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  • 02/07/2025
Les Vraies Voix responsables avec Jean Michel Foucque, Kevin Berthon et Elsa Madjar

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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2025-06-25##

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Transcription
00:01Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h-20h, les vraies voix responsables.
00:06Les vraies voix responsables, spécial made in France, comme vous en avez l'habitude, avec les vraies voix aujourd'hui responsables.
00:14C'est la dernière de la saison, spécial made in France, comme d'habitude, avec Olivier Robert, qui sera avec nous dans quelques instants, fondateur des Sacrés Français.
00:21Nous recevons ensuite Jean-Michel Fouquet, président d'Equatio, qui propose des formations professionnelles à tous les publics en région Sud,
00:31pour pouvoir pourvoir ces emplois qui recherchent des mains et des jambes dans le made in France.
00:36Et puis direction Lyon, avec Kevin Berton, cofondateur des CEO de Liberlo, qui offre des réponses concrètes avec un lien avec les entreprises contre la souffrance au travail.
00:46Enfin, nous recevrons Elsa Smadjar, fondatrice de la boutique de bijoux en ligne des Trouvailles d'Elsa, qui propose de superbes créations intégralement made in France.
00:56Et puis rénovation, on va en parler de deux bijoux.
01:00Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 20h.
01:03Et Olivier Robert est avec nous de Sacré Français. Bonsoir Olivier Robert.
01:07Bonsoir Olivier.
01:08Bonsoir à tous.
01:09Petit re-tech de cette saison avec vous du made in France, où chaque fois on va explorer des filières, on va explorer des talents, des entrepreneurs courageux,
01:21qui se révoltent contre la délocalisation et qui aujourd'hui travaillent au quotidien pour garder l'entreprise française et la fabrication française.
01:31Oui, tout à fait. C'était encore une belle saison, effectivement.
01:36Et on a pu voir toutes les initiatives qui existent.
01:39Et c'est important de les mettre en avant.
01:40Et c'est tout ce que l'on cherche à faire avec Sacré Français.
01:44Et quand on organise aussi, par exemple, les rencontres du made in France,
01:47le but du jeu, c'est non seulement de faire de la mine en avant de ces entreprises et de les faire connaître,
01:52mais aussi de créer des synergies entre elles et d'essayer de monter une communauté.
01:58Et ça, c'est un peu notre objectif.
01:59Aujourd'hui, je ne suis pas avec vous sur le plateau, parce que je suis au sein d'une entreprise qui s'appelle Jalice,
02:04qui est une magnifique entreprise à Marseille, qu'on aura l'occasion d'accueillir, par exemple,
02:09et qui est une entreprise dans le digital, qui fabrique des sites internet et qui gère tout et héberge tout en France et à Marseille.
02:15Donc, on voit bien que tous les univers sont possibles.
02:17Qu'est-ce qu'ils ont de commun, ces entrepreneurs ?
02:20Du courage, de la volonté, outre ça ?
02:23Oui, c'est ça. C'est déjà ça, la première des choses.
02:26Mais au départ, c'est que ce sont des créateurs, ce sont des gens qui ont une idée, qui ont un projet, qui vont jusqu'au bout.
02:33Ils sont résilients.
02:34Évidemment, ils sont courageux.
02:36Et puis, ils ont une conviction.
02:38La conviction, c'est que la relocalisation, c'est bon pour notre pays.
02:42C'est bon pour aussi leur action personnelle.
02:45Donc, ils se battent pour ces sujets.
02:47Et quand, en général, vous les rencontrez, est-ce qu'ils vous disent
02:51« Moi, j'aimerais bien faire encore plus de Made in France, mais je ne peux pas pour X, Y, Z raison »
02:56et que c'est quand même une question qui se pose encore aujourd'hui ?
03:00Clairement.
03:01Il y a déjà des métiers qui n'existent plus en France.
03:05On avait parlé des couseurs de semelles.
03:07Ça paraît incroyable.
03:08Donc, c'est des métiers, c'est des filières qui se réinventent et qui se recréent en France.
03:12On a eu l'occasion de parler de Vélecta Paris, vous vous rappelez ?
03:16Absolument, les sèches-cheveux.
03:18Et les sèches-cheveux.
03:19Qui ne trouvent pas le câble électrique en France et qu'ils achètent en Italie, par exemple.
03:23Donc, effectivement, il y a encore des choses à faire.
03:25Oui, c'est dingue.
03:26Il y a des efforts à faire, mais ça donne des idées à d'autres entrepreneurs
03:29et ça donne des idées aussi à la communauté de trouver des solutions
03:33pour être 100% Made in France et travailler ensemble.
03:36Alors, il y a aussi un sujet important, c'est l'attractivité des régions.
03:39On sait que les présidents de régions parfois se mordent la langue en se disant
03:44« je vois sortir des entreprises à l'étranger ».
03:46Mais c'est aussi l'attractivité de l'emploi, la dynamique des territoires.
03:53Exactement.
03:54Sachant que la plus grosse difficulté pour les entreprises, c'est le foncier.
03:57Aujourd'hui, implanter une usine, c'est le plus gros parcours du combattant.
04:03Donc, effectivement, les actions territoriales qui sont menées sont en général extrêmement performantes,
04:09puissantes, mais il y a encore un chemin incroyable à faire.
04:12Est-ce qu'il y a un problème, justement, pour le Made in France ?
04:15On avait reçu un maire, Jean-Marc Dumoulin, où pour des problèmes de chauve-souris,
04:19on lui interdisait de refaire un espace d'entreprise.
04:24Alors, évidemment, il y a la Loisanne, zéro artificialisation nette.
04:27Vous voulez, par exemple, construire une usine, mais vous n'avez pas le droit d'artificialiser.
04:31Est-ce qu'il se plaigne auprès de vous de toutes ces lois qui s'empilent sur des lois,
04:35sur des lois, des règlements et des décrets, et ceci et cela,
04:38et qui compliquent tellement les choses, que notamment pour des entrepreneurs étrangers,
04:42ils se disent « quitte à investir en Europe, je vais aller en Italie, en Espagne ou en Allemagne,
04:46parce qu'en France, c'est trop compliqué ».
04:47C'est la question la plus longue du monde, vous avez remarqué.
04:50Oui, c'est vrai.
04:51Il me dit qu'il adore mes questions longues en off, Olivier.
04:55Non, ce n'est pas ce qu'il me dit en off, moi.
04:56Ah bon, ça, je ne m'entends pas.
04:59Mais on en discutera ensemble, tous les trois.
05:01On en discutera ensemble.
05:02Mais vous avez raison, je reprends l'exemple de la construction d'une usine.
05:06Une usine en Allemagne, il faut six mois pour la poser et avoir les permis de construire
05:10et les autorisations en France, c'est deux ou trois ans.
05:13Donc, comment voulez-vous que ça avance ? C'est impossible.
05:16Et tout ça à cause des problèmes de normes, à cause des lois, à cause des recours qu'il peut y avoir.
05:21Donc là, il y a un vrai sujet.
05:23Et ça, c'est un sujet politique.
05:24Bien sûr, depuis que vous faites cette émission avec nous, est-ce qu'il y a des choses qui ont changé, le fait qu'on en parle ?
05:30Est-ce qu'on parle beaucoup avec certains de ces entreprises du rôle aussi du consommateur de s'engager sur le Made in France,
05:39d'abord pour de la qualité ?
05:40C'est vrai que c'est un peu plus cher, mais au moins c'est pérenne.
05:42Tout à fait.
05:47En fait, il y a de la pédagogie qui se fait.
05:48Tout ça permet, toutes ces émissions que l'on fait, par exemple,
05:51permettent de faire de la pédagogie auprès du consommateur.
05:53Le consommateur, il peut voter avec sa carte bancaire.
05:58C'est quand même un sujet important de se dire ça.
06:01Et aujourd'hui, je crois que le consommateur commence à comprendre que la qualité, c'est un vrai sujet,
06:06que la traçabilité, c'est un vrai sujet.
06:11Je vais prendre un exemple, je vais citer la marque préférée des Français qui est Bic,
06:15avec qui on était sur les rencontres du Made in France,
06:17qui nous disait que pour être sûr que la qualité soit parfaite,
06:20d'abord, ils n'ont pas délocalisé, ils ont continué à fabriquer en France,
06:23mais pour être certain que ce soit parfait, ils ont même construit les machines de leur usine.
06:26Oui, ça c'est énorme.
06:27Donc ça, aujourd'hui, le consommateur commence à l'entendre, et c'est important,
06:32et ça c'est notre rôle aussi, de le mettre en avant.
06:34Est-ce qu'à l'étranger, l'image du produit Made in France s'est plutôt améliorée,
06:39plutôt détériorée, ou plutôt est restée stable ?
06:42En général, on avait plutôt une image soit de luxe, soit de produit,
06:46pour les produits qui ne sont pas des produits luxe évidemment,
06:48plutôt moyen de gamme, moyen, moyen, haut de gamme.
06:52En général, elle est bonne, l'image.
06:54Elle est même meilleure, certaines fois, à l'étranger, qu'elle peut l'être en France.
06:58Donc, acheter français, c'est quand même quelque chose qui reste plutôt bien vu des étrangers.
07:06Alors évidemment, on connaît le luxe, on connaît la gastronomie, on connaît différents univers,
07:10mais il y a de plus en plus d'univers qui sont aujourd'hui bien perçus.
07:13Donc là, l'international est presque moins compliqué,
07:16par rapport à la reconnaissance du consommateur, que le consommateur en France.
07:20Après, il va falloir clarifier le flou sur l'usage du drapeau français,
07:26des labels, tout un tas de choses,
07:28où finalement, le consommateur se trouve lui aussi parfois piégé.
07:33Ah oui, c'est clair.
07:34Alors, pour ça, il y a une fédération qui s'appelle la FIMIF,
07:36dont je fais partie, qui est la fédération indépendante du Made in France,
07:40et qui lutte contre le franco-lavage.
07:43Alors, le franco-lavage, c'est déjà une bonne nouvelle.
07:45Ça veut dire que...
07:46C'est en français, c'est comme le greenwashing.
07:48Là, c'est le Frenchwashing, c'est ça ?
07:50Le franco-lavage, le déogisme est très beau.
07:54Normal.
07:54On est obligé.
07:55Nous, on n'utilise pas les anglicismes.
07:56Enfin, on essaye, en tout cas.
07:58Dit-il, en annonçant du Made in France.
08:01Oui, c'est le seul qu'on accepte.
08:03C'est le seul qu'on accepte.
08:04Mais dire fabriqué en France, c'est pas mal.
08:07Clairement.
08:09Le drapeau français fait vendre.
08:10Bonne nouvelle.
08:11Maintenant, il faut traquer les tricheurs.
08:12Parce que ceux qui font les efforts ne méritent pas ça.
08:16Ne méritent pas de la concurrence déloyale
08:18des propres entreprises françaises qui trichent.
08:20alors qu'elles fabriquent à l'étranger.
08:21Donc ça, c'est un vrai enjeu.
08:23Et la FIMIF fait un boulot incroyable sur ce sujet.
08:26Et quels sont les prochains objectifs des sacrés français ?
08:30Puisque à partir de septembre, ça va être la rentrée.
08:32Donc là, on termine une saison de radio.
08:34Les objectifs de développement des sacrés français ?
08:37Alors, en fait, on a toujours parlé de communauté.
08:41En septembre, nous lançons une véritable communauté.
08:44Mais pour le coup, elle va être opérationnelle.
08:46C'est-à-dire qu'on lance un club qui va s'appeler Les Sacrés Français,
08:50dans lequel on va réunir des experts.
08:52Là, l'idée principale de ce club, c'est comment je peux vous aider ?
08:56De quoi avez-vous besoin ?
08:57Et tous les mois, on va créer un rendez-vous
08:59avec chacun des participants dans ce club
09:01en leur disant, de quoi as-tu besoin ?
09:04J'ai besoin de vendre, j'ai besoin d'un fournisseur,
09:06j'ai besoin de trouver un collaborateur,
09:07j'ai besoin de relais.
09:09Et donc, nous, on va ensuite mettre en relation
09:12avec des experts pour les aider à réussir.
09:15On pense qu'on réussira tous ensemble
09:17en essayant de nier nos forces
09:19plutôt que d'essayer de faire chacun dans son coin.
09:22Ça, c'est le premier exemple.
09:23Et la deuxième, en 2026, évidemment,
09:25les rencontres du Made in France
09:26qui auront lieu la première quinzaine de juin.
09:29La date va être communiquée assez rapidement.
09:31Est-ce que vous avez constaté une amélioration
09:33des animateurs radio Made in France
09:35avec cette nouvelle saison ou pas ?
09:36Autant pour moi, oui, mais pour vous, non, Philippe.
09:39La régie vient de me dire que c'est pire qu'avant.
09:42C'est bien, elle a répondu à votre place.
09:43Et encore, je minimise, Philippe David.
09:48Je ne peux pas non plus...
09:50Vous ne pouvez pas m'aider un petit coup ?
09:51Non, même pas.
09:53C'est un réel plaisir de travailler avec vous deux.
09:56Voilà, c'est une réalité.
09:57C'est pas possible.
09:57Donc, oui, c'est évident.
09:59Pourtant, on avait dit hors antenne autre chose.
10:02Oui, mais là, je ne peux pas, en fait.
10:04Je pense qu'hors antenne,
10:05mes oreilles doivent siffler,
10:06mais à un niveau stratosphérique.
10:07Enfin, il n'y a pas besoin de qui siffle.
10:09Allez, Olivier Robert,
10:11vous restez avec nous,
10:11fondateur de Sacré Français,
10:13dans un instant.
10:13Jean-Michel Fouque sera avec nous,
10:15président d'Equatio,
10:16qui propose des formations professionnelles
10:18offertes à tous les publics en région Sud.
10:20A tout de suite.
10:21Sud Radio.
10:23Sud Radio.
10:23Les vraies voix qui font bouger la France.
10:2619h-20h.
10:26Les vraies voix responsables.
10:28Les vraies voix responsables avec Philippe David.
10:30Ça va, Philippe David ?
10:31Très bien, il vous en pleine forme.
10:32Écoutez, ça va bien.
10:33On est heureux avec Olivier Robert.
10:35Surtout que lui, au moins,
10:35il dit du bien de moi,
10:36contrairement à vous,
10:37mais c'est pas grave.
10:38Non, c'est...
10:39Il dit du bien de vous...
10:41Enfin, bref.
10:42À Langton.
10:43En clair, c'est un faux jeton.
10:45Merci de votre aveu.
10:46Je serai à toi maintenant.
10:47Mais pas du tout.
10:48Nous en reparlerons.
10:49La France entière vous kiffe,
10:51Philippe David.
10:52Vous le savez, vous le savez.
10:53Et vous allez le kiffer aussi.
10:55Jean-Michel Fougue qui est avec nous.
10:56Bonsoir.
10:57Bonsoir.
10:57Merci d'avoir accepté notre invitation.
10:59Cette entreprise est Equatio,
11:01née à Marseille en 1953.
11:04On parle de formation et de métier.
11:06Alors, racontez-nous cette histoire.
11:07Et c'est toujours ce qu'on demande
11:08à nos invités,
11:10surtout des entreprises françaises,
11:13de se dire comment tout ça débarque dans votre vie.
11:17D'abord, merci de nous donner
11:19l'occasion de nous exprimer.
11:22Ça n'arrive pas souvent
11:22pour des associations comme les nôtres.
11:24Allez.
11:25On est là.
11:26Alors, Equatio, formation et métier,
11:28comme vous l'avez dit,
11:29c'est une institution marseillaise
11:31qui a 72 ans,
11:32qui a été créée au lendemain de la guerre.
11:34Il y avait des moyens,
11:35des gros besoins de main-d'oeuvre.
11:37Ça a été un petit peu le mouvement initié,
11:39à la fois par des eaux caritatives
11:41et à la fois par le MEDEF,
11:42par l'UPE13.
11:44Alors, la vocation,
11:45le credo d'Equatio,
11:47formation et métier,
11:48c'est d'accueillir,
11:50accompagner
11:50toutes les personnes en difficulté,
11:53les personnes en difficulté,
11:55valides ou non valides,
11:57pour leur trouver un job dans la région.
12:01Alors, ce credo,
12:01il s'articule depuis 70 ans.
12:04Alors, c'est 14 institutions aujourd'hui
12:06qui fonctionnent.
12:08Ce credo, donc,
12:08il s'organise autour de ces 14 institutions
12:10qui sont,
12:11pour être rapide,
12:13autour de trois familles.
12:15Première famille,
12:15c'est une famille de formation professionnelle
12:17où là, vous avez quatre lycées
12:18dans les quartiers nord.
12:20Lycées sur lesquels
12:21on a beaucoup de difficultés,
12:23mais avec des résultats
12:25assez étonnants par ailleurs.
12:27On a un centre de formation continue.
12:29Je vous coupe.
12:30C'est à peu près 900 élèves.
12:32C'était ça l'urgence à l'époque déjà.
12:34Les quartiers marseillais ?
12:36Oui, oui.
12:36Alors, le premier établissement
12:38qui a été créé en 1953,
12:39c'est le lycée Saint-Henri,
12:40qui existe toujours,
12:41qui est dans les quartiers nord,
12:42au pied de la Castellane.
12:43D'accord.
12:43La cité où est né,
12:45où est grandi.
12:45C'est l'ident.
12:47Voilà.
12:48Donc, c'était l'urgence, effectivement,
12:49de créer des formations.
12:51Alors, on a toute une série de formations
12:53dans nos quatre lycées.
12:54Je ne vais pas rentrer dans le détail.
12:55Donc, une première famille
12:56de formation professionnelle,
12:57donc des lycées,
12:58900 élèves,
12:59des apprentis.
13:00On est très investis
13:01dans l'apprentissage,
13:02que ce soit auprès des jeunes
13:03ou auprès des adultes
13:04qui veulent réadapter
13:06ou réorienter leur leur.
13:07C'est à peu près également
13:08900 personnes.
13:11Nous avons un centre
13:12de formation continue.
13:14Et donc, tout ça,
13:15c'est toute la famille,
13:16on va dire,
13:17formation professionnelle.
13:18On a une autre famille d'institutions
13:21qui, là,
13:22dont la tutelle,
13:22c'est la sécurité sociale.
13:24Ce sont ce qu'on appelle
13:25le médico-social.
13:26Là, notre job,
13:28ça représente à peu près aussi
13:29à peu près 300 personnes
13:32versus,
13:34la formation professionnelle,
13:35c'est environ 3000 personnes par an.
13:37Le médico-social,
13:38c'est environ 300,
13:39300, 400 personnes par an.
13:40Et là, on est très souvent
13:42sur des personnes
13:42en situation de handicap.
13:44Alors, soit on a des...
13:45On s'occupe de jeunes
13:46qui sont en situation de handicap,
13:47qu'on est conforme
13:50pour essayer
13:50qu'ils trouvent un boulot
13:51assez rapidement.
13:52On le rappelle,
13:54vous avez un institut médico-éducatif,
13:57vous avez un ESAT,
13:58établissement de service
13:59accompagné par le travail,
14:00et un CESAD,
14:01un service d'éducation spéciale
14:03et de soins à domicile,
14:03c'est ça.
14:04Je veux vous épargner
14:06les acronymes
14:06qui sont légion
14:08dans nos métiers.
14:10Donc, c'est pour ça
14:10que j'essaie d'éviter
14:11les acronymes
14:12parce que les gens
14:13ne vont pas comprendre.
14:15Effectivement,
14:16on a un ESAT,
14:17on a un CESAD,
14:18on a tout ça.
14:19Et tout ça fait partie
14:20de la famille
14:20du médico-social.
14:24Voilà.
14:24Et puis,
14:25on a,
14:26parce qu'on y reviendra peut-être,
14:28on a une vraie volonté,
14:29nous,
14:29de se libérer
14:31un petit peu
14:31de l'argent public
14:32parce que d'abord,
14:33on s'aperçoit
14:34qu'il est de plus en plus rare.
14:35Donc, on a créé
14:35des activités concurrentielles,
14:38même si on répond
14:38à des appels d'offres,
14:40à des appels d'offres publics,
14:41mais pas uniquement.
14:42On répond à des appels
14:42d'entreprises
14:43qui permettent
14:44de former
14:44et d'accompagner
14:47vers un nouveau job
14:48entre 3 000
14:49et 5 000 personnes par an.
14:51Oui,
14:51je voulais justement
14:52rebondir sur
14:53le lien avec les entreprises.
14:56C'est quoi ?
14:56C'est vous qui allez vers eux ?
14:57C'est eux qui viennent vers vous ?
14:59Alors,
14:59déjà,
15:00si vous voulez,
15:00c'est un peu dans notre ADN
15:01puisque c'est un peu,
15:03c'est l'UPE13,
15:04c'est le MEDEF
15:05qui a été aussi à l'origine
15:06de la création de formation
15:07et métiers.
15:08Aujourd'hui,
15:09si vous voulez,
15:10je considère,
15:10nous considérons
15:11au niveau du bureau
15:13et de l'association
15:13que c'est très important
15:14d'effectuer un virage,
15:15c'est-à-dire pour se désengager
15:16de l'argent public
15:17parce que ce n'est pas un mystère,
15:18il y en a de moins en moins
15:19que ce soit sur l'information professionnelle
15:21ou même sur le médico-social.
15:24Donc,
15:24si on veut,
15:25si on se projette
15:26à 5-10 ans,
15:27il faut qu'on puisse
15:28anticiper ça.
15:29C'est la raison d'ailleurs,
15:30et ce n'est pas Olivier
15:31qui me contredira,
15:32qui nous a poussés
15:33à travailler
15:33sur notre nom,
15:35sur notre notoriété
15:36de manière à essayer
15:38d'aller capter
15:38un peu plus d'argent
15:39qui vient des entreprises.
15:41Et qu'est-ce qu'il dit ?
15:42Le lien, il est là.
15:43Mais clairement aussi,
15:44quand on forme
15:46900 élèves dans nos lycées,
15:47quand on forme
15:481300 apprentis,
15:49on le fait bien évidemment
15:50en interrogeant
15:51les entreprises du territoire,
15:53de quoi vous avez besoin.
15:54Les besoins, oui, c'est ça.
15:55Vous n'allez pas de former
15:56des soudeurs
15:58quand on a besoin
15:58d'électricien
15:59ou l'inverse.
15:59Voilà.
16:00On essaie d'être
16:00très pragmatique
16:02et de coller
16:03au plus près
16:04des besoins du territoire.
16:05Et vous êtes très éclectique
16:06en formation,
16:07notamment le bâtiment,
16:08la logistique,
16:09la sécurité,
16:10le bois, etc.
16:11Ça permet de pourvoir
16:12des emplois
16:13pour lesquels on dit
16:13qu'on a des offres
16:14mais il n'y a personne
16:15pour les prendre.
16:17Écoutez,
16:17oui, absolument.
16:19Alors, ça rebondit
16:20par rapport
16:21à ce que je viens de dire.
16:22On essaie de coller
16:23vraiment aux besoins.
16:23On a un taux de réussite
16:25dans les lycées
16:25de 75 %,
16:27au-delà de la réussite
16:28et d'employabilité
16:29environ du même niveau.
16:31Donc ça,
16:32c'est notre vrai succès
16:32au niveau de nos lycées.
16:33Mais c'est très important
16:36pour nous.
16:37On veut former des gens
16:38pour qu'ils sont employés
16:38derrière,
16:39s'il ne faut pas les former
16:40pour qu'ils restent sur le carreau.
16:41À partir de quel âge
16:42et jusqu'à quand
16:44vous pouvez les accompagner ?
16:45Alors, écoutez,
16:48j'ai l'habitude de dire,
16:49j'aime bien dire
16:49que nous,
16:51on accompagne,
16:52des 7000 personnes
16:52dont je vous parlais,
16:53ça va de 3 ans
16:54jusqu'à 65 ans.
16:553 ans parce qu'on a des,
16:56on a ce qu'on appelle une EMEX,
16:58c'est une maison
16:59pour l'enfance
16:59à caractère social.
17:00On accueille
17:01environ 60 enfants.
17:03Je vous avoue
17:03que ce sont des institutions
17:05qui m'ont beaucoup touché
17:06quand j'ai pris la présidence
17:07de formation
17:07et métiers équatiaux.
17:10Et puis, 60 ans,
17:11c'est de l'autre côté du spectre,
17:12ce sont les personnes
17:13de l'ESAT,
17:14puisque une personne
17:15qui travaille,
17:16on a 90 personnes
17:18à l'ESAT,
17:19je voudrais souligner
17:19le travail exceptionnel
17:21qui est fait
17:21à notre ESAT
17:22de la Balbarel,
17:23aussi bien par les travailleurs
17:24en social handicap
17:24que par leurs encadrants,
17:27les moniteurs
17:27qui les encadrent
17:27qui font un boulot formidable,
17:29qui est d'ailleurs
17:29très reconnu
17:30dans la région.
17:32Donc, jusqu'à 60 ans
17:33parce que les personnes
17:34qui sont dans nos ESAT
17:35sont des travailleurs normaux
17:36qui répondent
17:37à des contrats de travail,
17:38ils peuvent aller
17:38jusqu'à la retraite.
17:39Alors, au milieu,
17:40entre ces deux côtés
17:42du spectre,
17:42on a des étudiants,
17:44on a des élèves,
17:44on a des personnes
17:45en reconversion,
17:46on a des accidentés
17:47qui vont trouver
17:49une nouvelle formation.
17:50Je pense qu'on a l'exemple
17:51d'un chauffeur routier
17:51qui a un accident
17:52de voiture très grave.
17:53On va lui apprendre
17:53à faire de la comptabilité,
17:54à faire de l'informatique
17:55pour qu'il puisse retrouver
17:56un boulot derrière.
17:57Olivier veut réagir,
17:58Olivier Robert.
18:00Oui, tout à fait.
18:00Parce qu'il lève le doigt
18:01depuis tout à l'heure.
18:02Tout à fait.
18:05En fait,
18:06c'était très important
18:07que Equatio vienne
18:09parce que,
18:10en fait,
18:11globalement,
18:12ce sont des travailleurs
18:12de l'ombre.
18:14Ce sont des gens
18:14un peu école
18:15de la troisième chance
18:16qui viennent former
18:17pour nos industries,
18:19pour nos entreprises,
18:20chez nos artisans.
18:21Et donc,
18:21aujourd'hui,
18:22on parle souvent
18:23de la pénurie
18:24de main-d'œuvre
18:24sur ces métiers-là.
18:26Une entreprise
18:27comme Equatio
18:27vient former
18:29des jeunes,
18:30former des personnes
18:31en situation de handicap
18:32ou des personnes
18:33en reconversion.
18:34Ce qui est dramatique,
18:35ce que tu dirais
18:37et évoquait
18:37Jean-Michel,
18:39c'est que
18:39l'accompagnement
18:41des pouvoirs publics
18:42est en dégradation
18:43impressionnante,
18:45que c'est des associations
18:46qui sont
18:47un peu en danger
18:49financièrement
18:50et qu'aujourd'hui,
18:52il y a vraiment
18:53un besoin
18:53que les entreprises
18:54flèchent leur taxe
18:55d'apprentissage
18:56vers ce type d'association
18:57et Equatio
18:58en évidemment
19:00parce que
19:01la vraie question
19:02c'est s'ils ne sont plus là,
19:04toutes ces personnes
19:04dont parlait Jean-Michel,
19:06que vont-ils devenir ?
19:08Et ça,
19:09c'est une notion
19:09extrêmement importante.
19:11Et je trouve
19:11que c'était important
19:12de mettre en lumière
19:14aussi
19:15ces entreprises
19:16de l'ombre.
19:17Merci beaucoup
19:18en tout cas.
19:20Je vais juste
19:20rebondir deux secondes
19:21là-dessus.
19:22Deux secondes,
19:22parce que là
19:23on va être en retard.
19:25Allez-y, allez-y.
19:26Rapidement,
19:27très rapidement.
19:27Je voudrais rebondir là-dessus.
19:29Effectivement,
19:29une association
19:30comme la nôtre,
19:30c'est 35 millions de budget,
19:32c'est 550 salariés,
19:33ce sont quand même
19:34des gros navires.
19:37On a l'air insolide,
19:39donc on peut encaisser
19:39des coûts.
19:40Mais c'est vrai
19:40que si on anticipe,
19:42il faut absolument,
19:43notamment par ce qu'on vient
19:44de dire,
19:44la dégradation
19:45de l'accompagnement public,
19:47notamment aujourd'hui,
19:48on a un besoin accru
19:49sur nos lycées
19:50d'avoir de la taxe
19:51d'apprentissage.
19:53Et donc,
19:53j'en profite
19:53pour en reparler.
19:54n'hésitez pas,
19:56les entrepreneurs
19:57de la région
19:58qui m'écoutent
19:58à flécher
19:59la taxe d'apprentissage
20:00sur les structures
20:01d'équatio,
20:02formation et métier.
20:03Merci beaucoup,
20:04Jean-Michel Fouque.
20:05Ça s'appelle donc
20:05équatio.
20:06Merci beaucoup
20:07d'avoir accepté
20:08notre invitation.
20:10Vous restez avec nous
20:10dans un instant.
20:12C'est le cofondateur
20:13de Liberlo,
20:15une plateforme
20:15qui constitue
20:16une solution
20:16de prévention innovante,
20:18certifiée et accessible
20:19pour la médecine douce.
20:20On en parle dans un instant.
20:21A tout de suite.
20:21Les vrais voix responsables
20:24Les vrais voix responsables
20:25avec nos invités.
20:27On parle du savoir-faire français,
20:29on parle des entreprises françaises
20:30avec Olivier Robert
20:31et Sacré Français.
20:33Chaque semaine,
20:33enfin,
20:34chaque fois qu'on est avec lui,
20:36de rencontrer
20:37des belles entreprises
20:38et surtout
20:38de beaux entrepreneurs
20:40très courageux
20:41dans ce marasme
20:43où ce n'est pas toujours facile
20:44aujourd'hui
20:45de se déployer en France
20:47face aux freins
20:48du millefeuille
20:51administratif,
20:52j'ai envie de dire,
20:53avec notre invité Philippe.
20:54Avec notre invité,
20:56nous sommes avec
20:56Kévin Berton,
20:57fondateur et,
20:58alors je vais dire PDG
21:00parce que comme on est
21:01en français,
21:01je ne vais pas dire CEO
21:02de Liberlo,
21:06une belle entreprise lyonnaise.
21:07Alors Liberlo,
21:09c'est une plateforme
21:09qui constitue
21:10une solution
21:11de prévention innovante,
21:13notamment dans le milieu
21:14de l'emploi.
21:15Bonsoir Kévin Berton.
21:16Bonsoir à tous.
21:18Bienvenue.
21:18Bienvenue.
21:19Qu'est-ce qui vous a motivé
21:20à lancer Liberlo fin 2020 ?
21:24Alors,
21:24j'ai cofondé effectivement
21:26Liberlo fin 2020,
21:27donc qui est une solution
21:27comme vous dites
21:28de prise de rendez-vous
21:29dédiée aux pratiques
21:30complémentaires,
21:32donc ostéopathie,
21:32sophrologie,
21:33naturopathie
21:34et en référence aujourd'hui
21:36plus de 70 pratiques.
21:38Et en fait,
21:38ce qui nous a motivé
21:40à fonder Liberlo,
21:42c'est né d'un constat
21:43fort dans le sens
21:45où nous sommes en France.
21:47La France,
21:48c'est le pays européen
21:49qui consomme le plus
21:49de médicaments psychotropes,
21:51antidépresseurs,
21:52psorhytiques,
21:53somnifères,
21:54plus de 3 Français sur 10
21:55qui ont de recours aujourd'hui.
21:56Et pourtant,
21:57on a 25 jours
21:58de délai d'attente
21:59pour aller voir un psychologue.
22:00On a un burn-out sévère
22:01toutes les 30 secondes.
22:02C'est ça.
22:03Donc finalement,
22:03c'est un vrai enjeu
22:05de santé publique
22:05et économique.
22:07Et en fait,
22:07Liberlo,
22:08c'est une réponse.
22:09Avec Liberlo,
22:10ce qu'on veut faire,
22:10c'est faciliter
22:11et sécuriser
22:12l'accès à ces pratiques
22:14pour les Français
22:15et les accompagner
22:16surtout par ces pratiques
22:18qui sont de plus en plus
22:19demandées aujourd'hui.
22:21Alors,
22:22il y a une question
22:22qui se pose.
22:24Vous avez lancé
22:25Liberlo Care également.
22:27C'est du bon français.
22:28Olivier Robert
22:29va être très content
22:29pour faire entrer
22:31la prévention
22:31dans les entreprises.
22:33Comment est-ce que
22:34vous mettez ça en place
22:35au sein des entreprises,
22:36notamment pour lutter
22:37à titre préventif
22:39contre les burn-out ?
22:41Désolé Olivier
22:41pour le nom.
22:42Effectivement,
22:43on travaille actuellement
22:44sur Liberlo Care,
22:46qui est une offre
22:46à destination des entreprises
22:47et qui permet aux entreprises
22:49de renforcer le bien-être
22:50de leurs collaborateurs
22:51à travers la mise en place
22:53de séances
22:53de stéopathie,
22:55de sophrologie,
22:56de naturopathie,
22:57etc.
22:58Et finalement,
22:59on a trois types d'offres.
23:01Donc,
23:02on a une API simple
23:03qui permet aux entreprises
23:05de mettre l'ensemble
23:07de notre réseau
23:08de praticiens
23:09à disposition
23:09des collaborateurs
23:10sur les intranets,
23:11les applications mobiles,
23:12etc.
23:12On a une plateforme SAS
23:14qui permet aux entreprises
23:16de pouvoir co-financer
23:18ces séances.
23:19Donc,
23:19c'est une certaine hauteur,
23:20potentiellement en fonction
23:21des mutuelles
23:23qu'ils ont choisies.
23:25Et la dernière option,
23:26c'est l'intervention
23:26de praticiens
23:27sur site
23:27à tarifs négociés
23:28directement en entreprise.
23:30Ça veut dire quoi ?
23:31Ça veut dire que vous pouvez
23:32organiser des séances
23:34en accord avec l'entreprise,
23:35bien sûr,
23:36de faire venir un praticien
23:37et qu'on puisse
23:38toute la journée,
23:38par exemple,
23:39chacun son tour,
23:41être traité
23:42sur le site ?
23:45Exactement.
23:45Donc,
23:45en fait,
23:45on met à disposition
23:46un nombre de créneaux
23:48mensuels,
23:50hebdomadaires,
23:51etc.
23:51et les collaborateurs
23:53peuvent prendre rendez-vous
23:54depuis Liberlo,
23:55donc réserver leur créneau
23:56pour pouvoir bénéficier
23:58de la séance
23:58directement sur le lieu de travail.
24:00Alors,
24:01vous avez lancé
24:01un partenariat
24:02avec une clinique
24:03de la banlieue lyonnaise
24:04à Calouy-Récuire
24:05qui a près de 180 ans.
24:07C'était d'ailleurs
24:08Cécile de Ménibus,
24:09la marraine,
24:09lors de l'inauguration.
24:10Vous voyez,
24:11chacun son tour
24:12de balancer les vaches.
24:14Et ça vous fait révoluer,
24:15Robert.
24:16Et vous proposez
24:17un programme de prévention
24:18pour les quatre dirigeants
24:20baptisé
24:21Check-up IP.
24:22Comment est-ce que ça fonctionne ?
24:25Alors,
24:26là,
24:26ce n'est pas Liberlo
24:27qui propose
24:27ce fonctionnement-là,
24:28c'est la protestante.
24:30La clinique protestante,
24:31c'est ça exactement.
24:32Exactement.
24:33Nous,
24:33on est dissociés
24:35de cette action-là.
24:36D'accord,
24:37parce que c'était également
24:37avec ça.
24:38Je reviens sur les entreprises,
24:39pardon Philippe,
24:40je reviens sur les entreprises.
24:41Est-ce que
24:41c'est facile aujourd'hui
24:44de faire changer
24:44un peu les mentalités
24:45des entreprises,
24:46de dire,
24:46on parle de prévention,
24:47on parle de santé mentale
24:49aussi sur ces sujets-là.
24:52Est-ce que c'est encore
24:52un peu touchy,
24:54si je puis dire ?
24:55On a besoin
24:56de faire changer
24:57effectivement encore
24:57les mentalités.
24:58On a besoin
24:59de prouver
24:59finalement
25:00l'impact
25:02des pratiques complémentaires,
25:04que ce soit
25:04l'ostéopathie,
25:05la sophrologie,
25:06la naturopathie,
25:07dans le milieu du travail
25:08et c'est vrai
25:09que c'est des chiffres
25:10qu'on a encore
25:11du mal à trouver
25:12et c'est pour ça
25:14qu'en fait
25:14on cherche
25:15continuellement
25:16de notre côté
25:16à mettre en place
25:18des tests
25:19pour essayer
25:20d'analyser
25:20et mesurer
25:21l'impact
25:21de nos actions
25:22directement dans les entreprises.
25:24Et idem pour les salariés,
25:25bien entendu,
25:26qui ne sont pas
25:26tout à fait habitués.
25:27On est quand même
25:28sous le saut du secret.
25:30Il y a toute une organisation,
25:32j'imagine.
25:33Alors de leur côté,
25:34ils sont très friands.
25:35Ils sont vraiment
25:36super emballés
25:38à chaque fois
25:39qu'on parle
25:39de mettre en place
25:40des séances sur site
25:41d'ostéo,
25:42de psychologie,
25:43etc.
25:44Donc ça,
25:45on a beaucoup moins
25:46de freins
25:46et en général,
25:47quand une entreprise
25:48le met en place,
25:49on l'a mis en place
25:50par exemple
25:50dans le groupe Apicil.
25:53On est filial
25:54du groupe Apicil
25:54depuis mars 2024.
25:58Le groupe Apicil
25:58qui est le troisième groupe
25:59de protection sociale
26:00en France
26:00et à titre d'exemple,
26:02les séances d'ostéopathie
26:03sont les services
26:03le plus plébiscité
26:04par les collaborateurs
26:05du groupe.
26:06Ah oui.
26:07Quel est le profil type
26:08de la personne
26:09qui fait appel
26:09au service de Liberlo ?
26:11C'est plutôt un cadre
26:12au plus de 50 ans ?
26:14Est-ce qu'il y a
26:15un profil type ?
26:17Il n'y a pas
26:17de profil type.
26:18Aujourd'hui,
26:189 Français sur 10
26:19ont déjà fait appel
26:20aux pratiques complémentaires,
26:21quelles qu'elles soient.
26:23Et 87% des Français
26:26ont une très belle image
26:27des pratiques complémentaires.
26:28Donc globalement,
26:29maintenant,
26:29on est sur des pratiques
26:30qui touchent
26:31beaucoup,
26:32beaucoup de Français
26:32et sur un spectre
26:34qui est très large.
26:35Donc comme vous le dites,
26:36sur la santé mentale,
26:37sur les douleurs,
26:39les TMS,
26:40troubles musculosquelettiques,
26:42etc.
26:42Il y a beaucoup
26:42de sujets d'anxiété,
26:44de cohésion d'équipe
26:45dans l'entreprise
26:46ou de prise de parole
26:47en public, etc.
26:49Et ces praticiens,
26:50vous les adoubez ?
26:51De quelle façon ?
26:52Est-ce que finalement
26:53chacun s'inscrit ?
26:54Ou alors il y a
26:55une vérification
26:55qui est opérée ?
26:58Il y a une vraie vérification.
26:59Ça, c'est un
26:59de nos principaux enjeux.
27:00Il y a une vérification.
27:01Alors nous,
27:01on n'est pas les gendarmes
27:02des pratiques complémentaires.
27:03On n'est pas là
27:04pour certifier.
27:05On agit plutôt
27:06en tiers de confiance.
27:08Donc en fait,
27:08nous, on référence
27:09des praticiens
27:10qui ont suivi
27:11les plus grosses formations
27:12parce que nous,
27:13ce qu'on veut à terme,
27:14c'est sécuriser l'accès,
27:15conduire les Français
27:17vers les praticiens
27:23qui, eux,
27:24ont fait de vraies
27:24formations rigoureuses
27:25et qui veulent
27:26accompagner les Français
27:27qui sont en demande.
27:28Et ça, c'est un vrai point.
27:31Et on essaie de le faire
27:33justement toujours
27:33en insistant
27:34sur le fait
27:35que les pratiques complémentaires
27:37portent bien leur nom finalement.
27:39C'est un complément
27:39de la médecine conventionnelle.
27:41On n'est jamais
27:41en remplacement
27:42ou quoi que ce soit.
27:43C'est vraiment
27:43un complément
27:44que nos praticiens
27:46justement agissent.
27:48Alors,
27:48à contrario,
27:49pour les praticiens
27:50qui nous écoutent,
27:51comment ça se passe ?
27:52Ils vous envoient un mail ?
27:54Comment s'inscrire
27:55en fait
27:55sur cette plateforme ?
27:58Ils peuvent aller directement,
27:59donc se rendre directement
28:00sur liberlo.com
28:01et derrière,
28:02un conseiller
28:03les rappels
28:05suite à une prise de rendez-vous
28:06pour étudier déjà
28:08le besoin,
28:10le fonctionnement
28:11du praticien,
28:12voir comment ça marche
28:13et ensuite,
28:13on l'inscrit.
28:14Et là,
28:15le praticien a accès
28:15à toute la plateforme
28:16avec son agenda
28:17en ligne,
28:18ses prises de rendez-vous en ligne,
28:19les rappels de rendez-vous
28:20par SMS,
28:21la facturation
28:21qui est intégrée,
28:23la télé-consultation,
28:24enfin vraiment
28:24toute une batterie
28:26de fonctionnalités
28:27qui sont en constante évolution
28:28parce que finalement,
28:28on a une nouvelle version
28:29de la plateforme
28:29qui arrive en septembre
28:31qui est très attendue
28:32de nos praticiens
28:32et en fait,
28:33la plateforme évolue
28:34constamment
28:34et c'est ça qui est bien
28:35chez Liberlo,
28:36c'est que tous les mois,
28:38quasiment,
28:39on a de nouvelles fonctionnalités
28:40qui arrivent
28:40pour nos praticiens,
28:41c'est dynamique
28:42et ça vit bien,
28:42on a une super équipe IT
28:43et nos praticiens
28:46nous remercie.
28:47Olivier Robert,
28:48comment s'est passé
28:48l'arrivée de Liberlo
28:49chez les Sacrés Français ?
28:52En fait,
28:53c'est très intéressant
28:55parce que Liberlo
28:56est une entreprise française,
28:58lyonnaise
28:58et les premiers échanges,
29:02c'était,
29:02mais il existe déjà
29:03des plateformes
29:04et il y a une grosse
29:05plateforme généraliste
29:05que tout le monde connaît
29:06et globalement,
29:08l'idée,
29:08c'est de dire,
29:09mais en fait,
29:09il y a déjà des choses
29:10qui marquent
29:10et en fait,
29:11non,
29:12globalement,
29:13il y avait un besoin
29:14mais non particulièrement
29:15identifié
29:16et là où ils ont été
29:17très forts,
29:18c'est qu'ils ont réussi
29:19à répondre à ce besoin
29:20spécifique
29:20sur un univers spécifique
29:22même s'il y a
29:23un spectre très large
29:24et du coup,
29:25apporter des services
29:26pour les professionnels
29:27beaucoup plus performants
29:28avec des coûts
29:30très intéressants
29:31parce que ça,
29:31c'est quand même
29:32un élément important
29:33et pour le,
29:35j'allais dire,
29:36la patientelle,
29:37j'allais dire
29:37le consommateur,
29:38la patientelle,
29:40de trouver
29:42tout à fait
29:44les praticiens
29:45qui vont les intéresser
29:46donc,
29:47j'ai trouvé ça
29:47culotté
29:49comme on le voit
29:50à chaque fois
29:51et extrêmement
29:52inspirant
29:53et intéressant
29:53donc,
29:54clairement,
29:55on a décidé
29:55de les accompagner
29:57et d'avancer ensemble.
29:58Vous avez un praticien
29:59disponible
30:00pour une collègue
30:01qui dit du mal de vous
30:02régulièrement,
30:03c'est pour un ami ?
30:04Oui,
30:04mais ça ne servira à rien
30:06de...
30:06On s'appelle après.
30:07Mais vous ne trouverez
30:10personne.
30:11Merci beaucoup,
30:13en tout cas,
30:13Kevin Berton
30:14d'avoir accepté
30:15notre invitation,
30:15vous êtes cofondateur
30:16et CEO
30:16de Libéralo,
30:19cette plateforme
30:20de praticiens
30:21et merci beaucoup,
30:23en tout cas,
30:23d'avoir accepté
30:23cette invitation.
30:24On revient dans un instant,
30:25on va vous parler
30:25bijoux et savoir-faire français
30:27parce que ça,
30:28c'est un véritable savoir-faire.
30:30On aime beaucoup
30:30si vous avez des bijoux
30:32qui sont un peu passés
30:33avec le temps,
30:34elle vous les rendra
30:35totalement neuf.
30:36On en parle tout de suite
30:37avec Olivier Robert,
30:38fondateur de Sacré Français
30:39qui assez régulièrement
30:40nous présente
30:40des personnalités
30:41qui comptent
30:43et qui vont compter
30:44à l'avenir.
30:46Et ce soir,
30:47c'est Elsa Smadjar
30:48qui est avec nous,
30:48fondatrice de la boutique
30:49de bijoux en ligne,
30:50les trouvailles d'Elsa.
30:53Bonsoir Elsa Smadjar,
30:54merci d'être avec nous.
30:57Je parlais tout à l'heure
30:58de savoir-faire français.
31:00On est dans le domaine
31:01du bijou
31:02et du bijou
31:03pour lequel on a
31:06du cœur en fait
31:07et qui est souvent,
31:10on achète des bijoux
31:11et puis on les porte,
31:12on les porte
31:12et puis à un moment donné,
31:13ils perdent de leur éclat
31:16et c'est là
31:16que vous intervenez.
31:17C'est exactement ça.
31:19J'ai créé en fait,
31:20pour la petite histoire,
31:21j'ai créé en 2008
31:21la première boutique
31:22en ligne de bijoux.
31:24Au départ,
31:24j'étais simplement
31:24un multimarque
31:25donc je proposais
31:26d'autres marques.
31:27En 2016,
31:27j'ai commencé à avoir envie
31:28d'aller un peu vers la création
31:29donc j'ai créé ma propre marque
31:31et puis j'avais envie
31:32de continuer
31:33dans l'histoire du bijou.
31:36Il s'est avéré
31:37que je me suis retrouvée
31:37à un moment donné
31:38bloquée par la galvanisation
31:40d'une bague,
31:41de cette bague-là
31:41que je n'arrivais pas à faire
31:42et du coup,
31:43je suis allée voir
31:44un professionnel
31:45qui m'a guidée
31:45et qui m'a dit
31:46voilà,
31:46tu peux le faire toi-même
31:47et c'est comme ça
31:48que ça a fonctionné
31:48et donc j'ai acheté
31:49les machines nécessaires
31:50à faire le plaqueur de bijoux
31:52et pendant le confinement,
31:54il s'est avéré
31:54qu'on a beaucoup communiqué
31:55sur les réseaux,
31:56que les entrepreneurs
31:57ont envie de s'ouvrir.
31:59Là, on avait du temps.
32:00On a eu envie de s'ouvrir,
32:02de montrer nos activités
32:03de manière un peu différente
32:04et donc j'ai montré
32:05le processus de galvanoplastie
32:07avec les différentes étapes
32:09et j'ai posé
32:09cette simple question
32:10est-ce que vous serez intéressé
32:11par ce service
32:12pour vos propres bijoux,
32:14pour vos bijoux abîmés ?
32:15Et en fait,
32:15j'ai été assez surprise
32:16par le nombre
32:17de réponses positives
32:18et ça a été le déclencheur.
32:20Et donc en 2021,
32:22j'ai proposé
32:22le service aux particuliers
32:23et c'est le seul service
32:24en ligne aux particuliers
32:26de redorure de bijoux,
32:27de rénovation aussi
32:28parce qu'évidemment,
32:29on fait toute la partie
32:30polissage, ponçage
32:32pour donner de l'éclat
32:33aux bijoux
32:34et ensuite,
32:34on redor les bijoux.
32:36Alors, on parle de...
32:36Pardon.
32:36Allez-y, allez-y.
32:37On parle de quel type
32:38de bijoux
32:39et quels matériaux en fait ?
32:40Alors, pas de l'or
32:41puisque l'or,
32:42ça n'a pas besoin d'ennovation
32:43même si des fois,
32:44on me donne des bijoux en or
32:45pour les nettoyer
32:45ou les polir.
32:46C'est autre chose,
32:46les polir,
32:47on les nettoyer.
32:48Mais c'est souvent
32:48ou des bijoux en argent
32:50ou en or blanc
32:51qu'on veut passer en or jaune
32:52parce que je ne propose
32:53que de l'or jaune
32:54pour le coup
32:54ou alors,
32:55c'est des bijoux
32:56qui étaient en laiton
32:57ou en argent
32:59qui appartenaient
33:00aux grands-mères
33:02ou à la famille
33:03et qu'on veut remettre
33:04à neuf.
33:05Et vous avez appris
33:06sur les conseils
33:06de quelqu'un
33:07comme ça,
33:08toute seule.
33:08Mais comment ça s'est fait ?
33:10Eh bien,
33:10j'ai été bien formée.
33:12L'univers du bijou
33:13était déjà quelque chose
33:14que je maîtrisais bien
33:15puisque ça faisait déjà
33:16presque 15 ans
33:18que j'ai travaillé
33:19dans le bijou
33:19et il y a une personne
33:21qui m'a effectivement formée
33:22à comment
33:23tout ce qui est polissage
33:25je pense que je l'ai fait
33:25toute seule
33:26parce que finalement
33:26c'est le détail
33:27quand on aime la matière
33:28quand on est...
33:29Je suis assez pointilleuse
33:31donc voilà,
33:31j'aime que les choses
33:32soient bien faites
33:33et après tout ce qui est technique
33:35effectivement
33:36on me l'a appris.
33:38Alors il y a quand même
33:39un côté
33:40qui va dans le sens
33:41de l'histoire
33:42ce qu'on dit assez souvent
33:43c'est-à-dire que
33:43ces bijoux
33:44on les met plus
33:44donc on en achète d'autres
33:46et là,
33:47effectivement,
33:47ils reviennent
33:48dans la consommation
33:49de chacun
33:49et c'est plutôt
33:50une jolie histoire.
33:51Et c'est vrai
33:52que c'est vraiment
33:52donner une seconde vie
33:53aux bijoux
33:54c'est éviter aussi
33:54un peu la surconsommation
33:56et en fait
33:56ce qui est très intéressant
33:58dans ce service
33:58en tout cas pour moi
33:59c'est tout l'aspect
34:00sentimental
34:02qu'on a sur le bijou
34:04en fait j'ai plein
34:05d'histoires très très mignonnes
34:06par exemple
34:06j'ai un monsieur
34:07C'est bien
34:08on adore les histoires
34:10en radio
34:10alors allez-y
34:11J'ai un monsieur
34:12pour le coup
34:13il venait de perdre son papa
34:13et il a récupéré
34:14les Ray-Ban
34:15de son père
34:16les Ray-Ban doré
34:17qui étaient toutes abîmées
34:18et donc il m'a contacté
34:19m'a demandé si je pouvais
34:20les refaire
34:21je lui ai dit
34:21oui bien sûr
34:22je ne suis pas spécialiste
34:23des lunettes
34:23mais comme elles sont
34:24en lait
34:25enfin je ne sais plus
34:26la matière de passe
34:27mais je peux les faire
34:28il n'y a pas de problème
34:28il ne voulait pas
34:29me les envoyer
34:30il n'était pas confiant
34:31en la poste
34:32il m'a dit
34:32il habitait au Havre
34:33il m'a dit
34:34je vais prendre
34:34dans ma black car
34:35demain matin
34:35je vais le prendre
34:36à 6h du matin
34:37je serai chez vous
34:37à 10h
34:38je vous confie mes lunettes
34:40et je repartirai
34:41avec mon black car
34:42et c'était drôle
34:43parce qu'en plus
34:43il m'a dit
34:44je n'ai jamais mis
34:45des pieds à Paris
34:46grâce à vous
34:46j'ai pu me balader
34:47dans Paris
34:48c'est magnifique
34:49et donc il a récupéré
34:50les lunettes de son papa
34:51et il était ravi
34:52et c'est vrai que
34:53pour moi c'est quelque chose
34:54qui est
34:55je trouve
34:55valorisant
34:57parce que finalement
34:58j'ai redonné vu
34:59à cette paire de lunettes
35:00que son père
35:00en plus c'était l'histoire
35:02c'est qu'il avait
35:03son père l'avait acheté
35:04c'était un ouvrier
35:05pour lui c'était
35:06une chose importante
35:07qu'il a économisé
35:08pour acheter ses lunettes
35:09et j'ai plein d'histoires
35:11qui sont comme ça
35:11pareil j'ai une dame
35:12qui m'a contactée
35:13et qui m'a laissé
35:14un petit message
35:15dans l'enveloppe
35:15et qui m'a écrit
35:16je vous confie
35:17le collier de Mémé Jo
35:18c'était très drôle
35:19voilà je serais ravie
35:21que vous puissiez
35:21donner une seconde vie
35:22je suis sûre que Mémé Jo
35:23serait super contente
35:24et elle a reçu son collier
35:26elle m'a dit
35:26mais grâce à vous
35:27je peux porter le collier
35:28de Mémé Jo
35:28mais est-ce que ça veut dire
35:29aussi que vous disruptez
35:31aussi les bijoux
35:31c'est-à-dire que
35:32quand on a un bijou
35:34avec une chaîne
35:36est-ce qu'on peut changer
35:36la chaîne
35:37ça je peux le proposer aussi
35:39mais c'est un petit plus
35:41que je fais
35:42c'est un service
35:43c'est un service
35:44mais si vous voulez
35:45c'est pas mon métier
35:46moi ce que j'aime
35:47c'est justement
35:47cette rénovation
35:49et redonner une seconde vie
35:50aux bijoux
35:50c'est transmettre le bijou
35:53enfin voilà
35:53c'est pouvoir remettre
35:54le bijou de sa grand-mère
35:55pouvoir remettre
35:57au goût du jour
35:58quelque part
35:58des bijoux anciens
35:59combien de temps ça met
36:01en matière de travail
36:02enfin vous allez me dire
36:03ça dépend du bijou
36:04bien entendu
36:05la partie ponçage
36:06polissage peut être un peu longue
36:07ça dépend de l'état du bijou
36:09et après le processus
36:13galvanoplasti
36:14ça se fait par électrolyse
36:15donc en fait
36:16on trempe le bijou
36:17dans un bain d'or
36:18et c'est par l'électricité
36:20que les particules d'or
36:21viennent se poser
36:22sur le bijou
36:22tout à fait
36:23et plus on laisse longtemps
36:24et plus la couche
36:25d'or est épaisse
36:27donc je propose
36:28deux types d'or
36:283 microns
36:29ou 5 microns
36:30donc c'est juste
36:30l'épaisseur d'or
36:31et selon le choix
36:33de mon client
36:34oui du client
36:35je peux le dire
36:35selon le choix du client
36:37je le laisse
36:38plus ou moins longtemps
36:38avec les histoires
36:40que vous racontez
36:40ce sont presque des patients
36:41c'est très onéreux
36:43pour acheter les machines
36:44ce que vous dites
36:44après avoir eu ma formation
36:46j'ai acheté les machines
36:46c'est très onéreux
36:47oui oui ça c'est onéreux
36:48c'est difficile aujourd'hui
36:50d'être une entrepreneuse
36:52ou un entrepreneur
36:53peu importe ce qu'on dit
36:55de se lancer
36:56comment on fait
36:57pour se lancer
36:57parce que lancer
36:58un site internet
36:59c'est pas facile
37:00il n'y a pas de contact
37:02avec le public
37:05sauf les clients
37:05qui viennent
37:06comment on fait ?
37:08alors
37:08comment on fait
37:10est-ce que ça a été compliqué
37:11pour vous ?
37:12non ça n'a pas été
37:13tant que ça
37:14parce que j'ai eu la chance
37:15d'être la première boutique en ligne
37:17donc tout a été facile
37:18au départ
37:18après j'ai appris beaucoup de choses
37:20il a fallu que j'apprenne
37:20comment fonctionner
37:22un site internet
37:22mais ça ça n'a pas été
37:23j'ai passé des heures
37:24sur des forums
37:25à regarder
37:25ça n'a pas été un problème
37:26mais les réseaux sociaux
37:27c'était très simple
37:28tout était simple
37:29ça a beaucoup changé
37:30et c'est aussi une des raisons
37:31pour lesquelles
37:32j'ai voulu faire évoluer mon métier
37:33finalement
37:34revendre des bijoux
37:35j'avais besoin
37:36d'apporter un sens
37:37à mon activité
37:38et ce sens
37:39de redonner vie
37:40aux bijoux
37:41c'est quoi ?
37:41c'est se sentir utile ?
37:42exactement
37:43c'est se sentir utile
37:44et vous ne pouvez pas imaginer
37:45le nombre d'avis positifs
37:46que j'ai des gens
37:47de petits messages
37:48je viens de recevoir mon bijou
37:50grâce à vous
37:50je vais pouvoir le porter
37:51et c'est très valorisant
37:53en fait
37:53Olivier Robert
37:54on peut dire
37:55que chez les sacrés français
37:56Elsa Madja
37:57est une perle rare
37:58oui
37:59bravo
38:00merci
38:01j'ai rien à dire de plus
38:02ah bah pour une fois
38:03j'ai peur qu'il les fasse toutes
38:06elles vont arriver en rafale
38:09Olivier
38:10en tout cas
38:12c'est des belles initiatives
38:14vraiment
38:14et c'est marrant
38:16parce que c'est des métiers
38:17qui se créent
38:18qui viennent aussi d'un besoin
38:19ce qui est étonnant
38:20c'est que les gens
38:20n'y pensent pas forcément
38:21tout le monde a
38:22dans son placard
38:22ou dans son tiroir
38:23un bijou auquel il tient
38:25qu'il ne porte pas
38:26parce qu'il est usé
38:26et je pense que
38:27là il y a
38:28une vraie proposition
38:30donc je trouve ça
38:31extrêmement intéressant
38:32et il y a
38:34de l'avenir
38:34sur ce type de projet
38:36et vous avez fait
38:38quand même
38:38double casquette
38:39parce qu'au départ
38:40vous faisiez des bijoux en ligne
38:41vous étiez le premier site
38:42vous avez fait de la réparation
38:44et vous avez fait également
38:44vous faites maintenant
38:45de la conception de bijoux
38:46comment ça vient
38:47vous étiez bonne dessinatrice
38:49avant
38:50comment ça s'est fait
38:51à force de vendre d'autres marques
38:53en fait je me suis imprégnée
38:54et puis il y avait certains bijoux
38:55que je cherchais
38:55que je ne trouvais pas
38:56et donc je me suis dit
38:57je vais les créer
38:58ah oui
38:58et comment ça se passe
38:59la création
39:00vous faites un dessin
39:01par informatique
39:03comment ça se passe
39:04oui je peux faire un dessin
39:05j'ai une équipe
39:06j'ai une graphiste
39:07qui va m'aider
39:08parce que pour le coup
39:08c'est pas là où je suis le plus douée
39:10je sens que j'ai les idées
39:11autant les
39:12on ne peut pas être excellent
39:13partout
39:13ensuite j'ai une personne
39:15qui pour le coup
39:16j'ai aussi une personne
39:17qui les fabrique
39:18vraiment
39:18qui a le métier
39:20qui a fait l'école boule
39:21enfin qui a l'école boule
39:22école très cotée
39:24c'est le moins qu'on puisse dire
39:24mais ensuite
39:26c'est une question
39:28en fait
39:28c'est une vraie
39:28est-ce qu'il faut raconter
39:29des histoires avec les bijoux ?
39:30il faut raconter des histoires
39:32mais finalement
39:33je sais pas
39:35ça a été assez naturel
39:36je pense par l'expérience
39:38que j'ai eue
39:39parce que ça faisait déjà
39:40presque 10 ans
39:41que j'étais dans les bijoux
39:41et finalement
39:42l'offre est venu
39:43assez naturellement
39:44et j'ai maintenant 4 marques
39:45ah oui c'est énorme
39:46voilà
39:47j'ai créé des marques différentes
39:48pour pouvoir
39:49en fait
39:49proposer
39:51à chaque personne
39:51des bijoux différents
39:53mais ça veut dire
39:53aux hommes aussi ?
39:54non
39:55non ?
39:55ah ah
39:56mais ça peut venir
39:58ça peut venir
39:59j'ai des hommes
40:00qui commandent
40:00parce que j'ai une marque
40:01qui fait que des pierres
40:02donc là j'ai des hommes
40:03qui portent des bijoux en pierre
40:04qui me commandent
40:05mais non
40:06j'ai pas vraiment
40:07de propositions pour les histoires
40:07et vous avez pas un Thierry
40:08qui vous a commandé une bague ?
40:10non c'est pas
40:10non c'est jamais
40:12sur un malentendu
40:13non mais je sais pas
40:15une espèce de grosse bague
40:16il faut lui souffler
40:16il faut lui souffler
40:19il faut lui souffler très fort
40:21ou alors il faut que quelqu'un l'appelle
40:22le message n'est même pas subliminal
40:24il est ouvert là
40:25Thierry vous êtes le bienvenu
40:27ça c'est
40:30c'est vrai que c'est passionnant
40:32et puis le bijou
40:33ça reste
40:34dans la famille
40:35ça se transmet
40:36ça se transforme
40:38voilà
40:38pour ceux qui
40:39c'est ce que je disais à Elsa
40:41il y a quelques instants
40:41moi je mettais pas de bijou
40:42et bah passé un certain âge
40:44et bah finalement
40:44on s'y remet
40:45parce qu'on se rend compte
40:46qu'il y a
40:46il y a quelque chose
40:47de patrimonial
40:48dans ces bijoux
40:49et vous allez pas
40:50me contredire
40:50Olivier ?
40:52ah bah non
40:52il va pas oser
40:52ah bah certainement pas
40:55Cécile
40:55mais c'est vrai
40:58c'est vrai
40:58c'est vrai que
40:59je pense que c'est des choses
41:01qui reviennent
41:01ou qui ont toujours existé
41:02dont on parlait très peu
41:03et clairement
41:04il y a un vrai sujet
41:06sur la transmission
41:07et elle y participe
41:10les fois
41:10et d'Elsa
41:10permettent de faire
41:11cette transmission
41:12et en tout cas
41:13faire en sorte
41:13que ça soit toujours porté
41:15actif
41:16et visible
41:17donc c'est formidable
41:18et bien merci
41:20chers amis
41:21merci beaucoup
41:21Olivier Robert
41:22fondateur de Sacré Français
41:23merci beaucoup
41:24à Jean-Michel Fouque
41:26président d'Equatio
41:27qui est une formation professionnelle
41:30à tous les publics
41:31dans la région sud
41:32merci beaucoup
41:33à Kevin Berton
41:34cofondateur et CEO
41:35de Liberlo
41:36qui offre des réponses concrètes
41:38avec des liens
41:38des entreprises
41:39contre la souffrance au travail
41:40merci beaucoup
41:41Elsa Smadjar
41:42fondatrice de cette boutique
41:44de bijoux
41:44que vous pouvez retrouver
41:45en ligne
41:45les trouvailles d'Elsa
41:46et qui propose aussi
41:48de rénover vos bijoux
41:50Olivier Robert
41:50voulait dire un mot
41:51rapide
41:52a priori
41:52très rapide
41:53oui je voulais juste
41:53dire encore un mot
41:54très très rapide
41:55c'est un mot
41:56qui évoque les bonnes nouvelles
41:58c'est que
41:58les jeunes entrepreneurs
42:00sont très intéressés
42:01par le Made in France
42:02nous avons été accompagnés
42:04fait un partenariat
42:05avec l'ESCA Conseil Junior
42:06lors des rencontres
42:07du Made in France
42:08et des futurs entrepreneurs
42:09étaient là
42:10ont été inspirés
42:11et tous étaient
42:12dans la dynamique
42:13de dire
42:13il faut qu'on fabrique
42:14en France
42:14il faut qu'on continue
42:15à réindustrialiser
42:16la France
42:16et la bonne nouvelle
42:17c'est que si les jeunes
42:18sont là
42:18c'est qu'on est en train
42:19de réussir notre Paris
42:20donc rendez-vous en septembre
42:21pour la suite des aventures
42:22merci beaucoup
42:23en tout cas
42:24de nous avoir accompagnés
42:25Olivier
42:25en tout cas Robert
42:26sur toutes ces émissions
42:28sacrées français
42:29on vous souhaite
42:30de bonnes vacances
42:31en tout cas
42:31si on ne vous revoit pas
42:32avant septembre
42:34merci à notre équipe formidable
42:35merci Maxime
42:37bien sûr
42:37merci Zach
42:39merci Nelly
42:40et Justine
42:42et Justine
42:43et Félix
42:44Mathieu
42:45voilà
42:45merci Cécile
42:47Le Médibus
42:47on se retrouve demain
42:4817h
42:49tout de suite
42:49les essentiels
42:50de Sud Radio
42:51avec John Rakoto Zafi
42:52une très belle soirée
42:53salut
42:53merci

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