Sarah Saldmann défend les policiers, mais dénonce leur "grève déguisée"

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00:00 être en arrêt maladie. Donc le concept de se mettre en arrêt maladie me pose une difficulté.

00:04 Je pense, en plus ils n'ont pas le droit de faire grève, donc finalement c'est une grève déguisée,

00:08 si on résume les choses. Donc ce n'est pas la bonne méthode, mais je comprends le ras-le-bol,

00:12 je comprends leur colère, je comprends qu'ils sont... En fait, ils n'ont plus d'autre choix.

00:16 Donc la méthode n'est pas la bonne, mais ils n'ont pas d'autre choix. C'est pour ça que j'ai

00:20 un avis très très nuancé. - La méthode n'est pas la bonne, pardon, je suis désolé, mais dans ce cas-là,

00:23 en ce moment en Marseille, tu peux plus porter plainte, c'est pas une ville qui est toujours

00:27 très sûre. J'avais un commerçant hier sur BFM TV qui comprenait la colère, mais il disait "mais il n'y a

00:32 plus un policier sur le lieu-port". - Il n'y a plus personne sur le terrain, il y a moins de verbalisation, moins de contrôle.

00:37 - Mais Olivier, pourquoi tu ne comprendrais pas la police alors que quand la SNCF fait grève et qu'on n'a pas un train...

00:40 - C'est pas pareil, c'est pas pareil. - La SNCF ne fait jamais grève. - Parce qu'on s'y est habitué.

00:44 - Oui c'est vrai. Non mais voilà, parce qu'on s'y est habitué, pour une fois la police...

00:48 - Mais il faut penser, là où Olivier Areton, qu'on peut avoir un mot pour les victimes, quand on veut déposer plainte,

00:53 c'est déjà la croix et la bannière parce que c'est surchargé. Si là on ne peut même plus déposer plainte,

00:57 on va avoir quand même de gros problèmes. - Pour les petits incivilités, non. Mais pour les choses graves...

01:02 - Il y aura moins de personnes sur le terrain, moins de contrôle, moins de verbalisation.

01:05 - Là par contre, ça va être la fête à deux jours.

01:06 [Générique de fin]