Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 03/07/2025
Alors que le ministre de l'Intérieur a appelé à stopper le financement public des énergies renouvelables, Emmanuel Macron a recadré frontalement Bruno Retailleau en appelant «chaque ministre» à «s’occuper des affaires pour lesquelles il est nommé». Une passe d'armes qui a fait réagir le journaliste politique Jules Torres : «Jusqu'où va-t-on accepter cette cacophonie ?».

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Tous les spécialistes du sujet vous disent qu'ils se trompent totalement,
00:03mais surtout c'est cette cacophonie qui est insupportable.
00:05C'est qu'Emmanuel Macron, on voit bien qu'il essaye de remettre de l'ordre dans ses troupes,
00:09mais en dissolvant l'Assemblée nationale l'an dernier, il a complètement fracturé,
00:13à tel point qu'aujourd'hui ses trois propres troupes disent qu'il ressemble à Néron,
00:16il le qualifie de Néron, et puis stop, à un moment donné,
00:20de recadrer Bruno Rotaillot sans cesse dès qu'il dit quelque chose.
00:22Est-ce que quand Madame Borne dit quelque chose qui est en désaccord avec Bruno Rotaillot,
00:26est-ce que le Président de la République monte au créneau pour recadrer Madame Borne ?
00:30Non, quand Madame Pannier-Runacher nous dit qu'il ne faut pas faire de loi immigration
00:33qui est voulue par Bruno Rotaillot, est-ce qu'il monte au créneau ?
00:35Donc en fait ça suffit, Emmanuel Macron ne protège que les siens,
00:39c'est-à-dire l'aile gauche de la Macronie, ceux qui le défendent encore aujourd'hui
00:41et en même temps après huit ans d'échec, et tous ceux qui veulent changer,
00:45clarifier la position de la France par exemple sur l'énergie et sur le nucléaire,
00:49et bien ils les recadrent.
00:51Donc à un moment donné, il va quand même falloir se poser la question
00:53de jusqu'où on accepte cette cacophonie.

Recommandations