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Les Vraies Voix avec Emilie Perrier, Pierre-Yves Martin, Bernard Cohen-Hadad, Jean-Éric Branaa

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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-21##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h, Frédéric Brindel, Judith Beller.
00:05Bonjour à toutes et à tous, c'est un plaisir de vous retrouver sur Sud Radio comme chaque jour de l'été à partir de 17h.
00:10C'est votre moment avec Les Vraies Voix de l'été, un espace libre, son filtre où vos opinions comptent vraiment.
00:15Ici, vous le savez, on débat, on échange, on parle vrai et surtout, on partage ça avec vous.
00:20Alors aujourd'hui, émission spéciale, Les Vraies Voix de l'été, c'est avec moi jusqu'à 18h.
00:23Et puis à partir de 18h, vous allez retrouver mon acolyte, Frédéric Brindel,
00:27qui est en direct de Montpellier pour une émission spéciale Tour de France.
00:30D'ailleurs, Frédéric, vous êtes là avec nous ?
00:33Oui, bonjour Judith.
00:35Ça fait drôle de vous entendre comme ça de l'autre côté.
00:38Alors c'est comment Montpellier ?
00:39J'ai un soleil et une chaleur de plomb.
00:43Eh bien, on est jaloux, parce que franchement, c'est pas ça ici, là.
00:46Je sais, ce matin, quand je suis parti de Paris, j'ai pris la flotte, quoi.
00:49Alors, qu'est-ce que vous nous préparez, Frédéric ?
00:51Bon, on est sur le Tour de France.
00:53Judith, aujourd'hui, c'est la journée de repos.
00:55Et l'équipe Groupama FDJ, vous savez, chère à Marc Madiot, la légende, le double vainqueur de Paris-Roubaix,
01:01nous accueille dans son hôtel, enfin dans l'hôtel où ils sont logés.
01:06C'est le Radisson Blue Hotel à Montpellier.
01:08Et nous allons avoir notamment le vice-champion olympique, Valentin Madoise.
01:13Nous aurons Quentin Paché.
01:15Nous aurons aussi Louis Barré, alors de l'équipe voisine, parce qu'ils sont plusieurs, vous savez, d'équipes dans l'hôtel.
01:21Donc, Louis Barré, lui, c'est un de nos meilleurs français qui court dans l'équipe intermarché.
01:27Les managers, les directeurs sportifs, les chargés de la sécurité du Tour de France,
01:32des anciens vainqueurs d'étapes comme Samuel Dumoulin.
01:35Bref, beaucoup, beaucoup d'invités.
01:38Pas que cyclistes, d'ailleurs.
01:40Donc, à partir de 18h et jusqu'à 20h, chère Judith.
01:43Ah oui, tout à fait, tout à fait jusqu'à 20h.
01:46Alors, écoutez, on vous retrouve tout de suite, chère Frédéric.
01:49Merci beaucoup.
01:51Et beau plateau, bravo.
01:53Allez, notre grand débat à 17h30, les amis.
01:56Vous le savez, le budget 2026 s'annonce décisif.
01:59Et le gouvernement tente de rassurer les acteurs économiques.
02:01Le ministre de l'Économie et des Finances a réussi à Bercy,
02:05a réuni à Bercy les représentants du monde entrepreneurial aujourd'hui.
02:09A la veille d'arbitrages budgétaires cruciaux, il fixe la ligne.
02:12Protéger le tissu économique français.
02:14Il est absolument essentiel de protéger les entreprises, a martelé.
02:17Le ministre insistant sur un point clé, pas de hausse de la fiscalité ni des charges.
02:21Un message clair au voyeur chef d'entreprise, au patron de PME et aux représentants du MEDEF et autres.
02:26Dans un contexte de croissance ralentie et d'inflation persistante, les marges restent sous tension.
02:31L'exécutif veut éviter un nouveau choc fiscal qui affaiblirait la compétitivité déjà fragilisée.
02:35Mais derrière les intentions, les décisions concrètes à venir seront observées de très près.
02:41Du coup, la logique était de vous poser cette question sur X ou vous n'hésitez pas à aller voter, bien sûr.
02:45Notre question du jour, comme le dit notre ministre de l'Économie, faut-il protéger les entreprises selon vous ?
02:51Vous pouvez appeler au 0826 300 300 aussi, évidemment.
02:54Il y a Aude qui vous attend au standard si vous avez quelque chose à dire.
02:57Coup de gueule, coup de cœur.
02:58Vous le savez, Sud Radio, c'est votre radio.
03:00Allez, nos éditorialistes du jour.
03:02Et nous accueillons Émilie Perrier qui est avocat au Barreau de Paris pour sa deuxième avec nous.
03:09Tout à fait, bonjour Judith.
03:10C'est un grand plaisir de vous retrouver, chère Émilie.
03:12Merci, plaisir partagé.
03:12Et puis Pierre-Yves Martin, vous faites votre première aujourd'hui.
03:15Vous êtes maire d'Hiver-Droit de Livre-et-Gargan.
03:17Bienvenue dans Les Vraies Voix.
03:19Merci beaucoup.
03:19C'est un grand plaisir.
03:21Et puis 0826 300 300 au fil au standard avec Aude pour accueillir notre auditeur du jour.
03:27Dominique qui nous appelle de Marsan.
03:28Bonjour Dominique.
03:29Bonjour, alors c'est de Mont-de-Marsan dans les lampes.
03:32De Mont-de-Marsan, pardonnez-moi, effectivement.
03:34En fait, on a juste mal écrit sur mon papier, c'est bête.
03:37Je crois que vous veniez la prochaine fois au fait de la matinée et tout va bien.
03:40Avec un très grand plaisir, évidemment.
03:43Alors Dominique, vous, vous avez un coup de cœur et non un coup de gueule à passer
03:46puisque vous avez envie de dire du bien de nos sapeurs-pompiers.
03:48Oui, parce que je crois qu'il faut quand même savoir saluer leur courage.
03:52À la fois tout en haut de l'échelle ou dans les cieux, c'est-à-dire avec les pilotes de Canadair,
03:57mais aussi à tous les sapeurs-pompiers volontaires, professionnels qui sont au sol.
04:03C'est hyper éprouvant.
04:05Ils le font dans des conditions terribles.
04:07Et je trouve qu'ils n'ont pas assez de reconnaissance, surtout pas assez de moyens,
04:11notamment vis-à-vis des sacrifices qu'on leur demande et du courage qu'on leur demande.
04:15Et je pense que tous les jours, on devrait penser à eux.
04:18J'étais bloqué sur l'autoroute entre Narbonne et Perpignan il y a une quinzaine de jours.
04:23Ce n'est pas grave d'attendre pendant deux heures à faire 50 mètres en voiture.
04:25Ce n'est pas grave, mais ce n'est pas grave.
04:26Mais quand on voit ce qui se passe autour, c'est apocalyptique.
04:30Et ça, c'est vraiment des vrais hommes.
04:32Des vrais hommes et des vrais femmes.
04:33Heureusement qu'ils sont là.
04:34C'est un coup de cœur qui fait du bien, effectivement.
04:36Émilie Perrier, on sait que par exemple, en 2022, il y avait 42 296 sapeurs-pompiers professionnels.
04:43Et des volontaires, il y en a 198 000.
04:45Donc, c'est quand même des gens qui dévouent leur vie à une cause.
04:49Tout à fait.
04:50Je trouve que l'intervention des sapeurs-pompiers, ou en tout cas les sapeurs-pompiers,
04:55c'est quand même le premier réflexe qu'on a tous.
04:57Dès qu'on a un problème quelconque, on se sent en danger.
05:01Les premières personnes qu'on appelle, c'est les sapeurs-pompiers.
05:03Et donc, il y a un volet professionnel des sapeurs-pompiers.
05:06Mais effectivement, c'est majoritairement des volontaires.
05:09Des gens qui donnent volontairement leur vie.
05:12Parce qu'ils affrontent à chaque fois des dangers inouïs.
05:16Je pense à eux, notamment avec les incendies qui font rage,
05:20qui ont fait rage plusieurs années déjà avant.
05:23Ils prennent énormément de risques.
05:26Notamment, tant au niveau du sol que de l'air.
05:30Donc, c'est toujours important d'avoir une pensée pour eux.
05:32Oui, c'est sûr.
05:34Et Pierre-Yves Martin, d'autant plus qu'en plus,
05:36ils sont victimes maintenant aussi d'agressions,
05:39au même titre que certains policiers.
05:41Ils sont un peu mis dans la même case,
05:42alors que finalement, ils sont quand même à notre disposition pour nous sauver.
05:45Oui, malheureusement, en effet.
05:47Les sapeurs-pompiers, professionnels, volontaires ou militaires,
05:53parfois interviennent dans des zones où ils peuvent être caillassés,
05:59victimes de violences.
06:01Je trouve qu'aujourd'hui, on doit au contraire respecter leur profession,
06:06leur engagement.
06:07Bien sûr.
06:07Parce qu'avant tout, ils sont là pour nous sauver.
06:11Et apporter les premiers secours,
06:13apporter la première situation auprès des victimes.
06:18Dans des situations de détresse, bien sûr.
06:18Exactement.
06:19Et ils sont comment à Livrigargan, les pompiers ?
06:21Alors, racontez-nous un petit peu la force pompier chez vous.
06:23C'est des pompiers militaires, essentiellement.
06:26Comme à Paris.
06:26Comme à Paris.
06:27Et donc, ils sont proches de la population.
06:31On a deux situations.
06:32Une situation d'une compagnie qui est plus sur incendie et tout ce qui est secours à la victime.
06:38Et puis, on a une spécialité à Livrigargan, c'est tout ce qui est risque chimique.
06:42D'accord.
06:42Pourquoi il y a cette spécialité à Livrigargan ?
06:44On n'est pas loin de l'aéroport de Roissy, notamment Charles de Gaulle.
06:48Donc, forcément, derrière, il y a...
06:51Et puis, avec les attentats et les risques qu'il y a eu ces dernières années,
06:57ces spécialités se sont développées.
06:59C'est vrai, mais ils pariaient qu'on ne pense pas à tout leur métier, en fait.
07:01Ils ont des métiers extrêmement divers, les pompiers.
07:03Effectivement, c'est très large.
07:06Et puis, surtout, ils interviennent sur tous les fronts.
07:09Donc, c'est toujours les premiers arrivés.
07:12C'est toujours les premiers exposés.
07:14Et c'est vrai qu'il y a eu cette tendance de guet-apens, très souvent, malheureusement, qui les touche.
07:22Mais, en tout cas, c'est une force sur laquelle on peut toujours compter.
07:26Bien sûr.
07:27Dominique, vous avez bien raison de nous donner ce sujet.
07:30Je rappelle, pour nos auditrices et nos auditeurs, qu'il y a eu plus de 4 771 900 interventions en France en 2023.
07:38Donc, 13 000 sorties quotidiennes.
07:40C'est une intervention toutes les 6,7 secondes.
07:43Tout à fait.
07:43Et puis, je pense qu'il faut aussi associer à cette reconnaissance tout ce qui est CRS, MNS, sur les plages.
07:50Parce que, aussi, ils sont bien sollicités.
07:53Heureusement qu'ils sont là.
07:55On critique beaucoup la France, mais on a quand même de la chance d'avoir ça.
07:57On n'a pas eu des intômes, mais on a ça à côté.
07:58Vous voyez, comme quoi, ça sert à quelque chose, parfois.
08:01Allez, merci beaucoup, Dominique.
08:02Vous restez avec nous, évidemment.
08:04Oui, au revoir.
08:05Non, vous restez avec nous.
08:07Ensuite, la parole est à vous, chers auditrices, chers auditeurs.
08:09Vous le savez, sur Sud Radio, on dit tout.
08:11Parlons vrai.
08:11Dans un instant, c'est les 3 mots de l'actu de Félix Mathieu.
08:14A tout de suite.
08:14Vos 3 mots du jour, Félix, couvre-feu, pétition et algorithme.
08:29Couvre-feu pour les moins de 16 ans.
08:30Dès ce soir, 21h à Nîmes, la mairie l'instaure dans 6 quartiers gangrénés par les trafics suite à une énième fusillade la semaine dernière.
08:38La présidente de l'Assemblée nationale, Yael Brown-Pivé, se prononce pour un débat sans vote sur la loi du plomb.
08:43La pétition rentre.
08:44Le texte dépasse désormais les 1 400 000 signatures.
08:47Et puis, le parquet de Paris s'intéresse à X anciennement Twitter soupçonné d'avoir biaisé son algorithme.
08:52La plateforme d'Elon Musk dénonce un agenda politique.
08:55Elle refuse l'exercice de transparence qu'on lui réclame.
08:58Après Béziers dans les Raux, Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis ou Triel-sur-Seine dans les Yvelines.
09:06L'été dernier, c'est donc Nîmes qui se met au couvre-feu dans le Gard.
09:10Interdiction de sortir après 21h pour les mineurs de moins de 16 ans dans 6 quartiers.
09:15Pise-Vin, Val-de-Gour, Masse-de-Mingue, Vistre, Claude-Orville et Chemin-Bas.
09:19Décision suite à une fusillade jeudi dernier.
09:22La fusillade qui fait elle-même suite à toute une série de crimes liés au narcotrafic, indique le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier.
09:28Pas mal de fusillades et puis des morts aussi, puisqu'on a eu deux morts au sujet de balles perdues.
09:35Donc c'est intenable.
09:36Je pense qu'il faut un petit peu restaurer tout ça.
09:39Restaurer le couvre-feu pour les moins de 16 ans.
09:43Les jeunes qui seront reconduits chez eux en convoquant des familles aussi.
09:48Le maire LR de Nîmes, Jean-Paul Fournier avec Maxime Liédo ce midi sur Sud Radio.
09:53Couvre-feu mis en place donc pour 15 jours renouvelables à Nîmes.
09:56Pierre-Yves Martin, je rappelle que vous êtes maire d'hiver droite de Livry-Argan.
09:59Vous, vous n'avez pas eu besoin de le mettre le couvre-feu à Livry, c'est calme.
10:02Mais qu'est-ce que vous en pensez justement de ce qui se passe dans les villes médianes françaises actuellement ?
10:06C'est quand même un signal d'alerte que dans beaucoup de villes de France, et notamment les villes médianes,
10:14on est confronté à cette situation et en tant que maire, on peut être confronté à cette situation.
10:20Alors mettre en place des couvre-feu, je pense que c'est sur le terrain quelque chose qui peut, sur le papier intéressant.
10:28Est-ce que ça change vraiment la donne ?
10:31Sur la réalité des choses, concrètement, je pense qu'il faut quand même aller plus loin.
10:38Par exemple ?
10:38Il y a vraiment une question qui se pose.
10:40Où sont les parents ?
10:41Où sont les parents dans cette situation ?
10:45Pourquoi des enfants mineurs sont à 23h encore dans les rues, alors qu'ils devraient être normalement chez eux ?
10:53Émilie Perrier, c'est vrai que c'est une question qu'on peut se poser,
10:55de l'autorité parentale finalement qui est un peu remise en question dans tout ça.
11:00Je pense qu'il ne faut pas perdre de vue la raison pour laquelle ce couvre-feu est instauré,
11:05ce serait pour lutter contre le narcotrafic.
11:07Alors si cette lutte pouvait être efficace en empêchant les mineurs de sortir, j'ai envie de dire que ça se saurait.
11:13Le narcotrafic aujourd'hui est très dématérialisé, il se sert des réseaux sociaux, il se sert de Snapchat.
11:19Il a pris une forme sous forme plutôt de Uber, puisque maintenant on commande et c'est livré.
11:26Donc bon, écoutez, si c'est une mesure qui se voit...
11:30Je pense que c'est une mesure qui est plutôt faite pour indiquer une certaine forme de violence, surtout en l'occurrence.
11:35Oui, mais j'ai envie de dire, la violence des mineurs, elle ne date pas d'hier.
11:40C'est quelque chose qui est plutôt redondant.
11:44Je trouve que c'est un petit peu facile de cibler comme ça une catégorie d'âge.
11:48Et en réalité, on se pose la question de que font les parents, ça dépend.
11:53Il y a quand même beaucoup de familles monoparentales.
11:55À une certaine époque, Dupont-Moretti en avait parlé, ancien ministre de la Justice,
11:59en expliquant qu'il ne faut pas toujours stigmatiser les familles,
12:03puisque il y a des personnes qui travaillent, parfois on ne sait pas quoi faire de son enfant.
12:08Donc, par rapport à ça, il y a plutôt une prise de conscience sociale d'une société en général à avoir pour protéger ses enfants.
12:18Alors, cibler une catégorie d'âge, Pierre-Yves Martin,
12:20quand on sait que c'est quand même une majorité de jeunes enfants,
12:23entre 10 et 12 et 13 ans, qui sont arrêtés actuellement,
12:26donc ce n'est même pas des mineurs de 15-16 ans, c'est vraiment des très très jeunes,
12:30on se dit que tout de même, à un moment donné, c'est peut-être même l'État finalement qui aide, quelque part, les parents,
12:35ou les mères seules, en fait, célibataires, à mettre des limites, qu'elles n'arrivent peut-être pas à mettre finalement.
12:43Qu'est-ce que vous en pensez ?
12:44Oui, alors ça peut être...
12:47L'État au moins intervient, le préfet d'ailleurs, le préfet intervient sur cette mise en place d'arrêtés,
12:53permettant de canaliser une situation.
12:57Après, je pense qu'il faut réunir, en effet, la situation, elle est liée à un trafic de stupéfiants,
13:02un narcotrafic qui est présent et peut être présent, et que sans doute, il faut agir au cœur de cette situation.
13:09Pourquoi ils en sont là ?
13:12Oui, pourquoi ils en sont là ?
13:13Je pense qu'il y a un travail à mener, et en plus, quand on voit, la plupart des villes sont en politique de la ville,
13:20et les quartiers sont en politique de la ville, donc je pense qu'il y a une véritable question à se poser.
13:23Il y a un problème de moyens aussi, non ? Peut-être des maires, justement.
13:26Il y a un problème de moyens, je pense. Il faut quand même réunir l'ensemble des acteurs associatifs, élus locaux,
13:35et bien sûr, derrière, avec l'État, avoir cette situation pour voir comment on peut accompagner.
13:42Bien sûr, au-delà de l'action arrêtée, il faut savoir ce qui est fait réellement sur le quartier,
13:47pour mettre et endiguer ce problème de stupéfiants.
13:51Qu'est-ce que vous en pensez, Émilie Paré, de ce qu'il faudrait mettre en plus, en fait, pour calmer les choses ?
13:59Il y avait eu quand même un bon retour d'expérience sur la police de proximité,
14:04qui avait été malheureusement supprimée.
14:08J'entends une volonté, peut-être, de faire participer les acteurs associatifs locaux,
14:14mais ça pose question lorsqu'on sait qu'il y a eu des coupes budgétaires drastiques,
14:19et notamment à destination des associations.
14:21Il y avait la question de la suppression du service civique, qui était mis en avant.
14:25Donc, en fait, on retire des travailleurs sociaux qui pourraient être efficaces pour travailler auprès de ces jeunes,
14:32qui, pour certains, s'ennuient.
14:35Parce qu'ils n'ont pas vraiment d'offres autres que celles qui leur sont proposées par d'autres trafiquants.
14:45Les responsabilités sont partagées, quoi.
14:47Exactement.
14:48Allez, Félix Mathieu, votre deuxième mot, pétition.
14:50La présidente de l'Assemblée nationale annonce un débat sans vote à la rentrée sur la loi Duplomb.
14:54Réaction de Yael Brown-Pivet, alors que la pétition dépasse ce soir les 1,4 millions,
14:59signatures contre ce texte qui réintroduit notamment l'acétamipride, un pesticide néonicotinoïde,
15:06avec donc d'un côté des opposants à cette loi qui demandent plus que ce débat sans vote.
15:10C'est par exemple ce que nous disait Benjamin Lucas, député NFP Génération des Yvelines et membre du groupe écologiste de l'Assemblée nationale.
15:17Madame Brown-Pivet, c'est Alain Delon, quoi. Parole, parole, parole.
15:20Elle nous dit en permanence, il faut reconnecter avec les citoyens, il faut ouvrir l'Assemblée nationale.
15:24Et là, elle nous dit, on va débattre, mais on ne peut pas revenir sur le texte qui a été voté.
15:28Soit le président de la République ne la promulgue pas et on débat, effectivement, des vrais sujets pour nos agriculteurs.
15:32On parle de leur rémunération, de la grande distribution, on parle du libre-échange et de comment on l'encadre aujourd'hui, comment on les protège.
15:38Soit, effectivement, on revient à travers une deuxième lecture sur ce texte et là, on appelle chaque parlementaire à prendre en compte ce qui est aujourd'hui, pardon.
15:44Mais il faut voir ce qui se passe avec le succès de cette pétition.
15:47Un élan dans le pays pour dire, notre santé compte, notre avenir compte, nos enfants comptent, notre planète compte.
15:52Benjamin Lucas, député apparenté écologiste avec Benjamin Gless dans le Grand Matin Sud Radio.
15:57Et puis d'un autre côté, donc, des agriculteurs, notamment de la FNSEA.
16:00Ils estiment que les signataires de la pétition méconnaissent les problèmes de compétitivité de l'agriculture française.
16:07Ça, c'est l'avis de Thierry Baillet, agriculteur à Los Angoels, dans le Pas-de-Calais.
16:11On cherche, nous, des solutions pour arriver à produire, pour arriver à répondre à la demande des consommateurs.
16:16Mais c'est très compliqué.
16:17Et à chaque fois, on nous alourdit plus que les autres pays européens.
16:23Pour quelle raison ?
16:24L'AV plus blanc que blanc, c'est bien chez soi.
16:27Le problème, c'est qu'on importe, du coup, des produits qui viennent de l'extérieur et qui ne seront pas plus sains que ce qu'on fait chez nous.
16:32Au contraire, on importe énormément de fruits et légumes, par exemple, alors que la capacité de la France à produire est tout à fait correcte.
16:39On n'est plus compétitif et on n'arrive pas à produire.
16:42Thierry Baillet, agriculteur, dans le Pas-de-Calais, youtubeur aussi.
16:45Il témoignait dans le Grand Matin Sud Radio.
16:47Une chaîne YouTube sur l'agriculture.
16:49Pierre-Yves Martin, néonicotinoïde pourrait être à la même hauteur que les pays européens ou agriculture biototale ?
16:58En fait, on se pose la question.
16:59À un moment donné, il faut aussi nourrir des masses de gens.
17:02Et puis, c'est vrai qu'on importe énormément des produits qu'on pourrait produire ici.
17:06Qu'est-ce que vous en pensez ?
17:07Moi, je pense qu'il ne faut pas opposer les agriculteurs qui nourrissent et qui nourrissent un nombre important.
17:16La population française.
17:17Et puis, aujourd'hui, certaines personnes qui vont peut-être aller trop loin.
17:23Aujourd'hui, il y a eu un débat, il y a eu des manifestations, des agriculteurs.
17:28Bon, là, ça a été voté a priori.
17:29Et donc, ils ont revendiqué certaines choses pour pouvoir les accompagner face à la compétitivité,
17:35notamment face aux autres pays, notamment européens, qui utilisent déjà ces néonicotinoïdes.
17:43Néonicotinoïdes, moi aussi, j'ai du mal à descendre.
17:48Et qui utilisent déjà ça.
17:49Alors après, la loi, elle le met à une certaine dose en fonction d'une surface.
17:54Je pense qu'il faut peut-être mettre autour de la table et peut-être aller plus loin en disant peut-être dans un espace limité,
18:01mesurer les risques, mais aussi accompagner la recherche.
18:04Et comment on accompagne la recherche pour que derrière, pour être donc compétitif immédiatement, oui,
18:10mais dans une durée où on supprimera, parce qu'ils sont déjà utilisés, notamment,
18:14et dans 4-5 ans, on n'utilisera plus ces pesticides, notamment.
18:19Qu'est-ce que vous en pensez, vous, Amélie Perrier ?
18:22Sur l'utilisation des pesticides eux-mêmes, effectivement, j'ai envie de dire que je suis contre la faim dans le monde,
18:27mais je suis aussi contre la pollution des nappes.
18:30On en est tous là, en fait.
18:31On en est tous là.
18:31Donc c'est un peu compliqué.
18:33Voilà, enfoncer les portes ouvertes, je comprends effectivement qu'il n'y a pas forcément d'alternative qui a été proposée.
18:40En revanche, il faut juste savoir où on met le curseur.
18:45Est-ce qu'on produit tous les efforts vers des solutions alternatives,
18:49ou est-ce qu'on se contente un petit peu de la facilité de faire comme les voisins,
18:54parce qu'on se dit que sinon on sera moins compétitif ?
18:56C'est une question qui se pose, compétitivité ou qualité de ce qu'on mange ?
18:59Ça serait bien qu'on puisse faire les deux.
19:01Allez, troisième mot, algorithme, Félix.
19:03La justice française a ouvert une enquête sur la plateforme X, anciennement Twitter.
19:07Oui, la justice française soupçonne le réseau social d'avoir biaisé son algorithme,
19:11en réponse à quoi la plateforme, qui appartient à Elon Musk, dénonce un agenda politique.
19:15Le parquet de Paris lui réclamait l'accès à son algorithme.
19:18Bonsoir, Paul Vinel.
19:19Bonsoir, Félix.
19:20Bonsoir, Paul.
19:21X indique avoir refusé cet accès.
19:24Et tout à fait, oui, une enquête pénale a été ouverte par le parquet de Paris le 11 juillet dernier,
19:28pour des soupçons d'ingérence étrangère.
19:30Et donc, en ligne de mire, l'algorithme de recommandation du réseau social,
19:34soupçonné d'avoir été manipulé depuis son rachat par Elon Musk en 2022.
19:37Et donc, selon le parquet, deux signalements, dont l'un du député macroniste, Eric Bottorel,
19:41évoque un possible usage détourné de l'algorithme à des fins de désinformation ou de manipulation étrangère.
19:47Des accusations qui sont fermement rejetées par X,
19:49puisqu'il dénonce une enquête motivée par un agenda politique.
19:53La plateforme refuse de fournir ses données en temps réel ou l'accès à son algorithme.
19:57Et c'est dans un communiqué publié ce lundi que la plateforme affirme exercer son droit légal en refusant ses demandes.
20:03Elle s'inquiète même d'une atteinte à la liberté d'expression et à la vie privée de ses utilisateurs.
20:07Le député du groupe macroniste réplique, je cite,
20:10« En France, nul des taux dessus des lois, il n'y a pas de liberté sans responsabilité ».
20:14L'enquête menée par la gendarmerie nationale se poursuit donc dans cette affaire.
20:18Les explications de Paul Vinel pour Sud Radio.
20:20Bravo Paul Vinel pour votre première à l'antenne.
20:22Merci beaucoup.
20:22On adore.
20:24Eh bien, merci beaucoup aussi Félix Mathieu.
20:26Ce fut un plaisir.
20:27Voilà.
20:28Allez, dans un instant, votre grand débat du jour.
20:30Le ministre de l'économie, Éric Lombard, défend une priorité, il l'a affirmé ce matin,
20:33protéger les entreprises.
20:36Pas question d'augmenter les impôts ou les charges en 2026,
20:38il réaffirme ce lundi à Bercy,
20:40l'importance de préserver la compétitivité française.
20:44Notre question du jour qu'on vous pose sur X,
20:46comme le dit notre ministre de l'économie,
20:48faut-il protéger les entreprises ?
20:50Vous pouvez aller voter évidemment à cette question
20:52ou intervenir à notre antenne au 0826 300 300.
20:56Et pour l'instant, vous dites que oui,
20:58il doit protéger les entreprises à 57%.
21:01C'est pas mal.
21:02Alors, pour en parler, nous sommes avec Bernard Cohen-Haddad,
21:05qui est président de la CPME Paris-Île-de-France.
21:07Bonsoir Bernard, bienvenue.
21:09Bonsoir Judith Bélair.
21:11Alors Bernard, peut-on, réponse courte évidemment,
21:14vous connaissez le principe,
21:15peut-on réellement préserver la compétitivité des entreprises
21:18sans augmenter leur fiscalité,
21:19tout en finançant les services publics et en maîtrisant la dette ?
21:22J'ai envie de dire, ça paraît beaucoup.
21:23Ça fait beaucoup pour un seul homme,
21:26surtout en période de difficulté,
21:27mais plus on allège les charges des entreprises,
21:30plus on crée de la richesse,
21:32moins on impose les investisseurs,
21:34plus ils investissent dans les entreprises
21:36et donc, bien entendu,
21:38plus on crée de la richesse économique,
21:40de l'emploi et aussi de la richesse de proximité dans les territoires.
21:44Merci Bernard Cohen-Haddad, vous restez avec nous.
21:46Et vous aussi, chères auditrices, chers auditeurs,
21:48restez avec nous dans un instant.
21:49C'est le grand débat du jour.
21:50Il est 17h28 sur Sud Radio.
21:5117h31 sur Sud Radio.
21:59Bienvenue si vous nous rejoignez.
22:00Merci de nous avoir choisis.
22:01Nous sommes avec nos deux vraies voix du jour.
22:04Émilie Perrier, qui est avocat au Barreau de Paris.
22:06Tout va bien, Émilie ?
22:07Parfait.
22:08Vous éclatez avec nous ?
22:09Ah oui, toujours.
22:10Pierre-Yves Martin, maire d'hiver droite de Livry-Gargan.
22:12Et vous, ça va ?
22:12Vous éclatez aussi ?
22:14Toujours, très bien.
22:15Allez, c'est parti pour le grand débat du jour.
22:17Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
22:20Vous le savez, le budget 2026 est au cœur des débats et l'exécutif veut rassurer les acteurs économiques.
22:26Ce lundi 21 juillet, Éric Lombard, ministre de l'économie et des finances, a reçu à Bercy les représentants des entreprises.
22:31À la veille d'arbitrage budgétaire cruciaux, le ton est clair, protéger le tissu économique français.
22:37Il est absolument essentiel de protéger les entreprises, a affirmé le ministre.
22:41Il insiste sur un point sensible, ne pas alourdir la fiscalité ni les charges.
22:45Un message adressé directement aux entrepreneurs, patrons de PME et représentants du MEDEF et autres,
22:50comme la CPME par exemple, dans un contexte d'inflation persistante et de croissance à tonnes.
22:54Les marges des entreprises restent fragiles.
22:56Le gouvernement veut éviter un choc fiscal alors que la compétitivité française est déjà sous pression.
23:02Mais derrière ces déclarations, les choix concrets à venir seront scrutés de très près.
23:06Question donc logique sur X pour vous.
23:08Vous n'hésitez pas à voter ou à réagir au 0826 300 300.
23:12On vous le demande, comme le dit le ministre de l'économie,
23:15selon vous, faut-il protéger les entreprises ?
23:18Ce à quoi vous répondez oui, à 57%.
23:21Voilà, n'hésitez pas à continuer à voter et à réagir, bien évidemment.
23:25Pour en parler, nous sommes avec Bernard Cohen-Haddad,
23:27qui est président de la CPME Paris-Île-de-France.
23:31Rebonsoir Bernard.
23:33Rebonsoir Jérôme.
23:34Alors, vous avez commencé à nous expliquer pourquoi, oui, bien évidemment,
23:38il faut alléger les charges, ou en tout cas ne pas les augmenter sur les entreprises,
23:42parce que sinon on va droit à la catastrophe.
23:44Oui, c'est un peu ça.
23:46On ne va pas dire qu'il faut les alléger, en tout cas,
23:47il ne faut pas les alourdir.
23:49Depuis quelques années, notamment depuis le gouvernement Borne,
23:52on a gelé les aides aux entreprises,
23:55et on n'a pas réussi à créer une dynamique.
23:57Ce qui n'était pas le programme initial du président Macron.
24:01Je vous rappelle qu'on parlait de Start-up Nation.
24:04J'ai écrit un livre il y a quelques mois qui s'appelle
24:07« L'avenir appartient au PME » qui montre que si on aide les entreprises,
24:10si on encourage l'autonomie stratégique,
24:12si on encourage l'autonomie énergétique,
24:15si on favorise, et là, il y a un maire qui ne dira pas le contraire,
24:18l'économie des derniers kilomètres,
24:21si on recrée de l'animation en centre-ville,
24:23on crée de la richesse, de l'animation,
24:25de l'emploi, y compris de l'attractivité.
24:27C'est ça aujourd'hui qu'il faut faire,
24:29et bien entendu, ne pas envoyer un signal négatif aux investisseurs,
24:33parce que tout simplement, nous ne vivons pas dans un petit village gaulois.
24:37Aujourd'hui, l'économie, elle est mondialisée,
24:40et donc il faut que la France trouve une certaine attractivité
24:43pour nos clients, les fournisseurs,
24:46pour aussi, comment diriger les investisseurs étrangers,
24:49et qu'on reste dans le train de tête
24:51de ceux qui créent de la richesse, et donc de l'emploi.
24:54Bien sûr.
24:55Alors, Pierre-Yves Martin, justement,
24:57cette autonomie stratégique dont nous parle Bernard Cohen-Haddad,
25:00à travers cette économie des derniers kilomètres,
25:03et l'importance du dynamisme des centres-villes,
25:05vous pouvez témoigner là-dessus, justement.
25:07Et puis, c'est des petites boîtes, pour le coup,
25:08là, on est sur de la TPE, des petites PME.
25:10Je pense que c'est les petites PME et TPE
25:15qui sont importantes pour nos territoires,
25:16ils ont un véritable enracinement dans nos territoires
25:19et dans nos villes.
25:20Je pense que ça fait partie de la dynamique d'un territoire
25:26qui fait vivre aussi le territoire, les communes,
25:30et je pense qu'il est important aujourd'hui
25:31de les accompagner et de les protéger.
25:34Je pense que le ministre des Économies,
25:36en signifiant notamment de ne pas alourdir les charges,
25:41de ne pas augmenter les charges,
25:43voilà, je pense que c'est un bon signe pour les entreprises,
25:46dans le contexte actuel, face à une concurrence...
25:48Et vous, vous l'entendez dans votre ville,
25:49ils sont soulagés, ils sont contents d'entendre ça, j'imagine ?
25:52Vos commerçants ?
25:53Ils attendent surtout le résultat final du budget 2026,
25:57mais aujourd'hui,
25:59dans ce contexte tendu, international notamment,
26:02je pense qu'il faut rassurer les entreprises.
26:05Alors vous, Émilie Parier,
26:07vous disiez hors antenne, on peut le dire,
26:09que finalement, ce qui vous dérange,
26:11ce n'est pas le gel des prestations
26:14pour les TPE et les PME ou les petites boîtes,
26:17ce qui vous dérange, c'est les grosses boîtes,
26:18vous pensez qu'ils pourraient payer plus ?
26:19En fait, je pense que la meilleure façon
26:23de protéger les entreprises,
26:24c'est de protéger leurs investissements,
26:27voire leurs investisseurs,
26:28en tout cas la volonté des investisseurs
26:30d'investir en elles.
26:32Et pour que cette volonté soit protégée,
26:34il faut de la stabilité,
26:36peut-être pas fiscale,
26:37mais en tout cas politique.
26:39C'est-à-dire qu'un investisseur
26:40ne peut pas investir dans un pays
26:42si tous les quatre matins,
26:43le gouvernement en place risque d'être censuré.
26:45Donc en réalité,
26:46si on veut bien protéger les entreprises,
26:48il faut que le gouvernement
26:51arrive à discuter avec ses partenaires.
26:54Et cette discussion demande un peu de maturité,
26:57je pense, politique et démocratique.
26:59Je ne sais pas si on y est aujourd'hui.
27:02Ce que je vois, moi, avec cette annonce,
27:04c'est qu'on est plus dans une sorte de ballon d'essai,
27:08une méthode assez chère à François Béroux,
27:11mais pour garder cette petite comparaison
27:13aux routes balistiques,
27:14il faut maintenant transformer l'essai,
27:15il me semble.
27:17Bernard Cohen-Haddad,
27:18notre ministre de l'économie,
27:20il nous disait en janvier 2025
27:21que la France n'a jamais été un pays libéral,
27:23elle est un pays d'État
27:24où l'intervention publique est essentielle.
27:25Il nous a un peu dit le contraire ce matin quand même.
27:28Oui, mais moi, je crois que l'économie,
27:30elle passe aussi par l'enjeu régional.
27:33Vous savez, le niveau optimal,
27:36l'optimum d'intervention économique,
27:39c'est la région, ce n'est plus l'État.
27:40Je crois beaucoup au rôle des régions
27:42qui ont d'ailleurs une capacité économique.
27:43Ça a été dit aussi à l'instant,
27:45la stabilité politique entraîne
27:48une stabilité économique
27:50et donc de la confiance.
27:52Cette tripolarisation de la vie politique
27:54que nous subissons depuis l'été 2024
27:58n'est pas très bonne pour les entreprises.
28:00Ce qu'on appelle des politiques de stop-and-go.
28:02On ne sait pas vraiment ce qu'on peut faire.
28:04On sait qu'on ne peut pas faire ceci.
28:06Il y a une vraie concurrence internationale
28:08et je vous rappelle qu'on est quand même
28:10dans une zone de turbulence, y compris en matière d'exportation
28:14depuis l'élection de Donald Trump.
28:15Tout ça fait partie d'éléments extrêmement anxiogènes,
28:20notamment dans la région capitale
28:22où on représente plus de 23% des exportations françaises.
28:27Donc, il y a un vrai enjeu de stabilité,
28:29d'écoute, ça a été dit à l'instant,
28:31mais aussi de main tendue,
28:33c'est-à-dire d'apaisement.
28:34Parce que si on veut réussir notre économie,
28:36il faut mieux vivre dans l'entreprise,
28:38avoir une qualité de vie,
28:39ce qu'on appelle la QVCT,
28:41qualité de vie, conditions de travail,
28:42mais aussi il faut mieux vivre dans la cité,
28:43c'est-à-dire que nos entreprises
28:44puissent trouver des endroits,
28:46s'implanter.
28:46Ce n'est pas toujours le cas.
28:48Et je vous rappelle l'épisode un peu étonnant
28:50qu'on a eu ces dernières heures
28:51avec cette histoire du Carrefour City.
28:53Oui, c'est vrai.
28:54C'est vrai, tout à fait.
28:55Il y a eu une pétition
28:56contre l'installation d'un Carrefour City
28:59à Paris dans le 6ème,
29:01dont certaines signatures n'étaient pas les bonnes.
29:02On a dit que Pierre-Richard l'avait signé
29:05alors qu'il n'habite pas dans le 6ème,
29:06qu'il n'en avait même pas connaissance, effectivement.
29:09Pierre-Yves Martin,
29:09quand on entend effectivement Bernard Cohenada
29:12des conseils que notre ministre
29:15a évoqué ce matin une concurrence très forte
29:17de l'ensemble des pays,
29:18et puis notamment des Etats-Unis et de la Chine,
29:20à un moment donné,
29:21on se dit qu'il faut effectivement s'aligner aussi
29:22sur une économie mondiale
29:24pour continuer à réussir à progresser,
29:25parce que sinon on va être vraiment à la traîne.
29:27Oui, je pense qu'il y a deux choses.
29:30Une nation solide,
29:31je pense qu'elle repose sur une économie
29:34où les entreprises produisent.
29:36Et donc je pense qu'aujourd'hui,
29:37on doit aller dans ce sens-là,
29:39accompagner les entreprises
29:40et faire en sorte qu'ils ne soient pas fiscalement,
29:44notamment les petites entreprises,
29:46les PME et TPE,
29:48fiscalement touchées.
29:50touchées.
29:51Et je pense que derrière,
29:53en effet,
29:54on doit avoir,
29:55et on parlait tout à l'heure de l'État,
29:56je pense qu'aujourd'hui,
29:58le général Legault disait,
30:00par la participation,
30:02et pas de protection aveugle.
30:05Mais en disant,
30:05avec une vision de responsabilité partagée.
30:08Je pense qu'on doit accompagner les entreprises,
30:11mais en même temps,
30:12elles doivent jouer un rôle aussi,
30:14leur propre rôle à elles.
30:15dans l'emploi,
30:16notamment la transmission,
30:18et le travail bien fait.
30:19Je pense qu'on doit aller dans ce sens-là,
30:22auprès et accompagner les entreprises,
30:24dans l'aide qui peut être accompagnée,
30:25notamment avec les régions.
30:28Alors finalement,
30:29la compétitivité,
30:30c'est aussi une meilleure manière
30:31de développer l'économie,
30:33et puis de créer de l'emploi.
30:34Parce que,
30:35comme vous disiez aussi,
30:36à un moment donné,
30:36Émilie Paris,
30:37les Français,
30:37ils doivent travailler,
30:38ils ne travaillent pas assez.
30:39Alors,
30:40c'est pas qu'ils ne travaillent pas assez.
30:42Ils ne sont pas assez à travailler.
30:43Ils ne sont pas assez à travailler
30:45par rapport aux autres pays européens.
30:48Les chiffres,
30:49il y aurait 70% des Français actifs
30:51qui travailleraient,
30:52et 58% des seniors
30:55qui travaillent seulement.
30:57Et je trouve que ces chiffres
30:59sont assez hallucinants
31:00par rapport, par exemple,
31:01à la Hollande,
31:01où ils sont quand même
31:0282% des actifs à travailler,
31:04pas forcément sur les mêmes tranches d'âge.
31:06Mais en tout cas,
31:07il y a une vraie réflexion à avoir,
31:09parce que,
31:10pourquoi pas ne pas augmenter les charges
31:12pour les entreprises, etc.
31:13Mais il y a,
31:14ce que vous disiez,
31:15un principe de responsabilité partagée.
31:18Pourquoi ne pas inciter,
31:19justement,
31:19les entreprises
31:20à embaucher plus
31:21dans des classes d'âge
31:23qui sont un peu délaissées
31:24pour des raisons
31:25qui sont parfois
31:26pratiquement discriminatoires,
31:28parce que c'est pas parce
31:29qu'on a plus de 50 ans
31:30qu'on n'est pas utile
31:32dans une société,
31:33et bien au contraire.
31:34Et,
31:35voilà,
31:35jouer un petit peu
31:36à la carotte et au bâton.
31:38Lorsqu'on embauche,
31:39là où il n'y a pas assez d'embauche,
31:40on peut avoir des petits crédits
31:42ou,
31:42en tout cas,
31:43ne pas avoir ces charges
31:44à lourdir.
31:45Parce qu'au final,
31:46chacun doit contribuer,
31:47malgré tout.
31:47Avant de filer au standard,
31:48je vous redonne la parole,
31:49Bernard Cohen-Haddad,
31:50justement,
31:51sur ce que vient de dire Émilie.
31:52C'est-à-dire que,
31:53est-ce que ça pourrait être aussi
31:54au mérite,
31:54finalement,
31:55des boîtes
31:55que la fiscalité est levée ou pas ?
31:59Enfin,
31:59ou en tout cas,
32:00jeûne.
32:00Alors,
32:00on a un problème d'égalité
32:02devant l'impôt,
32:02donc il faut voir ça
32:04d'une manière extrêmement prudente.
32:06Et vous savez que,
32:07lorsque l'on aide
32:08des entreprises,
32:09on n'aide pas gratis,
32:10c'est qu'il y a toujours
32:10des contrôles derrière.
32:11Mais,
32:12effectivement,
32:13il y a un vrai enjeu aussi
32:14dont on n'a pas parlé,
32:15c'est la simplification administrative.
32:17Si on arrête demain
32:18de faire comme un palais
32:20de dames tartines,
32:21mettre une couche,
32:22une autre couche,
32:22une autre couche,
32:23une autre couche,
32:23de strates administratives
32:25et de normes,
32:26on complexifie aujourd'hui
32:27la vie des entreprises.
32:28Et donc,
32:29ça coûte très cher.
32:29Il faut simplifier
32:30la vie des entreprises.
32:31Plus vous simplifiez
32:32la vie des entreprises,
32:34plus vous créez de la richesse
32:35parce que vous passez du temps
32:36à faire autre chose
32:37qu'on doit dire
32:38que de l'administratif.
32:39Et puis,
32:39je suis totalement d'accord
32:40à ce qu'il y a dit
32:41à l'instant,
32:42il faut mettre le paquet
32:43sur deux classes d'âge.
32:45Aujourd'hui,
32:46ce sont les jeunes.
32:46Il reste aujourd'hui
32:47à renforcer l'emploi des jeunes
32:49dans nos entreprises,
32:50alternants,
32:51non alternants,
32:52qualifiés,
32:52non qualifiés
32:53à travers la formation.
32:54Ça,
32:54c'est le premier point.
32:54Le deuxième point
32:55qui me semble extrêmement important,
32:58c'est ce que j'appelle
32:58les seniors.
32:59Aujourd'hui,
32:59on est seniors
33:00à partir de 45-50 ans.
33:02C'est un vrai scandale.
33:03Ce n'est pas acceptable.
33:04On n'est pas à mettre au rebut
33:06dès qu'on a 45 ou 50 ans.
33:07Il y a un vrai enjeu
33:08d'emploi,
33:10de transmission de savoir-faire,
33:11d'accompagnement,
33:12de valorisation,
33:13de témoignage,
33:14ce que j'appelle
33:14le testimonial
33:15dans les entreprises.
33:17Encore faut-il
33:18reformer un certain nombre
33:19de publics
33:19qui ne sont pas dans les métiers
33:21qu'on appelle en tension.
33:23Ça,
33:23c'est vrai.
33:23Aider les jeunes
33:24et aider les seniors,
33:25c'est faire en sorte
33:26de créer un nouveau pacte social,
33:28un nouveau pacte républicain,
33:29un nouveau pacte économique.
33:310-826-300-300,
33:33vous le savez,
33:34vous pouvez réagir
33:34à ce que vous entendez
33:35à l'antenne de Sud Radio.
33:36On est toujours
33:37avec notre auditeur Dominique
33:38qui nous appelle
33:39de Mont-de-Marsan.
33:39Je ne me suis pas trompée
33:40cette fois-ci, Dominique.
33:42Alors, selon vous, Dominique,
33:43est-ce qu'il faut simplifier ?
33:45Est-ce qu'il faut alléger ?
33:47Est-ce qu'il faut geler
33:48les charges aux entreprises ?
33:49Où en est-on
33:49dans votre point de vue ?
33:51Alors moi,
33:51je pense qu'effectivement,
33:52il faut aider les entreprises.
33:53C'est le poumon
33:53quand même qui fait vivre
33:54la nation.
33:55Il ne faut pas l'oublier.
33:56Je l'espère.
34:01Il faut aussi avoir
34:01plein de petites mesures.
34:03Et parmi ces petites mesures
34:04que je pense
34:04qui méritent les réflexions,
34:05je pense que déjà,
34:06il faudrait peut-être essayer
34:06de baisser un peu
34:07les charges salariales.
34:08Je dis bien
34:09les charges salariales
34:09pour faire un transfert
34:11partiel ou total
34:12sur la rémunération
34:13du salarié,
34:14ce qui augmentera
34:15le pouvoir d'achat
34:15et qui se retrouvera
34:16dans les économies.
34:17Et puis, en plus,
34:18je crois que c'est comme
34:19un amour.
34:20C'est au moment des financiers
34:21qu'il faut envisager
34:22les clauses du divorce.
34:23C'est-à-dire que c'est
34:23au moment de la création
34:24qu'on doit accompagner
34:25les créateurs,
34:26éviter que beaucoup,
34:27beaucoup de gens
34:27se lancent dans la création
34:29d'entreprises
34:29parce que ce n'est pas
34:30un monde facile,
34:30c'est un monde cruel.
34:31Et je pense qu'il faut
34:32peut-être créer
34:33moins de sociétés,
34:34mais des sociétés
34:35plus viables
34:36sur le long terme,
34:37des choses comme ça.
34:38Parce qu'on s'aperçoit
34:38qu'on satisfait la télé
34:41aux infos,
34:42nos politiciens.
34:43Il y a eu 40 000 défaillances,
34:44mais il y a eu 45 000 créations.
34:46Mais ça n'a rien à voir.
34:47Ce ne sont pas des vastes
34:47communicants.
34:48Donc, il faut aider
34:49les entreprises.
34:50Il faut les conseiller.
34:50Il faut leur dire
34:51que ça va être difficile
34:51au bout d'un certain temps
34:52qu'ils ont besoin d'aide,
34:54qu'il y a des systèmes
34:54pour avoir des aides,
34:55qu'il y a des tribunaux
34:56de commerce qui sont là.
34:56Ils ne sont pas là
34:57que pour la liquidation,
34:58ils sont là pour d'autres choses,
34:59qu'il y a des experts comptables
35:00qui ont un rôle à jouer,
35:01que les banques aussi
35:02ont un rôle à jouer de conseil
35:03parce qu'il faut accompagner
35:05ces gens.
35:05Oui, bien sûr.
35:06La première année,
35:07on est euphorique,
35:08on a oublié,
35:09il y a un deuxième...
35:09Vous n'êtes pas pour la
35:10start-up nation,
35:11vous, Dominique.
35:12Si, mais il faut quand même,
35:14il faut savoir
35:14que tout ne peut pas aller bien.
35:16Il faut avoir cette...
35:17Et je pense qu'il ne faut pas
35:18se lancer dans l'aventure
35:18comme ça.
35:19Youpi, youlala,
35:20c'est des bisounours,
35:21tout va, les biens.
35:21Au bout de trois ans,
35:22c'est difficile.
35:23Et on se retrouve avec
35:24des entreprises en difficulté
35:27qui est déjà,
35:27comme en France,
35:28on a honte d'avoir des difficultés.
35:30On ne va pas avoir
35:30les organismes pour s'aider.
35:32On n'appelle pas le RSA
35:32quand on a des difficultés.
35:33On n'appelle pas la TVA.
35:35On n'appelle pas
35:35le tribunal de commerce.
35:36Alors que tout ça...
35:37Encore faut-il qu'ils répondent !
35:39Oui, mais ça déjà...
35:40Mais si déjà,
35:41dès la création d'entreprise,
35:42on disait aux gens
35:42« Attention, tout est bon.
35:44Il faut avoir ça.
35:44Il faut accompagner les gens. »
35:46Pierre-Yves Martin,
35:47ce que nous dit notre auditeur
35:48qu'il faudrait baisser les charges
35:49et que la partie qui soit baissée
35:51soit transférée directement
35:52dans le salaire des salariés,
35:54on a tous envie de dire
35:55que c'est une bonne idée,
35:55mais quitte du service public,
35:56en fait,
35:57parce que nos impôts,
35:57ils servent quand même
35:58à faire fonctionner tout ça ?
36:01Je pense que le coût du travail
36:04quand même coûte très cher aujourd'hui.
36:07En France,
36:08c'est pour les entreprises.
36:09Et je pense qu'il faut
36:10au contraire...
36:11Vous seriez pour baisser, vous.
36:12Baisser, même.
36:13Voilà.
36:13Comment on peut reproduire plus ?
36:15Il y a eu des choses
36:16qui ont été mises en place
36:17plusieurs années.
36:18Comment on peut accompagner
36:19gagnant-gagnant
36:20pour les entreprises
36:21et les salariés
36:22à un contingent d'heures
36:23défiscalisées
36:25qui pourraient être mis en place
36:26à l'échelle de l'entreprise,
36:28discutées à travers,
36:30notamment,
36:31avec les salariés
36:32pour permettre
36:33à ce que derrière,
36:35les heures défiscalisées
36:36soient gagnantes
36:37pour l'entreprise,
36:37mais aussi pour le salarié.
36:39Un comptage en d'heures
36:40défiscalisé,
36:42baisser les charges,
36:43les transférer
36:43sur les salaires directement,
36:46tout ce qu'on entend là
36:47à l'antenne,
36:48Bernard Cohen-Haddad,
36:49est-ce que c'est réalisable ?
36:51C'est du bon sens.
36:52Encore faut-il
36:52que l'État accepte
36:53de faire confiance
36:54aux entreprises.
36:55L'État
36:56a aussi l'administration.
36:57On est dans un pays
36:58qui se méfie
37:00des entrepreneurs,
37:01qui se méfie
37:01des entreprises.
37:03Ça a changé
37:04depuis 5-6 ans,
37:05mais encore,
37:06vous savez,
37:07on avait une loi
37:09qui permettait
37:09de faire confiance
37:10aux entreprises,
37:11mais on avance
37:13à petits pas.
37:14C'est des années
37:15de mentalité,
37:16de défiance,
37:17et aujourd'hui,
37:18on le voit bien
37:18qu'en allégeant
37:20ce qui pèse
37:21sur les entreprises,
37:22en faisant confiance
37:23aux entrepreneurs,
37:24ça a été dit
37:24par votre auditeur
37:27en expliquant
37:28qu'être entrepreneur,
37:30c'est un beau métier,
37:31mais c'est aussi
37:32un métier à risque.
37:33On ne se lance pas
37:34comme ça dans l'entrepreneuriat
37:35sans rien,
37:37qu'on soit un indépendant,
37:38une profession libérale,
37:39qu'on soit un commerçant,
37:40un artisan,
37:41ou, comment dirais-je,
37:42qu'on se...
37:43un chef d'entreprise
37:44qui vient d'un autre métier,
37:46c'est un vrai
37:47bel enjeu entrepreneurial,
37:49encore faut-il
37:50être accompagné,
37:51mais aussi
37:52avoir la capacité
37:54d'être dans un pays
37:55ouvert à l'économie
37:57et à l'économie
37:58un peu libérale.
37:59Ce n'est pas
37:59en cadenassant
38:00nos entreprises,
38:01je le redis,
38:02que l'on créera
38:02de la richesse,
38:03et puis peut-être
38:04un terme
38:04qui n'a pas été encore
38:06évoqué entre nous
38:07ce soir,
38:08ça s'appelle
38:09la flexibilité,
38:10faire en sorte
38:11que ce qui peut se passer
38:13dans l'entreprise
38:14ne soit pas forcément
38:15duplicable
38:15dans une autre entreprise.
38:16Vous savez,
38:18une entreprise,
38:18c'est fait
38:19d'hommes et de femmes
38:20et une sorte
38:22d'alchimie.
38:23Moi,
38:23je passe plus de temps
38:24avec mes collaborateurs
38:25qu'avec ma famille,
38:26donc tout cela
38:27fait partie
38:27d'une ambiance
38:29et mieux on vit
38:30cette ambiance
38:31dans l'entreprise,
38:32mieux on crée
38:32de la richesse.
38:33C'est pour cela
38:33que parfois,
38:34ce qui se fait bien
38:35ici ne va pas
38:36dans l'autre,
38:36donc ça s'appelle
38:37la flexibilité.
38:39Laissons le dialogue
38:40aux entreprises,
38:41laissons le dialogue
38:42aussi aux collaborateurs
38:43de l'entreprise
38:44de négocier
38:44avec leurs patrons
38:46pour une plus grande
38:47souplesse.
38:48C'est cela
38:48dont on a besoin
38:49aujourd'hui,
38:50de la liberté,
38:51de la souplesse
38:52et de l'accompagnement
38:53et non pas
38:54d'être subvention
38:55aux dépendances,
38:56c'est-à-dire
38:56avoir de l'argent public.
38:57On n'en veut pas
38:57de l'argent public,
38:58mais on veut
38:58de la liberté.
38:59Liberté d'entreprise,
39:01liberté du commerce
39:02et de l'industrie.
39:02Parlons-en sur Sud Radio
39:03avec vous Bernard Conadad,
39:04on adore.
39:05Émilie Perriot
39:06va vous laisser
39:06le mot de la fin
39:07finalement si on résume
39:07un peu tout
39:08ce qu'on a entendu.
39:09Alors il y a une histoire
39:10de l'égalité,
39:11d'allègement de charges
39:12ou de gel de charges,
39:13etc.
39:13Mais il y a surtout
39:14une histoire
39:15d'état d'esprit global
39:16finalement de la population
39:17en France
39:18qui ne serait peut-être
39:19pas assez ouverte
39:20à l'idée
39:20d'être devenir
39:21plus flexible
39:22pour reprendre les termes
39:23de Bernard Conadad.
39:24On connaît un peu
39:25les Français
39:26qui sont un petit peu
39:27effrayés
39:29et qui ont souvent
39:30des sentiments
39:31par rapport
39:32à des réalités
39:33qui peuvent être
39:34vécues différemment
39:35par d'autres.
39:37Je pense qu'il faut
39:38redonner une confiance,
39:40ça c'est sûr,
39:41mais comme je le disais,
39:43une stabilité politique
39:44il me semble
39:44est essentielle
39:45parce que c'est
39:46grâce à cela
39:47que des choses
39:48peuvent se construire,
39:50que des investisseurs
39:51peuvent investir
39:51et que des entreprises
39:52peuvent se développer
39:54et dès lors
39:54être plus compétitives.
39:56Donc il y a un vrai travail
39:57de pédagogie à faire
39:58au niveau de nos classes dirigeantes.
40:00Et bien voilà,
40:01ça sera le mot de la fin
40:01d'Émilie Parier.
40:02Merci beaucoup,
40:03merci Bernard Conadad.
40:04Je rappelle que vous êtes
40:04président de la CPME
40:06Paris-Île-de-France
40:07et qu'on a souvent
40:07le plaisir de vous entendre
40:09dans les vraies voix
40:09de Sud Radio d'ailleurs.
40:11Merci pour aujourd'hui.
40:13Vous restez avec nous
40:13chères auditrices,
40:14chers auditeurs,
40:15dans un instant,
40:16et bien ça va être l'info
40:17en plus de Félix Mathieu.
40:18Aujourd'hui on ne va pas jouer
40:19parce que vous savez
40:20juste après
40:20on va retrouver
40:21Frédéric Brindel
40:22et le Tour de France
40:23et ça sera
40:24de 18h à 20h.
40:26Allez,
40:27vous restez avec nous
40:27surtout,
40:28à tout de suite.
40:30Félix,
40:31aux Etats-Unis,
40:32l'affaire Epstein
40:32provoque une tension,
40:34c'est le moins qu'on puisse dire,
40:35entre Donald Trump
40:36et sa base.
40:36le président des Etats-Unis
40:38accusé d'avoir rédigé
40:39en 2003
40:40une lettre salace
40:41à Jeffrey Epstein,
40:42lettre avec un dessin
40:43notamment représentant
40:44une femme nue.
40:46Jeffrey Epstein
40:46se financiait
40:47délinquant sexuel
40:48inculpé en 2019
40:50notamment pour
40:50trafic sexuel de mineurs
40:52puis retrouvé mort
40:53dans sa cellule.
40:55Au-delà de la lettre
40:56en tant que telle,
40:56ça témoignerait
40:57d'une proximité passée
40:58entre les deux hommes
40:59ce qui ferait très mal
41:01à celui qui se campe
41:02un peu en redresseur
41:03de tort
41:03de la corruption
41:04des élites.
41:05Donald Trump
41:05avait même promis
41:06toute la transparence
41:08justement sur cette affaire
41:09Epstein
41:09en promettant des noms.
41:11Le président des Etats-Unis
41:12conteste l'authenticité
41:13du document.
41:14Il attaque
41:15le Wall Street Journal
41:16en justice.
41:17Il lui réclame
41:17au moins 10 milliards
41:18de dollars
41:19pour diffamation
41:20et il s'en prend
41:21au passage
41:21à ceux de son propre camp
41:22qui se montrent
41:23un peu gagnés
41:24par le trouble.
41:29Tout ça,
41:33c'est une vaste fumisterie
41:34orchestrée
41:35par les démocrates
41:36et quelques républicains
41:37stupides et idiots
41:38tombent dans le panneau
41:39et font le jeu
41:40des démocrates
41:42lance Donald Trump.
41:44Alors voilà,
41:44pour analyser tout ça
41:45nous sommes en ligne
41:45avec Jean-Éric Branat
41:46qui est maître de conférence
41:48à l'université Paris-Assas
41:49et qui va bientôt publier
41:51un nouveau livre
41:51un recueil aux éditions Ellipse
41:53texte fondateur
41:55de la révolution américaine
41:56expliqué et commenté
41:57de la résistance
41:58à la légitimité populaire.
42:00Bonsoir Jean-Éric Branat.
42:02Bonsoir.
42:03Merci d'être avec nous
42:04dans Les Vraies Voix
42:04sur Sud Radio.
42:06Est-ce qu'une défiance
42:07réelle et significative
42:08peut vraiment s'installer
42:09entre Donald Trump
42:10et ses supporters
42:11à cause de cette affaire
42:13Epstein ?
42:15Ça dépend.
42:15Si vous êtes un journaliste français
42:17et que vous essayez
42:18de meubler pendant l'été
42:19on va répondre oui.
42:21Si on est un petit peu sérieux
42:23on va quand même rappeler
42:24deux trois choses.
42:25L'affaire Access Hollywood
42:26c'était en 2016.
42:27Le Russia Gate
42:28c'était les deux trois années
42:30qui ont suivi.
42:31Les deux mises en accusation
42:322019-2021.
42:36Le rôle dans l'assaut
42:37contre le Capitole.
42:38Les 91 chefs
42:40des culpations pénales.
42:42Je passe encore
42:43les révélations
42:44sur ses impôts
42:45sur tout un tas de choses
42:47les financements
42:48occultes de ses campagnes.
42:49Donald Trump est toujours là
42:51et sa base
42:51est toujours derrière lui.
42:53En réalité
42:53si on parle de sa base
42:54il faut bien comprendre
42:55qu'on ne parle pas de politique
42:56comme on a l'habitude
42:58vous et moi
42:58de nous y intéresser.
43:01On parle d'affect.
43:02On parle de gens
43:03qui se sont attachés à lui.
43:05Il a fait des fans
43:06en 2016
43:06et ses fans
43:07il l'adore.
43:08Il passera en concert
43:09il serait un guichet fermé.
43:11Et c'est ce qu'il fait
43:12d'ailleurs
43:13quand il fait des meetings.
43:15Mais ce n'est pas
43:15cette affaire Epstein
43:16qui va secouer
43:18le monde maga
43:18quoi qu'on en dise.
43:20D'ailleurs
43:20je lis énormément de choses
43:22qui me font doucement rigoler.
43:23Je vais prendre comme ça
43:24des choses au hasard.
43:26Il chute dans les sondages.
43:27On l'a lu partout.
43:28On l'a entendu partout.
43:29Ouvrez un sondage
43:30vous allez voir
43:31il le dit lui-même.
43:32Il est actuellement
43:33entre 45 et 50
43:35c'est-à-dire
43:35comme la semaine dernière
43:36comme il y a un mois
43:37et comme il y a trois mois.
43:38Ça n'a pas changé du tout.
43:40On nous dit
43:41oui mais les magas
43:42se retournent contre lui
43:44mais j'ai bien vu
43:45que Bannon
43:46expliquait aux magas
43:48justement
43:48qu'il fallait arrêter
43:49de parler de cette affaire Epstein.
43:50J'ai vu que
43:51Alec Jones
43:51tous ces noms-là
43:53ce sont les noms
43:53qu'on a dans la presse
43:54comme étant
43:55ceux qui se retournent
43:56contre Donald Trump.
43:57En réalité
43:58ils font le contraire.
43:59comprenez que les magas
44:00lisent des journaux
44:01qui leur sont propres
44:03entendent des radios
44:04qui leur sont propres
44:05écoutent des télévisions
44:06qui leur sont propres
44:07que ce soit Newsmax
44:08que ce soit
44:09le Brightboard
44:12que ce soit
44:12True Social
44:13pour les réseaux sociaux
44:14ils n'entendent pas
44:15parler de l'affaire Epstein
44:17ou quasiment pas
44:17en réalité.
44:18Il y a un petit nombre
44:196-10%
44:20qui sont des complotistes
44:22forcenés
44:23qui eux auraient bien aimé
44:24avoir des noms
44:25mais ce n'est pas le nom
44:26Trump qui va l'avoir
44:27Jean-Éric Branard
44:28c'est Biden
44:30c'est Clinton
44:31c'est Obama
44:32ceux-là ils les veulent
44:33On vous entend
44:34Émilie Perrier
44:36justement
44:36par rapport à ce qu'on est
44:37en train de dire
44:38c'est vrai qu'il y a un prisme
44:39qu'on ne prend pas en compte
44:40nous en France
44:41c'est l'état d'esprit
44:42finalement américain
44:43qui est totalement différent
44:44d'une autre
44:45et notamment effectivement
44:46du camp républicain
44:48qui suit
44:48on n'est pas dans le même monde
44:50en fait
44:50Alors effectivement
44:51il y a encore moins
44:53dans le même monde
44:53que la base électorale
44:55de Donald Trump
44:55ça c'est sûr
44:56moi j'ai été très frappée
44:59par les éléments de langage
45:00qui sont sortis
45:01dès hier
45:02à la suite
45:03de l'article
45:05publié par le Wall Street Journal
45:06justement
45:07qui révèle
45:08l'existence de ce courrier
45:09la réaction de Donald Trump
45:11qui tout de suite
45:12engage une procédure
45:13qui peut être qualifiée
45:15de procédure
45:16baillon vu le montant
45:17des dommages à intérêts
45:18qui sont réclamés
45:1910 milliards de dollars
45:20j'ai été très frappée
45:22parce que
45:23tout de suite
45:24on a dévié
45:25sur Barack Obama
45:26on a dévié
45:28sur l'arrestation
45:29imminente
45:30de Barack Obama
45:31qui aurait
45:31coûté des millions
45:32d'américains
45:33qui aurait manipulé
45:34etc.
45:34et on arrive
45:36toujours dans la même
45:37rhétorique
45:38qui est
45:38l'état profond
45:40dont vous nous parliez
45:42tout à l'heure
45:42le complotisme
45:43une victimisation
45:44parce que
45:44Donald Trump
45:45de toute façon
45:46a toujours son triptyque
45:48qui est
45:48toujours attaqué
45:49ne rien avouer
45:50et toujours revendiquer
45:51la victoire
45:52Pierre-Yves Martin
45:53un petit mot là-dessus
45:54un petit mot
45:55difficile là
45:56en effet
45:56de se faire une idée
45:57de France
45:58quand on n'est pas américain
46:01aujourd'hui
46:01et je pense que
46:02on comprend bien
46:03qu'il y a des comptes
46:04à régler
46:04notamment
46:05et voilà
46:06après
46:07peut-être
46:08l'arroseur
46:08à oser
46:09mais
46:09il faut avoir
46:11plus d'infos
46:11pour le savoir
46:12effectivement
46:13et bien merci
46:14Jean-Éric Brana
46:15désolé
46:15on est pris par le temps
46:17parce qu'on a
46:17Frédéric Brindel
46:18qui nous attend
46:18pour le Tour de France
46:19je rappelle
46:20que vous êtes
46:21maître de conférences
46:22à l'université Paris-Assas
46:23auteur d'un recueil
46:24qui va bientôt paraître
46:25aux éditions Ellipse
46:26texte fondateur
46:27de la révolution américaine
46:29expliqué et commenté
46:30de la résistance
46:30à la légitimité populaire
46:32merci beaucoup
46:33Félix Mathieu
46:34et puis merci beaucoup
46:35à nos deux vrais voix du jour
46:37Émilie Perrier
46:37vous êtes avocat
46:38au barreau de Paris
46:38on vous retrouve
46:39dès la semaine prochaine
46:40si je ne m'abuse
46:41et vous Pierre-Yves Martin
46:42qui êtes maire d'Hiver Droite
46:43de Livré Gargant
46:44à demain
46:45merci à tous les deux
46:46merci Judith
46:47allez on rejoint tout de suite
46:49Frédéric Brindel
46:50en direct de Montpellier
46:51pour son émission spéciale
46:53Tour de France
46:54Frédéric c'est à vous
46:56oui merci Judith
46:57dans un instant
46:58les invités vont se présenter
47:00il y a déjà le directeur sportif
47:02de groupe AMA FDJ
47:03Stéphane Goubert
47:04qui est l'enfant du pays
47:05vous vous souvenez
47:06le Montpellier 1
47:07qui avait fait 13ème
47:08et 1er français
47:08d'un Tour de France
47:09il va venir avec nous
47:11dans un instant
47:12Pascal Chanteur
47:13est en place
47:13notre consultant
47:14Pascal tous les invités
47:15des coureurs
47:17des directeurs sportifs
47:18alors il y a Judith
47:19qui vous dit bonjour
47:20bonjour à toutes et tous
47:21et bonjour Judith
47:22et bah oui
47:23il est comme ça
47:24bon voilà Judith
47:25on est prêts
47:25on se dépêche
47:26à tout de suite
47:27à tout de suite
47:27à tout de suite

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