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  • 04/07/2025
Vendredi 4 juillet 2025, retrouvez Nicolas Sopel (Stratégiste en chef, Banque Privée Quintet), Laurent Deydier (Directeur Général Délégué, Hottinguer Banque Privée) et Gilles Etcheberrigaray (Cofondateur, président et directeur des investissements, Elkano Asset management) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00Générique
00:003 invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Gilles Etché-Bérigari est avec nous, le président, directeur des investissements d'Elcano Asset Management.
00:18Bonsoir Gilles.
00:19Bonsoir Gilles.
00:19Nicolas Sopel nous accompagne également, stratégiste en chef de Quintet Banque Privée.
00:24Bonsoir Nicolas.
00:24Bonsoir Gilles.
00:25Et Laurent Dédier est avec nous, le directeur général délégué chez Autingre Banque Privée.
00:30Bonsoir Laurent.
00:31Bonsoir Grégoire.
00:31Je le disais, les marchés américains sont fermés.
00:33Parlons des marchés américains.
00:35Laurent, avec cette question, résilience ou complaisance ?
00:39C'est-à-dire qu'on a vu cette grande remontée quand même des indices actions américains
00:43sur la deuxième partie du premier semestre, sur le mois de juin en l'occurrence.
00:48La tech en tête.
00:50On retrouve une forme de leadership des actions américaines par rapport aux actions européennes.
00:56Qu'est-ce qui justifie ce mouvement ?
00:58Et comment est-ce que vous avez lu la situation du marché américain à ce stade ?
01:03Je pense que la résilience, elle vient aussi probablement d'un phénomène qui a été la réduction de l'incertitude.
01:09Globalement, on a été un paroxysme le jour de Liberation Day où tout d'un coup le marché a paniqué.
01:13On a vu même une espèce de panic selling, donc des ventes un petit peu folles et tous azimuts sur plein d'actifs.
01:20Depuis, on sent qu'il y a eu une espèce d'accalmie.
01:22Et d'ailleurs, on a bien vu au sein du gouvernement, on a un Scott Besson qui était très présent
01:26et qui a essayé entre guillemets de mettre du froid là où certains soufflaient du chaud.
01:31Et donc, quelque part, le marché a repris un petit peu une espèce de boussole avec une incertitude totale.
01:36Le Nord, on a une idée d'où il est, mais on ne sait pas exactement où il est aujourd'hui.
01:39Mais clairement, le marché s'est retrouvé dans une situation d'incertitude.
01:43Puis, à côté de ce phénomène, vous avez eu quand même des publications qui ont été de bonne qualité.
01:47Je rappellerai quand même qu'au moment de Liberation Day, le marché américain avait effacé environ 11 trillions de valeurs,
01:54donc 11 000 milliards de valeurs.
01:56Aujourd'hui, on est positif de 12.
01:58Et quand on regarde ce qui s'est passé, plus de la moitié s'est produit une fois sur les géants de la tech
02:04et en particulier sur la dynamique de l'IA.
02:07Et donc, la création de valeurs, elle est toujours aujourd'hui dans l'esprit des investisseurs au même endroit.
02:11Ça ne veut pas dire qu'il ne commence pas à y avoir un début de ruissellement
02:14ou un début d'intérêt pour d'autres actifs.
02:17Mais quand on regarde la performance sur le deuxième trimestre du S&P Equal Weight
02:21ou du S&P avec les pondérations actuelles
02:23et donc ces distorsions de pondérations très fortes,
02:26clairement, on voit encore que l'IA et la technologie sont les locomotives
02:30qui font des rattrapages très forts à chaque phase de baisse.
02:32Donc, on retrouve ce phénomène de concentration,
02:36de reconcentration de la performance du marché américain.
02:39Clairement, je crois qu'hier, parce qu'aujourd'hui, c'est fermé,
02:43Nvidia a touché 3,9 milliards, quasiment 4 000 milliards,
02:48ce qui en fait aujourd'hui, à date, la capitalisation la plus élevée historiquement,
02:54dépassant celle de Apple en fin d'année dernière qui était tombée à ces chiffres-là
02:58et qui aujourd'hui a perdu 700 milliards, donc est à 3,2.
03:02Voilà, et donc on sent que le marché est toujours encore clairement focalisé
03:08sur cette thématique technologie, il y a Nasdaq, c'est la locomotive,
03:13ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'autres secteurs qui ne performent pas bien,
03:16mais ça a quand même été aujourd'hui un petit peu le cheval positif
03:21sur les marchés américains au deuxième trimestre.
03:23Et donc, l'effet deep-seek, par exemple, est un peu relégué dans le passé désormais.
03:30Enfin, je veux dire, toute la discussion du premier semestre a été d'interroger l'idée
03:36de l'exceptionnalisme américain qui peut prendre plein de formes.
03:39C'est le dollar, mais c'est aussi la tech, l'IA.
03:41Et le début d'année a été marqué aussi par ce choc autour de deep-seek
03:45et la révélation quand même qu'il y avait une concurrence technologique
03:48aujourd'hui à travers le monde.
03:49La force des marchés, c'est d'oublier vite, sans totalement oublier.
03:54Et donc, la première fois qu'un événement se produit, c'était le cas avec Dysip,
03:57où tout d'un coup, on s'est dit deep-seek, quand on s'est dit,
03:59tiens, potentiellement, l'IA américaine peut être challengée
04:02et avec, j'ai envie de dire, trois bouts de ficelle et peu d'argent,
04:05on est capable de faire un truc qui y ressemble, ça a fait paniquer tout le monde.
04:09À la fin, c'est une bonne solution, mais c'est clairement pas la solution leader.
04:12Mais on voit bien que la façon dont est organisée aujourd'hui l'écosystème autour de l'IA
04:17et après, tout ce qui est tarifs, réglementations, etc.,
04:21fait qu'il y a encore une concentration très forte sur l'avantage et l'exceptionnalisme américain.
04:26Bien évidemment, après, on aura peut-être loisir à discuter du dollar
04:30et de beaucoup d'autres éléments, mais force est de constater
04:32qu'à l'issue du deuxième trimestre, le marché américain est reparti
04:35par le même segment technologie et IA.
04:39Enseignement, effectivement, important.
04:40Est-ce que Trump a regagné la confiance des marchés, Nicolas ?
04:44Est-ce qu'il y a un peu de ça aussi ?
04:46C'est vrai qu'on restait marqués par ce moment où on voyait tous les actifs américains
04:51baisser sur des séances compliquées, début avril, le dollar baissait,
04:55les bonds baissaient et les actions baissaient.
04:58Des schémas de marché auxquels on n'était pas habitués
05:00quand on parle d'un marché comme le marché américain, en l'occurrence.
05:03Oui, tout à fait, mais en même temps, c'est qu'on s'est rendu compte
05:06qu'il y avait peut-être, en ce début d'année, de nouvelles alternatives au marché américain.
05:11On a eu les plans de relance en Europe, on a eu le moment Artificial Intelligence en Chine,
05:16on en a parlé avec DeepSync.
05:18Donc on se rend compte qu'il y a peut-être un moment où les États-Unis se désolidarisent un petit peu
05:24du reste du monde, qu'il y avait d'autres alternatives.
05:27Maintenant, le marché américain, actions, ça reste un marché, malgré tout, de qualité.
05:31Je pense aussi, ce qui a contribué récemment aussi à la bonne performance,
05:36c'était les anticipations de baisse de taux de la part de la Fed, d'une certaine façon.
05:42Où on en est aujourd'hui, on ne peut pas le voir, parce que le marché, évidemment...
05:46Bah hier, on l'a vu hier, oui, oui.
05:48Donc voilà, ça reste un marché de qualité, mais avec d'autres alternatives.
05:55Pour un investisseur, toujours prendre en considération,
05:57on va, j'imagine, en parler de l'effet dollar, parce que 6% S&P sur l'année 2025 en dollars,
06:03on est à peu près à moins 6, moins 7 en euros.
06:06Bien sûr.
06:07Donc ça reflète quand même cette baisse du dollar,
06:10à un moment où on n'a plus trop de tensions sur le marché obligataire,
06:14enfin en tout cas un petit peu moins pour le moment.
06:17Cette baisse du dollar, elle est quand même, pour moi,
06:20regardez la devise, ça vous dit un petit peu l'état dans lequel se trouve un pays
06:25par rapport à ses investisseurs.
06:26Mais est-ce que ça devient un soutien pour le marché actions américain ?
06:29Enfin, est-ce qu'un dollar, là, plus faible de 10%,
06:31est-ce que c'est un soutien pour les entreprises américaines,
06:34et donc pour le marché actions américain ?
06:38Ça reste toute la rhétorique un peu de l'administration Trump,
06:42c'est-à-dire d'avoir un dollar plus faible pour favoriser les exportations.
06:47Est-ce que de ce point de vue-là, c'est une bonne solution ?
06:51Tant que les Américains consomment ce qu'ils ne produisent pas,
06:55c'est un risque.
06:57C'est un double effet avec une inflation importée.
07:01Je parlais aussi de la Fed, donc évidemment, la baisse en juillet, je pense qu'on oublie.
07:06Celle en septembre, on n'est quand même pas très très sûr.
07:10Le marché a quand même un petit peu enlevé des baisses de sur trois.
07:17Le chiffre de l'emploi américain hier, effectivement, a été vu comme plutôt positif encore.
07:23Voilà, encore positif.
07:25C'est vrai que, comme à chaque fois, certains trouveront à boire et à manger,
07:29mais comme tous les chiffres, les chiffres du gouvernement,
07:31et c'était le cas pendant le mandat de Biden,
07:34d'avoir la croissance essentiellement liée aux jobs gouvernementaux.
07:41Maintenant, en se projetant un petit peu dans trois mois,
07:47est-ce que le marché du travail peut rester résilient dans l'état actuel des choses ?
07:51C'est vrai qu'on a une consommation qui a ralenti un petit peu,
07:55mais maintenant, c'est surtout sur l'inflation,
07:57parce que la Fed se dit qu'aujourd'hui, on pourrait baisser un petit peu les taux
08:02parce que l'inflation est légèrement au-dessus de la cime,
08:07mais ne le fait pas parce que le marché de l'emploi est encore fort.
08:10Mais dans trois mois, quand on verra les premiers effets,
08:12on commence à voir des premiers effets.
08:13Oui, oui, oui.
08:14On augmente leur prix.
08:17Peut-être que d'ici trois mois, l'inflation sera partie à 3%.
08:20Et dans ce cas-là, la Fed sera un petit peu...
08:23Encore un peu plus cornalisée, quoi.
08:26Exactement.
08:26Et donc, du coup, comment le marché va réagir à ça ?
08:30Je pense qu'on a tellement mis en avant la Big Beautiful Bill, les trade deals,
08:35on a oublié un petit peu les anticipations de la Fed à surveiller, de mon point de vue.
08:40Gilles, 6250 points sur le S&P 500, on ne price pas beaucoup de ralentissement
08:46de la croissance des bénéfices américains et de la croissance américaine, j'imagine.
08:50C'est ça qu'on plaisance, clairement.
08:51Après, le point positif qu'on ressent moins ici, c'est effectivement,
08:55il faut voir que les 7 magnifiques, la tech, est quand même très exploitatrice.
08:59Je veux dire, c'est quasiment 50% de certaines entreprises, 50% des chiffres d'affaires,
09:04est fait hors des États-Unis.
09:05Donc, ça a été un élément positif pour eux, en tout cas, vu l'investisseur américain.
09:12Après, je dirais que je pense que ce qu'on ne mesure pas aujourd'hui,
09:16clairement, il y a eu des résultats corrects sur le Q1,
09:19c'est l'ampleur du front-running qu'il y a eu, en par exemple, Microsoft.
09:23Il est au tarif.
09:24Il est au tarif sur les investissements, sur les produits sur Apple, sur Microsoft en particulier.
09:30Je serais curieux de voir quels seront les résultats sur le Q2,
09:33parce que, si on voit, on a eu le même problème sur le PNB,
09:37qui a fait moins 3, qui va faire plus 3 au Q2.
09:40Il y a eu quand même des effets très très forts de front-running sur l'économie américaine
09:44qui, à mon avis, ont été masqués, ont été favorables aux résultats des entreprises sur le Q1
09:49et ont permis de rebondir en mars-avril en disant, finalement,
09:53ce n'est pas si mauvais que ça.
09:55Voilà, concernant l'AI, moi je...
09:57Et ça ne va pas continuer ?
09:58Enfin, je veux dire, on va...
09:59Si c'est le front-running, ça ne peut pas continuer.
10:00Le front-running, c'est juste dépasser la demande Q2.
10:03Et donc, là, dès les résultats du deuxième trimestre,
10:06c'est possible qu'on voit déjà des surprises moins positives côté entreprise,
10:10côté économie américaine.
10:12Apple et Microsoft sont milliards à bruit,
10:14parce que, même s'ils sont exemptés de droits ex poste,
10:17ce n'était pas su à l'avance.
10:18Et les très bons chiffres de Microsoft sur les ventes de tout ce qui est hardware...
10:22On n'est pas sûr qu'ils reproduisent ça sur...
10:23Pour moi, il y a quand même du front-running.
10:24Donc, on peut avoir un petit trou d'air Q2,
10:27qui ne sera pas une bonne surprise.
10:28On voit la rupture entre Microsoft et OpenAI.
10:32Donc, il y a quand même des choses.
10:33Pour le moment, les gens sont revenus sur Nvidia,
10:35mais je ne suis pas certain que ça soit...
10:39On a déjà eu une première alerte avec Tipsyc.
10:41On pourrait continuer à avoir d'autres alertes là-dessus.
10:43Mais c'est pour moi...
10:44On voit très bien le montant...
10:46Ça reste un point de fragilité pour vous du marché ?
10:48Oui, parce que c'est le retail qui a suivi Trump.
10:51Quand Trump a acheté, ils ont suivi à fond.
10:53On voit bien à travers les options,
10:56les volumes optionnels,
10:58le volume de trading sur certains...
10:59Alors, je ne parle pas de Tesla,
11:00qui est vraiment complètement déconnecté de tout fondamental.
11:03Ça reste une darling du retail, Tesla ?
11:05On voit bien.
11:07C'est quand même la seule valeur de décroissance de chiffre à terre
11:10qui se paie 100 fois les bénéfices.
11:15Et là, on a encore moins de 13% sur ce qu'ils font.
11:18Ce qu'ils font vraiment.
11:19Ce n'est pas ce qu'ils vont faire dans 5 ans.
11:20Parce que...
11:23Et ce qui est quand même assez fascinant,
11:25je trouve, c'est de la valeur,
11:25on ne peut pas dire autre chose,
11:27c'est quand même on voit la démission de tout l'État-major,
11:29de tous les gens en charge,
11:30de tous les projets sous Musk.
11:34Il parle encore un qui est parti il y a trois jours,
11:36qui était en charge de l'Europe.
11:38Il parle tous les uns...
11:38Et c'est Musk qui remplace à chaque fois.
11:39C'est Musk qui remplace à chaque fois.
11:41Et le titre ne bouge pas, à mon avis.
11:43Parce que là, il y a eu au moins une dizaine de départs,
11:46y compris des gens qui sont en charge des programmes critiques.
11:48Robo-taxi, automatisme, tout ça.
11:53Et bon, ça ne bouge pas.
11:55Le carréisme est toujours là, donc jusqu'à quand ?
11:57Mais bon, d'ailleurs, c'est une valeur où il n'y a pas de short.
11:59Parce qu'aucun professionnel...
12:01Il n'y a plus de short sur Tesla.
12:01Mais non, depuis très longtemps.
12:02Parce qu'aucun professionnel ne peut se risquer.
12:04Ça, c'est une valeur qui fait plus 10 sur un tweet,
12:06moins 5 ou plus...
12:07L'armée du retail est puissante aujourd'hui.
12:09Voilà.
12:09Et personne ne va se risquer de se mettre en face.
12:11Ça, c'est clair.
12:12Bon, ça remet le marché américain en position de fragilité ou pas, Laurent ?
12:18Je ne crois pas.
12:18Oui ?
12:19Non, sincèrement, je ne crois pas.
12:20Alors après, pour un investisseur zone euro,
12:22bien évidemment, il faut penser à la devise.
12:24Et on voit bien, sur le premier semestre,
12:25la devise était plus importante que le marché américain.
12:27Mais ça reste un marché global d'innovation.
12:32Et quoi qu'on me dise, bien évidemment,
12:34qu'il y a des silos d'innovation en Asie.
12:37Et cette semaine encore, il y a Beidou qui a fait des petites annonces discrètes sur l'IA.
12:42L'Europe ne va pas prendre le relais demain matin.
12:45Il y a des promesses, il y a des volontés.
12:46Mais avant qu'on devienne un marché de technologie et d'innovation,
12:49il nous faudra peut-être encore une innovation technologique après l'IA.
12:53En tout cas, on a raté celle-ci encore.
12:55Et donc, je crois que l'exceptionnalisme américain sur cette partie-là,
13:00il n'a pas vocation à être tout de suite attaqué.
13:03Après, on peut discuter différentes choses.
13:06Ce qui me plaît dans le marché américain,
13:07même si on n'a pas une conviction très forte aujourd'hui à l'achat,
13:10et à ces niveaux-là, je pense qu'il y a peut-être un petit peu d'attentisme à avoir,
13:14c'est clairement qu'il y a cette possibilité quand même
13:18que le marché redécouvre les autres valeurs à un moment ou à un autre.
13:21C'est ce qu'on imaginait.
13:22Oui, c'est ce qu'on a pu imaginer à un moment quand même.
13:25Au premier trimestre, ça s'est produit.
13:26Et puis, il y a eu ce choc où là, globalement,
13:28le marché adore aller vers les valeurs refuge.
13:30Et quoi de mieux que d'aller vers un Google, un Nvidia de ce monde
13:34quand on connaît la capitalisation, quand on connaît la taille du bilan,
13:38le niveau de cash et le programme de rachat d'action.
13:41Excusez-moi, mais quand vous avez 100 milliards de rachat d'action
13:44si Apple est un trilliard sur le S&P 500
13:46et qu'il est dicté par ces grands géants de la technologie,
13:50quand la tempête arrive ou gronde, autant se mettre à l'abri.
13:54L'abri, on est bien chez eux.
13:56Donc oui, je ne vois pas aujourd'hui comment ce marché pourrait dérailler.
14:01Et je pense que parmi les éléments qu'il faudra surtout suivre,
14:06maintenant que M. Trump a fait, j'ai envie de dire,
14:09les deux flèches de son programme, les tarifs,
14:12même s'il n'y a pas d'accords globaux,
14:14on a une bonne attention qui va se passer.
14:17Sa loi fiscale et globalement la prolongation
14:20ou l'amélioration de la baisse des impôts sur certains pans,
14:23c'est fait.
14:24La dernière partie qu'il nous avait mis en tête en tant que candidat,
14:28c'était la dérégulation, la déréglementation.
14:31Celle-ci, elle arrive, et j'ai envie de dire,
14:33c'est une arme cachée pour protéger ou préparer les États-Unis
14:37contre des temps plus, je ne sais pas aujourd'hui,
14:41la météo m'inspire, des temps peut-être plus grisonnants à la rentrée.
14:45L'automne, les nuages arrivent en général.
14:47Et donc, je pense qu'il est en train de préparer ce fameux risque
14:50dont on était batté tout à l'heure hors plateau.
14:52C'est que déficit qui s'accroît, balance commerciale,
14:55on va en discuter, mais on ne sait pas où elle va.
14:57Il va falloir qu'à un moment, quelqu'un achète cette dette américaine.
15:00Si c'est en interne, ce sera peut-être le retail,
15:02qui est une armée énorme aujourd'hui,
15:04mais ce sera peut-être aussi l'armée financière
15:06à travers cette dérégulation.
15:07Et donc, il y a un vrai sujet qu'il faudra observer
15:09dans les prochains mois.
15:10Mais ça veut dire quoi ?
15:11Il y a un chemin pour que l'économie américaine
15:13ne ralentisse pas autant que ce qu'on prédisait
15:16ou ce qu'on pouvait imaginer en début d'année
15:18et que 2026 soit une année encore booming
15:21pour l'économie américaine ?
15:2326, c'est encore un petit peu loin.
15:25Les projections sont positives.
15:28Mais si l'attentisme de la Fed est aussi fort,
15:31sachant qu'elle a un double mandat,
15:33c'est que bien évidemment,
15:34elle a une crainte sur l'inflation
15:35et qu'elle se dit que tous les ingrédients
15:37d'une petite résurgence de l'inflation sont présents
15:39avec les tarifs.
15:41Et globalement, on peut faire pas mal de simulations.
15:43Oui, l'inflation peut revenir à cause des tarifs.
15:45En tout cas, tactiquement,
15:47c'est possible ponctuellement très maintenant.
15:48Dès cet été, en revanche, si elle ne baisse pas ses taux,
15:54c'est qu'elle considère que la deuxième partie de son mandat,
15:56c'est-à-dire la croissance et l'emploi,
15:59c'est plutôt solide.
16:01Et aujourd'hui, la question qui pourrait se poser,
16:04j'entendais Nicolas tout à l'heure en parler,
16:06c'est la vision du consensus.
16:08Moi, je suis plutôt dans le camp de dire que la Fed,
16:10elle sera probablement plus proche de zéro
16:12ou une baisse de taux cette année
16:13que des trois d'il y a quelques semaines
16:15ou des deux d'hier ou d'avant-hier.
16:17Parce que le chemin aujourd'hui de baisse de taux,
16:20il n'est pas simple.
16:22Donc, j'ai envie de dire que le grand rendez-vous,
16:24ce sera fin août pour tous.
16:25On reviendra un petit peu bronzé, on espère.
16:26Donc, Jackson Hole.
16:27Il y aura le symposium de Jackson Hole.
16:29Et là, globalement, il va nous donner un petit peu
16:31la lecture de la vision politique monétaire
16:33sur la fin de l'année.
16:34Oui.
16:34Bon, je reprends ce que je disais.
16:376200 points et plus sur le S&P 500,
16:39on ne price pas beaucoup de ralentissement quand même
16:41de la part des entreprises
16:42ou de la part de l'économie américaine.
16:44Alors, certes, il y a les oscillations,
16:46le front-running.
16:47On va avoir un peu de volatilité sur les chiffres macro.
16:49Mais les trackers nous disent quand même
16:50qu'on est à 2, 2,5% de croissance attendue
16:53peut-être sur le deuxième trimestre aux États-Unis.
16:55Et peut-être que le Q3 peut être encore
16:57un trimestre assez fort.
16:59Oui, oui.
16:59Pour l'instant, le marché, de toute façon,
17:02ne regarde pas ou très peu les données macro.
17:05Si on regarde encore, évidemment,
17:06on a parlé du job report et de l'inflation.
17:10Mais pour le reste, on regarde sur les différents indicateurs.
17:15Un indicateur de cycle qui commence à tourner un petit peu rouge.
17:18C'est vrai qu'on a eu beaucoup de faiblesses
17:21dans les indicateurs sentiments, business, etc.
17:24Oui, les enquêtes, les données.
17:25Les enquêtes, voilà.
17:26Le rollover sur l'économie réelle est quand même assez limité
17:31pour le moment, en tout cas, on le voit sur le marché du travail.
17:36C'est pour le moment surprenant.
17:38Après, l'impact tarif, on sait que les droits de douane
17:40sont appliqués sur les prix, grosso modo,
17:43les prix assortis d'usine, donc pas sur le prix final.
17:47L'impact est peut-être un peu minimum.
17:49Les marges des entreprises étaient encore bonnes,
17:52donc ils peuvent absorber un petit peu.
17:55Néanmoins, quand on regarde les chiffres de la croissance,
17:58et là, c'est vrai, c'est très backward looking,
18:00c'était les chiffres du premier trimestre,
18:02mais les différentes composantes de la croissance
18:06ont montré, en tout cas, la contribution de la consommation,
18:09qui reste le principal moteur de croissance aux États-Unis,
18:12contribué à hauteur de 0,3 point de pourcentage.
18:15On était, en 2024, à un peu plus de 2 points de pourcentage.
18:21Malgré le front running, on s'est dit que peut-être,
18:23au niveau conso, les Américains allaient s'empresser
18:26d'anticiper, d'acheter toute leur Barbie avant Noël,
18:30par exemple, ou en tout cas, acheter aussi
18:35leurs petits drapeaux et leurs feux d'artifice
18:38pour ce 4 juillet.
18:42Qu'est-ce qui s'est passé ?
18:43Il y a quand même des risques.
18:44En tout cas, il y aura de la volatilité économique,
18:46ça c'est sûr, il y aura déjà, au niveau des importations,
18:49on verra déjà un retournement,
18:51sur les stocks également,
18:53comment le marché peut anticiper ça.
18:56Bon, après, le marché reste concentré
18:58sur des tweets ou sur des annonces
19:00sur le réseau social de Trump,
19:02peut-être qu'il ne se soucie guère peu
19:04des fondamentaux pour le moment.
19:08Bon, l'inflation des tarifs, elle arrive comment ?
19:14Ça va être un choc, ça va se voir ?
19:16Est-ce que ça va mettre Jérôme Poel dans une situation compliquée ?
19:19Lui qui attend de voir cette inflation pour prendre des décisions,
19:21est-ce qu'il prend le risque d'être en retard éventuellement ?
19:24De toute façon, il va prendre clairement le risque d'être en retard,
19:25parce qu'il ne faut pas oublier une chose,
19:27la Fed a fait une énorme erreur en septembre dernier.
19:30Les 50 points de base ?
19:30Les 50 points de base,
19:31ex poste, c'est une erreur.
19:33Ils ont voulu jouer,
19:34alors est-ce qu'il y a une dimension politique ?
19:36On est épilogras ailleurs,
19:37mais ils ont voulu jouer avec certaines règles,
19:40en disant, ok, c'est bon,
19:42je gère la température,
19:43et là je mets un petit coup.
19:44Et ils ont eu une explosion à la hausse de l'économie américaine.
19:47Donc je pense que la vision d'anticipation de la Fed,
19:50c'est fini.
19:51Maintenant, ils l'ont dit,
19:52ils ont fait une fois,
19:53Trump dirait que c'était démocrate.
19:54Donc on ne refera pas des baisses de taux assurantielles ?
19:56Non, l'assurantielle c'est fini,
19:57ils se sont trompés,
19:58et ils sont vaccinés.
19:59Oui.
20:00Non, c'était quand même oui,
20:01mais c'est une erreur, carrément.
20:03Ils sont vaccinés pour l'assurantiel.
20:05Maintenant, c'est,
20:06quand je vois l'inflation,
20:08les yeux dans les yeux,
20:09l'âge qu'on voit,
20:10et non, même pas l'inflation,
20:11la baisse du chômage,
20:11puisque, grosso modo,
20:13l'inflation revient,
20:14et ils attendent de voir,
20:15mais le chômage se tient à peu près
20:16à des niveaux officiels.
20:18Donc voilà.
20:19Donc après,
20:19je pense que l'affaiblissement
20:21des économies américaines est réel.
20:24Enfin,
20:25tendanciellement faible,
20:26mais continue.
20:27Depuis maintenant six mois,
20:28il faut voir qu'au début de l'année,
20:29on anticipait une explosion.
20:30Donc il y a une érosion.
20:31Une érosion.
20:32Il y a une érosion de la résilience
20:33de cette économie américaine.
20:34Il y a 30.0,
20:35on visait un boom de l'économie.
20:37Après, il y a eu 32.0,
20:38qui était une vision,
20:41il ne la voyait pas comme ça,
20:42mais une finité récessive
20:43avec la baisse des dépenses publiques
20:45et les tarifs.
20:47Ils ont fait marche arrière
20:48sur le déficit,
20:50puisque la preuve,
20:50c'est que Musk crée un nouveau parti
20:53pour le déficit.
20:56Ils ne se faisaient pas marche arrière.
20:57Maintenant, il y a ses tarifs.
20:58Les tarifs sont toujours en place.
20:59On a l'impression que c'est fini,
21:00mais on est à 18.
21:01Bien sûr qu'ils sont en place.
21:0218 ou 17 % de tarifs
21:03sur l'économie américaine.
21:04Oui, oui.
21:05Et ça infuse doucement.
21:07Moi, après moi,
21:07les recettes tarifaires
21:08sont plus élevées.
21:09Alors, ce qui est intéressant
21:10sur les recettes tarifaires,
21:11c'est que, d'après ce qu'on a,
21:12au niveau du PNB,
21:14on a 50 milliards de dollars
21:16de recettes tarifaires pour le moment.
21:18Et apparemment,
21:18on aurait 40 milliards de bénéfices en moins
21:19sur les entreprises en global.
21:22Donc, c'est bon pour le 13 ans,
21:25mais ça se paye,
21:26ça se retrouve quelque part.
21:27Ça se retrouve quelque part.
21:28Bien sûr.
21:28Ce n'est pas les étrangers qui payent,
21:29contrairement à ce que je crois.
21:31Voilà, Trump.
21:32Donc, il y a quand même des facteurs.
21:35Il y a l'immigration.
21:35On voit pourquoi est-ce que le chômage,
21:37quelle que soit la qualité,
21:38il y a un an,
21:41ce n'était pas un bon chiffre.
21:42Parce qu'il y avait une progression
21:43de la population active
21:44qui était de 100 à 150 000 par mois.
21:46Là, on est descendu
21:47sur une croissance
21:47de la population active
21:48à 80 000.
21:49Donc, il n'y a plus de flux
21:50de migratoires.
21:51Donc, il y a un effet de base
21:54qui fait que le taux de chômage
21:55en taux par rapport
21:57à une population,
21:58je veux dire,
21:58il se maintient
21:59parce que le taux de participation
22:01est en train de baisser.
22:03Mais ça, je dirais,
22:04c'est bon,
22:04enfin, ce n'est pas bon
22:05pour la croissance.
22:06Je veux dire,
22:06on a quand même
22:07un certain nombre
22:07de facteurs négatifs
22:08pour la croissance américaine.
22:10L'immigration,
22:11la progression de la main-d'œuvre,
22:13le protectionnisme,
22:15qu'on n'a pas encore vu
22:16se traduire.
22:17Là, on a,
22:17si on regarde,
22:18alors ça va être compliqué
22:19sur les six premiers mois
22:20sur le PNB.
22:21On a fait moins 0,3
22:22à faire plus 3,
22:23mais en moyenne,
22:23on a 1,5 de croissance.
22:25Oui, donc c'est déjà
22:26un ralentissement.
22:27On est déjà un ralentissement.
22:28Et on pourrait avoir
22:28des chiffres qui sont encore
22:29pires sur la deuxième partie
22:30de l'année,
22:31doucement aux États-Unis.
22:32Et je veux dire,
22:32ça, c'est quelque chose
22:33pour lequel le marché
22:34n'est clairement pas
22:35positionné aujourd'hui.
22:37Mais on attend que la Fed
22:38vienne justement
22:39en réaction de ces chiffres
22:40à un moment.
22:41Alors, la Fed ne viendra
22:42qu'une fois qu'ils sont déclenchés.
22:43Le risque aujourd'hui,
22:44à mon sens,
22:44c'est que ça commence...
22:47On passe par une phase
22:47où le marché
22:48va devoir s'ajuster
22:49avant que la Fed
22:52n'intervienne.
22:52Parce que maintenant,
22:53la Fed n'interviendra
22:53que si elle est sûre...
22:55D'accord.
22:56Et donc, dans l'intervalle,
22:56ça peut créer
22:57de la volatilité,
22:58voire un trou d'air ?
22:59Si oui,
23:00si le toque intervienne.
23:01Comment on gère
23:02la question du dollar ?
23:04Partant des niveaux atteints,
23:0510% de baisse
23:06pour le taux de change
23:07effectif du dollar
23:08et même peut-être
23:08un peu plus
23:09sur les six premiers mois
23:10de l'année,
23:11comment on gère ça
23:12dans un portefeuille ?
23:13Est-ce qu'il faut
23:13apprendre à couvrir
23:15les actions américaines,
23:16par exemple,
23:18du risque de change ?
23:19C'est une très bonne question.
23:21Je pense qu'on a tous
23:21été pris à revers
23:22depuis le début de l'année.
23:24Parce que je disais
23:24une statistique intéressante
23:25tout à l'heure,
23:26c'est qu'environ 80%
23:27des assets managers
23:28européens sont déjà
23:28couverts maintenant.
23:30Donc, il en reste 20%.
23:31D'accord.
23:31Est-ce que c'est les malins
23:32ou les dindons de la farce ?
23:34On le saura à la fin de l'année
23:34en fonction de la trajectoire
23:36du dollar.
23:36S'il va à 22,
23:37à 25,
23:38ces 20% ont été perdants.
23:40S'ils retournent à 1,12,
23:41je ne sais quoi,
23:41ils seront gagnants.
23:43Donc, je pense que globalement,
23:45le monde qui devait se couvrir
23:46et pas seulement
23:47les investisseurs européens
23:48mais même les investisseurs
23:49internationaux,
23:50le hedge, il est fait.
23:52D'accord.
23:53Donc, la question,
23:54c'est est-ce que la trajectoire
23:55du déficit américain
23:57et ce plan de relance,
23:58parce que c'est quand même
23:58un plan de relance
23:59qu'il annonce,
24:00parce qu'on va écarter
24:01les déficits
24:02et on va rajouter,
24:03Pauline le disait très bien,
24:04autour de 3 000
24:05à 4 000 milliards
24:06de déficits à l'échéance.
24:07Donc, il y a quand même
24:08de la relance,
24:08il y a de la dépense
24:09en infrastructure,
24:10dans la défense,
24:11il y a quand même des choses,
24:12il y a des baisses d'impôts,
24:13ça devrait soutenir l'économie.
24:14Donc, ce n'est pas
24:15un si mauvais plan.
24:17En face,
24:18je n'oublie pas quand même
24:18que l'Europe,
24:19elle a aussi 2-3 plans
24:20de dépense
24:21et de relance à venir.
24:22Les 800 trillions
24:24et le plan d'infrastructure
24:26et de défense
24:27en Europe
24:28et en Allemagne,
24:29il va falloir les financer,
24:30les financer par des émissions.
24:32Donc, ça va se produire comment ?
24:33Par une baisse de l'euro,
24:34je ne sais pas,
24:35par un écartement,
24:36peut-être tout doucement,
24:38ou une remontée du pricing
24:39sur le 10 ans allemand.
24:40Ce n'est pas excluant
24:41parce qu'aujourd'hui,
24:41il n'est pas très généreux
24:43et quand on regarde
24:44la liquidité mondiale,
24:45les gens cherchent
24:45à se diversifier.
24:47Donc, le 10 ans américain
24:48ou le dollar,
24:48tout le monde a pris sa position.
24:51J'en parlais encore tout à l'heure.
24:52L'or,
24:52tout le monde est dessus.
24:53Le franc suisse,
24:54il est tellement cher
24:55que de toute façon,
24:55qui va y aller,
24:56c'est très liquide.
24:57Donc, l'étape d'après,
24:58c'est de s'intéresser au Bund.
25:00Voilà.
25:00Donc, pour répondre,
25:01parce que je ne vais pas non plus
25:02être normand
25:02et noyer le poisson,
25:03moi, je pense
25:05et je suis dans l'idée
25:07de dire qu'on est autour
25:08du niveau de stabilité
25:09et que le dollar
25:10peut peut-être s'écarter
25:12de 2-3% dans un sens
25:14ou dans l'autre
25:14en fonction de quelques
25:16décisions politiques
25:17qu'aujourd'hui,
25:17on ne maîtrise pas.
25:18Mais j'ai du mal
25:19à imaginer le dollar
25:20tout de suite franchir
25:21les 1,25 comme certains le disent.
25:23J'ai du mal
25:23à lui trouver aussi l'énergie
25:25d'aller retourner
25:25sous les 1,10.
25:27Imaginez 1,08
25:28où la parité
25:30n'en parlons même plus aujourd'hui.
25:31Mais je pense que l'effort
25:33d'ajustement de la devise
25:35et d'ailleurs,
25:37le dollar,
25:37c'est leur devise
25:38mais c'est devenu notre problème.
25:39Ça fait 30 ans
25:40que je l'entends
25:40et même quand j'étais étudiant,
25:42je l'avais aussi en cours.
25:44Aujourd'hui,
25:44ça devient un problème
25:45pour Corporate Europe.
25:47Bien sûr qu'il y a des secteurs
25:48qui vont bénéficier.
25:49À ce niveau-là,
25:49c'est déjà presque
25:51un vent contraire
25:52pour des entreprises européennes ?
25:54Attendons quelques communications
25:55au premier semestre.
25:56Il y aura bien évidemment
25:57des effets de translation
25:58donc ça,
25:58c'est jamais très positif
25:59et on voit bien
26:00qu'on cut les bénéfices
26:01des entreprises
26:01très internationales en ce moment.
26:03parce que le côté devise
26:04n'est pas un facteur positif
26:05mais à un moment
26:06dans une compétition internationale
26:08que ce soit sur un marché
26:09de biens ou de services
26:10mais principalement de biens,
26:12quand votre concurrent américain
26:14boxait dans une catégorie
26:15avec un dollar à 1,05
26:17et qu'aujourd'hui
26:17il est à 1,18,
26:18potentiellement
26:19vous venez de perdre
26:2012% en ligne droite
26:21de valeur
26:22de Price Key for Heur
26:23donc soit vous baissez votre marge
26:24soit vous ajustez
26:25soit vous avez un outil
26:26de production
26:27que vous pouvez améliorer
26:27mais donc clairement
26:28aujourd'hui
26:30le mécanisme entrepris
26:31par l'administration américaine
26:33est un facteur de soutien
26:34à l'économie américaine
26:35parce qu'un dollar faible
26:36c'est plutôt positif
26:37pour l'économie
26:38et corporate américain
26:39même si pour l'effet richesse
26:41du consommateur
26:42artificiellement
26:43c'est pas une population
26:44qui voyage énormément
26:45donc c'est pas très gênant
26:46voilà
26:47donc le dollar
26:47je pense qu'il est aujourd'hui
26:48arrivé à sa neutralité
26:50et c'est seulement
26:51et c'est seulement
26:51la trajectoire
26:52des déficits
26:53de l'administration
26:54et des décisions
26:54des banques centrales
26:56au deuxième semestre
26:57ou en début d'année prochaine
26:57qui permettra de dire
26:59si c'est 1,25
27:00la parité pouvoir d'achat
27:01que tout le monde a en tête
27:02qui semble être une cime
27:03moyen terme
27:04été 26
27:05ou si c'est retourné
27:07et se balader
27:07entre 1,10 et 1,15
27:09dans les prochains mois
27:10c'est la vice-présidente
27:12de la BCE
27:12Louis de Guindos
27:13qui nous a un peu
27:13donné l'objectif aussi
27:14il dit que jusqu'à 1,20
27:16tout va bien
27:16et au-delà
27:17ça peut poser des problèmes
27:18donc bon
27:19on y est quasiment
27:20on est quasiment à 1,20
27:21ça je suis d'accord
27:23ça peut être un frein
27:26on peut évoquer le cas de l'Europe
27:28bien sûr
27:28alors l'Europe a été
27:29les actions européennes
27:30ont été très très fortes
27:32au premier trimestre
27:32c'est vrai qu'elles ont reperdu
27:34un peu de momentum
27:34sur le deuxième trimestre
27:37l'euro peut déjà être un problème
27:39pour les entreprises européennes
27:42alors c'est une conversation
27:44que j'ai eue cette semaine
27:44avec certains de nos clients
27:47évidemment qui sont
27:49plutôt du côté des exportations
27:53effectivement de voir
27:54les prévisions
27:55on est déjà sur ma cible
27:57sur la cible de fin d'année
27:59qu'on avait communiqué
28:01de voir encore
28:02effectivement un euro
28:04s'apprécier
28:04c'est sûr
28:05ça commence pour certains
28:06à se poser des questions
28:08avec les tarifs
28:08je rappelle
28:09c'est vraiment
28:10il y a l'étage tarifaire
28:12et puis
28:12l'appréciation
28:13de la devise
28:14oui exactement
28:16donc ça peut poser un problème
28:17maintenant
28:17on n'est quand même pas
28:18à des niveaux extrêmes
28:19on a connu pire
28:21on a connu pire
28:22on reste sous des niveaux
28:23
28:23en fonction de la fenêtre
28:25temporelle que vous prenez
28:26on n'est pas très loin
28:27de la moyenne
28:28un petit peu en dessous
28:29ça ne reste pas
28:31on n'est pas en train
28:32de reparler non plus
28:32d'un euro
28:33à un 50
28:33ou à un 60
28:34pour le moment
28:35mais c'est vrai
28:36qu'en tout cas
28:37dans la planification budgétaire
28:39de certains clients
28:41ça
28:41il se pose
28:43il se pose
28:44la question
28:45maintenant
28:45à savoir
28:47est-ce que
28:47je me souviens
28:48quand j'étais venu
28:49au début du mois
28:49mais sur ce plateau
28:52vous avez partagé
28:53il n'y avait pas de
28:54je ne voyais pas de facteur
28:55qui pouvait faire baisser
28:56le dollar américain
28:57aujourd'hui
28:58il y a peu
28:59il y a peu de changements
29:01le seul changement
29:02vous l'avez évoqué
29:03c'est les premiers discours
29:05des banquiers
29:06de la BCE
29:07qui commencent
29:08à talk down
29:10un petit peu
29:10la devise
29:11évidemment
29:12donc ça
29:13à voir
29:14comment le marché
29:15va incorporer
29:16ça
29:18d'un point de vue
29:20différentiel
29:22de taux d'intérêt
29:22la BCE
29:23nous a communiqué
29:24clairement
29:24qu'à 1,75
29:25on avait atteint
29:28la fin du cycle
29:28maintenant
29:29l'incertitude
29:30elle vient aussi
29:30du côté de la Fed
29:31est-ce que ça pourrait
29:32être un support
29:33pour le dollar
29:34à court terme
29:34cette incertitude
29:35sur le fait
29:36que la Fed
29:36ne va pas baisser
29:37les taux
29:37tout de suite
29:38tout de suite
29:38alors je vois
29:40qu'il y a quand même
29:41une incertitude
29:41peut-être
29:42on a moins
29:42d'incertitude
29:44pour le moment
29:45parce que
29:46la loi
29:47budgétaire
29:49est passée
29:49bien que son impact
29:50économique
29:51reste un petit peu
29:52incertain
29:52il reste quand même
29:55un petit peu
29:55d'incertitude
29:56qui pour moi
29:56reste négative
29:58pour le dollar
29:59pour le dollar
30:00pour le dollar
30:01le processus de nomination
30:02du successeur
30:02de Jérôme Poel
30:03ça peut être aussi
30:04un facteur
30:04un peu
30:05un peu troublant
30:07pour les cambistes
30:08clairement
30:08aujourd'hui
30:10de toute façon
30:10il y a la seule chose
30:11qui maintient le dollar
30:12il faut que le dollar
30:13à 1,18
30:13est encore cher
30:14surévalué
30:15macroéconomiquement parlant
30:16l'économie du moment
30:17est surévalué
30:17et je dirais
30:18on parle de parité
30:20effectivement à 1,25
30:20on pourrait une autre
30:21qui donne à 1,30
30:221,35
30:23sur les parités
30:24strictement économiques
30:25je parle
30:25pouvoir d'achat
30:26donc on a la marge
30:28encore
30:28et effectivement
30:30on a encore un dollar
30:31qui est considéré
30:32comme cher
30:32il y a un consensus
30:34à Washington
30:34il faut faire baisser le dollar
30:36que finalement
30:37la baisse du dollar
30:37c'est de la façon
30:38la moins douloureuse
30:39d'ajuster l'économie américaine
30:40parce qu'ils ont essayé
30:41par le déficit budgétaire
30:42on a vu comment ça a fini
30:44donc ils disent
30:45finalement le dollar
30:45c'est quelque chose
30:48de moins douloureux
30:50il n'y a que les trois étoiles parisiens
30:51qui peut-être
30:52qui s'en souffriront
30:55et il n'est pas là
30:55c'est italien
30:56parce qu'il y a quelques américains
30:57qui voyagent
30:57et qui voyagent
30:58je crois
30:58c'est bien
30:59mais
31:01encore une fois
31:02on n'est pas à 1,40
31:03non plus
31:03non
31:04mais on n'est plus
31:05oui
31:06on n'est plus à la parité
31:07ça a un peu augmenté
31:08les additions
31:09voilà
31:09mais
31:11non
31:12l'enjeu de la Fed
31:13est important
31:13parce qu'effectivement
31:14les niveaux d'écart de taux
31:15est la seule chose
31:17qui aujourd'hui
31:18vraiment maintient le dollar
31:19c'est la seule force de rappel
31:20c'est la seule vraie force de rappel
31:21les gens se sont aperçus
31:23qu'ils avaient trop de dollars
31:24je pense que
31:25le passage
31:2632.0
31:272.0
31:27ça a été
31:27on parlait de l'ESG
31:29c'était ça
31:29les gens se sont aperçus
31:30qu'ils avaient beaucoup plus de dollars
31:32qu'ils ne pensaient
31:32tant que ça montait
31:33personne ne faisait attention
31:34tout le monde était content
31:36mais après derrière
31:37tous les gérants institutionnels
31:39mais
31:39taïwanais
31:40japonais
31:40on a vu encore à Taïwan
31:42les assurants
31:42obligés d'aller se courir
31:43un peu en urgence
31:45sur
31:45j'ai tant de dollars que ça
31:47ben oui
31:47les trigéries
31:49les Google
31:50les Mc7
31:51tout ça
31:51tout bout à bout
31:52donc
31:53on m'a dit
31:54depuis 2020
31:55pour un
31:56oui
31:58un euro
31:59un dollar investi
32:0080 cents
32:01vont aux Etats-Unis
32:02sont allés aux Etats-Unis
32:03voilà
32:03donc tout le monde s'est retrouvé
32:05à constater
32:05quand ça a commencé à partir
32:06dans l'autre sens
32:07que visiblement
32:08on était quand même
32:09beaucoup trop investi
32:09et pas aidé
32:10parce que voilà
32:11donc là ça c'est
32:11je crois que c'est
32:12la baisse de dollars
32:13c'est la première baisse
32:14et
32:14je comprends
32:15et
32:15la prise de conscience
32:18par les investisseurs
32:19non résidents américains
32:20qu'en fait
32:21ils avaient beaucoup trop de dollars
32:22enfin en tout cas
32:23quand ça partait mal
32:24ils en avaient trop
32:25ils n'avaient pas assez
32:26quand c'était bien
32:26et aujourd'hui
32:28le facteur qui quand même
32:29retient le dollar
32:29en dessous de 1,20
32:31probablement
32:31c'est le quart de rémunération
32:33c'est quand même la devise
32:34la meilleure rémunérée
32:34si demain la Fed
32:36baisse agressivement ses taux
32:38soit parce que
32:38il y a un nouveau président de la Fed
32:41qui est une super colombe
32:44oui ça va poser un problème
32:46à la devise
32:46et aujourd'hui je pense
32:47que c'est la super colombe
32:48et donc ça peut être
32:48une nouvelle accélération
32:49de la baisse du dollar
32:50oui
32:50je pense que le moment
32:52où la Fed va enclencher
32:53c'est sa baisse de taux
32:54alors ça dépend
32:55si c'est une récession
32:56ou si c'est
32:56oui ça dépend
32:57la raison
32:57la baisse de taux
32:59mais là je pense
33:00on est dans un cycle
33:01il y a des cycles sur dollars
33:02de hausse et de baisse
33:03là on est sur un cycle
33:03de multi années
33:05on a démarré à 0,4
33:08on finira à un 40
33:09un 30
33:09je ne sais rien
33:10mais ça va prendre du temps
33:11parce que vous avez dit
33:11ça ne se fait pas là
33:12on ne va pas refaire
33:14moins 10%
33:156 mois sur le dollar
33:162010 c'était la hausse de l'euro
33:172010-2023
33:19la hausse du dollar
33:20et puis maintenant
33:21on est plutôt dans un cycle
33:22probablement de hausse de l'euro
33:23de l'achement de l'euro
33:24et voilà
33:25il commence
33:26mais aujourd'hui
33:27c'est la Fed
33:28et l'enjeu principal
33:29de la réaccélération
33:32ou pas de la devise
33:32on est stabilisé
33:34les gens arrêtent
33:34ils sont agiés
33:35ils ont mis leur niveau
33:36de dollars correctement
33:37maintenant
33:38que va faire la Fed
33:39c'est ça qui va dicter
33:40de 21
33:41de 22
33:42ou de 15
33:44on va revenir à un driver
33:45lié à la politique monétaire
33:47à la politique de taux
33:48aux écarts de taux
33:48là on a eu un oups
33:50en début d'année
33:50ouh j'ai beaucoup de dollars
33:52oui oui
33:52il faudrait quand même
33:55penser à
33:56à s'alléger
33:57comment on organise
33:59justement les portefeuilles
34:00
34:00à ce stade de l'année
34:01Laurent
34:02entre les actifs risqués
34:04qu'est-ce qui fait le socle
34:06d'un portefeuille
34:07et effectivement
34:08les actifs de couverture
34:09les actifs un peu refuges
34:10qu'est-ce qui fonctionne là
34:11les actifs refuges
34:13bien évidemment
34:14le fixed income
34:14reste aujourd'hui intéressant
34:16il reste encore
34:17un peu de valeur
34:17quand même à extraire
34:18dans le high yield européen
34:20dans l'investment grade
34:21un peu moins
34:21tout est assez serré
34:23mais on a un peu de portage
34:25donc ça permet
34:25peut-être de passer
34:26un été un peu plus serein
34:27s'il y avait de la volatilité
34:29parce qu'on sait
34:29que les marchés
34:29en général
34:30peuvent être volatiles
34:31parce qu'il y a moins
34:31d'intervenants
34:32mais globalement
34:34aujourd'hui
34:35dans la construction
34:35aujourd'hui
34:36il y a une vision
34:37assez neutre
34:37des marchés equity
34:39et si on devait
34:40donner une préférence
34:41elle serait quand même
34:42très européenne
34:43ou internationale
34:44les Etats-Unis
34:45nous séduisent
34:46par l'innovation
34:47mais il y a certains
34:47pans de l'activité
34:48qu'on n'aurait pas envie
34:49d'avoir en exposition
34:50l'or il en faut
34:52mais jusqu'à quand aussi
34:54il y a une fonction
34:55de réaction
34:55par rapport
34:56à la vision
34:56du dollar
34:57sur le dollar
34:59je rappellerai juste
35:00quand même
35:00que la grande question
35:01que certains se posent
35:02donc sauf à démissionner
35:04monsieur Powell
35:04il est gouverneur
35:05de la FED
35:06jusqu'en 2028
35:07donc il ne sera plus
35:07président
35:08du FOMC
35:09il va avoir un ancien
35:09président
35:10membre du comité
35:12même si on met
35:13une colombe
35:14il pourra influencer
35:15donc monsieur Trump
35:16n'aura pas gagné
35:16sa partie
35:17même à le dégrader
35:18il faut qu'il démissionne
35:19pour que tout d'un coup
35:20la partie soit vraiment gagnée
35:21voilà donc aujourd'hui
35:22notre vision
35:23elle est neutralité
35:24sur les actions
35:25avec un bien favorable
35:27sur l'Europe
35:27et particulièrement
35:28sur le CAPEX européen
35:29on pense que le consommateur
35:31c'est une histoire
35:32Gilles disait
35:33il y a des cycles
35:34des cycles sur les devises
35:35il y a des cycles aussi
35:36dans l'investissement
35:36le consommateur
35:37ça fait longtemps
35:38qu'on en a parlé
35:39qu'il a bénéficié
35:40aujourd'hui le consommateur
35:41il est un peu tendu
35:42il y a un peu de pression
35:44en revanche
35:45ça fait des années
35:46voire des décennies
35:47qu'il y a eu
35:47dix aides dans l'investissement
35:48et on se rend bien compte
35:49qu'on a besoin
35:50d'avoir une indépendance
35:52énergétique
35:53et militaire
35:54voilà
35:54je pense que tout le monde
35:55a été choqué
35:56par la présence
35:57de monsieur Zelensky
35:58à la Maison Blanche
35:59et je pense que
36:00tous les présidents
36:01ou tous les gens
36:02qui auraient la vocation
36:03à être un jour
36:03autour d'une institution
36:05comme la présidence
36:06se sont dit
36:07mais si j'avais été
36:08à sa place
36:08quel choc
36:09et donc aujourd'hui
36:10voilà
36:11il y a cette volonté
36:12d'aller vers le CAPEX
36:13donc nous c'est quelque chose
36:14qu'on aime beaucoup
36:14dans la construction
36:15des portefeuilles
36:15s'exposer à l'investissement
36:17on a une dynamique devant nous
36:18qui semble assez séculaire
36:20en tout cas
36:20sur la fin de la décennie
36:22ça semble assez légitime
36:23de s'exposer
36:24à travers la défense
36:25les infrastructures
36:25à cette stratégie de CAPEX
36:27et l'Europe
36:29est vraiment
36:29un bon candidat
36:30sur ce point là
36:31le Fixing Com
36:33un peu d'or
36:35et aujourd'hui
36:36c'est vrai que
36:36n'étant pas
36:37certain de la trajectoire
36:38des politiques monétaires
36:39et budgétaires
36:40on a pris la décision
36:42assez sage
36:43de se dire
36:43que pour les nouveaux investissements
36:45ou le recyclage
36:46de certains investissements
36:47quand on est face
36:48de remboursement
36:48etc
36:49on a neutralisé le dollar
36:50et on se donnera
36:51un petit peu de temps
36:52pour savoir
36:53si on se remet le long
36:53ou si on reste neutre
36:55avec de l'œil du haït
36:56Nicolas
36:56en tant que stratégiste
36:57qu'est-ce qui peut être intéressant
36:59quand on est sur les marchés
37:01effectivement
37:02à travers l'été
37:03pour cette deuxième partie d'année
37:04est-ce qu'il y a
37:05ou est-ce qu'on a
37:06des poches de valeurs
37:07de rendement risque
37:08qui paraissent encore intéressantes
37:09oui il y a des poches de valeurs
37:10on va dire que globalement
37:12dans notre allocation d'actifs
37:13on avait repris récemment
37:15un petit peu de risque
37:16donc en surpondérant
37:18les actions
37:19par rapport
37:20aux obligations
37:21mais avec quand même
37:21un mix
37:23beaucoup plus diversifié
37:24au sein des actions
37:25donc une diversification
37:26en dehors
37:27des actifs
37:28des actifs américains
37:30une exposition réduite
37:31aussi au dollar
37:32on avait en début d'année
37:34évidemment suivi
37:35le mouvement
37:35sur l'Europe
37:37on a
37:38on a trouvé
37:39de la valeur aussi
37:40un petit peu
37:41au Japon
37:41et récemment
37:42sur les émergents
37:43voilà
37:44sur les émergents
37:45avec
37:45peut-être
37:47pour avoir très bien connu
37:48la situation en Asie
37:49pour y avoir vécu
37:50très longtemps
37:51avec des premiers signes
37:52maintenant en Chine
37:53de
37:54en tout cas
37:55de relâchement
37:55dans cette régulation
37:57qui a
37:57vraiment
37:58freiné
37:59les perspectives
38:01chinoises
38:02donc
38:03un petit peu
38:03de
38:04en tout cas
38:05de soutien
38:06de la part
38:07de Pékin
38:08à un moment
38:08où les valorisations
38:09sont encore
38:10très
38:10et donc pour ceux
38:10qui veulent
38:11ou peuvent
38:11il y a quelque chose
38:13à faire
38:13à nouveau
38:14avec les actions
38:15Chine
38:15elles ont connu
38:15un bon semestre
38:16à Hong Kong
38:17en tout cas
38:17la performance
38:19du premier semestre
38:20est quand même
38:20même sur les shares
38:21donc on reste
38:23ça fait partie
38:25si vous voulez
38:26de ce mix
38:27d'actions
38:28qu'on a
38:28qui reste diversifié
38:29parce que la diversification
38:30à un moment
38:31où l'incertitude
38:32malgré tout
38:33elle se réduit
38:34mais elle reste
38:34quand même très élevée
38:35c'est quand même
38:35le premier rempart
38:36de défense
38:37contre la diversification
38:38contre cette incertitude
38:40maintenant
38:41il y a des questions
38:42qu'on se pose
38:43avec les obligs
38:44notamment
38:44de retrouver peut-être
38:45de la valeur
38:46à un moment
38:47ou à un autre
38:47sur le marché américain
38:50par exemple
38:51sur les obligations américaines
38:52voilà
38:52c'est une question
38:53qui devrait être posée
38:55pour conclure avec vous
38:56nous on est
38:58très défensif
38:58puisqu'on pense
39:00qu'il peut y avoir
39:00quelques mauvaises surprises
39:01pendant l'été
39:02donc ce qu'on aime
39:04c'est
39:04le court terme
39:06enfin le 5 ans américain
39:07on a beaucoup de 5 ans américains
39:08c'est une bonne
39:09le 30 ans
39:10est un peu
39:11le problème du Big Beautiful Beat
39:12tout ça
39:12de la dépense
39:13ça reste volatile
39:14les parties très longues
39:15super longues
39:15ça reste très volatile
39:16le 5 ans
39:17est bien placé
39:17pour bénéficier
39:18d'une baisse
39:19ou d'augmentation
39:21du nombre de baisse
39:21ou d'un pivot
39:22à Jackson Hole
39:23on a bien les devises
39:24latino-américaines
39:25qui sont super bien rémunérées
39:27et qui
39:27là on gagne
39:28sur tout ce qui est
39:29peso mexicain
39:30réel brésilien
39:32et plus les devises
39:33que sur les émergents
39:34on gagne plus d'argent
39:35on trouve qu'il y a plus d'intérêt
39:36sur les devises
39:37sur le marché de l'action
39:38les marchés de l'action
39:39sont quand même
39:39soit chers
39:40soit un peu pénalisés
39:41donc il y a les devises émergentes
39:43on vient d'entamer
39:45une position short sur l'Europe
39:45en particulier sur les bancaires
39:46européennes
39:47ah la fin des bancaires
39:4850% de hausse en un an
39:51voilà
39:52nous on attaque
39:53on avait bien gagné
39:55on avait fait déjà un short
39:56pendant la crise
39:56Libération Day
39:57qu'on avait coupé
39:58en bas
39:59donc on n'avait pas repris la hausse
40:00on avait quand même bien couvert
40:01elle
40:01et là on repositionne
40:02donc on est passé short
40:04ça fait partie d'un secteur leader
40:05on est passé short sur l'Europe
40:06on est encore long sur les Etats-Unis
40:08à travers la ZAC
40:09les bancaires américaines
40:10mais voilà
40:10on surveille
40:11mais avec
40:12on est sous-pondérés
40:13très largement
40:13mais on a attaqué
40:14on pense que l'euro
40:15à 1,18
40:15ça va commencer à
40:17à raréfier
40:17à raréfier l'oxygène
40:19de certaines valeurs oxygène
40:20nous c'est sur des indices
40:21donc on n'a pas de secteur
40:22donc on a entamé
40:24un léger short européen
40:25là cette semaine
40:27à travers les bancaires
40:28à travers les bancaires
40:29et un peu voilà
40:30merci beaucoup messieurs
40:31merci d'avoir été
40:31les invités de Planète Marché
40:32ce soir
40:33Gilles Etchéberi-Garay
40:34Elcano Asset Management
40:35Nicolas Sopel
40:36Quintet Banque Privée
40:37et Laurent Dédier
40:39Autingre Banque Privée
40:40étaient les invités
40:41de Planète Marché

Recommandations

6:30
À suivre