MPOX en Guinée: l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire fait le point de la maladie et annonce des dispositions Le Directeur Général par intérim de l’ANSS s’est exprimé après une réunion ce mercredi 03 juillet 2025. Contacts Guineesouverain.com / 00224 628 86 22 08 ou au 00224 622 32 82 84
00:00Merci beaucoup. Il faut noter que nous avons des réunions traditionnelles qu'on organise depuis des années.
00:08Chaque mercredi, nos équipes et celles des partenaires techniques et financiers et d'autres entités du ministère de la santé se retrouvent
00:17au cours d'une réunion qu'on appelle la réunion hebdomadaire d'harmonisation des données.
00:21Donc au cours de cette réunion, les données de surveillance de la semaine écoulée sont passées en paix fin afin d'élaborer le bilietteur épidémiologique de la semaine.
00:34Donc le lendemain de cette réunion d'harmonisation des données, nous avons cette réunion hebdomadaire d'informations épidémiologiques que nous organisons
00:42et qui est une réunion hybride à laquelle beaucoup de personnes participent, certaines en présentiel comme vous l'avez remarqué, d'autres en ligne.
00:49Et il y en a même qui participent à partir de l'extérieur pour présenter la situation épidémiologique qui a prévalu dans le pays la semaine d'avant
00:59et des actions en cours de mise en oeuvre et se projeter dans le futur pour améliorer nos interventions.
01:05Aujourd'hui, nous avons six épidémies actives, dont celle de la M-POX.
01:09Donc au-delà de M-POX, nous avons la ferve de l'Assa, nous avons le cas de Covid-19, nous avons le cas de dictéries, nous avons le cas de rougeole.
01:18Et nous avons également des événements sous surveillance.
01:24On n'oublie pas les victimes de morsures de chiens, de morsures de serpents.
01:28Mais en s'agissant de la M-POX, l'équipe a présenté aujourd'hui les données cumulées depuis le 1er juin de cette année.
01:38Il est ressorti que nous avons 49 cas confirmés de M-POX qui sont en train d'être appris en charge par nos équipes.
01:46Parmi lesquelles il y a un d'ailleurs qui est sorti guéri, les oeufs sont sous traitement, nous n'avons pas à rester de décès.
01:52Nous avons un autre système de préparation de prévention de repose qui a été activé depuis longtemps.
01:57Dans chaque préfecture, il y a les équipes préfecturelles d'alerte et de repose aux épidémies qui sont en train de faire les investigations autour de chaque cas confirmés
02:06afin de lister également les contacts qui doivent être suivis pendant la période d'incubation qui a besoin d'un jour.
02:13Donc ça, ça permet de se rassurer que si un contact tombe malade, l'équipe sera directement et il sera extrait de la communauté pour éviter qu'il ne contamine d'autres personnes
02:23et il va bénéficier des soins gratuitement au niveau des centres de traitement des épidémies.
02:29A côté donc, nous avons aussi les équipes de coordination qu'on appelle les centres d'opération d'urgence.
02:34Mais aujourd'hui, l'activité phare qui est en cours, c'est la sensibilisation à la base.
02:38Les activités de communication de risque et d'engagement communautaire sont en train d'être menées pour que la population soit largement informée
02:46afin qu'elle puisse adhérer à nos mesures.
02:50Et ça, c'est le gaz de la réussite de nos activités.
02:55Parce que sans l'engagement communautaire, sans l'adhésion des populations à la base à tout ce que nous mettons en place,
03:01quelle que soit l'efficacité théorique des mesures, dans la pratique, ça va s'avérer très compliqué.
03:08D'autant plus qu'une épidémie, elle commence dans la communauté et elle finit dans la communauté.
03:13La majorité des cas sont détectés à Konakry.
03:16Nous avons les préfectures environnantes qui ont arrissé des cas aussi.
03:21Disons un cas, chacune.
03:23Nous avons Foricaria qui a un cas confirmé, qui est isolé à Foricaria au centre de traitement des épidémies.
03:30Nous avons un cas qui a été confirmé comme de Koya, mais qui est à Nongo, parce que c'est à Konakry que le cas a été détecté.
03:36La même chose pour Dibreka.
03:38Donc, à part les trois, mais tous les autres sont dans la ville de Konakry.
03:43Cela s'explique par l'ouverture sur la mer que nous avons avec la Sierra Leone.
03:47Actuellement, la situation en Sierra Leone est telle que, lorsqu'ils analysent les échantillons de 100 personnes, il y a 80 qui reviennent positives.
03:55Donc, avec ce taux de positivité de 80%, la transmission communautaire est très dense.
04:02Et tenant compte de la mobilité des personnes, des populations entre nos deux pays, surtout entre Konakry et la Sierra Leone à travers l'accès maritime,
04:14C'est ce qui explique cette importation des cas en Guinée, d'autant plus que c'est le même variant, si on peut l'appeler comme ça.
04:23Si on l'appelle cloud, c'est le même cloud qui circule en Sierra Leone, qui circule actuellement.
04:27Alors qu'en 2024, les deux cas détectés à Masenta n'étaient pas du même cloud.
04:34Et ça, c'était des cas qui avaient été emportés à partir de Libéria.
04:37Mais heureusement, les deux cas ont été rapidement circonstruits.
04:41Mais la mobilité à travers la mer, aujourd'hui, c'est un grand défi.
04:48Parce que si en terre ferme, nous avons des points d'entrée,
04:50où on a des équipes sanitaires qui font le contrôle sanitaire au point de passage des passagers sur la mer,
04:56c'est très compliqué de surveiller tout ce qui fait la Sierra Leone pour venir.
05:01En plus, il y a de fortes communautés sérénales qui sont là, qui interviennent dans divers domaines de la vie sociale,
05:07surtout sur la vie économique, en termes de pêche, en termes de travaux, de bitumages dans les entreprises qui font cela.
05:18Nous avons également le plus petit commerce.
05:23Donc tout ça, ça rend difficile.
05:24Il y a beaucoup de femmes de menaces ici, aujourd'hui, à Conatrix, qui sont des léonnaises.
05:28Donc ils font la navette entre ici et ce genre également.