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00:01Europe 1, Stéphanie Demuru et vous.
00:04Jusqu'à 13h et on vous retrouve Stéphanie avec une nouvelle invitée ici en studio sur Europe 1,
00:11Malika Brett, présidente du Printemps Républicain.
00:13Absolument et avec elle on va se poser cette question.
00:16Est-ce qu'on assiste à une nouvelle illustration du Pas de Vague ?
00:19Un cinéma de Saint-Ouen vient d'annuler la projection d'un documentaire sur le procès de l'attentat islamiste de Charlie Hebdo.
00:25Pour rappel évidemment, l'attaque survenue le 7 janvier 2015 avait coûté la vie à 12 personnes dans les locaux du journal satirique.
00:35Bonjour Malika Brett.
00:37Bonjour.
00:38Marika.
00:39Marika, pardon.
00:40Brett, vous êtes présidente du Printemps Républicain.
00:44Oui.
00:44Alors un mot tout d'abord sur ce film, Dieu peut se défendre tout seul d'Isabelle Contenso, c'est bien ça.
00:51De quoi parler ce documentaire ?
00:53Ce film, il s'agit en fait de la plaidoirie de Richard Malka, l'avocat brillant, subtil, drôle.
01:04Quelles étaient les bases de sa plaidoirie sur la première procédure judiciaire en septembre 2020 ?
01:11Et cette plaidoirie, elle raconte à la fois toute l'histoire du journal, cette fameuse histoire des caricatures, les mensonges, les manipulations, les lâchetés autour de ses dessins.
01:24Sa plaidoirie, elle dit aussi quelque chose d'important, et en particulier à l'heure actuelle, elle dit que la lutte contre l'islamisme est indissociable de la lutte contre l'antisémitisme et réciproquement.
01:36Et c'est fondamental de le rappeler ça aujourd'hui.
01:38Et elle dit aussi ce bonheur que nous avons en France, et de la laïcité, et de la liberté d'expression.
01:48Voilà, c'est de ça dont il s'agit, et c'est ça qui pose problème dix ans après cette boucherie dans le loco.
01:55Alors justement, Marie-Cabrette, expliquez-nous, vous, vous avez été prévenu quatre jours avant cette diffusion du film prévu, que finalement c'était annulé, c'est ça ?
02:06Je vais même être très claire, beaucoup plus claire sur le déroulement, et je laisse aux auditeurs le soin de penser ce qu'ils veulent.
02:14Le 15 mai, l'accord de la salle.
02:17Le 23 mai, les éléments de communication validés par la salle.
02:21Juin, on passe déposer des flyers à la salle.
02:24Samedi matin, dernier tractage au marché de la ville, on rentre de ce tractage, et on a ce message mail de la commune image, la salle qui annule ni plus ni moins cette projection.
02:40Et qu'est-ce qu'on vous dit ?
02:41On nous dit qu'ils s'aperçoivent, sept semaines et demie après, la coordonnée, que ça contrevient à leur charte, qui dit, pardon, pas de manifestation politique.
02:53Pas de manifestation politique.
02:55Alors, c'est-à-dire parce que c'est un cinéma quand même, si je ne m'abuse, qui projetait des films assez politiques le mercredi, notamment sur l'écologie ?
03:03Mais sur l'écologie, sur la police, etc.
03:07Mais alors pourquoi celui-là ?
03:08Ah ben, c'est la bonne question.
03:10Pourquoi celui-là, dix ans après, et pourquoi celui-là, qui nomme très précisément les choses, pourquoi celui-là, qui aujourd'hui rappelle les lâchetés, les complaisances, pourquoi celui-là ?
03:25Et vous n'avez pas eu de réponse ?
03:27On a tenté auprès de la salle, dès samedi, à ce qu'ils reconsidèrent leurs décisions, en expliquant que les premiers ciblés par leurs décisions, finalement, c'est le public.
03:40C'est les habitantes et les habitants de Saint-Ouen.
03:43Au-delà de nous, ça faisait plus d'un mois et demi qu'on était autour, mais que c'était le public.
03:47Donc, ça a été refusé, ni plus ni moins refusé, et avec cette idée que moi j'ai trouvé ça assez odieux, de se cacher derrière une salariée, en disant qu'elle n'aurait pas dû.
04:01C'est-à-dire ?
04:02Eh ben, elle n'aurait pas dû nous donner aucun accord.
04:05Et ça, alors moi je suis RH, j'ai été RH, donc ça j'aime pas bien quand une direction se cache derrière une salariée,
04:12j'aime pas bien quand une direction évoque une manifestation politique à propos des attentats de, vous avez dit le 7, mais du coup 7, 8 et 9 janvier,
04:22parce que la plaidoirie de Richard considère ces trois journées-là, en expliquant que c'est trop politique, trop partisan.
04:30Alors bon, vous, évidemment, vous avez lu entre les lignes, selon vous, qu'est-ce qu'on reprochait concrètement à ce film ?
04:38Est-ce qu'il y avait un risque quelconque de le projeter dans ce cinéma ? Un risque pour l'ordre public, par exemple ?
04:44Vous savez, ça fait la deuxième fois, c'est la deuxième annulation en six mois.
04:49Sur ce même film ?
04:50Sur ce même film, ça s'est déjà produit à Lille, et c'était d'autant plus odieux à Lille que c'était en janvier, précisément au moment des commémorations des 10 ans.
04:58Donc, je ne peux pas croire que ça soit...
05:02Le fruit du hasard.
05:03Exactement.
05:04Je pense qu'on est à nouveau, vous l'avez dit au début, dans le pas de vague, surtout ne pas en parler, surtout ne pas nommer les choses,
05:13et surtout se dire qu'il y aurait un public qui ne supporterait pas ce type d'image, ce type de film, ce type de documentaire,
05:23ce qui est en plus d'un mépris considérable pour les spectateurs.
05:29Et pour les victimes, parce que c'est précisément l'inverse de leur comportement.
05:32Et pour les victimes, j'ai été moi-même la compagne de charme pendant plusieurs années, je transmets sa mémoire difficilement depuis 10 ans,
05:43donc je sais de quoi je parle quand je vois ce type de situation, et quand je parle de compromis, de complaisance et de lâcheté.
05:50Marie Cabrette, quand vous dites, je transmets sa mémoire difficilement, pourquoi difficilement ?
05:56Difficilement, parce que quand on présente un projet à un élu, et qu'il nous répond, c'est intéressant,
06:05mais d'abord, je vais consulter l'imam de la ville, pardon, on en est là,
06:12ou bien quand une université déprogramme une représentation tirée du livre posthume de charme,
06:19en disant peur des débordements, mais des débordements de qui ?
06:23Qui déborde ?
06:24Vous l'avez clairement dit, c'est une forme de banalisation de la lâcheté,
06:29qu'elle veuille ou non, répond à l'injonction faite par les faux soyeurs, justement, de ces libertés.
06:34Oui, je l'ai nommé comme ça, et tout comme j'ai dit que c'était une projection censurée.
06:41J'ai utilisé le mot censure, et je persiste sur le mot censure,
06:45ce qui a d'ailleurs fait réagir la présidente de la région Île-de-France, Valérie Préquez,
06:51qui va programmer le film dans les locaux.
06:55Elle s'est dit scandalisée de la censure, elle aussi, elle emploie ce terme du film,
06:59qui retrace l'engrenage des lâchetés ayant mené aux attentats islamistes.
07:02Et vous aurez la date en avant-première, puisqu'elle a été fixée hier,
07:08ce sera le 4 septembre, au siège de la région, à l'auditorium et à l'initiative de Valérie Pécresse.
07:15Des auditeurs nous appellent au standard pour réagir, on est en ligne avec Cédric,
07:19qui nous appelle Cédric de Bourg-en-Bresse, c'est bien ça ? Bonjour Cédric.
07:23Oui, bonjour, oui, de Bourg-en-Bresse.
07:25Bonjour, bienvenue sur l'antenne d'Europe 1.
07:27Merci, mais je suis absolument révolté de ce que je viens d'entendre,
07:31c'est une honte au fait.
07:33On est le pays des libertés, on est une république, on est la laïcité,
07:39on a tous été Charlie quand il y a eu ces attentats absolument horribles.
07:43Et aujourd'hui, sous prétexte que, on ne sait même pas sous quel prétexte d'ailleurs,
07:47parce qu'on a peur que ça fasse des vagues, parce que si,
07:49alors on doit se taire et on ne doit plus être un pays de liberté.
07:53Mais ça veut dire qu'aujourd'hui, donc, on ne peut plus être Charlie.
07:55On ne peut plus être Charlie sous prétexte de menace, sous prétexte de débordement.
07:58Mais débordement de quoi ? De qui, au fait ?
08:02C'est absolument honteux, mais c'est une honte absolue.
08:06Mais vraiment, je veux dire, je suis choqué quelque part.
08:11Je suis choqué.
08:12Ça a traumatisé tous les Français, ce qui s'est passé,
08:16et à l'étranger aussi d'ailleurs, tout ce qui s'est passé.
08:18Et ça aurait dû produire peut-être l'effet inverse, évidemment,
08:23que ce qui se passe en ce moment.
08:23Mais bien sûr, ça devrait réveiller les consciences sur ce qui s'est passé,
08:28sur ce qui peut encore se passer,
08:30et dans quel engrenage on est en train de s'enfoncer dans notre pays.
08:35Ça veut dire qu'en réalité, en refusant finalement,
08:39j'ai bien aimé le mot censure, parce que c'est une censure,
08:42en appliquant cette censure, finalement,
08:44on devine dans quoi s'embarque le futur de notre pays, quelque part.
08:48Donc aujourd'hui, on ne peut plus parler d'attente à l'islamisme,
08:52on ne peut plus parler d'islamisme, finalement.
08:55Mais c'est une honte, quelque part.
08:57C'est une honte.
08:58Marie-Cabrette, vous voulez...
08:59Attendez, restez en ligne, surtout Cédric.
09:01Marie-Cabrette, vous voulez...
09:02Merci, monsieur, pour votre témoignage.
09:06J'appelle ça une saine colère, une saine réaction.
09:09Et heureusement que vos réactions sont là,
09:14parce que d'abord, moi, elles m'aident à avancer,
09:18elles m'aident à continuer à me battre,
09:19parce que je n'ai aucunement l'intention ni de renoncer,
09:23ni de céder à qui que ce soit.
09:26Et vous savez, je répète une phrase de Charme depuis dix ans,
09:31une phrase qu'il a prononcée après l'incendie des locaux
09:36et du piratage du site internet.
09:38Il a dit, j'ai moins peur des extrémistes religieux
09:40que des laïcs qui se taisent.
09:42Ne jamais se taire.
09:44Vous vous sentez seule, vous, dans ce combat, justement, Marie-Cabrette ?
09:47Je sens que ce combat est de plus en plus...
09:51Monsieur a raison, nous étions des millions dans la rue.
09:54Il y avait des millions dans la rue,
09:56et en France et à l'international.
09:58Nous sommes moins nombreux.
10:01Ça, c'est une certitude.
10:02Maintenant, il y a des gens...
10:03Pour réagir, et le témoignage de ce monsieur en atteste,
10:06il y a des personnes qui réagissent,
10:09« Monsieur, on fera tout, je ne sais pas où vous êtes,
10:11mais on fera tout pour projeter le film à Bourg-en-Brest. »
10:15Cédric, clairement, vous, vous analysez ça comment ?
10:18C'est quoi ? De la lâcheté ?
10:20De la soumission ? De la peur ?
10:22Mais c'est à la fois de la soumission...
10:26C'est à peu près tout, finalement.
10:27C'est de la lâcheté, c'est de la soumission, c'est de la peur.
10:29C'est tout ça réuni, finalement.
10:30C'est-à-dire arranger pour éviter de déranger, quelque part.
10:36Et c'est terrible.
10:37C'est terrible, parce que ce n'est pas ça, la liberté.
10:40Et ce qui s'est passé dans ces attentats de Charlie Hebdo,
10:43qui m'ont profondément attristé,
10:45parce que voilà, parce que je...
10:48Enfin, ça m'émeut, quelque part,
10:52parce que je suis pour la liberté d'expression absolue.
10:55Et aujourd'hui, on a voulu faire taire des gens
10:57à l'époque des attentats,
10:59et aujourd'hui, refuser de diffuser ce report...
11:01Enfin, ça veut dire qu'on, de nouveau,
11:03on assassine Charlie, finalement.
11:05Oui, c'est vrai, vous avez raison.
11:06De nouveau, on empêche les gens de parler.
11:08Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
11:09Mais qu'est-ce qui est devenu ce pays, finalement ?
11:11Ce pays des Lumières, ce pays des Libertés,
11:13mais qui est devenu notre pays, sans déconner ?
11:16Mais quelle honte !
11:17C'est une honte, je suis révoltée.
11:19Je suis révoltée.
11:20Marie Cabrette, vous, vous constatez clairement,
11:22bon, outre là, ce dont on parle, cette censure,
11:25clairement, vous constatez, justement, depuis 2015,
11:28qu'il y a une baisse, comme le dit Cédric,
11:31d'une atteinte à nos libertés d'expression
11:34de plus en plus évidente ?
11:36Alors, ce que je constate, c'est que la loi n'a pas changé,
11:39nos lois n'ont pas changé,
11:40mais qu'il est très difficile d'aborder
11:42un certain nombre de sujets,
11:44et en réalité, pour moi, ce qui progresse,
11:45c'est l'autocensure.
11:47Par peur d'être insulté, d'être traité de raciste,
11:50d'islamophobe, ce mot controversé,
11:54qu'on ne peut pas utiliser tant il l'amalgame,
11:57la critique légitime de toute religion,
12:00de toute religion.
12:01monsieur le rappelait, les personnes qui ont été assassinées,
12:05ils avaient une plume et ils faisaient des dessins
12:07pour donner une opinion,
12:08et l'amalgame avec des attaques contre des personnes,
12:12ce qui est absolument insupportable,
12:14inadmissible, et des discriminations,
12:16et des attaques odieux sur lesquelles il faut lutter.
12:19Donc, moi, j'ai plutôt l'impression
12:21que l'autocensure progresse,
12:23et que pour éviter d'avoir des problèmes,
12:25on égite de traiter de tels sujets,
12:28de tels quartiers, de telles villes, etc.
12:29Et notamment au sein de l'école.
12:31On entendait, on parlait tout à l'heure
12:33de ce débat sur l'islamo-gauchisme.
12:35On avait, je crois, il y a deux jours,
12:37un auditeur, un professeur,
12:38qui se disait menacé par des parents d'élèves,
12:42et il a été totalement lâché par l'héarchie.
12:46Le rectorat n'a rien fait.
12:47Il a dû saisir une sénatrice
12:49pour essayer de rendre publique l'affaire.
12:52On en est là, en effet.
12:54On en est là, et on a une...
12:55on a des enseignants
12:57qui résistent comme ils peuvent,
12:59mais qui ont besoin de soutien.
13:01Qui ont besoin de soutien, absolument.
13:03Et le soutien, c'est l'autorité de tutelle.
13:06Avant tout.
13:07On remercie Cédric de Bourg-en-Bresse
13:09qui nous a appelés.
13:11Et on est avec un autre auditeur,
13:13Nordine, qui nous appelle.
13:14Bonjour Nordine, vous nous appelez...
13:16Bonjour, je vous appelle Avignon.
13:18Vous avez de la chance, Avignon.
13:20Il ne fait pas trop chaud, ça va ?
13:21Ça va, le Mistral nous a rafraîchi.
13:24Et puis la clim, dans des plaises à certains,
13:27est absolument impérative.
13:29Vous voulez y réagir, Nordine ?
13:30Oui, écoutez, ce que j'ai entendu
13:32était extrêmement intéressant
13:33de la part des deux personnes
13:34qui sont intervenues.
13:36Moi, je suis enseignant à Avignon.
13:39L'assassinat de Samuel Paty
13:42et Dominique Bernard
13:43ont mis à jour une certaine doxa de gauche
13:47qui consiste à ne pas vouloir faire d'amalgame
13:49entre musulmans, islam, islamistes.
13:52Et ce faisant, en fait,
13:54on en vient à favoriser
13:55l'émergence de l'intégrisme le plus crasse.
13:58L'exemple de l'interdiction
14:00de la projection de ce film,
14:02parce que c'est de ça dont il s'agit,
14:04d'une censure, d'une interdiction,
14:05on est un exemple frappant.
14:08Ça n'est pas la première fois
14:09que des gens sont censurés.
14:12On le sait, dans les universités,
14:13au cinéma, dans les écoles,
14:15les gens se censurent.
14:16Cette lecture du Coran,
14:19cette lecture de l'islam,
14:20elle est intégriste.
14:21Elle ne fait pas sens.
14:23Elle est rétrograde.
14:25Elle est immorale.
14:27Et comment on réagit face à vous ?
14:30J'ai la chance d'avoir des élèves
14:32qui sont relativement intelligents
14:35et capables d'entendre, en fait.
14:37Ce qui est peut-être facile aussi,
14:38c'est le fait que moi-même,
14:39je porte un nom et un prénom
14:41d'origine maghrébine,
14:42parce que je suis moi-même
14:44issu de l'immigration.
14:45Et voilà.
14:48Je peux donner des exemples.
14:49Vous enseignez dans un collège public
14:51d'Avignon, c'est ça ?
14:52Dans un lycée public d'Avignon.
14:54Voilà.
14:56Et très souvent,
14:57j'ai eu à intervenir,
15:00des élèves qui m'interpellaient
15:02sur tel fait,
15:03sur tel aspect des choses
15:06par rapport à la France,
15:08le rejet de la communauté maghrébine,
15:10le rejet de l'islam.
15:11Et toujours en me portant un sourire,
15:15en disant que ce qu'ils disaient
15:16n'avait pas de sens.
15:17Et ils l'écoutent,
15:18ils l'entendent.
15:19Ben oui, merci en tout cas.
15:20Merci, Ndordine,
15:21de nous avoir apporté
15:22votre précieux témoignage.
15:24Merci, Marie Cabrette.
15:26Et vous nous expliquerez,
15:27vous viendrez nous dire
15:28un petit peu quand est-ce que
15:29ce film, ce documentaire,
15:31on espère qu'il va être reprogrammé
15:32et que vous pourrez enfin
15:33le diffuser.
15:34Merci à vous d'avoir été
15:36dans le studio de Ropin.
15:36Merci à vous.
15:37La psychologie expliquée
15:39aux adolescents
15:40aux éditions du NOS.
15:42C'est votre invitée
15:43que l'on va recevoir
15:44tout à l'heure par téléphone.
15:46Stéphanie Demuru,
15:47Caroline Goldman,
15:48psychothérapeute
15:48qui va nous expliquer tout cela.
15:50Et vous,
15:50chers auditeurs d'Ropin,
15:51vous pouvez intervenir
15:52quand vous le souhaitez
15:53au standard d'Ropin 01
15:5580 20 39 21.
15:56Sous-titrage Société Radio-Canada
15:57Sous-titrage Société Radio-Canada
15:58Sous-titrage Société Radio-Canada

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