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Le maire sans étiquette d'Anthon, en Isère, est revenu sur son agression par des gens du voyage, intervenue le 9 juin dernier, après qu'il a voulu s'interposer face à eux. «Ils m’ont trainé par terre, jeté au sol et poussé dans tous les sens pour que je les laisse s’installer», a-t-il rappelé.

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Transcription
00:00Oui, bonjour. Effectivement, il y a un mois, nous avons subi la même malchance que cette commune du Var.
00:07Nous avons une communauté de gens du voyage. Ils étaient à peu près 150 à 200 caravanes.
00:13C'était pour lundi de Pentecôte. Ils se sont introduits de manière illégale sur notre terrain de foot.
00:17Et même pire que cela, pour rentrer sur notre terrain, ils se sont passés sur le champ de captage d'eau potable,
00:23qui est voisin à notre parcelle. Et donc, je leur ai signifié mon refus, car je suis arrivé au moment où ils rentraient sur le terrain.
00:34Je leur ai signifié mon refus. Et donc, effectivement, ils ont indiqué que de toute façon, ils allaient rentrer,
00:39que si je ne les laissais pas faire, ils allaient, pour les citer, mettre le bordel dans mon village.
00:44Et donc, ils m'ont tiré sur le côté. Je me suis mis à terre pour ne pas les laisser passer.
00:49Ils m'ont tiré comme un sac de patates, tout simplement à terre. Ils m'ont relevé, ils m'ont ceinturé, ils m'ont jeté au sol.
00:56Ils m'ont poussé dans tous les sens pour qu'effectivement, je les laisse passer.
01:00Alors, il y a dû y avoir une intervention de nature policière ou bien ils sont restés en toute impunité dans les jours qui ont suivi ?
01:09Non, en fait, ils sont restés parce que nous avions un véhicule de gendarmerie.
01:13Après, ils ont été rejoints par deux autres véhicules, il me semble.
01:16Mais quand, en fait, vous avez une dizaine de gendarmes face à 150, 200 caravanes,
01:21donc vous multipliez par deux à quatre en fonction du nombre des familles qui sont dans les caravanes pendant le nombre de personnes,
01:28malheureusement, ils se sont restés, se sont installés.
01:30La chance que l'on a eue, c'est qu'ils sont partis le lendemain soir.
01:34Parce que l'affaire a été médiatisée, j'ai été agressé.
01:37Donc, s'ils n'étaient pas partis le lendemain soir, ils seraient restés au minimum 15 jours sur le terrain de foot.
01:41Bien sûr. Alors...
01:46Sous-titrage Société Radio-Canada

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