- 28/05/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Jean-Marc Dumoulin
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-28##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans ces Vraies Voix du mercredi 28 mai, bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:11Bonjour Philippe David, comment ça va ce matin, ce soir ?
00:00:13Quand je suis avec vous et que vous me donnez la clé du camion en me demandant de mettre le contact, ça va bien aussi.
00:00:19Vous la prenez comme vous voulez la clé du camion, moi je démarre parce que vous me regardez.
00:00:22Mais non, parce que c'est vous qui êtes à gauche, donc vous avez le volant.
00:00:24Ah oui, c'est pas faux.
00:00:26Et puis ma Cécile, il est beau comme un camion.
00:00:29Avec ce t-shirt bien étiqueté.
00:00:33D'ailleurs vous n'avez pas pu empêcher de venir le toucher tout à l'heure.
00:00:36Non mais parce que je suis fasciné par les inscriptions que vous avez sur votre short.
00:00:41Je suis fasciné par les inscriptions.
00:00:43Je n'ai jamais entendu des prétextes aussi pourris.
00:00:46J'ai l'impression d'être recouvert de hiéroglyphes.
00:00:49Il fait du palpage de dodu, tu vois.
00:00:51Un truc de la palpation de dodu.
00:00:55Ça peut être une pratique au Cap d'Agde, je veux dire.
00:00:59Oui mais je n'y vais jamais.
00:01:02Je n'y vais plus, dites la vérité.
00:01:05Je n'y vais jamais plus.
00:01:08Il y a un temps que je n'ai pas mis les pieds.
00:01:10En revanche, j'ai toujours sur mon Waze la direction qui est indiquée.
00:01:14Allez les amis, en tout cas ce numéro de téléphone 0800 26 300 300 avec Aude qui vous attend au Standard.
00:01:19On est ensemble jusqu'à 19h.
00:01:21Avec le grand débat du jour à 17h30, ils étaient appelés à prononcer en leur âme et conscience.
00:01:28En tout cas sur cette loi, les députés ont largement adopté hier la proposition de loi sur l'aide à mourir
00:01:34portée par le député Modem Olivier Falorni qui était examiné en première lecture et c'était à l'Assemblée Nationale.
00:01:41C'était hier.
00:01:42Alors parlons vrai. Est-ce que cette loi représente pour vous un progrès ?
00:01:45La question loi sur la fin de vie, vous auriez voté.
00:01:47Vous dites à 67% contre, à 22% pour et à 11% vous seriez abstenu.
00:01:53Vous voulez réagir.
00:01:54Venez témoigner.
00:01:55Vous y avez été confronté au 0800 26 300 300.
00:01:59Puis le coup de projecteur des vraies voix à 18h30.
00:02:01Olivier Fauret, Nicolas Meyers et Rossignol sont arrivés coups d'à-coups d'hier au congrès du PS.
00:02:06Environ 42% chacun.
00:02:08Le troisième Boris Vallaud se retrouve en position d'arbitre pour le second tour le 5 juin prochain.
00:02:14Alors parlons vrai.
00:02:15Est-ce que ce premier tour est un succès ou un échec pour Olivier Faure et la direction actuelle ?
00:02:19Et la question.
00:02:20Qui peut le mieux relancer le PS ?
00:02:22Vous dites à 11% Olivier Faure, à 0% Nicolas Meyers-Rossignol et à 89%.
00:02:29Ah non maintenant c'est 4%.
00:02:319% Olivier Faure, 4% Nicolas Meyers-Rossignol et 87%.
00:02:35Aucun des deux voulait réagir.
00:02:37Le 0800 26 300 300.
00:02:39On vous souhaite la bienvenue.
00:02:40Les vrais voix jusqu'à 19h.
00:02:42Les vrais voix sud-radio.
00:02:44Et autour de cette table, Philippe Bilger était avec nous, auteur de Me Too Much aux éditions Eliopole.
00:02:48Bonsoir cher Philippe.
00:02:49Très bien.
00:02:51Françoise Degoy est avec nous.
00:02:52Bonsoir Françoise.
00:02:53Ça va les amis ?
00:02:54Voilà, et quelqu'un qu'on n'a pas eu depuis longtemps.
00:02:55Et c'est bien dommage.
00:02:56Jean-Marc Dumoulin est avec nous, maire de Villemur sur Tarn.
00:02:59Bonsoir.
00:03:00Bonsoir monsieur le maire.
00:03:01Comment ça va ?
00:03:02Merci de nous accueillir.
00:03:03Ça va, écoutez.
00:03:04La mairie va bien.
00:03:05Est-ce qu'on est d'accord de venir ici ?
00:03:06Ah, c'est bon.
00:03:07Je ne suis pas sûre que vous direz ça.
00:03:09On fera un re-tech à 19h.
00:03:11On verra si vous direz exactement la même chose.
00:03:14Avec ce numéro de téléphone, le 08-126-300-300.
00:03:17Et c'est Olivier de Colombier qui nous appelle ce soir.
00:03:21Bonsoir Olivier.
00:03:22Bonsoir Olivier.
00:03:23Oui, bonsoir à toute l'équipe de Sud Radio.
00:03:25Merci de m'accueillir.
00:03:26Avec joie.
00:03:27C'est un honneur.
00:03:28Écoutez, c'est nous.
00:03:29C'est plutôt nous.
00:03:31J'en profite pour un petit message rapide à Philippe David pour le stade Toulousain.
00:03:36Qu'on va supporter et qu'on espère très bien gagner.
00:03:39Après, on espère le Brénus.
00:03:41Merci.
00:03:42Il n'y a pas que ça ce week-end.
00:03:44Il y a un autre truc aussi important.
00:03:45Oui.
00:03:46PSG Inter.
00:03:47Qui va gagner.
00:03:48Ah oui, c'est vrai.
00:03:49Mais je suis fan de rugby.
00:03:51Ah, d'accord.
00:03:52Comment il m'a renvoyé dans mes 22 mètres.
00:03:55Non, non, Cécile.
00:03:56Je ne me permettrai pas.
00:03:58Allez-y, Olivier.
00:04:00Merci.
00:04:01Je fais rapide parce qu'il n'y a pas que moi.
00:04:03Alors, mon coup de gueule, entre guillemets, il s'agit de la dette de la France.
00:04:08Je vais me faire le porte-parole d'une modeste, de pas mal de Français qui souhaiteraient
00:04:15vraiment que le gouvernement puisse nous dire en toute transparence toutes les pistes
00:04:20d'économie qui sont réalisables et précises où va aller l'argent.
00:04:24Parce qu'on entend tellement de choses, nous autres, qu'on ne sait même plus où
00:04:28on en est.
00:04:29Il y a des millions qui vont à l'Algérie, à la Chine, dans l'Afrique, l'Ukraine.
00:04:34Après, on peut comprendre qu'il faut aider le monde entier, mais on ne comprend plus
00:04:39rien au bout d'un moment.
00:04:40Et on aimerait savoir, avant de payer, où va cet argent.
00:04:44Vrai sujet.
00:04:45C'est du bon sens.
00:04:46On est le pays le plus taxé du monde et où les services régaliens marchent fondamentalement
00:04:50mal.
00:04:51Cette interrogation rejoint celle de beaucoup de Français, mais je crois savoir que bientôt
00:04:55on le saura grâce à notre Premier ministre qui nous annoncera, je crois, au cours du
00:05:00mois de juillet, ce qui aura été décidé.
00:05:03L'aide au développement de la France, il n'est jamais gratuit.
00:05:06C'est-à-dire que, bien sûr qu'on donne beaucoup aux pays en voie de développement
00:05:09parce qu'on échange.
00:05:10Il y a énormément d'entreprises qui investissent également dans ces pays.
00:05:13D'abord, sur le long terme, on est tous gagnants, eux et nous, parce que, évidemment, ça
00:05:18réduit les flux migratoires.
00:05:19Mais surtout, la réalité, c'est que c'est toujours gagnant.
00:05:22Ce n'est jamais gratuit ce que fait un grand pays comme la France.
00:05:24Si je donne 10 milliards, par exemple, au Mali, ou 100 millions d'euros au Mali...
00:05:29Si on donne à l'Algérie, c'est plus d'euros.
00:05:31Non, non, je ne crois pas du tout une minute qu'on donne à l'Algérie.
00:05:34Par ailleurs, je rappelle, parce qu'on l'oublie toujours, qu'il y a énormément d'entreprises
00:05:38françaises encore installées en Algérie.
00:05:40Donc, ça n'est jamais gratuit.
00:05:42Nous avons toujours des retours sur investissement de notre générosité.
00:05:45Françoise ?
00:05:46Oui, Olivier.
00:05:47Est-ce que je peux dire quelque chose ?
00:05:49Rapidement, parce qu'on a très peu de temps.
00:05:50Je fais très vite, je fais très vite.
00:05:51Françoise, on est entièrement d'accord, mais en fait, nous ignorons quel est le résultat,
00:05:56si vous voulez, de toutes ces...
00:05:58Il a raison.
00:05:59C'est pour ça qu'on est dans l'inconnu.
00:06:01C'est vrai.
00:06:02Jean-Marc Dumoulin.
00:06:03Oui, enfin, globalement, c'est vrai qu'effectivement, à chaque fois qu'on est en coopération économique
00:06:06avec un pays, on attend des retours.
00:06:08Enfin, globalement, quand même, on va plutôt se servir quand on est dans un pays.
00:06:12Je veux dire, parce qu'on profite d'une main d'oeuvre pas chère, malheureusement,
00:06:15qu'elle soit en Europe, comme l'ont fait les Allemands pendant très très longtemps,
00:06:19et donc, effectivement, il n'y a pas de juste retour.
00:06:21Parce que si on produisait pour qu'ils puissent consommer, ce serait quand même super.
00:06:24Là, c'est du développement économique, même pour nos entreprises à l'étranger.
00:06:27Tandis que là, effectivement, si on fabrique des produits pour les réimporter en France
00:06:30et faire payer le...
00:06:33Enfin, pardon, pas l'administrateur, le client français, c'est pas tout bénéfice non plus.
00:06:37Merci beaucoup, Olivier, en tout cas pour ce sujet plutôt très intéressant.
00:06:41Il est bien cet Olivier, je sens qu'il va nous mettre la misère sur le jeu, je sens.
00:06:47Je vais avoir besoin de ceci pour gagner.
00:06:49Et j'ai peur que ce soit sur plusieurs générations, François.
00:06:53Olivier, je vous soutiens.
00:06:55Olivier, vous restez avec nous, bien entendu, dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:59Je voudrais relier le maire de Strasbourg à la manifestation d'une centaine d'Israéliens devant le quai d'Orfay.
00:07:08On en parle dans un instant, soyez les bienvenus.
00:07:10Les vraies voix jusqu'à 19h et, bien entendu, ce numéro de téléphone qui est le vôtre, 0 826 300 300.
00:07:15Bienvenue dans La Maison Sud Radio.
00:07:17Les vraies voix Sud Radio, 17h19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:23Les vraies voix, c'est les vraies voix du mercredi aujourd'hui ?
00:07:26Absolument, mercredi 28 mai.
00:07:28Veille de ?
00:07:30D'ascension.
00:07:31Très bien.
00:07:32D'ascension.
00:07:33Il y a genre que des plaintes qui ne feront jamais l'ascension.
00:07:35Par rapport au péché à l'âme et tout ça.
00:07:37Je crois que vous parliez de l'ascension du Tourmaline.
00:07:39Comme si nous avions des choses à nous faire pardonner.
00:07:41On va tenter de faire preuve d'élévation déjà aujourd'hui.
00:07:44Oui, déjà, si on pouvait passer...
00:07:46Ça a été le cas depuis le début.
00:07:48Moi, je n'ai rien à me faire pardonner sur des tricheries au jeu, en tout cas.
00:07:51Si on pouvait passer au-dessus du CP, au niveau du mental, ce serait pas mal.
00:07:57Ça va être compliqué.
00:07:58Ce n'est pas gagné.
00:08:00Or, vous savez, l'espoir fait vivre.
00:08:02Il faut être un peu croyant.
00:08:04Dans un instant, les trois beaux dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:08:07Bonsoir Félix.
00:08:08Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:08:09De quoi parle-t-on ?
00:08:10De ces 20 ans de réclusion prononcées au procès.
00:08:12Le Squarnec, 20 ans mais pas de réclusion de sûreté.
00:08:15Le verdict de ce procès provoque la colère des victimes.
00:08:18On va parler de l'Asso à 69.
00:08:20Ça repart.
00:08:21La Cour administrative d'appel permet la reprise du chantier
00:08:24en attendant la décision sur le fond en quelques mois.
00:08:26Et puis de l'ONU qui condamne comme indigne le nouveau système de distribution humanitaire israélien à Gaza
00:08:32après une distribution chaotique hier.
00:08:34En trois mots, verdict, autoroute et distribution.
00:08:36En tout cas, on va en parler dans quelques instants.
00:08:38J'ai oublié de vous dire, c'est Philippe Bilger, c'est Françoise de Goa
00:08:40et c'est Jean-Marc Dumoulin, le maire de Villeneuve-sur-Tarne.
00:08:43On est ravis de vous accueillir.
00:08:44Tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:08:46Les vraies voix Sud Radio.
00:08:48Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:51Et vous voulez, monsieur le procureur, retirer notamment sur la maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barséguian ?
00:08:57Oui, alors je relis peut-être de manière un peu artificielle deux événements qui m'ont frappé.
00:09:02La maire de Strasbourg, une écologiste,
00:09:05qui a présenté une carte qui supprimait l'état d'Israël.
00:09:10En effet, c'est un scandale et ça m'a perturbé d'autant plus que longtemps,
00:09:16j'ai cru que l'Alsace était une terre d'équité, de bon sens,
00:09:19avec un zeste de vulgarité dont j'ai parfois hérité, je le crains.
00:09:24Et puis de l'autre côté, il y avait quelque chose qui m'a beaucoup touché,
00:09:29la manifestation d'une centaine d'Israéliens de soutien,
00:09:34de soutien à l'état d'Israël, qui ont manifesté près du quai d'Orsay.
00:09:40Et j'ai été frappé par leur revendication et leur argumentation assez intelligente et sensible
00:09:49pour dénoncer la politique israélienne à l'égard de Gaza.
00:09:54Ils le faisaient d'une manière telle qu'on pouvait entendre.
00:09:58C'était fin, c'était intelligent, c'était profond, pardonnez-moi.
00:10:03Et il y a surtout quelque chose qui m'a touché de la part de l'un d'eux,
00:10:07il disait, on a l'impression qu'il ne s'agit, dans ces 52 000 morts jusqu'à aujourd'hui,
00:10:14que de chiffres, on voudrait résister les visages.
00:10:18Et j'ai trouvé ça très beau.
00:10:20– Françoise Devoy.
00:10:21– Oui, Jeanne Barzékian, ça m'introuble,
00:10:23et c'est pas à vous que je vais l'apprendre, Philippe Bigère d'Alsace.
00:10:26Vous savez, les Juifs d'Alsace, c'est une communauté très forte, très puissante.
00:10:31– Une des plus anciennes de France.
00:10:32– Bien sûr, c'est une des plus anciennes de France.
00:10:34Il y a un lien très profond entre les Juifs alsaciens et la ville de Strasbourg,
00:10:40notamment, et puis c'est une histoire vraiment de tout cet Est de la France.
00:10:43Je ne sais pas ce qui est arrivé à Jeanne Barzékian,
00:10:45parce qu'elle fait partie des Verts, mais pas à ce point.
00:10:48Elle avait un keffié en plus de ça, elle avait un keffié autour du coup.
00:10:51Donc il y a des signaux qui sont envoyés.
00:10:53Je pense que ce sont aussi des signaux, malheureusement, j'ai envie de le dire,
00:10:56pour nos politiques, de bêtises et de méconnaissances et d'incultures aussi.
00:11:01Vous savez, vous n'imaginez pas le nombre d'élus, de députés, voire de ministres,
00:11:05si on leur dit, dites-moi où est Jénine, dites-moi où est Le Jourdain,
00:11:09dites-moi où est Gaza par rapport à Ashkelon ou par rapport à Eiffa,
00:11:12ils sont incapables de faire la différence entre la Cisjandani,
00:11:16entre les Arabes israéliens, etc.
00:11:18Il ne faut pas sous-estimer, notamment chez les Insoumis, le manque de culture.
00:11:22Et pour les Israéliens, bien sûr, évidemment, on veut voir les visages.
00:11:26– Jean-Marc Dumoulin.
00:11:27– Non, ce que je trouve déplorable, c'est que finalement, à une époque,
00:11:30on accusait certains de révisionnisme, et c'est absolument détestable,
00:11:33de réviser sans arrêt l'Histoire et de l'accommoder à sa sauce.
00:11:36Et puis finalement, on s'aperçoit qu'aujourd'hui, c'est monnaie courante.
00:11:39Chacun y va sous forme d'antrisme, finalement.
00:11:41On entre dans l'Histoire, on entre dans la politique,
00:11:44on entre dans la religion, on entre partout.
00:11:46Et c'est vrai que c'est lamentable au niveau de l'exemple
00:11:48et de l'exemplarité qu'on doit donner.
00:11:50Aujourd'hui, si même ceux qui sont censés, aujourd'hui,
00:11:53amener un côté fédérateur dans les territoires,
00:11:56commencent à s'insurger, à fragmenter,
00:11:58et puis à donner un avis qui n'est pas décent,
00:12:02je trouve ça pitoyable.
00:12:04– Merci beaucoup Philippe Bilger.
00:12:07Tout de suite, les 3 mots dans l'actu.
00:12:09– Les vrais voici de radio.
00:12:11– 3 mots dans l'actu, Félix, qui sont verdict, autoroute et distribution.
00:12:15– Joël Lescouarnec, condamné à 20 ans de réclusion criminelle,
00:12:18la peine maximale, mais la cour criminelle du Morbihan
00:12:20ne prononce pas de rétention de sûreté
00:12:22provoquant la colère des victimes de l'ex-chirurgien pédophile.
00:12:25Les travaux de l'autoroute A69 Toulouse-Castre
00:12:28vont pouvoir reprendre dès la mi-juin.
00:12:30Dans environ 2 semaines, la cour administrative d'appel
00:12:32autorise la poursuite du chantier
00:12:34en attendant sa décision sur le fond dans plusieurs mois.
00:12:37Et puis l'ONU condamne le nouveau système d'aide alimentaire
00:12:40mis en place par Israël à Gaza, une distraction indigne.
00:12:43Selon un responsable onusien, l'armée israélienne conteste
00:12:46avoir tiré sur la foule lors d'une distribution chaotique
00:12:49qui a fait en tout cas 47 blessés.
00:12:51– Les vrais voici de radio.
00:12:54– Joël Le Squarnek a été condamné au maximum,
00:12:56encouru à vannes 20 ans de réclusion criminelle
00:12:58contre l'ex-chirurgien pédophile.
00:13:00En revanche, la cour criminelle du Morbihan
00:13:02n'a pas prononcé de mesure de rétention de sûreté.
00:13:05Cela aurait permis de pouvoir l'incarcérer
00:13:07même après la fin de sa peine pour éviter la récidive.
00:13:09La présidente a évoqué sa volonté de réparer.
00:13:12Et c'est un gros bémol pour cette avocate
00:13:14de deux des 299 victimes à la sortie,
00:13:17maître Myriam Gej Benayoun
00:13:19qui veut tout de même voir aussi du positif dans ce verdict.
00:13:22– Il a eu le maximum de sa peine,
00:13:24des peines complémentaires à la hauteur de ce qu'on pouvait attendre,
00:13:27notamment sur la durée de son obligation de soins.
00:13:31Et également, il faut souligner l'interdiction
00:13:33d'avoir des animaux domestiques.
00:13:35La zoophilie de ce monsieur a été quand même
00:13:37pas trop évoquée pendant ce procès mais c'est important.
00:13:40La cour ne l'a pas oublié.
00:13:42En ce qui concerne la rétention de sûreté,
00:13:44évidemment que nous sommes déçus
00:13:46de par la durée des agissements de monsieur Le Squarnek,
00:13:50la nature des crimes qu'il a commis
00:13:52et l'avis unanime des experts
00:13:54qui disent tous que le risque de récidive
00:13:57est extrêmement important.
00:13:59– Myriam Gej Benayoun, avocate de deux des victimes
00:14:02du procès Le Squarnek au micro de l'agence France Presse.
00:14:04Notez que vers 18h10 dans l'info,
00:14:06en plus des vraies voix sur Sud Radio,
00:14:08nous serons avec Céline Mahuto, victime et partie civile
00:14:10dans ce procès Le Squarnek
00:14:12ainsi qu'avec son avocate maître Lisborne.
00:14:14Elles ne comprennent pas, elles n'ont plus
00:14:16l'absence de rétention de sûreté.
00:14:18Céline Mahuto qui a pris la plume aujourd'hui,
00:14:20est ouverte à Emmanuel Macron pour lui demander
00:14:22un grand débat de société sur la pédocriminalité
00:14:24et les mesures à prendre pour la combattre plus efficacement.
00:14:26Nous serons donc avec elle vers 18h10.
00:14:28– Petite…
00:14:30– Je la comprends sans la prouver bien sûr.
00:14:33La cour d'assises, je l'imagine très bien,
00:14:36a voulu donner un petit grain
00:14:42pour répondre à l'attitude positive de l'accusé
00:14:46qui n'avait pas d'autre choix.
00:14:48Mais ça mérite discussion.
00:14:50– Moi j'aime que Philippe, il est avocat général,
00:14:52donc il sait mieux que nous tous,
00:14:54il a tellement requis devant les assises
00:14:57qu'il sait mieux que nous tous.
00:14:59Mais là je ne vais pas être tout à fait d'accord,
00:15:01parce que je pense qu'on pouvait le faire
00:15:05et qu'il fallait le faire.
00:15:07Vous avez entendu la zone de Le Squarnek ?
00:15:09– Bien sûr, on a fait une émission mercredi dernier là-dessus.
00:15:12– Et Philippe David, qui n'est quand même pas Béguel,
00:15:14m'a dit, c'est un truc, c'est une des émissions
00:15:16les plus insoutenables que j'ai jamais eu à faire.
00:15:18– Si on a vu ce qu'il avait fait, c'est une horreur.
00:15:22– C'est insoutenable, je comprends ce que vous voulez dire, mais…
00:15:26– Il n'y a pas d'excuses, il a reconnu les faits en long,
00:15:29malheureusement sur toute la longueur de ses délits.
00:15:34Et en même temps, il a été dire,
00:15:37voilà, j'espère que la prison va m'aider,
00:15:39peut-être à me mettre en conscience et peut-être à m'améliorer.
00:15:42Enfin, ces mecs-là, on ne les laisse jamais sortir,
00:15:44on ne les laisse plus sortir, c'est affolant,
00:15:47c'est indigne pour les victimes, c'est scandaleux proprement.
00:15:50Mais aujourd'hui, on est toujours dans l'interprétation,
00:15:52dans le bon sentiment.
00:15:53– Et surtout pour éviter qu'ils recommencent.
00:15:55– Oui, on en parlait avec Philippe tout à l'heure,
00:15:56on est sur la stratégie de l'émotion, on le scie très beau sur le car.
00:16:00– Allez, le deuxième mot, autoroute,
00:16:02le chantier de la 69 va pouvoir reprendre mi-juin après trois mois d'arrêt.
00:16:05– La cour administrative d'appel prononce un sursis à exécution
00:16:08du jugement de première instance, autrement dit,
00:16:10en attendant de se prononcer sur le fond dans plusieurs mois,
00:16:13le juge d'appel autorise l'État à faire reprendre le chantier interrompu
00:16:16depuis trois mois, quand le tribunal administratif
00:16:18avait annulé l'autorisation environnementale du chantier en février.
00:16:21Les travaux vont donc pouvoir reprendre mi-juin,
00:16:24dans à peu près deux semaines.
00:16:26Et c'est ce que redoutaient déjà les opposants à la 69
00:16:28à l'issue de l'audience il y a quelques jours,
00:16:30comme ici par exemple Julie Roveur,
00:16:32l'avocate des collectivités opposées à ce projet d'autoroute.
00:16:35– Le risque aujourd'hui, c'est de reprendre le chantier
00:16:38et que dans huit ou dix mois, il y ait une annulation qui soit confirmée.
00:16:43Donc on serait aujourd'hui à cautionner la réalisation d'un chantier illégal
00:16:48pour priver d'effet utile la décision au fond à intervenir.
00:16:51Donc je ne vois pas comment ils pourraient ordonner le sursis à exécution.
00:16:54– Le sursis à exécution qui vient bien d'être finalement prononcé,
00:16:57colère des écologistes.
00:16:58En revanche, cette décision constitue un véritable soulagement,
00:17:01a réagi le ministre des Transports, Philippe Tabarro.
00:17:04– Jean-Marc Desmoulins.
00:17:06– Écoutez, je suis surpris que les écologistes manifestent
00:17:09avec autant de violence sur ces dossiers comme ça.
00:17:11Aujourd'hui, on est sur une hyper centralisation dans toutes nos villes.
00:17:14Tous les flux sont pendulaires entre la ville et la campagne.
00:17:18Si demain, on n'aménage pas les villes moyennes ailleurs,
00:17:22ça ne peut pas fonctionner.
00:17:24Il y a un bien fondé effectivement sur l'organisation
00:17:26et la réalisation de ce chantier.
00:17:28Alors s'il est légal, il ne fallait pas qu'on le laisse partir.
00:17:30Ça veut dire quoi ?
00:17:31Ça veut dire qu'on a des incompétents dans les services de l'État,
00:17:33ça veut dire qu'on a des incompétents un peu partout.
00:17:35– Ce n'est pas impossible ça ?
00:17:37– Je ménage plus arrière toujours, vous savez.
00:17:42Mais ceci dit, effectivement, moi je pense que c'est pour le territoire du Tarn
00:17:46dont on est limitrophe, effectivement, un atout.
00:17:48Et d'un côté, on fait une zone de 250 hectares quasiment à l'entrée du Tarn.
00:17:52Si aujourd'hui, on n'autorise pas une desserte plus aisée,
00:17:55et effectivement contrôlée.
00:17:57Après, les véhicules.
00:17:59Aujourd'hui, les véhicules, on se bat tous pour avoir des véhicules électriques.
00:18:01Alors je pense qu'effectivement, il y a l'imperméabilisation des sols,
00:18:04peut-être une vulgarisation d'une partie de la flore et de la faune.
00:18:06Mais les véhicules, ce n'est plus des véhicules ultra polluants,
00:18:08parce qu'on glisse petit à petit quand même vers une circulation plus propre.
00:18:12Donc je pense qu'il ne faut pas avoir qu'un argument
00:18:15quand on balaye l'ensemble des arguments et là, on arrive à faire une opinion.
00:18:19– Le troisième mot.
00:18:20– Distribution.
00:18:21L'ONU condamne le système d'aide mis en place par Israël à Gaza.
00:18:25– Un haut responsable de l'ONU dénonce comme, je cite,
00:18:27« une distraction indigne » ce nouveau système de distribution d'aide
00:18:30mis en place dans la bande de Gaza.
00:18:32Des propos au lendemain d'une distribution chaotique qui a fait 47 blessés.
00:18:36L'armée israélienne dément de son côté avoir ouvert le feu sur la foule
00:18:40en marge de cette distribution.
00:18:41C'était hier à Arafat dans le sud de Gaza.
00:18:43Distribution dans un nouveau centre tenu par la Fondation humanitaire de Gaza,
00:18:48fondation privée qui a été créée avec le soutien d'Israël et des Etats-Unis.
00:18:52– Merci beaucoup.
00:18:53– On peut rappeler quand même que je veux bien qu'on fasse porter
00:18:56tous les péchés de la terre à Israël.
00:18:58Mais je rappelle quand même que le Hamas a un rôle totalement tordu
00:19:01et pervers sur ces distributions en essayant de détourner une partie de la nourriture.
00:19:06Malgré les défenses que j'ai entendues l'autre jour de Émeric Caron
00:19:10chez Jean-Jacques Bourdin, c'est indigne.
00:19:12Le Hamas aussi a besoin de perturber tout cela.
00:19:15Pour continuer à exister, je rappelle que les Palestiniens
00:19:17commencent à manifester contre le Hamas à Gaza.
00:19:21Donc l'ONU, vraiment l'ONU, parfois, ferait mieux de se taire.
00:19:25– Merci beaucoup Félix Mathiol.
00:19:27Vous restez avec nous, dans un instant on va revenir sur cette proposition de loi
00:19:32qui a été votée à l'Assemblée nationale.
00:19:34305 voix contre 199 contre. Prochaine étape, le Sénat à l'automne.
00:19:39– Alors parlons vrai. Est-ce que cette loi sur l'allure mourir
00:19:42représente pour vous un progrès à la question ?
00:19:44Loi sur la fin de vie, vous auriez voté, si vous aviez été député,
00:19:48à 66% contre, à 28% pour et à 6% vous auriez fait comme François Bayrou.
00:19:54Vous vous seriez abstenu, venez nous donner votre avis.
00:19:57Vous y avez été confronté à la fin de vie d'un proche,
00:19:59venez témoigner au 0826 300 300.
00:20:02– On vous souhaite la bienvenue et bien entendu on vous attend.
00:20:04Philippe a raison à ce numéro, c'est important.
00:20:07Votre voix compte pour le coup aussi sur ce sujet.
00:20:09On en parle dans un instant, à tout de suite.
00:20:11– Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:14– Retour des Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degoy, Jean-Marc Dumoulin,
00:20:19bien évidemment Cécile de Ménibus.
00:20:21– Et bien évidemment.
00:20:22– J'adore quand vous me serrez.
00:20:23– Vous avez bien réussi ce soir.
00:20:25– Bonsoir, c'est Guilux.
00:20:26– Et tout de suite, le grand débat des Vraies Voix.
00:20:37– Une étape décisive franchie hier à l'Assemblée nationale.
00:20:41– La proposition de loi relative à l'accompagnement
00:20:43et aux soins palliatifs pour 560 contre 0,
00:20:48l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité.
00:20:50– Les députés ont adopté en première lecture les deux textes sur la fin de vie.
00:20:55– C'est un long parcours qui reste encore à mener.
00:20:58– Si la gauche et une majeure partie du Bloc central se félicitent d'une avancée historique,
00:21:01à l'inverse les opposants au texte ferait un faux débat.
00:21:04– Mourir d'accord mais pas souffrir, souffrir c'est insupportable,
00:21:10donc il faut changer ça.
00:21:13– Les députés ont donc adopté ce droit à l'aide à mourir.
00:21:15Hier, chaque groupe avait laissé une liberté totale de vote à ses députés.
00:21:19La proposition de loi devrait donc poursuivre son parcours au Sénat,
00:21:23sans doute aux alentours de l'automne.
00:21:25– Alors parlons vrai, est-ce que vous auriez préféré un référendum
00:21:27pour trancher sur cette question ?
00:21:29Et à la question loi sur la fin de vie, vous auriez voté si vous aviez été député.
00:21:33Vous dites à 66% contre, à 29% pour et à 5% vous seriez abstenu.
00:21:39Vous avez vécu ce type de situation de vie ?
00:21:42Venez témoigner au 0826 300 300.
00:21:45– Alors c'est la question qu'on a voulu poser, Philippe Bilger,
00:21:48de se dire est-ce que vous, si vous aviez été député, vous auriez voté ?
00:21:51Vous l'auriez voté vous cette loi ?
00:21:53– Moi, mon parti n'est pas encore pris et je ne suis pas la question.
00:21:58Je suis frappé par le fait que les réponses poursues de radio,
00:22:02relativement nuancées des auditeurs,
00:22:05montrent à quel point même dans nos familles
00:22:08et notamment à l'Assemblée Nationale,
00:22:11grâce à l'influence bienfaisante, il faut le dire, du député Fallormi,
00:22:16il y a eu des débats de grande qualité.
00:22:19J'avoue que je n'ai pas encore pris mon parti,
00:22:22si jamais, à l'officialiser,
00:22:25parce que je suis sensible à l'argument, par exemple, de Philippe Juvin
00:22:29et à ce que je considère comme un grave handicap,
00:22:33c'est le délit d'entrave si on fait preuve d'humanité
00:22:37à l'égard de ceux qui veulent se faire disparaître.
00:22:40Mais pour le reste, j'attends avec impatience
00:22:43les délibérations au Sénat.
00:22:45– Françoise de Gaulle.
00:22:46– Sans aucun doute, sans aucun bémol, je l'aurais voté bien sûr.
00:22:50Je l'aurais voté pour simplement mettre aussi à l'abri
00:22:54le personnel médical qui pratique cela,
00:22:57le droit à mourir dans l'immunité,
00:22:59je pense que c'est un immense, comment dirais-je,
00:23:01je pense que c'est un immense pas, moi je crois à la force de la vie,
00:23:04je crois à la force de la vie jusqu'au bout,
00:23:06je pense qu'on peut décider de vivre jusqu'au bout.
00:23:09J'ai vu dans ma famille des gens malades, dévorés par le cancer,
00:23:13je pense à mon père par exemple, mais qui jusqu'au bout
00:23:16avait une détermination de vivre jusqu'au bout.
00:23:19Mais tout le monde n'a pas cette psyché-là,
00:23:21tout le monde n'a pas cette capacité et lui,
00:23:23même si c'était un cancer des pumons, ne souffrait pas tant que ça,
00:23:26il souffrait un peu mais pas tant que ça.
00:23:28Je pense que la souffrance serait arrivée.
00:23:30Voilà, nous avons tous vu ça dans nos vies,
00:23:34donc j'aurais dit oui, évidemment, les soins palliatifs,
00:23:36et puis moi j'ai été très brassée par Sandrine Rousseau,
00:23:39on en reparlera, qui a vraiment, elle a été portée,
00:23:42ce moment, cette loi a quand même été portée
00:23:44par des moments humains très forts,
00:23:46et je respecte autant Marine Le Pen qui explique
00:23:48pourquoi elle ne veut pas la voter,
00:23:50ou Philippe Juzin que j'ai entendu chez Jean-Jacques Bourdin avant-hier,
00:23:53qui explique vraiment, j'entends ses arguments,
00:23:55que Sandrine Rousseau qui dit
00:23:57c'est une libération et ça touche mon cœur,
00:23:59donc oui, je l'aurais voté.
00:24:00Jean-Marc Dumoulin.
00:24:01Oui, moi je l'aurais voté aussi, sans équivoque,
00:24:03je crois que le droit à la dignité est important,
00:24:05et ce qu'on oublie souvent, c'est que,
00:24:07quels moyens on met en face ?
00:24:08Alors effectivement, le soin palliatif,
00:24:10c'est quoi ? C'est de la pharmacopée,
00:24:11sur lequel on amène à une mort déguisée,
00:24:13parce qu'on met les gens en semi-coma,
00:24:15après, est-ce qu'on pense aux accompagnants ?
00:24:17Alors, Françoise a parlé effectivement des soignants,
00:24:20mais qui pense aussi aux accompagnants ?
00:24:22Finalement, c'est la mort programmée de plusieurs personnes,
00:24:25quand il y a quelqu'un qui est en souffrance à ce niveau-là,
00:24:28et donc je crois qu'effectivement, il est sage
00:24:30de pouvoir se concerter sur le choix à faire,
00:24:33la décision à prendre.
00:24:35Je ne crois pas que les médecins,
00:24:37avec le serment d'Hippocrate,
00:24:38se permettent quand même de saccager la vie comme ça.
00:24:41Allez, 0826-300-300.
00:24:43Olivier est avec nous, de Colomiers.
00:24:45Bonsoir, Olivier.
00:24:47Re-bonsoir à toute équipe.
00:24:49Alors bon, je réponds après vous,
00:24:51ce ne va pas être facile,
00:24:53mais mon avis ne va pas être très objectif,
00:24:55car je vous avoue être trop impliqué émotionnellement,
00:24:58pour autant, je pense que pour certaines situations,
00:25:00un choix est très difficile,
00:25:03et une décision peut s'imposer.
00:25:05Pourquoi mon avis n'est pas forcément objectif ?
00:25:08Parce que moi, depuis le livre Les Faussoyeurs,
00:25:11sur la révélation sur le système
00:25:13qui maltraite nos aînés,
00:25:15qui était paru à l'époque,
00:25:17je suis plutôt dans un combat sur ça,
00:25:19et je suis étonné qu'on parle de ça aujourd'hui,
00:25:22mais qu'on parle peu de ce qui se passe
00:25:24pour nos aînés dans les maisons de retraite.
00:25:27Donc je n'ai pas un avis très objectif, je suis désolé,
00:25:30mais je suis contre pour l'instant.
00:25:32D'accord.
00:25:33Patricia était avec nous de Montpellier.
00:25:35Bonsoir, Patricia.
00:25:36Bonsoir tout le monde.
00:25:38Alors moi, justement,
00:25:40contre l'avis d'Olivier,
00:25:42je serais plutôt pour cette loi,
00:25:44parce que justement,
00:25:46j'ai un avis plus objectif, je dirais.
00:25:49Parce que finalement, je pense que
00:25:51tout le monde doit mourir dans la dignité,
00:25:53et chacun a le droit, finalement,
00:25:55de décider quand il a envie de mourir.
00:25:58Et je trouvais dommage qu'on soit dans une hypocrisie
00:26:01dans le système actuel,
00:26:03parce que c'est vrai, François a raison,
00:26:05c'était souvent les professionnels médicaux
00:26:08qui avaient cette responsabilité
00:26:10d'accompagner les gens par empathie.
00:26:12Et je pense que c'est important
00:26:14d'aller vers cette démarche aujourd'hui,
00:26:16de donner le droit à mourir,
00:26:18parce qu'il y a d'autres pays qui le font,
00:26:20et donc autant que la France aussi
00:26:22se joigne à cette communauté,
00:26:24à cette communion, en tout cas, de pensée,
00:26:26parce que l'homme est important,
00:26:28et finalement, ça ne nous touche pas.
00:26:30Ce qui touche, c'est la personne
00:26:32qui est en train de mourir, qui est en train de souffrir.
00:26:34Donc c'est important de lui laisser ce droit.
00:26:36Mais certains malades
00:26:38veulent en finir aussi pour éviter
00:26:40que les aidants souffrent
00:26:42terriblement.
00:26:44C'est super ce que vous venez de dire,
00:26:46et en plus, notre ami Jean-Marc,
00:26:48notre ami Maire,
00:26:50dit la même chose, c'est-à-dire que
00:26:52j'ai vu aussi, dans des cas
00:26:54vraiment de dégradations profondes,
00:26:56j'ai vu un jour, moi, le mari, qui était
00:26:58véritablement l'accompagnant, parce que c'est un vrai métier,
00:27:00à un moment donné, il est mort avant
00:27:02la personne malade, il est mort dans son souveil,
00:27:04d'une crise du casque cardiaque.
00:27:06On ne se rend pas compte,
00:27:08moi, ça m'a percuté, parce que j'ignorais cet aspect-là,
00:27:10mais je pense que vous avez raison,
00:27:12vous soulevez un problème majeur,
00:27:14la souffrance de celui qui, en plus,
00:27:16fait souffrir les gens qu'il aime autour de lui.
00:27:18Vous êtes aidant,
00:27:20vous êtes aidant dans ce cas de figure,
00:27:22venez témoigner au 0826 303.
00:27:24J'ai juste,
00:27:26vous savez, c'est exactement la même démarche,
00:27:28aujourd'hui, dans les maisons de retraite,
00:27:30c'est une population très gravataire,
00:27:32enfin, souvent très gravataire,
00:27:34c'est un déchirement pour la famille
00:27:36d'amener déjà en maison de retraite,
00:27:38parce que c'est très bien que quand on y va,
00:27:40on n'en sortira jamais.
00:27:42Donc, effectivement, il y a quand même une évolution
00:27:44de la réflexion de notre société, qui devrait aller
00:27:46dans l'accompagnement de fin de vie,
00:27:48et c'est ce qu'on fait,
00:27:50pas forcément sur des cas d'une pathologie extrême
00:27:52qui fait qu'on doit se résoudre
00:27:54à peut-être cette extrémité-là,
00:27:56mais je crois qu'il y a quand même une réflexion,
00:27:58aujourd'hui, la France est un pays qui ghettoïse
00:28:00trop les personnes âgées.
00:28:02Mais justement,
00:28:04je le dis avec beaucoup de scrupule,
00:28:06moi, c'est précisément
00:28:08l'intercession médicale
00:28:10qui me semble relever de l'humanité.
00:28:12Au fond,
00:28:14tous les jours, on est prêts
00:28:16à pourfendre,
00:28:18à critiquer les personnes
00:28:20qui n'acceptent pas
00:28:22la vie qui devient difficile.
00:28:24On dit qu'ils vont
00:28:26se faire disparaître,
00:28:28et on constate que c'est un moment
00:28:30d'imité,
00:28:32de choisir de faire disparaître
00:28:34une vie parce qu'elle est trop douloureuse,
00:28:36alors que le médecin, lui,
00:28:38intervient,
00:28:40et en quelque sorte empêche
00:28:42des dérives qui peuvent exister,
00:28:44et que certains dénoncent
00:28:46de manière anticipée.
00:28:48Vous avez raison sur les dérives, Philippe,
00:28:50mais elles sont assez rares. Je pense à la dérive
00:28:52en Espagne, où il y a cette jeune fille qui avait essayé
00:28:54de se suicider, parce que l'Espagne est très à l'avance
00:28:56sur nous, et en fait,
00:28:58elle a raté son suicide,
00:29:00elle était tétraplégique, je crois,
00:29:02et elle a décidé de se suicider
00:29:04contre la vie de ses parents.
00:29:06Elle a 25 ans. Donc, bien sûr,
00:29:08ça, c'est des cas extrêmes. Mais je n'arrive pas
00:29:10à comprendre votre raisonnement.
00:29:12Le médecin, Philippe, vous le savez très bien,
00:29:14ils ne peuvent plus soigner. Ils sont très honnêtes
00:29:16avec la famille, ils disent
00:29:18qu'il n'y a plus d'espérance de vie, vous allez rentrer
00:29:20chez vous, nous ne pouvons plus soigner.
00:29:22Nous ne pouvons plus soigner, vous allez souffrir.
00:29:24Mais j'aime bien le système
00:29:26palliatif tel qu'il est prévu
00:29:28par la loi Leonetti,
00:29:30qui manque peut-être de cette dignité
00:29:32à laquelle vous aspirez,
00:29:34mais elle me semble à la fois
00:29:36concilier le refus de la souffrance,
00:29:38il faut aider le malade,
00:29:40et en même temps, elle ne fait pas
00:29:42craindre le pire sur le plan
00:29:44de l'humanité, me semble-t-il.
00:29:46Mais je ne sais pas comment je
00:29:48ferais au moment...
00:29:50Sur le système
00:29:52palliatif, je vais vite,
00:29:54le système palliatif, nous sommes
00:29:56au début, moi j'étais très copine
00:29:58avec des médecins qui soignaient le sida, au début
00:30:00tout le monde tombait comme des mouches.
00:30:02En 84, vous étiez
00:30:04liquidé dans des conditions atroces,
00:30:06vous perdiez 40 kilos, vous aviez des caposis
00:30:08partout, ce médecin était chef de service
00:30:10me disait, tu sais, à la fin, il n'y a que les mères qui viennent,
00:30:12il n'y a que les mamans qui peuvent supporter de voir leur enfant
00:30:14comme ça. Mais,
00:30:16que voulais-je vous dire là-dessus,
00:30:18sur cette question-là, c'est que même en soins palliatifs,
00:30:20il y a un moment donné, la douleur, vous ne pouvez plus
00:30:22la soulager. Donc, qu'est-ce que vous faites ?
00:30:24C'est un vrai sujet.
00:30:260 826 300 300 avec
00:30:28Richard qui est avec nous de Toulouse,
00:30:30bonsoir Richard. Oui, bonsoir à vous.
00:30:32Mais en fait, moi, je l'aurais
00:30:34voté, parce qu'en fait,
00:30:36j'ai vécu ça au travers
00:30:38de mon père, ma mère a eu un Alzheimer
00:30:40sévère et elle s'est pendant deux ans
00:30:42comme un légume, sans nous reconnaître
00:30:44à la maison, et c'est lui qui s'en est
00:30:46occupé, avec une heure de sortie par
00:30:48jour, avec quelqu'un qui venait,
00:30:50et il a laissé des plumes, et pourtant
00:30:52on lui avait promis à notre mère
00:30:54qu'on l'aiderait à partir
00:30:56parce qu'elle ne voulait jamais être emboulée,
00:30:58donc voilà, c'était son
00:31:00souhait, ne jamais être à charge.
00:31:02Elle a toujours voulu rester debout
00:31:04et malheureusement, on n'a pas pu honorer
00:31:06ça, parce que déjà, il faut savoir
00:31:08que si on aide quelqu'un à partir,
00:31:10c'est un crime,
00:31:12que mon père ne voulait pas,
00:31:14donc il faut
00:31:16rappeler aussi peut-être aux gens que
00:31:18si vous aidez quelqu'un à partir, vous êtes
00:31:20des héritiers aussi, ça paraît idiot, mais la loi
00:31:22même si vous faites
00:31:24une action qui apparaît
00:31:26nécessaire, donc oui,
00:31:28par contre, j'ai une réserve
00:31:30quant au moment,
00:31:32en juillet, on va nous annoncer des mesures
00:31:34d'économie drastique, est-ce que
00:31:36le vote de cette loi n'est pas un signal
00:31:38à la finance internationale qui va commencer
00:31:40à tirer pour financer notre déficit,
00:31:42parce que c'est un moyen,
00:31:44qu'on le veuille ou non, de réduire
00:31:46la charge aujourd'hui de nos aînés
00:31:48qui sont aujourd'hui
00:31:50dans un état qui
00:31:52pourrait, ou en facilitant
00:31:54ces départs, en tout cas, je trouve
00:31:56complètement inopportun le moment, on a
00:31:58tellement d'autres choses à faire actuellement,
00:32:00on est à la limite de la banque en route
00:32:02et on va le voir au mois de juillet,
00:32:04j'ai bien peur que
00:32:06ça ne soit pas une idée généreuse
00:32:08derrière ça.
00:32:10– Merci de votre témoignage,
00:32:12Richard. Hélène est avec nous
00:32:14de Toulouse aussi, bonsoir Hélène.
00:32:16– Ça réagit énormément.
00:32:18– Bonsoir, j'espère que vous m'entendez ?
00:32:20– Oui, vous êtes arrêtée.
00:32:22– Est-ce que vous êtes arrêtée sur le bas-côté, Hélène ?
00:32:24– Je vais m'arrêter.
00:32:26Je voulais simplement vous dire
00:32:28que je suis cadre de santé
00:32:30à l'EHFAD, et du coup
00:32:32je voulais aussi faire un peu le coup
00:32:34à toutes les idées
00:32:36que tous les EHFAD sont des mouvoirs en surculte.
00:32:38– Hélène, on ne vous entend pas,
00:32:40d'abord c'est dangereux, arrêtez-vous sur le côté
00:32:42et on vous rappelle tout de suite.
00:32:44Bougez pas, allez-y Hélène,
00:32:46arrêtez-vous parce que ce sera beaucoup plus simple.
00:32:48Il y a un truc que je voulais dire aussi,
00:32:50ce que je trouve plutôt exceptionnel,
00:32:52c'est cette liberté de vote,
00:32:54de dire que pour une fois,
00:32:56à un moment donné, que tous les groupes
00:32:58donnent la liberté à chacun
00:33:00de donner son avis.
00:33:02– C'est toujours la transition, Cécile,
00:33:04c'est toujours la transition parlementaire.
00:33:06– C'est bien de le rappeler parce que c'est important.
00:33:08– Paradoxalement, moi je sais que c'est purement naïf,
00:33:10je la souhaiterais
00:33:12sur tous les sujets.
00:33:14Parce que ça changerait radicalement la vie politique.
00:33:16– Je crois que non, parce que
00:33:18la vie d'un groupe, si vous savez,
00:33:20c'est un ensemble de petites misères personnelles
00:33:22et de petits intérêts personnels.
00:33:24Quand vous avez un groupe à 200,
00:33:26c'est 200 intérêts personnels
00:33:28pour ça,
00:33:30circonscription, etc.
00:33:32C'est fort la liberté de vote,
00:33:34mais ça c'est toujours sur les sujets solennels.
00:33:36– Allez, 0826-300-300,
00:33:38Laurence est avec nous de tard, bonsoir.
00:33:40– Bonsoir, Laurence.
00:33:42– Bonsoir, je viens faire un petit témoignage
00:33:44pour dire que je suis pour cette loi
00:33:46parce que je suis directement concernée.
00:33:48Ayant une maladie de Parkinson
00:33:50qui évolue, comme tout le monde le sait,
00:33:52une maladie totale,
00:33:54les soins palliatifs pour moi ne pourraient pas servir
00:33:56puisque, en fait,
00:33:58je ne serai vraiment jamais
00:34:00en train de vie imminente.
00:34:02C'est-à-dire que je peux rester 20 ans paralysée
00:34:04dans un lit, sans pouvoir bouger du tout
00:34:06et en ayant toute ma tête.
00:34:08Donc je considère que
00:34:10personne à ma place
00:34:12ne peut savoir mieux que moi
00:34:14si je souffre, si j'ai envie de partir,
00:34:16si je suis malheureuse,
00:34:18si cette vie de paralysie dans un lit
00:34:20est pour moi supportable ou non.
00:34:22Et c'est difficile
00:34:24d'entendre des gens qui disent,
00:34:26des spécialistes,
00:34:28qui se disent spécialistes,
00:34:30d'entendre que cette loi, en fait,
00:34:32est faite pour les gens en bonne santé,
00:34:34ce que j'ai entendu ce matin, hier,
00:34:36sur une radio le matin.
00:34:38Voilà, non, cette loi n'est pas faite
00:34:40pour les gens en bonne santé.
00:34:42Voilà, c'est ça, cette loi n'est pas faite
00:34:44pour les gens en bonne santé qui se font végéter là-dessus.
00:34:46Cette loi est faite
00:34:48pour les gens aussi comme moi.
00:34:50Mais malheureusement, si je ne rentre pas dans la loi,
00:34:52étant donné que je ne serai pas
00:34:54en état de mort imminente
00:34:56comme ça,
00:34:58je serai obligée de partir à l'étranger
00:35:00même si cette loi passe.
00:35:02En fait,
00:35:04j'ai bien conscience
00:35:06que ma position totalement
00:35:08minoritaire ici
00:35:10relève d'un décret d'autorité
00:35:12qui vient d'une culture,
00:35:14voire d'une religion.
00:35:16C'est-à-dire que...
00:35:18Non, c'est-à-dire que
00:35:20au moment suprême,
00:35:22j'espère être capable
00:35:24d'avoir un décret d'autorité
00:35:26sur moi-même pour dire
00:35:28que je ne veux pas décider
00:35:30de ma mort.
00:35:32Je ne veux pas décider de ma mort
00:35:34de la même manière que je n'ai pas
00:35:36décidé de ma vie.
00:35:38Alors je conçois totalement
00:35:40qu'on soit opposé à tout ça.
00:35:42– Laurence, merci de votre témoignage touchant.
00:35:44– Et vous avez tout notre soutien.
00:35:46– On vous embrasse bien entendu.
00:35:48Dimitri est avec nous.
00:35:50Bonsoir Dimitri.
00:35:52– Bonsoir. Vous m'entendez bien ?
00:35:54– Oui, on vous entend, oui.
00:35:56– Tout à fait.
00:35:58Moi je suis soignant.
00:36:00Je suis infirmier anesthésiste dans un hôpital.
00:36:02Et je vais vous dire pourquoi je suis contre
00:36:04l'euthanasie ou l'assistance médicale
00:36:06au suicide assisté.
00:36:08Parce qu'il y a une chose
00:36:10qu'on ne peut jamais en compte.
00:36:12La première, c'est que déjà
00:36:14quand on est malade,
00:36:16on tombe en dépression.
00:36:18Et l'effet secondaire de la dépression,
00:36:20c'est les envies suicidaires.
00:36:22On a envie de se suicider.
00:36:24Donc on a envie
00:36:26d'être analysé.
00:36:28Donc finalement, on a envie de mourir
00:36:30parce que c'est un symptôme de la maladie initiale.
00:36:32– Excusez-moi, mais toute personne
00:36:34qui tombe en maladie grave
00:36:36n'a pas automatiquement des idées suicidaires ?
00:36:38– Non de dépression. La dépression vient vite.
00:36:40– Je l'ai vécu dans mon entourage très proche
00:36:42il n'y a pas très longtemps.
00:36:44– Il n'est pas spécialement suicidaire.
00:36:46– Dimitri, vous voyez Olivier Roy
00:36:48qui est sur tous les plateaux.
00:36:50Il est atteint d'un maladie de Charcot.
00:36:52Il n'a plus beaucoup de temps à vivre.
00:36:54Il a tout sauf l'état d'esprit
00:36:56de quelqu'un de suicidaire.
00:36:58– Oui, mais la maladie de Charcot, c'est encore atypique.
00:37:00C'est un cas sur un million.
00:37:02Vous savez les gens qui veulent l'euthanasie ?
00:37:04C'est quoi les gens qui veulent l'euthanasie ?
00:37:06C'est les gens qui ont un cancer général.
00:37:08C'est les gens qui ont un cancer généralisé.
00:37:10Et pourquoi ils veulent mourir ?
00:37:12Parce qu'ils sont dans une dépression.
00:37:14Et pourquoi ils sont dans une dépression ?
00:37:16Parce qu'ils ont mal, ils souffrent.
00:37:18Et pourquoi ils ont mal, ils souffrent ?
00:37:20Parce que l'État français n'est pas en mesure
00:37:22d'apporter des soins palliatifs de qualité.
00:37:24– C'est ce qu'on disait.
00:37:26– Merci Dimitri, on a retrouvé Hélène.
00:37:28– Il nous reste 20 secondes mais on a retrouvé Hélène.
00:37:30Hélène, on voulait absolument vous donner la parole.
00:37:32Hélène, on vous écoute.
00:37:34– Oui, c'est gentil.
00:37:36Je suis cadre de santé en EHPAD.
00:37:38On fait le maximum dans les EHPAD aujourd'hui
00:37:40avec le peu de moyens que nous avons
00:37:42pour s'occuper de nos aînés.
00:37:44Nous, on est confrontés à la fin de vie régulièrement,
00:37:46presque plusieurs fois par mois.
00:37:48On a énormément de mal
00:37:50à accompagner les résidents
00:37:52parce que tous les TAC 31,
00:37:54toutes les associations qui s'occupent de la fin de vie
00:37:56ne sont jamais disponibles.
00:37:58C'est très compliqué pour nous.
00:38:00Ceci dit, moi j'ai eu l'occasion,
00:38:02enfin on m'a proposé de participer
00:38:04à des états nazis, j'ai toujours refusé
00:38:06parce que je pense que ça doit être
00:38:08fait sur la base du volontariat.
00:38:10Je suis pour
00:38:12l'utilisation des soins palliatifs
00:38:14et évidemment de l'arrêt de la douleur
00:38:16et de la sédation profonde comme la loi
00:38:18Léonetti le préconise.
00:38:20Mais elle n'est pas appliquée cette loi, c'est incroyable.
00:38:22Alors qu'on met des moyens
00:38:24sur des choses dont on n'a pas besoin
00:38:26et les soins palliatifs c'est quelque chose
00:38:28qui devrait être la priorité
00:38:30dans nos sociétés.
00:38:32On a de plus en plus de cancers,
00:38:34de plus en plus de maladies neurodégénératives
00:38:36et on ne met pas les moyens pour soulager les gens.
00:38:38Ceci dit, moi je ne pourrais
00:38:40pas faire de l'état nazi,
00:38:42j'ai refusé de le faire, j'avais peur que ça me suive.
00:38:44Et je suis pour,
00:38:46après si les gens veulent le faire, évidemment
00:38:48je suis pour, mais il faut que ce soit sur la base du volontariat.
00:38:50Merci beaucoup
00:38:52Hélène, merci
00:38:54à l'ensemble de nos auditeurs,
00:38:56parce que ce n'est pas un sujet facile, bien entendu.
00:38:58Je t'ai fort.
00:39:00Ils m'ont émue.
00:39:02On peut comprendre
00:39:04qu'on soit opposé, c'est intéressant.
00:39:06C'est vraiment très subtil.
00:39:08Et on peut comprendre qu'on puisse changer d'avis aussi.
00:39:10À un moment donné on est opposé, on dit oui, on dit non,
00:39:12c'est ça le problème de cette loi.
00:39:14Merci beaucoup à tous nos auditeurs
00:39:16et on se reparle dans quelques instants
00:39:18avec un moment un peu plus rigolo.
00:39:20C'est le qui sait qui qui l'a dit et on garde Olivier.
00:39:22Soyez bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:39:26Comme disent les agriculteurs,
00:39:28c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses.
00:39:32Et donc c'est un peu le qui sait qui qui l'a dit,
00:39:34c'est à la fin qu'on verra.
00:39:36C'est très odoriférant tout ça.
00:39:38C'est très terroir, Philippe Bilger.
00:39:40Avec Olivier qui est avec nous,
00:39:42bien entendu, autour de cette table,
00:39:44Jean-Marc Dumoulin qui est maire de Villemur sur Tarn.
00:39:46Françoise Degoy et Philippe Bilger,
00:39:48bien entendu.
00:39:50Et avec Philippe David qui est
00:39:52imperturbable, bof,
00:39:54très mauvais arbitre, il faut le savoir.
00:39:56Vous vous bigérisez ?
00:39:58Non pas du tout.
00:40:00Non mais vous vous bigérisez,
00:40:02vous êtes en bigérisation accélérée.
00:40:04Je suis un petit peu la loi dans ce jeu.
00:40:06J'essaye d'être carré alors que vous, vous faites des trucs.
00:40:08C'est ça, il y a de la rigueur.
00:40:10Géométrie variable, j'ai envie de dire.
00:40:12Et Olivier,
00:40:14s'il vous plaît, de nous lancer le jingle.
00:40:16Alors, et là, heureusement pour moi,
00:40:18ce n'est qu'un jeu, c'est parti pour le quiz.
00:40:22Le quiz de l'actu.
00:40:24C'est un jeu qui en vaut la chandelle, mon cher Olivier.
00:40:26Qui c'est qui qu'il a dit,
00:40:28Olivier, écoutez bien.
00:40:30Est-ce que je pourrais travailler avec Rotaïo ?
00:40:32Tout est possible, mais il faudra qu'il fasse
00:40:34un mea culpa d'avoir travaillé pour Macron.
00:40:36Olivier. Jean-Philippe Tanguy.
00:40:38Bonne réponse.
00:40:40Moniteur de Sud Radio,
00:40:42c'était ce matin sur Sud Radio.
00:40:44Qui c'est qui qu'il a dit, Olivier,
00:40:46sur les finances publiques ? Bruno Lemaire.
00:40:48Le maire s'est planqué en Suisse,
00:40:50il a caché une situation pendant longtemps.
00:40:52Aïe, aïe, aïe.
00:40:54Je donne ma langue au chat.
00:40:58C'est quelqu'un dont on parle beaucoup en ce moment.
00:41:00Il est en lice pour la tête d'un parti.
00:41:02Olivier Faure ? Non.
00:41:04Boris Vallaud ? Non.
00:41:06Nicolas Meilleur-Rossignol ? Voilà, Nicolas Meilleur-Rossignol.
00:41:08Heureusement qu'il n'en avait pas 52.
00:41:10C'est vrai qu'il n'en est pas.
00:41:12Mais ils ne sont pas 52 au PS.
00:41:14Non, non, c'est vrai.
00:41:16J'ai arrêté l'échange, je vais les défendre.
00:41:18Olivier Faure a été l'embêteuse.
00:41:20Qui c'est qui qui l'a dit sur la situation de la France ?
00:41:22Je suis en colère.
00:41:24Olivier.
00:41:26Macron ? Non.
00:41:28Philippe.
00:41:30Bonne réponse de Philippe.
00:41:32On ne comprend pas, je suis en colère.
00:41:34Je ne comprends pas ce titre.
00:41:36Si on comprend.
00:41:38Contre lui-même.
00:41:40Qui c'est qui qui l'a dit, Olivier ?
00:41:42Je porte une voix différente à gauche.
00:41:44Olivier Faure.
00:41:46Non.
00:41:48C'est une femme.
00:41:50Sandrine Rousseau.
00:41:52Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:41:54Elle exagère.
00:41:56Jean-Marc Dumoulin.
00:41:58Ça va ?
00:42:00Je laisse travailler les experts.
00:42:02Tout de suite.
00:42:04Je suis là pour les faire valoir.
00:42:06Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:08L'équité est le maître mot des économies budgétaires qu'on doit faire.
00:42:12Chacun doit pouvoir apporter sa pièce à l'édifice.
00:42:14Olivier.
00:42:16C'est le premier ministre.
00:42:18C'est une femme.
00:42:20C'est pas loin du premier ministre.
00:42:22Et c'est une femme.
00:42:24C'est pas un jeune bar ?
00:42:26Non.
00:42:28Dans la hiérarchie,
00:42:30c'est pas loin du premier ministre.
00:42:32Dans la hiérarchie ?
00:42:34C'est Yves-Brune Pivet.
00:42:36Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:42:38C'est pas du tout qu'on n'est pas aidé par ça.
00:42:42Qui c'est qui ?
00:42:44Qui c'est qui ?
00:42:48Qui c'est qui qui l'a dit, Olivier ?
00:42:50Nous avons des riches
00:42:52qui nous coûtent extrêmement cher.
00:42:54C'est encore une femme.
00:42:56Un jaloux.
00:42:58Une femme.
00:43:00Allez-y.
00:43:02Bonne réponse.
00:43:04Est-ce qu'on peut faire un point sur les points ?
00:43:06Non.
00:43:08Vous dominez.
00:43:10Vous avez 9 points.
00:43:12Olivier en a 3.
00:43:14Et Jean-Marc Dumoulin,
00:43:16on peut dire qu'il a braffé du vent.
00:43:18Tu sais, c'est l'ascenseur.
00:43:20Tourne, tourne, petit moulin.
00:43:22Je nage, petit poisson.
00:43:24Dans le métier, on l'appelle l'éolienne.
00:43:26Justement, je t'allais en parler.
00:43:28Justement, c'est un bon cuisine.
00:43:30Merci Olivier de me remettre au défaut.
00:43:32C'est fini déjà.
00:43:34Oui, c'est fini mon cher Philippe.
00:43:36Vous pouvez remonter.
00:43:38Je peux remonter, dit-il.
00:43:40Olivier, vous faites quoi dans la vie ?
00:43:42Alors, moi, je suis à la retraite maintenant.
00:43:44La retraite.
00:43:46La retraite de quoi ?
00:43:48Après une longue carrière dans l'aéronautique.
00:43:50Un grand constructeur européen.
00:43:52Un airbus.
00:43:54Même moi, j'avais la réponse.
00:43:56Ça finit comme Nibus.
00:43:58C'est ça ?
00:44:00C'est les questions du quiz.
00:44:02C'est pour ça qu'il volait haut.
00:44:04Oui, c'est ça.
00:44:06C'est pas marrant.
00:44:08On vous embrasse. Merci d'avoir joué avec nous.
00:44:10Merci à vous tous.
00:44:12Je suis très heureux de vous entendre tout le temps.
00:44:14Merci Olivier. On est très heureux de vous avoir en auditeur.
00:44:16Vous restez avec nous. Dans un instant,
00:44:18le journal et puis la météo avec Rémi André.
00:44:20Et la météo brumeuse
00:44:22de Philippe David.
00:44:24J'en ai marre de ceux qui balancent des fatwas
00:44:26sur Twitter.
00:44:28On en parle dans un instant.
00:44:30Soyez les bienvenus avec ce numéro de téléphone qui est le vôtre.
00:44:320800 26 300 300.
00:44:34Les vrais voici de radio.
00:44:36Aujourd'hui au menu,
00:44:38Jean-Marc Dumoulin qui est avec nous,
00:44:40qui est le maire de Villemur-sur-Tarne.
00:44:42Bonsoir monsieur le maire.
00:44:44J'adore dire monsieur le maire.
00:44:46Je trouve ça fantastique ce mandat de maire.
00:44:48On commence à avoir beaucoup de maires au Vrai Roy.
00:44:50Des maires MIRE et MRE.
00:44:52C'est bien, c'est bien.
00:44:54Françoise Degoy est avec nous.
00:44:56Coucou les amis.
00:44:58Et Philippe Bilger, bien entendu.
00:45:00Et au 0800 26 300 300
00:45:02avec Philippe David.
00:45:04On écoute l'après-midi
00:45:06tous les messages que vous nous laissez sur notre répondeur.
00:45:08Et on a choisi celui d'Hervé ce soir.
00:45:10Bonjour.
00:45:12Hervé, j'appelle de Martel dans le Lot.
00:45:14C'est pour réagir par rapport à ces fameuses économies
00:45:16sur notre sécurité sociale.
00:45:18Sincèrement, moi j'ai fait du contrôle de gestion
00:45:20pendant des années.
00:45:22Et je peux vous dire que ce qui ne va pas du tout,
00:45:24ce n'est pas la sécu, c'est vraiment les complémentaires sautées.
00:45:26C'est un organisme parasite
00:45:28qui ne sert strictement à rien.
00:45:30Puisque à partir du moment où vous allez chez un médecin
00:45:32la sécurité va définir ce qu'on vous rembourse.
00:45:34Alors il faut savoir que les complémentaires santé
00:45:36c'est du personnel,
00:45:38énormément de personnel,
00:45:40c'est des publicités sans cesse,
00:45:42c'est des magasins, c'est des boutiques en centre-ville,
00:45:44c'est des véhicules, c'est des réunions,
00:45:46c'est des conseils d'administration.
00:45:48Et tout ça, tout cet argent
00:45:50ne apporte aucune valeur ajoutée
00:45:52à notre système de santé.
00:45:54A bientôt.
00:45:56Ça c'est dit.
00:45:58Oui mais je crains que pour beaucoup d'organismes
00:46:00de tenir le même raisonnement.
00:46:02Je suis pessimiste.
00:46:04Complémentaire santé, c'est au livre-choix
00:46:06de l'usager quand même.
00:46:08Ce n'est pas une charge d'Etat ça.
00:46:10Moi je veux bien qu'on
00:46:12globalise tout avec la sécurité sociale
00:46:14mais là ce n'est pas dans le sujet.
00:46:16La sécu rembourse tellement moins
00:46:18qu'aujourd'hui il faut avoir une bonne mutuelle.
00:46:20Non mais j'entends.
00:46:22Mais on ne peut pas intégrer ça dans la dépense globale ?
00:46:24Non mais ça n'a rien à voir.
00:46:26Oui parce que les mutuelles
00:46:28c'est un système qui fonctionne avec la sécurité sociale.
00:46:30Donc il a raison.
00:46:32Il a tort dans ce que dit Jean-Marc, c'est vrai.
00:46:34Mais en même temps, les mutuelles font partie
00:46:36de l'ensemble du système
00:46:38de santé. Donc lui ce qu'il dit
00:46:40en gros c'est la sécu
00:46:42elle est plutôt, ce n'est pas qu'elle est frugale
00:46:44mais elle est plutôt bien gérée.
00:46:46Tout ce que l'Etat finalement
00:46:48compense avec les mutuelles et ce que nous en pensons
00:46:50qui vaut une fortune. Je ne sais pas, je ne peux pas juger ça.
00:46:52Allez, restez avec nous. On revient dans un instant
00:46:54avec Philippe David.
00:46:56Et je vais pousser mon coup de gueule
00:46:58sur certains qui
00:47:00confondent un tribunal révolutionnaire
00:47:02et Twitter. Et vous allez comprendre comment.
00:47:04Allez, on en parle dans un instant.
00:47:06On est ravis de vous accueillir. On est ensemble jusqu'à 19h
00:47:08avec Philippe Bilger, Françoise de Gouin et Jean-Marc Dumoulin.
00:47:10Les vraies voix Sud Radio
00:47:1217h-19h
00:47:14Philippe David, Cécile Dominibus.
00:47:16Il est 18h13.
00:47:18Vous ne me demandez pas l'heure,
00:47:20je vous la donne quand même. C'est un cadeau offert
00:47:22par Sud Radio. Bah quoi, on fait des cadeaux.
00:47:24C'est bien, c'est un cadeau.
00:47:26Vous êtes une vraie gémérande.
00:47:28Vous ne m'attendez à rien.
00:47:30Surtout qu'il n'est pas 18h...
00:47:32J'ai dit quoi ? 17h ? Il est 13h.
00:47:34Donc voilà, si vous aviez un train à prendre,
00:47:36vous savez que vous avez le temps maintenant.
00:47:38Tout de suite, le coup de gueule de Philippe David.
00:47:40Les vraies voix Sud Radio
00:47:42Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu
00:47:44du village. Un village qui se circule sur
00:47:46xlex Twitter. Pourquoi x ? Parce que
00:47:48depuis hier soir et le vote de la loi sur la fin
00:47:50de vie, j'ai vu des choses qui me
00:47:52déplaisent encore plus que d'habitude.
00:47:54Tout d'abord, la divulgation de listes
00:47:56de députés qui ont voté la loi
00:47:58et qui sont jetés en pâture en appelant
00:48:00les électeurs à les faire battre lors des prochaines
00:48:02élections. Rappelons à ceux qui
00:48:04font ces listes que les députés ne sont pas
00:48:06des godillots et qu'ils votent en leur âme et conscience
00:48:08l'ensemble des groupes ayant,
00:48:10je crois, laissé une liberté de vote
00:48:12sur ce texte qui relève de l'intime.
00:48:14Qui sont ces gens pour lancer
00:48:16des fatwas sur les élus du peuple ?
00:48:18Que savent-ils de leur vécu ?
00:48:20Car cette loi repose aussi sur le vécu
00:48:22de chacun. On peut bien évidemment
00:48:24être pour ou contre l'euthanasie et le suicide
00:48:26assisté, mais comme l'a demandé Charles
00:48:28Bietri qui est atteint de la maladie de Charcot,
00:48:30qui a le droit de décider de
00:48:32ma fin de vie ? Pour avoir eu un membre
00:48:34de ma famille euthanasié par un médecin
00:48:36compatissant il y a plus de 40 ans, je dois
00:48:38dire que je ne le remercierai jamais assez d'avoir
00:48:40abrégé ses souffrances alors qu'à la dose
00:48:42maximale de morphine, elle se tenait
00:48:44au barreau du lit en hurlant de douleur
00:48:46frappée par un cancer généralisé.
00:48:48Et je dois dire que je voudrais moi aussi
00:48:50qu'on arrête mes souffrances dans ce
00:48:52cas comme si je me retrouvais en syndrome d'enfermement
00:48:54comme Jean-Dominique Bobi
00:48:56dans Le Scaphandre et le Papillon.
00:48:58Et si les débats ont été dignes dans l'hémicycle,
00:49:00je dois dire que le tweet de Philippe
00:49:02de Villiers faisant l'analogie avec
00:49:04le 3ème Reich, se calant sur la posture
00:49:06de la gauche quand on parle d'immigration,
00:49:08était fondamentalement outrancier.
00:49:10Il n'est en effet pas prévu dans cette loi
00:49:12une action T4, qui était le nom de code
00:49:14de l'extermination des handicapés mentaux par les nazis.
00:49:16Alors pas de dénonciation,
00:49:18pas d'outrance, du respect et de la dignité.
00:49:20C'est tout ce qui aurait dû rester de ce débat.
00:49:22Pour conclure, je citerai Voltaire dans mes ropes
00:49:24« Quand on a tout perdu, quand on n'a plus d'espoir,
00:49:26la vie est un opprobre et la mort
00:49:28un devoir ».
00:49:30– Vous avez exprimé
00:49:32à nouveau votre point de vue.
00:49:34Ce qu'a dit
00:49:36Philippe de Villiers, c'est
00:49:38indécent, plus que ça.
00:49:40– Plus qu'indécent, oui.
00:49:42– Mais en revanche, imaginons
00:49:44que demain,
00:49:46j'apprends qu'un député
00:49:48vient,
00:49:50comment dirais-je,
00:49:52revisiter le bilan du communisme
00:49:54et de ses morts.
00:49:56Eh bien, je n'hésiterai pas à dire
00:49:58qu'il ne faut pas voter pour lui.
00:50:00Vous voyez, ça ne me scandalise pas
00:50:02en soi qu'on vienne après,
00:50:04au regard d'un certain vote,
00:50:06dénoncer un député.
00:50:08– Excusez-moi, les morts du communisme, c'est de l'histoire,
00:50:10c'est des faits adhérés par tous les historiens.
00:50:12– Je voulais prendre un exemple.
00:50:14– Mais ce n'est pas un bon exemple, Philippe.
00:50:16Ça ne peut pas être un bon exemple.
00:50:18– Il fallait que je trouve un argument.
00:50:20– La vérité, c'est que ça se fait dans l'autre sens.
00:50:22Et dans ce sens-là, on voit très bien qui c'est qui fait ça.
00:50:24Et dans l'autre sens, ça peut être ça.
00:50:26Vous savez, quand les insoumis font les listes
00:50:28de celui-là à voter, c'est pareil, c'est dégueulasse.
00:50:30– Je vais dénoncer ici aussi.
00:50:32– Bien sûr, le système des listes est juste dégueulasse.
00:50:34Non mais le système des listes,
00:50:36il indique, si vous voulez savoir,
00:50:38vous allez sur les PV de l'Assemblée nationale.
00:50:40Il n'y a pas besoin que des gens fassent des listes.
00:50:42Le système des listes, il dit quelque chose.
00:50:44Il dit quelque chose
00:50:46de la délation, de la saloperie.
00:50:48Et vraiment, moi, je souscris à 100%.
00:50:50Alors, Philippe de Villiers,
00:50:52est-ce que j'ai envie de commenter Troisième H ?
00:50:54Ce n'est même pas l'élimination des handicapés,
00:50:56c'est en plus les expérimentations médicales
00:50:58sur les handicapés en plus.
00:51:00Mais Philippe de Villiers,
00:51:02on le met de côté.
00:51:04Il est comme ça, il est perdu pour la France.
00:51:06Mais la réalité, c'est que vraiment,
00:51:08ce n'est pas possible de faire des listes.
00:51:10Il ne faut pas oublier aussi que derrière
00:51:12chaque acteur de la politique, il y a un homme.
00:51:14Là, pour une fois, effectivement, on s'enflattait
00:51:16et on s'en réjouissait, pardon,
00:51:18plus exactement qu'il y a eu une liberté de vote.
00:51:20Une liberté de conscience.
00:51:22Donc, on a mes consciences.
00:51:24Quelqu'un a fait son job, entre guillemets,
00:51:26en se prenant son pot, en s'abstenant,
00:51:28ou en votant contre.
00:51:30Comment peut-on jeter le propre sur un homme
00:51:32qui a, dans son analyse, essayé de faire des choix
00:51:34parce qu'il est mandaté par le peuple
00:51:36pour faire des choix ?
00:51:38Et les collatéraux qu'on a derrière, mon cher Philippe,
00:51:40vous ne pouvez pas imaginer.
00:51:42Nous, petits élus locaux,
00:51:44quand on commence à nous salir,
00:51:46c'est vos parents,
00:51:48c'est vos enfants, c'est vos proches
00:51:50qui en subissent toutes les conséquences.
00:51:52Donc, cet espèce de système de délation, c'est la France de Vichy.
00:51:54On revient à la France de Vichy.
00:51:56En même temps, ces choix-là sont
00:51:58infiniment plus importants que des choix politiques.
00:52:00Et je peux comprendre
00:52:02qu'ils engagent ou une indignation
00:52:04ou un enthousiasme plus grand.
00:52:06Moi, je ne suis pas d'accord, vraiment.
00:52:08Excusez-moi, mais c'est insupportable, en fait.
00:52:12L'info, en plus, c'est Félix Mathieu.
00:52:18Je n'ai pas remercié Philippe David, bien entendu.
00:52:20Et beaucoup de victimes ont été déçues
00:52:22du verdict au procès de Le Squarnec.
00:52:2420 ans de réclusion criminelle
00:52:26pour l'ex-chirurgien pédophile, certes,
00:52:28c'est le maximum encouru, mais en revanche,
00:52:30la cour criminelle du Morbihan a choisi de ne pas ajouter
00:52:32une rétention de sûreté. En plus de cette peine,
00:52:34une mesure qui aurait permis de l'incarcérer,
00:52:36même après la fin de sa peine,
00:52:38afin d'éviter une récidive. Et pour justifier ça,
00:52:40la présidence de la cour a évoqué
00:52:42la volonté de réparer, manifestée par l'accusé
00:52:44durant le procès. Cette absence
00:52:46de rétention de sûreté a vivement fait réagir
00:52:48plusieurs des 299 victimes.
00:52:50Nous sommes avec l'une d'entre elles, Céline Mahutot,
00:52:52qui vient d'écrire une lettre à Emmanuel Macron.
00:52:54Bonsoir, Céline Mahutot.
00:52:56Bonsoir.
00:52:58Merci d'être avec nous dans les Vrais Voix sur Sud Radio.
00:53:00Vous réclamez des mesures comme une campagne nationale
00:53:02pour rappeler les numéros verts,
00:53:04des établissements pénitentiaires spécialisés
00:53:06dans les protocoles de soins, ou encore, par exemple,
00:53:08la fin de la prescription de 30 ans.
00:53:10Nous sommes aussi avec votre avocate
00:53:12dans ce procès, le Squarnec. Bonsoir, Maitre Lisborne.
00:53:14Bonsoir.
00:53:16Juste avant d'en venir à cette lettre de votre cliente,
00:53:18Céline Mahutot, un mot,
00:53:20Maitre Borne, sur ce verdict, ça vous choque
00:53:22que la cour n'ait pas voulu ajouter une rétention
00:53:24de sûreté ? Ce qui nous choque
00:53:26surtout, c'est qu'elle ne soit allée que
00:53:28jusqu'à 15 ans en termes
00:53:30de suivi socio-judiciaire, autrement dit,
00:53:32une injonction de soins limitée à 15 ans
00:53:34alors qu'elle pouvait être au maximum, c'est-à-dire 20.
00:53:36Donc, c'est vraiment ce qui pose problème.
00:53:38On ne s'explique pas, d'ailleurs.
00:53:40Et aussi, le fait que la magistrate,
00:53:42la présidente, ait précisé
00:53:44que rien ne permettait d'affirmer qu'il y a
00:53:46un risque de récidive,
00:53:48sachant qu'il y a une absence totale de présence
00:53:50en charge de soins
00:53:52effectifs en détention,
00:53:54permettait quand même de nous interroger.
00:53:56On se demande si elle a compris le message,
00:53:58si elle a entendu les débats.
00:54:00On a beaucoup de mal à comprendre.
00:54:02Moi, je... Comment dire ?
00:54:04Je comprends sans approuver
00:54:06à partir d'une expérience
00:54:08qui ne me donne pas forcément raison,
00:54:10entendons-nous. Mais j'imagine
00:54:12le tribunal criminel,
00:54:14on l'appelle court criminel,
00:54:16c'est ça. Aujourd'hui,
00:54:18d'abord, cette cour
00:54:20criminelle n'a pas le choix de la peine.
00:54:22En réalité, il est évident
00:54:24qu'elle va prononcer le maximum.
00:54:26Ensuite, on a
00:54:28un accusé qui dit qu'il a
00:54:30compris et qui appelle une mensuétude
00:54:32qui n'appelle aucune mensuétude
00:54:34et d'ailleurs, il ne l'aura pas.
00:54:36Il n'y a pas de problème là-dessus.
00:54:38Et au fond, il faut que
00:54:40cette cour criminelle
00:54:42concède un tout petit peu
00:54:44à ce processus
00:54:46élémentaire de rédemption
00:54:48qui n'appelle pas
00:54:50de, je dirais, de bonheur
00:54:52pour les victimes.
00:54:54Donc, j'explique la décision
00:54:56de cette manière. Elle peut
00:54:58choquer, j'en ai bien conscience,
00:55:00mais j'imagine que la cour
00:55:02criminelle a fonctionné comme ça.
00:55:04C'est surtout
00:55:06qu'en fait, M. Le Soirnex, si je peux me permettre,
00:55:08a lui-même demandé, justement,
00:55:10à bénéficier de soins. Donc, en fait, c'est lui-même
00:55:12qui aurait voulu les 20 ans d'injonction de soins.
00:55:14Il n'était pas question d'être clément
00:55:16sur ce point, même si on n'était pas dans la sanction.
00:55:18On était dans l'accompagnement.
00:55:20Céline Mauteau, vous interpellez
00:55:22Emmanuel Macron avec ses mots.
00:55:24Je m'adresse pas seulement au Président,
00:55:26je m'adresse à l'homme dans toute
00:55:28sa sensibilité, sa responsabilité. Monsieur,
00:55:30avez-vous eu seulement le temps de suivre
00:55:32le procès de Le Soirnex ? C'est ce que vous demandez
00:55:34au Président de la République. Ce procès,
00:55:36Céline Mauteau, n'a pas reçu l'attention
00:55:38qu'il méritait, selon vous ?
00:55:40Non, absolument pas.
00:55:42À aucun moment, en fait.
00:55:44Personne ne s'est saisi, en fait, du dossier.
00:55:46Personne n'a écouté
00:55:48ce qu'on revendiquait.
00:55:50On l'a entendu, certes, puisqu'il y a
00:55:52quand même le suivi socio-judiciaire,
00:55:54mais bon, sur 15 ans,
00:55:56ce qui fait peu. Mais voilà,
00:55:58on a juste été écoutés
00:56:00mais pas entendus.
00:56:02Alors qu'il aurait dû permettre, selon vous,
00:56:04de prendre toutes ces mesures qu'on évoquait,
00:56:06notamment pour éviter la récidive.
00:56:08Céline Mauteau, est-ce que c'est
00:56:10pas lié au fait, et je reviens à ce que
00:56:12disaient Philippe David et Cécile de Bellibus,
00:56:14qui ont fait une émission spéciale là-dessus,
00:56:16au fait du caractère insupportable
00:56:18en réalité de tout
00:56:20ce qui a été... Je pense que les gens
00:56:22ont suivi vraiment votre
00:56:24procès. L'opinion s'en est emparée,
00:56:26mais il y a quelque chose qui est insupportable
00:56:28à lire et à décrire.
00:56:30Vous comprenez ce que je veux dire ou pas ?
00:56:32Quand c'est trop dur, finalement,
00:56:34on ne s'en empare pas, on le met un peu à distance.
00:56:36Est-ce que vous pensez que c'est une désexplication ?
00:56:38Oui, bien sûr.
00:56:40Il y a vraiment une véritable chape de plomb
00:56:42sur ce sujet-là. C'est encore un sujet
00:56:44tabou de nos jours, parce que justement
00:56:46ça touche les enfants, mais il faut arrêter
00:56:48de faire l'autruche, il faut sortir la tête du
00:56:50sable à un moment donné. Il faut faire ce qu'il faut.
00:56:52Je me demande...
00:56:54Qu'est-ce que vous auriez voulu qu'on fasse,
00:56:56en fait ? Pardon.
00:56:58On a eu au bout de la peine
00:57:00et des peines.
00:57:02Que soit la peine maximale.
00:57:04En fait...
00:57:06Tout simplement la jonction de soins.
00:57:08Que ce soit pris sur 20 ans
00:57:10au maximum.
00:57:12Là, vous ne croyez pas qu'il y a le sentiment
00:57:14un peu de la part
00:57:16des victimes, au fond, que
00:57:18compte tenu de la monstruosité
00:57:20des actes,
00:57:22un maximum de 20 ans,
00:57:24c'est insuffisant.
00:57:26Et qu'au fond, on l'aurait voulu
00:57:28davantage.
00:57:30Mais c'est la loi.
00:57:32Oui, c'est la loi, bien sûr.
00:57:34Non, mais c'est ça qui crée le malaise,
00:57:36en réalité.
00:57:38En tout cas, merci Céline Maillouteau
00:57:40d'avoir été avec nous. Merci beaucoup.
00:57:42Et puis, effectivement, vous interpellez Emmanuel Macron
00:57:44avec des mots.
00:57:46Et cette lettre,
00:57:48si toutefois vous aviez une réponse, bien entendu,
00:57:50notre antenne vous est
00:57:52ouverte. Merci beaucoup, Maître Lisbonne,
00:57:54d'avoir accepté notre invitation.
00:57:56Et puis, vous le savez,
00:57:58Sud Radio vous a accompagné
00:58:00le maximum et on restera là
00:58:02en cas de besoin. Merci beaucoup.
00:58:04C'est fort la lettre, Cécile. Est-ce que je peux dire comment elle termine ?
00:58:06Vraiment, Céline Maillouteau,
00:58:08c'est très fort.
00:58:10Vous avez des moyens si faciles
00:58:12à porter de main. N'oubliez jamais,
00:58:14vous aussi, vous avez été
00:58:16cet enfant. Ça m'émeut beaucoup.
00:58:18C'est très fort.
00:58:20Merci mille fois. Merci, Félix Mathieu.
00:58:22Allez-vous rester avec nous ? On revient dans un instant avec le tour de table
00:58:24de l'actu de nos vraies voix. On est un peu en retard.
00:58:26À tout de suite.
00:58:38Vous êtes maire de Villemurs-sur-Tarn
00:58:40et Françoise de Gois. Vous n'êtes pas maire
00:58:42d'une ville, Françoise ?
00:58:44Non, j'aimerais bien. J'aurais adoré être maire
00:58:46de Baussilène. Oui, oui, j'adore.
00:58:48Et vous, 146 habitants.
00:58:50J'ai jamais été maire.
00:58:52J'ai simplement été père.
00:58:54Mais vous auriez aimé ou pas ?
00:58:56Ah oui.
00:58:58Mais petit maire, tu vois au maximum ta ville.
00:59:00Non, je pense qu'aujourd'hui
00:59:02on leur en demande tellement et les gens
00:59:04sont tellement méchants et violents que je pense
00:59:06que non, franchement.
00:59:08Vous auriez été des super maires.
00:59:10Moi je vous suis sûre de s'occuper
00:59:12d'avis, d'avoir tous les habitants qui sont tes copains
00:59:14créer du lien. Non, non, on aurait adoré ça.
00:59:16Et puis vos calembours.
00:59:18J'aurais été bien dans ces calats
00:59:20de Calembour-la-Reine.
00:59:22Elle est pas mal.
00:59:24Calembour-Madame dans les Pyrénées-Orientales.
00:59:26Calembour de péage.
00:59:28Non, je les cherche toutes.
00:59:30Calembour-Ambresse.
00:59:32Calembour-Ambresse, pas mal.
00:59:34C'est bon, c'est drôle.
00:59:36C'est Calembourbier, on arrête.
00:59:38Ah, Calembourbier, pas mal.
00:59:40Ah, elle est jolie.
00:59:42Et Calembourbon.
00:59:44En revanche, Jean-Marc, j'ai un conseil
00:59:46à vous donner. Si vous voulez vraiment qu'on vous entende,
00:59:48il faut parler dans le micro.
00:59:50Allez, tout de suite le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:59:52Allez, la vedette en table.
00:59:54Vous êtes des vedettes de la télé ?
00:59:56Avant d'être un cerveau, Julie Bilger est un corps.
00:59:58J'ai toujours rêvé d'être Harrison Ford.
01:00:00La comparaison est compliquée, désolé de vous le dire.
01:00:02Mais non !
01:00:04Taisez-vous, parce que là, ça...
01:00:06Le tour de table de l'actualité.
01:00:08Une petite rencontre, ce qu'on arrive à dire.
01:00:10T'entends ta phrase,
01:00:12avant d'être un cerveau,
01:00:14tu es déjà un corps.
01:00:16J'aurais rêvé de ça.
01:00:18Un corps au pied ?
01:00:20Un corps de chasse ?
01:00:22Voire même un corps de chasse.
01:00:24Un corps ruptible.
01:00:26Un corps ruptible !
01:00:28Bravo !
01:00:30J'aurais rêvé d'être un corps.
01:00:32Mais...
01:00:34Je rappelle une belle phrase
01:00:36d'une intellectuelle italienne,
01:00:38Francesca Melandri,
01:00:40qui a dit à Vienne,
01:00:42l'empathie...
01:00:44L'empathie sélective
01:00:46pour les peuples en souffrance
01:00:48est un échec éthique colossal.
01:00:50C'est brillamment et
01:00:52somptueusement dit,
01:00:54mais ça veut dire, en gros, familièrement,
01:00:56contre le deux poids,
01:00:58contre le trois de mesure.
01:01:00Et elle prend l'exemple de Gaza.
01:01:02Et elle prend l'exemple du 7 octobre.
01:01:04Et elle met en évidence
01:01:06quelque chose qui m'a tout surpris,
01:01:08notre inaptitude
01:01:10à poser sur les tragédies
01:01:12à partir du moment
01:01:14où elles ont la même gravité,
01:01:16la même intensité,
01:01:18avec peut-être des degrés différents,
01:01:20un regard équanime.
01:01:22Et ça, je trouve qu'en effet,
01:01:24c'est un échec éthique colossal.
01:01:26Et je ne vois pas comment
01:01:28on pourrait, dans le monde
01:01:30actuel, réparer
01:01:32cet énorme dysfonctionnement.
01:01:34Françoise de Gaulle.
01:01:36Parce qu'on ne peut pas avoir un regard équanime
01:01:38dans la mesure où,
01:01:40sur cette question-là du Proche-Orient,
01:01:42tout de suite, la politique s'en empare
01:01:44et de la pire des manières.
01:01:46C'est-à-dire qu'il est intolérable, le 7 octobre,
01:01:48que vous ayez des gens qui
01:01:50refusent le mot de pogrom et qui
01:01:52refusent le mot d'attaque terroriste
01:01:54pour qu'on fasse une ligne politique.
01:01:56C'est ce qui s'est passé avec Adafi,
01:01:58qui entraîne une rupture radicale le 7 octobre
01:02:00à 15h. Je pense qu'on est des millions
01:02:02à dire que c'est fini, pour toujours.
01:02:04Et donc, forcément, comme on part
01:02:06sur un sujet politique et qu'on sait
01:02:08tous que la riposte israélienne
01:02:10va être terrible pour Gaza,
01:02:12parce qu'en plus de ça, le Hamas va utiliser
01:02:14sans vergogne les habitants
01:02:16de Gaza comme boucliers,
01:02:18finalement, tout est biaisé.
01:02:20C'est-à-dire que tous nos sentiments,
01:02:22nos sentiments d'êtres humains, ne peuvent
01:02:24même plus s'exprimer avec autant
01:02:26de ferveur pour les Israéliens
01:02:28que pour les Palestiniens, parce qu'à un moment donné,
01:02:30on en fait véritablement
01:02:32un objet politique. Et donc, c'est ça, la dégueulasserie.
01:02:34Le point de départ, c'est ça.
01:02:36Et accuser, finalement, les gens
01:02:38d'avoir trop d'empathie pour Israël
01:02:40et pas assez pour les Palestiniens,
01:02:42c'est dans cet enfer-là que nous a amenés
01:02:44LFI, en réalité.
01:02:46– Mais le problème, c'est généralisable,
01:02:48Françoise. – Non, ça n'est pas généralisable
01:02:50parce qu'il y a une particularité
01:02:52du conflit proche-oriental, parce que nous avons
01:02:54la plus grande communauté arabo-musulmane
01:02:56d'Europe, nous avons la plus grande
01:02:58diaspora juive, à part les États-Unis,
01:03:00au monde, et voilà
01:03:02pourquoi nous en sommes là.
01:03:04Et j'en veux encore plus à la France insoumise,
01:03:06c'est un calcul cynique, parce que
01:03:08justement, ça nous a
01:03:10tous empêchés d'exprimer notre cœur.
01:03:12– Jean-Marc Dumoulin.
01:03:14– Oui, je pense qu'effectivement, aussi, pour rejoindre un peu
01:03:16Françoise sur ce sujet,
01:03:18en Israël, ça ne fait pas l'unanimité
01:03:20loin s'en faut, quand même, de ce qui se passe.
01:03:22Je pense que même après
01:03:24cette réaction légitime,
01:03:26un peuple agressé, mais dans des violences terribles,
01:03:28dans des souffrances terribles, telles qu'on les a eues au mois d'octobre,
01:03:30il n'était pas possible qu'on ne réagisse pas.
01:03:32Et effectivement, des gens qui ont passé
01:03:34ça sous silence, c'est proprement scandaleux.
01:03:36C'est de la manipulation pure et dure.
01:03:38Mais aujourd'hui, effectivement,
01:03:40cette espèce d'enclume
01:03:42qui pèse sans arrêt, sans arrêt,
01:03:44sans arrêt sur Gaza, on ne peut pas l'ignorer.
01:03:46On ne peut pas ignorer tous ces mondes qui sont en train de crever
01:03:48sous les bombes. Enfin, je veux dire, c'est par milliers.
01:03:50Alors, c'est vrai que c'est plus propre.
01:03:52Moi, je défends les Ukrainiens, mais c'est marrant,
01:03:54c'est plus propre en Europe, quand même,
01:03:56et les gens en Europe, quand même, que les gens
01:03:58qui sont en Afrique ou au Moyen-Orient.
01:04:00Vous vous rendrez compte ce qu'il est en train de se passer au Kivu ?
01:04:02Vous vous rendez compte ce qu'il est en train de se passer
01:04:04au Soudan ? Ce qui se passe au Darfour ?
01:04:06Au Soudan, ça fait des années.
01:04:08Au Darfour, des années. Le Yémen, qui est un pays
01:04:10que j'adorais, j'eus la chance d'y aller une fois,
01:04:12le Yémen est dévasté. On est resté
01:04:14des centaines de milliers de morts.
01:04:16La famine, en plus le Covid. Vous vous rendez compte ?
01:04:18On n'y arrive pas, en fait. On n'arrive pas
01:04:20à exprimer notre empathie planétaire.
01:04:22– Françoise, les critiques
01:04:24de Macron à l'égard de Gabriel Attal ?
01:04:26– Oui, alors, Emmanuel Macron se lâche. Parce que ce qu'il y a
01:04:28dans le canard enchaîné est tout à fait exact.
01:04:30Ça n'est pas du tout des rumeurs. Alors, sur Gabriel Attal,
01:04:32en fait, il est fou furieux.
01:04:34Mais pourquoi ? Parce que je pense
01:04:36quand même que c'est fini.
01:04:38Le macronisme finira avec Emmanuel Macron.
01:04:40Le macronisme sans Emmanuel Macron
01:04:42n'existe pas. Mais il y a toujours,
01:04:44comment dirais-je, l'égo
01:04:46véritablement
01:04:48de voir quelqu'un... Enfin, je veux dire,
01:04:50il y a un problème relationnel
01:04:52et personnel entre
01:04:54Emmanuel Macron et Gabriel Attal.
01:04:56Gabriel Attal doit tout à Emmanuel Macron.
01:04:58Mais absolument tout. Voilà.
01:05:00De A jusqu'à Z. De son élection
01:05:02de député, Gabriel Attal,
01:05:04il était juste conseiller chez Marisol Touraine à l'époque
01:05:06quand on le connaissait, député.
01:05:08Une ascension
01:05:10fulgurante. Il la doit à un seul homme.
01:05:12Emmanuel Macron. Et là, il a
01:05:14le sentiment, Emmanuel Macron,
01:05:16à juste titre,
01:05:18que Gabriel Attal se comporte,
01:05:20en réalité, il y a eu cette expression
01:05:22qui est sortie, je vous la donne, c'est comme un Jean Foutre.
01:05:24C'est-à-dire, c'est violent comme un
01:05:26Jean Foutre. Véritablement, sur
01:05:28tout ce qui...
01:05:30Macron, on pense qu'on veut de lui,
01:05:32il ne supporte pas l'idée et la connerie sur le voile.
01:05:34L'initiative
01:05:36de Gabriel Attal lui paraît délirante.
01:05:38Il considère qu'il est donc son héritier,
01:05:40que c'est un héritier qui veut prendre l'héritage
01:05:42en faisant mourir un peu plus vite
01:05:44celui qui l'a fait roi.
01:05:46Et donc, ça lui est insupportable.
01:05:48On sait tout. On moquait aimablement
01:05:50ici de
01:05:52mon adhésion
01:05:54au talent de Gabriel Attal
01:05:56et à la certitude
01:05:58qu'il aura un futur éclatant.
01:06:00Et pour une fois, je suis heureux
01:06:02de le voir venir à mon secours,
01:06:04notamment lorsqu'il énonce
01:06:06qu'il n'existe plus
01:06:08dans le macronisme. Une vérité,
01:06:10c'est que le régalien
01:06:12a été la catastrophe
01:06:14de ces années macronistes.
01:06:16– Sans Marc. – Oui, enfin bon,
01:06:18je pense que c'est encore un problème d'Édith Piaf.
01:06:20Il n'y a pas que Attal
01:06:22qui doit quelque chose au président de la République.
01:06:24Ce que je veux dire, c'est qu'à une époque,
01:06:26on avait quand même
01:06:28connaissance de qui était ministre. On savait qui était ministre.
01:06:30On savait ce qu'il faisait. Voilà.
01:06:32Je suis incapable de vous en citer trois.
01:06:34C'est pas possible. Il y a une forme de dilution
01:06:36avec un patriarcat nouveau,
01:06:38politique, une bienséance
01:06:40qui récompense ses copains. C'est pour ça que je suis
01:06:42absolument contre la proportionnelle.
01:06:44Parce que là, on n'aura que des Parisiens qui seront autour de la Cour du Roi.
01:06:46Et effectivement,
01:06:48aujourd'hui,
01:06:50cette lutte d'égo,
01:06:52je pense qu'elle est utile.
01:06:54Après, Attal, il a oublié
01:06:56le temps fait son oeuvre, toujours.
01:06:58Je crois qu'il ne faut jamais aller trop vite et ne pas se brûler les ailes non plus.
01:07:00Allez, pendant que...
01:07:02Parce qu'il nous reste très peu de temps. Sur la 69.
01:07:04Ah, sur la 69. Effectivement, moi, je me réjouis...
01:07:06C'est pas cochon. Pardon.
01:07:08Non, non, c'est pas cochon.
01:07:10Non, non, mais...
01:07:12Sors de ce corps, Cossi-Frédy.
01:07:14Pardon, je pensais que Philippe allait le faire.
01:07:16Philippe, sur cette autoroute, il y en a certainement
01:07:18qui feront des têtes à queueuses.
01:07:20J'y pensais, j'osais pas. Bravo, Cécile.
01:07:22Pardon.
01:07:24C'est très sérieux.
01:07:26Bon, écoutez, moi, je me réjouis quand même qu'effectivement,
01:07:28qu'il y ait eu une révision de cette position
01:07:30et que le chantier puisse se réamorcer,
01:07:32au moins pour nos amis tornais, au moins pour les entreprises tarnaises.
01:07:34Simplement, aujourd'hui,
01:07:36ce qui est mis en évidence,
01:07:38c'est l'incompétence de l'autorité de l'État.
01:07:40Je ne comprends pas,
01:07:42et les concitoyens,
01:07:44nos concitoyens, ne peuvent pas comprendre, effectivement,
01:07:46ces va-et-vient permanences des flux-reflux
01:07:48où Pierre Poulouchac décide.
01:07:50Je vais vous choquer, mais je pense quand même
01:07:52que la justice fait ses lois, aujourd'hui.
01:07:54Et le tribunal administratif fait souvent ses lois.
01:07:56A contrario, et en contrariété,
01:07:58effectivement, des lois qui existent.
01:08:00Alors, les interprétations, regardez, cours d'appel
01:08:02et tribunal administratif,
01:08:04c'est la même essence, quoi.
01:08:06Ils ne sont pas d'accord.
01:08:08Donc, globalement, écoutez, je crois que c'était
01:08:10une gaggie, aujourd'hui, vu l'état d'avancement
01:08:12des travaux, de ne pas continuer intelligemment,
01:08:14de travailler, effectivement,
01:08:16sur des mobilités raisonnées,
01:08:18et peut-être faudrait-il que
01:08:20l'opérateur donne des primes aux voitures électriques
01:08:22pour un peu moins polluer,
01:08:24alors qu'on a un peu hypothéqué la terre et la faune.
01:08:26Et combien ça a coûté, ça a coûté
01:08:28justement pour la faisabilité du projet.
01:08:30Les études, déjà.
01:08:32Et si on doit démonter ?
01:08:34Ah oui.
01:08:36Caricature de l'état de droit.
01:08:38Une caricature de l'état de droit.
01:08:40Oui.
01:08:42Mais au mieux, quelques caricatures, et que l'état de droit
01:08:44reste puissant. On est d'accord, Fille Bilger ?
01:08:46Oui, mais là...
01:08:48Moi, je voudrais qu'il change,
01:08:50quand même, un petit peu.
01:08:52C'est pas que vous, visiblement.
01:08:54Il va nous dire qu'il faut retaillot dans le vif.
01:08:56Tu vas voir.
01:08:58Bravo !
01:09:00Et puis elle est propre.
01:09:02Elle est propre !
01:09:04Allez, vous restez avec nous dans un instant.
01:09:06Le coup de projecteur des vraies voix avec
01:09:08Philippe Bilger, Françoise Degoy et Jean-Marc Dumoulin.
01:09:10On va revenir sur le congrès du PS.
01:09:12Fort et meilleur
01:09:14Rossignol, à égalité, 42%
01:09:16chacun, à peu près. En tout cas, Boris Vallaud,
01:09:183ème, qui pourrait faire basculer le second
01:09:20tour, et ce sera le 5 juin.
01:09:22Alors, parlons vrai. Est-ce que ce premier tour est un échec
01:09:24ou un succès pour Olivier Fauret ?
01:09:26Et à la question, qui peut le mieux relancer le PS ?
01:09:28Vous dites à 9% Nicolas Maillard-Rossignol,
01:09:30à 6% Olivier Faure,
01:09:32et à 85%, aucun des deux.
01:09:34Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:09:36Soyez les bienvenus, on est ensemble
01:09:38jusqu'à 19h.
01:09:40Vraies voix Sud Radio, 17h19h,
01:09:42Philippe David, Cécile Domenibus.
01:09:46Retour des vraies voix avec
01:09:48Philippe Bilger, Françoise Degoy,
01:09:50Jean-Marc Dumoulin, évidemment
01:09:52Cécile Domenibus, et c'est l'heure du coup de projecteur
01:09:54des vraies voix.
01:09:56Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur
01:09:58des vraies voix.
01:10:08La démarche du PS doit être comprise comme révolutionnaire
01:10:10dans la mesure où, en effet,
01:10:12le PS entend casser
01:10:14les structures du grand capitalisme.
01:10:16Nous ne laisserons rien passer.
01:10:18Je crois que c'est clair.
01:10:20Disons que pendant 5 ans, on va casser un peu de courriers
01:10:22et servir des omelettes norvégiennes.
01:10:26Olivier Faure et Nicolas Maillard-Rossignol
01:10:28sont arrivés coude à coude hier
01:10:30au congrès du PS, environ 42%
01:10:32chacun. Le 3e
01:10:34Boris Vallaud se retrouve en position d'arbitre
01:10:36pour le second cours qui aura lieu
01:10:38la semaine prochaine. Alors parlons vrai,
01:10:40le parti socialiste peut-il reprendre
01:10:42le leadership à gauche ?
01:10:44Une question qui peut le mieux relancer le PS.
01:10:46Vous dites à 9% Nicolas Maillard-Rossignol,
01:10:48à 6% Olivier Faure
01:10:50et à 85%, aucun des deux
01:10:52voulait réagir.
01:10:54Le 0,826, 300, 300.
01:10:56Philippe Bilger.
01:10:58Dans une vision totalement
01:11:00bilgérienne de la vie politique,
01:11:02donc absolument naïve,
01:11:04je pensais
01:11:06après ce
01:11:08résultat, que
01:11:10on pouvait féliciter qu'Olivier
01:11:12Faure soit quasiment
01:11:14à égalité avec Maillard-Rossignol,
01:11:16dont je pensais
01:11:18qu'il serait peut-être le rival
01:11:20le plus sérieux pour prendre la tête
01:11:22du PS, afin de couper
01:11:24les liens radicaux avec
01:11:26LFI et que la masse
01:11:28d'abstentionnistes, 80%
01:11:30d'après votre sondage
01:11:32de Sud Radio, montrait...
01:11:34Ah non, c'est pas des abstentionnistes, aucun des deux ne pense
01:11:36que quiconque puisse remonter PS.
01:11:38Eh bien j'y voyais une sorte
01:11:40d'adhésion implicite
01:11:42à la présence et à l'aura
01:11:44de François Hollande.
01:11:46Mais j'ai cru comprendre, avant qu'on
01:11:48aborde le sujet, que
01:11:50c'était une vision totalement
01:11:52erratique de ma part, et j'attends
01:11:54avec impatience le point de vue adverse.
01:11:56Oui, c'est erratique, parce qu'en réalité d'abord
01:11:58Olivier Faure a plus de 1000 voix d'avance, il est à
01:12:0042 et Maillard-Rossignol, et d'ailleurs c'est la
01:12:02grande déception de Nicolas Maillard-Rossignol.
01:12:04En pareil cas, tout le monde dit, on est contents, on a gagné.
01:12:06Mais il y a deux échecs. Le premier, c'est celui
01:12:08de Boris Vallaud. Bien sûr, il fait 18%,
01:12:10mais il concourait pas pour être
01:12:12le troisième homme, Boris Vallaud. Il concourait pour
01:12:14booter Olivier Faure
01:12:16et devenir le premier secrétaire.
01:12:18Voilà, c'est ça.
01:12:20Nicolas Maillard-Rossignol, il est,
01:12:22comment dirais-je, il est vraiment la créature
01:12:24entre guillemets, avec, non,
01:12:26il est le représentant de tous les éléphants
01:12:28du PS. Il y a Hollande derrière, il y a
01:12:30Ségolène Royal derrière, il y a François Hollande,
01:12:32il y a Karim Bouamrane, il y a Ani Dalgo.
01:12:34Tout le monde est là.
01:12:36Cette agrégation-là, elle arrive à peine à faire
01:12:3840%.
01:12:40Olivier Faure est à 42, voire
01:12:4243 ce soir, après la coalition.
01:12:44C'est qui est délirant. Moi, je trouve que c'est quand même
01:12:46un exemple de résilience extraordinaire de la part d'Olivier Faure.
01:12:48Voilà un type qui se fait
01:12:50chier dessus, pardon, je parle mal,
01:12:52matin, midi et soir,
01:12:54par l'ensemble du petit monde
01:12:56germanopratin, par l'ensemble des Israëls,
01:12:58etc. Il est passé de 17
01:13:00députés. Tout le monde se tire
01:13:02après le quinquennat Hollande,
01:13:04le désastre du quinquennat Hollande.
01:13:06Tout le monde s'en va et laisse des millions
01:13:08d'euros de dettes. Il se retrouve
01:13:10avec Sol Ferino qu'il faut vendre.
01:13:12Tout seul, allez, occupe-toi
01:13:14du PS. Il reste 17
01:13:16députés.
01:13:188 ans après, il y en a 66.
01:13:20Les liens avec l'AFI, ils sont tranchés, je pense que
01:13:22c'est très clair.
01:13:24Les militants socialistes
01:13:26regardent ce parcours et disent
01:13:28ok, et je vous fiche mon biais
01:13:30que bien sûr, Boris Vallaud n'appellera pas à voter
01:13:32Nicolas Méliès-Rossignol
01:13:34qui trouvera un accord parce qu'ils étaient dans la même majorité
01:13:36pendant 8 ans et qu'évidemment
01:13:38le 5 juin, c'est Olivier Faure qui sera reconduit
01:13:40Premier secrétaire. Voilà.
01:13:42Jean-Marc Dumoulin. Oui, moi je pense qu'il ne faut pas se cacher derrière
01:13:44son petit doigt. Les gens ne veulent pas
01:13:46être chef de parti, ils veulent être président de la République ou candidat
01:13:48à la présidence de la République. Voilà.
01:13:50Karim Bouamrah, Guzman, tout le monde.
01:13:52Le souci fondamental, effectivement,
01:13:54moi c'est marrant parce que PS, je croyais que c'était
01:13:56post-scriptum, vous voyez.
01:13:58Et donc
01:14:00effectivement, moi je trouve
01:14:02qu'aucun des deux n'a le charisme
01:14:04nécessaire ni la puissance de l'homme d'Etat
01:14:06puisque l'enjeu il est là. L'enjeu
01:14:08il n'est pas de dire, moi je veux animer les petites
01:14:10fédérations, d'ailleurs on sait comment ça vote,
01:14:12on parlait justement de la conscience
01:14:14au niveau de l'Assemblée Nationale sur le vote délicat
01:14:16en Haute-Garonne,
01:14:18ils ont tous la consigne pour voter comme ça.
01:14:20En Corée, ça doit être comme ça.
01:14:22Donc le total, il est fait déjà avant que les élections
01:14:24ne commencent. Moi, ce qui me gêne
01:14:26effectivement, c'est qu'aujourd'hui, on
01:14:28ne répond qu'à des ambitions personnelles, à un égo
01:14:30surdimensionné, on ne prend pas la notion,
01:14:32on ne prend pas le poids et la mesure
01:14:34de ce qu'est la responsabilité de devenir
01:14:36un chef de parti et
01:14:38un candidat potentiel pour les élections. Et ça, je trouve
01:14:40ça un peu ouf.
01:14:42Olivier Port, effectivement, vous dites
01:14:44qu'il prend des grands sauts,
01:14:46il ne faut pas oublier quand même que c'est
01:14:48lui qui avait trouvé le puits pour aller remplir
01:14:50les sauts quand même, parce que quand il a voulu se marier avec
01:14:52les LFI, je ne pense pas que ce soit le meilleur plan.
01:14:54Non, non, non, mais alors moi sur les LFI,
01:14:56je n'en ai marre de cette fausse puterie générale.
01:14:58Tout le monde a signé cet accord.
01:15:00Tous les socialistes
01:15:02ont signé cet accord. Raphaël Guzman,
01:15:04il a même envoyé Aurore Laluc négocier
01:15:06des postes. François Hollande,
01:15:08il était lui avec quoi ?
01:15:10Il était lui avec les LFI.
01:15:12Ça ne rend pas la chose plus acceptable.
01:15:14Mais non, mais moi je n'ai pas dit ça, mais pourquoi est-ce qu'on le fait porter
01:15:16à Olivier Faure ?
01:15:18On s'en fout,
01:15:20mais les militants d'ailleurs ne s'y sont pas trompés.
01:15:22C'est ça la réalité. Moi, ce qui me fait plaisir
01:15:24et ce qui me réjouit, c'est que malgré l'ensemble
01:15:26des manœuvres, il ne s'y trompe pas
01:15:28et il sort en tête.
01:15:30Et nous posissions tous notre politique, même 2 ou 3%,
01:15:32sortir en tête, égale,
01:15:34de toute façon, il y aura un accord entre
01:15:36Olivier Faure et Boris Vallaud. Mais c'est évident,
01:15:38il est déjà fait
01:15:40et chacun pourra exister.
01:15:42C'est quoi l'avenir du PS à l'heure aujourd'hui ?
01:15:44Moi, je pense, pourquoi est-ce que je soutiens
01:15:46tellement Olivier Faure dans ce sens que c'est le seul type
01:15:48suffisamment intègre pour organiser
01:15:50une primaire intègre ?
01:15:52Évidemment qu'Olivier Faure
01:15:54n'a pas forcément une ambition présidentielle,
01:15:56pas plus que Nicolas Meyer-Rossignol.
01:15:58Quand il dit qu'on va faire une primaire de
01:16:00Ruffin à Glucksmann, sans Mélenchon,
01:16:02on ne peut pas être plus clair.
01:16:04Moi, je pense que lui a la capacité,
01:16:06justement, par sa nature et son tempérament,
01:16:08de dire, si ça ne peut pas être moi,
01:16:10vraiment, je mettrai
01:16:12le meilleur. Et ça, moi, je sais
01:16:14que c'est vrai. Je sais que ce n'est pas
01:16:16du tout vrai avec Karim Benram, pas plus qu'avec
01:16:18Boris Vallaud, mais de lui, je le sais.
01:16:20Je pense que c'est le meilleur mec pour mettre
01:16:22la gauche, en tout cas,
01:16:24en position d'avoir un candidat face à Mélenchon.
01:16:26– Mais est-ce que le PS peut reprendre
01:16:28le leadership à gauche ? Que quand on regarde la dernière présidentielle,
01:16:30des quatre parties du Nouveau Fonds Populaire,
01:16:32le PS a ni d'aiguafe ni de dernière.
01:16:34– Écoutez, moi, je veux bien tout ce qu'on veut,
01:16:36mais après, je vais les séparer des autres.
01:16:38Mais la vie,
01:16:40c'est les faits, OK ?
01:16:42Aujourd'hui, il y a combien de députés socialistes
01:16:44à l'Assemblée Nationale ? Il y en a 68.
01:16:46Il y en a combien de LFIs ? 71.
01:16:48Il faut arrêter de dire que LFI
01:16:50se prend tôle sur tôle
01:16:52depuis
01:16:54sa rupture avec le PS.
01:16:56– Ce qu'on veut dire, François,
01:16:58c'est que sans LFI,
01:17:00il n'y aurait pas eu autant de députés aussi.
01:17:02– Mais dans notre sens !
01:17:04Mais la vérité, c'est que c'est absolument dans les deux sens.
01:17:06LFI peut,
01:17:08il est de bon ton de dire « Ah ah, le PS
01:17:10est sous domination », mais enlevez à LFI
01:17:12le PS, regardez ce qui s'est passé.
01:17:14Les quatre dernières élections municipales,
01:17:16Villeneuve-Saint-Georges, législatives,
01:17:18le PS a refusé les accords avec LFI.
01:17:20Qu'est-ce qui s'est passé ? LFI
01:17:22balayé en dessous de 10%.
01:17:24Soyons donc honnêtes.
01:17:26– Le cap, quand même, dans le cadre des dernières législatives,
01:17:28c'était quoi ? C'était un barrage au RN.
01:17:30Donc à partir de là,
01:17:32ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas une alliance
01:17:34simplement PS, enfin LFI,
01:17:36qui aurait fait gagner des PS, et PS qui aurait fait gagner des LFI.
01:17:38– Il y a aussi des renaissances. – Non, c'est des citoyens
01:17:40qui ont dit « Nous, on ne veut pas ça ». – Ils ont été super.
01:17:42– Je ne juge pas, nous, on en est là.
01:17:44Donc je ne crois pas qu'il faille résumer…
01:17:46– Oui, mais ce n'est pas un vote classique.
01:17:48– C'est un vote de barrage.
01:17:50– Oui, c'est un vote de barrage.
01:17:52– J'en parlais avec Bernard Cazeneuve, quand il est venu à Villemur,
01:17:54il n'y a pas très mal d'hommes.
01:17:56– Ah, vous êtes un Cazeneuviste, je comprends.
01:17:58– Non, je ne suis pas un Cazeneuviste,
01:18:00je suis un centre-droit, mais moi j'ai reçu
01:18:02qui veut venir à Villemur.
01:18:04– Et alors, qu'est-ce qu'il a dit ?
01:18:06– Moi, je lui ai dit, je lui ai dit que ce qu'on oublie,
01:18:08c'est qu'aujourd'hui en France, il y a déjà,
01:18:10lorsqu'on parle de réactionnaires, politiques, dogmatiques.
01:18:12Non, les réactionnaires, c'est ceux qui refusent des situations
01:18:14et qui font l'inverse de la situation qu'on leur propose.
01:18:16Déjà, t'en as 50% qui sont réactionnaires
01:18:18parce qu'ils ne votent pas.
01:18:20Après, vous en avez encore 30% ou 40%
01:18:22dont ceux qui votent, qui sont réactionnaires
01:18:24parce qu'eux, ils ont des convictions ou alors ils en ont ras-le-bol.
01:18:26Et ils sont des vrais réactionnaires.
01:18:28Donc j'ai dit, le vrai travail, quand même, il est à faire,
01:18:30c'est sur 70% des gens qui sont des réactionnaires aujourd'hui.
01:18:32Et effectivement, moi je pense que les élections,
01:18:34elles sont menées par des filles,
01:18:36elles sanctionnissent, ce sont des réactionnaires.
01:18:38On ne participe plus au système.
01:18:40Donc moi je pense qu'aujourd'hui, quand même,
01:18:42je n'ai pas entendu ni chez...
01:18:44C'est de Rouen, c'est ça ?
01:18:46J'ai du mal à me souvenir.
01:18:48Vous voyez, c'est pour ça que je suis nul en quiz.
01:18:50Comment se dédouaner une rappelle ?
01:18:52Ça me dépasse tout ça.
01:18:54Mais je n'ai entendu
01:18:56chez l'un comme chez l'autre, jamais de nuance de programme,
01:18:58jamais de vraie ligne de conduite.
01:19:00Et donc déterminer un chef sans avoir
01:19:02de vraie ligne de conduite, c'est compliqué pour moi.
01:19:04La ligne politique, elle est tranchée.
01:19:06J'aime bien les programmes, monsieur le maire.
01:19:08Mais vraiment, il faut les lire.
01:19:10Il faut les lire, les programmes.
01:19:12Non, non, moi je suis d'accord avec ce que vous dites,
01:19:14mais là où je ne suis pas d'accord avec vous,
01:19:16c'est qu'il n'y a pas une abstention telle,
01:19:18ça n'est pas vrai pour la présidentielle.
01:19:20À l'allée des charges,
01:19:22Jean-Marc Dumoulin,
01:19:24à l'allée des charges de tout le monde,
01:19:26c'est qu'avec ces multibuffs dans tous les sens,
01:19:28c'est compliqué parfois de parler de son programme.
01:19:30Parce qu'à chaque fois qu'on pose des questions,
01:19:32c'est des choses qui n'ont rien à voir avec la politique.
01:19:34Il y a des conventions sur la sécurité et l'immigration,
01:19:36c'est vrai pour la droite ou la gauche,
01:19:38la réalité c'est que tout le monde s'en fout.
01:19:40Il n'y a pas un seul journaliste qui va suivre.
01:19:42Merci beaucoup Philippe Bilger,
01:19:44merci Françoise Debois, merci beaucoup Jean-Marc Dumoulin
01:19:46d'avoir été avec nous.
01:19:48On vous souhaite bien entendu
01:19:50une belle...
01:19:52Peut-être que vous partez en congé, je ne sais pas,
01:19:54Philippe Bilger, on sera là demain, bien sûr,
01:19:56vous serez là demain.
01:19:58Et dans un instant, on va vous parler du Made in France
01:20:00et de la relocalisation et des coopératives
01:20:02qui défendent
01:20:04et en tout cas sauvent des marques françaises.
01:20:06On en parle dans un instant, à tout de suite.
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