Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs méga-bassines ont été vandalisées. Un collectif assume cet acte. Les préjudices vont de 500.000 euros à un millions d'euros.
00:00La réserve de Saint-Gemme-la-Pleine est l'une des quatre retenues vandalisées dans la nuit de dimanche à lundi dernier.
00:07Les travaux de réparation pourraient atteindre les 500 000 à 1 million d'euros.
00:12On a essayé de mettre ce qu'on appelle modestement des agrafes pour éviter que le vent se mette dans la vache et que les dégâts sont encore plus conséquents.
00:19Dans une vidéo, un collectif inconnu dénommé Duplon revendique les coûts de cutteurs donnés tout autour de la réserve d'eau.
00:27Leplon revendique et menace les agriculteurs.
00:30Tant qu'il y aura des projets de bassines, nous irons leur rendre visite. Nous avons des amis partout.
00:35Les saccages qu'on avait eus précédemment n'ont jamais été punis. Donc que fait l'État ?
00:41C'est le cinquième acte anti-bassines depuis 2022.
00:45Les agriculteurs, accusés d'assécher la région, répondent que depuis l'utilisation de la réserve,
00:51la nappe phréatique du Sud-Vendée n'a jamais été aussi haute en été.
00:55On a gagné, sans rentrer dans la technique, à peu près 2 mètres de niveau d'eau au sein de la nappe phréatique.
01:01Les puits aujourd'hui, nos concitoyens, ont encore de l'eau dans leur puits, chose qu'ils n'avaient plus depuis 15 ans.
01:06L'hiver, l'eau qui déborde autour du bassin est captée pour servir à l'arrosage de l'été.
01:11La réserve de 850 000 m3 d'eau est reliée à 16 exploitations de maïs, blé, colza ou haricots de culture bio.