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  • hier
Une journaliste de France 2 porte plainte après avoir été violemment prise à partie et menacée par des agriculteurs lors d'un reportage en Charente-Maritime, durant lequel elle interrogeait un militant "antibassine" : "L'un d'eux a essayé de me taper"

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Transcription
00:00Samedi dernier, cet agriculteur vendéen découvre les dégâts sur la bâche de la réserve d'eau qu'il utilise pour ses cultures.
00:07Là ça a été découpé au cutter, tout le tour c'est comme ça.
00:10Une réserve que les irrigants remplissent l'hiver en prélevant l'eau dans les nappes phréatiques
00:14pour l'utiliser durant l'été quand les pompages sont restreintes.
00:18Pour éviter que la bâche se déchire davantage et glisse,
00:21elle a été fixée en urgence avec des crochets de fortune afin de garder l'eau.
00:25En colère c'est peu dire, on est dévasté, on vient nous ruiner nos investissements d'une façon très lâche.
00:36C'est un groupe inconnu baptisé Duplon qui a revendiqué plusieurs actions coordonnées sur 4 réserves d'eau dans une vidéo envoyée aux médias.
00:45Action menée dans plusieurs départements de l'ouest, partout les bâches ont été découpées.
00:50Les opposants historiques au Bassine affirment ne pas avoir de lien avec ces activistes.
00:56Est-ce que Bassine Non Merci condamne ces actions ?
00:59Non, c'est pas la question de condamner ou de cautionner ces actions.
01:04Il faut prendre un peu de recul et se demander pourquoi ces actions arrivent.
01:09C'est à peine 10% du monde agricole qui s'accapare à un bien commun et public et qui nous empoisonne.
01:15Vous virez votre truc parce que ça va dégagir, sinon ça va mal finir.
01:19Pendant cette interview, nous sommes violemment pris à partie par des irrigants.
01:23Nous devons quitter les lieux.
01:27Plus que jamais, la guerre de l'eau fait rage sur ces terres d'irrigation.

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