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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Pierre-Yves Martin et Farid Temsamani


Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-01##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Les Vraies Voix, on vous accueille tous les jours de 17h à 19h, on se souhaite la bienvenue, bonsoir Philippe David.
00:00:11Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:13Comment allez-vous Philippe David ?
00:00:13Ça va très bien, je pense à quelqu'un.
00:00:16Et c'est-à-dire ?
00:00:17C'est la Saint-Thierry aujourd'hui.
00:00:19Thierry, Thierry, Thierry ?
00:00:20La Fonde ?
00:00:21Je ne sais pas, je crois que vous en connaissez, c'est pour ça que...
00:00:24Ah bah bon, c'est bien de me le dire, j'ai complètement oublié.
00:00:26Souhaité bonne fête. Ah bon c'est vrai ?
00:00:27Ah bah j'ai complètement oublié.
00:00:28Pardon ?
00:00:29Et s'il nous écoute, boum, ça va mal se...
00:00:31Bonne fête Thierry, dès que vous...
00:00:33Oui, non mais la fête ça se fête la veille, c'est ça le problème.
00:00:36Moi je souhaite presque plus les fêtes que les aînes merceres.
00:00:39Ah bon d'accord.
00:00:39Parce que c'est plus rare de souhaiter une fête.
00:00:43Et je ne voudrais pas manquer la fin Faride.
00:00:47Je vais réfléchir, et surtout je vais chercher.
00:00:49Voilà.
00:00:49Quoi qu'il en soit, on vous souhaite la bienvenue 0826 300 300 avec Aude qui est avec nous jusqu'à 19h avec au sommaire de cette émission.
00:01:03Boilem sans salle, de nouveau condamné à 5 ans de prison en appel par la justice algérienne.
00:01:08Cette décision intervient après la peine de 7 ans de prison prononcée contre un autre français, le journaliste sportif Christophe Gleize.
00:01:14Condamnation liée à l'interview d'un dirigeant de club de foot.
00:01:18Alors parlons vrai, est-ce que la fameuse riposte graduée du gouvernement français est un échec cuisant ?
00:01:24Et à la question Boilem sans salle et Christophe Gleize sont-ils victimes de la lâcheté de la France face à l'Algérie ?
00:01:29Vous dites oui à 95%.
00:01:31Vous voulez réagir ?
00:01:32Le 0826 300 300.
00:01:34Et puis le coup de projecteur des vrais bois à 18h40.
00:01:37Tout le monde est gentil avec moi ici.
00:01:39Tout le monde sourit.
00:01:40Des propos signés Sébastien Delogu de la télévision algérienne.
00:01:44Le député LFI n'a pas dit un mot de Boilem sans salle et ni de Christophe Gleize.
00:01:49Mais il a dénoncé en revanche le traitement médiatique de l'Algérie par les médias français.
00:01:53Alors parlons vrai.
00:01:54Est-ce que cette interview qui tresse des courantes de lauriers à l'Algérie en dénigrant la France vous choque ?
00:01:59Et à la question Delogu à Alger, LFI est-elle prête à toutes les outrances et compromissions ?
00:02:04Vous dites oui à 96%.
00:02:05Vous voulez réagir ?
00:02:07Le 0826 300 300.
00:02:09Et on vous souhaite la bienvenue.
00:02:10On est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:11Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:13Et autour de cette table, Philippe Bilger est avec nous.
00:02:15Bonsoir Philippe.
00:02:16Bonsoir les amis.
00:02:17Auteur de Me Too Much aux éditions Heliopold.
00:02:19Bonheur de vous revoir.
00:02:20Eh bien nous aussi.
00:02:21Pierre-Yves Martin est avec nous, consultant indépendant.
00:02:23Bonsoir.
00:02:23Bonjour Pierre-Yves Martin.
00:02:25Bonheur partagé aussi.
00:02:26Non c'est Philippe qui m'amuse.
00:02:28Mais c'est plutôt bien de commencer l'émission avec un...
00:02:29Lequel ? Il y en a deux.
00:02:30Philippe Bilger.
00:02:31Il y en a au moins que je fais rire.
00:02:34C'est là.
00:02:35Mais tu me payes grassement, c'est pour ça.
00:02:36Farid Themsamani est avec nous, porte-parole de l'association Borlieu Plus et délégué général du think tank France Fier.
00:02:42Bonsoir.
00:02:43Bonsoir Philippe.
00:02:44Bonsoir à tous.
00:02:44Et on est aussi ravis de vous retrouver.
00:02:46Et je tiens à signaler, je vous remercie Philippe David de m'avoir dit que c'était la Saint-Thierry.
00:02:51Et je viens d'avoir ce fameux Thierry qui a répondu « Ah enfin ! » par texto.
00:02:56Voilà.
00:02:57Thierry, je t'embrasse et je compatis.
00:02:59Je dis ça, je dis rien.
00:03:00Je suis pour la paix des ménages.
00:03:03Avec ce numéro, le 0826 300 300.
00:03:06Et c'est Linda de Pau qui est avec nous aujourd'hui.
00:03:08Bonsoir Linda.
00:03:09Bonsoir Linda.
00:03:10Bonsoir tout le monde.
00:03:10Bonsoir.
00:03:11Merci en tout cas d'être auditrice fidèle de Sud Radio.
00:03:15Et vous vouliez revenir sur l'abstentionniste.
00:03:19Oui c'est ça.
00:03:20On l'a compris.
00:03:21Non, les abstentionnistes n'ont pas le droit de se plaindre.
00:03:25Oui en fait c'est un petit peu ça.
00:03:28C'est qu'actuellement on se rend compte qu'en France on râle beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:03:32Il se passe énormément de choses qui sont, je trouve, tragiques pour notre pays, qui est beau, qui est grand.
00:03:39Et personne ne réagit.
00:03:40Et quand il arrive les élections, tout le monde se range d'un côté pour faire barrage contre je ne sais trop quoi.
00:03:47Et du coup on ne prend pas les bonnes décisions au moment où il faut.
00:03:50Je pense.
00:03:51Donc j'aimerais que les Français se mobilisent beaucoup plus.
00:03:57Soient un peu plus tranchés dans leur façon d'être.
00:04:00Et cessent un petit peu de donner au travers de tout ça des leçons un peu à tout le monde.
00:04:05Dans les autres pays, il faudrait que tel pays se dresse contre la dictature comme machin, comme ceci.
00:04:10Et en France, au final, on ne fait pas grand-chose.
00:04:12On reste toujours sur nos acquis.
00:04:15Enfin, nos acquis, je ne sais pas si c'est des acquis aujourd'hui.
00:04:18On va faire réagir, Linda, si vous le permettez.
00:04:21Si Linda veut dire par son propos que la France a beaucoup d'efforts à faire et qu'elle est dans une situation guerre brillante et qu'on n'a pas de leçons à donner à l'étranger, sauf pays qui sont des dictatures, je la rejoins totalement.
00:04:37Moi, je pense surtout que Linda, elle dit que les Français qui ne vont pas voter feraient bien de s'abstenir de râler s'ils s'abstiennent aux élections.
00:04:43Vous êtes d'accord avec ça, Pierre-Yves Martin ?
00:04:45Oui, Philippe. Je pense qu'il faut qu'on soit chacun acteur de notre propre vie.
00:04:50Et c'est vrai que c'est un peu certainement trop facile de voter blanc ou de ne pas se rendre aux urnes pour marquer son choix et après commenter, critiquer, contester.
00:05:00Mais c'est vrai aussi que l'offre politique actuelle n'a pas non plus complètement convaincu la majorité des Français sur leur sérieux, leur implication et voilà.
00:05:10Alors beaucoup, Farid, ne sont pas en accord avec eux. Ils ne votent pas parce qu'aucun ne leur plaît non plus.
00:05:17La majeure partie, à mon avis, du peuple français ne se retrouve plus dans l'échiquier.
00:05:23Et puis surtout, les trahisons successives. Souvenez-vous, à chaque fois qu'on pense découvrir un nouveau président qui va complètement changer les choses, etc.
00:05:33Souvenez-vous, François Hollande, mon ennemi, c'est la finance.
00:05:37Bon, on sait ce que ça a donné. Et donc, du coup, vous avez derrière des gens qui sont aujourd'hui complètement désabusés.
00:05:43Mais en fait, ça s'explique également, selon moi en tout cas, sur pas mal de choses.
00:05:48Nous sommes un pays hyper centralisé, hyper politisé.
00:05:50Et moi, je pense, contrairement à d'autres pays, qu'il faudrait peut-être moins donner d'importance justement à la politique.
00:05:58Il y a des choses très belles dans notre pays et qui ne nécessitent pas forcément une vision politique ou quoi que ce soit.
00:06:05Néanmoins, l'histoire nous a donné l'idée que l'on devait absolument s'occuper d'autres visions sur la planète,
00:06:14qu'on devait forcément critiquer d'autres pays.
00:06:16Et je pense, comme l'a dit Philippe tout à l'heure, je pense qu'à l'heure actuelle, on n'est pas forcément les mieux placés
00:06:22pour se permettre de donner des leçons à d'autres.
00:06:26Merci en tout cas, Linda, pour ce sujet. Vous restez avec nous.
00:06:29Vous êtes notre vraie voix du jour et c'est un plaisir de vous avoir dans un instant.
00:06:32Et il ne faudra pas s'abstenir au qui c'est qui qui l'a dit.
00:06:34Ah bah non, ça, il faut le rappeler.
00:06:35De toute façon, personne ne s'abstient. C'est bien notre problème.
00:06:39Pour le coup, ça va dans l'inverse.
00:06:40Si répondait Rion, on serait ennuyé aussi quand même.
00:06:43Alors, non, je ne répondrai pas. Je ne suis pas une balance.
00:06:46Philippe Bilger, dans un instant, le réquisitoire.
00:06:48Le procureur général d'Aix-Fonds-Provence voit la justice vraiment en noir.
00:06:54On en parle dans un instant. Soyez les bienvenus.
00:06:55Et ce numéro de téléphone, 0826 300 300, on vous attend.
00:07:00On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix, jusqu'à 19h.
00:07:02Philippe Bilger était avec nous.
00:07:04Pierre-Yves Martin, consultant indépendant.
00:07:05Et Farid Temsa-Emani, porte-parole de l'association Banlieue Plus.
00:07:09C'est délégué général du think tank France Fier avec Philippe David, qui a l'air en forme.
00:07:14Comme vous, en forme.
00:07:15Et je tiens vraiment à souhaiter bonne fête à Thierry.
00:07:17Oh, ça suffit.
00:07:19Méchanceté.
00:07:20En fait, vous n'êtes qu'une boule de méchanceté.
00:07:22Voilà ce que j'avais vous dit à Philippe David.
00:07:24Dans un instant...
00:07:25Une boule !
00:07:26Oui, une boule.
00:07:28Qui enroule.
00:07:28Philippe parlait des bouleurs, je pense.
00:07:31Les trois monoles actus dans un instant.
00:07:33Bonsoir Félix.
00:07:34Bonsoir Féci, bonsoir tout le monde.
00:07:35Et de quoi parle-t-on ?
00:07:36On va parler de la France, qui tente de résister à la chaleur.
00:07:39De François Bayrou, qui tente de résister à la motion de censure.
00:07:43On va revenir aussi sur ses condamnations de deux Français en Algérie.
00:07:46Ouellem Sansal et Christophe Glaize en trois mots.
00:07:48Canicule, motion et condamnation.
00:07:50On en parle dans un instant.
00:07:50Tout de suite, le réquisitoire.
00:07:52Les vraies voix sud radio.
00:07:54Le réquisitoire du procureur.
00:07:57Philippe Bilger.
00:07:57Et c'est sur la vision assez noire de la justice du procureur général Rastoul que vous voulez requérir, monsieur le procureur.
00:08:03C'est un magistrat que j'estime que je connais un petit peu.
00:08:08Procureur général d'Aix-en-Provence.
00:08:11Ex-Franc Rastoul, en effet, qui a fait un discours qui, selon l'habitude judiciaire, fait beaucoup dans la sinistrose.
00:08:21J'entends bien que la justice doit être réformée, qu'elle est sans doute en crise, mais je ne suis pas persuadé que le défaitisme permanent soit la meilleure manière de régler les problèmes.
00:08:34Ceci étant dit, il met en cause l'état lamentable de la justice criminelle dans son ressort, où on a la bagatelle de 161 détenus en attente, en souffrance,
00:08:47et dont on peut craindre que si on ne règle pas d'urgence le problème, on soit obligé d'en libérer un certain nombre à cause des délais procéduraux qui imposent des obligations de cette nature.
00:09:02Donc, il n'a pas totalement tort, mais mon Dieu, un jour, plus d'enthousiasme et moins de gémissement.
00:09:10C'est vrai que 161 détenus pour raisons criminelles qui pourraient être libérés vu les délais de jugement, ça pose question quand même.
00:09:15Non seulement ça pose question, mais finalement, n'a-t-il pas raison de tirer la sonnette d'alarme, d'être d'une certaine manière un lanceur d'alerte ?
00:09:26Puisque lorsque ces criminels sont libérés sur des considérations qui ne sont pas de fond, finalement, on se plaint, la société est complètement outrée et à juste titre.
00:09:39Et puis, lorsqu'on oublie, finalement, c'est bien d'avoir de temps en temps des lanceurs d'alerte, en plus, qui sont, moi, je trouve très courageux, finalement, parce qu'il est en poste,
00:09:49ce qui ne va pas lui valoir, à mon avis, que de la promotion, en tout cas, de la part de sa hiérarchie.
00:09:56Et moi, je trouve qu'au contraire, quelqu'un qui, du métier, tire la sonnette d'alarme, c'est une chose.
00:10:02Je terminerai sur la justice, sous le contrôle de Philippe.
00:10:07C'est un élément qui est tellement essentiel et tellement, aujourd'hui, en tout cas, qui est tellement sensible.
00:10:13Et on ne se rend pas compte, finalement, qu'on a un pouvoir politique qui ne prend pas bras-le-corps, à mon avis, la question.
00:10:19Oui, moi, je suis complètement d'accord avec vous. Je trouve que c'est bien de faire écho d'une vraie réalité,
00:10:27qui a peut-être été un petit peu altérée dans l'image de ces dernières années.
00:10:31D'abord, parce que le budget de la justice a connu une augmentation, des moyens supplémentaires.
00:10:36Et ensuite, parce que, quand on est garde des Sceaux, quand on est un garde des Sceaux comme Dupond-Moretti,
00:10:42ou comme M. Darmanin, on maîtrise parfaitement bien la communication.
00:10:47Et donc, du coup, l'opinion publique peut avoir tendance à oublier quelle est la vraie réalité plus sombre de la justice française.
00:10:54Et puis, pour rappeler, Gérald Darmanin propose aussi de modifier les EHPAD fermés pour accueillir des détenus aussi.
00:11:03Pour éviter cette surpopulation carcérale.
00:11:05Allez, tout de suite, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:11:08Les vraies voix sud radio.
00:11:10Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont canicule, motion et condamnation.
00:11:13L'hexagone suffoque 38 degrés à Paris cet après-midi en vigilance rouge.
00:11:18Comme 15 autres départements, un ouvrier de chantier meurt à Besançon.
00:11:21L'État impose des aménagements des postes de travail.
00:11:24François Bayrou devrait échapper à sa huitième motion de censure déposée par le PS.
00:11:29Le RN ne devrait pas la voter. Pas aujourd'hui, en tout cas.
00:11:32Et puis, 5 ans de prison ferme pour Boilem Sansal en Algérie.
00:11:35La cour d'appel confirme le verdict de première instance.
00:11:37Décision alors qu'un autre français Christophe Gleize écope lui de 7 ans de prison
00:11:42pour l'interview d'un dirigeant de club de foot.
00:11:49Vigilance rouge dans toute l'île de France.
00:11:51Le centre-val de Loire, l'Aube, Lyon et la Vienne.
00:11:54Ces habitants du dernier étage d'un immeuble haussmannien de la capitale
00:11:58se mettent en mode survie face aux chaleurs extrêmes.
00:12:00On subit. On essaye d'aérer les matins très tôt et on fait marcher le ventilo à fond.
00:12:06On est équipé avec brumisateur, bouteilles d'eau. On essaye de s'adapter.
00:12:11On a des tours en zinc. On n'a pas le droit de mettre le clim.
00:12:13Parce qu'on n'a pas le droit de toucher aux façades extérieures des immeubles.
00:12:16On a du béton. C'est difficile d'avoir du frais naturellement.
00:12:20Témoignage recueilli par Clément Barguin.
00:12:2238 degrés cet après-midi à Paris.
00:12:24L'État impose des mesures d'adaptation des postes de travail les plus pénibles.
00:12:27Des horaires aussi. L'accès par ailleurs à 3 litres d'eau par jour.
00:12:31A Besançon, un ouvrier de 35 ans est mort hier soir de retour du chantier
00:12:35après s'être plein toute la journée de la chaleur selon ses collègues.
00:12:38Quant au débat, pour ceux qui sont à l'intérieur,
00:12:40quant au débat sur l'installation de la climatisation,
00:12:43attention, ce n'est pas forcément une bonne réponse universelle partout
00:12:46et tout le temps, répond la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.
00:12:50Ce n'est pas blanc et noir. Il faut climatiser pour les personnes vulnérables
00:12:54et leur permettre d'avoir un répit.
00:12:56Mais en revanche, il ne faut pas en faire partout, sinon on risque de réchauffer.
00:13:00La thermodynamique est très claire.
00:13:03Quand vous refroidissez une pièce, vous avez besoin de réchauffer pour avoir ce froid
00:13:08et donc vous réchauffez nécessairement un autre espace.
00:13:11En particulier, vous réchauffez la rue, ce qui renforce l'effet îlot de chaleur.
00:13:15Dans du bâti, qui est notamment du bâti vertical et très minéral, sans arbres, sans prairies,
00:13:21les effets îlot de chaleur vont renforcer de 4, 5 jusqu'à 8 degrés.
00:13:26Le ressentit la température.
00:13:28Alors au-delà des 16 départements en vigilance rouge, en tout cas,
00:13:31presque tout l'hexagone est en orange, ou pour le moins en jaune.
00:13:34Seuls en fait 5 départements côtiers entre la Bretagne et le long de la Manche
00:13:37échappent à la vigilance aujourd'hui.
00:13:40Et le deuxième mot, motion, François Bayrou devrait échapper à la censure d'aujourd'hui.
00:13:43Le Premier ministre devrait survivre, oui, à sa huitième motion de censure.
00:13:48Un texte déposé par les socialistes sur les retraites,
00:13:51mais qui, faute des voix du RN, ne devrait pas passer.
00:13:54Sauf énorme surprise, ce serait pour le coup une grosse surprise.
00:13:57Pas passé aujourd'hui, en tout cas, le Rassemblement national renvoie en fait
00:14:01au vote du budget à la fin de l'année.
00:14:03Donc voilà, le temps du gouvernement Bayrou est compté,
00:14:05mais c'est peut-être pas pour aujourd'hui.
00:14:06Oui, pas pour les vacances, Philippe.
00:14:08Il tient, moi, ce qui compte, je suis l'un des rares défenseurs
00:14:13de la méthode politique de François Bayrou,
00:14:15et je suis heureux de le voir durer.
00:14:18Que vous résumeriez comment, alors ?
00:14:21Une intelligence politique qu'on prend pour de l'immobilisme.
00:14:25D'accord, ok.
00:14:26Vous pensez que c'est la dernière motion de censure
00:14:29à laquelle il va échapper, que ça va tomber avec le budget ?
00:14:32Ah non, là, il y a le budget.
00:14:33Oui, il y a le budget, mais le budget, c'est là où le contraire risque de tomber, voilà.
00:14:37Moi, ici même, d'ailleurs, je crois que j'avais évoqué le fait
00:14:40que potentiellement, le président de la République
00:14:42pourrait changer de Premier ministre, en réalité.
00:14:44Et donc, du coup, François Bayrou ne tomberait pas
00:14:47sous une motion de censure.
00:14:50La réalité, c'est qu'on le savait lorsqu'il a été nommé,
00:14:52et je ne reviens pas sur les conditions
00:14:54qui ont poussé à sa nomination, en tout cas,
00:14:56puisqu'il a forcé, à l'époque, notre président de la République
00:14:59complètement sonné.
00:15:00La réalité, c'est qu'on savait pertinemment
00:15:03qu'en fait, on serait dans l'immobilisme complet
00:15:05jusqu'à la prochaine présidentielle.
00:15:07Et dans l'état d'urgence, qu'on parlait de la justice tout à l'heure,
00:15:09mais sur un certain nombre d'états de sujets,
00:15:12en réalité, notre pays ne peut pas se permettre cet immobilisme.
00:15:15Et moi, je pense qu'en fait,
00:15:17les Français vont le payer encore très cher.
00:15:19En tout cas, même au moment du vote du budget,
00:15:21l'assurance-vie du gouvernement Bayrou
00:15:23sera peut-être l'inéligibilité de Marine Le Pen,
00:15:25puisque s'il y a motion de censure adoptée
00:15:28à ce moment-là et dissolution,
00:15:29le problème, c'est que Marine Le Pen ne peut pas se représenter.
00:15:32Ce qui, même au moment du budget, sera toujours vrai.
00:15:34Mais à votre avis, le RN a raison de ne pas voter l'assurance.
00:15:37D'après ce que j'ai entendu,
00:15:38leurs électeurs dans les circonscriptions
00:15:40voulaient la censure.
00:15:41Oui, mais je trouve que le RN,
00:15:44avec cynisme et intelligence,
00:15:47sait se dissocier.
00:15:50Je ne dis pas que la sincérité,
00:15:51le gouvernement, mais l'habileté.
00:15:53Oui, Philippe a raison.
00:15:55Il y a un enjeu de continuer à démontrer
00:15:59une pseudo-légitimité de ce parti politique.
00:16:04Et ça passe effectivement par une capacité
00:16:06à s'abstenir dans des motions.
00:16:08Moi, je ne suis pas d'accord pour une raison très simple.
00:16:10On parlait tout à l'heure de la défiance des Français
00:16:12vis-à-vis des politiques au sens très large.
00:16:16Lorsque vous annoncez dans un programme
00:16:18que vous, la retraite,
00:16:20ce n'est pas 64 ans, etc.
00:16:23Et qu'au final, vous avez la possibilité,
00:16:25ne serait-ce que symbolique,
00:16:26de censurer et que vous ne le faites pas,
00:16:28je pense qu'en fait, en réalité,
00:16:29vous vous écartez de votre base électorale.
00:16:32Allez, troisième mot, condamnation.
00:16:34La Cour d'appel confirme le verdict de première instance
00:16:36contre Boilem Sansal.
00:16:37Cinq ans de prison ferme pour avoir évoqué
00:16:39la souveraineté marocaine sur le territoire
00:16:41disputé du Sahara occidental.
00:16:43L'écrivain franco-algérien avait été mis en cause
00:16:46peu après la prise de position
00:16:48de la diplomatie française en faveur du Maroc.
00:16:50Sur ce dossier, sa condamnation se confirme en appel.
00:16:54Alors qu'un autre Français,
00:16:56le journaliste sportif Christophe Gleize,
00:16:58est lui condamné pour avoir interviewé
00:17:00un dirigeant de club de foot opposant
00:17:02au pouvoir central algérien.
00:17:04Des décisions clairement politiques,
00:17:06analyse l'ancien ambassadeur de France en Algérie,
00:17:08Xavier Driencourt.
00:17:09Boilem Sansal n'a pas eu droit à un avocat.
00:17:12On a refusé le visa maître Zimray.
00:17:15Son avocat est arrivé trois jours après le jugement en appel.
00:17:19Il est arrivé hier en Algérie pour le verdict d'aujourd'hui.
00:17:24Et puis Christophe Gleize, il est condamné
00:17:26parce qu'il a enquêté sur la JSK,
00:17:31qui est le club de la jeunesse socialiste kabyle,
00:17:34qui est le grand club de football kabyle.
00:17:37Et il se trouve que le président de la JSK
00:17:40est un autonomiste algérien.
00:17:42algérien. Il est condamné parce qu'il a rencontré
00:17:45un autonomiste algérien.
00:17:47Donc voilà, ce sont des décisions politiques.
00:17:49Il n'y a pas d'autre mot.
00:17:50L'ancien ambassadeur de France en Algérie,
00:17:53Xavier Driencourt, avec André Bercoff ce midi sur Sud Radio.
00:17:56François Bayrou, de son codé,
00:17:58dit espérer une grâce présidentielle en Algérie.
00:18:02Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:18:03Vous restez avec nous dans un instant,
00:18:04le grand débat du jour avec cette nouvelle condamnation,
00:18:07vous l'avez entendu.
00:18:07En Algérie, l'écrivain Boilem Sansal
00:18:09écope donc de 50 prisons en appel,
00:18:11peu après les 7 ans infligés aux journalistes français,
00:18:14Christophe Gleize de Sofout.
00:18:15Alors parlons vrai.
00:18:16Est-ce que la riposte graduée du gouvernement
00:18:19est un échec cuisant ?
00:18:20Et à la question,
00:18:21Boilem Sansal et Christophe Gleize
00:18:23sont-ils victimes de la lâcheté de la France face à la Algérie ?
00:18:26Vous dites oui à 95%.
00:18:27Vous voulez réagir ?
00:18:28Le 0826 300 300.
00:18:31Et Arnaud Bénédetti sera avec nous,
00:18:32fondateur du comité de soutien.
00:18:34Boilem Sansal, rédacteur en chef de revue politique
00:18:36et parlementaire sera avec nous dans quelques instants.
00:18:38Soyez les bienvenus.
00:18:39Si vous voulez réagir, c'est maintenant.
00:18:410826 300 300.
00:18:42On vous attend.
00:18:43C'est les vrais voix jusqu'à 19h.
00:18:44Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h.
00:18:48Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:18:51On vous souhaite la bienvenue,
00:18:52les vrais voix de 19h,
00:18:54et plutôt de 17h à 19h.
00:18:55Et non de 17h à 19h.
00:18:56Enfin, vous avez bien compris
00:18:57que je m'étais encore gourée dans les horaires.
00:19:03Avec, autour de cette table,
00:19:04Philippe Bilger qui est avec nous,
00:19:06avec sa petite chemise d'été.
00:19:08Ah oui, on l'a.
00:19:08On sent.
00:19:09C'est justifié.
00:19:10Oui, ah oui, c'est justifié.
00:19:12Mais vous pouvez vous débrider encore davantage.
00:19:15Moi, ça ne me gêne pas.
00:19:16Vous avez peut-être très chaud.
00:19:18J'ai très chaud.
00:19:19Est-ce qu'on peut dire ?
00:19:20Mange courte.
00:19:21Mange courte, absolument.
00:19:22Mais a priori en lin.
00:19:23Je préférais parler de Cécile, vous voyez.
00:19:26C'est ça.
00:19:27Il y a une façon de retourner la situation, bien entendu.
00:19:29Une grande modestie de sa part.
00:19:31Oui, bien sûr.
00:19:32Donc, Philippe Bilger est avec nous,
00:19:34auteur de Me Too Much aux éditions Eliopold.
00:19:35Pierre-Yves Martin, consultant indépendant.
00:19:37Farid Thamsamanik est avec nous,
00:19:39porte-parole de l'association Banlieue Plus
00:19:40et délégué général du Think Tank France.
00:19:43Fier, tout de suite, le grand débat du jour.
00:19:46Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:19:49On a tendu la main à l'Algérie.
00:19:50Qu'a-t-on eu en retour ?
00:19:51Donc, il faut, aujourd'hui, ce rapport de force.
00:19:54Encore une fois, avec l'Algérie, c'est zéro centime, zéro visa.
00:19:57Une fois fait ces déclarations, qu'est-ce qui se passe ?
00:20:00Il ne se passe rien parce que l'Algérie ne bougera pas par rapport à ça.
00:20:03Il y a des situations qui sont incompréhensibles pour les Français,
00:20:06qui sont inacceptables pour le gouvernement
00:20:07et qui doivent déboucher désormais sur des arbitrages très concrets.
00:20:11Et donc, ça, c'est une question de relation diplomatique que nous devons avoir.
00:20:14Et ce n'est pas à M. Retailleau, ministre de l'Intérieur,
00:20:17de traiter de ces sujets.
00:20:18Il se prend pour qui, M. Retailleau ?
00:20:19Éboile M. Sansal, le nouveau condamné à 5 ans de prison,
00:20:22on appelle par la justice algérienne.
00:20:24Cette décision intervient après la peine de 7 ans de prison
00:20:27prononcée contre un autre Français,
00:20:29le journaliste de SoFoot, Christophe Glez,
00:20:32condamné suite à l'interview d'un dirigeant du club de foot.
00:20:36Alors, parlons vrai.
00:20:37Est-ce que, désormais, il faut considérer l'Algérie
00:20:39comme un pays qui prend des Français en otage ?
00:20:42Et à la question, Boilem Sansal et Christophe Glez
00:20:44sont-ils victimes de la lâcheté de la France face à l'Algérie ?
00:20:47Vous dites où est 95% ?
00:20:50Vous voulez réagir ?
00:20:51Au délai, vraie voix, attendez vos appels au 0826 300 300.
00:20:54C'est Arnaud Bénédetti qui est avec nous,
00:20:56fondateur du comité de soutien Boilem Sansal,
00:20:58et rédacteur en chef de revue politique et parlementaire.
00:21:00Bonsoir, Arnaud Bénédetti.
00:21:02Merci d'avoir accepté cette invitation à Sud Radio.
00:21:05Philippe Bilger.
00:21:07Nous devons cesser d'évoquer une riposte graduée
00:21:13qui, initialement, avait été mise en avant.
00:21:18D'abord, laissons graduer.
00:21:20Y a-t-il véritablement une riposte de la France
00:21:23et de la diplomatie française ?
00:21:26On peut en douter, parce que je n'appellerai pas riposte.
00:21:30à partir de ce que nous, citoyens, savons.
00:21:34Entendons-nous le verbe du ministre des Affaires étrangères,
00:21:40Barraud, et éventuellement d'autres interventions.
00:21:43Ce qui me paraît évident,
00:21:46c'est que, et pardon pour la banalité,
00:21:48mais elle ressort de ces derniers mois,
00:21:50c'est que l'Algérie, et vous le dites très bien,
00:21:53n'est forte que dans notre faiblesse,
00:21:56au moins apparente.
00:21:57Et non seulement elle est forte de cela,
00:21:59mais elle continue une provocation
00:22:02qui ne trouve pas de résistance.
00:22:05Alors, j'espère, tout de même,
00:22:07pour terminer sur une note d'espoir,
00:22:09que la fête algérienne,
00:22:11en laquelle le Premier ministre
00:22:14espère beaucoup,
00:22:15permettra la libération,
00:22:17au moins, de Boalem-Sansal.
00:22:19Farid Tamsamani.
00:22:21Alors, moi, je ne crois pas à la libération,
00:22:24malheureusement, ce 5 juillet.
00:22:27Elle interviendra,
00:22:29et je le souhaite de tout cœur
00:22:31pour Boalem-Sansal,
00:22:33qui, rappelons-le, est souffrant.
00:22:36Mais, ce qu'il faut comprendre
00:22:37dans cette relation entre la France et l'Algérie,
00:22:40au-delà des deux, malheureusement, cas,
00:22:41c'est une relation qui est,
00:22:44j'allais dire, pas forcément ancienne,
00:22:48mais qui est délicate de tout temps.
00:22:50Et nous avons ni en France, ni en Algérie,
00:22:52véritablement donné les conditions
00:22:54pour avancer ensemble.
00:22:56L'Algérie est un pays souverain,
00:22:58tout comme la France,
00:23:00et c'est un secret pour personne,
00:23:02mais les journalistes algériens,
00:23:04comment sont traités les journalistes algériens
00:23:06en Algérie ?
00:23:07L'Algérie fait partie des pays
00:23:08qui traitent les journalistes et la presse
00:23:11de manière la plus catastrophique de la planète.
00:23:14Donc, ça n'est pas une surprise.
00:23:15Néanmoins, on a deux personnes,
00:23:18dont l'un, très médiatisé Boalem-Sansal,
00:23:21qui, je rappelle, est franco-algérien,
00:23:23et qui, normalement,
00:23:25est sous le coup de la législation algérienne,
00:23:28puisqu'il a la nationalité algérienne,
00:23:30il me semble.
00:23:31Maintenant, les raisons de son arrestation,
00:23:34et en tout cas, les raisons, pour moi,
00:23:35sont, de point de vue, nous, français,
00:23:39complètement catastrophiques,
00:23:40complètement incompréhensibles.
00:23:42Néanmoins, les Algériens,
00:23:43sur un sujet aussi sensible que celui-ci,
00:23:46en fait, ont leur point de vue.
00:23:47Est-ce que, sans vouloir défendre,
00:23:49absolument pas,
00:23:50parce que c'est indéfendable,
00:23:51l'Algérie, sur cette situation-là,
00:23:54il faut se mettre à la place de ce pays-là.
00:23:56Nous, en France, sur des sujets
00:23:58tels que la collaboration,
00:24:00à l'époque, avec le régime de Vichy,
00:24:02ce sont des sujets qui sont hyper sensibles
00:24:04et qui ont été traités.
00:24:06D'ailleurs, en Algérie,
00:24:07ce sont des sujets qui, encore,
00:24:08sont encore tout frais.
00:24:09Et ce qu'on reproche à Boal-Nesfamsa,
00:24:11encore une fois,
00:24:11je condamne l'arrestation
00:24:13et la condamnation
00:24:14et la manière dont il est pris en otage
00:24:15entre la France et l'Algérie,
00:24:17mais ce sont des sujets
00:24:17sur lesquels, en fait,
00:24:18la diplomatie doit agir.
00:24:20Et là, je terminerai sur un dernier point.
00:24:21On a eu un certain nombre de ministres,
00:24:23notamment le ministre de l'Intérieur,
00:24:24qui a commencé à annoncer
00:24:27un certain nombre de choses,
00:24:28de réponses gradues ou quoi que ce soit.
00:24:30Je pense que ce n'est pas comme ça
00:24:31que l'on traite les choses.
00:24:32Et de toute manière,
00:24:34ce n'est pas comme ça
00:24:35que le président de la République
00:24:36voit les choses,
00:24:37puisqu'il lui a dit
00:24:38que c'était une fin de nous recevoir.
00:24:40Pierre-Yves Martin.
00:24:42Moi, je suis très ennuyé
00:24:43avec ce terme de lâcheté.
00:24:45Je pense que
00:24:47nos deux amis français
00:24:50sont victimes
00:24:51de la dégradation brutale
00:24:54de la relation
00:24:55entre la France et l'Algérie.
00:24:57Mais pas de la lâcheté
00:24:57de la France face à l'Algérie.
00:24:59Je pense qu'on a un vrai sujet
00:25:01en France.
00:25:02C'est qu'on n'arrive pas
00:25:03à imposer,
00:25:04à dépasser...
00:25:05Ce n'est pas le sens de la question.
00:25:06Le sens de la question
00:25:07est de dire aujourd'hui,
00:25:09est-ce que la France
00:25:09n'est pas lâche
00:25:10par rapport
00:25:11à ses ressortis en français ?
00:25:13Oui, c'est bien.
00:25:14Mais pas que...
00:25:14Il y a aussi les...
00:25:15Avant, c'est juste maintenant.
00:25:18Le maintenant
00:25:19est alimenté
00:25:19par le passé,
00:25:20par notre posture de...
00:25:22Il y a aussi,
00:25:23pour extrapoler,
00:25:24les OQTF
00:25:25que l'Algérie
00:25:25ne veut pas reprendre,
00:25:26etc.
00:25:26Ce n'est pas le seul dossier.
00:25:27Ce n'est pas les seuls dossiers, pardon.
00:25:29Mais vous avez le droit
00:25:30de parler quand même.
00:25:30Merci beaucoup.
00:25:31Je pense qu'il y a
00:25:32un vrai sujet
00:25:33de posture...
00:25:35Alors, je ne sais pas
00:25:36si elle est juste,
00:25:36mais elle doit être assumée
00:25:38de la France
00:25:39par rapport à l'Algérie.
00:25:40Et j'ai l'impression,
00:25:41je ne sais pas
00:25:41si le tempérament algérien
00:25:43est toujours
00:25:44dans un esprit belliqueux
00:25:46ou pas.
00:25:47C'est ce qui peut se dire.
00:25:48Ce que je sais, par contre,
00:25:50c'est que
00:25:50les gouvernements français
00:25:51respectifs
00:25:52louvoient en permanence
00:25:55en ayant une communication
00:25:57tantôt un petit peu forte
00:26:00et tantôt très faible
00:26:01en coulisses.
00:26:03Et en fait,
00:26:04c'est profondément ça
00:26:06qui me gêne.
00:26:07Et j'ai l'impression,
00:26:07Cécile,
00:26:08que tout cela
00:26:09est alimenté
00:26:10par cette espèce
00:26:10de peur,
00:26:13d'incapacité
00:26:14à assumer
00:26:14ce qui s'est passé
00:26:15dans la période coloniale
00:26:17et qu'on n'arrive pas
00:26:18à tirer le trait.
00:26:19Et enfin,
00:26:20parce que
00:26:20la France a enfin
00:26:21pris une position
00:26:22par rapport au Maroc
00:26:23qui est au Sahara
00:26:24et que c'est ça
00:26:25qui, pour moi part,
00:26:26a alimenté
00:26:27une aggravation.
00:26:30Arnaud Benedetti
00:26:31est avec nous,
00:26:31un fondateur
00:26:32du comité de soutien
00:26:33de Boalame Sansa
00:26:33et rédacteur en chef
00:26:35de cette revue politique
00:26:36et parlementaire.
00:26:37On vous avait dit
00:26:37bonjour tout à l'heure
00:26:38mais vous étiez
00:26:38totalement déconnecté.
00:26:40Est-ce qu'aujourd'hui
00:26:42on peut parler,
00:26:43comme on l'a écrit
00:26:44dans la question,
00:26:46est-ce qu'on peut parler
00:26:46de l'acheté de la France
00:26:47vis-à-vis de l'Algérie ?
00:26:50Non, moi,
00:26:50ce que je note,
00:26:51finalement,
00:26:51depuis sept mois,
00:26:52depuis le début de cette affaire
00:26:53et l'arrestation de Boalame
00:26:54sur le tarmac
00:26:56de l'aéroport d'Alger,
00:26:57c'est que la France
00:26:58a fait preuve
00:26:58d'une extrême retenue
00:26:59dont, j'allais dire,
00:27:01sa relation avec l'Algérie.
00:27:03C'est bien la stratégie dominante,
00:27:05ce que l'on a appelé
00:27:06la stratégie diplomatique,
00:27:08qui a été largement conduite
00:27:11par les autorités
00:27:12de ce pays.
00:27:14Aucune des mesures,
00:27:15d'ailleurs,
00:27:17annoncées par Bruno Rotaillot
00:27:18n'ont été mises en œuvre.
00:27:21D'ailleurs, Bruno Rotaillot
00:27:22a toujours, lui, considéré
00:27:23que c'était une réponse graduée
00:27:24qu'il fallait apporter.
00:27:25Alors, aujourd'hui,
00:27:27force est de constater,
00:27:28moi, je reconnais un arbre à ses fruits,
00:27:29vous savez,
00:27:30c'est important,
00:27:31force est de constater
00:27:32sur cette affaire,
00:27:34en tout cas,
00:27:34sans salle,
00:27:35depuis sept mois,
00:27:36c'est que
00:27:36l'avocat principal,
00:27:39maître Zimré,
00:27:39n'a jamais eu de visa,
00:27:42parce que,
00:27:42tout simplement,
00:27:43il faut le dire,
00:27:43les autorités algériennes
00:27:45ne voulaient pas
00:27:46d'un avocat juif
00:27:46à Alger,
00:27:48que
00:27:49Boilem sans salle,
00:27:50qui, quand même,
00:27:51a le droit
00:27:51à la protection consulaire,
00:27:53il faut le rappeler,
00:27:53puisqu'il est
00:27:54franco-algérien,
00:27:56cette protection consulaire
00:27:57ne lui a jamais été
00:27:58accordée
00:27:59dans la matière,
00:28:00et qu'on se retrouve,
00:28:01maintenant,
00:28:02au bout de sept mois,
00:28:03avec une condamnation ferme
00:28:05qui a été confirmée
00:28:06ce matin,
00:28:07on appelle,
00:28:08à cinq ans
00:28:10à cinq ans
00:28:11d'emprisonnement.
00:28:14Donc,
00:28:15force est
00:28:16d'observer
00:28:17que
00:28:17la stratégie
00:28:19qui a été celle
00:28:19de l'exécutif français
00:28:21n'a pas eu
00:28:23véritablement
00:28:24de résultat
00:28:25quand on sort,
00:28:26pour l'instant,
00:28:26de Boilem sans salle.
00:28:27Et je note
00:28:27que la stratégie
00:28:28de réserve
00:28:29et d'hyperdiscrétion,
00:28:31voire même de silence
00:28:32absolu,
00:28:33qui a été celle
00:28:34qui a été mise en avant
00:28:35pour Christophe Gleiz,
00:28:38ce jeune journaliste
00:28:39qui est en Algérie
00:28:42depuis maintenant
00:28:43le mois de mai 2024,
00:28:44si je ne m'abuse,
00:28:46c'est-à-dire sous contrôle
00:28:46judiciaire,
00:28:48n'a pas eu plus
00:28:50de résultats
00:28:50puisque,
00:28:51là,
00:28:52en l'occurrence,
00:28:52on a appris
00:28:53sa condamnation
00:28:54à sept ans
00:28:55de prison ferme.
00:28:56Donc,
00:28:57dire qu'aujourd'hui,
00:28:58la France a eu
00:28:58une stratégie
00:29:00qui était une stratégie
00:29:01à la fois
00:29:03de fermeté
00:29:05et de diplomatie,
00:29:07non,
00:29:07la France n'a eu
00:29:08qu'une stratégie
00:29:09de diplomatie
00:29:10avec un gouvernement
00:29:12et un État algérien,
00:29:13un pouvoir algérien
00:29:14qui ne peut bien évidemment
00:29:15pas confondre
00:29:16avec son peuple,
00:29:17ça,
00:29:17je crois que c'est important,
00:29:18qui s'efforce
00:29:19d'imposer
00:29:20tous les jours
00:29:21un peu plus
00:29:21un rapport de force
00:29:22aux autorités françaises.
00:29:24C'est un constat factuel
00:29:25que je fais,
00:29:26mais je crois
00:29:27que chacun peut s'accorder,
00:29:28je veux dire,
00:29:28sur cette situation-là.
00:29:31vous pensez qu'il faut
00:29:33hausser le ton
00:29:34face à l'Algérie
00:29:34ou vous pensez
00:29:35que comme maintenant
00:29:36le seul espoir
00:29:37pour Bolem Sansal
00:29:38soit une grâce
00:29:39du président
00:29:39Téboune,
00:29:40il faut directement
00:29:41que Macron
00:29:41se mette en contact
00:29:42avec Téboune.
00:29:43Venez nous donner
00:29:44votre avis
00:29:44au 0826 300 300.
00:29:46Un petit mot
00:29:46de Linda
00:29:47qui est au 0826 300 300.
00:29:50Linda,
00:29:50vous vouliez réagir ?
00:29:52Écoutez,
00:29:53il y a pas mal
00:29:54de choses à dire
00:29:54donc je vais essayer
00:29:55de faire assez court.
00:29:56Je pense que déjà
00:29:57cette histoire
00:29:58de M. Sansal
00:29:59est arrivée au moment
00:30:00où l'Algérie
00:30:01ne voulait pas reprendre
00:30:02les OQTF.
00:30:03Donc ça a donné
00:30:04à M. Rotaillot
00:30:05le truc pour attirer
00:30:07encore plus
00:30:08la haine,
00:30:09on va dire,
00:30:09les méchancetés
00:30:11envers l'Algérie.
00:30:12Ensuite,
00:30:13il faut savoir quand même
00:30:13qu'au début,
00:30:14Macron avait
00:30:16un petit peu délaissé
00:30:16le Maroc
00:30:17pour essayer
00:30:18de faire en sorte
00:30:18d'arranger les liens
00:30:19avec l'Algérie.
00:30:21Quand il a vu
00:30:21que ça ne s'était pas
00:30:22passé comme il voulait,
00:30:24il est revenu
00:30:24vers le Maroc
00:30:25en reconnaissant
00:30:26justement
00:30:27le Sardin occidental.
00:30:29Voilà,
00:30:30exactement.
00:30:32Et aujourd'hui,
00:30:33il voudrait que l'Algérie
00:30:35les voit
00:30:36comme des personnes
00:30:37respectables
00:30:38et tout ça.
00:30:39En face,
00:30:39on a des militaires.
00:30:40En Algérie,
00:30:41ce sont principalement
00:30:42les régimes militaires.
00:30:44Ils aiment les gens,
00:30:45je pense,
00:30:45ancrés,
00:30:46fiables,
00:30:47qui ne tombent pas
00:30:48leur veste.
00:30:49Et dernièrement,
00:30:50sur ces dernières années,
00:30:51les petits chics français
00:30:52tombent pas mal leur veste,
00:30:53un peu à droite,
00:30:53un peu à gauche,
00:30:54un peu...
00:30:55Et je pense qu'ils ne sont
00:30:56tout simplement pas pris
00:30:57au sérieux.
00:30:57Et je pense tout simplement
00:30:58aussi que ça a desservi
00:31:00la cause de M. Sanzal.
00:31:01Très sincèrement.
00:31:02Je pense que dès le début,
00:31:03la France aurait dû
00:31:04se taire sur ce sujet,
00:31:06mener peut-être
00:31:07une diplomatie
00:31:08de façon très discrète.
00:31:10Mais absolument pas faire ça.
00:31:11On va commenter,
00:31:13Aïta.
00:31:14Je vais dire une chose
00:31:14sur Christophe Glaze.
00:31:16Ça n'a pas été médiatisé
00:31:18parce que sa famille
00:31:19ne voulait pas
00:31:20que l'affaire
00:31:20de touchant leurs proches
00:31:22soit médiatisée.
00:31:24Ça a été médiatisé
00:31:26pour Boilem Sanzal
00:31:27et dans les deux cas de figure,
00:31:28malheureusement...
00:31:29Il ne s'est rien passé.
00:31:29Il ne s'est rien passé.
00:31:30Il s'est passé le pire
00:31:31pour les deux.
00:31:32Arnaud,
00:31:33est-ce que...
00:31:34Pour le combat
00:31:37en faveur de Boilem Sanzal,
00:31:39dont vous êtes
00:31:40l'une des figures phares,
00:31:42j'ai l'impression
00:31:43tout de même
00:31:44de l'extérieur
00:31:45qu'on aurait pu
00:31:48mener une lutte
00:31:50encore plus vigoureuse
00:31:51pour soutenir
00:31:53Boilem Sanzal.
00:31:55Est-ce que vous avez
00:31:56cette impression
00:31:57ou est-ce que je ne me trompe pas ?
00:32:00Vous savez,
00:32:02c'est extrêmement difficile
00:32:03pour un comité de soutien
00:32:05aujourd'hui
00:32:06de savoir
00:32:09quelle est
00:32:09la bonne stratégie.
00:32:11Ce qui est sûr,
00:32:12c'est qu'on nous a reproché
00:32:13de parler trop.
00:32:14On nous a reproché
00:32:15de mobiliser trop.
00:32:17On nous a reproché
00:32:17de médiatiser trop.
00:32:19On nous a reproché
00:32:20d'être trop critique
00:32:21vis-à-vis du régime algérien
00:32:22qui pourtant mérite
00:32:23beaucoup de critique.
00:32:24C'est un régime,
00:32:25il faut le rappeler,
00:32:26c'est une dictature,
00:32:27clairement.
00:32:28Aujourd'hui,
00:32:29les intérêts
00:32:30intellectuels critiques
00:32:31sont poursuivis.
00:32:32En Algérie,
00:32:33M. Daoud,
00:32:33qui vit en France,
00:32:35c'est l'objet
00:32:35de deux mandats
00:32:36d'arrêt internationaux
00:32:37d'Interpol.
00:32:38Le jeune caricaturiste
00:32:40Guilla Saïnouch
00:32:41a été condamné,
00:32:41heureusement,
00:32:42il est réfugié en France
00:32:42à 30 ans de prison.
00:32:44Je rappelle quand même
00:32:45que le régime algérien
00:32:46a essayé,
00:32:47il y a un an,
00:32:48d'enlever un influenceur
00:32:50d'opposition algérien
00:32:51sur le territoire français.
00:32:53Donc,
00:32:53ce régime,
00:32:54très clairement,
00:32:55n'est pas forcément toujours,
00:32:56c'est le moins
00:32:56qu'on puisse dire,
00:32:57respectable.
00:32:58Donc,
00:32:58ça, c'est une réalité.
00:33:00Après,
00:33:00aujourd'hui,
00:33:01au moment où je parle,
00:33:02moi,
00:33:02c'est-à-dire que nous,
00:33:03on a le principal souci,
00:33:05c'est de faire en sorte
00:33:06que quelqu'un
00:33:06qui a 80 ans,
00:33:07qui est malade,
00:33:07qui est en prison
00:33:08pour des motifs
00:33:09totalement fallacieux,
00:33:10parce qu'il a tout simplement
00:33:11été libre de son expression,
00:33:13sorte le plus rapidement possible.
00:33:15Ce que l'on croit,
00:33:18en tout cas,
00:33:18et ce que l'on espère,
00:33:20en tout cas,
00:33:21c'est qu'en effet,
00:33:22dans quelques jours,
00:33:23le président Tebboune
00:33:25puisse procéder
00:33:27à une mesure de grâce,
00:33:30sachant que
00:33:30toute la difficulté
00:33:31du régime algérien,
00:33:32je crois,
00:33:33c'est que c'est un régime,
00:33:34j'ai un de mes amis algériens
00:33:35qui dit
00:33:36c'est une dictature
00:33:37sans visage,
00:33:37l'Algérie.
00:33:38C'est un peu vrai,
00:33:38c'est-à-dire que
00:33:39le président Tebboune,
00:33:41et encore,
00:33:42il faut qu'il soit sincère,
00:33:43même le serait-il,
00:33:44et voudrait véritablement
00:33:45procéder à cette mesure de grâce,
00:33:48il n'est pas seul à décider
00:33:50en la matière.
00:33:51Donc,
00:33:52il y a un sujet
00:33:53de ce point de vue-là
00:33:54et qu'il y a des clans
00:33:55qui s'affrontent
00:33:57au sein même
00:33:57du pouvoir algérien
00:33:58entre ceux
00:33:59qui sont prêts
00:34:00peut-être
00:34:01à faire une concession
00:34:01parce qu'ils se rendent compte
00:34:03que d'une certaine manière
00:34:04un prisonnier,
00:34:06un écrivain âgé,
00:34:08ce n'est pas
00:34:09pour l'image du régime
00:34:10quelque chose
00:34:11de très positif
00:34:11et que ça isole
00:34:12un peu l'Algérie,
00:34:13ça isole même
00:34:14beaucoup l'Algérie
00:34:15et puis ceux
00:34:16qui considèrent
00:34:16qu'il faut toujours
00:34:17pousser le rapport de force
00:34:18et être de plus en plus dur
00:34:19avec les Français,
00:34:20être hostile aux Français
00:34:21parce que,
00:34:22j'allais dire,
00:34:23ça fait partie
00:34:23du récit national algérien.
00:34:26Voilà,
00:34:26donc il y a cette difficulté
00:34:28avec laquelle
00:34:28il faut aussi tenir après.
00:34:30Nous,
00:34:30vous savez,
00:34:31depuis le début,
00:34:32on essaie de mobiliser
00:34:33les politiques,
00:34:33350 parlementaires,
00:34:35des centaines de maires,
00:34:37de nombreuses collectivités
00:34:39qui se sont par exemple
00:34:40associées à l'opération
00:34:41Jeudi sans salle
00:34:42avec David Lissnard.
00:34:44Donc,
00:34:44je crois qu'on est
00:34:45véritablement dans notre rôle.
00:34:46Après,
00:34:47ce dont on s'est quand même
00:34:48aperçu,
00:34:49c'est que ce combat
00:34:51n'était pas partagé
00:34:52politiquement par tout le monde.
00:34:53Et ça,
00:34:53on peut le regretter
00:34:54en effet.
00:34:54Arnaud Benedetti,
00:34:56on voit qu'il y a plusieurs
00:34:57séquences qui se percutent en fait.
00:35:00Il y a ces cinq influenceurs
00:35:01que l'Algérie veut récupérer,
00:35:03il y a les OQTF,
00:35:05il y a la communauté algérienne
00:35:07qu'on ne veut pas trop exciter
00:35:09en France pour éviter
00:35:10les dérapages.
00:35:11Est-ce que tout ça,
00:35:13ce n'est pas facile à gérer
00:35:14pour la France
00:35:15et c'est difficile
00:35:16pour eux
00:35:16de prendre une vraie décision ?
00:35:19Vous savez,
00:35:20la vérité,
00:35:21pour essayer de répondre
00:35:22à votre question,
00:35:23quand vous discutez avec des gens
00:35:24qui connaissent très bien l'Algérie
00:35:25ou des opposants algériens
00:35:30qui sont bien évidemment en France,
00:35:32je pense à quelqu'un
00:35:32comme Saïd Saadi par exemple
00:35:34qui a été le patron,
00:35:36le président du RCD,
00:35:37ce mouvement cabile d'opposition,
00:35:40il vous explique que le régime algérien
00:35:42c'est un régime qui,
00:35:44de par son histoire,
00:35:45ne connaît que le rapport de force.
00:35:48C'est-à-dire qu'à un moment donné,
00:35:50il faut être en mesure
00:35:51d'imposer un rapport de force
00:35:52à ce régime
00:35:52parce que ce régime
00:35:53ne vous respecte
00:35:55que si vous lui imposez
00:35:57un rapport de force.
00:35:58Alors après,
00:35:59j'ai entendu un de vos intervenants dire,
00:36:01et il avait raison,
00:36:03dire que la position
00:36:04qu'a prise Emmanuel Macron
00:36:05vis-à-vis de Théboune
00:36:06sur le Sahara occidental,
00:36:08moi que je ne discute pas,
00:36:10ce n'est pas mon sujet en la matière,
00:36:12a été vécue vraisemblablement
00:36:14par Théboune,
00:36:16pour le coup,
00:36:16comme une trahison.
00:36:19Et Théboune d'ailleurs a dit
00:36:20dès le mois de juillet dernier,
00:36:21quand il a appris
00:36:22que les Français
00:36:23allaient certainement changer
00:36:23leur position diplomatique
00:36:26sur le Sahara occidental,
00:36:28de toute façon,
00:36:28nous ferons payer
00:36:29quoi qu'il arrive,
00:36:30si les Français
00:36:31maintiennent cette position,
00:36:32nous leur ferons payer
00:36:33cette position diplomatique.
00:36:35Et encore une fois,
00:36:36l'arrestation de Bois-Nem Sansal
00:36:37a été le premier acte
00:36:39conduit par le président Théboune
00:36:41pour montrer que,
00:36:42bien évidemment,
00:36:43il fallait faire payer les Français.
00:36:44Pierre-Yves Martin veut réagir.
00:36:46Oui, moi je voulais reprendre
00:36:48votre point sur le rapport de force.
00:36:51Est-ce que,
00:36:52compte tenu de cette confirmation
00:36:54du rapport de force,
00:36:55ou de cette sensibilité
00:36:56au rapport de force,
00:36:57ça veut dire qu'il n'y a aucun espoir,
00:37:00ou très peu d'espoir,
00:37:02que le gouvernement algérien
00:37:05change,
00:37:06ou la présidence algérienne,
00:37:07change de,
00:37:08j'allais dire de fusil d'épaule,
00:37:10ce n'est pas très fin de ma part,
00:37:11mais change d'approche,
00:37:13et que du coup,
00:37:14il faudra encore des années
00:37:16et des années
00:37:16pour que ce ressenti violent
00:37:20autour de l'orientation
00:37:22de la France pour le Maroc
00:37:24soit dépassé,
00:37:25c'est ça que ça veut dire ?
00:37:28Vous savez,
00:37:30le récit anti-français
00:37:32qui est au cœur du régime algérien
00:37:34est le seul point de cohésion
00:37:37de toutes les factions
00:37:38qui dirigent l'Algérie.
00:37:40Ils sont d'accord
00:37:41sur une seule chose,
00:37:42c'est qu'il faut être
00:37:43violemment hostile à la France.
00:37:45C'est comme ça que ça fonctionne.
00:37:47Et c'est un moyen aussi
00:37:49de légitimer le pouvoir,
00:37:51leur pouvoir,
00:37:52par rapport à leur société
00:37:53et par rapport
00:37:54à leur opinion publique.
00:37:56Donc, c'est quelque part
00:37:57un subterfuge
00:37:59qu'ils utilisent.
00:38:00mais oui,
00:38:03c'est-à-dire que
00:38:04quand même,
00:38:05ce qui est fait
00:38:06depuis des années
00:38:07et des années,
00:38:08en fait,
00:38:08la relation entre la France
00:38:09et l'Algérie
00:38:09est compliquée depuis 1962
00:38:11pour toutes les raisons
00:38:12que l'on sait.
00:38:15Mais c'est vrai
00:38:15que là,
00:38:16on atteint
00:38:16depuis quelques mois
00:38:18un point d'acmé
00:38:19dans la détérioration
00:38:20des relations
00:38:21entre les deux pays
00:38:22et que clairement,
00:38:24aujourd'hui,
00:38:25le pouvoir algérien
00:38:27n'a peur que d'une chose,
00:38:28c'est que par exemple,
00:38:29qu'on s'attaque à la politique
00:38:30des visas,
00:38:30qu'on remette en cause
00:38:31des accords de 68,
00:38:32même s'ils s'en défient,
00:38:33parce que tout simplement,
00:38:34la politique des visas,
00:38:35il en a beaucoup besoin,
00:38:36parce que dans une situation
00:38:37économique qui est difficile,
00:38:39dans une situation
00:38:40où il n'y a pas de liberté,
00:38:42avoir la possibilité
00:38:42de faire partir sa jeunesse
00:38:44en Europe
00:38:44et notamment en France,
00:38:46ça joue comme un sas
00:38:46de décompression.
00:38:48Et clairement,
00:38:49ceux qui connaissent bien l'Algérie
00:38:50vous disent,
00:38:50en effet,
00:38:50si vous vous attaquez au visa
00:38:51ou si par exemple,
00:38:52vous vous attaquez
00:38:53à un autre sujet,
00:38:54les biens d'un certain nombre
00:38:55de hiérarches algériens
00:38:56en France,
00:38:57les appartements,
00:38:58etc.,
00:38:58peut-être qu'ils seront amenés
00:39:01à changer de position.
00:39:03Voilà.
00:39:04Farid,
00:39:05très rapidement.
00:39:06Pour rebondir sur tout
00:39:07ce qui a été dit,
00:39:07c'est là qu'on s'aperçoit
00:39:08qu'en vérité,
00:39:09il y a une réelle hypocrisie
00:39:10des deux côtés,
00:39:11tant à Paris qu'à Alger,
00:39:12parce que ce qui a été dit
00:39:13est complètement juste
00:39:15et je suis désolé,
00:39:16nous, pays, France,
00:39:18nous ne prenons pas
00:39:19véritablement à bras-le-corps
00:39:20tout ce qui a été dit
00:39:21pour pouvoir résoudre
00:39:22la situation.
00:39:24Est-ce qu'une grâce
00:39:25présidentielle possible ?
00:39:26Oui, non ?
00:39:27Pour le 5 juillet,
00:39:28l'année déjà
00:39:28sur l'indépendance ?
00:39:30Oui, on l'espère.
00:39:31On l'espère fortement.
00:39:32Mais si vous voulez,
00:39:33on a un souci presque.
00:39:34D'abord, on n'est pas sûrs du tout.
00:39:35On reste très prudent
00:39:36parce qu'on a été largement
00:39:37échaudés depuis sept mois.
00:39:38Donc, pour l'instant,
00:39:40vraiment,
00:39:40il faut être très,
00:39:41très, très, très réservé.
00:39:42Mais il faut l'espérer.
00:39:44Et il faut que ça soit
00:39:44une libération sans condition.
00:39:46Parce que le risque,
00:39:47c'est que ça soit assorti
00:39:48d'une interdiction
00:39:48sortie du territoire national.
00:39:50Ce qui revient finalement
00:39:52à emprisonner à ciel ouvert
00:39:54Boilem Sansal
00:39:55sans être capable d'ailleurs
00:39:56de garantir sa sécurité
00:39:57parce que depuis sept mois,
00:39:59la presse aux ordres du régime
00:40:01mène une campagne
00:40:02de lynchage médiatique,
00:40:03d'une virulence
00:40:04et d'une violence inouïe
00:40:05contre Boilem Sansal.
00:40:06Merci beaucoup, Arnaud Bénédidi,
00:40:08d'avoir accepté cette invitation
00:40:09fondateur du comité de soutien
00:40:10à Boilem Sansal
00:40:11et rédacteur en chef
00:40:12de la revue politique
00:40:12et parlementaire.
00:40:13Vous restez avec nous.
00:40:14On garde Linda dans un instant
00:40:16le qui-c'est-qui
00:40:16qu'il a dit
00:40:17avec nos vrais voix du jour.
00:40:18Sud Radio
00:40:20Votre de choix.
00:40:21Vous n'êtes pas pour grand-chose.
00:40:23Non, non, c'est les autres.
00:40:24C'est les autres.
00:40:24Les hommes politiques
00:40:25et les femmes politiques
00:40:26qui nous inspirent
00:40:27par leur saillie
00:40:28toujours intéressante
00:40:30et amusante.
00:40:31Et autour de la table,
00:40:32vous avez révisé ou pas ?
00:40:34J'espère avoir lu un peu.
00:40:36Très bien.
00:40:37Linda, avez-vous révisé ?
00:40:40Un petit peu.
00:40:41Un petit peu.
00:40:42Alors, c'est à vous
00:40:43de lancer le jingle.
00:40:45C'est parti pour le quiz.
00:40:46Les vrais voix Sud Radio
00:40:49Le quiz de l'actu.
00:40:50Écoutez bien, Linda,
00:40:52qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:53La blague,
00:40:53c'est le premier ministre
00:40:54qui nous gouverne.
00:40:55Il a d'abord trahi
00:40:56les Français
00:40:56et les Françaises.
00:40:59Alors, c'est un président
00:41:00de groupe parlementaire.
00:41:01On vous aide.
00:41:05Léon ?
00:41:06Non.
00:41:07Non.
00:41:07Non, président de groupe parlementaire.
00:41:09Il n'est pas président de groupe parlementaire.
00:41:10Non, il s'était présenté.
00:41:11Ok.
00:41:12Non.
00:41:12Non.
00:41:13Il s'était présenté ?
00:41:14C'est le PF ?
00:41:14Roussel, non ?
00:41:15Non, le PF.
00:41:16Non, Vallaud.
00:41:17Bonne réponse.
00:41:19Boris Vallaud,
00:41:20président du groupe PS
00:41:22à l'Assemblée Nationale.
00:41:23Qui c'est qui
00:41:23qui l'a dit ?
00:41:24Je l'ai trouvé très drôle,
00:41:25celle-là.
00:41:26On me dit tout le temps
00:41:26que je suis la ministre
00:41:27du truc qui a foiré avant moi.
00:41:30C'est une femme,
00:41:31comme elle a dit la ministre.
00:41:32Pas de doute.
00:41:33Oui, madame.
00:41:36Ah, celle qui a vendu
00:41:37et qui a acheté
00:41:38les 60 millions de vaccins.
00:41:40Non, non, non.
00:41:41C'est pas von der Leyen.
00:41:42Non, pas von der Leyen.
00:41:43Non, c'est Bachelot.
00:41:44Non, non.
00:41:44C'est pas Bachelot.
00:41:45Non, non.
00:41:45Bachelot.
00:41:46Non, non.
00:41:46C'est une femme ministre
00:41:47aujourd'hui.
00:41:48Aujourd'hui.
00:41:49Ah, mais alors
00:41:50c'est Badati ?
00:41:50Non.
00:41:51Bah non, du truc
00:41:53qui a foiré avant moi.
00:41:54Qu'est-ce qui a foiré
00:41:55avant elle, notamment ?
00:41:57Bah, une chose.
00:41:58Oui.
00:41:59C'est pas panier...
00:42:00Bah si.
00:42:00Non, non.
00:42:01C'est pas panier une hache.
00:42:02Non, non.
00:42:02Pas du tout.
00:42:02Elle est brune
00:42:03et assez...
00:42:04Elle est très carrée.
00:42:05Et elle a des très grands yeux.
00:42:06Voilà.
00:42:07Avec des lunettes.
00:42:09C'est...
00:42:09Ah, je travaille là.
00:42:11Oui.
00:42:11En parole du gouvernement.
00:42:13Oui.
00:42:13Non, il a dit le budget.
00:42:15Budget.
00:42:15Oui, mais c'est qui ?
00:42:16Or, au berge.
00:42:16Non, c'est l'autre.
00:42:18Non, c'est l'autre.
00:42:19Mais il a dit le budget.
00:42:20Mon Morillon.
00:42:22On va vous mettre trois points.
00:42:23T'as toujours ce problème,
00:42:24Philippe,
00:42:25de retrouver le bon nom.
00:42:26Oui.
00:42:26Donc moi, je propose
00:42:27que tu nous partages tes points.
00:42:29Parce qu'à chaque fois,
00:42:30on te soutient dans ta recherche.
00:42:32Mais c'est...
00:42:33Vous voulez...
00:42:33J'ai dit mon Morillon.
00:42:35Mais on était là,
00:42:36on était en Montchalin.
00:42:37Oui,
00:42:37Montrillon, Montchalin,
00:42:38c'est pas la même chose.
00:42:39Mais ça commence pareil.
00:42:41Oui.
00:42:41Et puis Montblanc aussi,
00:42:43ça commence pareil.
00:42:43Et puis vous arrêtez de chipoter.
00:42:45Non, mais excusez-moi.
00:42:46Il a dit budget
00:42:47et mon quelque chose.
00:42:49c'est pas mal quand même.
00:42:50Écoutez, c'est fil,
00:42:51franchement.
00:42:51Alors que les autres n'ont rien dit.
00:42:52C'est intolérant.
00:42:54C'est intolérant.
00:42:55Allez,
00:42:56ça continue.
00:42:56Allez,
00:42:57qui c'est qui
00:42:57qui l'a dit
00:42:58sur les faux arrêts de maladie ?
00:43:00Frauder, c'est trahir,
00:43:02on ne peut pas laisser frauder.
00:43:04C'est encore une femme.
00:43:05C'est pas la phrase du siècle.
00:43:05Et encore une ministre.
00:43:06Ah ben non,
00:43:07mais je l'ai trouvé amusant de celle-là.
00:43:08Frauder, c'est trahir,
00:43:09on ne peut pas laisser frauder.
00:43:10Je ne sais pas.
00:43:14Votre train ?
00:43:15Bonne réponse.
00:43:16Il a dit en premier.
00:43:16Il a dit un peu.
00:43:17Oui, j'accepte.
00:43:19Mais il y a raison d'accepter, Philippe.
00:43:21Permettez-moi de vous dire
00:43:22que vous n'avez pas le choix.
00:43:24Philippe, il est joueur et arbitre.
00:43:26C'est ça.
00:43:26Et puis je me méfie.
00:43:28Et juge aussi.
00:43:29Qui c'est qui qui l'a dit, Linda ?
00:43:32Je ne sais pas ce que Rima Hassan a de français
00:43:34à part la carte d'identité.
00:43:37Ah, euh...
00:43:39Bardella.
00:43:40Non, c'est une femme.
00:43:41Une femme d'encore.
00:43:42Ah non.
00:43:45Marion Maréchal.
00:43:46Bonne réponse, Marion Maréchal.
00:43:48Eurodéputée.
00:43:49Ah oui, d'accord.
00:43:50Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:43:52L'écologie du bon sens,
00:43:53c'est faire en sorte que l'on s'appuie
00:43:54sur une énergie abandante,
00:43:56peu chère pour les Français,
00:43:57décarbonée comme le nucléaire.
00:43:59Linda.
00:44:01Euh...
00:44:02Sandrine Roussot ?
00:44:04Non, pas du tout.
00:44:06C'est un homme.
00:44:07Un homme ?
00:44:08Ça peut être...
00:44:10Non.
00:44:11Non.
00:44:11Un homme.
00:44:12C'est parmi tous les chouchous
00:44:14de Philippe Bigère.
00:44:15Retailleau.
00:44:15Bonne réponse.
00:44:18Quand vous avez dit
00:44:19des chouchous de Philippe Bigère.
00:44:20Non, j'ai dit parmi tous les chouchous
00:44:22de Philippe Bigère.
00:44:23Son regard, c'est une objectivité,
00:44:24c'est fil indiscutable.
00:44:26Je ne permettrai pas
00:44:27qu'on la discute.
00:44:28Voilà, c'est...
00:44:29Alors, qui c'est qui
00:44:30qui l'a...
00:44:31C'est vous qui l'avez faite ?
00:44:32Oui, c'est à moi.
00:44:32Qui c'est qui
00:44:33qui l'a dit, Linda,
00:44:34sur 2027 ?
00:44:36Je ne dis pas
00:44:36que je suis candidate,
00:44:37mais je ne ferme pas la porte.
00:44:39J'assume de porter
00:44:40l'héritage d'Emmanuel Macron.
00:44:41Linda.
00:44:45Attendez.
00:44:45C'est juste ça.
00:44:46Moi aussi.
00:44:48Mince, notre ancienne
00:44:49Premier Ministre.
00:44:50Non.
00:44:51Bélargé !
00:44:52Bonne réponse.
00:44:53Alors, ils étaient en même temps.
00:44:54C'est un petit peu rapide.
00:44:55Oui, c'est un point et demi chacun.
00:44:56On met un, deux...
00:44:58Ou trois points chacun.
00:44:59Allez, trois points chacun.
00:45:00On est généreux.
00:45:01Ah ben, dis donc !
00:45:02On commence par là !
00:45:04Parfois !
00:45:05Ça, on va l'entendre.
00:45:06Qui c'est qui
00:45:07qui l'a dit ?
00:45:07Je vous assure que dans un an,
00:45:09ce sera avant.
00:45:10On s'en souvient.
00:45:10Oui, parce que mardi,
00:45:12gna gna gna !
00:45:13Mais c'est un vrai semblable.
00:45:14Qui c'est qui
00:45:15qui l'a dit ?
00:45:16Jean-Luc Mélenchon
00:45:17est un personnage
00:45:17très instruit,
00:45:18très caractériel.
00:45:21Pour dire qu'il a du caractère.
00:45:23Linda.
00:45:23C'est un homme ou une femme ?
00:45:26Un homme.
00:45:30Je dirais...
00:45:34Ça ne peut pas être fort.
00:45:37Ruffin.
00:45:38Non, c'est dans son parti.
00:45:39C'est quelqu'un de son camp.
00:45:40Son camp, mais oui.
00:45:42Ruffin.
00:45:42Non, panneau.
00:45:43Non, qui est plus connu
00:45:45pour ses fautes de français
00:45:46parce que caractériel...
00:45:47De l'autre.
00:45:48Là, vous l'avez fait en chœur.
00:45:49Non, alors là, c'est trois.
00:45:50Seven time.
00:45:51Trois, trois chacun.
00:45:52Allez, trois, je fais.
00:45:53C'est terminé.
00:45:54Et moi, je vais prendre douze points,
00:45:55s'il vous plaît.
00:45:56Ça ressemble au festival de casques.
00:45:58Non, on voulait qu'on ait des fans.
00:46:00On en est où, Philippe ?
00:46:01C'est Philippe Bilger
00:46:02qui s'est imposé.
00:46:03Bravo, Philippe.
00:46:04Bravo.
00:46:05Et pourtant,
00:46:07avec des trois points
00:46:09distribués...
00:46:10Oh, allez, arrête, arrête.
00:46:12Non, mais c'est pour vous dire
00:46:13la beauté de la victoire.
00:46:14Devant,
00:46:14Saritem Samadie,
00:46:15neuf points.
00:46:16Pierre-Yves Martin,
00:46:17six points.
00:46:18Linda a fait le taf, quand même.
00:46:19Mais elle avait un trio de choc.
00:46:21Mais Linda, vous avez gagné quand même
00:46:22parce qu'ils viennent tous habiter
00:46:23chez vous,
00:46:24tous cet été.
00:46:26C'est bien, non ?
00:46:28On vous envoie
00:46:28Philippe Bilger,
00:46:30Farid Tamsamani
00:46:30et...
00:46:32Pierre-Yves Martin.
00:46:34Ça ne va pas bien, moi, aujourd'hui.
00:46:35On vous prévient,
00:46:36ils mangent beaucoup.
00:46:37Oui, tout.
00:46:38Là, les trois font des cadeaux.
00:46:40Heureusement que vous n'avez pas
00:46:41qu'il y a des cadeaux.
00:46:43Ce sont des gens
00:46:44qui font très attention.
00:46:45Enfin, bref,
00:46:46ils sont propres sur eux.
00:46:47Ils ont des petites demandes.
00:46:48c'est particulier.
00:46:50Vous allez voir.
00:46:50Vous allez nous...
00:46:51Bien nous les renvoyer très vite.
00:46:53Vous allez voir.
00:46:54Oui, oui, mais ça ira très vite.
00:46:57Voilà, ça ira très vite.
00:46:58Au revoir.
00:46:59Ça se fait avant.
00:47:01Vous savez quoi ?
00:47:02Perdez pas votre temps.
00:47:02Ne venez pas.
00:47:04On gagne une.
00:47:05Linda, merci beaucoup.
00:47:07Vous faites des gros bisous.
00:47:08Restez avec nous.
00:47:08Merci à vous tous.
00:47:09Merci de votre fidélité
00:47:10à Sud Radio.
00:47:10Dans un instant, le journal,
00:47:12la météo importante
00:47:13de Rémi et André
00:47:13parce qu'ils ont encore
00:47:14beaucoup, beaucoup, beaucoup
00:47:15de chaleur.
00:47:15Et Philippe David ?
00:47:16J'en ai marre d'avoir une nounou.
00:47:18Vous en avez marre
00:47:19tous les jours à 18 ans.
00:47:20C'est fou quand même.
00:47:21Vous faites la bienvenue
00:47:23au 0826 300 300.
00:47:25Bienvenue sur Sud Radio.
00:47:26Merci de votre fidélité.
00:47:27Merci pour cette belle saison
00:47:28avec vous.
00:47:29Et autour de cette table,
00:47:30Philippe Bilger,
00:47:31président de l'Institut de la Parole,
00:47:33auteur de Me Too Much
00:47:33aux éditions Héliopold,
00:47:35Pierre-Yves Martin,
00:47:36consultant indépendant,
00:47:37et Farid Themsamani,
00:47:39porte-parole de l'association
00:47:40Banlieu Plus
00:47:41et délégué général
00:47:42du Think Tank France Fier.
00:47:44Et vous, au 0826 300 300.
00:47:46Et c'est sur ce même numéro
00:47:47que vous laissez les messages.
00:47:49Et c'est sur ce même numéro
00:47:50qu'on les écoute.
00:47:51Oui, bonjour,
00:47:51Sud Radio,
00:47:52Sabine Deleraud.
00:47:53Écoutez,
00:47:53je suis rentrée
00:47:54pendant deux mois de congé.
00:47:56Et malheureusement,
00:47:57en rentrant dans les villages,
00:47:59on est en train
00:47:59de récupérer des oiseaux
00:48:00qui se jettent
00:48:02des tuiles,
00:48:02des toits
00:48:03parce qu'ils ont trop chaud.
00:48:05Donc on est en train
00:48:06de ramener des faucons,
00:48:07on est en train
00:48:07de ramener plein de choses
00:48:08à la LPO.
00:48:09Je pense qu'on n'est pas les seuls.
00:48:10Donc la canicule,
00:48:11ça touche aussi,
00:48:12malheureusement,
00:48:13les animaux.
00:48:14Et en ce moment,
00:48:14les oiseaux,
00:48:15c'est une hécatombe.
00:48:16Voilà, c'était juste
00:48:16pour vous le signaler
00:48:17parce que là,
00:48:18depuis qu'on est rentrés
00:48:19ce week-end,
00:48:19c'est une hécatombe.
00:48:21Passez une bonne journée
00:48:22et à bientôt.
00:48:23C'est vrai que ce problème
00:48:24de canicule
00:48:25ne touche pas
00:48:26que les humains,
00:48:26manifestement.
00:48:28Mais bon,
00:48:30il faudrait avoir
00:48:31une tendresse universelle.
00:48:33Mais je vais aggraver mon cas.
00:48:36Je m'occupe des humains
00:48:38d'abord.
00:48:38Je sais,
00:48:39on va me dire
00:48:39que les animaux,
00:48:40je ne leur ferais pas de mal.
00:48:42D'abord les humains,
00:48:43après les oiseaux.
00:48:44Mais j'ignorais ça,
00:48:45que les oiseaux
00:48:46pouvaient ne pas supporter
00:48:48la chaleur,
00:48:49la canicule
00:48:49et tomber comme des mouches,
00:48:51j'ose dire.
00:48:52Pierre et Martin.
00:48:53Donc il va falloir
00:48:54qu'on mette sur nos terrasses,
00:48:56nos balcons
00:48:56et nos jardins
00:48:57des petits abris.
00:49:00Vous ne faites pas des gens ?
00:49:01Non, non, non.
00:49:02Je prends exemple sur vous,
00:49:03Philippe.
00:49:05Ah bah d'accord.
00:49:05Dis donc,
00:49:06on est bien entourés là.
00:49:07C'est important.
00:49:08Et les animaux,
00:49:10parce que peut-être
00:49:12que dans l'ordre de priorité,
00:49:13on n'y pense pas systématiquement,
00:49:14mais notamment
00:49:16dans les zones très urbaines
00:49:17où parfois,
00:49:19j'ai dit bien parfois,
00:49:20on enferme nos animaux,
00:49:22enfin, pas moi,
00:49:23mais en tout cas,
00:49:23on enferme les animaux
00:49:24lorsqu'on va travailler,
00:49:25etc.
00:49:26C'est très très compliqué
00:49:28dans ces moments-là
00:49:28où les habitats
00:49:29sont hyper hyper chauds.
00:49:31Oui, c'est vrai.
00:49:33Il faut faire attention
00:49:33quand vous prenez un animal.
00:49:35En tout cas,
00:49:35il faut veiller sur lui.
00:49:36Ou alors,
00:49:36si vous n'aimez pas ça,
00:49:37n'en prenez pas.
00:49:39Voilà.
00:49:39Absolument.
00:49:39Vous avez raison.
00:49:40C'est fait.
00:49:41Et c'est souvent le problème.
00:49:42Le cadeau de Noël
00:49:43des enfants,
00:49:44un chien,
00:49:44un chat,
00:49:44puis on le laisse
00:49:45pendant une semaine
00:49:46avec des croquettes
00:49:46où on le laisse
00:49:47en pleine chaleur
00:49:48sur un balcon
00:49:48comme ça arrive
00:49:49assez souvent.
00:49:51On n'a pas de leçons
00:49:51à donner,
00:49:51mais en tout cas,
00:49:52faites quand même
00:49:53très attention.
00:49:53Allez,
00:49:54vous restez avec nous
00:49:54dans un instant
00:49:55le coup de gueule
00:49:56de Philippe David.
00:49:57Je pense que
00:49:58tous ceux qui ont
00:49:5950 ans et plus
00:50:01sont des héros.
00:50:02Et ce sera le tour de table.
00:50:04Juste après,
00:50:04avec Philippe,
00:50:05on fera quoi ?
00:50:05On parlera
00:50:06de le favori
00:50:08d'un Hidalgo.
00:50:09Et avec vous,
00:50:10Farid Tamsamani ?
00:50:11Le déni de l'éducation nationale
00:50:12face à l'épisode
00:50:13de Caniculaire.
00:50:14Pierre-Yves Martin ?
00:50:15On parlera de l'entreprise
00:50:16Carmat.
00:50:17Très bien.
00:50:18Carmat.
00:50:19Et non ?
00:50:20On ne sait pas plus ?
00:50:20On en saura de plus.
00:50:21Allez,
00:50:22à tout de suite.
00:50:27Et nous avons la chance
00:50:31aujourd'hui
00:50:32d'avoir autour de nous
00:50:33Philippe Bilger,
00:50:33Pierre-Yves Martin,
00:50:34consultant indépendant,
00:50:35Farid Tamsamani,
00:50:36porte-parole de l'association
00:50:37Banlio Plus
00:50:38et délégué général
00:50:39du Think Tank France,
00:50:40fier.
00:50:41Et nous avons la chance
00:50:42d'avoir Philippe David,
00:50:43un peu chafouin,
00:50:44mais on l'a quand même.
00:50:46Les vrais voix sud radio.
00:50:47Comme d'habitude,
00:50:48je vais remettre le clocher
00:50:49au milieu du village,
00:50:50un village qui s'appelle
00:50:51La France,
00:50:52qui jour après jour
00:50:53ne cessera de m'étonner.
00:50:54Pourquoi La France ?
00:50:55Parce que l'épisode
00:50:56caniculaire que nous vivons
00:50:57m'a permis de rajeunir
00:50:57de 49 ans
00:50:59en me disant
00:51:00que finalement
00:51:00et sans le savoir,
00:51:02La France était peuplée
00:51:03à l'époque de héros
00:51:04qu'on pourrait presque
00:51:05qualifier de survivants
00:51:06et que j'avais eu la chance
00:51:07d'en faire partie.
00:51:09Retour en 1976,
00:51:10année de sécheresse.
00:51:11On ne parlait pas
00:51:12de canicule à l'époque.
00:51:13Une sécheresse telle
00:51:14que le président
00:51:15de la République,
00:51:15Valéry Giscard d'Estaing,
00:51:17allait créer
00:51:17un impôt sécheresse
00:51:18vu les dégâts
00:51:19pour les agriculteurs.
00:51:211976,
00:51:22donc,
00:51:22je m'apprêtais
00:51:23à fêter mes dix ans
00:51:23et à l'époque,
00:51:24nous sommes allés
00:51:25à l'école
00:51:25jusqu'à la fin des cours
00:51:26dans des salles de classe
00:51:27non climatisées
00:51:28et il ne serait pas venu
00:51:29à l'idée de mes parents,
00:51:30même en fin d'année scolaire,
00:51:32de me faire rater l'école
00:51:33parce qu'il faisait chaud
00:51:34et j'ai survécu.
00:51:361976 encore,
00:51:37mon père nous conduit
00:51:41à Delilah
00:51:41à Lucin-Sauveur
00:51:42dans les routes Pyrénées.
00:51:43Près de 900 kilomètres
00:51:45faits sur des routes nationales.
00:51:46Il n'y avait pas
00:51:47d'autoroute à l'époque
00:51:48dans une GS non climatisée.
00:51:51On roulait bien évidemment
00:51:52avec les quatre vitres ouvertes
00:51:53et on avait des gourdes
00:51:54d'eau fraîche
00:51:54et nous avons survécu.
00:51:571976,
00:51:57donc,
00:51:58où après avoir traversé
00:51:59les champs de tournesol
00:51:59grillés sur place,
00:52:01nous arrivons à Lussou,
00:52:02malgré les 700 mètres
00:52:03d'altitude,
00:52:03la température est caniculaire.
00:52:05On boit beaucoup,
00:52:06on prend des douches fraîches,
00:52:07on ferme les volets
00:52:08et on sort en début de fin
00:52:10et en fin de journée,
00:52:11sans qu'on ait besoin
00:52:12de nous dire que faire
00:52:13sur les cinq radios
00:52:14et trois chaînes
00:52:14de télévision à l'époque.
00:52:16Ce mois de juillet 1976,
00:52:18nos deux parents
00:52:18et mon frère
00:52:18travaillaient dans des bureaux
00:52:19non climatisés
00:52:20et ils ont aussi survécu.
00:52:22C'est pourquoi
00:52:23je n'en peux plus
00:52:23de cette infantilisation
00:52:24qui nous répète
00:52:25« Buvez, réhydratez-vous
00:52:27et ceci et cela ».
00:52:28Quand il fait froid,
00:52:29nous dit-on
00:52:29d'éviter de sortir torse nu
00:52:30pour ne pas attraper froid.
00:52:32Alors on nous dit
00:52:33que si on ne fait pas
00:52:33ces campagnes,
00:52:34on le reprochera
00:52:35à nos politiques.
00:52:36Le problème
00:52:36est que nous confondons
00:52:40le métier n'est pas du tout le même.
00:52:41Pour conclure en douceur,
00:52:43le slot d'été 76
00:52:44grâce auquel
00:52:45nombre de couples
00:52:46se sont rencontrés
00:52:47et n'ayant pas
00:52:48pour première phrase
00:52:48murmuré à l'oreille de l'autre
00:52:50« T'es-tu bien hydraté
00:52:51avant de venir au bal ? »
00:52:52Merci beaucoup Philippe David.
00:53:01Philippe Bilger.
00:53:03Bravo mon cher Philippe,
00:53:05c'est votre billet
00:53:06enfin qui me touche
00:53:07de très près
00:53:08parce que je le trouve
00:53:09intelligemment réactionnaire
00:53:11et très souvent
00:53:13je me sens en minorité
00:53:15parce que je constère
00:53:17que ce qu'on appelle
00:53:18le progrès aujourd'hui
00:53:19c'est non seulement
00:53:20une infantilisation
00:53:22mais c'est une dépossession
00:53:24de l'humain.
00:53:25On nous dit
00:53:25hydratez-vous
00:53:27quoi penser ?
00:53:29Comment mourir demain ?
00:53:32Comment faire l'amour ?
00:53:34Qu'est-ce qu'on ne doit pas faire ?
00:53:36Eh bien cela devient
00:53:38hallucinant.
00:53:39Bientôt on nous dira
00:53:41comment être homme ?
00:53:43La liberté,
00:53:44l'honneur,
00:53:45la responsabilité
00:53:46d'être homme.
00:53:47Vous avez été très profond
00:53:49mon cher Philippe.
00:53:51Vous êtes d'accord ou pas ?
00:53:52Je suis complètement d'accord.
00:53:54C'est certainement
00:53:54un de vos billets
00:53:55les mieux...
00:53:57Les plus efficaces.
00:53:58Les plus efficaces.
00:53:59Merci beaucoup Cécile.
00:53:59Du coup il y a quelque chose
00:54:01qui m'intéresse
00:54:01c'est l'itinéraire
00:54:02entre les lilas
00:54:03et les eaux de Périnée.
00:54:04Lucin Sauveur.
00:54:05Non, Lucin Sauveur
00:54:06dans l'eau de Périnée.
00:54:06Dans l'eau de Périnée pardon.
00:54:07Ça ça m'intéresse beaucoup.
00:54:08Ah bah là c'était
00:54:08par la National 20 etc.
00:54:10Et j'ai ma soeur Françoise
00:54:11qui vient de m'écrire
00:54:11je travaillais à l'été 76
00:54:13et on finissait
00:54:14une heure plus tôt.
00:54:16Et moi du coup
00:54:16j'ai bu un verre d'eau.
00:54:17Voilà tout ça.
00:54:18C'est réglé.
00:54:20Merci beaucoup David.
00:54:21Vous avez l'art
00:54:21de ramener tout
00:54:22de le problème très haut.
00:54:24Oui bien sûr
00:54:25et surtout à moi
00:54:26ce qui est important.
00:54:26Et franchement
00:54:27qu'elle bosse l'eau à la fin.
00:54:28Ah bah oui.
00:54:29Oui c'est ça.
00:54:31Il y en avait à l'époque.
00:54:32Tandis qu'aujourd'hui
00:54:33il faut attendre
00:54:343h du matin
00:54:35et encore c'est pas sûr.
00:54:37Allez tout de suite.
00:54:39L'info en plus
00:54:40avec Félix Mathieu.
00:54:41Les vraies voix
00:54:42Sud Radio.
00:54:44Et de façon plus sérieuse
00:54:46400 hectares
00:54:46sont partis en fumée
00:54:47dans l'Aude
00:54:48en pleine canicule.
00:54:49Le suspect a été mis en examen
00:54:50et placé en détention.
00:54:51A l'origine des flammes
00:54:52un barbecue
00:54:53et un tournebroche
00:54:54mal éteint
00:54:55transporté sur une remorque
00:54:56sur l'autoroute
00:54:57et qui a donc répandu
00:54:58ses braises
00:54:59dans la végétation.
00:55:01Le suspect
00:55:01âgé de 33 ans
00:55:02exerce comme commerçant
00:55:03itinérant, traiteur.
00:55:05Dimanche après-midi
00:55:06il revenait d'un mariage
00:55:07pour lequel il avait
00:55:07assuré le repas
00:55:08à 15 kilomètres
00:55:09au nord de Narbonne.
00:55:10Il a été interpellé
00:55:11dans la foulée dimanche
00:55:12et vient d'être incarcéré
00:55:14car le procureur
00:55:15de Narbonne
00:55:16Eric Camus
00:55:16liste beaucoup
00:55:17de circonstances aggravantes
00:55:19qui ont abouti
00:55:19à ces flammes
00:55:21contre lesquelles
00:55:21les pompiers ont lutté
00:55:22depuis deux jours
00:55:23dans l'Aude.
00:55:23Il s'agit d'un homme
00:55:24de 33 ans
00:55:25un commerçant ambulant
00:55:26dont l'activité
00:55:27de traiteur itinérant
00:55:29était connue
00:55:30et reconnue.
00:55:31Il avait malgré tout
00:55:32été plusieurs fois
00:55:33condamné
00:55:33pour des infractions
00:55:34d'imprudence
00:55:35liées à des conduites
00:55:37en état alcoolique
00:55:38des conduites
00:55:39sous l'emprise
00:55:39de stupéfiants
00:55:40et des conduites
00:55:41malgré le retrait
00:55:42de son permis de conduire.
00:55:44Au moment des faits
00:55:45il ne possédait plus
00:55:46le permis de conduire
00:55:47il n'avait pas
00:55:48d'assurance professionnelle
00:55:49et son véhicule
00:55:51n'était pas assuré.
00:55:51Le procureur de Narbonne
00:55:53au micro Sud Radio
00:55:54de Christine Bouillaud
00:55:55le trentenaire
00:55:56a raconté
00:55:57s'être rendu compte
00:55:58du feu sur sa remorque
00:55:59via la caméra
00:56:00de recul
00:56:01de sa voiture
00:56:02mais il avait déjà
00:56:03beaucoup roulé
00:56:03trop tard
00:56:04les intincelles
00:56:05avaient essaimé
00:56:06dans la végétation
00:56:07400 hectares détruits
00:56:09dans les corbières
00:56:09incendie désormais
00:56:10sous contrôle
00:56:11le suspect
00:56:11en cours
00:56:123 ans de prison
00:56:13et une amende
00:56:13de 45 000 euros
00:56:15d'amende
00:56:15appréciée aussi le procureur.
00:56:16Le procureur a totalement raison
00:56:18le premier mouvement
00:56:20c'était de dire
00:56:21et après il explique
00:56:23c'est un scandale
00:56:24mais c'est fou
00:56:25comme de pouvoir travailler
00:56:26sans permis
00:56:27sans assurance
00:56:27etc.
00:56:28c'est pas fou
00:56:28Pierre-Yves Martin
00:56:29ou quel consultant ?
00:56:30c'est pas ça qui me choque
00:56:31moi
00:56:31ce qui me choque
00:56:31c'est que
00:56:32en fait quand j'ai entendu
00:56:33l'histoire hier
00:56:33je me suis posé la question
00:56:34de savoir si le type
00:56:35était juste stupide
00:56:37ou s'il était complètement bourré
00:56:38mais visiblement
00:56:39vu son histoire
00:56:39il était un bon des deux
00:56:40mais c'est
00:56:41voilà
00:56:42c'est surréaliste
00:56:43c'est pas stupide
00:56:44c'est de s'en fiche complètement
00:56:45parce que
00:56:46je me demande
00:56:48s'il n'y a pas un sujet
00:56:48de bêtise quand même
00:56:49à aucun moment
00:56:50de se dire
00:56:51bref
00:56:51incendie
00:56:53drogue
00:56:53parce que le procureur
00:56:55raconte aussi
00:56:55que la veille au soir
00:56:56il avait donc quitté
00:56:57le mariage
00:56:58cette fois il avait bien noyé
00:56:59comme il dit
00:57:00son barbecue
00:57:01en passant beaucoup d'eau dessus
00:57:02pour s'assurer
00:57:03que les flammes reprendraient pas
00:57:05mais alors le lendemain midi
00:57:06effectivement
00:57:06il a soit pas pris
00:57:08cette précaution
00:57:08soit il l'a fait
00:57:10avec moins de soin
00:57:11on va dire
00:57:11en regardant
00:57:12moins de près
00:57:13c'est pour ça que
00:57:15les vacances
00:57:15faites très attention
00:57:16parce qu'il y a un nombre
00:57:17de gens sur l'autoroute
00:57:18qui n'ont pas leur permis
00:57:19qui n'ont pas d'assurance
00:57:20qui roulent
00:57:21sous stupéfiants
00:57:22la route des vacances
00:57:23faites quand même
00:57:24très attention
00:57:24même si malheureusement
00:57:25on ne peut pas tout éviter
00:57:26merci beaucoup
00:57:27Philippe et Félix Mathieu
00:57:28vous restez avec nous
00:57:29on va revenir dans un instant
00:57:31avec nos amis
00:57:32autour de cette table
00:57:33qui ont des choses à dire
00:57:34qui veulent porter des sujets
00:57:35Philippe Bilger
00:57:36oui
00:57:37on va parler
00:57:37d'Emmanuel Grégoire
00:57:39qui est
00:57:41je commence tout
00:57:42non pas du tout
00:57:43qui a gagné la primaire
00:57:44et sera donc
00:57:45le candidat
00:57:46c'est celui
00:57:48que ne voulait pas
00:57:49Anne Hidalgo
00:57:50absolument
00:57:50et Pierre-Yves Martin
00:57:52nous on va parler
00:57:54d'une entreprise industrielle
00:57:56qui est en cessation
00:57:57de paiement
00:57:58voilà
00:57:58et avec vous
00:57:59Farid Temsamani
00:58:01pour continuer
00:58:02sur la canicule
00:58:02on va parler du déni
00:58:03de l'éducation nationale
00:58:04on en parle dans un instant
00:58:05soyez les bienvenus
00:58:06vous pouvez réagir
00:58:07bien entendu
00:58:08on vous attend
00:58:09on est ensemble
00:58:09jusqu'à 19h
00:58:10Philippe David
00:58:11Cécile de Ménibus
00:58:12c'est comme nous
00:58:14vous avez un collègue
00:58:15qui vous rappelle
00:58:16régulièrement
00:58:17ces blagues pourries
00:58:18en antenne
00:58:19que personne ne comprend
00:58:20je ne sais pas
00:58:20qui vous ciblez
00:58:21je ne vois pas
00:58:22ça commence par un P
00:58:24ça finit par un E
00:58:26et ensuite
00:58:26le nom de famille
00:58:27ça commence par un D
00:58:29et ça finit par un D
00:58:30j'ai du mal à les comprendre
00:58:39mais c'est la fatigue
00:58:40je pense
00:58:40allez les amis
00:58:41on vous souhaite la bienvenue
00:58:42autour de cette table
00:58:43Philippe Bilger
00:58:43bien entendu
00:58:44Pierre-Yves Martin
00:58:45Farid Temsamani
00:58:46et c'est le tour
00:58:47de l'actu
00:58:47de nos vrais voix
00:58:48Buenas tardes amigos
00:58:50vous avez une petite blague
00:58:51vous n'êtes
00:58:51tiens qu'on m'a raconté
00:58:52ce week-end
00:58:53mais non
00:58:53qu'est-ce que c'est
00:58:54qu'une douche sans eau
00:58:55je ne sais même plus
00:58:56bah une douche
00:58:57j'ai rien compris
00:58:58le tour de table
00:59:00de l'actualité
00:59:01celle-là elle est drôle
00:59:02Philippe David
00:59:02elle est racontable
00:59:05allez sérieusement
00:59:06Philippe Bilger
00:59:07en fait
00:59:08un propos très court
00:59:10j'ai vu avec plaisir
00:59:12parce que
00:59:13même si je ne suis pas
00:59:14socialiste
00:59:15vous le savez
00:59:15je regarde un peu
00:59:17ce qui se passe autour
00:59:18et je
00:59:20si j'avais eu
00:59:22à choisir
00:59:23un candidat
00:59:24socialiste
00:59:25pour Paris
00:59:25d'abord
00:59:26ça me fait plaisir
00:59:27que ce ne soit pas
00:59:29celui que voulait
00:59:30Anne Hidalgo
00:59:31et second élément
00:59:33je crois
00:59:34qu'Emmanuel Grégoire
00:59:35aussi discutable
00:59:37qu'il puisse être
00:59:38pour tous ceux
00:59:39qui ne partagent pas
00:59:40sa vision municipale
00:59:41est tout de même
00:59:42un homme de qualité
00:59:43et donc
00:59:44il va représenter
00:59:46un rival
00:59:48sérieux
00:59:49pour qui
00:59:49il se présentera
00:59:50contre lui
00:59:51que ce soit
00:59:53Rachida Dati
00:59:54si elle peut y aller
00:59:55ou d'autres
00:59:56en tout cas
00:59:57il ne faut pas
00:59:58négliger
00:59:59ce qu'il va représenter
01:00:00Pierre-Yves Martin
01:00:02c'est très rigolo
01:00:03parce que
01:00:04si ce que j'ai entendu
01:00:05est vrai
01:00:06en fait
01:00:07Emmanuel Grégoire
01:00:08était le préféré
01:00:09de celui
01:00:10qui devait prendre
01:00:10la suite
01:00:11d'Hidalgo
01:00:12et en fait
01:00:13il est allé
01:00:13il y a quelques mois
01:00:14demander audience
01:00:15auprès de Nicolas Sarkozy
01:00:16qui l'a obtenu
01:00:17pour parler
01:00:18foot et PSG
01:00:19et
01:00:21Anne Hidalgo
01:00:22l'a appris après
01:00:23et elle était furieuse
01:00:24de cet écart de conduite
01:00:25et donc du coup
01:00:26ça aurait été
01:00:27le premier point de départ
01:00:28de cette
01:00:29abandon de poste
01:00:31je crois qu'il y en a eu
01:00:32d'autres
01:00:32je pense
01:00:33mais c'est l'histoire
01:00:34que j'ai
01:00:34c'est un peu léger
01:00:36non ?
01:00:36c'est humain aussi
01:00:38et son préféré
01:00:39ils étaient trois
01:00:40à la primaire
01:00:40Jean-Yves Ferrault
01:00:41et Marion Veller
01:00:42je crois
01:00:43qui était
01:00:44la troisième candidate
01:00:45et c'est quand même
01:00:46un gros désaveu
01:00:47pour Anne Hidalgo
01:00:47parce qu'en général
01:00:48un maire
01:00:49qui a été longtemps maire
01:00:50il donne son successeur
01:00:51et là c'est quand même
01:00:52le bide
01:00:52non ?
01:00:53Farid ?
01:00:53c'est souvent
01:00:54les fins de mandature
01:00:55qui se terminent
01:00:56un peu comme
01:00:57en eau de boudin
01:00:58c'est ça
01:01:00mais pour moi
01:01:01il est de toute manière
01:01:01comptable du bilan
01:01:03d'Anne Hidalgo
01:01:04à la mairie de Paris
01:01:04puisqu'il a été
01:01:05son premier adjoint
01:01:06pendant suffisamment
01:01:08longtemps
01:01:08à la réalité
01:01:09c'est celle-ci
01:01:10alors il gagnera
01:01:11probablement
01:01:11d'ailleurs
01:01:12la mairie de Paris
01:01:13vu le
01:01:14si on ne change pas
01:01:14de mode de scrutin
01:01:15vaste programme
01:01:17vaste programme
01:01:18Pierre-Yves Martin
01:01:19vous voulez parler
01:01:21de cette entreprise
01:01:22Carmat
01:01:22exactement
01:01:23c'est une entreprise
01:01:25industrielle
01:01:26qui est basée
01:01:27qui est implantée
01:01:27dans les Yvelines
01:01:28qui a été créée
01:01:29en 2008
01:01:30et qui cette semaine
01:01:32a annoncé
01:01:33s'être remis
01:01:35en cessation de paiement
01:01:36et donc
01:01:36en redressement judiciaire
01:01:38et donc du coup
01:01:39derrière cette entreprise
01:01:41et derrière ce projet
01:01:41industriel
01:01:42c'est quand même
01:01:43une entreprise
01:01:43qui a un sens
01:01:44pour moi
01:01:45extraordinaire
01:01:45parce que
01:01:46son métier
01:01:47sa proposition de valeur
01:01:48c'est d'imaginer
01:01:50expérimenter
01:01:51et commercialiser
01:01:51des coeurs artificiels
01:01:53donc je trouve
01:01:53que la mission
01:01:54est très belle
01:01:55et du coup
01:01:56il y avait en plus
01:01:57à l'origine
01:01:58de cette création
01:01:59en 2008
01:01:59il y avait quand même
01:02:00une association
01:02:01française
01:02:02sur le plan industriel
01:02:03notamment avec Matra
01:02:04qui avait commencé
01:02:06à contribuer
01:02:06à travailler
01:02:07sur ces sujets
01:02:08donc je ne sais pas
01:02:09pour en avoir discuté
01:02:10avec vous
01:02:10je ne sais pas
01:02:11exactement
01:02:11quelle est
01:02:12la raison principale
01:02:14au-delà
01:02:14de la gestion
01:02:15de trésorerie
01:02:16je suis un peu
01:02:19je suis un peu gêné
01:02:19parce que
01:02:19peut-être que
01:02:20le modèle économique
01:02:21ne convenait pas
01:02:22peut-être que
01:02:22la mécanique
01:02:23du coeur artificiel
01:02:24n'était pas
01:02:25pertinente
01:02:26sur du long terme
01:02:27mais c'est vrai
01:02:29que j'aurais apprécié
01:02:29que la caisse
01:02:31des dépôts
01:02:31et consignations
01:02:32par exemple
01:02:32que la banque
01:02:33des territoires
01:02:33puisse rentrer
01:02:35dans le capital
01:02:35pour essayer de voir
01:02:36si ce projet
01:02:37industriel
01:02:37ne pouvait pas
01:02:38être perpétué
01:02:40donc je voulais
01:02:40rendre hommage
01:02:41et avoir une pensée
01:02:42très émue
01:02:44très positive
01:02:44pour les 180 collaborateurs
01:02:46et j'espère que
01:02:47le génie français
01:02:48ce fameux génie
01:02:49industriel français
01:02:50qui est tellement décrié
01:02:51mais là
01:02:52qui existait
01:02:52dans cette entreprise
01:02:53ne sera pas pillé
01:02:55par des acquéreurs
01:02:57étrangers
01:02:57et qu'on restera
01:02:59sur un environnement
01:03:00français
01:03:00d'ailleurs je tiens juste
01:03:01à dire qu'il y a une campagne
01:03:02de dons qui a été lancée
01:03:03le 20 juin
01:03:04pour assurer la poursuite
01:03:05ils n'ont récolté
01:03:07que 19 000 euros
01:03:09et donc du coup
01:03:11c'était vraiment
01:03:11l'opération
01:03:12de la dernière chance
01:03:13et ils n'ont pas réussi
01:03:14mais qu'est-ce qui a
01:03:15qu'est-ce qui a entraîné
01:03:17le fiasco
01:03:18en fait
01:03:18le coeur artificiel
01:03:20il a un cycle de vie
01:03:22une durée
01:03:23de 6 mois
01:03:24donc on est encore
01:03:25dans une phase
01:03:26d'expérimentation
01:03:27et le coeur
01:03:28il vaut
01:03:28150 000 euros
01:03:30donc du coup
01:03:31il s'était dit
01:03:32on va avoir le soutien
01:03:33de la sécurité sociale
01:03:34qui va peut-être
01:03:35prendre en charge
01:03:36et il se trouve
01:03:36que la sécurité sociale
01:03:37n'a pas été
01:03:39n'a pas voulu
01:03:39se positionner
01:03:40en tout cas
01:03:41dans l'immédiat
01:03:41donc il y a
01:03:42c'est un sujet
01:03:43je pense
01:03:43de cycle de vie
01:03:44de développement
01:03:45d'entreprise
01:03:45que c'était
01:03:46beaucoup plus long
01:03:46que prévu
01:03:47et que voilà
01:03:48ça pose pas quand même
01:03:49la question
01:03:49que les français
01:03:50ont souvent des idées
01:03:51de génie
01:03:51mais que c'est les autres
01:03:52qui les récupèrent
01:03:52parce que internet
01:03:54c'est le mini-tel
01:03:54quand même
01:03:55qui est inspiré
01:03:55ça va peut-être
01:03:56peut-être être acheté
01:03:56par un groupe
01:03:57américain
01:03:58ou chinois
01:03:58ou bien sûr
01:03:59parfois il y a même
01:04:00des stratégies
01:04:01qui font qu'on fait
01:04:02volontairement couler
01:04:03des entreprises
01:04:04pour pouvoir les racheter
01:04:05et notamment par des étrangers
01:04:06moi qui défend
01:04:08ou des fournisseurs
01:04:09moi qui défend ardemment
01:04:10l'innovation
01:04:11parce que c'est le coeur
01:04:13d'une économie saine
01:04:15c'est l'innovation
01:04:15là on a affaire
01:04:16à une entreprise
01:04:17qui a innové
01:04:18qui probablement
01:04:19n'a pas forcément
01:04:19rencontré son marché
01:04:20comme on dit
01:04:21pour différentes raisons
01:04:22parce qu'ils sont peut-être
01:04:23trop taux
01:04:23mais nous en tant que France
01:04:26en tant que pays
01:04:27normalement notre responsabilité
01:04:28c'est d'accompagner
01:04:29ce type de projet
01:04:32bien entendu
01:04:33qu'il y a des choses
01:04:34peut-être un peu plus complexes
01:04:35à voir
01:04:35mais moi je trouve
01:04:37toujours ça
01:04:38très décevant
01:04:38au-delà des chercheurs
01:04:40qui par la force des choses
01:04:42ou des ingénieurs
01:04:43qui ont cette qualité-là
01:04:44vont trouver
01:04:45un meilleur endroit
01:04:47notamment
01:04:47un meilleur climat
01:04:48j'allais dire les Etats-Unis
01:04:49c'est pas forcément le cas
01:04:50en ce moment
01:04:50mais tout simplement
01:04:51la Chine
01:04:52la Turquie
01:04:52qui vont les accueillir
01:04:53à bras ouverts
01:04:54tout simplement
01:04:54moi je trouve ça dommage
01:04:56d'avoir potentiellement
01:04:57des cerveaux comme ça
01:04:58qui vont quitter notre pays
01:04:59Puisque vous avez la parole
01:05:01Farid Thamsamani
01:05:02sur le déni
01:05:03de l'éducation nationale
01:05:04face aux réalités caniculaires
01:05:06Voilà
01:05:06je voulais aborder
01:05:07non pas la canicule
01:05:09puisque ça a été abordé
01:05:10notamment par Philippe
01:05:11on en a connu d'autres
01:05:12dans les années 70
01:05:14notamment en 1976
01:05:15mais c'est ce déni
01:05:17de l'institution
01:05:18vis-à-vis
01:05:19des écoles
01:05:20et des parents d'élèves
01:05:21de notre pays
01:05:22on a une ministre
01:05:23en tout cas un ministère
01:05:24qui envoie
01:05:25un élément de langage
01:05:29dimanche
01:05:30en disant
01:05:31faites attention
01:05:32il va faire chaud
01:05:33cette semaine
01:05:33sous prétexte
01:05:34qu'on ne le savait pas
01:05:36ça fait des semaines
01:05:37qu'on attend finalement
01:05:37cette fameuse canicule
01:05:39et on préconise
01:05:40aux enseignants
01:05:41qui sont complètement
01:05:42livrés à eux-mêmes
01:05:45sur les écoles
01:05:47vous faites en sorte
01:05:48d'aérer
01:05:51d'une certaine manière
01:05:52en réalité
01:05:53notre pays
01:05:54encore une fois
01:05:55c'est l'exemple
01:05:55qui donne
01:05:56notamment à cette jeunesse-là
01:05:57lorsqu'on a une institution
01:05:59qui est incapable
01:06:00de prendre à bras le corps
01:06:01la difficulté caniculaire
01:06:03ou d'anticiper
01:06:05que voulez-vous
01:06:08que cette jeunesse
01:06:08puisse penser
01:06:09de ces institutions
01:06:10de son personnel politique
01:06:12des adultes
01:06:14au sens très large
01:06:15et moi ça m'inquiète
01:06:15et c'est malheureusement
01:06:17encore une fois
01:06:17à l'image
01:06:18de cette institution
01:06:19ce qu'on appelle
01:06:19l'institution de Grenelle
01:06:20qui est complètement déconnectée
01:06:22pour des raisons
01:06:23probablement
01:06:24parce que l'on ne veut pas
01:06:25on ne veut pas décaler
01:06:28tel ou tel concours
01:06:29ou tel ou tel examen
01:06:30parce que ça signifierait
01:06:32des frais supplémentaires
01:06:33je pense qu'on est
01:06:34complètement à la ramasse
01:06:35là-dessus
01:06:36on en a un peu parlé hier
01:06:38et je n'ai pas l'impression
01:06:40que ce soit un déni
01:06:41de la canicule
01:06:43Farid
01:06:44mais le fait que
01:06:45peut-être
01:06:46on n'a pas trouvé
01:06:47une réponse structurelle
01:06:50à quelque chose
01:06:50qui arrive
01:06:51de manière exceptionnelle
01:06:53est-ce que
01:06:54c'est si grave ?
01:06:56alors là où c'est grave
01:06:58c'est qu'on a des enfants
01:06:59qui ne sont pas en mesure
01:07:01en réalité
01:07:02de poursuivre
01:07:03la scolarité
01:07:03ce jour-là
01:07:04par exemple
01:07:04aujourd'hui
01:07:05mardi 1er juillet
01:07:06parce qu'il fait canicule
01:07:07ça ne coûte rien
01:07:08puisqu'au final
01:07:09c'est ce qui se passe
01:07:10on l'a eu
01:07:11aujourd'hui
01:07:11si je ne dis pas de bêtises
01:07:121730 ou 1530
01:07:14fermetures
01:07:15d'école
01:07:16qu'est-ce qui
01:07:17qu'est-ce qui coûtait
01:07:18à notre cher ministre
01:07:19dimanche
01:07:20ou peut-être vendredi
01:07:21attention
01:07:22la semaine prochaine
01:07:23nous avons un épisode
01:07:24assez exceptionnel
01:07:25les adultes
01:07:26vous êtes en mesure
01:07:27comme faisait Philippe
01:07:28de survivre
01:07:31d'une certaine manière
01:07:31cette canicule
01:07:32les enfants
01:07:33qui ne pourront pas
01:07:34finalement
01:07:34nous allons les fermer
01:07:36nous allons mettre
01:07:37à disposition
01:07:38un certain nombre de moyens
01:07:39pour les parents
01:07:39pour pouvoir les garder
01:07:40etc.
01:07:41et bien non
01:07:41qu'est-ce qui se passe ?
01:07:42il se passe que vous avez
01:07:43des parents d'élèves
01:07:43qui déposent leurs enfants
01:07:44le matin
01:07:44et qui vont aller travailler
01:07:46et à 10h
01:07:47on va fermer l'école
01:07:49à midi en réalité
01:07:50et c'est ça que je dénonce
01:07:54d'une certaine manière
01:07:54l'impréparation globale
01:07:56absolument
01:07:57allez merci beaucoup
01:07:58les amis
01:07:58vous restez avec nous
01:07:59dans un instant
01:08:00on va revenir sur cette information
01:08:01en visite en Algérie
01:08:02le député à l'EFI
01:08:04Sébastien Delogu
01:08:06salue l'accueil reçu
01:08:07sans un mot
01:08:08pour Boilene Sansal
01:08:09ni Christophe Gleize
01:08:10le journaliste de SoFoot
01:08:11récemment condamné
01:08:13à 7 ans de prison
01:08:13il préfère critiquer
01:08:14en tout cas les médias français
01:08:16et il y a quelques minutes
01:08:17la France Insoumise
01:08:18sur son compte Twitter
01:08:18s'est désolidarisé
01:08:20de Sébastien Delogu
01:08:22en estimant
01:08:24que ça n'était
01:08:25ni le groupe parlementaire
01:08:26et de la France Insoumise
01:08:27ni le mouvement
01:08:28qui pouvait le soutenir
01:08:29on va en parler dans un instant
01:08:30alors parlons vrai
01:08:31est-ce que cette interview
01:08:32qui dresse des courantes de laurier
01:08:33à l'Algérie
01:08:34en dénigrant la France
01:08:35vous choque
01:08:35à cette question
01:08:36Delogu à Alger
01:08:37LFI est-elle prête
01:08:38à toutes les outrances
01:08:39et compromissions
01:08:40vous dites oui
01:08:40à 95%
01:08:41vous voulez réagir
01:08:42le 0826 300 300
01:08:44et on en parle
01:08:45dans un instant
01:08:47restez avec nous
01:08:47c'est les vraies voix
01:08:48jusqu'à 19h
01:08:49c'est l'usé
01:08:50c'est l'heure
01:08:50du coup de projecteur
01:08:52des vraies voix
01:08:52les vraies voix Sud Radio
01:08:55le coup de projecteur
01:08:56des vraies voix
01:08:57moi je suis très fier
01:08:58que le peuple algérien
01:09:00ainsi que le gouvernement
01:09:02prend sa part
01:09:04dans le combat
01:09:06que nous menons
01:09:07pour le droit international
01:09:09moi je suis venu
01:09:10pour comprendre
01:09:11ce qu'il se passe
01:09:14et ce qu'il s'est passé
01:09:15et ce que vous avez aussi
01:09:16à nous apporter
01:09:18parce que
01:09:18de l'autre côté
01:09:20de la Méditerranée
01:09:21quand vous écoutez les médias
01:09:22vous avez l'impression
01:09:22que c'est l'Algérie
01:09:24qui aujourd'hui
01:09:25est coupable
01:09:27de tout
01:09:27et en visite
01:09:35en Algérie
01:09:36le député LFI
01:09:37Sébastien Delogu
01:09:38salue l'accueil reçu
01:09:40en Algérie
01:09:40sans un mot
01:09:41pour Boilem Sansal
01:09:42ni Christophe Gleize
01:09:43récemment condamné
01:09:44je rappelle
01:09:457 ans de prison
01:09:47il préfère critiquer
01:09:48les médias français
01:09:49et il y a quelques minutes
01:09:50la France Insoumise
01:09:51s'est désolidarisé
01:09:52de Sébastien Delogu
01:09:53en disant
01:09:54qu'il s'était exprimé
01:09:56de façon personnelle
01:09:57en Algérie
01:09:57qu'il n'engage
01:09:58ni les groupes parlementaires
01:09:59de la France Insoumise
01:10:00ni les mouvements
01:10:01et il répète aussi
01:10:02qu'il demande
01:10:03la libération immédiate
01:10:04et qu'il renouvelle
01:10:05l'exigence de voir libérer
01:10:07Boilem Sansal
01:10:08ainsi que Christophe Gleize
01:10:09voilà pour leur communiqué
01:10:10de presse
01:10:10alors parlons vrai
01:10:11est-ce que ce comportement
01:10:12peut être porteur
01:10:14électorément
01:10:14à cette question
01:10:15Delogu à Alger
01:10:16LFI est-elle prête
01:10:17à toutes les outrances
01:10:18et compromissions
01:10:19vous dites tout à 95%
01:10:21vous voulez réagir
01:10:21le 0 826 300 300
01:10:24Philippe Bilger
01:10:26je crois qu'on abuse
01:10:28un petit peu
01:10:29aujourd'hui
01:10:29du terme
01:10:30trahison
01:10:31intelligence
01:10:31avec l'ennemi
01:10:32mais tout de même
01:10:34l'attitude
01:10:35d'un Sébastien Delogu
01:10:37qui va en Algérie
01:10:38qui embrasse
01:10:39et célèbre
01:10:40le drapeau algérien
01:10:42et qui à l'évidence
01:10:43montre toute sa sympathie
01:10:46pour un régime
01:10:47qui est une dictature
01:10:48qui offense les nôtres
01:10:50c'est tout de même
01:10:51très proche
01:10:52de tout cela
01:10:53mais il y a une espérance
01:10:55et un miracle
01:10:55je dirais
01:10:56le miracle
01:10:57c'est que pour la première fois
01:10:59elle est fille
01:11:00des avous
01:11:01d'une manière nette
01:11:02et claire
01:11:03le Sébastien
01:11:04Sébastien Delogu
01:11:06un député
01:11:07dont on comprend mal
01:11:08comment le suffrage
01:11:10universel
01:11:10a pu l'élire
01:11:12et l'espoir
01:11:14et il est
01:11:15ténu
01:11:16c'est que peut-être
01:11:17cela représente
01:11:18un début
01:11:19de prise de conscience
01:11:21de LFI
01:11:22devant le caractère
01:11:24totalement scandaleux
01:11:25de certains propos
01:11:27et certaines attitudes
01:11:28je n'en suis pas sûr
01:11:29sur ce plan là
01:11:30moi je suis complètement d'accord
01:11:31avec vous Philippe
01:11:32néanmoins
01:11:33je trouve que le mal est fait
01:11:35et qu'en fait
01:11:37en France
01:11:39ce que les différentes
01:11:40communautés
01:11:41et populations
01:11:41ont pu comprendre
01:11:43de cet épisode
01:11:44ce n'est pas le communiqué
01:11:45de presse de LFI
01:11:46c'est la déclaration
01:11:48de Logu
01:11:50et c'est ça qui me gêne
01:11:51c'est que ça y est
01:11:52le mal est fait
01:11:53et donc du coup
01:11:54on ne peut pas
01:11:55s'empêcher
01:11:56d'imaginer
01:11:58une interprétation
01:12:00possible
01:12:00à des fins
01:12:01électoralistes
01:12:02et du coup
01:12:04c'est jouer avec le feu
01:12:05et c'est jouer
01:12:06sur l'unité
01:12:07du pays
01:12:07donc du coup
01:12:09c'est quelque peu
01:12:10inquiétant
01:12:10Farid Temsamani
01:12:12moi je pense
01:12:12pardonnez-moi
01:12:13mais je pense
01:12:14qu'il n'en a un peu
01:12:14strictement rien à faire
01:12:15de l'unité du pays
01:12:16il prépare
01:12:17oui mais nous on y est
01:12:18attentif
01:12:18donc c'est pour ça
01:12:19oui bien sûr
01:12:19mais ce député-là
01:12:21de notre pays
01:12:23en l'occurrence
01:12:23prépare les élections
01:12:25municipales
01:12:25ou alors
01:12:26à minima
01:12:26sa réélection
01:12:27potentielle
01:12:28à l'Assemblée nationale
01:12:29désolé
01:12:29il est plutôt bien placé
01:12:31dans les sondages
01:12:31des municipales
01:12:32à Marseille
01:12:32et on appelle ça
01:12:34comment ?
01:12:35on appelle ça
01:12:36le clientélisme électoral
01:12:37tout simplement
01:12:38souvenez-vous
01:12:39alors je ne veux pas faire
01:12:40de parallèle
01:12:40lorsqu'on avait
01:12:41des parlementaires
01:12:42notamment européens
01:12:43mais de nationalité française
01:12:44qui allaient
01:12:45cirer les pompes
01:12:46d'un certain Bachar el-Assad
01:12:47en pleine guerre civile
01:12:48en Syrie
01:12:49alors ce n'est pas comparable
01:12:50naturellement
01:12:51mais pour moi
01:12:51ça s'appelle
01:12:52le clientélisme électoral
01:12:53pourquoi ?
01:12:54parce qu'il faut le dire
01:12:54nous avons à Marseille
01:12:56une communauté
01:12:56franco-algérienne
01:12:58assez importante
01:12:59vous ne pouvez pas
01:13:00gagner les élections
01:13:02et je pense que
01:13:03la ville étant
01:13:04gouvernée à gauche
01:13:05si je ne dis pas de bêtises
01:13:06donc il y a une concurrence
01:13:07entre les gauches
01:13:09en réalité
01:13:10à Marseille
01:13:11et il prend juste
01:13:12les devants
01:13:12ça me rappelle
01:13:13quelqu'un à l'échelle nationale
01:13:15qui s'appelle
01:13:15François Hollande
01:13:16qui faisait
01:13:17alors pas les mêmes déclarations
01:13:18naturellement
01:13:19parce que l'un
01:13:20avec tout le respect
01:13:21que j'ai pour mes amis
01:13:22chauffeurs de taxi
01:13:23l'un était chauffeur de taxi
01:13:25et l'autre
01:13:26n'était que chauffeur de scooter
01:13:27non pardonnez-moi
01:13:28mais en réalité
01:13:29ça n'est que la même chose
01:13:31ça s'appelle du clientélisme
01:13:32et là où c'est malheureux
01:13:34c'est que nous vivons
01:13:35dans une époque
01:13:35et ça va s'aggraver
01:13:36où en fait
01:13:37cette notion de communauté
01:13:38comme tu le disais
01:13:40c'est ça qui est malheureux
01:13:41c'est qu'au lieu de faire
01:13:42au lieu d'avoir un raisonnement
01:13:43pour notre pays
01:13:44etc
01:13:44on va chercher
01:13:45comment flatter
01:13:46les uns et les autres
01:13:47et moi je trouve ça
01:13:48complètement
01:13:49bien sûr
01:13:49scandaleux
01:13:50et la difficulté
01:13:51c'est que plus on avance
01:13:52plus on creuse
01:13:54d'une certaine manière
01:13:55et plus c'est compliqué
01:13:56d'avoir un discours rationnel
01:13:57ou un discours qui dit
01:13:58mais non
01:13:58on ne peut pas dire ça
01:13:59dans un contexte
01:14:01où on a
01:14:01des français
01:14:02qui sont condamnés
01:14:04symboliquement
01:14:04en Algérie
01:14:05aujourd'hui
01:14:05alors il y a un tweet
01:14:06qui dit
01:14:07non il ne s'est pas exprimé
01:14:08de façon personnelle
01:14:09mais en qualité d'élu
01:14:10sous l'étiquette
01:14:10France Insoumise
01:14:11de la NUPES
01:14:12est-ce que Philippe Belgier
01:14:14enfin vous autour de cette table
01:14:15on peut imaginer
01:14:16qu'un élu
01:14:16de la république française
01:14:18puisse aller dans un pays
01:14:19avec lequel on a des problèmes
01:14:21de diplomatie
01:14:22sans que personne le sache
01:14:23et en électron libre
01:14:24est-ce que c'est possible
01:14:25que la France Insoumise
01:14:26à aucun moment
01:14:27se dise
01:14:27bah il est parti
01:14:28et fasse ce tweet
01:14:31en fait je pense
01:14:31qu'ils le font
01:14:32parce qu'ils voient
01:14:33que ça crée
01:14:34un vrai problème
01:14:35vous avez raison
01:14:35Cécile
01:14:35et Farid aussi
01:14:37je crains
01:14:39que vous ayez raison
01:14:40avec votre vision
01:14:41cynique
01:14:42de la politique
01:14:44selon Sébastien Delogu
01:14:46moi je suis naïf
01:14:48j'imagine toujours
01:14:50que malgré
01:14:51le clientélisme politique
01:14:53il y aura
01:14:54quelque chose
01:14:55de plus haut
01:14:56que cela
01:14:57et malheureusement
01:14:59ça n'est jamais le cas
01:15:00et juste une question
01:15:01Farid
01:15:02vous vous apprêtiez
01:15:03à attaquer
01:15:04François Hollande
01:15:05mais sur quel plan
01:15:06en quoi est-ce comparable
01:15:08on parlait tout à l'heure
01:15:09de la relation
01:15:10entre Paris et Alger
01:15:11mais parmi les gens
01:15:13qui ont une responsabilité
01:15:14d'avoir laissé
01:15:15laissé pourrir
01:15:17d'une certaine manière
01:15:18cette relation là
01:15:18il y avait François Hollande
01:15:20puisque François Hollande
01:15:21a été élu
01:15:22avec le soutien
01:15:22il faut le dire
01:15:23d'Alger
01:15:24alors je ne vais pas ici
01:15:25dénoncer un certain nombre
01:15:27de choses
01:15:28mais la réalité
01:15:29c'est qu'il a eu
01:15:29ils ont été chercher
01:15:31cet électorat là
01:15:32notamment
01:15:32avant les élections
01:15:34bien sûr
01:15:34avant les élections
01:15:35présidentielles de 2012
01:15:37et donc d'une certaine manière
01:15:38il a sa part de responsabilité
01:15:39juste pour terminer
01:15:40sur la France insoumise
01:15:42avec ce tweet là
01:15:43où d'une certaine manière
01:15:44ils sont un peu gênés
01:15:45on se désolidarise
01:15:46et bien il y a une chose
01:15:47très très simple à faire
01:15:48en réalité
01:15:49c'est l'exclure du groupe
01:15:50bien sûr
01:15:51tout simplement
01:15:51et là je dis chiche
01:15:52enfin n'arrivera pas
01:15:53Martin voulait réagir
01:15:55oui je voulais réagir
01:15:56sur le propos de Cécile
01:15:58je m'interrogeais
01:16:00je ne connais pas la réponse
01:16:01je m'interrogeais
01:16:02sur le fait de savoir
01:16:02si la commission
01:16:04des affaires étrangères
01:16:04de l'Assemblée Nationale
01:16:06n'avait pas le pouvoir
01:16:08de savoir
01:16:09si ses membres députés
01:16:11je ne sais pas
01:16:12s'ils y vont à titre personnel
01:16:13et pas lors d'un voyage officiel
01:16:14ils vont où ils veulent
01:16:15à mon avis
01:16:16je ne sais pas
01:16:16mais par contre
01:16:17il y a une question
01:16:17que je me pose
01:16:18en relisant bien le communiqué
01:16:19il n'engage ni les groupes
01:16:21nous protestons
01:16:22contre l'arrestation
01:16:23bon très bien
01:16:24mais quand certaines personnes
01:16:26se sont opposées
01:16:26à Jean-Luc Mélenchon
01:16:27à la France Insoumise
01:16:29on peut dire
01:16:30que les réactions
01:16:30ont été autrement
01:16:31plus viriles
01:16:32que ce tweet
01:16:33est-ce que c'est pas juste
01:16:34un tweet
01:16:35un peu pour arrondir
01:16:36les angles
01:16:36vu le tollé
01:16:37provoqué
01:16:38par cette vidéo
01:16:39de près d'une demi-heure
01:16:40quand même
01:16:40ce qui fait un certain temps
01:16:41d'interview
01:16:42parce que
01:16:43quelqu'un aurait fait
01:16:44autre chose
01:16:45aurait tapé
01:16:46sur je ne sais pas
01:16:47un pays
01:16:48aurait tapé
01:16:49sur le Venezuela
01:16:50je pense qu'il aurait été exclu
01:16:51de la France Insoumise
01:16:52dans la minute qui suivait
01:16:53on est tellement habitué
01:16:55à la vilainie
01:16:56de LFI
01:16:57que finalement
01:16:58moi-même
01:16:59le premier
01:17:00je me dis
01:17:01qu'il y a un petit progrès
01:17:03derrière tout cela
01:17:06ça n'est pas
01:17:07le leader charismatique
01:17:09qui est attaqué
01:17:10en réalité
01:17:11c'est la maladresse
01:17:14selon LFI
01:17:15de Logu
01:17:16à l'égard de l'Algérie
01:17:17tant que Mélenchon
01:17:19est sauf
01:17:20il n'y a pas de problème
01:17:21mais c'est fou
01:17:22en fait de ce parti
01:17:22entre Rima Hassan
01:17:24qui défend la Palestine
01:17:25et qui crache sur la France
01:17:26entre De Logu
01:17:27qui défend l'Algérie
01:17:28face à la France
01:17:29et en fait
01:17:29on a l'impression
01:17:30que ça ne dérange personne
01:17:31c'est quand même
01:17:32assez dingue
01:17:33qui ont été élus
01:17:34par des français
01:17:34sur le territoire français
01:17:35qui sont payés
01:17:37par les français
01:17:37un peu de respect
01:17:38quand même peut-être
01:17:39non ?
01:17:39mais Cécile
01:17:40est-ce qu'on peut aborder
01:17:41sans tabou
01:17:41le vrai sujet ?
01:17:42oui
01:17:42le sujet c'est que
01:17:44nous avons des parlementaires
01:17:45qui défendent-ils
01:17:46leur population française
01:17:49vivant en France
01:17:50payant des impôts en France
01:17:51ou parfois des intérêts
01:17:52complètement étrangers
01:17:52la réalité c'est qu'on est en droit
01:17:54de se poser la question
01:17:55et moi
01:17:55à titre personnel
01:17:56par exemple
01:17:56j'ai toujours douté
01:17:57puisque
01:17:58François De Logu
01:17:59enfin François De Logu
01:18:00Sébastien De Logu
01:18:02le député
01:18:03de la France Insoumise
01:18:04dit voilà
01:18:05je suis moi-même
01:18:07issu de cette histoire
01:18:08ce qui est très juste
01:18:09c'est sa lignée potentielle
01:18:11on se pose la question
01:18:12est-ce qu'il est franco-algérien
01:18:13d'ailleurs
01:18:13premièrement
01:18:14et moi j'ai toujours été
01:18:15contre justement
01:18:15ces députés
01:18:16qui avaient des doubles
01:18:17voire des triples nationalités
01:18:19je pense que lorsqu'on est
01:18:20parlementaire français
01:18:20et qu'on siège à la nation
01:18:22qu'on défend les intérêts
01:18:24de notre pays
01:18:25à un moment donné
01:18:26il faut être juste
01:18:26et là
01:18:27surtout qu'en Algérie
01:18:28il n'y a pas de
01:18:29pour eux
01:18:30s'il est franco-algérien
01:18:31il est algérien
01:18:32il n'est pas français
01:18:33c'est ce que j'essaye
01:18:34de dire tout à l'heure
01:18:35sur Bolem Sansal
01:18:37c'est qu'en réalité
01:18:37qui pour eux
01:18:37n'est pas français
01:18:38c'est que pour eux
01:18:39il n'est pas français
01:18:39et je le sais suffisamment bien
01:18:42parce que mes parents
01:18:42m'ont enregistré
01:18:43par exemple
01:18:43au consulat marocain
01:18:45parce que mes parents
01:18:45étaient d'origine marocaine
01:18:49la réalité c'est que
01:18:49dès lors que vous avez
01:18:50une inscription
01:18:52à un moment donné
01:18:53ou à un autre
01:18:53lorsque vous atterrissez
01:18:54dans ce pays là
01:18:55vous n'êtes pas considéré
01:18:56avec votre deuxième
01:18:57ou troisième nationalité
01:18:58mais uniquement là-dessus
01:18:59on avait eu le même sujet
01:19:00vous vous souvenez-vous
01:19:01alors c'est politiquement
01:19:02incorrect de le dire
01:19:02mais il y a Rabib
01:19:03à l'époque
01:19:04lorsqu'il était député
01:19:05on se posait la question
01:19:06est-ce qu'il était député
01:19:06est-ce qu'il était député
01:19:08des Français d'Israël
01:19:09ou est-ce qu'il était député
01:19:09d'un autre pays
01:19:10et bien là finalement
01:19:12avec la France Assoumise
01:19:13un critiqué à juste titre
01:19:14mais il y a Rabib
01:19:15aujourd'hui
01:19:16il se retrouve pour moi
01:19:17dans la même situation
01:19:17allez 0826 300 300
01:19:20c'est Simon
01:19:20qui nous appelle de Perpignan
01:19:21bonsoir Simon
01:19:22bonsoir Simon
01:19:23oui bonsoir
01:19:24bonsoir à tous
01:19:26je voulais intervenir
01:19:28pour l'histoire
01:19:29de Sébastien Nolobu
01:19:30celui-ci
01:19:32c'est la ligne rouge
01:19:33plus qu'à la fille
01:19:34c'est un peu
01:19:35désolidarisé
01:19:38bon mais je pense
01:19:39que ça va pas durer
01:19:39ils vont vite le récupérer
01:19:40mais bon
01:19:41je rejoins les propos
01:19:43de votre intervenant précédent
01:19:45un député français
01:19:48il doit représenter
01:19:49son pays
01:19:50et les intérêts
01:19:51des pays
01:19:52et autres
01:19:52ne doivent pas interférer
01:19:54dans les idées
01:19:55et contre la France
01:19:57c'est pas possible
01:19:58c'est inadmissible
01:20:00de toute façon
01:20:01il y a de l'objet
01:20:04il y a bien d'autres
01:20:04et d'autres
01:20:05qui sont pas forcément
01:20:06d'origine française
01:20:07et les filles
01:20:08il y a plusieurs députés
01:20:09qui devraient être
01:20:10de toute façon
01:20:11on devrait leur retirer
01:20:12leur mandat
01:20:13quand ils prennent
01:20:14des positions
01:20:14qui sont
01:20:15qui risquent de mettre
01:20:16la France à défaut
01:20:17voilà
01:20:18ils devraient être sanctionnés
01:20:20vis-à-vis de ça
01:20:21et de l'immunité
01:20:22parlementaire retirée
01:20:23et même le mandat
01:20:24parlementaire retiré
01:20:25quelle que soit
01:20:26la légitimité
01:20:27qu'on peut avoir
01:20:28du fait de l'élection
01:20:29ça c'est quelque chose
01:20:31qu'on ne peut pas faire
01:20:31parce qu'on ne peut pas
01:20:32retirer le mandat
01:20:33d'un élu
01:20:33dès lors qu'il a été élu
01:20:34mais on peut l'exclure
01:20:35sauf en cas de trahison
01:20:36attendez
01:20:37est-ce que vous pensez
01:20:38qu'il faudrait exclure
01:20:39de la France insoumise
01:20:41Sébastien Delogu
01:20:420826 300 300
01:20:44pardon Simon
01:20:45réaction de Philippe
01:20:46mais en réalité
01:20:47derrière ce scandale
01:20:49de Sébastien Delogu
01:20:50on pourrait se pencher
01:20:52sur diverses attitudes
01:20:54au fil des années
01:20:55qui ne représentent pas
01:20:56forcément une trahison
01:20:58mais rappelez-vous
01:20:59à un certain moment
01:21:01même un honnête homme
01:21:02comme Jean-Pierre Raffarin
01:21:04avait été mis en cause
01:21:06parce qu'on avait l'impression
01:21:07qu'il connaissait
01:21:08les intérêts économiques chinois
01:21:10avec l'approbation
01:21:12du régime chinois
01:21:13donc c'est parfois compliqué
01:21:16même quand on est de bonne foi
01:21:18de distinguer
01:21:20une pensée politique
01:21:23de quelque chose
01:21:24qui relève carrément
01:21:25d'une concession scandale
01:21:27pour le cas de Jean-Pierre Raffarin
01:21:30c'était un homme
01:21:32d'influence
01:21:33de pouvoir
01:21:34qui avait exprimé
01:21:36de nombreuses fois
01:21:37son attachement
01:21:38à la Chine
01:21:38et donc au réseau économique
01:21:40chinois
01:21:40donc en fait
01:21:42il fait son job
01:21:43d'intermédiaire
01:21:44de go-between
01:21:44il le faisait bien
01:21:45bon après
01:21:46un peu trop
01:21:47peut-être un peu trop
01:21:48il y a peut-être des limites
01:21:49là dans le cadre de Logu
01:21:51il y a quand même
01:21:53une capacité
01:21:54à animer
01:21:55stimuler
01:21:57exciter
01:21:58différentes communautés
01:22:00qui vivent en France
01:22:02qui ont une nationalité française
01:22:04ou une double nationalité
01:22:05à des fins électorales
01:22:07donc du coup
01:22:07c'est pour ça que je parlais
01:22:08de l'unité du pays
01:22:09tout à l'heure
01:22:10et que tu me disais gentiment
01:22:11avec une petite pointe
01:22:14d'ironie
01:22:14que j'étais naïf
01:22:16etc
01:22:17mais il y a quand même
01:22:18un vrai sujet
01:22:19c'est que si on laisse émerger
01:22:20un mode sociétal
01:22:22avec uniquement
01:22:23des communautés
01:22:24qui le plus souvent
01:22:26vivent contre
01:22:27enfin leur modèle de pensée
01:22:29est basé sur le fait
01:22:31qu'il faut être
01:22:32contre l'unité du pays
01:22:33de la France
01:22:34contre la France
01:22:34que la France
01:22:35n'est pas le bon projet
01:22:36de société etc
01:22:38c'est ça
01:22:39mon inquiétude
01:22:40et à vous entendre
01:22:40et à t'entendre
01:22:41avec beaucoup de sincérité
01:22:42quand tu as parlé
01:22:43je ne peux avoir
01:22:45qu'une vision
01:22:46très pessimiste
01:22:47de l'avenir
01:22:47parce que j'ai l'impression
01:22:49que tout s'effrite
01:22:50en fait
01:22:50en fait malheureusement
01:22:51nous avons déjà basculé
01:22:52et soit
01:22:54on prend la mesure
01:22:56du souci
01:22:57pour essayer
01:22:58de construire quelque chose
01:22:59pour les 50
01:23:00100 prochaines années
01:23:01soit on arrive
01:23:02ce qu'on appelle
01:23:03une balkanisation
01:23:04à l'intérieur même
01:23:05de notre pays
01:23:06ou une libanisation
01:23:07comme dit certains
01:23:07ou une libanisation
01:23:08la réalité elle est celle-ci
01:23:09et là où je ne suis
01:23:10pas forcément d'accord
01:23:11sur Jean-Pierre Raffarin
01:23:12vous avez des pays
01:23:13où en fait
01:23:13c'est impossible
01:23:14qu'un ancien premier ministre
01:23:15qui a eu des secrets
01:23:16défenses
01:23:17puisse travailler
01:23:18pour des pays
01:23:19aussi importants
01:23:22que la Chine
01:23:23il y a un autre exemple
01:23:24c'est politiquement
01:23:25également incorrect
01:23:25on a un ancien
01:23:27premier ministre
01:23:28qui s'est
01:23:28lorsqu'il a quitté
01:23:30ses fonctions
01:23:30s'est présenté
01:23:31dans un autre pays
01:23:32vous voulez parler
01:23:33notamment de Fillon
01:23:34qui est parti
01:23:34travailler pour la Chine
01:23:35mais comme
01:23:36Gerard Schroeder
01:23:37mais Fillon
01:23:37par exemple
01:23:38exactement
01:23:39juste un petit mot
01:23:40pour revenir sur
01:23:41Sébastien Delégue
01:23:42est-ce que ça ne nous montre
01:23:43pas finalement
01:23:44de se dire que
01:23:45quand on est député
01:23:46il faut un minimum
01:23:47de bagage
01:23:48parce que quand on confond
01:23:49sur Jean-Luc Mélenchon
01:23:50avoir du caractère
01:23:52caractériel
01:23:53quand
01:23:53voilà
01:23:54est-ce qu'il ne faut pas
01:23:55un minimum
01:23:56de bagage
01:23:56aujourd'hui
01:23:57d'instruction
01:23:58de bagage
01:23:59et ça montre
01:24:00les limites
01:24:00aussi
01:24:01quand tu avais dit
01:24:02c'est en studio
01:24:02je ne connais pas Pétain
01:24:04mais je crois
01:24:04que c'est un racisme
01:24:05vous avez raison
01:24:05Cécile
01:24:06d'autant plus
01:24:07qu'au départ
01:24:08je pensais le contraire
01:24:09c'est-à-dire que
01:24:10je constaterais
01:24:11que certains députés
01:24:12notamment une femme
01:24:13de ménage
01:24:14apportaient quelque chose
01:24:16de simple
01:24:17et de populaire
01:24:19mais en réalité
01:24:20je ne parle pas de métier
01:24:20je parle d'instruction
01:24:21mais en réalité
01:24:22c'est sûr
01:24:24que ça induit
01:24:25une pauvreté absolue
01:24:27dans l'exercice
01:24:28du métier
01:24:28des budistes
01:24:29Merci en tout cas
01:24:31messieurs
01:24:31autour de cette table
01:24:32Farid Temsamani
01:24:33Pierre-Yves Martin
01:24:34et Philippe Bilger
01:24:35et dans un instant
01:24:36avec Philippe David
01:24:37on va faire le tour de France
01:24:38on va parler des saisonniers
01:24:40on va parler bien sûr
01:24:41des lieux
01:24:42sur lesquels
01:24:43vous allez partir
01:24:43en vacances
01:24:44et on verra
01:24:44où on en est
01:24:45en matière de saisonniers
01:24:47on en parle dans un instant
01:24:48à tout de suite
01:24:48et on va faire le tour de France
01:24:49on va faire le tour de France
01:24:50et on va faire le tour de France

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