Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 02/07/2025

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Europe 1
00:00Vous écoutez Culture Média sur Europe 1, 9h30, 11h avec Thomas Hill et avec Mereyette ce matin pendant encore quelques minutes.
00:07Mereyette qui sera en concert vendredi soir au Barrières en Gain Jazz Festival sur la scène du lac, la plus grande scène flottante d'Europe.
00:14Et Mereyette qui est en concert ce matin sur Europe 1 parce que vous allez pouvoir prendre votre éditeur.
00:21On a essayé de m'encourager en disant que c'est un petit concert.
00:26Le mot petit, on l'utilise en français trop.
00:29On le met partout.
00:30Ça correspond avec un mot qu'on utilise en langotaire, petit s.
00:35Et c'est la façon de raccourcir et de rendre quelque chose possible et malléable et gentil.
00:42Alors que là vous allez nous faire un grand extrait.
00:45Là je vais vraiment cracher sur le micro.
00:50Prenez votre guitare je vous en prie.
00:53Ça y est, c'est le moment.
00:55Je l'annonce depuis une heure.
00:58It's now.
00:58It's now or never.
00:59I know, I've been putting it off and off and off and off and off.
01:01Et oui, il essaie de reculer au maximum.
01:03Mais c'est maintenant cette chanson, ce tube plaguétaire qui a même 50 ans.
01:08Et vous allez nous donner l'explication sur ça.
01:10Vous allez nous raconter l'histoire derrière cette chanson.
01:13C'est Yenetso.
01:14Mais d'abord, on vous écoute Mereyette.
01:16Attends, je vais écouter tout ça.
01:18Ah oui, on va mettre le casque.
01:20Effectivement, ça peut aider, bien sûr.
01:22Oh oui !
01:23Voilà, Pierre, vous êtes vraiment dans des bonnes conditions avec un siège parfait.
01:28Could I have the guitar a little bit more ?
01:30Est-ce qu'on peut monter le niveau de la guitare, s'il vous plaît ?
01:33Vous voyez, au moins, c'est vraiment du live.
01:36Sous-titrage Société Radio-Canada
02:06C'est parti !
02:36That the good old days have gone
02:39I can't remember the words !
02:57Je ne souviens plus des paroles !
02:59Bravo Mered !
03:02Ah, quel beau cadeau !
03:03Merci, merci vraiment !
03:05C'est adorable d'avoir accepté de chanter cette chanson qu'on aime tant.
03:08C'est beau, hein, Joe ?
03:0950 ans après, ça nous fait encore des frissons.
03:12C'est formidable.
03:13C'est mieux quand on vous écoute normalement, sans les trucs.
03:17Bon !
03:17Il faut qu'on raconte l'histoire derrière.
03:19Ça y est, ça c'est fait, c'est bon, maintenant, racontez-nous l'histoire.
03:23Parce que, alors, derrière C'est In It So, Joe, il y a partout, on lit que l'histoire, ce serait un joueur de baseball, Joe Jackson, star des années 20, qui a vu sa carrière mise à l'arrêt à cause d'une histoire de corruption.
03:33Et que cette phrase, c'est In It So, c'est donc dit que c'est pas vrai, Joe, a vraiment été prononcée.
03:40Mais alors, toute cette histoire est fausse.
03:42Non, c'est pas fausse.
03:44C'était un film, nous, moi je regardais la télé en Angleterre, sur Nixon.
03:50Il avait déjà menti, beaucoup, il s'était corrompu, et il y avait un entrevueur qui est allé en Amérique, à Washington, dans une bled à Washington, pour demander, il a trouvé un rédacteur en chef, pour dire pourquoi, dans tout ce qu'on a vu et tout ce qu'on entend, comment ça se fait qu'il y a toujours des supporters de Nixon.
04:16Et il a dit, bah, c'est un peu comme, ça veut dire, dans sa façon de dire que personne peut accepter qu'ils se sont votés pour quelqu'un pourri, au lieu de faire ça, ils continuent à le supporter.
04:35Et c'est comme le joueur de basse-bol, qui c'était Shoeless Joe Jackson, qui, dans les années 20, je pense qu'il a pris des bribes avec la moitié de son équipe, contre l'autre équipe, pour perdre dans le final de Super Bowl.
04:56Et, pour des mois après, on disait qu'il y avait des enfants qui étaient autour de l'arène, qui disaient, dis-nous que c'est pas vrai, Joe, dis-nous que c'est pas vrai.
05:05Ça, je pense que c'est une mensonge.
05:08Quand j'ai lu récemment, c'est quelqu'un, un fan, qui a dit, qui a dit fameusement, say it ain't so, Joe.
05:16Mais, en effet, moi j'ai pensé beaucoup à ça, j'ai eu 50 ans pour réfléchir, et j'ai tombé sur l'idée que, le problème avec Amérique, puisque son histoire est très courte, son histoire blanc est très courte,
05:34qu'en effet, ils sont amoureux du outlaw, et on l'adore pour son culot, c'est sa manière de rendre du chaos, et de rendre tout en chaos, pour que lui, il peut prendre ce qu'il veut de ce chaos.
05:55Et ben voilà, on a l'explication.
05:56Et ben voilà, on sait, en fait, ce que veut dire cette chanson.
05:57Moi, je l'ai écrit en 75, pour Nixon, mais maintenant, j'ai passé l'époque où Bush et, comment dire, Tony Blair, que j'aimais pas, pour moi, il était un vendeur de voitures occasion, ça y est, je vois des gens qui faisaient des signes.
06:12Ouais, c'est la fin, c'est passé trop vite.
06:17Mais c'est plus, beaucoup plus aujourd'hui, que c'était quand je l'ai écrit.
06:23Il y a même Trump dans les paroles.
06:25Ah oui.
06:25Très fort, vendredi 4 juillet.
06:28Faut plus faire de bébés là-dessus à arrêter.
06:29Voilà.
06:31C'est ça, c'est ça, c'est exactement.
06:32C'est ça, le message à retenir.
06:34Si vous voulez écouter Meret, donc c'est vendredi 4 juillet, après-demain, vous serez donc en concert au Barrière Anguin Jazz Festival.
06:40Merci mille fois.

Recommandations