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  • 03/07/2025

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00:00Et au même moment, l'ambiance électrique au sein du gouvernement Bérou, on vient d'en parler,
00:04et ce ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui a donc plaidé dans une tribune publiée dans le Figaro
00:09pour stopper les subventions publiques pour l'éolien et le photovoltaïque,
00:13s'attirant du même coup les foudres de la ministre de la Transition écologique.
00:18Je vous propose, avant d'écouter la ministre, d'écouter Pascal Praud sur ce sujet très sensible,
00:24et c'était ce matin sur CNews et Européens dans l'heure des pros.
00:26Les Républicains de l'Assemblée nationale, emmenés par Laurent Wauquiez, votent un moratoire pour stopper les énergies renouvelables.
00:34Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy et Julien Aubert ont publié hier soir une tribune dans le Figaro.
00:39L'éolien et le photovoltaïque n'apportent au mix énergétique français qu'une intermittence coûteuse à gérer.
00:46Il n'y a donc aucune raison de continuer de les financer par des subventions publiques.
00:51Sauf qu'au Sénat, mardi soir, en commission, on rétablit les éoliennes sur Terre.
00:57Autrement dit, les Républicains du Sénat, contre Laurent Wauquiez, contre Bruno Retailleau,
01:02acceptent l'idée que la facture d'électricité des Français s'envole.
01:07Le président des Républicains joue sa crédibilité et son avenir sur ce dossier.
01:12Voilà l'édito de Pascal Praud dans l'heure des pros.
01:14Georges Fenech, au Sénat, les Républicains pensent le contraire des Républicains à l'Assemblée.
01:21Ils ne sont pas élus de la même façon.
01:23Ce que raconte Pascal Praud.
01:26Je ne suis pas certain qu'ils pensent contrairement à l'Assemblée nationale.
01:30Il y a en tout cas une position qui me paraît claire, DLR,
01:34c'est le nucléaire, le nucléaire, le nucléaire, ce qui a toujours été depuis Général De Gaulle,
01:39en passant par Chirac, Sarkozy, ça a été interrompu malheureusement par François Hollande,
01:44avec l'abandon, vous vous rendez compte, du Super Phénix, on s'en souvient,
01:50le Super Général Astrid, quatrième génération, on a abandonné cette haute technologie française.
01:56Donc l'ALR, c'est le nucléaire et un mix, évidemment, avec l'énergie renouvelable.
02:01Il parle d'une intermittence coûteuse, effectivement.
02:04Qu'est-ce que demande dans sa tribune, qui est co-signée par M. Bellamy et M. Aubert ?
02:09Ils demandent finalement un moratoire pour voir, sur les subventions,
02:13pour voir ce qu'il en est du coût avantage de ces éoliennes, etc.
02:17Qu'est-ce que ça nous rapporte, surtout sur la facture énergétique pour les Français ?
02:22Comment ça se traduit ?
02:23Et je crois que c'est tout à fait la position.
02:25Est-ce qu'il y a un clivage au sein des LR ?
02:27Je pense que si, à l'Assemblée nationale, le groupe LR n'a pas voté cette abstenue,
02:33c'est parce que dans ce texte, il y avait autre chose.
02:36Oui, il y avait d'autres...
02:36Notamment Fessenheim.
02:38Notamment Fessenheim.
02:39C'est ridicule.
02:39C'est ridicule, voyez-vous.
02:41En tout cas, dans cette tribune, Bruno Retailleau, vous l'avez dit,
02:44avec François-Xavier Bellamy et Julien Aubert,
02:47dit, notre priorité doit être de rebâtir un parc nucléaire
02:50en reconstituant une compétence industrielle française
02:53afin d'éviter l'effet falaise lié au vieillissement des centrales actuelles.
02:57Non, mais il a raison, et notamment le plan de Macron
03:01qui est de relancer sur...
03:03Après l'avoir arrêté.
03:04Il dit qu'il n'y a aucune raison de continuer à les financer par des subventions publiques.
03:07Macron, je ne vais pas l'accabler,
03:09mais franchement, son attitude à l'égard de l'énergie de ce pays
03:12est triste, vraiment triste,
03:14quand on voit qu'il avait accepté l'accord avec les socialistes
03:17de lier quasiment de moitié le parc nucléaire français.
03:21Il va falloir, cette fois, il l'a décidé,
03:23j'espère qu'il va tenir parole,
03:25et financer, comme il doit le faire,
03:28le plan de mini-centrales nucléaires,
03:32qui sont des centrales plus petites que celles que nous avons à l'heure actuelle,
03:35mais qui devraient nous permettre de passer largement au-dessus de nos besoins,
03:39et même d'avoir encore une capacité à payer pour les Européens,
03:43à offrir aux Européens, en tout cas, une électricité
03:46qui, j'espère, sera bon marché.
03:48Ce qui est sûr, c'est que Retailleau pense,
03:51et on verra ce qu'il advient de l'accord ou du désaccord
03:55avec les sénateurs républicains,
03:57que la position du parti républicain est claire,
04:02il faut, en effet, relancer le nucléaire et supprimer,
04:08c'est le point central,
04:09supprimer les subventions des éoliennes qui défigurent.
04:12Écoutez, écoutez, pas les supprimer.
04:14Si, si, si, supprimer.
04:15Si, si, si, si, un moratoire.
04:16Un moratoire, effectivement, pour suspendre le plan de développement.
04:19Oui, suspendre combien de temps ?
04:21Écoute, et cette tribune a fait réagir Agnès Pannier-Runacher,
04:24la ministre de la Transition écologique.
04:26Écoutez-la, elle était sur France Info.
04:28C'est dramatique.
04:29Prononcé par le ministre.
04:29C'est irresponsable.
04:31C'est du populisme le plus basique,
04:33c'est-à-dire que, peu importe l'intérêt des Français,
04:36pourvu qu'on aille récupérer des voix à droite et au-delà,
04:40et c'est irresponsable quand on prétend être un homme d'État.
04:44C'est une position qui est totalement contraire à celle portée par le gouvernement.
04:48Nous avons aujourd'hui 60% d'énergie fossile.
04:51Nous consommons 60% d'énergie fossile.
04:54Est-ce que vous croyez que même d'un point de vue de souveraineté,
04:57d'indépendance, devoir dépendre pour notre énergie,
05:01de la Russie, qui est une de nos dépendances,
05:03de l'Algérie, d'un certain nombre d'États du Moyen-Orient,
05:07ou des États-Unis, c'est confortable ?
05:09Est-ce que c'est sérieux ?
05:10Agnès Pannier-Rouinache, ministre de la Transition écologique,
05:13elle dit que c'est du populisme le plus basique.
05:15Oui, c'est elle qui fait du populisme, pardonnez-moi,
05:18mais c'est l'addition du nucléaire actuel,
05:20de la capacité déjà que nous avons en éoliennes,
05:23celles qui sont prévues, qui sont très, très, très nombreuses,
05:26notamment, et pas seulement, en mer, à quelques kilomètres des comptes,
05:31et que vous y ajoutez les panneaux voltaïques,
05:33vous aurez trop de production d'électricité,
05:35on sera obligé de vendre à un prix qui restera fixé en Europe.
05:38C'est pas sérieux.
05:40Il faut choisir une politique énergétique
05:42qui au moins, je sais que le nucléaire, on le voit quand même,
05:45même le petit modèle qui est envisagé
05:48est quelque chose qu'on voit de loin.
05:50Mais néanmoins, entre les éoliennes qui défigurent le paysage,
05:53et qui produisent de l'électricité quand il y a du vent,
05:56il faut quand même choisir, c'est elle qui fait du populisme.
05:58Et quand elle dit, au fond, peu importe l'intérêt des Français,
06:00pourvu qu'on a récupéré des voix à droite et au-delà de Maitre Fénèque ?
06:03Sur la forme, Mme Agnès Pannin-Nuraché est ministre, je crois.
06:08Oui, ministre de la Transition Écologique.
06:09Oui, ministre de la Transition Écologique.
06:11Il y a à l'époque, je crois que c'est des chauvelements,
06:12qu'il ait ça à Minis, si il n'est pas d'accord,
06:13ou soit il ferme sa gueule, soit il démissionne.
06:15Elle attaque frontalement son collègue, qui n'est pas n'importe lequel,
06:19qui est le ministre de l'Intérieur, ministre d'État, ministre de l'Intérieur.
06:22Elle l'attaque frontalement, en le disqualifiant dans son discours
06:26en tant que président des LR, c'est-à-dire populiste, la charge des voix, etc.
06:31Mais c'est du jamais vu, moi je n'ai pas le souvenir,
06:34que dans un gouvernement comme ça, donc je pense que...
06:37La parole est libre, là, pour le coup, effectivement...
06:38Non, mais là, il y a une parole, il y a de la cacophonie, plus que de la cacophonie.
06:42Surtout qu'avec le bloc central, c'est-à-dire M. Attal, ça ne va pas faire non plus.
06:46Oui, je pense que M. Bayrou devrait siffler la fin de la récré.
06:51Il s'attend que s'il veut éviter l'explosion de son gouvernement,
06:54il s'attend qu'il se rend compte que ça devient compliqué quand même.
06:58Jean-Claude Dacier, Georges Fénèque, on reste ensemble dans quelques instants.
07:00On va revenir sur cette commission d'enquête sur les violences scolaires.
07:03Est-ce qu'elle est instrumentalisée pour attaquer l'école privée ?
07:06Et puis, le bras de fer avec les contrôleurs aériens,
07:10le gouvernement ne se laisse pas faire.
07:11A tout de suite.

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