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Les Vraies Voix avec Aude Amadou, ancienne sportive de haut niveau et ancienne parlementaire / Joseph Thouvenel, vice président du centre européen des travailleurs / Arnaud Mazille, adjoint à la Culture à Gardanne / Andrea Kotarac, porte parole du RN / Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes
Retrouvez Les Vraies Voix avec Judith Beller et Frederic Brindelle du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-10##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Bélair.
00:00:05Eh ben bien le bonjour chers amis, bien le bonjour Frédéric Brindel, comment ça va aujourd'hui ?
00:00:09Bonjour Judith Bélair, bonjour à tous, je vous annonce de la passion et de l'expertise ce soir.
00:00:14Moi aussi pour répondre à votre question, oui je vais bien.
00:00:16Vous êtes au top hein !
00:00:17Allez, Les Vraies Voix de l'été, c'est votre émission de débat en direction Sud Radio, chaque jour de 17h à 19h,
00:00:22deux heures d'antenne pour décrypter l'actualité, confronter les idées, donner la parole à vous,
00:00:26celles et ceux qui font bouger les lignes, invités, experts, citoyens, vous prenez par une discussion sans détour.
00:00:30C'est ça le parlons vrai de Sud Radio.
00:00:33Judith, parce que nous avons bien travaillé, nous avons enfanté d'un remarquable sommaire.
00:00:38Oui, le Rassemblement National se retrouve, ah, tiens, tiens, une nouvelle fois au cœur de l'actualité judiciaire hier matin.
00:00:43Le siège du parti a été visité par une vingtaine d'enquêteurs de la brigade financière,
00:00:47une perquisition menée sous la direction du juge Serge Tournaire,
00:00:50dans le cadre d'une information judiciaire qui est lancée en juillet.
00:00:53Alors l'enquête vise des soupçons de financement illégal,
00:00:55les campagnes présidentielles législatives et européennes entre 2022-2024.
00:00:59Un nouvel épisode qui s'ajoute à la récente condamnation de Marine Le Pen
00:01:02et à une procédure distincte engagée par le parquet européen.
00:01:05Jordan Bardella dénonce quant à lui une offensive judiciaire
00:01:07et parle d'un prétexte pour s'en prendre à son espace de travail.
00:01:10Quant au député Jean-Philippe Tanguy, il a lâché le mot ce matin, espionnage.
00:01:15D'autres de ses collègues lui emboîtent le pas.
00:01:18Du coup, nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:01:21Comme l'affirme le RN, pensez-vous qu'il soit espionné ?
00:01:25Donnez votre avis.
00:01:25Bien sûr. Et puis, vous avez le coût de projecteur à 18h40.
00:01:30Votre rendez-vous. Faut-il augmenter le coût des autoroutes
00:01:33pour financer la transition de nos infrastructures ?
00:01:35Le ministre des Transports, Philippe Tabarro, a dévoilé hier
00:01:38les grandes orientations du projet de loi pour le financement des réseaux
00:01:40à l'horizon 2030.
00:01:42Un besoin de plusieurs milliards d'euros pour remettre à niveau,
00:01:44entre autres, nos routes.
00:01:45Les sociétés concessionnaires d'autoroutes pourraient voir leurs concessions renouvelées.
00:01:49Le gouvernement compte-t-il reprendre le contrôle de ses axes stratégiques
00:01:52ou laissera-t-il encore la main aux grands groupes privés ?
00:01:55On se pose la question.
00:01:55Alors, chaque année, c'est encore plus cher.
00:01:57Ce qui ne nous empêche pas de souvent poireauter des ors au péage,
00:02:01de parcourir des kilomètres sur une deux voies avec un camion en double fil.
00:02:05Les péages d'autoroutes nous minent une partie de nos vacances
00:02:08pour grossir les profits de ces grandes sociétés qui les exploitent a priori.
00:02:12Répondez à notre question sur le compte X de Sud Radio.
00:02:15Les autoroutes doivent-elles être exploitées par des sociétés privées ?
00:02:21Oui, alors, d'ailleurs, pour en parler, on sera avec Pierre Chasserey,
00:02:24qui est délégué général de 40 millions d'automobilistes.
00:02:27La référence dans le domaine.
00:02:28La référence.
00:02:29Et puis, un petit bonjour, un grand bonjour même à nos vraies voix du jour,
00:02:32Frédéric Brindel.
00:02:33On en a une qui est en train de s'installer.
00:02:34Venez plus par là.
00:02:35Vous êtes loin de moi, Aude Amadou.
00:02:36Prenez votre chaise.
00:02:37Ah, ça y est, vous l'avez présenté, alors ?
00:02:39Pardon.
00:02:40Allez, envoyons le générique.
00:02:42Accueillons nos vraies voix.
00:02:43Vraies voix Sud Radio.
00:02:44Désolée.
00:02:45On ne sait pas qui sont les vraies voix.
00:02:46Je vais enlever de la bouche.
00:02:46Non, mais on ne sait pas.
00:02:47On ne sait pas.
00:02:49Alors, eh bien oui, finalement, nous avons Joseph Touvenel,
00:02:53le vice-président du Centre Européen des Travailleurs,
00:02:56ancien syndicaliste de renom.
00:02:58Ancien vice-président de la CFTC.
00:03:00Oui.
00:03:01Et aujourd'hui, d'une petite organisation, 70 organisations dans 30 pays d'Europe.
00:03:06Donc, ça commence à peser.
00:03:06Tout petit, hein ?
00:03:08Bon, ben oui, c'est ça.
00:03:10Et alors, vous nous aviez annoncé qui, Judith ?
00:03:12Oui, Aude Amadou.
00:03:13Bonjour.
00:03:13Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:03:15C'était juste, juste ?
00:03:16Il y a eu un petit problème de transport.
00:03:18Ça va.
00:03:19Ça aurait pu être pire.
00:03:20Vous êtes pile à l'heure.
00:03:21On aime bien.
00:03:22Alors, vous, Aude Amadou, vous êtes une ancienne sportive de niveau
00:03:24et puis vous êtes une ancienne parlementaire aussi.
00:03:26Exactement.
00:03:26Voilà.
00:03:26Comme quoi, les politiciens peuvent faire du sport aussi.
00:03:29Et l'inverse.
00:03:30Oui, aussi.
00:03:32La politique, c'est du sport.
00:03:33Voilà.
00:03:34Exactement.
00:03:34Bon, je crois qu'il y a un Tour de France à propos de sport
00:03:37qui est en train d'arriver.
00:03:38Donc, c'est parti pour l'arrivée du Tour de France.
00:03:40Sud Radio fait son Tour de France en direct.
00:03:43Avec une sixième étape au programme.
00:03:47Comme hier, une étape 100% normande entre Bayeux et Vire.
00:03:52Un premier grand rendez-vous.
00:03:53201 kilomètres d'un parcours vallonné propice aux échappées.
00:03:58Bonjour, Vincent Bartho.
00:04:00Bonjour.
00:04:01Bonjour à tous.
00:04:02On s'est régalé.
00:04:03Vincent, vous êtes normand.
00:04:04On est d'accord ?
00:04:05Exactement.
00:04:06Je suis écané.
00:04:07Mais aujourd'hui, ça a aussi été les routes de mes entraînements.
00:04:10Parce que je venais souvent sur Vire.
00:04:13J'allais souvent sur Bayeux.
00:04:14Effectivement, je les connais toutes par cœur.
00:04:17Alors, Bayeux, Vire, 201 kilomètres.
00:04:19Van Der Poel, Simons, Bartha, Terrada, Ben Ely, Simon Yetz, Storer, Dumbar, Terrada se sont échappés.
00:04:27Et puis, tout a explosé.
00:04:29Nous sommes dans les deux derniers.
00:04:31C'est le cas de le dire.
00:04:32Tout a.
00:04:33Deux derniers kilomètres.
00:04:35Vincent et un homme est seul en tête.
00:04:37Oui, l'irlandais Ben Ely, le coureur de l'Education First.
00:04:41Un jeune arrière-landais.
00:04:42Il faut savoir quand même que ce jeune coureur, c'était un des adversaires chez les jeunes des Vénopouls.
00:04:48Il a un très beau palmarès.
00:04:50Il a fini, par exemple, septième du championnat du monde l'an dernier.
00:04:54Il a gagné déjà une étape du Giro.
00:04:57Il a fait deuxième déjà aussi de l'Amstel-Golres en 2023.
00:05:01Troisième de Liège-Bastogneige l'année dernière.
00:05:04Et quatrième du Strader-Bianquet 2025.
00:05:07C'est pour vous dire que…
00:05:07Est-ce que vous pouvez nous dire combien il a fait dans Paris-Camembert ?
00:05:11Parce que c'est la course du coin, Paris-Camembert.
00:05:15Bon, il arrive, il est dans le final.
00:05:16C'est un attaquant né, Ben Ely.
00:05:18Il a combien d'avance sur les poursuivants ?
00:05:20C'est-à-dire ceux avec qui il était en échappé ?
00:05:23Alors écoutez, il a exactement 2 minutes 24 d'avance sur les deux coureurs que sont
00:05:28Pistorère, le coureur de l'équipe Tudor,
00:05:31et Queen Simmons, le coureur américain, le coureur de la Trek.
00:05:34Ben Ely, je peux vous dire qu'aujourd'hui, il a fait un numéro.
00:05:38Il est parti.
00:05:39Il s'est extrait de l'échappé que vous venez de citer.
00:05:42Il est parti à 40 kilomètres de l'arrivée tout seul.
00:05:46Il a géré les dernières ascensions.
00:05:48Il a fait un exploit incroyable.
00:05:50Mais encore une fois, on aurait révélé tout son panne-marès tout à l'heure.
00:05:55C'est un coureur qui est vraiment complet, un coureur de classique.
00:05:58Mais c'est un coureur aujourd'hui qui rentre dans les grands vainqueurs du Tour de France.
00:06:02Alors ça y est, il s'approche.
00:06:04Il était à 7 minutes 37 au classement général.
00:06:06Donc il ne prendra pas le maillot jaune.
00:06:08A priori, est-ce que Mathieu Van Der Poel, qui fait partie de l'échappé, va reprendre le maillot jaune ?
00:06:12Il y a du suspense pour ça.
00:06:14Alors, un petit peu de suspense, mais Mathieu Van Der Poel, effectivement, au départ de Bayeux ce matin,
00:06:19il ne se trouvait qu'à 1 minute 28 de Tadej Pogacar.
00:06:22Et là, pour l'instant, il a un peu plus de 3 minutes d'avance sur le peloton maillot jaune.
00:06:27Il est en train de se faire un peu distancer par le groupe d'échappés, les 7 tout à l'heure.
00:06:31Il est un petit peu à la peine, Mathieu Van Der Poel.
00:06:33Mais il est à quelques kilomètres de l'arrivée.
00:06:36Et je pense normalement, on le disait avec Pascal tout à l'heure,
00:06:39que Mathieu Van Der Poel va revêtir ce maillot jaune.
00:06:42Ce qui est un espoir, encore une fois, quand vous le prenez et que vous le reperderez,
00:06:46c'est très rare dans le Tour de France.
00:06:48Voilà, l'arrivée avec la dernière montée, ça n'a cessé de monter toute la journée.
00:06:5311% de pourcentage.
00:06:54Et vous nous confirmez, donc c'est l'arrivée avec une victoire irlandaise, Vincent Barthaud.
00:06:59Oui, voilà, victoire irlandaise, Ben Ali qui va franchir la ligne d'arrivée.
00:07:03Voilà, il est à quelques mètres de l'arrivée.
00:07:05Aujourd'hui, une étape, vous l'avez dit, avec pratiquement 4000 mètres de dénivelé quand même.
00:07:11Il y en a partout depuis le départ.
00:07:12Ça a roulé pratiquement à plus de 45 km heure.
00:07:15Et on a aujourd'hui un champion qui franchit la ligne d'arrivée.
00:07:19Ben Ali, le corps de l'Education First.
00:07:21C'est mérité.
00:07:22On peut tous la pleure dire.
00:07:24Bravo.
00:07:25Bravo, bravo à cette Irlandais Ben Ali.
00:07:28Et donc, normalement, le maillot jaune à venir pour Mathieu Van Der Poel.
00:07:33Mais on refera le point tout à l'heure avec notre autre consultant.
00:07:36Vous avez évoqué Pascal.
00:07:37C'est notre Pascal Chanteur avec qui, tout à l'heure, Judith, aux alentours de 18h20, on fera le point de l'étape.
00:07:43Donc, comme nous l'a confirmé Vincent Barthaud, victoire irlandaise aujourd'hui en Normandie.
00:07:48Bravo, messieurs.
00:07:49Dans un petit instant, la parole est à vous.
00:07:51Vous le savez, sur Sud Radio, on dit tout.
00:07:53Parlons vrai.
00:07:54Il va y avoir les trois mots de l'actu de Félix Mathieu.
00:07:56Et puis, juste avant ça, on file au standard pour accueillir notre auditeur fil rouge.
00:08:01Juste après une courte pause.
00:08:03Les vrais voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Bélaire.
00:08:0817h15 sur Sud Radio, c'est l'heure de filer au standard.
00:08:11Vous salvez Sud Radio, c'est votre radio.
00:08:13Vous pouvez nous appeler, passer un coup de gueule, un coup de cœur, dire ce que vous voulez.
00:08:16Et nous recevons Luc, qui nous appelle du Val-de-Marne.
00:08:21Bonjour, Judith.
00:08:22Bonjour, Frédéric.
00:08:24Et Luc, où dans le Val-de-Marne, alors ?
00:08:26Je suis au Pérou-sur-Marne.
00:08:28Ah, le Pérou.
00:08:29Ça vous fait rêver, Frédéric.
00:08:31Mais non, mais à 86, pas très loin.
00:08:33Après, il y a Nogent-sur-Marne, etc.
00:08:35Vous êtes meilleur géographiquement, merci.
00:08:36Bravo.
00:08:38Alors Luc, vous, vous allez nous parler d'un truc qui vous travaille un petit peu.
00:08:41C'est qu'il y a une espèce de notion qui était importante avant, qui est le courage, qui est dévalorisé.
00:08:45Et du coup, ça amène un manque de patriotisme.
00:08:48Oui, et quelle plus belle introduction que votre, comment dirais-je, journaliste sur le Tour de France.
00:08:56Sur le Tour de France, oui, avec le courage, oui.
00:08:59S'il en est quelque chose qui en est la preuve, c'est bien cela.
00:09:02Déjà, je voudrais dire bonjour à vos illustres invités.
00:09:05Bonjour.
00:09:06Qu'on me pardonne cette flagornerie, mais je souhaite bien me faire voir en prévision du qui c'est qu'il a dit.
00:09:11Ah !
00:09:12C'est bien, ça.
00:09:14Alors, vous savez qu'avec nous, ce n'est pas le qui c'est qu'il a dit, c'est le bruit musical.
00:09:18Ah bon, alors d'accord.
00:09:19C'est moins drôle peut-être pour vous, mais bon, ça va être aucun rôle aujourd'hui.
00:09:23Est-ce que vous êtes calé en musique ?
00:09:25Pas du tout.
00:09:25Ah !
00:09:26Vous voyez, comme quoi, il faut toujours se méfier.
00:09:29Je vous ai mis des trucs très reconnaissables, ça va aller Luc.
00:09:32Alors, on vous écoute.
00:09:34Je voudrais dire courage, courage.
00:09:36Êtes-vous de ceux qui dégainnent à tout bout de champ cette injection, cette injonction, pardon, à l'égard de vos concitoyens ?
00:09:42Une injonction à tenir bon face à l'adversité hineuse,
00:09:46venue pour une tradition graine et un croissant de beurre, s'il vous plaît.
00:09:50Courage à votre ami, votre copain, qui ne fout pas une en attendant son RSA,
00:09:54et à qui vous donnez ainsi l'absolution, qui lui permettra de persévérer.
00:09:58Jadis, ce mot jaillissait de la bouche des généraux, de capitaines,
00:10:02en ardissant des troupes valeureuses embrigadées au risque de leur vie,
00:10:06pour faire briller, envers et contre tout, leur patriotisme.
00:10:10Courage.
00:10:11Donnez au pays le meilleur de vous-mêmes, et oubliez-vous.
00:10:16Oubliez-vous.
00:10:17Comme le caporal-chef Maxime Blasco, qui en Afrique a sauvé deux de ses camarades,
00:10:21et il a laissé la vie.
00:10:23Oubliez-vous, comme le colonel Arnaud Bertram,
00:10:25qui a poussé l'abnégation à sacrifier sa vie pour une compatriote,
00:10:28qui ne lui était rien,
00:10:30si ce n'est un être humain innocent,
00:10:32que dans son engagement, il s'était juré de protéger.
00:10:35C'est beau, c'est beau, Luc.
00:10:37...de la Légion d'honneur.
00:10:39Je vous rappelle les conditions d'éligibilité à la Légion d'honneur.
00:10:43Des personnes qui ont réalisé un acte de pravoure ponctuel,
00:10:46ou qui ont exposé leur vie dans l'exercice de leurs fonctions.
00:10:48Mais que vaut cet honneur aujourd'hui, dans la mémoire nationale,
00:10:53face à la nuée des guignolos cultureux,
00:10:55dont la vie n'a été menacée que par des jets de légumineuses,
00:10:59et autorisée, aujourd'hui, à porter la cocarde rouge.
00:11:02Et c'est écrit, ça, Luc. Merci.
00:11:05Bravo.
00:11:06Hommage au courage, c'est vrai qu'il en faut.
00:11:08Luc, on se retrouve en tout cas tout à l'heure pour le débat,
00:11:1117h30.
00:11:12Vous défierez une première fois Eaud Amadou et Joseph Touvenel,
00:11:18et puis une deuxième fois pour le quiz musical.
00:11:21Mais franchement, même si vous n'y connaissez pas grand-chose,
00:11:24vous avez possibilité de gagner.
00:11:26Joseph Touvenel vous confirme.
00:11:28Il y a des trucs très reconnaissables.
00:11:30Je resterai sans doute égal à moi-même, c'est-à-dire zéro réponse.
00:11:33Bon, mais non, je suis sûre que ce n'est pas vrai.
00:11:36Allez, c'est parti pour les trois mots dans l'actu.
00:11:38Les vrais voix sud radio.
00:11:40Vos trois mots du jour fait l'ex-scrutin.
00:11:42Otage et perquisition.
00:11:44Les députés enterrinent la réforme du scrutin à Marseille, Lyon et Paris.
00:11:47Un scrutin pour la mairie centrale, un autre pour les arrondissements.
00:11:50Plus possible de devenir maire sans être majoritaire dans les urnes.
00:11:54Le Hamas accepte de libérer dix otages à Gaza.
00:11:57Benjamin Netanyahou se dit optimiste sur une trêve.
00:12:00En attendant de nouvelles frappes à Gaza,
00:12:01on fait 52 morts aujourd'hui, dont 8 enfants,
00:12:04selon la défense civile de l'enclave.
00:12:06À suivre aussi le milliardaire Pierre-Edouard Sterrain
00:12:08est entendu comme suspect libre dans l'enquête
00:12:10sur le financement des campagnes électorales du RN.
00:12:12Et puis tiens, un quatrième petit mot pour la route.
00:12:14Boulette !
00:12:15Donald Trump félicite le président du Liberia pour son anglais,
00:12:19dont c'est en fait la langue maternelle.
00:12:20Un scrutin pour les conseillers d'arrondissement ou de secteur.
00:12:29Un autre scrutin pour le conseil municipal central.
00:12:32L'Assemblée nationale valide ce nouveau mode des élections municipales
00:12:36à Paris, Lyon et Marseille.
00:12:38À neuf mois des élections municipales, les sénateurs étaient contre.
00:12:41Alors le gouvernement a donné le dernier mot à l'Assemblée nationale
00:12:43pour cette proposition de loi défendue par Sylvain Maillard, député Renaissance de Paris.
00:12:47Nous permettrons qu'il soit mis fin à cette anomalie démocratique
00:12:51qui rend possible aujourd'hui qu'un maire soit éventuellement élu à Paris, Lyon et Marseille
00:12:57sans avoir obtenu la majorité des voix.
00:12:59Nous abolirons ainsi ce véritable système des swing states
00:13:04que constitue le scrutin municipal par arrondissement
00:13:07où l'on ne cherche pas à gagner l'adhésion du plus grand nombre d'électeurs
00:13:11mais bien de tel ou tel secteur en fonction du nombre de ses élus.
00:13:15Un système qui a trop longtemps divisé politiquement en deux nos villes
00:13:20et auquel il est temps de mettre fin.
00:13:22Le député macroniste de Paris, Sylvain Maillard.
00:13:25Les swing states, référence au système électoral des Etats-Unis
00:13:27qui permet d'être élu président même en étant minoritaire dans le scrutin populaire
00:13:31comme ça a été le cas de George W. Bush en 2000
00:13:34ou de Donald Trump en 2016.
00:13:36Pour ce qui est de nos métropoles en France,
00:13:38l'ancien système datait de Gaston Defer, ancien maire de Marseille
00:13:40et ministre de l'Intérieur qui l'avait mis en place dans les années 80
00:13:44avant des municipales qui étaient un peu mal engagées pour lui.
00:13:46C'était pour garder Marseille.
00:13:47Au Damadou, vous qui avez été élu, c'est juste ou pas ?
00:13:52Non, moi je pense que la temporalité n'était pas bonne
00:13:54parce qu'on est à l'approche des élections municipales
00:13:56mais c'est vrai que les règles doivent être les mêmes pour tous
00:13:58et il fallait vraiment faire tomber cette exception marseillaise, yonnaise et parisienne.
00:14:03Et alors, Joseph ?
00:14:05C'est la même chose.
00:14:06Oh, ils sont d'accord !
00:14:08Il y en a qui se sont demandé si ce n'était pas fait sur mesure
00:14:10pour Rachida Dati, cette réforme.
00:14:13D'où la temporalité, qui pour moi n'était pas bonne.
00:14:16Non mais c'est certain que les calculs électoraux sont faits à chaque fois.
00:14:19Les lois électorales changent en fonction des désirs de la majorité du moment.
00:14:23Ça c'est clair.
00:14:24On n'est qu'à un an des municipales.
00:14:26Après, démocratiquement, c'est mieux que quand quelqu'un est élu.
00:14:30D'abord, ce n'est pas le maire qui est élu, c'est le conseil municipal.
00:14:33Donc quand le conseil municipal est élu, il est quand même un peu logique
00:14:36qu'il corresponde à une majorité de citoyens.
00:14:39Voilà.
00:14:39Votre deuxième mot, Félix, otage.
00:14:42Le Hamas se dit prêt à en libérer 10.
00:14:45Libération dans le cadre des négociations indirectes avec Israël
00:14:49via le Qatar et l'Égypte qui jouent les entremetteurs.
00:14:5210 des otages en captivité depuis le 7 octobre 2023.
00:14:55Le Hamas se dit prêt à cette libération.
00:14:57Alors qu'hier, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou,
00:15:00se disait optimiste quant à la suite des négociations
00:15:03en vue d'une trêve à Gaza, la défense civile de l'enclave palestinienne
00:15:07fait état aujourd'hui de 52 morts, dont 8 enfants dans de nouveaux bombardements.
00:15:11Avant ça, avant ces récents développements de la journée,
00:15:13en tout cas, le ministre israélien des Affaires étrangères, Jideon Sahar,
00:15:17se voulait lui aussi optimiste il y a quelques heures.
00:15:19Israël est sérieux dans sa volonté de parvenir à un accord sur les otages
00:15:26et un cessez-le-feu à Gaza.
00:15:28Je pense que c'est réalisable.
00:15:29Si un cessez-le-feu temporaire est obtenu,
00:15:32nous négocierons un cessez-le-feu permanent,
00:15:35affirme même donc le ministre israélien des Affaires étrangères.
00:15:38Oda Madou, vous y croyez-vous à un cessez-feu
00:15:41et aussi à la libération de ses otages ?
00:15:43J'ai envie de dire enfin.
00:15:44J'y crois parce que je suis toujours pleine d'espoir.
00:15:47Effectivement, il faut vraiment que ce conflit cesse.
00:15:50Et c'est vrai que là, il y a beaucoup trop de dommages collatéraux,
00:15:53notamment humains.
00:15:55J'attends de voir.
00:15:57Joseph Touvenel.
00:15:58Je l'espère, comme tout le monde.
00:16:00Enfin, il faut rappeler quand même que la cause,
00:16:04c'est le 7 octobre,
00:16:05qui a 50 otages dont un certain nombre sont morts aujourd'hui.
00:16:09Donc quand le Hamas dit qu'on va en libérer 10,
00:16:11ils vont libérer des vivants ou des cadavres ?
00:16:13On n'en sait rien.
00:16:15Et quand on a les chiffres qui sont donnés par la défense civile,
00:16:18la défense civile de Gaza, c'est Radio Hamas.
00:16:22Donc les chiffres, ok,
00:16:23mais on peut aussi en discuter.
00:16:25Je rappelle que le Hamas a instauré une dictature sur le peuple palestinien
00:16:30et que de l'autre côté Israël, qui peut avoir des torts,
00:16:34comme dans tout conflit, personne n'est tout gentil ou tout mauvais.
00:16:38Mais Israël, c'est une démocratie qui a été attaquée dans des conditions abominables.
00:16:43J'ai eu l'occasion d'aller en Israël il n'y a pas si longtemps
00:16:45et de voir ce qui a été filmé par les caméras GoPro du Hamas.
00:16:50Un film qui n'est pas montré tellement il est violent,
00:16:53qui n'est même pas montré aux soldats de Tsaal pour ne pas les rendre fous furieux.
00:16:57Ce sont des abominations dont on ne peut pas imaginer.
00:17:01Il faut avoir conscience de ça.
00:17:03Qui Israël a en face ?
00:17:05Ceux qui n'excusent pas les débordements qu'il peut y avoir dans toute armée.
00:17:10Votre troisième mot, Félix.
00:17:12Perquisition.
00:17:13On apprend aujourd'hui la mise en cause de Pierre-Edouard Sterrin dans l'enquête sur le RN.
00:17:16Le milliardaire conservateur entendu comme suspect libre en l'occurrence pour les municipales
00:17:20puis les régionales de 2020 et 2021 à Marseille.
00:17:24Au lendemain des perquisitions, notamment au siège du RN sur les dons aux partis de la part de particuliers,
00:17:28les dirigeants du Rassemblement National dénoncent une procédure politique
00:17:31à l'image d'Edouich Diaz, député de la Gironde et vice-présidente du RN.
00:17:34Ce qu'on constate quand même avec étonnement, c'est que plus nous nous rapprochons du pouvoir,
00:17:40plus nous sommes élevés dans les sondages,
00:17:42et bien plus il y a une sorte d'acharnement judiciaire à notre rencontre.
00:17:48On le voit bien avec toutes ces pseudo-affaires qui naissent.
00:17:52Là, cette semaine, c'était trois affaires quasiment.
00:17:54Cette perquisition a servi, je pense, de prétexte pour récupérer tout un nombre de documents.
00:18:00Voilà, nos mails, nos notes, la liste de nos candidats, notre ébauche de programme pour 2027,
00:18:05notre stratégie électorale et tous nos échanges internes.
00:18:07Donc ça, oui, ça pose un problème.
00:18:08Le parti d'opposition, dans une vie démocratique, doit pouvoir travailler en toute confidentialité.
00:18:13Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
00:18:14La députée de la Gironde et vice-présidente du RN, Edouich Diaz, au micro de Benjamin Glez.
00:18:18Et nous en reparlons dans notre grand débat dans quelques instants à 17h30.
00:18:24La question, vous répondez sur le compte X.
00:18:26Est-ce que, comme le député Jean-Philippe Tanguy l'a dit ce matin,
00:18:30vous pensez que le RN est espionné ?
00:18:33Vous donnez votre avis.
00:18:34Quatrième mot, une petite boulette, même une grosse, j'ai envie de dire, signé Donald Trump.
00:18:39Il l'a félicité, il l'a félicité pour la qualité de son anglais,
00:18:42le président du Liberia, dont c'était la langue maternelle.
00:18:46Thank you, I'm such good English, such beautiful.
00:18:48Where did you learn to speak so beautifully ?
00:18:52Were you educated where ?
00:18:54Quel bon anglais ! Où est-ce que vous l'avez appris ?
00:18:57Et puis, un petit flottement gêné, au Liberia, lui répond l'autre.
00:19:01Voilà, voilà, bravo pour votre English, j'ai envie de dire.
00:19:03Comme ça, je vous félicite pour votre France.
00:19:06Sinon, tout va bien, tout va bien, tous les jours.
00:19:09Capital du Liberia, c'est même la langue officielle du Liberia.
00:19:11Pour arrêter de poser des cols comme ça.
00:19:13C'est Monrovia, Monrovia.
00:19:14Et le célèbre sportif, c'est George Weah, le footballeur qui a été président de la République.
00:19:20Allez, votre grand débat du jour dans un instant.
00:19:22Le Rassemblement National est visé par une nouvelle enquête pour financement illégal de campagnes électorales.
00:19:26Ce mercredi, la brigade financière a perquisitionné le siège du parti sous la direction du juge Serge Tournaire.
00:19:33Jordan Bardella dénonce un acharnement judiciaire et un prétexte pour fouiller son bureau.
00:19:37Alors, acharnement pour Bardella, espionnage pour Jean-Philippe Tanguy.
00:19:41Un terme assumé de la part du député.
00:19:43Nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:19:46Comme l'affirme le RN, pensez-vous qu'il soit espionné ?
00:19:50Et vous pouvez aussi nous appeler, sans voter, en nous appelant au 0826 300 300.
00:19:56C'est vrai que c'est pas mal aussi.
00:19:57Ça marche pas mal.
00:19:58On a un invité qui va nous éclairer.
00:20:00André Kotarak, qui est le porte-parole du RN et qui est avec nous.
00:20:03Une petite question rapide, peut-être.
00:20:05André Kotarak, bonjour. Vous êtes avec nous, donc.
00:20:08Bonjour.
00:20:08Bonjour.
00:20:09Une question simple.
00:20:11Le RN est-il rattrapé par ses pratiques ou est-ce qu'il est victime d'un acharnement politique ?
00:20:17C'est évidemment un acharnement politique.
00:20:19Vous savez, la règle en politique, c'est très encadrée.
00:20:23Vous avez la Commission nationale des comptes de campagne, qui vérifie les documents,
00:20:26qui en demande lorsque vous en avez oublié, qui valide des comptes.
00:20:31Et nos comptes ont été instruits et validés.
00:20:36Par conséquent, je ne sais pas pourquoi, on fait une perquisition pour aller chercher de nouveaux documents qu'on peut nous demander.
00:20:42Et on va pouvoir approfondir...
00:20:43Oui, allez-y.
00:20:44C'est un espionnage, oui, tout à fait.
00:20:45On va pouvoir approfondir tout ça dans un instant, puisque sur Sud Radio, priorité aux faits, pas aux effets.
00:20:50Parlons vrai.
00:20:50A tout de suite pour le Grand Débat.
00:20:52Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:20:57C'est le moment crucial pour nos Vraies Voix, parce qu'ils entrent sur le ring pour notre premier Grand Débat.
00:21:02Nos deux Vraies Voix sont Aude Amadou, ancienne sportive, pour le ring, ça devrait aller.
00:21:07Et puis ancienne parlementaire, ça ira aussi pour le ring, d'un côté.
00:21:11Et puis Joseph Touvenel, vice-président du Centre Européen des Travailleurs, et puis ancien syndicaliste.
00:21:16Lui aussi, il aime le ring.
00:21:18Tant mieux.
00:21:18On est aussi avec...
00:21:20Alors, on va peut-être annoncer notre débat.
00:21:23D'accord, on annonce le débat.
00:21:24Allez, c'est parti.
00:21:25Annonçons.
00:21:26Les Vraies Voix Sud Radio, le Grand Débat du Jour.
00:21:29Le Rassemblement National se retrouve une nouvelle fois au cœur de l'actualité judiciaire.
00:21:33Hier matin, le siège du parti a été visité par une vingtaine d'enquêteurs de la brigade financière.
00:21:37Une perquisition menée sous la direction du juge Serge Tournaire,
00:21:41dans le cadre d'une information judiciaire qui a été lancée en juillet.
00:21:43L'enquête vise des soupçons de financement illégal des campagnes présidentielles législatives et européennes
00:21:47entre 2022 et 2024.
00:21:49Un nouvel épisode qui vient s'ajouter à la récente condamnation de Marine Le Pen
00:21:53et à une procédure distincte engagée par le parquet européen.
00:21:56Jordan Bardella dénonce une offensive judiciaire
00:21:59et parle d'un prétexte pour s'en prendre à son espace de travail.
00:22:03Le RN ne serait donc pas irréprochable.
00:22:07Ses membres avancent son exemplarité en comparaison avec les autres partis.
00:22:12Et pourtant, la justice enquête.
00:22:14Quel sentiment cela vous inspire-t-il ?
00:22:17Est-ce que, et c'est la question du jour, comme l'affirme le RN,
00:22:21vous pensez qu'il soit espionné ?
00:22:24La question sur le compte X de Sud Radio est pour l'instant.
00:22:27Pour l'instant, la tendance, c'est...
00:22:31Eh bien, c'est oui à 86%.
00:22:33Le RN est espionné pour ceux qui ont participé à la consultation.
00:22:39Évidemment, il s'agit d'une consultation et non pas d'un sondage.
00:22:42Comme vous le disiez, Judith, notre invitée est Andréa Cotarac, porte-parole du RN.
00:22:47Andréa, vous êtes toujours avec nous ?
00:22:49Oui, toujours.
00:22:50Alors, Andréa, on a commencé juste avant la coupure.
00:22:53Vous avez commencé à nous expliquer que cet espionnage,
00:22:56qui est un mot utilisé par vos soins, par votre parti,
00:23:01c'est de l'acharnement politique, tout simplement.
00:23:04Oui, tout à fait.
00:23:04Vous savez, pour que vos auditeurs comprennent un petit peu,
00:23:07quand on fait une campagne électorale,
00:23:09vous avez tout un tas de règles à respecter
00:23:12et vos comptes sont scrutés et validés
00:23:15par ce qu'on appelle une commission nationale des comptes de campagne.
00:23:17Dans toutes les élections que vous avez évoquées,
00:23:20municipales, régionales, législatives, etc.,
00:23:23tous nos comptes de campagne ont été validés
00:23:25par la commission nationale des comptes de campagne.
00:23:28Et donc, perquisitionner,
00:23:30alors même que la commission peut nous demander
00:23:32un document qu'il n'aura pas,
00:23:35c'est assez extraordinaire.
00:23:37Et par ailleurs, on nous attaque sur l'autre point,
00:23:39c'est sur des prêts de particuliers
00:23:42qui ont offert de l'argent
00:23:45et qui sont remboursés ensuite au parti.
00:23:48Des prêts à répétition.
00:23:50Et c'est la répétition des prêts qui posent problème.
00:23:53Alors, on en...
00:23:54Ça s'appelle des prêts habituels.
00:23:55Mais en fait, la jurisprudence n'est pas claire à ce niveau-là.
00:23:57Et juste pour vous demander,
00:23:58et vous poser une question,
00:23:59est-ce qu'on peut se demander
00:24:01pourquoi est-ce que l'URN fait appel à des Français
00:24:04pour faire vivre la démocratie ?
00:24:06Tout simplement parce que les banques
00:24:08refusent de financer le premier parti de France.
00:24:11Alors, justement, vous faites bien de poser la question
00:24:13parce que c'est le principe de l'émission.
00:24:15Les vraies voix répondent.
00:24:17Oda Madou, alors déjà d'accord sur le principe
00:24:19valider, c'est gagner ?
00:24:20Enfin, c'est un peu...
00:24:21Non, mais moi, je crois qu'aujourd'hui,
00:24:22il faut aussi sortir de cette posture du Caliméro.
00:24:24Moi, franchement, si on n'a rien à se reprocher,
00:24:27qu'il y ait une parquisition,
00:24:27moi, franchement, ça ne me poserait pas de problème.
00:24:29Pour la deuxième partie, effectivement,
00:24:31moi, ce que je remarque, c'est depuis hier,
00:24:34les éléments de langage d'URN.
00:24:36Alors, il n'y a pas une déviation.
00:24:38C'est-à-dire que mot pour mot,
00:24:39vous dites tous la même chose.
00:24:41Par contre, sur le financement,
00:24:42je peux juste sur ce point vous rejoindre
00:24:45parce qu'effectivement,
00:24:46il y a un vrai problème de financement
00:24:48pour le coup, pour ce parti.
00:24:50Il y avait des promesses qui avaient été faites,
00:24:52notamment d'autres politiques,
00:24:54notamment François Bayrou qui le portait
00:24:56et notre président également.
00:24:57J'ai envie de vous dire,
00:25:00vous avez quand même une belle majorité
00:25:01à l'Assemblée nationale.
00:25:03Donc, vous pouvez aussi vous saisir du sujet
00:25:04et faire en sorte que le financement
00:25:06des partis politiques soit revu
00:25:07et proposer cette Banque des Territoires.
00:25:09C'est prévu, André Akotarac ?
00:25:11Écoutez, la réalité, c'est la chose suivante.
00:25:14C'est que quand l'URN propose,
00:25:15y compris des idées qui sortent du camp d'Emmanuel Macron,
00:25:19puisque même le camp de la présidentielle,
00:25:20Emmanuel Macron, avait proposé
00:25:22ce qu'il appelle la Banque pour la Démocratie,
00:25:24considérant quand même que c'était anormal
00:25:26que des partis politiques comme le sien
00:25:29avaient droit à des prêts en veux-tu-en-voilà
00:25:31qui sont acceptés avant même de voir le banquier.
00:25:33Et quand il s'agit du Rassemblement national,
00:25:35toutes les banques françaises refusent.
00:25:37Et donc, il avait proposé en 2017,
00:25:39c'est-à-dire il y a 8 ans maintenant,
00:25:40la Banque pour la Démocratie.
00:25:41Si demain, on propose ça,
00:25:43vous croyez vraiment que les adversaires vont valider ça ?
00:25:45Vous croyez vraiment que les adversaires vont valider ça ?
00:25:47Je voudrais juste vraiment vous donner une anecdote.
00:25:53En 2017, quand je me suis présentée,
00:25:56effectivement, je n'avais aucun bagage politique
00:25:58et j'y suis allée avec ce mouvement
00:26:00et cette nouvelle bague de nouveaux députés.
00:26:03Je vous rassure, on m'a refusé mon prêt à la banque.
00:26:05Donc, ce n'est pas une spécificité du Rassemblement national
00:26:08et j'ai dû également être confrontée à cette difficulté.
00:26:13Donc, j'aimerais aussi que les auditeurs sachent
00:26:15que ce n'est pas une spécificité du Rassemblement national.
00:26:20Andréa Cotterac, allez-y,
00:26:22et puis on vous donnera la parole après.
00:26:23Si vous n'avez pas pu être financé,
00:26:24je vous le dis, c'est un scandale.
00:26:26Le problème, c'est que là,
00:26:27on ne parle pas de l'élection municipale
00:26:29de Saint-Laurent-le-Chamousset
00:26:30ou de je ne sais quelle circonscription.
00:26:32On parle d'une élection présidentielle,
00:26:34c'est-à-dire la mère des élections.
00:26:35Et là-dessus, il y a un parti
00:26:37à qui on refuse en 2012, en 2017, en 2022 un prêt.
00:26:42C'est le premier parti de France.
00:26:44Et ça, ça pose un vrai problème.
00:26:45Et j'aimerais juste rajouter un point.
00:26:47Quand vous dites une perquisition,
00:26:49si vous n'avez rien à vous reprocher,
00:26:50ce n'est pas grave.
00:26:51Moi, je vais vous donner une anecdote.
00:26:53J'étais à la France Insoumise.
00:26:55Oula, c'est un grand écart quand même.
00:26:57Eh bien, vous savez quoi ?
00:26:57Oui, ça c'est le cas de Dieu.
00:27:00Lorsque vous faites une perquisition
00:27:01dans un mouvement politique,
00:27:03que ce soit contre Jean-Luc Mélenchon
00:27:04ou contre Jordan Bardella,
00:27:05ça pose un vrai problème.
00:27:07Pourquoi ?
00:27:07Jean-Luc Mélenchon lui a pris son agenda
00:27:09sur les trois dernières années,
00:27:10avec tous les rendez-vous qu'il avait,
00:27:12y compris avec des militaires qui étaient en poste,
00:27:14y compris avec des personnes
00:27:15qui ne voulaient pas et qui ne souhaitaient pas
00:27:17que l'on sache qu'il ait vu telle ou telle personne.
00:27:20Ce n'est absolument pas normal.
00:27:21Aujourd'hui, on fait la même chose
00:27:22à Jean-Luc Mélenchon de Bardella
00:27:23en lui prenant toute sa boîte mail.
00:27:26Je vous rappelle qu'il y a une séparation
00:27:27des pouvoirs dans le pays
00:27:28entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir politique.
00:27:31À chaque fois que l'autorité judiciaire est atteinte,
00:27:35alors là, sur tous les médias,
00:27:37on explique qu'il y a une violence
00:27:38contre l'autorité judiciaire et son indépendance.
00:27:41En revanche, quand l'autorité judiciaire
00:27:43s'attaque à prendre des documents extrêmement importants
00:27:46à la liberté des partis politiques,
00:27:48alors là, ça pose le problème à personne.
00:27:49Bon, alors, on vous entend, Andréa Cotara,
00:27:51qui on comprend les problèmes de financement,
00:27:53mais il y a quand même Joseph Touvenel,
00:27:54le milliardaire Pierre-Édouard Sterrin,
00:27:56qui a été entendu comme suspect libre.
00:27:57Il est soupçonné d'avoir empilé les prêts
00:27:59au profit des candidats ARN
00:28:00pour près de 2 millions d'euros.
00:28:01Alors, il y a un problème de financement global.
00:28:03C'est incroyable, voilà des gens qui ont de l'argent
00:28:05et qui décident de financer la démocratie.
00:28:08Ça choque qui ?
00:28:09Enfin, moi, ça ne me choque pas.
00:28:10Si j'avais de l'argent,
00:28:11sans doute que je financerais peut-être
00:28:13des partis politiques, je n'en sais rien.
00:28:14Je n'ai pas d'argent.
00:28:16Mais ça pose...
00:28:17Vous êtes sûr, Joseph ?
00:28:18Vous êtes vraiment sûr.
00:28:20Mais mon banquier pourra vous le confirmer.
00:28:22Mais ça pose vraiment le problème
00:28:24de la démocratie en France.
00:28:26Il est absolument anormal
00:28:28qu'un parti, quel qu'il soit,
00:28:29dépende du bon vouloir du banquier.
00:28:32Il y avait des promesses,
00:28:33ça a été rappelé François Béroud,
00:28:34mais Emmanuel Macron,
00:28:36dans le charter de ses promesses non tenues,
00:28:39avait aussi celle de faire un système bancaire.
00:28:42Ça pouvait être la CDC,
00:28:43on pouvait créer une structure
00:28:46où les partis politiques,
00:28:47pourraient emprunter dans les conditions
00:28:49normales, légales, etc.
00:28:50Ça n'a pas été mis en place.
00:28:52Qu'est-ce que fait l'ERN,
00:28:53et peut-être d'autres ?
00:28:54Demande au privé de le financer.
00:28:57Alors, il se trouve qu'il y a des gens
00:28:58qui ont beaucoup d'argent,
00:28:59qui le financent.
00:28:59Je note quand même,
00:29:00avec un peu d'étonnement,
00:29:02que quand c'est François Fillon,
00:29:04ça va très vite.
00:29:05Les juges sont très rapides.
00:29:06Quand c'est Nicolas Sarkozy,
00:29:08il est condamné,
00:29:09et le juge nous dit
00:29:09oui, je n'ai pas vraiment les preuves,
00:29:10mais moi, je pense que...
00:29:12qui, en termes de droit français,
00:29:14m'étonne un peu quand même.
00:29:15Et quand c'est le parti de Marine Le Pen,
00:29:17on vient reprocher à M. Sterrin
00:29:19de financer...
00:29:20Il le dit d'ailleurs.
00:29:21Il dit, j'ai des convictions,
00:29:23j'ai un idéal,
00:29:24donc comme j'ai gagné beaucoup d'argent,
00:29:26eh ben, je donne de l'argent
00:29:28pour mes idées.
00:29:29Ce qui n'est pas vraiment choquant.
00:29:30Mais quand c'est M. Pigasse,
00:29:32personne ne s'y intéresse,
00:29:33il est milliardaire et finance aussi.
00:29:34Et ça, ça me choque.
00:29:35On en entend parler de M. Pigasse.
00:29:37Nous n'exagérons rien.
00:29:37Alors, rappelez-nous.
00:29:39Il y a une commission d'enquête
00:29:40sur M. Pigasse ?
00:29:42Non, effectivement.
00:29:42Et M. Pigasse dit,
00:29:43je suis milliardaire
00:29:44et je finance la gauche.
00:29:45Oui, mais le parti qui le finance
00:29:47n'est pas sous enquête non plus,
00:29:48Joseph Trunet.
00:29:49C'est justement le problème.
00:29:50Pourquoi certains sont sous enquête
00:29:52et pas d'autres ?
00:29:53Et là où...
00:29:54Alors, je ne sais pas
00:29:54si le RN est espionné.
00:29:56Il y en a qui sont soupçonnés
00:29:58de ne pas.
00:29:58Premier parti.
00:29:59Il est quand même très surveillé.
00:30:00D'accord ?
00:30:01Et surtout, il y a un problème
00:30:03qui a été soulevé
00:30:03et qui est difficilement...
00:30:05On peut le résoudre difficilement.
00:30:06C'est que dans une perquisition,
00:30:08effectivement,
00:30:08en plus, comment ça se passe aujourd'hui ?
00:30:10On absorbe
00:30:11le téléphone portable,
00:30:13les ordinateurs.
00:30:14C'est-à-dire que
00:30:15le pouvoir,
00:30:16quand même,
00:30:17a des renseignements
00:30:18et c'est un peu gênant
00:30:19pour le fonctionnement démocratique.
00:30:21Après,
00:30:21on l'a évoqué, Joseph,
00:30:22mais il y a aussi
00:30:23le nombre de prêts
00:30:24parce qu'il y a un règlement.
00:30:25Vous le connaissez,
00:30:26le règlement,
00:30:26Andréa Cotarac ?
00:30:27C'est la notion de habituellement.
00:30:31C'est-à-dire que c'est dans un cadre.
00:30:32Ça peut se faire
00:30:33de manière exceptionnelle,
00:30:35mais quand c'est trop récurrent,
00:30:36en fait,
00:30:37on considère
00:30:37que la personne
00:30:38qui donne un prêt
00:30:41devient une banque.
00:30:42Et là, pour le coup,
00:30:43ça pose problème.
00:30:44Donc, il y a effectivement
00:30:44un cadre à respecter.
00:30:46C'est-à-dire que
00:30:47pour tellement,
00:30:47ça se passe...
00:30:48C'est sur la notion
00:30:49de habituellement
00:30:50qu'on peut l'interpréter.
00:30:52En plus,
00:30:52la jurisprudence se contredit
00:30:54parce qu'on a deux
00:30:55jurisprudences contradictoires.
00:30:56Il y en a une,
00:30:57du côté pénal,
00:30:58on va dire
00:30:59s'il y a eu deux prêts successifs,
00:31:00c'est du habituel.
00:31:01Et il y en a une autre
00:31:02qui nous dit
00:31:02non, non, non,
00:31:03il en faut au moins cinq.
00:31:050-826-300-300,
00:31:07vous savez que vous pouvez
00:31:08réagir évidemment
00:31:09à ce que vous entendez
00:31:10sur l'antenne de Sud Radio.
00:31:11On file au standard.
00:31:12Oui, avec Luc,
00:31:14notre auditeur file rouge.
00:31:16Luc, vous avez la possibilité
00:31:18de réagir
00:31:19et puis peut-être
00:31:19de poser une question
00:31:20à Andréa Cotarac.
00:31:21Je rappelle,
00:31:21le porte-parole
00:31:22du Rassemblement National.
00:31:23Luc.
00:31:24Alors, bonjour.
00:31:25Oui, re-bonjour.
00:31:26Oui, je vais réagir.
00:31:27Alors, déjà une chose,
00:31:27vraiment,
00:31:28j'ai une alarme à l'œil.
00:31:30Je viens juste d'ouvrir
00:31:31une Cagnacichi
00:31:32pour Joseph Touvenel.
00:31:33Vraiment,
00:31:34ça me fait pas d'ailleurs.
00:31:37Vous me donnez les relais
00:31:38parce que je vais donner
00:31:39parce que moi,
00:31:39je l'adore, ce Joseph.
00:31:41Allez, redevenons sérieux.
00:31:42Redevenons sérieux.
00:31:43Je vais vous dire
00:31:44deux, trois choses.
00:31:44De l'espionnage.
00:31:47Non, c'est pas de l'espionnage,
00:31:49c'est des fantasmes.
00:31:51Mais Andréa Cotarac
00:31:52va comprendre
00:31:52ce que je veux dire.
00:31:53L'espionnage,
00:31:53c'est la discrétion,
00:31:54la duplicité,
00:31:56les maldigances,
00:31:57l'argent,
00:31:57le sexe,
00:31:58pourquoi pas ?
00:31:59Mais non,
00:32:00là, ce n'est pas le cas.
00:32:02On tombe vraiment
00:32:03dans cette dérive
00:32:05antidémocratique,
00:32:07et je le dis
00:32:07et le répète,
00:32:09sur laquelle
00:32:10nous souffrons
00:32:11en ce moment.
00:32:12Dérive antidémocratique,
00:32:14pourquoi ?
00:32:15Parce qu'on s'aperçoit
00:32:15tous les jours,
00:32:17tous les jours
00:32:18que,
00:32:18que ce soit
00:32:19l'Union Européenne,
00:32:20reliée chez nous
00:32:22par un boss
00:32:24de l'économie,
00:32:27de la politique
00:32:28qui s'appelle
00:32:28M. Thierry Breton,
00:32:30qui a tout raté partout
00:32:31et qui...
00:32:32Non, sinon,
00:32:33il ne serait pas là,
00:32:33déjà, par nature.
00:32:34Mais bon,
00:32:35Luc,
00:32:35allez-y.
00:32:37Dans les affaires,
00:32:37dans les affaires,
00:32:38il n'a pas eu
00:32:38de gros succès,
00:32:39ça c'est vrai.
00:32:40Il a réussi à couler
00:32:41quand même un certain nombre
00:32:41de...
00:32:42Quand on est là,
00:32:42c'est quand même
00:32:43qu'on a une carrière,
00:32:43enfin, c'est pas bon.
00:32:45Mais Luc,
00:32:45sur ce premier point,
00:32:46on va faire le ping-pong,
00:32:48Luc.
00:32:49Luc, Luc,
00:32:49on fait le ping-pong
00:32:52parce que c'est ça
00:32:52qui est intéressant.
00:32:53Je n'ai pas fini
00:32:54ce que je voulais dire.
00:32:55Oui, mais justement,
00:32:55vous allez continuer.
00:32:56Mais vous allez continuer.
00:32:58Mais ce que je vous propose,
00:32:58c'est de le faire en ping-pong.
00:33:00Sur le terme d'espionnage,
00:33:01Andréa Cotarac,
00:33:02ce que dit Luc
00:33:03sur l'espionnage,
00:33:04vous n'allez pas quand même
00:33:05un peu loin,
00:33:06c'est vrai ce que dit Luc,
00:33:08Andréa Cotarac.
00:33:09Moi, je reproche
00:33:10à chaque fois
00:33:11et pour tous
00:33:12les candidats
00:33:13à la présidentielle
00:33:14qu'on vienne leur piquer
00:33:14leur agenda,
00:33:15qu'on vienne fouiller
00:33:16dans leur boîte mail
00:33:17et qu'on vienne
00:33:18de justifier quelque chose.
00:33:19Je termine,
00:33:20si je peux me permettre
00:33:20de faire au moins deux phrases
00:33:21pour répondre
00:33:22à notre auditeur.
00:33:24Deuxième point,
00:33:25je suis très légaliste,
00:33:26moi.
00:33:26Je suis attaché à la République,
00:33:27je suis attaché à la démocratie,
00:33:28je suis attaché à la loi.
00:33:30Il ne s'agit pas
00:33:30de milliers de prêts
00:33:31ou de je ne sais quoi.
00:33:33On n'a pas d'autre choix
00:33:34que de se tourner
00:33:34vers le peuple français
00:33:35pour les défendre.
00:33:36Les banques françaises
00:33:38refusent des prêts
00:33:38et on en a fait 23.
00:33:4123 qui sont tous remboursés
00:33:43d'un prédit par la loi
00:33:44au bout de cinq ans.
00:33:45Donc,
00:33:45je ne vois pas vraiment
00:33:47quel intérêt
00:33:48l'autorité judiciaire
00:33:51a à aller chercher
00:33:5230 000 pièces,
00:33:53à aller fouiller
00:33:54dans les boîtes mail
00:33:54de Jordan Bardella.
00:33:55Moi,
00:33:56je suis attaché
00:33:56au pluralisme.
00:33:57Excusez-moi,
00:33:58Andréa Cotarac,
00:33:59le dernier prêt,
00:34:00il y a le plus ancien
00:34:01qui remonte à 2007
00:34:02quand même
00:34:03dans les emprunts.
00:34:04Oui,
00:34:04mais ça fait depuis
00:34:05très longtemps,
00:34:06peut-être depuis 1976
00:34:07que les banques
00:34:08refusent des prêts
00:34:09au premier parti de France.
00:34:10Oui,
00:34:10mais du coup,
00:34:10il n'a pas été remboursé
00:34:11en cinq ans,
00:34:12celui-là,
00:34:12si ?
00:34:13Non,
00:34:13mais les 23 prêts
00:34:14de la perquisition
00:34:16en question
00:34:17sont tous remboursés
00:34:19au bout de cinq ans.
00:34:20Mais à la limite,
00:34:22je vous parle
00:34:22de la jurisprudence
00:34:23qui n'est pas très claire
00:34:24d'ailleurs à ce niveau-là
00:34:25puisque vous semblez être
00:34:27très sûr de vous
00:34:28concernant l'interdiction
00:34:30de ces prêts-là.
00:34:30Ce n'est pas vrai.
00:34:31La jurisprudence
00:34:32n'est pas aussi claire
00:34:32que vous dites.
00:34:33Je n'ai pas dit ça,
00:34:33monsieur.
00:34:34J'ai entendu sur le plateau.
00:34:36Et les prêts
00:34:38sont remboursés
00:34:38au bout de cinq ans
00:34:38comme prévu par la loi.
00:34:40Donc moi,
00:34:40si vous voulez,
00:34:41un pays où on n'interdit
00:34:42pas les chaînes de radio,
00:34:44de télévision,
00:34:45une Union européenne
00:34:45où on n'interdit pas
00:34:46un groupe d'art
00:34:46de se présenter,
00:34:47etc.,
00:34:48mais ce serait merveilleux.
00:34:49Le problème,
00:34:49c'est que ce n'est pas le cas.
00:34:51La suite, Luc,
00:34:53attendez,
00:34:54on continue.
00:34:55Oui,
00:34:55Andréa Cotarac,
00:34:56j'ai promis à Luc,
00:34:57donc la fin courte,
00:34:59la fin courte
00:34:59de votre triple question,
00:35:02Luc,
00:35:02allez-y.
00:35:03Oui,
00:35:03qu'Andréa Cotarac
00:35:05ne le prenne pas mal,
00:35:07je suis à ses côtés.
00:35:11Ce que je trouve,
00:35:12ce que je veux dire,
00:35:12c'est que le mot espionnage
00:35:14est un mot occulte
00:35:15qui n'a aucun intérêt.
00:35:16Le problème,
00:35:17il est l'absence totale
00:35:18de démocratie
00:35:18dans notre pays
00:35:19à l'heure actuelle.
00:35:20Quand vous voyez
00:35:21que des hommes,
00:35:24par exemple,
00:35:25comme Éric Pegner,
00:35:26on peut en penser
00:35:27ce qu'on en veut,
00:35:28le directeur de frontières,
00:35:31il est quasiment interdit
00:35:32bancaire dans la mesure
00:35:33où aucune banque
00:35:33n'accepte de lui ouvrir
00:35:34un compte.
00:35:34Qui est un média,
00:35:35on le rappelle,
00:35:36un média frontière.
00:35:37On ne peut pas non plus dire
00:35:38qu'on n'est pas en démocratie,
00:35:39sinon vous ne pourriez pas dire
00:35:40ce que vous êtes en train de dire,
00:35:42Luc.
00:35:42Attendez,
00:35:42madame,
00:35:43je vais vous dire une chose,
00:35:44madame,
00:35:45je vais vous dire une chose.
00:35:46Oui.
00:35:46Quand Zemmour s'est présenté,
00:35:48je me suis présenté
00:35:49à la députation.
00:35:50Oui.
00:35:51D'accord ?
00:35:52Je vous dis franchement,
00:35:53vous voyez,
00:35:53j'ai eu aucun problème
00:35:54parce qu'on est en démocratie
00:35:55et tout.
00:35:56Par contre,
00:35:57mes banquiers m'ont dit,
00:35:57écoute,
00:35:58Luc,
00:35:59on a des affaires ensemble,
00:36:01patati patata,
00:36:02ça nous enquête,
00:36:02ça nous machin et tout.
00:36:04Voilà,
00:36:04c'est terminé.
00:36:05Quand vous voyez des gens,
00:36:06des gens comme
00:36:07le rédacteur en chef,
00:36:08le directeur
00:36:09de l'incorrect,
00:36:10j'ai plus son nom en tête.
00:36:11Et on ne peut pas donner
00:36:13énormément d'exemples,
00:36:14Luc,
00:36:15il faut vraiment aller
00:36:15à l'essentiel,
00:36:17c'est le principe.
00:36:18C'est en ça que je veux dire
00:36:19qu'on n'est plus en démocratie.
00:36:20C'est sûr que je peux
00:36:20dire ce que je veux.
00:36:22Tout est relatif,
00:36:23alors,
00:36:24on va dire ça.
00:36:24Oui,
00:36:25ce que je veux dire,
00:36:25si vous voulez,
00:36:26c'est qu'André Akotarak a raison,
00:36:28il se trompe un petit peu
00:36:29de débat en l'espèce.
00:36:31Le débat en l'espèce,
00:36:32c'est de dire que
00:36:33ce qu'il a subi,
00:36:35ce que le RN a subi,
00:36:37c'est un oucage
00:36:38qui vient
00:36:40d'une espèce
00:36:42de caste
00:36:44qui ne veut pas,
00:36:45qui ne veut pas
00:36:46de nos idées.
00:36:47Et qui ne veut pas
00:36:47donc de l'accession au pouvoir.
00:36:48Alors,
00:36:49une conclusion rapide
00:36:50de nos deux vraies voix,
00:36:51Joseph Touvenel rapide
00:36:52et après,
00:36:53Audamani.
00:36:53Judith a raison de souligner
00:36:54que nous sommes encore
00:36:55en démocratie.
00:36:56Le problème,
00:36:56c'est qu'on a l'impression
00:36:57que la démocratie recule.
00:36:59Notamment,
00:37:00quand l'Arcom
00:37:01peut faire fermer
00:37:02une chaîne de télévision,
00:37:03quelle qu'elle soit,
00:37:04moi ça me choque
00:37:05parce que ces gens,
00:37:06ce ne sont pas des juges,
00:37:07ils ont été nommés
00:37:08par le pouvoir
00:37:08et c'est très inquiétant.
00:37:10On voit quand même
00:37:11que notre démocratie
00:37:12recule.
00:37:12A nous de la défendre
00:37:13et j'appelle tous ceux
00:37:14qui ne vont pas voter
00:37:15à aller voter
00:37:16aux prochaines élections.
00:37:17C'est ça aussi
00:37:17la démocratie.
00:37:18Audamadou.
00:37:19Moi,
00:37:20j'encourage effectivement
00:37:21les députés
00:37:22du Rassemblement National
00:37:25à s'emparer du sujet
00:37:27puisque vous êtes
00:37:28une belle majorité
00:37:29et de faire une proposition
00:37:31de loi
00:37:31sur ce financement.
00:37:32Andrea Cotarac,
00:37:33on vous remercie
00:37:34d'avoir participé
00:37:35à ce débat.
00:37:36Nous rappelons
00:37:37que vous êtes
00:37:37porte-parole du RN.
00:37:39Alors,
00:37:40dans un instant,
00:37:40vous prenez la parole
00:37:41sur Sud Radio
00:37:42et puis vous devenez
00:37:43gagnant ou gagnante.
00:37:45C'est votre moment
00:37:45si vous voulez jouer
00:37:46avec nous.
00:37:46C'est au 0826 300 300
00:37:49et ça va être
00:37:50le quiz musical
00:37:51de l'été.
00:37:51Vous avez choisi
00:37:59Sud Radio
00:37:59et vous avez bien raison
00:38:00nos vraies voix
00:38:01du jour.
00:38:03Vous m'avez touché
00:38:04pour dire attention.
00:38:05On va vous dire attention,
00:38:05c'est vous les vraies voix.
00:38:06Attention.
00:38:07Alors,
00:38:07Audamadou est avec nous.
00:38:09Ils savent tous
00:38:09nos auditeurs.
00:38:11De toute façon,
00:38:11on nous voit.
00:38:12Vous pouvez nous voir
00:38:12sur la chaîne YouTube.
00:38:13Oui d'ailleurs,
00:38:14faites attention.
00:38:15Je suis d'un maquillé ou pas ?
00:38:16Ça,
00:38:16ce n'est pas mon problème,
00:38:17vous le savez.
00:38:18Bon,
00:38:18allez-y.
00:38:18Audamadou est avec nous,
00:38:19vraies voix,
00:38:20ancienne députée
00:38:21et ancienne sportive
00:38:22de haut niveau,
00:38:23le handball d'ailleurs.
00:38:25Et puis,
00:38:25Joseph Touvenel,
00:38:26vice-président
00:38:28du Centre européen
00:38:29des travailleurs
00:38:29et ancien vice-président
00:38:31de la CFTC.
00:38:33Absolument.
00:38:3517h52,
00:38:35c'est l'heure du quiz
00:38:36ou du blind test
00:38:36comme vous voulez.
00:38:38Les vraies voix
00:38:38Sud Radio,
00:38:39le quiz de l'actu.
00:38:41Alors,
00:38:41c'est quoi mon thème du jour ?
00:38:42Alors,
00:38:42déjà,
00:38:42on accueille Luc.
00:38:43Ah oui,
00:38:44c'est ça,
00:38:44on est avec Luc.
00:38:44Encore 0826 300 300.
00:38:46Si vous voulez participer,
00:38:47vous nous appelez
00:38:47et vous voulez faire comme Luc.
00:38:49Notre auditeur,
00:38:50fil rouge,
00:38:51c'est Luc qui défie.
00:38:53Alors,
00:38:53là,
00:38:53je fais mon Gennaro-Oliveri,
00:38:55vous n'étiez pas né.
00:38:55Vous savez,
00:38:56dans Jeux sans frontières,
00:38:57il y avait...
00:38:57Pourquoi vous me dites
00:38:58que je n'étais pas né ?
00:38:59Parce que je suis plus vieux que vous,
00:39:00on le sait.
00:39:01On le sait.
00:39:01Moi,
00:39:01je suis très très jeune,
00:39:02j'ai au moins 15 ans.
00:39:04Allons-y.
00:39:06Non,
00:39:0617.
00:39:07Alors,
00:39:08le jeu,
00:39:08le principe.
00:39:09Luc,
00:39:10est-ce que vous êtes avec nous ?
00:39:11Je suis avec vous
00:39:12et pour rassurer,
00:39:13je l'ai dit,
00:39:13tu n'as pas besoin de maquiller.
00:39:15Oh,
00:39:16c'est gentil ça.
00:39:17Bon,
00:39:17allez,
00:39:18on enchaîne.
00:39:19Vous affrontez Aude et Joseph.
00:39:22Vous êtes chacun de votre côté.
00:39:25Vous allez entendre neuf extraits.
00:39:27Il vous faudra répondre
00:39:28le plus rapidement possible
00:39:29dès l'extrait parti,
00:39:31l'interprète de l'extrait.
00:39:33C'est le premier qui répond
00:39:34qui gagne.
00:39:34Et je note les points.
00:39:36Le reste,
00:39:36c'est Judith qui vous a préparé ça,
00:39:38donc autrement dit,
00:39:39ça va être difficile.
00:39:40Ce n'est pas vos goûts musicaux à vous.
00:39:42Allez,
00:39:43c'est la rock'n'roll attitude
00:39:44d'aujourd'hui.
00:39:45Premier extrait.
00:39:47Non,
00:39:52ce n'est pas Bowie.
00:39:55U2.
00:39:56Ce n'est pas U2.
00:39:57Bon,
00:39:57je ne vais pas se faire moi.
00:39:58Ce n'est plus Grunge.
00:39:59Oh,
00:39:59c'est Nirvana.
00:40:00C'est Nirvana.
00:40:02C'est Kurt Cobain.
00:40:03Tu n'as rien dit.
00:40:04Alors,
00:40:05on lui donne,
00:40:05on lui donne,
00:40:06on lui donne à Aude.
00:40:07Je lui donne.
00:40:08Vous avez droit à deux réponses
00:40:09quand ce n'est pas serré comme ça.
00:40:10Donc,
00:40:10ça fait...
00:40:11Kurt Cobain,
00:40:11Nirvana,
00:40:12c'est pareil.
00:40:12Oui,
00:40:121-0 pour Aude.
00:40:15Bravo,
00:40:15Aude.
00:40:15J'ai sauvé l'honneur.
00:40:16Luc,
00:40:17vous ne l'aviez pas,
00:40:18on est d'accord.
00:40:19Luc,
00:40:19vous n'écoutez pas Nirvana ?
00:40:22Je n'écoute rien.
00:40:24À part sous de radio,
00:40:25j'espère.
00:40:26Sauf que c'est une radio.
00:40:28C'est parti.
00:40:29On peut passer au refrain,
00:40:35je pense.
00:40:42C'est pas Radiohead ?
00:40:44Mais non.
00:40:44C'est pas Radiohead.
00:40:46C'est plus.
00:40:50J'entends pas ce qu'a dit Luc.
00:40:52J'entends pas le coïa ?
00:40:53Oui,
00:40:53c'est cela.
00:40:56Joseph,
00:40:56toujours pas ?
00:40:57C'est quelqu'un qui parle bien anglais.
00:40:58Merci,
00:40:59mais il me souffle
00:40:59que l'intro,
00:41:00elle est plus connue,
00:41:01notre réalisateur.
00:41:02L'intro de ce morceau
00:41:03est archi-connu.
00:41:03Allez-y,
00:41:04allez-y,
00:41:04remettez-la
00:41:05une dernière fois.
00:41:06J'arrive,
00:41:07j'arrive.
00:41:08Il y a...
00:41:09Il faut y aller,
00:41:10il faut foncer.
00:41:11C'était la Zeppeline.
00:41:12Allez,
00:41:12troisième extrait,
00:41:13troisième extrait.
00:41:14Écoutez bien,
00:41:14c'était donc la Zeppeline.
00:41:16On y va,
00:41:16troisième extrait.
00:41:20Ah oui.
00:41:20Non.
00:41:22Ah.
00:41:23Attaque,
00:41:23Louise attaque.
00:41:24Oui,
00:41:24Louise attaque,
00:41:25Aude.
00:41:25Vous voyez que c'est facile.
00:41:28Il n'est pas difficile,
00:41:29mon quiz.
00:41:31Ça fait 2-0.
00:41:32Vous n'étiez pas loin,
00:41:33Luc.
00:41:33Il faut s'accrocher,
00:41:34ce n'est pas perdu,
00:41:35il y a encore de la marge.
00:41:36Allez,
00:41:37encore...
00:41:37Quatrième extrait.
00:41:43La CDC.
00:41:44Non.
00:41:46C'est le seul
00:41:46que je connaisse.
00:41:47Oui,
00:41:47je sais.
00:41:48Les Zeppeline.
00:41:49Oui,
00:41:49les Zeppeline.
00:41:50Non,
00:41:50ce n'est pas les Zeppeline.
00:41:51Non.
00:41:52N'importe quoi.
00:41:53Je voulais vous faire gagner.
00:41:57Alors,
00:41:58vous ne l'avez pas ?
00:41:59Non.
00:41:59Jimi Hendrix.
00:42:01Ah oui.
00:42:01Ah merde.
00:42:02Quand même.
00:42:03J'aurais dû savoir.
00:42:04Et alors,
00:42:04moi non plus.
00:42:05Cinquième extrait.
00:42:06Cinquième extrait.
00:42:07Écoutez bien.
00:42:10Ça,
00:42:11je le sais.
00:42:16Les garçons,
00:42:17ils ne pleurent pas,
00:42:17d'ailleurs.
00:42:17C'est ce qu'ils se disent.
00:42:19Boys,
00:42:20don't,
00:42:21the cure.
00:42:22The cure.
00:42:23The cure.
00:42:24Bravo.
00:42:26Elle est terrible,
00:42:27l'Odama Doula.
00:42:27J'adore le blind test.
00:42:30Elle peut encore être rattrapée
00:42:32parce qu'il reste encore
00:42:33quatre extraits.
00:42:35Alors,
00:42:35la foi lévite.
00:42:36Attention,
00:42:36vous répondez tous.
00:42:41C'est Johnny ?
00:42:42Oui,
00:42:42Johnny.
00:42:43Oui,
00:42:43Johnny.
00:42:47Ça fait 4 à 0.
00:42:49Odama Doula ne peut plus
00:42:50être battue,
00:42:51je dis.
00:42:51C'est pas grave,
00:42:52on continue quand même.
00:42:52mais c'est un extrait.
00:42:53On est hors ligne.
00:42:54On se fait un kiff quand même.
00:42:55Allez,
00:42:56écoutez ça,
00:42:56c'est qui ?
00:42:57Bon,
00:43:01non,
00:43:02the doors.
00:43:04Et puis après,
00:43:05c'est facile aussi.
00:43:09Police.
00:43:09Aude Amadou,
00:43:11Aude Amadou,
00:43:11vous m'étonnez.
00:43:11Ça fait sur les gens.
00:43:13Laissez Luc pour la dernière.
00:43:15Allez,
00:43:15le dernier.
00:43:16Le dernier pour Luc.
00:43:17C'est pas grave.
00:43:19Allez,
00:43:19vous l'avez écouté.
00:43:20On l'a déjà.
00:43:21Vous y êtes d'ailleurs.
00:43:23Vous y êtes Luc.
00:43:25Hein ?
00:43:26Je répète un autre monde.
00:43:30Oui,
00:43:31vous y étiez au téléphone.
00:43:32Merci Luc.
00:43:35Et bravo,
00:43:36mais Aude Amadou
00:43:36a dominé quand même.
00:43:38Incroyable.
00:43:39Luc,
00:43:39merci de votre participation,
00:43:41chers auditrices,
00:43:41chers auditeurs.
00:43:42Et vous notez ma stabilité
00:43:43dans les résultats.
00:43:44Si vous voulez jouer à l'issue de radio,
00:43:47c'est l'info en continu
00:43:48pour ne rien manquer.
00:43:49Et puis d'ailleurs,
00:43:50les prochaines infos arrivent
00:43:51juste après la pause en musique.
00:43:54Les vraies voix Sud Radio,
00:43:5517h20,
00:43:56Frédéric Brindel,
00:43:58Judith Bélair.
00:43:59Et nos vraies voix du jour
00:44:01sont Aude Amadou
00:44:02qui est une ancienne sportive
00:44:03de haut niveau
00:44:03et ancienne parlementaire
00:44:05ainsi que Joseph Touvenel,
00:44:06vice-présidente du Centre européen
00:44:08des travailleurs.
00:44:10Et puis à 18h07
00:44:11sur Sud Radio,
00:44:12on joue.
00:44:14Alors,
00:44:16c'est parti.
00:44:18C'est le moment pour vous
00:44:19de jouer
00:44:19pour gagner un pack Lexone
00:44:20avec des objets design
00:44:22et connectés,
00:44:22des bubble lampes,
00:44:23une lumière douce et apaisante
00:44:25pour créer une ambiance unique
00:44:26bien évidemment.
00:44:27Et puis des radios Tico,
00:44:29des enceintes Bluetooth
00:44:29minotées,
00:44:30compactes,
00:44:31puissantes
00:44:31et puis surtout parfaites
00:44:32pour écouter Sud Radio.
00:44:33Et puis le Mac Bank,
00:44:34c'est une batterie sans fil
00:44:36externe,
00:44:36compacte et magnétique.
00:44:38Performance et élégance.
00:44:40Tout ça,
00:44:40c'est pour vous,
00:44:41auditeurs de Sud Radio.
00:44:42Vous nous appelez
00:44:42au 0826 300.
00:44:44300.
00:44:44Au Damadou,
00:44:45quel numéro sera le numéro gagnant ?
00:44:47Le 9.
00:44:48Et bien voilà.
00:44:49Neuvième appel,
00:44:50vous y allez 0826 300 300.
00:44:53Et puis tout de suite,
00:44:54on file au répondeur.
00:44:55Je suis Alain Rivière,
00:44:56éleveur dans l'Ariège.
00:44:57J'entends toute la journée,
00:44:59ça se comprend,
00:45:00parce que c'est terrible
00:45:01et dramatique,
00:45:02tout ce qui se passe
00:45:03autour des feux de forêt
00:45:05et à tous ces gens
00:45:05qui ont tout perdu
00:45:07ou qui ont eu très peur,
00:45:08voire qui ont laissé la vie.
00:45:10On veut faire disparaître
00:45:11tous les paysans,
00:45:12tous les éleveurs.
00:45:13On veut les remplacer
00:45:13par des loups,
00:45:14par des ours,
00:45:15par des lynx.
00:45:16Mais quand ils ne seront plus
00:45:17pour couper les ronces,
00:45:18pour entretenir le paysage,
00:45:20pour mourir les Français,
00:45:21je ne sais pas
00:45:22ce qui va se passer.
00:45:23Enfin, je le sais plus tôt,
00:45:25ça sera une grosse crise.
00:45:27Bon, alors,
00:45:28vous avez laissé ce message
00:45:30au 0826 300 300.
00:45:31Il y a plein de choses.
00:45:32On va faire réagir
00:45:33nos vrais voix.
00:45:35Bon, il y a ce côté,
00:45:36les écolos
00:45:37contre les agriculteurs,
00:45:39la sauvegarde
00:45:40de certains animaux
00:45:41contre les animaux d'élevage,
00:45:43Joseph Touvenel.
00:45:43En fait, c'est peut-être
00:45:44les faux écolos.
00:45:45Rappelez-vous,
00:45:46ce qui s'est passé
00:45:46dans les Landes,
00:45:47c'est il y a deux ans
00:45:48ou trois ans maximum,
00:45:49un immense incendie.
00:45:51Quelles sont les causes
00:45:51de l'incendie ?
00:45:52C'est de faux écolos.
00:45:54Les gens qui ne connaissent
00:45:55pas la nature,
00:45:56on dit,
00:45:56ah, mais il faut tout laisser pousser
00:45:57et arrêter d'arracher
00:45:58entre les arbres.
00:45:59Ne pas dépenser.
00:46:00Quand il y a eu l'incendie,
00:46:01ça a été une catastrophe
00:46:02parce que ceux qui connaissent
00:46:03la nature,
00:46:04qui sont les vrais écolos,
00:46:06entretenaient.
00:46:07Et voilà,
00:46:08moi, je suis en écologie,
00:46:09je ne suis pas un fou furieux
00:46:10qui veut tout interdire,
00:46:13qui veut,
00:46:13et effectivement,
00:46:14le monde paysan
00:46:14entretient la nature
00:46:16et une connaissance
00:46:17de la nature.
00:46:18C'est particulier,
00:46:19cette opposition
00:46:20aux Damadous.
00:46:21Ils ne savent pas
00:46:22trop comment se positionner,
00:46:23même les,
00:46:23vous les connaissez bien,
00:46:25les écologistes.
00:46:26Certains se disent,
00:46:27on va un peu trop loin
00:46:28par rapport aux agriculteurs.
00:46:29Non, moi,
00:46:30je rejoins ce que Joseph
00:46:31vient de dire
00:46:31et je pense qu'aujourd'hui,
00:46:32les écologistes,
00:46:33ils sont bien loin,
00:46:34en fait,
00:46:34de la nature.
00:46:35Ils sont plus sur des sujets
00:46:36sociétaux.
00:46:37et effectivement,
00:46:38les paysans connaissent bien
00:46:38la nature.
00:46:40Ils vivent avec,
00:46:41à côté,
00:46:41ils l'entretiennent
00:46:42et c'est un vrai atout
00:46:43pour notre pays.
00:46:45Il n'y a pas de sujet là-dessus.
00:46:47Bon,
00:46:47vous n'êtes pas gentil
00:46:48avec les écologistes alors.
00:46:50Bon,
00:46:50transition écologique,
00:46:51en ce moment,
00:46:51c'est un vrai sujet.
00:46:52Je rejoins Joseph,
00:46:53mais derrière,
00:46:54quelle proposition,
00:46:55mis à part parler
00:46:55d'enjeux sociétaux ?
00:46:57On peut dire que ça dépend
00:46:58de l'école.
00:46:58C'est l'écologie politique,
00:46:59ce n'est pas la vérité.
00:47:00Exactement.
00:47:01La défense de la nature,
00:47:02la défense,
00:47:03c'est des choses
00:47:04qui sont bien,
00:47:05qui sont nobles.
00:47:06En fait,
00:47:07quand j'entends
00:47:07une de leurs responsables
00:47:09qui nous dit
00:47:10« Ah, mais voilà,
00:47:10mes assistants parlementaires,
00:47:12ils ont vu des images
00:47:13avec de la viande
00:47:14et du coup,
00:47:15ils sont en burn-out. »
00:47:16On dit « On est chez les fous, hein ? »
00:47:18On est chez les fous.
00:47:19Bon, là,
00:47:19vous prenez des exemples.
00:47:20Oui,
00:47:21parce qu'elle a vu
00:47:22les assistants parlementaires
00:47:24en vue de la viande rouge.
00:47:25D'accord,
00:47:26merci,
00:47:27c'est les écolos.
00:47:28Vous êtes plutôt viande rouge
00:47:30ou vomme blanche ?
00:47:31Je suis plutôt poisson.
00:47:32Voilà.
00:47:33Allez,
00:47:33Sud Radio,
00:47:34le micro est à vous.
00:47:36Vous nous appelez
00:47:36au 0826 300 300.
00:47:38Notre répondeur vous attend.
00:47:39Puis il y a aussi
00:47:39Aude,
00:47:40la charmante Aude
00:47:41qui répond à vos appels.
00:47:43Et puis,
00:47:43restez avec nous
00:47:44dans un instant.
00:47:45C'est l'info en plus.
00:47:46A tout de suite.
00:47:47Les Vraies Voix Sud Radio,
00:47:4917h20,
00:47:50Frédéric Brindel,
00:47:51Judith Bélair.
00:47:5318h14 sur Sud Radio,
00:47:54c'est l'heure
00:47:54de l'info en plus.
00:47:56Félix Mathieu.
00:47:58Les Vraies Voix Sud Radio.
00:48:00Il est de retour,
00:48:01Félix.
00:48:01Polémique à Gardane
00:48:03dans les bouches du Rhône,
00:48:04la CGT et les élus d'opposition
00:48:06s'opposent au concert d'Amir
00:48:07sous prétexte qu'il est
00:48:09franco-israélien.
00:48:10Oui,
00:48:10une controverse
00:48:11en réponse à laquelle
00:48:12le maire de Gardane
00:48:13mais aussi les présidents
00:48:14de région et du département,
00:48:15Renaud Muselier,
00:48:16Martine Vassal,
00:48:17y vont de leur communiquer
00:48:18et de soutien à Amir.
00:48:19Le finaliste de l'émission
00:48:21The Voice 2024
00:48:22est attendu le 26 juillet prochain
00:48:24pour l'événement
00:48:24Gardane Party.
00:48:26Le monde n'attend que nous.
00:48:31Un concert prévu
00:48:33court de la République
00:48:33à Gardane
00:48:34dans un peu plus
00:48:35de deux semaines.
00:48:36Sauf que dans un communiqué,
00:48:37la CGT des agents municipaux
00:48:39a indiqué,
00:48:39je cite,
00:48:40s'interroger
00:48:41sur cette programmation.
00:48:43Il a effectué,
00:48:44écrit la CGT,
00:48:45il a effectué
00:48:45son service militaire
00:48:47dans l'armée israélienne
00:48:48et assume son engagement
00:48:49idéologique
00:48:50aux côtés de Tsaal
00:48:51à l'heure même
00:48:52où cette armée
00:48:52mène à Gaza
00:48:53une offensive militaire
00:48:54d'une violence extrême.
00:48:56Après ça,
00:48:56après la CGT
00:48:57des agents municipaux,
00:48:58c'est un groupe d'opposition
00:48:59qui a carrément annoncé
00:49:00boycotter l'événement
00:49:01en parlant,
00:49:02je cite toujours,
00:49:03de provocation
00:49:04à l'égard
00:49:04de toutes les victimes
00:49:05du génocide
00:49:06de toutes celles
00:49:07et ceux
00:49:07qui veulent la paix.
00:49:09Pour en parler,
00:49:09nous sommes en ligne
00:49:10avec l'adjoint LR
00:49:11à la culture
00:49:11de la mairie de Gardanne.
00:49:12Bonsoir Arnaud Mazy.
00:49:15Bonsoir.
00:49:16Bonsoir, bienvenue.
00:49:17Merci d'être avec nous
00:49:17dans les vraies voix
00:49:18sur Sud Radio.
00:49:19Merci à vous.
00:49:20Vous regrettez
00:49:20cette polémique ?
00:49:22On la regrette,
00:49:24on la réfute
00:49:26et je dirais même
00:49:27qu'elle nous éclaire
00:49:27puisque nous,
00:49:29c'est un événement,
00:49:29le festival Gardanne Parti
00:49:31que nous organisons
00:49:31pour la cinquième année.
00:49:33C'est un temps
00:49:33qui se vaut populaire,
00:49:35familial,
00:49:35festif,
00:49:36gratuit
00:49:37et c'est un moment
00:49:39qui n'est pas en proie
00:49:40à la polémique
00:49:40mais qui est fait
00:49:42pour pouvoir être
00:49:42un temps de culture
00:49:43et de partage.
00:49:44Donc honnêtement,
00:49:45on ne s'attendait pas
00:49:45à un seul instant
00:49:46qu'il puisse y avoir
00:49:46une polémique
00:49:47de la sorte
00:49:48et qu'honnêtement,
00:49:49nous rejetons totalement.
00:49:51J'imagine qu'il n'est pas
00:49:52du tout question
00:49:53bien évidemment
00:49:54de remettre en cause
00:49:55la venue
00:49:56d'Amir
00:49:59à cet événement.
00:50:00Vous craignez,
00:50:02cela dit,
00:50:02que cette polémique
00:50:03gâche un peu
00:50:06l'événement
00:50:07ou en tout cas
00:50:07forcément
00:50:08mette une mauvaise ambiance ?
00:50:10Non absolument pas
00:50:11puisque vous savez,
00:50:13comme je l'ai dit
00:50:13à beaucoup,
00:50:14nous on n'a jamais forcé
00:50:14personne à venir
00:50:15à nos festivités
00:50:16et chaque année
00:50:17à Gardanne Parti,
00:50:17sur les deux jours,
00:50:18on accueille plus
00:50:18de 10 000 personnes
00:50:19sans forcer personne.
00:50:21Donc depuis le début
00:50:22de cette polémique,
00:50:23nous avons reçu
00:50:24un très grand nombre
00:50:24de messages de soutien
00:50:25comme vous l'avez dit
00:50:26de Martine Massa
00:50:27et de Renaud Muselier
00:50:28de beaucoup d'élus
00:50:29du territoire
00:50:29mais aussi de beaucoup
00:50:30d'habitants de Gardanne
00:50:31et des communes
00:50:32en voisinante
00:50:33qui sont écœurées
00:50:34de cette polémique
00:50:34et qui soutiennent
00:50:35parfaitement le festival
00:50:37et le chanteur aramique
00:50:39Amir
00:50:39et qui trouvent
00:50:40que cette attitude
00:50:41qui a été adoptée
00:50:42par la CGT
00:50:43des agents municipaux
00:50:43mais aussi par un des groupes
00:50:45d'opposition
00:50:45communiste et insoumis
00:50:46est parfaitement
00:50:47anti-républicaine.
00:50:48Donc je pense
00:50:49qu'au contraire
00:50:49ce sera un moment
00:50:50pour se mobiliser
00:50:51et où les gens
00:50:51viendront à la fois
00:50:52pour profiter
00:50:52de cette festivité
00:50:53mais aussi pour réfuter
00:50:55cette polémique
00:50:56qui est insupportable
00:50:57et que nous rejetons
00:50:58très aptement.
00:50:58Alors on entend bien
00:50:59votre message.
00:51:01Quand même,
00:51:01on a entendu
00:51:02dans les éléments
00:51:02que Félix Mathieu a donné
00:51:04un communiqué
00:51:05de la CGT
00:51:05des agents municipaux.
00:51:07Je ne peux pas
00:51:07ne pas poser la question
00:51:09à l'ancien vice-président
00:51:10de la CFTC.
00:51:11Quand les syndicalistes
00:51:12en viennent
00:51:13à dire cela,
00:51:14Joseph Touvenel,
00:51:15c'est quand même
00:51:16assez incroyable.
00:51:17Je crois qu'une grande erreur
00:51:18d'une partie des syndicats
00:51:20en France,
00:51:20c'est de mêler
00:51:21syndicalisme et politique.
00:51:22Le syndicalisme,
00:51:23c'est la défense
00:51:24des intérêts
00:51:25des travailleurs.
00:51:26Avec la solidarité,
00:51:28d'ailleurs.
00:51:28Il ne faut pas oublier
00:51:29la solidarité globale.
00:51:31Et mêler avec de la politique
00:51:32et en plus
00:51:33sur une mauvaise querelle
00:51:34parce qu'on n'a pas
00:51:36à importer un conflit
00:51:37qui n'est pas chez nous.
00:51:38l'anti-israélisme
00:51:41qu'il y a aujourd'hui,
00:51:43ça commence à ressembler
00:51:43fortement à de l'antisémitisme.
00:51:46Il y a un chanteur.
00:51:46C'est la même chose.
00:51:47Je me fous complètement
00:51:48qu'il soit israélien,
00:51:50qu'il soit palestinien,
00:51:51qu'il soit...
00:51:52Tant mieux,
00:51:53la culture,
00:51:54ça peut rassembler.
00:51:55Comme le sport peut rassembler.
00:51:57Et regardez autour de France
00:51:58la polémique
00:51:59qu'il y a sur une des équipes
00:52:02parce que c'est une équipe
00:52:03avec derrière...
00:52:03Le sponsor, c'est Israël.
00:52:04Il faut arrêter ça.
00:52:05Justement, si on veut la paix,
00:52:06rassemblons.
00:52:08C'est un chanteur.
00:52:09S'il est bon,
00:52:10s'il est apprécié,
00:52:11et bien en avant.
00:52:11Et c'est comme ça.
00:52:12Et c'est le cas.
00:52:13Absolument.
00:52:13Mais l'antisémitisme
00:52:15est en train de ressurgir
00:52:16et c'est très inquiétant.
00:52:17Il est carrément là.
00:52:18Je le dis d'autant plus facilement
00:52:19que personnellement,
00:52:21je ne suis absolument pas juif.
00:52:23Je suis chrétien,
00:52:24mais je suis très inquiet
00:52:25pour mon pays
00:52:26de voir la montée
00:52:27de l'antisémitisme.
00:52:27Oda Madou,
00:52:28d'autant plus que
00:52:29quand on a fait l'armée en Israël,
00:52:30on n'a pas le choix.
00:52:31Quand on est d'origine israélienne,
00:52:33on doit faire l'armée.
00:52:34C'est obligatoire.
00:52:35Et c'était la même chose
00:52:36que c'était le cas
00:52:37quand on faisait le service militaire
00:52:38en France auparavant.
00:52:39C'est-à-dire que si on n'y va pas,
00:52:40on est considéré déserteur.
00:52:42Ça se passe très très mal.
00:52:43Donc a priori,
00:52:44Amir,
00:52:45le fait qu'il ait fait l'armée,
00:52:46ce n'est pas un acte
00:52:47de soutien à Tzal.
00:52:48Non,
00:52:48on ne lui a rien demandé.
00:52:50Effectivement,
00:52:50là où je rejoins Joseph,
00:52:52c'est qu'on a besoin
00:52:53de ces moments de concorde.
00:52:54On a besoin
00:52:54de ces moments partagés
00:52:56autour de la musique,
00:52:57du sport,
00:52:58des moments qui rassemblent.
00:52:59Pour moi,
00:52:59la musique,
00:53:00elle n'a pas de nationalité,
00:53:01elle n'a pas de frontière.
00:53:02C'est un moment de partage.
00:53:03Arnaud,
00:53:04vas-y,
00:53:04ça va être une belle fête.
00:53:07Tout va être fait
00:53:07pour que ça le soit.
00:53:09Bien sûr.
00:53:10Chaque année,
00:53:11nous installons
00:53:12un important dispositif
00:53:13de sécurité.
00:53:14En cinq ans,
00:53:15nous n'avons jamais eu
00:53:16le moindre incident.
00:53:17Et cette année,
00:53:18toutes ces dispositions
00:53:18ont été prises en compte
00:53:19pour que ça se passe bien.
00:53:21Et je rejoins
00:53:21ce qui a été dit précédemment.
00:53:23On est en été.
00:53:24L'été,
00:53:24c'est les vacances.
00:53:25C'est le repos.
00:53:26C'est l'insouciance.
00:53:27C'est le moment,
00:53:28par excellence,
00:53:29où les Français
00:53:30n'ont pas envie
00:53:30d'être emmerdés
00:53:31par des questions politiques.
00:53:32Et là,
00:53:33on vient sur un temps
00:53:34de fête et de repos
00:53:36les emmerder
00:53:36avec des questions politiques
00:53:38via un syndicat
00:53:39dont ça n'est pas le droit.
00:53:39Je suis entièrement d'accord
00:53:40avec ce qui a été dit précédemment.
00:53:41Et aussi,
00:53:42via un groupe d'opposition
00:53:43qui n'a pas trouvé
00:53:43d'autre solution
00:53:44que de sortir cette polémique
00:53:46à la fois pour faire,
00:53:47il faut se dire,
00:53:47du communautarisme,
00:53:48mais tout simplement
00:53:49pour être trouvé
00:53:50à critiquer.
00:53:51Et du buzz,
00:53:52tout simplement.
00:53:53Donc,
00:53:54honnêtement,
00:53:54on n'est pas inquiets
00:53:55un seul instant.
00:53:56Je le dis à tous ceux
00:53:57qui nous écoutent,
00:53:58et c'est ce que j'ai dit
00:53:58à beaucoup de Gardanais
00:53:59qui sont venus me questionner,
00:54:00tout sera fait
00:54:01comme nous le faisons habituellement
00:54:02pour que cet événement
00:54:03se passe bien
00:54:04dans de bonnes conditions
00:54:05et tout le monde peut venir
00:54:06et se sentir en sécurité.
00:54:07Merci beaucoup,
00:54:08Arnaud Mazy.
00:54:09On rappelle que vous êtes
00:54:09adjoint à la culture
00:54:10à Gardane.
00:54:11On a bien entendu
00:54:12votre opinion.
00:54:13La musique,
00:54:14c'est la fête
00:54:14et ça n'a pas de nationalité.
00:54:16Tout de suite,
00:54:16c'est l'œil du Tour de France.
00:54:17Merci, Félix.
00:54:19Sud Radio
00:54:20fait son Tour de France
00:54:21en direct.
00:54:23Quelle sixième étape
00:54:24100% normande.
00:54:26On se serait cru
00:54:27en montagne,
00:54:28oui,
00:54:28parce que ça monte
00:54:28en Normandie.
00:54:29On l'appelle
00:54:30la Suisse normande,
00:54:31cette région entre
00:54:31Bayeux et Vire,
00:54:33201 kilomètres.
00:54:34Pascal Chanteur,
00:54:35victoire de l'Irlandais
00:54:36Benilly,
00:54:37une échappée
00:54:37de huit coureurs
00:54:38parmi lesquels
00:54:39Mathieu Van Der Poel
00:54:40qui reprend le maillot jaune
00:54:41mais alors
00:54:42avec un scénario incroyable.
00:54:45Eh oui,
00:54:46Van Der Poel
00:54:46s'est immiscer
00:54:47dans l'échappée.
00:54:48Elle a eu du mal
00:54:49à se former,
00:54:50cette échappée,
00:54:50parce que l'étape
00:54:52a fait plus de 45,
00:54:54un peu moins
00:54:54de 46 kilomètres heure.
00:54:56Oui,
00:54:56ça c'est incroyable.
00:54:57Quelle vitesse.
00:54:58Très,
00:54:58très,
00:54:58très vite
00:54:59avec un parcours
00:55:00comme vous l'avez dit
00:55:01très accidenté
00:55:02et le scénario,
00:55:04comme vous l'avez
00:55:05expliqué,
00:55:06Van Der Poel
00:55:07pour une petite seconde
00:55:09a pu
00:55:10conserver,
00:55:11enfin conserver,
00:55:12reprendre le maillot jaune
00:55:14à Tadej Pogacar
00:55:15qui avait
00:55:16pris la tunique
00:55:17hier
00:55:18lors du Contre la Monte.
00:55:19Oui,
00:55:19parce qu'il faut peut-être
00:55:20juste préciser
00:55:21qu'en fait,
00:55:22il a craqué sur la fin.
00:55:23Il est arrivé le dernier
00:55:24de l'échappée
00:55:25Van Der Poel
00:55:25et Pogacar est arrivé
00:55:27le premier du peloton.
00:55:28Donc,
00:55:28ça s'est joué une seconde
00:55:30parce que,
00:55:30en fait,
00:55:31ce qu'il faut dire,
00:55:31et c'est la deuxième question,
00:55:33Pascal Chanteur,
00:55:34il avait tout intérêt
00:55:35à le redonner
00:55:36son maillot jaune,
00:55:37Tadej Pogacar,
00:55:37non ?
00:55:38Oui,
00:55:39bien entendu,
00:55:40et Pogacar
00:55:41comptait même
00:55:42à ce que
00:55:43Mathieu Van Der Poel
00:55:45prenne le maillot
00:55:46avec quand même
00:55:47pas mal d'avance
00:55:48parce que
00:55:49ça lui permettait
00:55:51de pouvoir avoir
00:55:52une équipe en soutien
00:55:53et en l'occurrence,
00:55:56avec ce qui vient de se passer
00:55:57comme scénario,
00:55:58demain,
00:55:59il y a de fortes chances
00:56:00que Mathieu Van Der Poel
00:56:02reperde le maillot
00:56:03à destination
00:56:05de Pogacar
00:56:05parce que demain,
00:56:06vous allez avoir
00:56:07l'arrivée
00:56:07au mur de Bretagne
00:56:09et c'est une arrivée
00:56:10aussi très difficile.
00:56:12Merci,
00:56:13Pascal.
00:56:13Merci,
00:56:14Pascal,
00:56:14chanteur.
00:56:16Merci,
00:56:16merci beaucoup.
00:56:18Ici,
00:56:18votre radio a du poids.
00:56:19Vous le savez,
00:56:20on parle de tous les sujets
00:56:21sur Sud Radio,
00:56:21on parle vrai.
00:56:22Vous restez avec nous
00:56:23dans un instant,
00:56:24c'est le tour de table
00:56:25des Vraies Voix.
00:56:26Les Vraies Voix Sud Radio,
00:56:2817h20,
00:56:29Frédéric Brindel,
00:56:30Judith Beller.
00:56:32C'est leur moment,
00:56:33notre duo
00:56:34des Vraies Voix 2
00:56:36pour expliquer,
00:56:38revenir sur l'actualité
00:56:40et donner leur point de vue.
00:56:41Aux Damadou,
00:56:41ancienne sportive de haut niveau
00:56:43et ancienne parlementaire,
00:56:44d'un côté,
00:56:45Joseph Touvenel,
00:56:46vice-président du Centre Européen
00:56:47des Travailleurs.
00:56:48C'est leur moment,
00:56:49le tour de table.
00:56:50Oh,
00:56:51dites,
00:56:51je vais envoyer les actualités,
00:56:52vous venez les voir dans la cabine ?
00:56:53Je vais vous raconter
00:56:54une histoire pas banale.
00:56:56Mais vous,
00:56:56vous me racontez
00:56:57pas votre petite journée ?
00:56:59On a assez perdu le temps comme ça.
00:57:00Le tour de table.
00:57:01De l'actualité.
00:57:02Aux Damadou,
00:57:03on commence par vous,
00:57:04vous voulez nous parler ?
00:57:05Mettez bien vos lunettes surtout.
00:57:07Le concours
00:57:08Lépine
00:57:09de la Coupe
00:57:09Budgétaire
00:57:102026.
00:57:12Autant vous dire,
00:57:13Judith,
00:57:13que c'est un peu
00:57:13mission impossible.
00:57:15Moi,
00:57:15je souhaite la bienvenue
00:57:16au grand concours Lépine
00:57:18de la Coupe Budgétaire
00:57:192026.
00:57:20A gauche toute,
00:57:21on mise sur les impôts,
00:57:23on change rien,
00:57:24alors que nous sommes déjà
00:57:25les champions du monde
00:57:25de la taxation.
00:57:26La France insoumise,
00:57:27c'est simple,
00:57:28on taxe les riches
00:57:29jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'argent.
00:57:30Je pense qu'on va même
00:57:31taxer les riches
00:57:31à ceux qui pensent
00:57:32être riches.
00:57:33Les Français qui vont
00:57:34vouloir taxer,
00:57:34je vais les taxer.
00:57:35Le PS
00:57:36n'en est pas en reste.
00:57:38Réforme des niches fiscales,
00:57:39impôts sur la fortune,
00:57:40des idées pleines
00:57:41de justice sociale,
00:57:42mais au final,
00:57:43rien sur les dépenses.
00:57:44Je pense que c'est
00:57:44le vrai sujet.
00:57:46Et sur les économies ?
00:57:47Rien du tout.
00:57:49Et puis,
00:57:49toujours cette opposition
00:57:50sur la TVA sociale.
00:57:52Alors oui,
00:57:52vous savez quand même
00:57:53que le niveau de taxation
00:57:54d'impôts de Nutella
00:57:55est la même que celui
00:57:56des fraises
00:57:56de nos producteurs français.
00:57:58Je pense qu'il y a
00:57:58quand même un petit sujet.
00:57:59non,
00:57:59ils ne veulent pas
00:57:59se positionner.
00:58:01Chez les communistes
00:58:01et les écolos,
00:58:02les méchants de service,
00:58:03c'est-à-dire,
00:58:04on taxe les pollueurs
00:58:05et les ultra-riches.
00:58:06Parce que là,
00:58:06c'est encore pire.
00:58:08La fameuse taxe
00:58:09Zuckman
00:58:10est devenue
00:58:11l'eldorado fiscal
00:58:12à gauche.
00:58:13Vous ponctionnez
00:58:14quelques milliardaires
00:58:15et hop,
00:58:16tout revient à l'équilibre.
00:58:172%.
00:58:17Exactement.
00:58:19Moi,
00:58:19j'ai envie de vous dire,
00:58:20est-ce qu'on pourrait
00:58:20juste arrêter
00:58:21de croire que la transition
00:58:22écologique peut se financer
00:58:23en tapant uniquement
00:58:25sur Total et LVMH ?
00:58:26Ça,
00:58:27on fait guère mieux au centre.
00:58:29Au centre,
00:58:29c'est le retour du mantra
00:58:30« Travaillez plus
00:58:31pour sauver le modèle social ».
00:58:32Alors là,
00:58:33la dernière depuis hier soir,
00:58:34c'est qu'on ressort
00:58:34la réforme chômage.
00:58:35Vous savez,
00:58:36celle qui a été portée
00:58:37et votée
00:58:37sous les ratales
00:58:38et abandonnée
00:58:40par lui-même.
00:58:41Pour quelles raisons ?
00:58:42Des élections électorales,
00:58:43des élections législatives,
00:58:45bien entendu.
00:58:46Le modèle,
00:58:46lui,
00:58:47c'est simple.
00:58:48Les retraités,
00:58:49s'ils pouvaient mettre
00:58:50un peu la main à la patte,
00:58:51mais pas tous,
00:58:51évidemment,
00:58:52ce serait bien.
00:58:53Les républicains,
00:58:54eux,
00:58:54veulent aussi travailler plus,
00:58:55mais il ne faut pas trop le dire.
00:58:58On parle de revoir
00:58:58le temps légal de travail.
00:59:00Très bien.
00:59:00Après,
00:59:01il ne se passe rien.
00:59:03En attendant,
00:59:04on demande à baisser
00:59:05les dépenses publiques,
00:59:06mais pas de façon comptable.
00:59:07Je traduis,
00:59:08baisser les dépenses,
00:59:09mais pas les miennes.
00:59:10C'est un grand classique.
00:59:11Le RN,
00:59:12fidèle à lui-même,
00:59:13tout ramène à l'immigration.
00:59:14Oui,
00:59:14vous savez bien,
00:59:15les trous budgétaires
00:59:16seraient creusés
00:59:17par les étrangers.
00:59:19Sur les retraites,
00:59:20je pense qu'on a compris
00:59:21qu'ils n'avaient rien compris,
00:59:22que c'était toujours flou.
00:59:23Souvent à côté du sujet,
00:59:24le populisme budgétaire
00:59:26n'a jamais fait bon ménage
00:59:27avec l'arithmétique.
00:59:28Pendant ce temps,
00:59:29on a tous les anciens,
00:59:29vous savez,
00:59:30tous les anciens
00:59:30qui étaient aux manettes.
00:59:32On pourrait juste se demander
00:59:33pourquoi ils n'ont pas agi
00:59:34quand ils étaient au pouvoir.
00:59:35Alors moi,
00:59:36mon positionnement,
00:59:37c'est on va juste dire
00:59:37qu'on va arrêter l'argent magique,
00:59:39on va tout créer l'isme,
00:59:40équité et surtout honnêteté.
00:59:42Vous avez gagné
00:59:42le concours Lépine.
00:59:44Joseph Touvenel,
00:59:45il y a un truc qui marque
00:59:46dans tout ça,
00:59:46c'est qu'on n'entend nulle part
00:59:47le mot investissement.
00:59:48Et quand on est entrepreneur,
00:59:49par exemple,
00:59:50on sait qu'à un moment donné,
00:59:51si on veut gagner de l'argent,
00:59:52il faut investir,
00:59:53il faut prendre quelques risques
00:59:54quand même.
00:59:55Donc,
00:59:55on parle d'économie,
00:59:56etc.
00:59:57Mais on parle peu finalement
00:59:58de qu'est-ce qu'on fait
00:59:58pour redynamiser tout cela.
01:00:01Et pour investir,
01:00:02il faut avoir des fonds
01:00:03pour investir.
01:00:04Mais surtout,
01:00:04il faut avoir
01:00:05une certaine sécurité
01:00:06dans la durée.
01:00:07Vous savez ce que disent
01:00:07les vrais chefs d'entreprise ?
01:00:09En France,
01:00:11ils ont un problème
01:00:11de surtaxation
01:00:12par rapport à leurs concurrents
01:00:14quand ils sont en concurrence
01:00:15avec l'étranger.
01:00:15Donc,
01:00:15c'est un véritable problème
01:00:16de coût.
01:00:18Et le deuxième problème,
01:00:20c'est le changement permanent
01:00:21des règles du jeu.
01:00:22Ce qui coûte très cher.
01:00:24Notamment,
01:00:24alors les plus grosses entreprises,
01:00:26les multinationales,
01:00:26mais il n'y a pas
01:00:27que des multinationales.
01:00:28Ils ont des services entiers
01:00:29qui vont travailler là-dessus.
01:00:31Mais si j'ai une PME
01:00:32ou une petite entreprise,
01:00:34je nage complètement.
01:00:36Et ça,
01:00:36j'ai une déperdition.
01:00:37Parce qu'on ne peut pas
01:00:39prévoir la lanterne.
01:00:40Il ne cesse de changer.
01:00:41Y compris quand je veux investir
01:00:43parce que j'investis.
01:00:45J'investis par exemple
01:00:46dans des gadgets
01:00:47pour le Tour de France
01:00:47et paf,
01:00:48on me dit
01:00:49maintenant c'est terminé.
01:00:50Il n'y a plus de gadgets
01:00:50en plastique
01:00:51autour de France.
01:00:52Et comment je fais
01:00:52quand je suis chef d'entreprise
01:00:53que j'ai fait mes investissements,
01:00:55etc.,
01:00:56qui ne se font pas
01:00:57trois mois à l'avance ?
01:00:58Ça,
01:00:58c'est un vrai sujet.
01:00:59Il faut être visionnaire
01:00:59et sentir le truc aussi.
01:01:00Mais j'étais quasiment d'accord
01:01:02en 100% avec Aude
01:01:04et je dirais juste
01:01:06sur une chose.
01:01:07Quand on nous dit
01:01:08qu'il faut que les Français
01:01:09travaillent plus.
01:01:10Oui, certainement.
01:01:11Ceux qui ne travaillent pas.
01:01:12C'est-à-dire les jeunes
01:01:13qui ont du mal
01:01:13à trouver du boulot.
01:01:14On a plus de jeunes
01:01:15au chômage
01:01:16que l'ensemble
01:01:17des pays développés.
01:01:18Et les seniors.
01:01:19On a plus de seniors
01:01:20qui ne bossent pas.
01:01:22Sinon,
01:01:22le travailleur français,
01:01:24celui qui bosse,
01:01:25il est en moyenne
01:01:26à 39,7 heures
01:01:28par semaine.
01:01:30Ce n'est pas
01:01:30les 35 heures
01:01:31parce que
01:01:31si un auditeur
01:01:32peut me donner
01:01:33le texte
01:01:34qui interdit
01:01:35un chef d'entreprise
01:01:36de faire travailler
01:01:37au-delà de 35 heures
01:01:38un salarié,
01:01:39je serais très intéressé.
01:01:40Sauf dans
01:01:41certaines administrations.
01:01:42Non, mais le texte
01:01:43de loi n'existe pas.
01:01:45D'accord ?
01:01:46Par contre,
01:01:47si je demande
01:01:47à un salarié
01:01:48d'effectuer
01:01:48des heures supplémentaires,
01:01:49il est obligé
01:01:50de les faire.
01:01:51Sinon, c'est une faute.
01:01:52Donc, les 35 heures,
01:01:53on n'est pas obligé
01:01:54de s'arrêter à 35 heures.
01:01:56Un chef d'entreprise
01:01:57peut dire
01:01:57vous faites 36, 37, 38.
01:01:59Mais,
01:02:00il doit payer
01:02:00des heures supplémentaires.
01:02:02Ça peut être
01:02:02un problème
01:02:02de coût du travail.
01:02:04Et le coût du travail
01:02:04n'est pas le même
01:02:05dans le secteur privé
01:02:06et le secteur public.
01:02:07Donc, déjà,
01:02:08il y a un vrai différentiel
01:02:09qui est important.
01:02:10le chef d'entreprise
01:02:11à chaque fois qu'il a voulu
01:02:12leur faire plaisir
01:02:13à son salarié
01:02:14qui paye.
01:02:15Qu'est-ce qu'on fait ?
01:02:15On regarde la réalité
01:02:17en face.
01:02:17Les retraites,
01:02:18on nous parle déjà
01:02:19de la natalité.
01:02:20Sans gamin,
01:02:21il n'y aura plus de retraite
01:02:21quel que soit le système.
01:02:22On est d'accord.
01:02:23Personne n'en parle.
01:02:25Pour faire des enfants,
01:02:26encore faut-il...
01:02:26Eh bien, c'est l'été,
01:02:27mes amis.
01:02:27Aimez-vous,
01:02:28faites des santé couvertes.
01:02:29Mais sortez couvertes.
01:02:30Vous n'allez pas
01:02:30nous parler
01:02:31de réarmement démographique
01:02:32quand même.
01:02:34Vous avez la parole,
01:02:35Joseph Touvenel,
01:02:36vous la gardez.
01:02:36Vous allez nous parler
01:02:37de la défense
01:02:38des commerces de proximité.
01:02:39Oui, parce qu'on s'aperçoit
01:02:40que nos commerces
01:02:41de proximité,
01:02:42nos marchés traditionnels
01:02:43disparaissent.
01:02:45Aujourd'hui,
01:02:45les deux tiers des communes
01:02:47en France
01:02:48n'ont aucun commerce.
01:02:50Et on voit que ça gagne
01:02:51aussi nos bourdes,
01:02:52nos centres-villes,
01:02:53nos grosses villes
01:02:55où c'est en train
01:02:56de se vider.
01:02:57En 20 ans,
01:02:58le taux de vacances,
01:02:59c'est-à-dire le taux
01:02:59de magasins abandonnés,
01:03:01vides,
01:03:02a doublé.
01:03:04Alors, ça pose un problème
01:03:05pour le territoire,
01:03:06ça pose un problème
01:03:07pour la proximité
01:03:08parce que si je suis
01:03:09une personne âgée,
01:03:10si j'ai du mal
01:03:11à me déplacer,
01:03:12si je n'ai pas de voiture
01:03:12et que je n'ai pas de commerce,
01:03:14comment je fais ?
01:03:15Mais il y a aussi
01:03:16le lien social.
01:03:17Le petit commerce,
01:03:18c'est le lien social.
01:03:20Le 1er juillet,
01:03:21mon boulanger
01:03:22et ma boulangère
01:03:23ont fermé.
01:03:25Pourquoi ils ont fermé ?
01:03:26Parce que le coût
01:03:26de l'électricité est tel
01:03:27et pour eux,
01:03:29le travail,
01:03:30se lever très tôt,
01:03:32la farine a augmenté,
01:03:33etc.,
01:03:33ils n'ont pas pu tenir.
01:03:34Dans un petit village
01:03:35ou dans une commune ?
01:03:36Non, dans une commune
01:03:37du Val-de-Marne.
01:03:37D'accord.
01:03:38C'est le deuxième boulanger
01:03:39qui ferme dans cette commune
01:03:40en peu de temps.
01:03:42Et ils avaient invité
01:03:43leurs clients à venir.
01:03:45On s'est retrouvés
01:03:46très nombreux
01:03:46sur le trottoir.
01:03:49Voilà,
01:03:49ils avaient fermé
01:03:50le lendemain,
01:03:50ils ont offert,
01:03:51etc.
01:03:51C'est la convivialité,
01:03:53c'est le lien social.
01:03:54Quand je vais faire mon marché,
01:03:56les enfants maintenant,
01:03:57ils ont grandi,
01:03:58mais depuis tout jeune,
01:03:59on leur donnait
01:03:59un bout de saucisson,
01:04:00un machin,
01:04:01on connaît les commerçants.
01:04:02C'est vital
01:04:03pour nous
01:04:05et on est en train
01:04:05de le laisser partir.
01:04:06Une des grosses fautes
01:04:07des politiques,
01:04:08sans doute,
01:04:08c'est d'avoir favorisé
01:04:09les grandes surfaces
01:04:10qui ont aussi leur intérêt,
01:04:12mais en leur permettant
01:04:13d'ouvrir le dimanche
01:04:14parce qu'une grande surface
01:04:16qui ouvre,
01:04:16par exemple,
01:04:17la grande surface
01:04:17où je vais de temps en temps,
01:04:19la dernière fois,
01:04:19j'ai eu un bon d'achat
01:04:20de 10 euros
01:04:21si je venais
01:04:22le 14 juillet.
01:04:23Uniquement le 14 juillet,
01:04:25c'est-à-dire que
01:04:26le commerçant de proximité,
01:04:28il ne peut pas filer
01:04:28des bons d'achat
01:04:29de 10 euros.
01:04:30Là, on a une concurrence
01:04:31déloyale
01:04:31et en plus,
01:04:32ça tue les emplois.
01:04:33Vous avez dû remarquer
01:04:34comme moi
01:04:34qu'au rayon chaussure
01:04:36de votre grande surface,
01:04:37vous avez zéro salarié,
01:04:38un chaussure de centre-ville,
01:04:40c'est un, deux ou trois emplois.
01:04:41Évidemment, pour moi,
01:04:42un emploi,
01:04:43c'est un travailleur,
01:04:44c'est-à-dire le commerçant,
01:04:45ce n'est pas un salarié,
01:04:46mais c'est un travailleur.
01:04:47Il faut défendre
01:04:48ce commerce de proximité,
01:04:49c'est aussi défendre notre vie.
01:04:51Et l'accès au centre-ville,
01:04:52au Damadou,
01:04:53parce qu'on en parlait
01:04:54tout à l'heure,
01:04:54pas d'accès,
01:04:56les voitures,
01:04:57les décisions écologistes aussi,
01:04:59il faut intégrer ça
01:05:00parce que l'écologie,
01:05:01finalement,
01:05:03si elle est punitif,
01:05:04elle va permettre
01:05:06à la grande distribution
01:05:07de prospérer.
01:05:08C'est assez bizarre.
01:05:10Pas forcément
01:05:11parce que le problème,
01:05:12il est sur l'ensemble
01:05:13des territoires
01:05:13les plus éloignés,
01:05:14ces territoires ruraux.
01:05:15Je pense que c'est
01:05:16ce que Joseph a aussi pointé.
01:05:17Donc là,
01:05:17le problème
01:05:18de l'accessibilité
01:05:19en voiture,
01:05:19il ne se pose pas.
01:05:20C'est-à-dire qu'en plein commune,
01:05:21dans les petits centres-villes,
01:05:23voilà.
01:05:24Moi,
01:05:25ce que je note,
01:05:25c'est qu'on évoquait
01:05:27tout à l'heure
01:05:27le fait de reprendre
01:05:28nos responsabilités,
01:05:29de faire preuve
01:05:29d'honnêteté et d'effet.
01:05:31À un moment donné,
01:05:32on a ouvert pendant le Covid
01:05:33tout le marché d'Internet.
01:05:36On n'a pas taxé,
01:05:37c'est-à-dire qu'on ne s'est pas protégé.
01:05:39Il y a ça aussi, oui.
01:05:40Vous commandez sur Internet
01:05:41des produits chinois
01:05:42que vous allez jeter
01:05:42au bout d'une semaine,
01:05:43mais vous allez continuer
01:05:44à les faire venir.
01:05:46Ça, c'est une entrave
01:05:47aux commerces de proximité.
01:05:49Je reprends juste
01:05:49mon exemple tout à l'heure
01:05:50sur la malbouffe.
01:05:53Bien dans le micro.
01:05:54La malbouffe,
01:05:55regardons,
01:05:56on taxe tout ce qui est
01:05:57producteurs locaux,
01:05:58on les taxe à 5,5.
01:05:59Moi, mon pot de Nutella,
01:06:00on se fait plaisir,
01:06:01mais ce n'est pas bon
01:06:02pour la santé.
01:06:02Ça fait deux citations
01:06:03pour Nutella.
01:06:05On peut aller sur d'autres choses,
01:06:06le Coca-Cola,
01:06:07tout ce qui est malbouffe,
01:06:08tout ce qui est réindustrialisé.
01:06:10On tape sur la production locale,
01:06:12on remet ces producteurs
01:06:13et ces producteurs
01:06:14les encouragent.
01:06:14Une troisième, normalement.
01:06:15Encore une troisième ?
01:06:16J'en ai plus,
01:06:17j'en ai plus,
01:06:17j'en ai plus,
01:06:18je ne sais pas.
01:06:18Doritos.
01:06:19Mais Aude a raison
01:06:20parce que moins il y a
01:06:21de commerces de proximité,
01:06:23moins il y a de sources
01:06:24différentes,
01:06:26et notamment de proximité
01:06:27parce que les grands groupes,
01:06:29ils achètent massivement
01:06:30à un endroit.
01:06:31Une multiplication
01:06:32des commerces de proximité,
01:06:34c'est une multiplication
01:06:34de sources
01:06:35et donc pour les producteurs
01:06:37français,
01:06:37c'est aussi des débouchés.
01:06:39Mais les commerces
01:06:40de proximité,
01:06:40Joseph,
01:06:41je le rappelle
01:06:42parce qu'Aude m'a contredit,
01:06:43mais on est quand même d'accord,
01:06:44c'est à la fois
01:06:45pour les petites villes,
01:06:46les petits villages
01:06:47et les grandes villes.
01:06:48C'est partout.
01:06:49Vous promenez dans Paris
01:06:51aujourd'hui,
01:06:51prenez la rue de Rennes
01:06:52qui est une rue hyper commerçante
01:06:54et maintenant rue de Rennes,
01:06:55vous avez un nombre
01:06:56de magasins fermés
01:06:57qui est incroyable.
01:06:58Voilà,
01:06:58on est d'accord.
01:06:59Merci.
01:07:00Plusieurs problématiques
01:07:01que vous avez soulevées
01:07:02effectivement.
01:07:03Merci pour ces éclairages,
01:07:05chère Vraie Voix.
01:07:06Dans un instant,
01:07:06c'est le coup de projecteur.
01:07:07Le gouvernement veut faire payer
01:07:08davantage les UGG de l'autoroute.
01:07:11Le ministre des Transports,
01:07:12Philippe Tabarro,
01:07:13a présenté ce mercredi
01:07:14les grandes lignes
01:07:14d'un futur projet de loi
01:07:15qui prévoit de mobiliser
01:07:17les payages
01:07:17pour financer les infrastructures
01:07:19jusqu'en 2030.
01:07:20À l'approche du renouvellement
01:07:21des concessions autoroutières,
01:07:22la question du juste prix
01:07:23et du rôle des géants du bitume
01:07:24est relancée.
01:07:26Ça coûte de plus en plus cher.
01:07:28Les entreprises gestionnaires
01:07:29accumulent les profits.
01:07:30Les péages,
01:07:31ça nous excède.
01:07:32La question pour vous
01:07:33sur le compte X de Sud Radio,
01:07:35les autoroutes doivent-elles
01:07:36être exploitées
01:07:37par des sociétés privées ?
01:07:38Nous allons en parler,
01:07:39Judith,
01:07:39avec Pierre Chasseret.
01:07:40Oui,
01:07:41Pierre Chasseret
01:07:41qui est délégué général
01:07:42de 40 millions d'automobilistes.
01:07:45Vous êtes avec nous,
01:07:45Pierre.
01:07:46Bonsoir.
01:07:47Bonsoir.
01:07:47Bonsoir, Pierre.
01:07:48Alors, Pierre,
01:07:49une question directe et rapide.
01:07:51Qui doit payer
01:07:52pour rénover nos autoroutes ?
01:07:53L'État,
01:07:53les usagers
01:07:54ou les géants de l'autoroute ?
01:07:56L'État,
01:07:56c'est nous,
01:07:57de toute façon.
01:07:57Donc,
01:07:57il faut trouver le système
01:07:58le plus large possible.
01:08:00Et attention,
01:08:01parce que la bonne idée
01:08:02n'est peut-être pas
01:08:02celle à laquelle
01:08:03on pourrait s'attendre
01:08:04de manière très populiste.
01:08:06Eh bien,
01:08:06vous allez pouvoir
01:08:07nous expliquer comme ça.
01:08:08Merci pour le teasing.
01:08:09Vous êtes au top,
01:08:10Pierre Chasseret,
01:08:11changez rien.
01:08:12Allez,
01:08:120826 300 300,
01:08:13vous pouvez réagir
01:08:14et donner votre avis.
01:08:15On vous attend.
01:08:16C'est Aude qui vous attend
01:08:17au standard.
01:08:18A tout de suite.
01:08:18Les Vraies Voix Sud Radio,
01:08:2017h20,
01:08:21Frédéric Brindel,
01:08:22Judith Beller.
01:08:24Nos Vraies Voix
01:08:25sont prêtes avant
01:08:26ce qu'on appelle ici
01:08:27le coup de projecteur.
01:08:28Nous recevons ce soir
01:08:29Aude Amadou,
01:08:30ancienne députée,
01:08:32et Joseph Thouvenel,
01:08:33le vice-président
01:08:34du Centre Européen
01:08:35des Travailleurs.
01:08:36Et le coup de projecteur
01:08:37des Vraies Voix,
01:08:38c'est maintenant.
01:08:39Les Vraies Voix Sud Radio,
01:08:41le coup de projecteur
01:08:42des Vraies Voix.
01:08:43Faut-il faire payer plus cher
01:08:44les autoroutes
01:08:45pour financer nos transports ?
01:08:46Le ministre des Transports,
01:08:47Philippe Tabarro,
01:08:48a présenté ce mercredi
01:08:49les grandes lignes
01:08:50du projet de loi
01:08:51sur le financement
01:08:52des infrastructures
01:08:53à horizon 2030.
01:08:54Objectif,
01:08:55trouver plusieurs milliards
01:08:56d'euros pour moderniser
01:08:57notamment nos réseaux routiers.
01:08:59Les payages autoroutiers
01:09:00pourraient être mis davantage
01:09:01à contribution
01:09:02et les concessions
01:09:03des sociétés privées
01:09:03d'exploitation renouvelées.
01:09:05On se pose la question,
01:09:06le gouvernement compte-t-il
01:09:07enfin reprendre la main
01:09:08sur ces infrastructures
01:09:09stratégiques ?
01:09:10Ou va-t-il continuer
01:09:11de faire le jeu
01:09:12des grands groupes privés ?
01:09:13Est-ce qu'un jour,
01:09:14nous passerons
01:09:15un péage autoroutier
01:09:16sans nous dire
01:09:16« ils nous prennent
01:09:17pour des vaches à lait »
01:09:18ou autre chose d'ailleurs ?
01:09:20Chacun son expression fétiche.
01:09:22Vu que la tendance
01:09:23de ces dernières années
01:09:24est à l'augmentation permanente,
01:09:25la reconduction du système
01:09:27nous donne une idée
01:09:27de ce qu'il nous attend
01:09:28pour les prochaines années.
01:09:30Les autoroutes doivent-elles
01:09:31exploiter,
01:09:32être exploitées
01:09:33par des sociétés privées ?
01:09:36Vous nous donnez votre avis,
01:09:37vous continuez
01:09:38sur le compte X
01:09:39de Sud Radio.
01:09:40Je vous donne la tendance
01:09:40dans un instant,
01:09:41mais Judith,
01:09:42nous avons un observateur de marge.
01:09:43Oui, nous sommes avec
01:09:44Pierre Chasserey
01:09:44qui est délégué général
01:09:45de 40 millions d'automobilistes.
01:09:47Bonsoir Pierre.
01:09:48Bonsoir à tous.
01:09:49Alors on vous pose la question
01:09:50à vous, Pierre,
01:09:51directement.
01:09:52Les autoroutes,
01:09:52est-ce qu'elles doivent être
01:09:53exploitées par des sociétés privées ?
01:09:55Déjà, la question est un peu simpliste
01:09:58et je vais faire très attention.
01:09:59Oui, mais parce qu'il faut
01:10:00qu'elles soient adaptées
01:10:01aux réseaux sociaux.
01:10:03Donc, soyez gentils,
01:10:05on n'est pas simplistes.
01:10:06Voilà, juste ça.
01:10:07Allez-y Pierre.
01:10:07Merci de la comparaison.
01:10:08On est ravis.
01:10:09Merci Pierre.
01:10:10Mais cette question...
01:10:11On va devoir la réadapter un petit peu.
01:10:13On va devoir la réadapter un petit peu.
01:10:16Non, mais c'est les propos
01:10:17qui devaient être...
01:10:17Il ne faut pas que je tombe
01:10:19dans ce côté simpliste
01:10:20d'une réponse
01:10:20parce que si je le fais,
01:10:22je sais que les automobilistes...
01:10:23On vous écoute pour la réponse,
01:10:24Pierre Chasserey.
01:10:25Déjà, ce qu'il faut comprendre,
01:10:27c'est que 40% du coût du péage
01:10:29aujourd'hui,
01:10:29dans ce qu'on paye,
01:10:30part directement dans les caisses
01:10:31de l'État.
01:10:32Même plus, 41%.
01:10:33Quand un automobiliste
01:10:34paye 10 euros,
01:10:354,10 euros vont
01:10:37dans les postes de l'État.
01:10:38Pas du concessionnaire autoroutier.
01:10:40Ça, c'est le premier point
01:10:41et on ne le sait pas.
01:10:42Le grand gagnant
01:10:43des concessions autoroutières
01:10:44aux sociétés privées,
01:10:46c'est l'État.
01:10:48Et ça, c'est...
01:10:49Je sais qu'on l'entend assez peu.
01:10:51Malheureusement,
01:10:51c'est ça la vérité.
01:10:52Le deuxième point,
01:10:53qui est très important,
01:10:54c'est de considérer
01:10:55comment ça se passait
01:10:56avant,
01:10:57avant les concessions autoroutières.
01:10:59Eh bien,
01:10:59les tarifs autoroutiers
01:11:00augmentaient
01:11:01exactement
01:11:02de la même manière
01:11:03qu'aujourd'hui,
01:11:04voire même
01:11:04plus.
01:11:06Et je vais rajouter
01:11:07un petit peu d'eau
01:11:08à notre moulin.
01:11:09À l'époque,
01:11:10l'État n'était pas
01:11:11bénéficiaire.
01:11:13Il avait une comptabilité
01:11:14qui était somme toute
01:11:16pas terrible
01:11:16sur les autoroutes
01:11:17parce que l'État
01:11:18est mauvais gestionnaire.
01:11:21Donc, au final,
01:11:21quand on a considéré
01:11:22ces trois choses-là,
01:11:24eh bien,
01:11:24on ne peut être
01:11:24que plutôt favorable
01:11:26au système
01:11:27des concessions autoroutes,
01:11:29des concessions autoroutières
01:11:30aux sociétés privées
01:11:31parce que c'est
01:11:32ce qui, aujourd'hui,
01:11:33nous garantit
01:11:34un réseau de qualité,
01:11:36un entretien de qualité.
01:11:37La seule chose
01:11:38qui est contestable,
01:11:39c'est le taux de fiscalité
01:11:40qui est imposé
01:11:41par l'État
01:11:42directement dessus.
01:11:43Bon, alors,
01:11:44point de vue,
01:11:44effectivement,
01:11:45Pierre,
01:11:46point de vue très intéressant.
01:11:48Alors,
01:11:48on va essayer
01:11:48de contrebalancer
01:11:49et puis de se renvoyer
01:11:50la balle.
01:11:51La consultation
01:11:52sur le compte X,
01:11:53donc,
01:11:54avec cette nécessaire,
01:11:55pardon, Pierre,
01:11:56mais question simpliste,
01:11:58on se provoque,
01:11:59mais j'ai bien compris
01:12:00que c'était amical
01:12:00de votre part,
01:12:01mais les auditeurs
01:12:03disent
01:12:04que les autoroutes
01:12:05ne doivent pas
01:12:06appartenir
01:12:07à être exploitées
01:12:08par des sociétés privées
01:12:09à 79%.
01:12:11Et Judith,
01:12:12on n'est pas loin
01:12:13de tous penser
01:12:14quand même un peu
01:12:14la même chose,
01:12:15contrairement à Pierre.
01:12:16Oui, et puis surtout,
01:12:17en fait,
01:12:18c'est des...
01:12:19Bon, alors,
01:12:19ok,
01:12:19des nouvelles concessions,
01:12:20mais il y a quand même
01:12:218700 kilomètres
01:12:23d'autoroutes
01:12:23qui sont gérés
01:12:24par une dizaine
01:12:25de concessionnaires privés,
01:12:26dont APRR,
01:12:2826 ANF,
01:12:28ils ont une fin de contrat
01:12:30en 2031.
01:12:31Bon, on a quand même
01:12:31un peu l'impression
01:12:32que c'est un monopole.
01:12:33Alors, peut-être
01:12:34qu'ils sont mieux...
01:12:35Pardon ?
01:12:37Justement,
01:12:38on n'est pas dans le monopole
01:12:39puisqu'il y a plusieurs sociétés.
01:12:40De fait.
01:12:41Oui, mais c'est un monopole
01:12:42des sociétés privées.
01:12:43C'est-à-dire que
01:12:43ce n'est pas l'État...
01:12:44Voilà.
01:12:45Donc, ce que j'allais dire,
01:12:46Pierre Chasseret,
01:12:46c'est juste que pour l'entretien
01:12:48des routes en question,
01:12:49ma question, c'était
01:12:50est-ce que ce n'est pas
01:12:51mieux entretenu
01:12:51quand c'est des sociétés privées
01:12:53plutôt que l'État ?
01:12:54Alors, peut-être le point de vue.
01:12:55On va faire tourner
01:12:56avec Joseph Touvenel.
01:12:58Vous, votre point de vue
01:12:59par rapport à ce que
01:13:00vient de dire Pierre.
01:13:01Alors déjà,
01:13:01c'est rendez le poignon.
01:13:03Parce que je vous rappelle
01:13:04que quand on a mis
01:13:06les autoroutes
01:13:06avec les péages,
01:13:08l'État a dit
01:13:10on met un péage
01:13:11mais le péage sera supprimé
01:13:13quand l'autoroute
01:13:14sera remboursée.
01:13:15Les autoroutes ont été remboursées
01:13:16alors je pense qu'il ne fallait
01:13:17pas supprimer complètement
01:13:18le péage mais les baisser.
01:13:19C'est-à-dire qu'il faut
01:13:21continuer à financer l'entretien.
01:13:23Mais déjà,
01:13:24rendez le poignon.
01:13:25C'est-à-dire que la promesse
01:13:25qui a été faite aux Français
01:13:26aurait dû être tenue
01:13:27alors que ça a été privatisé.
01:13:29C'est le premier point.
01:13:30Le deuxième point,
01:13:31on voit très bien,
01:13:32moi, que ce soit le privé
01:13:33qui gère,
01:13:34il faut que ce soit
01:13:35avec des règles
01:13:36relativement strictes
01:13:37et on s'aperçoit
01:13:38que les entreprises privées,
01:13:39tant mieux pour elles
01:13:40mais pas pour nous
01:13:42automobilistes,
01:13:44font de très gros bénéfices.
01:13:45Qu'elles fassent des bénéfices,
01:13:47ça ne gêne pas.
01:13:48Quand on voit le retour
01:13:49sur investissement
01:13:50qu'elles ont,
01:13:51ça veut dire que ça a été
01:13:51très mal géré.
01:13:52Un, l'État n'a pas tenu
01:13:53sa promesse.
01:13:54Deux, les bénéfices
01:13:55maintenant qu'il y en a,
01:13:56ça va dans les mains
01:13:57des sociétés privées
01:13:58et moi, ça me choque un peu
01:13:59parce que je paye des emplois.
01:14:00Et les 20 euros de plus
01:14:01pour chaque vacancier,
01:14:02c'est 20 euros,
01:14:03c'est quand même 20 euros.
01:14:04Oda Madou,
01:14:05votre point de vue dessus ?
01:14:07Moi, je pense que
01:14:07c'est toujours difficile.
01:14:09Il faut trouver l'équilibre
01:14:10entre effectivement
01:14:11cet intérêt économique
01:14:12et puis l'usager.
01:14:15Alors, ce que dit le texte,
01:14:16là, ce qui est prévu,
01:14:17c'est que ça aide aussi
01:14:18à financer le développement
01:14:19du rail.
01:14:20Il y aurait un milliard
01:14:21qui serait reversé.
01:14:22Le rail, le rail,
01:14:23moi, je veux bien,
01:14:24à un moment donné,
01:14:25les Français,
01:14:25ils utilisent ces autoroutes,
01:14:27ils veulent partir en vacances,
01:14:28ils veulent partir en vacances
01:14:29en train.
01:14:31C'est horriblement cher.
01:14:33Enfin, aujourd'hui,
01:14:33moi, je n'ai pas
01:14:34une année sur l'os.
01:14:35Moi, je crains que si on...
01:14:37Le train, très bien.
01:14:39Mais au niveau des autoroutes,
01:14:40vous avez un pH
01:14:41qui n'a pas augmenté.
01:14:42Tous les ans, en février,
01:14:43ça augmente.
01:14:43Et puis, ce n'est pas
01:14:44des petites sommes à chaque fois.
01:14:45Vous voyez certains...
01:14:46Par contre, quand les autoroutes,
01:14:47elles sont en travaux
01:14:47et que vous payez plein pot
01:14:49votre pH,
01:14:49vous avez un panneau
01:14:50qui vous dit
01:14:50si vous prenez l'autoroute,
01:14:52ne la prenez pas,
01:14:53il y a les travaux.
01:14:53On ne vous indique pas.
01:14:54Oui, quand il y a marqué 70,
01:14:56ce n'est pas moins 70%.
01:14:57Exactement.
01:14:57Pierre Chasserech,
01:14:58je vous repose la question
01:14:59de la modernisation
01:15:00des infrastructures
01:15:01et de l'entretien, en fait.
01:15:03Oui, alors déjà,
01:15:03je vais revenir sur cette petite question
01:15:05sur le coût
01:15:05pendant qu'il y a des travaux.
01:15:07Vous m'étiez posé la même question
01:15:08en arrivant à 40 millions
01:15:09d'automobilistes
01:15:09depuis la réponse.
01:15:11C'est que déjà,
01:15:12on ne paye pas
01:15:17pour un trajet.
01:15:18Donc ça, c'est contractuellement.
01:15:20C'est pas mal, ça.
01:15:22Non, mais c'est important.
01:15:22Non, mais merci pour la réponse.
01:15:24Contractuellement, c'est ça.
01:15:25Le deuxième point,
01:15:26c'est que quand on calcule
01:15:27le manque à gagner en temps,
01:15:29on parle plutôt de seconde.
01:15:31Donc, ce n'est pas fou non plus.
01:15:33Et le troisième point,
01:15:33c'est que si on devait recalibrer
01:15:35tous les tarifs de pH
01:15:35par rapport aux zones de travaux,
01:15:39eh bien, ça engendrera un surcoût
01:15:40parce qu'il y aura
01:15:41un coût de maintenance.
01:15:42Donc, quand j'ai eu
01:15:43les trois informations,
01:15:44du coup, j'ai compris.
01:15:45C'est exactement la même chose.
01:15:45Mais je ne voudrais pas
01:15:46me poser en défenseur
01:15:48d'un système
01:15:48qui défend la société d'autoroute
01:15:50parce que ce n'est pas le but.
01:15:51Moi, je défends l'usager avant tout.
01:15:53J'entends aussi l'argument
01:15:54du « render le pognon ».
01:15:55OK, on est tous favorables à ça.
01:15:57Sauf qu'en fait,
01:15:58ce qu'il faut comprendre,
01:15:59c'est qu'une autoroute gratuite,
01:15:59ça n'existe pas.
01:16:00Une autoroute gratuite,
01:16:01c'est...
01:16:01Si, ça existe en Bretagne.
01:16:03Mais même en Bretagne,
01:16:04la 4 voies de Nantes à Brest,
01:16:06elle est gratuite.
01:16:07La particularité,
01:16:08c'est vrai que je ne l'habite pas à Nantes.
01:16:11Vous faites le Nantes-Brest,
01:16:13vous avez Lac-Adois
01:16:14comme une autoroute,
01:16:15elle est gratuite.
01:16:16Oui, alors ce n'est pas une autoroute.
01:16:17Déjà, on a des points.
01:16:18Oui, effectivement,
01:16:19il n'y a pas de péage.
01:16:20Elle n'est pas limitée
01:16:21à 130 km heure.
01:16:23Oui, c'est 110.
01:16:24Oui, 110.
01:16:25Oui, mais j'ai entendu
01:16:25contractuellement,
01:16:26on peut faire la même chose.
01:16:27On met toutes les autoroutes
01:16:28à 110,
01:16:29elles deviennent gratuites.
01:16:30Donc moi, je me fiche...
01:16:31Vous dites que l'intérêt,
01:16:32c'est de rouler à 130,
01:16:33sauf qu'on ne peut plus
01:16:34rouler à 130 parce qu'il y a des...
01:16:35Donc moi, je dis contractuellement,
01:16:37je me fiche de la vitesse
01:16:38comme ça a été dit
01:16:43parler d'autoroutes bretonnes.
01:16:44Je vous dis,
01:16:44ce ne sont pas des autoroutes.
01:16:45Ce n'est pas de ma faute,
01:16:46c'est comme ça.
01:16:46C'est une définition pure,
01:16:48claire, nette et précise.
01:16:49Donc ce ne sont pas des autoroutes.
01:16:50Deuxième point,
01:16:51les autoroutes bretonnes aujourd'hui,
01:16:52si vous voulez qu'on les appelle
01:16:53comme ça, en tout cas,
01:16:54c'est deux fois deux voies bretonnes.
01:16:55Déjà, ce n'est pas deux fois trois voies,
01:16:57c'est deux fois deux.
01:16:57Elles ne sont pas limitées
01:16:58à 130, à 110
01:16:59et posent un tel niveau
01:17:01de manque d'entretien
01:17:02qu'on sonne du côté de l'État
01:17:03à les abaisser encore
01:17:04en limitation de vitesse
01:17:05parce qu'elles ne peuvent plus
01:17:06supporter le trafic actuel.
01:17:08Alors, si vous trouvez
01:17:09que c'est un bon modèle,
01:17:09pas de problème.
01:17:10Non, je ne vous dis pas
01:17:11que c'est un bon modèle,
01:17:12mais vous venez de dire
01:17:12qu'en fait, moi, je vous dis,
01:17:13voilà, Nantes-Brest,
01:17:15c'est deux fois quatre voies,
01:17:16c'est largement suffisant,
01:17:17c'est gratuit.
01:17:18Et excusez-moi,
01:17:19j'ai vu des autoroutes
01:17:20qui étaient...
01:17:21Allez, je ne dis pas
01:17:22que c'est...
01:17:23Voilà, au niveau des travaux,
01:17:24ce n'est pas non plus
01:17:24la catastrophe.
01:17:26Les autoroutes concédées,
01:17:27vous trouvez
01:17:28qu'elles sont en mauvais état ?
01:17:29C'est-à-dire qu'on a souvent
01:17:31des problèmes,
01:17:32on l'a dit,
01:17:32de circulation,
01:17:34c'est pas non plus
01:17:35la panacée.
01:17:36Mais surtout, Pierre,
01:17:37quand vous dites,
01:17:37forcément, c'est payé
01:17:39en autoroute,
01:17:40sous-entendu, sous-entendu,
01:17:41il faut bien financer
01:17:42une autoroute,
01:17:42mais déjà,
01:17:43nos impôts servent
01:17:44quand même à financer
01:17:45nos routes.
01:17:46Alors, c'est aussi là
01:17:48le danger,
01:17:48c'est que quand on regarde
01:17:49ce que couvre aujourd'hui
01:17:50notre impôt,
01:17:51une route gratuite
01:17:52et une autoroute gratuite,
01:17:54ça n'existe pas,
01:17:55puisque gratuit,
01:17:56ça veut dire que c'est payé
01:17:57par l'argent public
01:17:58et donc par les impôts.
01:17:59On dirait que chacun
01:17:59en ait conscience
01:18:00parce que ça veut dire
01:18:01que si demain,
01:18:02chaque Français,
01:18:03demain,
01:18:04devait payer le coût
01:18:05de l'entretien autoroutier
01:18:06et qu'on lâchait
01:18:07les concessions autoroutières,
01:18:08je peux vous dire que,
01:18:09un, l'État serait déficitaire
01:18:11et que ça coûterait
01:18:13horriblement cher.
01:18:14Et que dans la foulée,
01:18:15on aurait quoi ?
01:18:15Vous connaissez l'origine
01:18:15du 80 km heure
01:18:16au lieu du 90 ?
01:18:18J'avais parlé aussi
01:18:18avec Édouard Philippe.
01:18:19C'est le niveau d'entretien
01:18:20de nos routes
01:18:21qui ne supportait plus aussi.
01:18:22Vous deviez être
01:18:23dans la convidence.
01:18:24Mme l'annoncer 48 heures
01:18:25avant l'Assemblée,
01:18:26pour que je n'avais pas
01:18:27d'explication aussi précise.
01:18:28Merci beaucoup à tous.
01:18:29C'est qu'au bout d'un moment,
01:18:31on ne peut pas juste
01:18:32considérer les choses
01:18:33comme ça.
01:18:33Non, mais on ne peut pas
01:18:34non plus mentir aux Français.
01:18:36On ne peut pas leur avoir dit
01:18:37le jour où les investissements
01:18:39sont remboursés,
01:18:40vous ne payerez plus
01:18:40et les faire payer.
01:18:41Les amis,
01:18:42on va être obligé de s'arrêter.
01:18:43Je suis désolée.
01:18:44Merci beaucoup,
01:18:45Pierre Chasserez.
01:18:45C'était passionnant,
01:18:46effectivement.
01:18:47Vous êtes délégué général
01:18:48de 40 millions d'automobilistes.
01:18:50Merci beaucoup.
01:18:51Et puis,
01:18:52quand même un petit coucou
01:18:53à notre gagnant
01:18:56ou notre gagnante.
01:18:57Alors,
01:18:57c'est qui ?
01:18:58Un ou une ?
01:18:59On va le savoir tout de suite.
01:19:00Je vous rappelle
01:19:00entre temps
01:19:01ce que c'est quand même
01:19:02qui est gagné.
01:19:03C'était le numéro 9,
01:19:04déjà.
01:19:05Et puis,
01:19:05c'est un pack Lexone
01:19:07avec des objets
01:19:07connectés,
01:19:08design,
01:19:09des bubble lampes
01:19:10qui plaisent beaucoup
01:19:10à Frédéric Brindel.
01:19:11Ah oui,
01:19:11j'en veux une.
01:19:12Voilà,
01:19:12il en veut une rechargeable
01:19:13et portable
01:19:14parce qu'elle va le suivre
01:19:15partout comme ça.
01:19:16Et puis,
01:19:16des radiotico,
01:19:17des enceintes Bluetooth
01:19:18minocompactes,
01:19:19puissantes,
01:19:19résistantes,
01:19:20parfaites pour écouter
01:19:21les Sud Radio.
01:19:22Et puis,
01:19:22le MacBank,
01:19:23c'est une batterie sans fil,
01:19:24externe,
01:19:24compacte et magnétique.
01:19:26Voilà,
01:19:26voilà.
01:19:27Dans le Lot-et-Garonne,
01:19:28Judith.
01:19:29C'est Paul,
01:19:30Paul qui nous appelle
01:19:31du Lot-et-Garonne.
01:19:32Paul,
01:19:32numéro 9.
01:19:34Bonjour, Paul.
01:19:34Merci beaucoup.
01:19:36Merci beaucoup à tous.
01:19:37Ça fait plaisir
01:19:38d'écouter sur le radio
01:19:39et de gagner un cadeau.
01:19:41Eh bien,
01:19:41super.
01:19:42Le cadeau,
01:19:43c'est quand même
01:19:43d'écouter l'émission
01:19:44parce que c'est toujours
01:19:45un rayon de soleil.
01:19:46Ah,
01:19:47c'est sympa.
01:19:48Ça,
01:19:48c'est sympa.
01:19:49Si je peux,
01:19:49dès que je passe,
01:19:50vous mettez la lampe
01:19:51et puis je vois comment c'est
01:19:52et puis je vous offre un verre.
01:19:52Comme ça,
01:19:52après,
01:19:53il vous la vole
01:19:53et il la met dans le studio
01:19:54de Sud Radio.
01:19:55Non,
01:19:56parce qu'il en rêve.
01:19:56C'est pas pour lui faire plaisir.
01:19:58Non,
01:19:58non,
01:19:58non.
01:19:59Si vous voulez lui faire plaisir,
01:20:00vous lui offrez la lampe,
01:20:02Paul.
01:20:02Paul,
01:20:03vous aimez Sud Radio,
01:20:04vous nous écoutez souvent,
01:20:05on imagine.
01:20:06Oui,
01:20:06oui,
01:20:06oui,
01:20:06je suis fidèle.
01:20:07Moi,
01:20:07je connais un peu Philippe David,
01:20:09donc j'écoute sur Radio.
01:20:10Ah,
01:20:11notre Philippe national.
01:20:12Ah,
01:20:12oui,
01:20:13alors là,
01:20:13ça change tout.
01:20:14Alors,
01:20:15en plus,
01:20:15il vous aurait dit,
01:20:16vous avez gagné avec le numéro 9,
01:20:17vous êtes un buteur au foot.
01:20:18Il vous aurait dit ça.
01:20:20Ah,
01:20:20ça,
01:20:20c'est sûr.
01:20:21Demi d'ouverture,
01:20:24demi d'ouverture comme Antoine Dupont.
01:20:26c'est demi de mêlée.
01:20:27Allez,
01:20:28ça y est.
01:20:28Ah oui,
01:20:28pardon,
01:20:28demi de mêlée.
01:20:29Demi d'ouverture,
01:20:30c'est le 10,
01:20:30c'est le 9,
01:20:31c'est le demi de mêlée.
01:20:32Bon,
01:20:32c'est pas moi,
01:20:32parce que j'aurais fait la même erreur,
01:20:34même pire.
01:20:35Voilà,
01:20:35sachez-le.
01:20:36Merci beaucoup,
01:20:37en tout cas,
01:20:37Paul,
01:20:37d'avoir joué avec nous.
01:20:39Vous le savez,
01:20:39chers auditrices,
01:20:40chers auditeurs,
01:20:40vous pouvez jouer,
01:20:41gagner des trucs.
01:20:41Et puis,
01:20:42si vous avez envie,
01:20:42et surtout,
01:20:43de parler à notre antenne,
01:20:44vous nous appelez au 0826 300 300.
01:20:46On va dire merci
01:20:47à nos vraies voix du jour.
01:20:48C'était super.
01:20:49Merci à vous.
01:20:50C'était un plaisir.
01:20:51Le demi de mêlée
01:20:53était Joseph Touvenel
01:20:55et la demi d'ouverture
01:20:56était au dame à nous.
01:20:59C'est ça.
01:20:59Ça s'est dit.
01:21:00Quand je faisais du rugby,
01:21:01on disait Elie pour moi.
01:21:02Après,
01:21:02je suis perdu.
01:21:03Ah,
01:21:03les Elie,
01:21:03c'est le 11 et le 14,
01:21:07parce que c'est une méconnaissance.
01:21:10Mais on a dit,
01:21:11la blondeur,
01:21:11c'est une attitude.
01:21:12Allez,
01:21:13salut,
01:21:13on vous embrasse.
01:21:14Vous restez avec nous
01:21:14parce que tout de suite,
01:21:15il y a les chroniques,
01:21:16la chronique,
01:21:17les incontournables
01:21:18de la gestion de patrimoine
01:21:19avec Thomas Binet.
01:21:20Et tout de suite après,
01:21:21ne manquez pas les vraies voix
01:21:22spéciales innovation
01:21:24consacrées à l'intelligence artificielle,
01:21:26la sébir sécurité,
01:21:28l'impact.
01:21:28C'est présenté par une excellente
01:21:30présentatrice journaliste
01:21:32qui s'appelle Judith Bélair.
01:21:33Voilà,
01:21:33il paraît que je m'appelle comme ça.
01:21:35Allez,
01:21:35à tout de suite.
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