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Transcription
00:00Dans le même temps, Rudy, les combats se poursuivent en Ukraine et ne baissent pas en intensité.
00:04Eh bien au contraire, le long des 1200 km de front, plus aucun centimètre carré n'est un sanctuaire.
00:10Pas même les routes d'évacuation des blessés, William Molinier, elles sont minées de toutes parts,
00:15minées par les Russes et par les Ukrainiens.
00:18Sortir un camarade blessé de la zone des 15 km de front est aujourd'hui un risque mortel.
00:23Russes et Ukrainiens déposent des mines grâce à des drones sur les routes d'exfiltration des blessés.
00:28Parfois, ils camouflent même ces explosifs dans des lapins ou d'autres animaux morts,
00:33puis les positionnent sur un sentier d'évacuation.
00:35Deux types d'armements sont utilisés.
00:37La mine antipersonnelle Pomme 2, ce sont 200 grammes d'explosifs pour un rayon d'action de 10 à 15 mètres.
00:43Et la mine anti-Sharp ETM 3, 10 fois plus explosive.
00:47L'autodestruction est programmable jusqu'à 24 voire 36 heures.
00:52Cela crée de part et d'autre une psychose permanente.
00:55Côté russe, il y aurait en stock environ 26 millions de mines antipersonnelles.
00:59Cette stratégie a même été théorisée par l'armée russe dans des documents de doctrine militaire.
01:04S'attaquer aux faibles, aux cibles molles, ni blindés ni protégés, et généralement la nuit.
01:09De sorte que d'un blessé sur la ligne de front, le bilan peut s'aggraver à chaque tentative de sauvetage.
01:15Jusqu'à 4 ou 5 morts pour une seule mine placée au bon endroit.
01:18Au bon moment.
01:19Au bon moment.
01:19Au bon moment.

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