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  • 03/07/2025

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Transcription
00:00Nous sommes avec Yann Verling, bonsoir.
00:01Bonsoir.
00:02Merci d'être revenu aussi vite dans ce studio.
00:05On s'était vu il y a quelques temps, vous êtes président du parti écologie positive,
00:09vous êtes vice-président de la région Île-de-France en charge des questions écologiques,
00:12vous êtes ancien ambassadeur de France à l'environnement.
00:16On va parler bien sûr tout à l'heure de la canicule, de la climatisation,
00:19où tout d'un coup il y a eu un spread, comme on dit en bon français,
00:23sur faut-il climatiser, faut-il tout climatiser,
00:26faut-il faire une loi sur la climatisation gratuite, etc.
00:31D'abord quand même sur la polémique du jour, avec ces trois co-signataires
00:35qui sont François-Xavier Bellamy, Julien Aubert et Bruno Retailleau,
00:40sur moins de subventions, voire plus du tout de subventions du photovoltaïque
00:44et de l'éolien, pour plutôt privilégier le nucléaire.
00:51Quelle est votre position vous là-dessus Yann Verling ?
00:53J'ai le droit de dire des choses un peu compliquées,
00:55parce que ce n'est pas si simple que ça.
00:58La réalité c'est que pour moi il y a des choses qui fonctionnent plus très bien
01:02en matière de renouvelables.
01:04Par exemple le solaire, aujourd'hui c'est 100% de panneaux chinois.
01:10Donc on a l'empreinte carbone qui va avec.
01:13On a l'empreinte carbone qui va avec et surtout on n'a pas la souveraineté.
01:17Pour moi la priorité aujourd'hui, c'est de rebâtir une filière industrielle du solaire en Europe.
01:21Et ça aujourd'hui on l'a abandonné.
01:23Mais est-ce que c'est encore possible ?
01:25Il faut s'y remettre.
01:26Mais il faut, ça c'est du yac à faucon et vous le savez aussi bien que moi.
01:29Mais c'est des investissements qu'il faut faire maintenant,
01:32des soutiens qu'il faut faire maintenant, il ne faut pas laisser tomber.
01:34Parce que de toute façon le solaire ce n'est pas fini, ça va continuer.
01:37On ne rattrapera jamais les Chinois, c'est pour ça que...
01:39Je ne sais pas, on a essayé des trucs et on l'a laissé tomber.
01:42Et je crois qu'il ne faut pas abandonner.
01:43De toute façon il ne faut pas abandonner cette histoire.
01:45C'est une question de souveraineté, on ne peut pas arrêter.
01:48Et l'éolien, le sujet c'est que c'est une filière industrielle
01:52qu'il ne faut pas laisser tomber.
01:53Moi je ne suis pas pour arrêter du jour au lendemain comme ça.
01:56Mais on produit aujourd'hui trop d'électricité en France.
01:59C'est ça le sujet.
02:00On surproduit de l'électricité en France.
02:02Donc est-ce qu'on arrête la machine ?
02:04Et on ne peut pas l'exporter.
02:05Et on peut difficilement l'exporter, mais pas assez.
02:08On ne peut pas suffisamment en tout cas.
02:10Et aujourd'hui, il y a une forme d'embolie.
02:14Mais il y a quand même une prospective à 5-10 ans
02:16où il ne faut pas se priver des outils de production.
02:19Alors bien sûr le nucléaire.
02:20Il va falloir qu'on finisse par les sortir, ces nouveaux EPR.
02:24C'est un peu compliqué à démarrer.
02:25Et puis il faut garder en main l'éolien en main.
02:28Donc vous êtes plus sur la position d'Emmanuel Macron qui dit
02:31et, et, il faut garder quand même le renouvelable
02:36et continuer à produire du nucléaire
02:37plutôt que Bruno Retailleau qui lui, par exemple, dit
02:40il faut stopper les subventions.
02:43Oui, parce qu'il fait l'analyse que je fais Bruno Retailleau.
02:46Mais en même temps, il va trop fort.
02:48Il va trop fort.
02:49Donc, encore une fois, je pense qu'il y a des sujets
02:51dans le renouvelable qui sont compliqués.
02:53Je vous dis, la souveraineté sur le solaire
02:54et l'outil industriel qu'il ne faut pas casser
02:56parce qu'il va falloir qu'on en ait besoin à l'avenir.
02:58Mais à l'instant T où je vous parle,
03:00on produit trop d'électricité, c'est vrai.
03:02Gabriel Cluzel.
03:03Oui, parce que c'est ce que j'avais compris.
03:04C'est-à-dire que même en matière de nucléaire,
03:07nous sommes surcapacitaires
03:09et l'électricité ne se stocke pas.
03:11Donc, il faut bien les couler d'une façon ou d'une autre.
03:15Et même, c'est un coût de surproduire.
03:20Ça paraît assez contre-intuitif d'ailleurs.
03:22Donc, on ne comprend pas bien de ce fait,
03:24cette espèce de haine contre la climatisation.
03:28Vous savez, ça a été la controverse de ces derniers jours.
03:30Et puis, pourquoi s'embarrasser d'éoliennes qui polluent le paysage ?
03:36Pardon, moi je suis assez sensible à ça.
03:37L'écologie, c'est aussi les beautés du paysage qui polluent le paysage.
03:41On voit des consortiums allemands ou américains qui viennent...
03:44Parce que c'est rare d'entendre un écologiste,
03:48je mets sur pause deux secondes,
03:49parce que c'est rare d'entendre un écologiste dire
03:52une éolienne, c'est moche.
03:54Ce n'est pas que moche.
03:56C'est d'abord, c'est une saturation dans certains paysages.
03:59Moi, je suis de l'Est de la France.
04:01Je peux vous dire qu'on est en sursaturation d'éoliennes.
04:03Donc, il faut aussi faire attention à la saturation des paysages
04:06et l'acceptabilité des gens qui aujourd'hui est à saturation.
04:10Et puis, deuxièmement, pardon, mais moi j'y tiens beaucoup,
04:12il y a aujourd'hui des vrais enjeux documentés sur la biodiversité.
04:15Les chauves-souris sont touchés par les éoliennes, les oiseaux...
04:18Les oiseaux, notamment en mer.
04:20On regarde le truc aujourd'hui, beaucoup plus qu'avant.
04:22Avant, on ne regardait pas du tout, mais on regarde.
04:24Donc, ça met un petit peu des contraintes
04:25qu'il faut regarder de manière nouvelle sur l'éolien.
04:28Et je pense que ce n'est pas mauvais de poser des questions.
04:31Jean-Michel Salvatore.
04:32Ce qui est quand même assez étonnant,
04:33c'est cette défiance vis-à-vis du renouvelable,
04:35alors qu'on sait très bien que dans les 10, 15, 20 ans qui viennent,
04:39on va consommer beaucoup plus d'électricité qu'aujourd'hui,
04:43notamment pour les transports, pour les voitures, par exemple.
04:46Pas sûr, pas sûr, regardez les chiffres sur les édéfeux.
04:49Vous pouvez racheter une voiture critère 2, Jean-Michel Salvatore.
04:52Voir critère 3.
04:54Si on regarde les chiffres, on consommera dans 15 ans 35% d'électricité en plus.
05:00Ça, c'est les chiffres, Pierre.
05:01Mais c'est les chiffres.
05:02Les chiffres sont têtus et les chiffres parfois sont contestés.
05:04Regardez ce qu'a dit Jean-Philippe Amparato,
05:08qui est le patron de Stellantis Europe hier.
05:10Il a dit, on n'en vend pas des voitures électriques.
05:12On n'en vend pas et on en vendra plus.
05:14Je peux vous faire une remarque ?
05:15Et ça va faire de la casse sociale.
05:17Qu'est-ce que vous voulez nous dire,
05:19nous mettre dans le crâne qu'on va tous rouler en voiture électrique ?
05:21C'est pas aussi sûr qu'avant.
05:23Oui, mais il y a un petit sujet dans tout ça aussi.
05:27Et peut-être que c'est ce que soulèvent aussi,
05:29peut-être certains qui posent des questions sur le renouvelable.
05:32C'est quand vous regardez la facture électrique aujourd'hui.
05:36Notre facture, elle est décomposée en trois parties.
05:38Il y a le prix effectivement de ce que coûte aujourd'hui la production électrique.
05:42Vous avez une partie qui est la taxe de l'État,
05:43qu'il prélève naturellement là-dessus.
05:45Et puis vous avez une partie qui est le financement des énergies renouvelables.
05:49Et cette partie-là aujourd'hui,
05:50et ces trois parties ensemble,
05:51font que le prix de l'électricité est très élevé, trop élevé.
05:54Et c'est le serpent qui se mord là que.
05:56On veut électrifier les usages, les voitures,
05:58des pompages à chaleur, de la climatisation, etc.
06:00Mais l'électricité coûte très cher
06:02et donc on freine l'électrification.
06:04Donc à un moment donné,
06:05moi je pense qu'il faut réfléchir à baisser le prix de l'électricité,
06:07vraiment,
06:08pour qu'on booste l'électrification.
06:10Moi j'y crois à l'électrification.
06:11Mais on peut le baisser le prix de l'électricité ?
06:13C'est une question de volonté politique, vous savez.
06:15Je vous dis...
06:16C'est une question de volume.
06:17Sinon, c'est plus on consomme d'électricité,
06:18moins l'électricité sera chère.
06:20C'est un peu comme l'essence.
06:21L'essence, c'est aussi un cours du brut.
06:23Les deux tiers du prix de l'électricité,
06:26c'est l'État qui le fixe.
06:28Mais est-ce qu'il faut décorréler ?
06:29Puisqu'on parle d'électricité.
06:30Est-ce qu'il faut décorréler,
06:31comme les Espagnols l'ont fait par exemple,
06:33de l'Union Européenne ?
06:34Décorréler quoi ?
06:35C'est-à-dire sortir du système.
06:38Je pense qu'il faut avoir une forme d'indépendance
06:40vis-à-vis des prix fixés ailleurs.
06:42Pourquoi est-ce que l'Espagne est capable de faire ?
06:44La France n'est pas capable de le faire.
06:45Vous savez, je suis un esprit simple.
06:47J'essaie de poser des questions des Français ordinaires.
06:49Mais c'est vrai qu'on ne comprend pas très bien,
06:51alors que, bien qu'ayant freiné le nucléaire,
06:55nous sommes déjà en surproduction,
06:57il faille financer un autre mode de production.
07:00Ça paraît quand même comme très étrange.
07:03Pourquoi les Français iraient payer pour une électricité
07:05alors qu'ils paient déjà pour un surcoût du nucléaire ?
07:07Vous voyez, c'est complètement fou.
07:09On avait un avantage concurrentiel qu'on a perdu
07:11en matière de nucléaire.
07:14On a voulu suivre les Allemands.
07:15On a l'impression qu'il y a une idéologie,
07:16qu'il y a une religion du renouvelable
07:19et qu'il faut absolument y adhérer et y croire.
07:21On a l'impression qu'aujourd'hui,
07:22il y a deux camps qui s'affrontent,
07:24les non-croyants et les croyants.
07:26Est-ce que c'est aussi dichotomique ?
07:29Oui, on ne peut pas faire l'un sans l'autre.
07:31Le nucléaire, c'est très important
07:32parce que c'est ce qui fait le volume d'électricité
07:35dont on a besoin.
07:36Mais le nucléaire, il est forcément continu.
07:38Et on a besoin pour adapter la consommation
07:43et les besoins d'une énergie plus alternative.
07:46Et c'était très longtemps l'hydraulique.
07:48Ça peut être l'éolien, même si je suis d'accord
07:50qu'il y a un problème sur la fixation du prix
07:51et sur les paysages.
07:53Et puis, il y a également le solaire.
07:54Mais moi, j'ai un peu l'impression que,
07:56si vous voulez, on a fait une énorme bêtise
07:58il y a 10 ou 15 ans avec François Hollande
08:00lorsqu'il a abandonné le nucléaire.
08:02Il a fermé Fessenheim à la suite d'un accord électoral
08:06avec Martine Ouvry, avec Cécile Duflo.
08:10Et là, j'ai un peu l'impression
08:11qu'on est prêt à faire la même bêtise
08:13alors que les décisions sur l'énergie
08:16elles sont très importantes.
08:17On est prêt à faire quelle bêtise, du coup ?
08:18C'est-à-dire d'expliquer qu'il faut tout arrêter.
08:21D'ailleurs, quand on lit la tribune du Figaro,
08:24ce n'est pas aussi clair que ça.
08:26Non, non, non, c'est plus mesuré.
08:27Ce n'est pas exactement ce qu'il dit.
08:29Ce que dit Retailleau, c'est qu'en fait,
08:31il faut remettre à plat
08:33les subventions publiques à l'éolien
08:35et ça, je pense qu'il a raison.
08:36Je pense qu'il a tout à fait raison.
08:37C'est ce que j'ai dit, c'est les subventions.
08:38Je ne sais pas qu'il fallait arrêter l'éolien
08:40mais c'est juste qu'il fallait arrêter
08:41les subventions publiques.
08:41Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du pain.
08:42Oui, mais alors après, attendez.
08:44Non, mais après, il y a quand même des interrogations.
08:45Mais qu'est-ce qui se passe
08:45si on arrête les subventions publiques ?
08:47Qu'est-ce qui se passe ?
08:48Ça s'arrête.
08:48Ah ben c'est ça, oui, ça s'arrête.
08:50C'est un mauvais calcul stratégique.
08:51C'est-à-dire qu'il ne faut pas tuer quelque chose
08:53dont on aura peut-être besoin.
08:55Il n'y aura pas de mécènes
08:55pour financer les éoliennes.
08:55Aujourd'hui, il y a trop de production
08:56mais demain, qu'est-ce qu'il en sera ?
08:58Il ne faut pas tuer tout ça tout de suite.
08:59Attendons d'en avoir besoin, pardon.
09:01Oui, mais ça se prévoit.
09:02Non, non, non.
09:02Ça se prévoit.
09:03Vous ne pouvez pas créer une éolienne
09:05du jour au lendemain.
09:05Non, non, mais moi, je crois qu'à l'instant T,
09:08je veux bien qu'on fasse des prospectives
09:11mais déjà, cette électricité-là,
09:13vous savez, vous comme moi,
09:15elle dépend de beaucoup de facteurs.
09:19Elle a quand même un caractère aléatoire
09:21que n'a pas le nucléaire.
09:23Donc ça, c'est une certitude.
09:25Et par ailleurs, moi, pour connaître bien
09:26ce qui se passe actuellement dans les campagnes,
09:28j'avoue que je suis extrêmement choquée
09:30de voir des grands groupes allemands,
09:32on en a beaucoup parlé à propos de Jean-François Copé,
09:34celui qui est défendu par Jean-François Copé,
09:36mais il y a aussi des grands groupes canadiens
09:38qui viennent à l'assaut de petits villages
09:40qui sont dans la misère.
09:42Les maires ne savent pas comment financer
09:43tout ce qu'ils ont à faire, finalement,
09:46qui se font amadouer
09:48des paysans aussi
09:50qui se retrouvent avec des éoliennes épouvantables.
09:52On a parlé de l'extérieur,
09:53mais il y a la structure aussi.
09:54Je pense que c'est quand même...
09:56Oui, j'ai installé une éolienne
09:58et je vous donne de l'argent.
09:59Voilà !
10:00Et ma maison,
10:01ma maison,
10:02immédiatement de sa valeur,
10:03parce que la vue est affreuse.
10:05Et c'est vrai que tout cela,
10:07c'est quand même un sujet
10:08qui me paraît autrement plus sérieux,
10:11enfin trop sérieux
10:12pour être seulement réglé
10:13par des gens à Paris.
10:14Il nous reste deux minutes
10:15et je voudrais qu'on...
10:16Avec Yad Verling,
10:17je voudrais quand même
10:17qu'on l'interroge sur l'effet clim.
10:20Qu'est-ce que vous avez pensé ?
10:21Il y a eu la canicule,
10:22tout le monde s'est précipité
10:23sur le sujet de la climatisation.
10:26On a eu un François Bayrou
10:27qui a dit
10:27tiens, ça serait peut-être pas mal
10:29de faire une loi climatisation
10:31ou climatiser
10:32d'une manière gratuite
10:34là où on pourrait.
10:35Là-dessus,
10:36il y a Agnès Pannier-Runacher
10:36dans la même pièce.
10:37Ils sont au poste de commandement
10:39de je ne sais plus quoi.
10:40Et puis,
10:40il y a Agnès Pannier-Runacher
10:41qui est quand même
10:42dans son gouvernement
10:42qui dit
10:43oui,
10:43enfin,
10:43la clim,
10:44non,
10:44partout,
10:45peut-être pas,
10:45juste pour les personnes fragiles.
10:48Comment est-ce que vous avez réagi
10:49à cette séquence assez baroque ?
10:51Moi,
10:51je ne comprends pas
10:52les polémiques sur...
10:53On n'est pas loin
10:54du sujet d'avant.
10:55C'est-à-dire
10:55entre l'instant T
10:59les gens, évidemment,
11:00besoin de se rafraîchir
11:01et il ne faut pas
11:01leur priver
11:02d'avoir de la clim.
11:03Enfin, voilà,
11:03à un moment donné,
11:04il faut réagir tout de suite.
11:05Et puis,
11:05le moyen et le long terme
11:06où il faut réfléchir
11:07à qu'est-ce qui est le mieux
11:08pour la suite.
11:09Et pour la suite,
11:10nous, par exemple,
11:11à la région Île-de-France,
11:11notre programme
11:12d'adaptation au changement climatique
11:14c'est de planter, planter,
11:15planter du verre
11:16partout dans les villes
11:16pour les rafraîchir.
11:17Les îlots de fraîcheur, oui.
11:18Oui.
11:19Apparemment,
11:19ça a été très mal fait à Lyon.
11:20On a eu un reportage
11:21de Jean-Luc Beaujean
11:22qui...
11:23On commence à le faire aujourd'hui.
11:25Il y a une grande statue,
11:27on ne sait pas quoi,
11:27mais...
11:27Ce n'est pas fait partout
11:29de manière parfaite,
11:30mais c'est ça
11:30la solution d'avenir.
11:32C'est de végétaliser,
11:33végétaliser,
11:34rafraîchir les villes.
11:35Et la clim,
11:35il ne faut pas se l'interdire
11:36dans les médias.
11:37Ça, c'est certain.
11:38Donc, la polémique,
11:39pour moi,
11:39une fois de plus,
11:39je trouve qu'on la monte
11:41un petit peu artificiellement
11:42pour dire
11:42c'est bien,
11:43c'est pas bien.
11:44En réalité,
11:45c'est un peu les deux, quoi.
11:46Mais donc,
11:46c'est plutôt François Bayrou
11:48et c'est plutôt Agnès Pannier.
11:49Dans l'immédiat,
11:50il ne faut pas dire aux Français
11:52ne faites pas de clim,
11:52il n'y a pas d'autre choix.
11:54À un moment donné,
11:54quand on a trop chaud,
11:55on met de la clim,
11:55c'est normal.
11:56Mais par contre,
11:57pour l'avenir,
11:57il faut investir
11:58sur d'autres projets.
11:59Merci beaucoup,
12:00Yann Verling,
12:00d'avoir été l'invité
12:01d'Europe 1 soir,
12:0220h27.
12:03Dans un instant,
12:03le rappel des titres
12:04de l'actualité.
12:05L'heure pour moi aussi
12:06de vous dire que
12:07vous devez absolument
12:09écouter Au Coeur du Crime,
12:10série de podcasts
12:11issus des archives d'Europe 1.
12:12Déjà plus de 2 millions d'écoutes.
12:14Désormais,
12:14chaque semaine,
12:15vous retrouvez
12:16deux fois plus de récits,
12:17deux fois plus d'épisodes inédits
12:19avec Serge Sauvion,
12:21la doublure française
12:22du plus célèbre
12:22des lieutenants de police
12:24Au Coeur du Crime,
12:26disponible dès maintenant
12:27sur le site
12:28et la nouvelle application
12:29Europe 1.
12:29À tout de suite sur Europe 1.

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