- 30/05/2025
Les Vraies Voix avec David Rigoulet-Roze, Philippe Bilger, Abel Boyi et Madi Seydi
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-30##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19, Frédéric Bradel.
00:00:06Bonsoir à tous, certains font le pont, alors on vous accompagne et toujours avec grand plaisir.
00:00:11Au sommaire de vos Vraies Voix ce soir, le grand débat du jour à 17h30.
00:00:15La proposition américaine de cesser le feu a une nouvelle fois échoué,
00:00:18le conflit dans la bande de Gaza s'enlise lors de sa tournée à travers l'Asie du Sud-Est.
00:00:23Le président français s'est exprimé sur la situation en déclarant
00:00:26« La reconnaissance d'un État palestinien n'est pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique. »
00:00:32Nous vous posons la question sur Sud Radio, comme Emmanuel Macron.
00:00:35Pensez-vous que la reconnaissance d'un État palestinien est un devoir moral ?
00:00:39Vous dites oui ou non, allez sur le compte X de Sud Radio et puis vous pouvez intervenir à l'antenne.
00:00:44Notre grand invité sera David Rigoulet-Rose, chercheur associé à l'IRIS.
00:00:48Le coup de projecteur, 18h40, autre temps fort de cette émission.
00:00:53On en a fait un petit clin d'œil.
00:00:54La grande finale de la Ligue des champions de football, c'est donc demain.
00:00:58Le Paris Saint-Germain défiera à Munich les Italiens de l'Inter de Milan.
00:01:02En anticipation des célébrations, le quartier des Champs-Elysées sera bunkerisé.
00:01:06Une nouvelle fois, les supporters sont craints pour leurs excès de plus en plus fréquents ces dernières années.
00:01:11Répondez sur nos réseaux sociaux et à l'antenne de Sud Radio.
00:01:14À notre question du jour aussi, violence et débordement des supporters,
00:01:17le football est-il victime ou responsable ?
00:01:21Vous êtes les bienvenus, 0826 300 300.
00:01:23Aude vous accueille, vous êtes donc très très bien accueilli, on ne fait pas mieux.
00:01:27Notre grand invité tout à l'heure pour la question sur le foot sera le député des Yvelines,
00:01:31grand spécialiste du football, Carl Olive.
00:01:33Voilà, c'est parti, je vous présente nos vraies voix.
00:01:36Les vraies voix Sud Radio.
00:01:37Ils espèrent sans doute une nouvelle ligue des champions de football pour la France,
00:01:4132 ans après Marseille.
00:01:42Ils soutiennent, je l'espère, le PSG.
00:01:45Philippe Bilger, bonsoir.
00:01:47Bonsoir.
00:01:48Non, non, mais ce serait trop long.
00:01:51Bon, je rappelle que vous êtes président de l'Institut de la parole
00:01:54et auteur de Me Too Much aux éditions Eliopold.
00:01:57Bon, je retente.
00:01:58Madi Saïdi, communicante et auteur de Françaises venues d'ailleurs.
00:02:02Bonsoir.
00:02:02Bonsoir.
00:02:03Forcément, le PSG, moi je suis une fan de la première heure.
00:02:06Bien, bien.
00:02:07Abel Boyy, président de FR Tous Unis.
00:02:11Bonsoir.
00:02:12Bonsoir, toujours un plaisir d'être parmi vous et vivre le PSG.
00:02:14Bien, très bien.
00:02:16Mais vous n'êtes pas convaincu.
00:02:17À l'instant de la première heure, vous êtes courageuse, ma chère.
00:02:20Ah oui.
00:02:21Parce que franchement, la première heure du PSG...
00:02:24Ah non, mais la première heure...
00:02:25Vous parlez des années 70.
00:02:27Et puis moi, maintenant j'adore l'équipe et l'entraîneur est fabuleux.
00:02:31Mais je continue à ne pas aimer le président,
00:02:34je continue à ne pas aimer le Qatar.
00:02:36Mais moi, c'est l'équipe que j'adore.
00:02:37C'est le foot que moi j'adore.
00:02:38Non, pas le foot, on ne parle pas politique.
00:02:39Oui, mais c'est très difficile de dissocier le PSG du reste.
00:02:43En tout cas, ce qui est magique, c'est qu'on lance le sujet
00:02:45et vous êtes tout de suite échauffé.
00:02:47Pas besoin d'échauffement.
00:02:49C'est magnifique.
00:02:50On y reviendra tout au long de l'émission.
00:02:51Nous filons au 0 826 300 300.
00:02:55Avec notre auditeur, qui sera notre auditeur,
00:02:59Fil Rouge.
00:03:00Bonsoir, bonsoir.
00:03:01Xavier.
00:03:03Bonsoir Frédéric.
00:03:04Bonsoir les vrais voix.
00:03:05Bordelais, hein ?
00:03:06On est à Bordeaux, on est bien.
00:03:08Bon, allez le PSG aussi, on est bien d'accord.
00:03:11Ça fait gagner des points à la France.
00:03:12Alors bon, je ne parle pas des Girondins,
00:03:14parce qu'il va falloir attendre un peu avant qu'ils se requalifient pour une Coupe d'Europe.
00:03:17Mais on est tous quand même pour les clubs français, non ?
00:03:19Ou pas, Xavier ?
00:03:20Bien sûr, on est pour le PSG.
00:03:21Et puis bon, je vous avoue que j'ai une petite faiblesse plutôt pour le rugby.
00:03:24Et comme on a été champions d'Europe il y a une semaine, je suis au ciel.
00:03:29Eh bien, vous faites bien de dire ça aussi,
00:03:30parce que j'aimerais avoir une pensée pour mes amis du club de Metz Handball.
00:03:34Parce qu'elles jouent le Final Four aussi ce week-end.
00:03:37Donc il y a une première demi-finale contre Odense.
00:03:39Et peut-être la Ligue des champions pour les filles du Handball aussi.
00:03:42Comme ça, on a fait le tour.
00:03:43Alors, Xavier, votre coup de gueule.
00:03:46Vous allez être notre fil rouge, auditeur fil rouge,
00:03:49comme ça qu'on appelle, ce n'est pas très beau.
00:03:51Mais enfin bon, bref, vous voulez revenir sur l'histoire du tabac.
00:03:54On vous écoute.
00:03:56Oui, alors mon coup de cœur du jour, en fait,
00:03:58c'est une vraie bonne nouvelle qui est tombée aujourd'hui.
00:04:01C'est l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives
00:04:04qui a publié son rapport annuel.
00:04:07Et vous savez quoi ?
00:04:09Excellente nouvelle.
00:04:10Les Français fument de moins en moins.
00:04:11Yes !
00:04:12C'est vraiment une bonne nouvelle.
00:04:14On est à moins 12% sur l'année 2024 de vente de tabac.
00:04:19Et donc, c'est une super bonne nouvelle.
00:04:21Moi, je m'en réjouis parce que le tabac, pour moi, ça a été un combat.
00:04:24Je m'en suis défait il y a deux ans.
00:04:26Et ça a été une vraie victoire parce que j'avais commencé assez jeune.
00:04:29Donc, c'est vraiment une drogue parce que c'est très difficile d'arrêter ça.
00:04:32Et surtout, c'est un poison, un poison légal
00:04:36qui a été autorisé par les pouvoirs publics,
00:04:38qui a été rendu culturellement attractif par les publicitaires, par le marketing.
00:04:45Et finalement, on s'est tous empoisonnés collectivement avec cette chose-là.
00:04:49Et on est en train de s'en défaire petit à petit.
00:04:51Et c'est une très bonne chose.
00:04:53Et je terminerai sur un point.
00:04:54C'est qu'entre 2022 et 2016,
00:04:58les jeunes, vraiment, ont diminué la cigarette
00:05:02beaucoup plus que le reste de la population.
00:05:04On est passé de 25% à 16% de fumeurs chez les jeunes.
00:05:07C'est vraiment très appréciable, votre discours.
00:05:11Xavier, vous fumiez beaucoup avant d'arrêter il y a deux ans, donc ?
00:05:14Je fumais, je pense, à peu près un demi-paquet par jour.
00:05:18Oui, quand même.
00:05:18Ça faisait beaucoup.
00:05:20Et depuis longtemps, en plus ?
00:05:22Oui, j'ai commencé assez jeune.
00:05:24Alors, je me suis maintenu physiquement grâce au sport.
00:05:26Mais c'est quand même très mauvais pour la santé.
00:05:28Et puis surtout, c'est très addictif.
00:05:30C'est une drogue.
00:05:30C'est vraiment un poison.
00:05:32Et le pire, moi, ce qui m'a toujours interpellé,
00:05:35et on a vu beaucoup de documentaires qui passaient à la télé à ce sujet-là,
00:05:38c'est que les industriels du tabac mettent des produits
00:05:42de manière à rendre les gens addicts, en fait.
00:05:47Oui, oui, la fameuse nicotine.
00:05:49Autour de la table, Philippe, vous n'avez jamais vu fumer ?
00:05:53Non, je n'ai jamais fumé.
00:05:55J'ai vu mourir des gens dans mon environnement à cause de la cigarette.
00:06:00Et je constate que notre ami a totalement raison.
00:06:04Et j'ai appris, comme vous tous,
00:06:06que dorénavant, on n'aurait plus le droit de fumer sur les places.
00:06:09Oui, alors, les places, en fait, les endroits publics où il y a des enfants.
00:06:14Donc, je suis pour, moi, à fond.
00:06:15Madi, vous n'avez jamais fumé ?
00:06:16Oh, non, jamais.
00:06:17Et vous, Abel ?
00:06:18Pareil, en tant que non-fumeur, je ne peux que me réjouir de cela.
00:06:21Moi, c'est pareil.
00:06:21J'ai tiré une fois une taf à 14 ans.
00:06:24Tout le monde s'est marré.
00:06:25Je lui ai dit, bon, j'ai compris.
00:06:27Et voilà.
00:06:27C'est très, très bien.
00:06:28Ah, merci, cher Xavier.
00:06:30Pas de fumeur, c'est bien.
00:06:32Ah, oui, oui.
00:06:32Ben, écoutez, là, on est au top.
00:06:34Et puis, oui, c'est vrai.
00:06:35Surtout, alors, moi, un petit message.
00:06:37Parce que c'est vrai que ça peut choquer.
00:06:38Vous nous embêtez de ne pas fumer dans les endroits publics.
00:06:40Mais franchement, si tout le monde, rien, ne serait-ce qu'une seule chose.
00:06:44Ne jetez pas vos mégots par terre.
00:06:46Parce que, d'un point de vue écologique, c'est horrible.
00:06:49Et puis, d'un point de vue confort, si tout le monde fait un petit peu d'efforts, on l'acceptera un petit peu plus.
00:06:53Mais franchement, le fait de ne pas fumer...
00:06:54Si vous pouvez en convaincre Nelly, mon cher Frédéric.
00:06:58Alors, justement, Philippe Bilger, merci de le dire.
00:07:01Parce que je ne cite pas assez souvent Nelly Boulay-Soulier, qui nous aide à préparer,
00:07:06qui est une jeune journaliste, qui nous aide à préparer cette émission.
00:07:09Et je voudrais la remercier.
00:07:10Merci, Philippe.
00:07:11Non, plus de l'émission.
00:07:12Je vais m'en occuper.
00:07:13Elle a bien reçu son message, ne vous inquiétez pas, elle a reçu.
00:07:16Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Bradel.
00:07:21Et vous êtes les bienvenus, les auditeurs de Sud Radio.
00:07:23Vous intervenez sur le compte X.
00:07:25Il y a les questions très importantes qu'on vous a posées.
00:07:27Vous pouvez intervenir aussi à l'antenne.
00:07:29Nos Vraies Voix ce soir.
00:07:30Philippe Bilger, Abel Boyi, Madi Saidi.
00:07:33C'est passionné.
00:07:34En plus, on est à la veille d'un match qui attire l'attention.
00:07:38PSG Inter Milan.
00:07:39Voilà, donc il y a tout ça.
00:07:41Dans un instant, le procureur va faire son réquisitoire.
00:07:44Mais nous parlerons aussi des trois infos du jour avec vous, Félix Mathieu.
00:07:49Bonsoir, Félix.
00:07:49Bonsoir, bonsoir.
00:07:50On va y revenir à cette veille de finale de Ligue des Champions.
00:07:52PSG Inter de Milan à Munich.
00:07:54Demain soir, d'Emmanuel Macron aussi, qui appelle ses alliés occidentaux
00:07:58à ne pas abandonner Gaza, ne pas laisser faire Israël sous peine de perdre leur crédibilité.
00:08:03Il l'a dit cet après-midi à Singapour.
00:08:05Et puis de cette statistique, la moitié de l'humanité a subi l'année écoulée.
00:08:09Un mois de chaleur extrême supplémentaire par rapport à la normale à cause du réchauffement climatique.
00:08:13En trois mots, finale, crédibilité et réchauffement.
00:08:15On se retrouve très très vite après le réquisitoire du procureur.
00:08:19Les vraies voix sud radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:25Alors là, Philippe, vous touchez à mon autre métier, celui qui m'a occupé pendant plus de 20 ans,
00:08:29celui des commentateurs sportifs.
00:08:30Alors, je vous laisse évoquer ce drôle en Garros.
00:08:33J'ai connu une époque où je regardais la télévision comme aujourd'hui,
00:08:39mais où il n'y avait qu'un commentateur.
00:08:41Et au moins, pour le foot, comme pour le rugby,
00:08:46et au fond, cette période est totalement révolue,
00:08:51comme si en réalité, il fallait éviter que l'unique commentateur s'ennuie.
00:08:56On en met parfois deux, voire trois, l'un au bord du terrain au foot,
00:09:01Roland-Garros, ce qui m'est insupportable,
00:09:04pour reprendre Frééric, mon sujet véritable,
00:09:07ce sont les commentateurs qui, au lieu de laisser parler les images,
00:09:12nous assènent des commentaires, notamment au tennis,
00:09:16durant les échanges.
00:09:18Hier, on a vu le magnifique match,
00:09:21quand on n'avait pas à travailler, comme moi,
00:09:24d'Arthur Fields, qui a gagné au cinquième set dans la douleur.
00:09:29Eh bien, Justine Hénin n'a pas cessé de parler,
00:09:33alors que ce n'était pas compliqué.
00:09:36On attendait la fin des échanges,
00:09:38et on disait ce qu'on pensait,
00:09:40à supposer que les commentaires soient fulgurants d'originalité.
00:09:45Parce que les gens qui regardent la télévision en cyclisme,
00:09:49en foot, en rugby, ou que sais-je encore,
00:09:52ne sont pas des gens totalement ignorants de l'activité sportive.
00:09:56On n'a pas besoin de leur assainer des poncifs.
00:09:59Ils regardent les images.
00:10:01Je ne supporte plus les commentateurs en nombre dans les activités sportives.
00:10:07Bon, alors, Philippe, modestement, je vous réponds en tant que commentateur.
00:10:10On a réussi à trouver, c'est très, très intéressant,
00:10:13comme d'habitude, ce que vous dites,
00:10:14mais il faut trouver le bon duo.
00:10:16Le bon duo.
00:10:17Alors, dans le temps, en tennis, il y avait Hervé Dutu, Jean-Paul Lotte.
00:10:20– Très mauvais, très mauvais.
00:10:21Jean-Paul Lotte se prenait pour un professeur,
00:10:24il était au milieu comme la pluie.
00:10:26– Alors, l'idée, c'est de trouver un équilibre
00:10:28entre celui qui met la vie, le commentateur,
00:10:31tout en connaissant, parce qu'il est journaliste,
00:10:32et celui qui apporte une expertise, le consultant.
00:10:36Et souvent, c'est vrai qu'il y a des consultants
00:10:38qui veulent se prendre pour des commentateurs,
00:10:40et vice-versa.
00:10:41– Et vice-versa.
00:10:41– Et je pense que c'est ce que vous recevez.
00:10:43– En tant qu'hier de foot, regardez,
00:10:45il y a un duo catastrophique, Christian en foot, là.
00:10:48– Christian Jean-Pierre et Elisa Rage.
00:10:50– Non, tu sais, Béigne, Christophe Joss,
00:10:53avec qui ? Avec le malheureux Bravo.
00:10:55– Daniel Bravo et Christophe Joss.
00:10:57– Mais ils sont nuls, ces deux-là.
00:10:58– Aïe, je vous salue, c'est des copains, pardon.
00:11:01– Daniel Bravo, il était un bon joueur,
00:11:06mais il apporte rigoureusement rien, quoi.
00:11:10– Bon, il a une expertise.
00:11:11– Bon, moi, j'ai commenté avec lui,
00:11:12parce que j'ai fait une partie du foot.
00:11:13C'est vrai que, du coup, il parle beaucoup.
00:11:16Donc, quand il y a des commentateurs comme moi
00:11:18qui parlent beaucoup aussi,
00:11:19c'est vrai qu'on peut se décoquer.
00:11:20– Bon, vous en pensez quoi, Madi ?
00:11:22Le rôle du commentateur sportif dans l'événement du sport,
00:11:25c'est important ?
00:11:27– Oui, c'est important, effectivement.
00:11:29Mais je crois qu'il faut aussi laisser les téléspectateurs
00:11:31entendre, savourer le jeu.
00:11:33Voilà, je pense qu'il y a un moment où on commente,
00:11:35il y a un moment où le journaliste prend la parole.
00:11:37Il faut aussi laisser un moment où ceux qui sont derrière leur écran,
00:11:40qu'ils puissent aussi savourer le jeu
00:11:42sans qu'il y ait des commentaires un petit peu…
00:11:44– Abel Boyy ?
00:11:45– Après, là, on est toujours dans la subjectivité.
00:11:47Moi, au contraire, je suis très content de ce déploiement
00:11:49qui permet une plus grande immersion.
00:11:50On aime savoir ce qui se passe dans les vestiaires.
00:11:52On aime savoir ce qui se passe sur le bord du terrain
00:11:54parce que ça permet aussi de casser un mythe.
00:11:57Ça permet de casser certains mystères.
00:11:59Pour moi, ça permet une plus grande immersion.
00:12:00Après, oui, il y a des très bons commentateurs
00:12:02comme il y en a des très mauvais, comme partout.
00:12:04Mais moi, j'aime cette ambiance.
00:12:06Moi, je kiffe la Team Dada sur Binsport.
00:12:08Quand je regarde la Liga, par exemple,
00:12:10quand je regarde les matchs du Barça, du Real Madrid,
00:12:13j'aime entendre ses cris, j'aime entendre leurs chants,
00:12:15j'aime entendre la joie qu'ils apportent.
00:12:17– Donc, Benjamin Dacilva et Omar Gavonséka.
00:12:19– Et Omar Gavonséka, exactement.
00:12:21Donc, voilà.
00:12:22– Oui, mais Abel, d'abord, je rejoins ce qu'a dit Maddy.
00:12:26C'est vrai que par moments, les commentaires sont tellement surabondants
00:12:30qu'on ne peut plus regarder le match.
00:12:32– Mais par contre, sur Laurent Garros, je ne serai plus mesuré
00:12:34parce que ce ne sont pas tous les commentateurs qui…
00:12:36– Pratiquement tous.
00:12:37– Non, non, non.
00:12:38– Pas tous, pas tous.
00:12:39– Abel, franchement.
00:12:41– Surtout quand vous avez des échanges qui sont longs.
00:12:43– Vous pouvez me contredire sur des échanges dérivoires tout à l'heure.
00:12:47– Non, mais ça, c'est le capital.
00:12:48– Non, je suis aussi Roland.
00:12:50Je n'ai pas vu le match d'hier, par contre.
00:12:53Vous parlez d'un match.
00:12:54Vous ne pouvez pas dire que dans tous les matchs,
00:12:56quand vous avez des longs échanges, ça commence.
00:12:58Un silence qui se fait.
00:12:59– Je l'ai dit au gars, il sera sympa, un ami, Lulia,
00:13:03mais il me dit, je ne peux rien faire.
00:13:05Je ne peux rien faire, mais c'est de la subjectivité de toute façon.
00:13:07– Peut-être sur Justine Hénin, c'est vrai qu'elle explique beaucoup
00:13:10et qu'à partir du moment où il y a télescopage des deux commentateurs,
00:13:15c'est que quelque part, l'un des deux parle trop.
00:13:18Et c'est vrai que Justine Hénin parle beaucoup.
00:13:20– Et je ne parle pas du lamentable français des commentateurs.
00:13:24Vous qui êtes très sensible, qui avez une culture considérable à belles,
00:13:29– Quel honneur.
00:13:29– Non, mais sérieusement, j'ai proposé des cours gratuits.
00:13:33Mais c'est incroyable.
00:13:36– Moi, j'ai un problème avec une chose, et je le dis parce que je donne aussi des cours
00:13:39aux jeunes journalistes, puisque j'ai fait mon temps aussi un peu,
00:13:43mais l'utilisation du « on » est absolument incroyable.
00:13:46– C'est-à-dire qu'il n'y a plus que des phrases par le « on ».
00:13:48– Il y a un élément où je rejoins Philippe.
00:13:50– Comme si vous aviez peur de conjuguer un verbe.
00:13:52– Il y a un élément où je rejoins Philippe, c'est qu'avant, les commentateurs savaient mieux gérer
00:13:56la limite entre le commentateur et le supporter, en fait.
00:13:59C'est vrai que des fois, on peut se retrouver dans un emballement,
00:14:03où on se dit que, bon, même si tu supportes l'équipe française parce que tu es français,
00:14:06mais reste professionnel quand même.
00:14:08Ça, on peut le ressentir avec certains.
00:14:09– Pour ne pas parler de la dégradation des publics, mais ça, c'est autre chose.
00:14:14– On se retrouvera pour le sport dans le reste de l'émission.
00:14:17C'est un peu la tendance des vraies voix de ce vendredi de pont de l'Ascension.
00:14:22Tout de suite, les trois mots de l'actu.
00:14:24– Les vraies voix Sud Radio.
00:14:26– Félix Mathieu, vos trois mots dans l'actu, donc finale, crédibilité et réchauffement.
00:14:31– La veille du grand soir peut-être pour le PSG, les Parisiens veulent t'y croire.
00:14:35Cette fois, la victoire en finale de Ligue des Champions demain soir à Munich
00:14:38face à l'Inter de Milan.
00:14:39Si les Occidentaux abandonnent Gaza et laissent faire Israël,
00:14:43ils risquent de perdre toute crédibilité à l'égard du reste du monde.
00:14:46Déclaration signée Emmanuel Macron cet après-midi à Singapour.
00:14:50Et puis, la moitié de l'humanité a connu depuis un an,
00:14:52un mois de chaleur extrême supplémentaire par rapport à la normale,
00:14:55résultat d'une nouvelle étude sur le réchauffement climatique.
00:14:58– Les vraies voix Sud Radio.
00:15:01– Le PSG va-t-il enfin le décrocher son sacre sur le toit de l'Europe ?
00:15:05Toute la France s'apprête à vibrer pour le club de la capitale.
00:15:07Demain soir, enfin, toute la France, non je m'emballe un peu,
00:15:10peut-être pas non plus, beaucoup d'irréductibles croise les doigts
00:15:13et serre les dents pour que ça ne passe pas, par exemple,
00:15:15à l'ombre de la bonne mer.
00:15:16– On voit les maillots de l'interminant, on était en rupture de stock jusqu'à hier,
00:15:19on en a reçu.
00:15:20Moi, je vais tout couper, les réseaux, tout, tout, tout, tout, tout.
00:15:22Non, non, je peux pas, j'y arrive pas.
00:15:23– On a bien barré le maillot de Paris, on a mis du ruban de partout
00:15:27pour vraiment jouer le jeu du chambrage, mais il faut se l'avouer
00:15:29que même hier, il y a des clients qui sont venus prendre le maillot du PSG quand même.
00:15:32Mais bizarrement, c'est pas le mari qui est venu, c'est le mari qui a envoyé sa femme.
00:15:35– L'inter, ils vont gagner la finale.
00:15:36On ira faire la fête sur le Vieux-Port.
00:15:37– Je te rappelais, les voitures, les enfants sur la voiture.
00:15:39– On les a bêtés un peu, quoi.
00:15:40– Ah, s'ils gagnent, par contre, là, je prendrai le Doliprane,
00:15:42parce que c'est la catastrophe.
00:15:43– C'est une question d'année pour qu'ils la gagnent,
00:15:45mais bon, on va quand même croiser les doigts que ce soit pas pour cette année.
00:15:48– Que le meilleur gagne, si Paris-Germain gagne, c'est bien pour la France.
00:15:50Et si l'Inter gagne, c'est bien pour Marseille.
00:15:53– Des supporters, des vendeurs marseillais au micro.
00:15:54– Ça, c'est intelligent.
00:15:56– Si les Marseillais veulent être en Ligue des Champions plus régulièrement,
00:16:00en ayant marqué des points de la victoire, ils auront plus de place.
00:16:03– D'ailleurs, l'ambiance est un peu plus enthousiaste, évidemment,
00:16:06à l'ombre cette fois de la Tour Eiffel.
00:16:08– Moi, depuis petit, mon père m'a toujours dit PSG, Parc des Princes.
00:16:11C'est Parc des Princes tous les week-ends, c'est obligatoire.
00:16:15Un jour exceptionnel. Il faut que ce soit le plus beau jour de ma vie, là.
00:16:18Parce que dans tous les cas, on va gagner. Je suis serein, je connais mon équipe.
00:16:20Il y a eu trop d'événements qui m'ont mis les larmes.
00:16:23Et là, je veux vraiment des larmes de joie.
00:16:24C'est l'objectif ultime pour mon club.
00:16:27Moi, PSG à fond, c'est trop un truc de ouf, les émotions qu'ils m'apportent.
00:16:31C'est une dinguerie.
00:16:31– Une dinguerie des supporters de la capitale au micro de Paula Boer pour Sud Radio.
00:16:36La finale PSG Inter de Milan à Munich en Ligue des Champions.
00:16:39C'est donc demain soir, 21h.
00:16:40Un dispositif massif de 5400 policiers et gendarmes sera déployé à Paris
00:16:44et dans son agglomération, annonce la préfecture de police.
00:16:46– Sur le thème sur lequel nous revenons à 18h40 avec les vrais voix,
00:16:49c'est le thème du coup de projecteur.
00:16:51Deuxième mot, crédibilité.
00:16:53Terme employé par Emmanuel Macron à Singapour,
00:16:55où il a pris parti pour les habitants de Gaza.
00:16:57– Le chef de l'État s'exprimait tout à l'heure
00:16:59lors d'un forum consacré à la défense à Singapour
00:17:01et après ses propos sur la reconnaissance d'un État palestinien.
00:17:04Ce sera le grand débat des vrais voix dans un instant.
00:17:07Eh bien, le chef de l'État appelle aussi les Occidentaux
00:17:08à ne pas abandonner l'enclave palestinienne et ses habitants affamés.
00:17:12– Si nous abandonnons Gaza, si nous considérons que la voie est libre pour Israël,
00:17:25même si nous condamnons les attaques terroristes,
00:17:27nous perdons notre propre crédibilité dans le reste du monde.
00:17:30C'est pourquoi nous rejetons la politique du deux poids deux mesures
00:17:33et c'est pourquoi je pense qu'il est très important dans le contexte actuel
00:17:36d'être cohérent, de suivre nos principes, nos règles,
00:17:39de considérer que ce qui est en jeu, c'est clairement l'ordre mondial.
00:17:42Ce qui est en jeu, c'est notre crédibilité dans la protection de cet ordre mondial.
00:17:46Emmanuel Macron, qui appelle plus largement à bâtir de nouvelles alliances
00:17:49basées sur le droit, a refusé le règne de la force des superpuissances.
00:17:52Il évoque le défi de pays révisionnistes qui, selon lui,
00:17:55veulent imposer au nom de leur sphère d'influence des sphères de coercition.
00:17:59En tout cas, suite à ses propos, le ministre israélien des Affaires étrangères
00:18:04vient d'accuser Emmanuel Macron d'être, je le cite, en croisade contre l'État juif.
00:18:08On en reparle, vous l'avez dit, dans un instant.
00:18:10C'est notre grand débat à 17h30.
00:18:13Troisième mot, réchauffement, avec cette statistique impressionnante
00:18:17dévoilée par une étude parue aujourd'hui.
00:18:19La moitié de l'humanité a subi l'année écoulée,
00:18:22un mois de chaleur extrême supplémentaire par rapport à la normale
00:18:25à cause du réchauffement climatique.
00:18:26C'est la conclusion des scientifiques de la World Weather Attribution,
00:18:30de Climate Central, et du centre climatique de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.
00:18:33Il comptabilise pas moins de 67 épisodes de chaleur extrême dans le monde
00:18:37depuis mai 2024.
00:18:39Illustration concrète de ce réchauffement.
00:18:41Ce village suisse de Blatène, presque entièrement enseveli
00:18:44par l'effondrement d'un glacier, on en parlait ici même hier.
00:18:47Un phénomène lié sans aucun doute possible au réchauffement climatique,
00:18:50nous dit Pascal Sancho, guide de haute montagne et ancien secouriste.
00:18:53Ce qui est impressionnant, c'est l'ampleur.
00:18:55De tout temps, il y a eu une partie du glacier qui glissait,
00:18:59il y a eu des chutes de pierres, mais aujourd'hui,
00:19:00on est passé à des glaciers entiers, des pans de montagne
00:19:03qui tombent, on est rentrés dans une dimension assez impressionnante.
00:19:07On va penser au réchauffement, et c'est pas une erreur d'y penser.
00:19:10Il y a une fonte importante en ce moment, des températures très élevées.
00:19:14Il est bien probable que ce soit un facteur déclenchant,
00:19:16mais elles peuvent être aussi géologiques et morphologiques,
00:19:18suivant la forme du terrain.
00:19:19Mais il est clair que le réchauffement climatique est à l'origine aujourd'hui
00:19:23de séismes auxquels on n'était pas confrontés il y a ne serait-ce que dix, vingt ans.
00:19:28Pascal Sancho, guide de haute montagne, ancien secouriste et auteur aussi du livre
00:19:32« S'élever ensemble » paru chez Mareuil Édition.
00:19:35Il était joint par Clément Barguin pour Sud Radio.
00:19:36– Eh bien merci Félix Mathieu pour vos trois mots de l'actu.
00:19:39Vous revenez tout à l'heure, bien sûr, tout au long de cette émission.
00:19:42Vous êtes, vous aussi, un de nos incontournables.
00:19:46Dans un instant, nous venons de vous le dire,
00:19:49l'actualité concernant le conflit à Gaza avec le président Emmanuel Macron
00:19:53qui s'est exprimé ce matin lors d'une conférence de presse à Singapour.
00:19:57Le président français exprime une position tranchée, je cite
00:20:00« La reconnaissance d'un État palestinien n'est pas simplement un devoir moral,
00:20:04mais une exigence politique. »
00:20:06Nous vous proposons de répondre à cette question sur le compte X de Sud Radio.
00:20:10Je vous donne le résultat de la petite consultation.
00:20:12Dans un instant, la question est
00:20:14« Comme Emmanuel Macron, pensez-vous que la reconnaissance d'un État palestinien
00:20:18est un devoir moral ? »
00:20:20Vous pouvez aussi intervenir à l'antenne au 0826 300 300.
00:20:23Nous nous appuierons sur notre grand témoin, David Rigolet-Rose,
00:20:27chercheur associé à l'Iris et rédacteur en chef de la revue
00:20:30Orient Stratégique.
00:20:32Bonsoir, David Rigolet-Rose.
00:20:34Petite question, juste avant d'entrer dans le débat et avant la publicité,
00:20:38mais la déclaration d'Emmanuel Macron peut-elle avoir une incidence
00:20:40sur l'évolution du conflit ?
00:20:43Alors on va brancher votre micro aussi, surtout.
00:20:45Voilà, allez, vas-y.
00:20:45En tout cas, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle suscite des réactions épidermiques.
00:20:49Oui, on l'a entendu, notamment avec celle d'Israël.
00:20:51A tout de suite avec Les Vraies Voix.
00:20:53Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Bradel.
00:20:58C'est un moment stratégique, 17h30, Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:21:02Il n'y a pas de pont, vous l'avez compris, sauf pour Cécile de Minibus et Philippe David
00:21:06qu'on salue évidemment.
00:21:07Donc pour les autres, on y reste avec Philippe Bilger,
00:21:10le président de l'Institut de la Parole, ancien magistrat, magistrat honoraire.
00:21:14Abel Boyy, président de FR Tous Uniques, Tous Unis.
00:21:18Madi Saidi, communicante et auteure de « Française venue d'ailleurs ».
00:21:21Ils sont tous là pour le grand débat du jour.
00:21:23Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:27Le conflit déclenche d'immenses tensions, y compris sur le territoire français.
00:21:31Les Américains restent sur un nouvel échec dans leur proposition de cesser le feu.
00:21:35Israël et le Hamas semblent hermétiques à tout accord sur l'avenir de Gaza.
00:21:40Ce matin, dans le cadre de sa visite dans le sud-est asiatique,
00:21:43le président Macron s'est essayé à une énième tentative d'apaisement
00:21:47en appelant à la reconnaissance d'un État palestinien le plus rapidement possible.
00:21:52Nous vous posons la question « Allez sur le compte X » de Sud Radio tout de suite.
00:21:56Répondez à cette question comme Emmanuel Macron.
00:21:58Pensez-vous que la reconnaissance d'un État palestinien est un devoir moral ?
00:22:02Pour l'instant, vous dites « Non » à 71%.
00:22:04Je précise que je n'étais pas obligé de mettre « Comme Emmanuel Macron ».
00:22:07Vous pouvez penser différemment d'Emmanuel Macron,
00:22:10mais au moins la même chose sur le…
00:22:12Voilà, petit clin d'œil évidemment,
00:22:13parce que vous m'aurez compris que certains sont plutôt anti-Macron.
00:22:18Donc on est bien sûr sur la question du devoir moral.
00:22:21David Rigolero, chercheur associé à l'IRIS
00:22:24et rédacteur en chef de la revue « Orient stratégique » est donc avec nous.
00:22:28Cher David, merci d'être avec nous.
00:22:30Je vous propose donc d'écouter tout d'abord Emmanuel Macron.
00:22:32Ce matin, depuis Singapour, il justifie sa vision sur la reconnaissance d'un État palestinien
00:22:37qui n'est pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique.
00:22:41Donc la création d'un État palestinien consécutive à la libération des otages,
00:22:47à la démilitarisation du Hamas, à la non-participation du Hamas dans celui-ci,
00:22:51à la réforme de l'autorité palestinienne,
00:22:53mais d'un État palestinien qui reconnaîtra Israël, son droit à vivre en sécurité,
00:22:57et la création d'une architecture de sécurité dans toute la région,
00:23:00sont le seul aboutissement souhaitable pour la sécurité de tous.
00:23:05Philippe Bilger, alors bien sûr, il y a la barbarie du 7 octobre, incontestable et terrible.
00:23:16Je ne méconnais pas non plus la responsabilité du Hamas dans une manière dont ils ont tout fait
00:23:25pour que parfois il y ait confusion entre les victimes et les militants, ou les miliciens, si j'ose ce terme.
00:23:34Je sais que le Hamas a tout fait pour que des victimes soient touchées alors qu'elles auraient pu ne pas l'être
00:23:41si on ne les avait pas dissimulées dans des endroits où, naturellement, Israël n'aurait pas songé à bombarder.
00:23:50Mais une fois que j'ai dit cela, j'avoue que je trouve que la politique du président Macron,
00:23:57dans le domaine international et notamment à l'égard d'Israël, me semble-t-il, est relativement irréprochable.
00:24:07Je veux dire par là que je ne crois pas, mais avec beaucoup de modestie, qu'il soit pertinent de parler de devoirs moraux
00:24:17à propos d'une situation internationale intolérable, insupportable et qu'on imagine aujourd'hui insoluble.
00:24:26En revanche, je crois, avec mes ignorances et mes limites, que c'est en effet une exigence politique
00:24:33parce que je ne vois pas d'autre solution à court terme, éliminons cela à moyen ou à long terme,
00:24:42que la reconnaissance d'un État palestinien dont l'existence devra être imposée, me semble-t-il, à l'État d'Israël.
00:24:51David Rigoleroz, une fois très bien rappelé finalement par Philippe Bilger, vous nous l'avez dit,
00:24:57les conséquences de la déclaration du président sont assez importantes.
00:25:00On l'a dit, Israël notamment s'est insurgé. Ça a une vraie portée ce qu'il a dit ce matin ?
00:25:07Oui, alors ce n'est pas totalement une surprise. D'abord, ça renvoie à une position française traditionnelle d'équilibre,
00:25:14de manière générale, simplement, qui est particulièrement difficile dans le contexte actuel.
00:25:17C'est une évidence par rapport à des décennies précédentes.
00:25:20Mais le 28 mai 2024, il avait évoqué cette possibilité en disant que la France était totalement prête à reconnaître un État,
00:25:28que ce n'était pas un sujet tabou, je cite sa déclaration à l'époque,
00:25:32mais que ça devrait venir à un moment utile et pas sous le coup de l'émotion.
00:25:35Et c'est là ? Est-ce que c'était utile maintenant ?
00:25:37Justement, là, il se trouve que le contexte a considérablement évolué, parce qu'on arrive à 600 jours de guerre.
00:25:44La situation à Gaza est une catastrophe absolue, qui est reconnue, effectivement, et qui suscite d'innombrables réactions.
00:25:52Et il se trouve qu'il y a une réunion qui est prévue avec le binôme franco-saoudien à l'ONU,
00:25:57avec la perspective éventuelle, justement, d'une annonce sur la reconnaissance,
00:26:00comme s'il considérait que c'était le moment, apparemment, de son point de vue,
00:26:05le moment utile et opportun pour envisager cette reconnaissance,
00:26:10en sachant que ce n'est pas anodin, dans la mesure où la France est membre permanent du Conseil de sécurité.
00:26:15Donc, ce n'est pas évidemment comme si un autre pays européen annonçait la reconnaissance.
00:26:20Ça a une portée différente, et ça explique d'ailleurs, pour partie, voire largement,
00:26:24les réactions parfois violentes que ça a impliquées du côté israélien,
00:26:30notamment de Gideon Sarr, qui évoquait l'esprit de croisade,
00:26:34avec, on va dire, une référence douteuse à un passé lointain,
00:26:39et puis, effectivement, l'idée d'associer cette reconnaissance
00:26:42qui viendrait comme une récompense, je cite entre guillemets, à ce qui s'est passé,
00:26:48alors qu'évidemment, le président Macron veut mettre en articulé,
00:26:51à la fois, une éventuelle reconnaissance d'un État palestinien,
00:26:56avec, justement, une normalisation de l'ensemble des autres pays,
00:27:00justement, pour élaborer une sécurité régionale.
00:27:02Bon, alors, le tour de la table, on va évidemment confronter vos points de vue.
00:27:06Madi Saidi, devoir moral, en tout cas, l'idée de la reconnaissance d'un État palestinien,
00:27:13est-ce que, finalement, ce n'est pas le bon sens ?
00:27:15Alors, si c'est un devoir moral, je ne sais pas.
00:27:18En tout cas, moi, je me méfie à chaque fois qu'on pose sur la table
00:27:22de problèmes politiques la question de la morale.
00:27:24Après, effectivement, je crois que cette situation est dure depuis très longtemps.
00:27:27Alors, je pense qu'on est tous d'accord qu'il faut une situation,
00:27:30en tout cas, il faut régler la situation, et qu'il y ait une solution à deux États.
00:27:34Néanmoins, je crois qu'il y a une réflexion, en tout cas, moi, ce qui m'interroge,
00:27:37c'est la question du timing.
00:27:39Est-ce que le timing est bon aujourd'hui ?
00:27:40Est-ce que les conditions sont réunies ?
00:27:41Alors, évidemment, le Président a cité pas mal de conditions,
00:27:44notamment la libération des otages,
00:27:46le fait que l'État soit reconnu par Israël,
00:27:51mais que la Palestine aussi reconnaisse l'État d'Israël.
00:27:55Israël est d'ailleurs prêt à un échange.
00:27:57S'il y a le retour des otages, eux libèreraient aussi des prisonniers.
00:28:02Absolument.
00:28:02Moi, vraiment, ce qui me questionne, c'est la question du timing.
00:28:05Est-ce qu'aujourd'hui, dans l'État actuel,
00:28:08des relations internationales, notamment au Moyen-Orient,
00:28:11est-ce qu'aujourd'hui, c'est le bon moment de parler
00:28:14de reconnaissance de l'État de la Palestine ?
00:28:17D'autant plus que là, dernièrement,
00:28:19je crois qu'il y a eu une proposition de la part des Américains
00:28:21de cesser le feu.
00:28:22De cesser le feu, et ça a échoué.
00:28:24Ça a échoué, effectivement.
00:28:26Avant de venir vers nous à Belboilly,
00:28:28mais on est bien d'accord que, David Rigolero,
00:28:31le Président Macron, essaye aussi d'exister sur la scène internationale.
00:28:35C'est toujours la limite.
00:28:36Oui, mais là, ça dépasse.
00:28:38Ce n'est pas une posture uniquement à instrumentalisation personnelle.
00:28:43Je veux dire, il y a des vrais enjeux.
00:28:45On l'a vu à la fois sur l'Ukraine et sur Gaza.
00:28:48En l'occurrence, parce qu'il y a la prise de conscience
00:28:51qu'il y a des attendus à long terme
00:28:53par rapport à la stabilité du droit international,
00:28:56notamment dans les deux cas, d'ailleurs.
00:28:57Et qu'évidemment, ça impose effectivement de se positionner
00:29:03dans une situation qui est tout sauf aisée.
00:29:06Et donc, il prend des risques d'une certaine manière, quand même.
00:29:09Parce qu'il sait que ça va susciter...
00:29:12Les réactions commencent, déjà.
00:29:14Et puis, il y a un positionnement aussi par rapport aux Américains,
00:29:17parce qu'il souhaiterait entraîner les Américains, en fait,
00:29:19dans une démarche, justement, associée à son projet
00:29:23avec l'Arabie saoudite.
00:29:24Parce que l'Arabie saoudite est un pays pivot, justement,
00:29:27pour éventuellement, justement, articuler cette dialectique.
00:29:31Et qui, d'ailleurs, joue un rôle de médiateur non négligeable.
00:29:35Majeur.
00:29:36Les répercussions sur...
00:29:39Alors, on parle évidemment de la déclaration du président Abel Boyi
00:29:42et des répercussions avec David Rigolero sur l'ensemble de la planète.
00:29:47Déclaration qui, en revanche, dans la vie française,
00:29:50là aussi, a des répercussions.
00:29:51Ce n'est pas anodin.
00:29:52La complexité de la situation fait que, quel que soit le timing,
00:29:56il y a un risque d'arriver à une certaine confusion.
00:29:58Parce que vous avez les personnes qui militent,
00:29:59depuis le départ, pour l'arrêt de la guerre et la solution à deux États,
00:30:03qui vont dire que, mais regardez, l'État de Gaza, aujourd'hui,
00:30:06on l'avait annoncé depuis.
00:30:07Et puis, vous avez, effectivement, du côté israélien,
00:30:09de certains politiques, parce qu'il ne faut pas croire
00:30:11que tous les Juifs sont pro-Netanyahou
00:30:13ou que tous les politiques israéliens avancent dans le même sens.
00:30:16Ils avaient l'impression d'avoir le soutien de la communauté internationale
00:30:19et le soutien de la France, et ils vivent cela comme une trahison.
00:30:22Donc, en réalité, c'est extrêmement compliqué,
00:30:24la question du timing,
00:30:25mais je pense qu'il faut trancher au bout d'un moment.
00:30:28L'enjeu sur cette part du monde,
00:30:30qui représente un petit peu cette plateforme
00:30:32entre l'Occident et l'Asie,
00:30:35doit être tranchée assez rapidement,
00:30:37et je pense qu'il faut le faire.
00:30:38Maintenant, je ne suis pas étonné,
00:30:40le fait que vous ayez près de 80% de vos auditeurs...
00:30:43Alors, ça baisse un peu, la 69% maintenant.
00:30:4669%.
00:30:46Parce que quand on dit devoir moral,
00:30:47il faut se mettre à la place du français de tous les jours
00:30:49qui a déjà ces choses.
00:30:50Oui, et Madille l'a très bien dit,
00:30:52dès qu'on parle de morale, c'est particulier.
00:30:54Oui, tout à fait.
00:30:54C'est-à-dire qu'un français qui s'engage sur la question de la morale
00:30:57s'engage dans ses convictions.
00:30:59Or, vous avez beaucoup de français
00:31:00qui ne veulent pas de l'importation,
00:31:02des conflits étrangers sur leur territoire,
00:31:04parce qu'ils sont déjà en difficulté quant à leur quotidien.
00:31:07Donc, je pense néanmoins qu'Emmanuel Macron
00:31:09a raison de prendre ce risque,
00:31:11et pourtant, je suis très critique sur le président actuellement.
00:31:14Mais il faut tenter quelque chose
00:31:15parce que la situation ne peut plus durer, évidemment.
00:31:17Alors, vous continuez de réagir sur le compte X de Sud Radio,
00:31:20également au 0800 26 300 300.
00:31:23Xavier, qui est notre auditeur fil rouge,
00:31:25donc, est avec nous.
00:31:26Bon, Xavier, c'est une question sur laquelle,
00:31:29finalement, nous, Français,
00:31:30on hésite même à parler au quotidien
00:31:32parce qu'il y a une telle tension sur le territoire.
00:31:35Est-ce que ce que dit le président de la République
00:31:37va faire avancer les choses pour vous, Xavier ?
00:31:39– Oui, je pense, effectivement,
00:31:41qu'Emmanuel Macron a tout à fait raison
00:31:43d'accélérer le tempo sur la reconnaissance de la Palestine.
00:31:48Il faut rappeler, quand même,
00:31:49qu'il y a 146 pays sur les 193 de l'ONU
00:31:52qui ont déjà reconnu la Palestine,
00:31:54que la France défend la solution à deux États,
00:31:56que cette solution à deux États
00:31:57nécessite la reconnaissance de l'État de Palestine.
00:32:00Bon, une fois qu'on a dit ça,
00:32:01on peut rappeler que ça fait quasiment 100 ans
00:32:03que la solution à deux États,
00:32:05elle est évoquée par les institutions internationales.
00:32:07Ça a commencé en 1937 avec la commission PIL,
00:32:10ça s'est suivi en 1947 avec la résolution 181.
00:32:13Donc, en fait, c'est un problème qui est de très long terme,
00:32:17qui est très compliqué.
00:32:18Mais à un moment donné, il faut,
00:32:20si on veut, pour le bien du peuple juif,
00:32:22pour le bien d'Israël,
00:32:24en fait, il va falloir taper du poing sur la table
00:32:26et reconnaître l'État de Palestine
00:32:27parce qu'on a affaire, en réalité,
00:32:29à un gouvernement complètement fanatique.
00:32:31Netanyahou s'est mis dans la main des suprémacistes
00:32:34juifs d'extrême droite
00:32:36qui veulent, en fait, anéantir le peuple palestinien.
00:32:38Je parle notamment de Ben Guizir et de Smotrich.
00:32:42Tout est public, ces hommes-là parlent publiquement
00:32:45de chasser tous les Palestiniens
00:32:47et de récupérer le territoire palestinien.
00:32:50Donc, oui, la France a tout à fait raison.
00:32:53Et vous savez, moi aussi, je terminerai là-dessus,
00:32:55je ne suis pas du tout fan d'Emmanuel Macron.
00:32:58Ce n'est pas mon camp politique.
00:33:00Mais si on peut mettre quelque chose à son crédit
00:33:02sur ces deux mandats,
00:33:04ce sera quelque chose qui sera mis à son crédit,
00:33:06c'est certain, dans l'histoire de la vie politique française,
00:33:08comme ça a été le cas en 2003,
00:33:10quand la France s'est opposée aux États-Unis
00:33:12sur la guerre en Irak.
00:33:13Bon, Xavier, alors, vous êtes en plus très documenté
00:33:16sur le sujet.
00:33:17On va confronter ce que vous venez de dire
00:33:18à notre spécialiste, David Rigolet-Rose,
00:33:21je le rappelle, un chercheur associé à l'IRIS
00:33:23et puis rédacteur en chef de la revue Orient Stratégique.
00:33:25C'est vrai, il y a beaucoup de bon sens dans ce que dit Xavier.
00:33:28Qui, aujourd'hui, n'a pas intérêt à ce qu'il y ait
00:33:30deux États hormis Israël
00:33:32parce que tout le monde y trouverait un peu plus de calme, non ?
00:33:35Alors, c'est quand même très compliqué comme situation
00:33:37parce qu'il s'est produit le 7 octobre.
00:33:39Et donc, aujourd'hui, effectivement,
00:33:41la dynamique mise en œuvre par le gouvernement,
00:33:44c'est une dynamique clairement liée
00:33:46à ces deux ministres d'extrême droite
00:33:47qui permettent à Netanyahou
00:33:49de faire coller son agenda personnel
00:33:51avec l'agenda de son pays.
00:33:54Et il n'est pas représentatif, forcément,
00:33:57des aspirations de son pays.
00:33:58Mais, en même temps,
00:33:59en même temps, quand les sondages,
00:34:00et c'est ça qui est préoccupant
00:34:01pour ce qu'on appelle le jour d'après,
00:34:02une perspective,
00:34:03puisque la question d'un État palestinien,
00:34:05c'est un horizon politique
00:34:07qui fait défaut aujourd'hui
00:34:08parce qu'il a été, effectivement, rendu...
00:34:11Il y a eu une obstruction
00:34:12du fait du Hamas.
00:34:15Mais, quand on fait un sondage
00:34:16de la population israélienne,
00:34:17compte tenu de ce qui s'est passé,
00:34:18les Israéliens, aujourd'hui,
00:34:19aux deux tiers,
00:34:20ne sont pas prêts à envisager, justement,
00:34:23la solution aux deux États.
00:34:24Par peur ?
00:34:24Ben oui.
00:34:25Et c'est le problème,
00:34:26parce que le problème,
00:34:28c'est qu'il faut qu'il y ait,
00:34:29effectivement,
00:34:30une dynamique interne, aussi,
00:34:32qui permette de lancer des négociations
00:34:35et d'offrir un horizon politique
00:34:36qui, aujourd'hui, est, il faut le dire,
00:34:38totalement bouché.
00:34:40Et, d'ailleurs, ce qui est intéressant
00:34:40dans l'éclaration du Président,
00:34:42c'est qu'il a ajouté,
00:34:43avec exigence politique,
00:34:44et, je crois, aussi,
00:34:45avec un vrai réalisme.
00:34:46– Philippe Bigère.
00:34:49– Philippe Bigère.
00:34:49– À votre avis,
00:34:50dans cette phrase,
00:34:52devoir moral et exigence politique,
00:34:55est-ce qu'au fond,
00:34:56Israël n'est pas plus blessé,
00:34:58en tant que nation,
00:35:00par devoir moral ?
00:35:02– Probablement,
00:35:03parce que, justement,
00:35:04depuis le début,
00:35:06il est fait mention
00:35:07d'une guerre morale,
00:35:08notamment de la part du Premier ministre,
00:35:10ce qui ne manque pas de sel,
00:35:11au regard de son parcours personnel.
00:35:13Mais, effectivement,
00:35:15le devoir moral fait référence
00:35:16aux attendus des accords d'Oslo,
00:35:18qui n'ont pas pu aboutir.
00:35:19Et puis, aujourd'hui,
00:35:20l'exigence politique,
00:35:21c'est compte tenu
00:35:22du caractère urgent
00:35:23de la situation qui prévaut.
00:35:26Et ce qui est intéressant,
00:35:27c'est le réalisme,
00:35:28parce que c'est réaliste
00:35:29sur le plan intellectuel,
00:35:31mais concrètement,
00:35:32le paradoxe,
00:35:33c'est que concrètement,
00:35:34c'est extrêmement difficile
00:35:35et de plus en plus difficile
00:35:36à envisager.
00:35:37– Madi Saïdi,
00:35:39la position d'Israël,
00:35:40on la comprend aussi, finalement.
00:35:42– Oui, on la comprend aussi.
00:35:43– Alors, voilà, le micro.
00:35:44– On la comprend aussi, évidemment.
00:35:46Et puis, comme ça a été dit,
00:35:47le 7 octobre est encore très frais
00:35:49dans la tête des Israéliens.
00:35:51D'autant plus qu'il y a encore
00:35:52des otages qui ne sont pas revenus.
00:35:53Je crois qu'il en reste de mémoire 58.
00:35:55Donc, je crois que c'est encore
00:35:56très frais dans leur tête.
00:35:58Et on peut comprendre
00:35:59qu'ils se braquent
00:36:00sur la question.
00:36:02– Abel Boyi.
00:36:03– Il y a l'intérêt des Israéliens,
00:36:04mais il y a l'intérêt des Palestiniens aussi,
00:36:06qui sont pris en otage
00:36:07par le Hamas, justement,
00:36:09avec un gouvernement israélien,
00:36:10et notamment M. Netanyahou,
00:36:11qui a eu une position ambiguë
00:36:13vis-à-vis du Hamas,
00:36:14parce qu'il a participé
00:36:15à son financement
00:36:16à une certaine époque
00:36:17pour déstabiliser Mahmoud Abbas,
00:36:19alors président de la Cisjordanie.
00:36:21Donc, on est dans une situation
00:36:22extrêmement compliquée.
00:36:23Mais je réitère le fait
00:36:24qu'il faut passer le pas.
00:36:26Il faut prendre le risque.
00:36:27Maintenant, effectivement,
00:36:28on va vers l'inconnu.
00:36:29Parce que lorsque l'on voit
00:36:30l'état de la bande de Gaza,
00:36:31c'est une catastrophe
00:36:32humanitaire, humain.
00:36:34On sait que les femmes et les enfants
00:36:35ont été utilisés
00:36:36comme boucliers humains.
00:36:37C'est extrêmement compliqué.
00:36:38mais soit on laisse
00:36:39la situation continuer
00:36:40de pourrir
00:36:41avec encore plus de victimes,
00:36:43soit on essaie
00:36:43de faire quelque chose
00:36:44et la France a tout intérêt
00:36:45à montrer un peu de courage
00:36:46sur ce dossier.
00:36:47Alors, à vous la conclusion,
00:36:48David Rigoulé-Rose.
00:36:50Qui, finalement,
00:36:50a la clé ?
00:36:51Est-ce que quelqu'un
00:36:52peut avoir la clé
00:36:53pour la fin de ce conflit ?
00:36:55Personne n'a la clé
00:36:57qui ouvre la porte
00:36:59miraculeusement,
00:37:00même si on est
00:37:00dans une région
00:37:01de miracles.
00:37:02Mais, en même temps,
00:37:04il y a des réalités
00:37:05qui sont incontournables
00:37:06et c'est ça
00:37:06qu'on bute
00:37:07sur ces réalités
00:37:08à chaque fois
00:37:08et on bute
00:37:10d'autant plus aujourd'hui
00:37:11que la situation
00:37:12apparaît totalement inextricable.
00:37:14Merci beaucoup,
00:37:14David Rigoulé-Rose,
00:37:15de nous avoir éclairé.
00:37:17Bon, effectivement,
00:37:18vaste sujet.
00:37:19Dans un instant,
00:37:21on va retrouver
00:37:21notre auditeur,
00:37:22Xavier,
00:37:22qu'on a gardé
00:37:23au standard
00:37:25parce qu'il va jouer.
00:37:26On va se détendre.
00:37:26Vous savez,
00:37:27c'est le fameux quiz musical.
00:37:29On fait le pont,
00:37:29je vous amène mes musiques.
00:37:31On est là.
00:37:31Allez,
00:37:32à tout de suite.
00:37:33Les Vraies Voix Sud Radio,
00:37:3417h-19h,
00:37:36Frédéric Bradel.
00:37:37Bon,
00:37:37si vous nous rejoignez
00:37:38à cette heure-là
00:37:39en général,
00:37:40vous savez que c'est détente.
00:37:41C'est détente et sympa
00:37:42avec,
00:37:43en ce qui me concerne,
00:37:44quand je vous retrouve
00:37:45pour les journées
00:37:45un peu détente,
00:37:46musique,
00:37:47Philippe.
00:37:47Musique.
00:37:48Tour des Verts,
00:37:49très connus.
00:37:49Philippe,
00:37:50il est ravis.
00:37:52Je suis le foudre
00:37:54de Philippe Bilger
00:37:55sur mes choix.
00:37:57Alors,
00:37:58nous sommes,
00:37:58on envoie le petit jingle.
00:37:59Allez,
00:37:59c'est parti.
00:38:00Les Vraies Voix Sud Radio,
00:38:02le quiz de l'actu.
00:38:03Alors,
00:38:04Xavier est avec nous,
00:38:05notre auditeur
00:38:05depuis Bordeaux.
00:38:06Xavier,
00:38:07vous savez que vous allez faire
00:38:08équipe soit avec
00:38:09Philippe Bilger,
00:38:10soit avec Abel Boyy,
00:38:12soit avec Madi Saidi.
00:38:14Nous aurons donc,
00:38:15comme à Roland-Garros,
00:38:16un double,
00:38:17face à face,
00:38:17un double.
00:38:18Chaque double jouera son tour.
00:38:19Il faudra trouver à chaque fois
00:38:21l'interprète de la chanson.
00:38:23Le thème,
00:38:24bah allez,
00:38:24Paris va jouer demain la finale.
00:38:26Le thème,
00:38:26ça sera Paris,
00:38:27les chansons sur Paris.
00:38:29Alors,
00:38:29Xavier,
00:38:30qui choisissez-vous ?
00:38:31Alors,
00:38:32je vais choisir
00:38:32le grand et le fameux
00:38:34procureur Philippe Bilger.
00:38:36Ah !
00:38:36Oui,
00:38:36mais alors,
00:38:37Xavier,
00:38:37vous m'honorez,
00:38:38mais je crains que vous perdiez.
00:38:40C'est pas sûr,
00:38:41hein ?
00:38:41À Paris,
00:38:42c'est quand même,
00:38:43cher Philippe,
00:38:43vous me fustigez,
00:38:45mais parce que vous m'aimez,
00:38:46je le sais.
00:38:46Mais parce que vous avez des mélodies
00:38:48que personne ne connaît.
00:38:49Voilà.
00:38:49Voilà.
00:38:50Je me demande même
00:38:51si vous ne les avez pas composées.
00:38:53Ah oui,
00:38:54c'est possible.
00:38:54Pour l'occasion.
00:38:55C'est possible.
00:38:55Mais quand même,
00:38:56ça fait deux fois
00:38:56que l'auditeur vous choisit
00:38:58en pensant que vous êtes
00:38:59une valeur sûre sur le jeu.
00:39:01Est-ce qu'il y a des mots ?
00:39:01Les causes désespérées
00:39:02sont les plus belles.
00:39:04Bon,
00:39:04d'accord.
00:39:04Donc,
00:39:05Madi et Abel ensemble
00:39:06face à Philippe et Xavier.
00:39:08Voici le premier extrait.
00:39:11Il est pour l'équipe,
00:39:12donc auditeur,
00:39:14Philippe et Xavier.
00:39:15Seulement vous répondez.
00:39:16C'est parti.
00:39:17Paris,
00:39:17Paris,
00:39:18combien de Paris ?
00:39:20Ah ben,
00:39:20il m'entendait.
00:39:22Ah non ?
00:39:22Marc Lavoine ?
00:39:24Bah oui,
00:39:25oui,
00:39:25mais c'est dommage.
00:39:26Désolé,
00:39:27je n'aurais dû laisser pas
00:39:28avec lui.
00:39:28Mais c'est pas bon,
00:39:29mais c'est bon.
00:39:29C'est normalement.
00:39:30C'est normalement.
00:39:30C'est normalement.
00:39:31C'est pas bon.
00:39:32Non,
00:39:32c'est pas bon.
00:39:32Non,
00:39:32c'est pas bon.
00:39:32Vous voulez la réponse
00:39:33sur la même chose.
00:39:34C'est bien Marc Lavoine.
00:39:35C'est bien Marc Lavoine.
00:39:35Vous l'avez dit
00:39:36Yves Montand.
00:39:36Mais il l'a pas dit.
00:39:37Mais il l'a dit
00:39:38Yves Montand.
00:39:39Il voulait plaisanter.
00:39:40Mais non,
00:39:41vous pouvez nous faire
00:39:43la passe décision.
00:39:43Vous n'avez pas plaisanté.
00:39:45Alors stop,
00:39:46je ne peux pas donner le point.
00:39:47Je ne peux pas donner le point.
00:39:49Mais pourquoi vous êtes très dur ?
00:39:50Faites un essai là.
00:39:52Mais non.
00:39:53Mais non,
00:39:54mais là,
00:39:54il faut nous laisser la résidence.
00:39:56Xavier,
00:39:56vous allez avoir avec Philippe
00:39:57l'occasion de vous reprendre.
00:39:58Même si en général,
00:39:59le premier extrait,
00:40:00c'est le plus simple.
00:40:01Donc voici le plus simple aussi
00:40:02pour vous,
00:40:03Madi et Abel
00:40:04qui chantent ça.
00:40:05Y'a des amours.
00:40:08Joséphine Baker.
00:40:10Joséphine Baker.
00:40:11Je ne l'ai pas dit quelque chose.
00:40:15Non,
00:40:15moi je n'ai rien dit.
00:40:15Je l'ai juste regardé.
00:40:17Je me dis que ce courait de moi.
00:40:19Attendez,
00:40:20parce que Xavier nous dit quelque chose.
00:40:21Qu'est-ce que vous dites Xavier ?
00:40:23C'est Miss Tanguette
00:40:24ou Edith Piaf.
00:40:24Un des deux.
00:40:25Non,
00:40:25non,
00:40:25c'est Joséphine Baker.
00:40:27C'est Joséphine Baker.
00:40:28Oh là là,
00:40:29je suis nul.
00:40:30Non,
00:40:30pas du tout.
00:40:31Mais Abel avait donné.
00:40:33Bon,
00:40:33alors maintenant,
00:40:33c'est à vous.
00:40:34Vous,
00:40:34Xavier et Philippe Bilger.
00:40:36Vous allez pouvoir répondre.
00:40:38Et là,
00:40:39je ne donne pas cher
00:40:40des chances de Philippe.
00:40:41Donc Xavier,
00:40:41si vous n'avez pas la réponse,
00:40:42je pense que vous aurez du mal à trouver.
00:40:44Qui chante ça ?
00:40:45Non,
00:40:45mais j'attends que Philippe réponde.
00:40:47Ah ben,
00:40:47pas sûr sur ce coup-là.
00:40:48Je vous laisse écouter.
00:40:50Quel est le groupe ?
00:40:51Je vous aide.
00:40:52Quel est le groupe qui chante ça ?
00:40:53Bon,
00:40:53j'en suis.
00:40:55Plus personne court.
00:40:57Plus on est la nuit.
00:40:58C'est quoi ?
00:40:58C'est ça ?
00:40:59C'est ça ?
00:40:59C'est ça ?
00:41:00C'est ça ?
00:41:01C'est ça ?
00:41:02Dans la lumière.
00:41:04C'est ça ?
00:41:05Bon,
00:41:05je vais tenter.
00:41:06Alors,
00:41:06Philippe,
00:41:07je vais tenter,
00:41:07je ne sais pas,
00:41:10c'est pas loin,
00:41:12c'est dans l'esprit.
00:41:13C'est la Mano Negra.
00:41:14La Mano.
00:41:17Eh oui,
00:41:19il est difficile celui-là.
00:41:21Il est difficile, oui.
00:41:22Alors,
00:41:22un autre difficile,
00:41:23mais cette fois-ci pour Madi
00:41:25et pour Abel.
00:41:26Qui chante ça ?
00:41:27Je vais me jeter à l'eau.
00:41:39C'est ça de reconnaître ?
00:41:44C'est pas Benjamin Violet ?
00:41:45C'est Benjamin Violet,
00:41:46mais quelle chance !
00:41:47Mais trop la classe !
00:41:48J'ai reconnu à la voix.
00:41:49Mais trop la classe.
00:41:51J'ai reconnu à la voix.
00:41:52Qu'est-ce que vous dites,
00:41:53Philippe ?
00:41:53Il y avait une limite de temps.
00:41:54Ah ben,
00:41:55il était plus reconnaissable
00:41:59dans la voix grave
00:41:59qu'en l'enlève.
00:41:59Écoutez,
00:41:59mathématiquement,
00:42:00Xavier Philippe,
00:42:01c'est encore possible.
00:42:04Ah bon ?
00:42:05C'est encore possible,
00:42:06parce que je rappelle
00:42:06que si vous ne répondez pas,
00:42:07l'autre équipe peut répondre.
00:42:11Et vous avez remarqué
00:42:12que quand vous n'avez pas répondu,
00:42:13je n'ai pas sollicité en face.
00:42:14Surtout,
00:42:14continuez à nous donner
00:42:16des vers bien populaires.
00:42:17Alors là,
00:42:18en revanche,
00:42:19en revanche,
00:42:20Philippe,
00:42:20je pense que vous connaissez
00:42:22et vous aussi peut-être
00:42:23Xavier qui chante ça.
00:42:24Voilé le soir,
00:42:25l'air réverbère,
00:42:26plongé dans le noir,
00:42:28la vie de lumière.
00:42:29Paris sera toujours
00:42:33Paris.
00:42:34Philippe,
00:42:34c'est ouvreur,
00:42:35non ?
00:42:35Moi,
00:42:36je dirais traîner,
00:42:37non ?
00:42:37Non,
00:42:38mais une mauvaise réponse.
00:42:39Mais non,
00:42:39mais ça y est,
00:42:40c'est le noir.
00:42:41Alors non,
00:42:41vous,
00:42:42vous dites qui en face,
00:42:43à Belle et Maddy ?
00:42:44Moi,
00:42:45je ne dis rien.
00:42:45Je ne sais pas.
00:42:46Présent.
00:42:48Toujours Paris.
00:42:49C'est pas grave.
00:42:49Mais oui,
00:42:51j'ai envie de vous le donner,
00:42:52Philippe.
00:42:52Mais non,
00:42:53non,
00:42:54non,
00:42:54non,
00:42:54non,
00:42:55non,
00:42:55non,
00:42:55non,
00:42:55non,
00:42:55non,
00:42:56non,
00:42:56non,
00:42:56non,
00:42:57non,
00:42:57non,
00:42:57non,
00:42:57non,
00:42:58non,
00:42:58non,
00:42:58non,
00:42:59non,
00:42:59écoutez bien,
00:43:01écoutez bien,
00:43:01favoritisme.
00:43:02Oui,
00:43:03favoritisme volontaire
00:43:04parce que Philippe et Xavier
00:43:06méritait quand même
00:43:07quelque part.
00:43:08Mais déjà,
00:43:08on ne sait pas,
00:43:09on ne sait pas,
00:43:10on ne sait pas,
00:43:10on ne sait pas,
00:43:11maintenant,
00:43:12Maddy et Abel
00:43:15qui chantent.
00:43:16Écoutez.
00:43:17Sous le ciel de Paris
00:43:19s'envole une chanson.
00:43:21Mais je le savais bien,
00:43:22c'est là en plus.
00:43:23Bah c'est mon temps là.
00:43:24C'est mon temps.
00:43:27Au revoir.
00:43:28T'es là.
00:43:29Au revoir.
00:43:30Quand on triche,
00:43:31quand on triche,
00:43:32on perd.
00:43:32On va dépouvoir le temps
00:43:33par monsieur David
00:43:34et monsieur le procureur.
00:43:36C'est terminé.
00:43:36Jusque,
00:43:37jusque,
00:43:37jusque,
00:43:37jusque,
00:43:38victoire d'Abel
00:43:40et de Maddy.
00:43:41Désolé Xavier.
00:43:43On perd,
00:43:43voilà.
00:43:43Désolé,
00:43:44chute,
00:43:45chute,
00:43:45calmez-nous.
00:43:47Merci pour le plaisir,
00:43:49Xavier.
00:43:49Ce jeu est passionnant
00:43:50et déclenche les passions.
00:43:52Dans un instant,
00:43:54l'actualité.
00:43:54A tout de suite.
00:43:56Sud Radio.
00:43:57Sud Radio.
00:43:57Parlons vrai.
00:43:58Parlons vrai.
00:43:59Sud Radio.
00:43:59Parlons vrai.
00:44:00Nous sommes de retour
00:44:02avec Philippe Bilger,
00:44:03le président de l'Institut
00:44:04de la Parole.
00:44:05On dit tout le temps
00:44:05si j'étais un animal,
00:44:06quel animal je serais ?
00:44:07Vous vous êtes posé
00:44:08la question déjà,
00:44:08Philippe Bilger.
00:44:09J'aimerais bien être
00:44:11une panthère.
00:44:14Ah !
00:44:14C'est pas vrai !
00:44:16Mais vous avez
00:44:16un côté panthère.
00:44:17Je suis un panthère
00:44:18dans la vie.
00:44:19Je ne trie jamais.
00:44:21Je suis très calme.
00:44:24Eh bien ?
00:44:25Avec nous également,
00:44:26Abel Béouli,
00:44:27président de la fr
00:44:28Tous Uniques,
00:44:28Tous Uniques.
00:44:29Quel animal vous seriez,
00:44:30vous ?
00:44:30Un lion ou un aigle.
00:44:31Oui, modestement,
00:44:33le roi des animaux,
00:44:34machin.
00:44:35Voilà.
00:44:35Et Madi Saïdi
00:44:36qui est avec nous.
00:44:37Madi, vous seriez ?
00:44:38Une panthère.
00:44:39Une panthère,
00:44:40ça fait deux panthères.
00:44:41C'est pour ça
00:44:42que ça m'a fait sourire.
00:44:43Eh bien moi,
00:44:43je serais un singe.
00:44:45Parce que j'adore
00:44:45les singes.
00:44:46C'est mon animal.
00:44:48En plus de mon petit chien,
00:44:49Léni, que j'adore.
00:44:50Adorable chimpanzé.
00:44:51Les chimpanzés, j'adore.
00:44:53Moi, j'ai toujours voulu
00:44:53avoir un singe
00:44:54comme animal de compagnie.
00:44:56Eh bien voilà.
00:44:57Bon, alors sur ces conditions,
00:44:58sur ces considérations
00:44:59très importantes,
00:45:00nous filons au 0826 300 300.
00:45:03Réaction d'un auditeur
00:45:04sur les thèmes de l'actualité.
00:45:05Vous pouvez y aller chaque jour.
00:45:06Écoutons.
00:45:07Oui, Loïc,
00:45:09à côté de Toulouse,
00:45:10je réagissais à ce qui vient d'être dit.
00:45:14Notamment Jean Dorido.
00:45:16Effectivement,
00:45:16il y a peut-être une gabegie
00:45:18de l'argent public,
00:45:19notamment dans le transport sanitaire.
00:45:21Mais il va falloir se poser la question.
00:45:24Qui prescrit ?
00:45:25Ce sont les médecins.
00:45:26Qui met les médecins en responsabilité ?
00:45:28Personne.
00:45:31Les taxis ne sont pas responsables
00:45:33de la désorganisation
00:45:34ou de la mauvaise organisation
00:45:35des services hospitaliers.
00:45:37Donc, il y a un moment,
00:45:39si la CNAM veut effectivement
00:45:40faire des recherches
00:45:41et faire des économies,
00:45:42parce que c'est de ça
00:45:43qu'il s'agit,
00:45:44il serait peut-être bon
00:45:45de regarder,
00:45:46un,
00:45:46les prescriptions de médecins,
00:45:48et puis deux,
00:45:48ce qui se passe aussi
00:45:49dans les pharmacies,
00:45:50notamment dans les secteurs populaires.
00:45:52Notamment,
00:45:53ma compagne y travaille.
00:45:54Quand ils sont obligés
00:45:56de facturer
00:45:56six mois de médicaments
00:45:58parce que les gens
00:45:59veulent les récupérer
00:46:00pour les envoyer
00:46:01hors de France,
00:46:03là non plus,
00:46:04il n'y a pas de contrôle.
00:46:05Et si on a le malheur
00:46:05de faire une remarque
00:46:07au guichet,
00:46:08qu'est-ce qui se passe ?
00:46:09Eh bien,
00:46:10nous avons la révolution
00:46:11dans la pharmacie.
00:46:12Voilà,
00:46:13bonne journée.
00:46:14Voilà,
00:46:14c'était le message
00:46:15de Loïc du Toulouse.
00:46:16Alors,
00:46:17vous réagissez aussi
00:46:18à ce que vous entendez
00:46:19sur l'antenne.
00:46:21Et c'était,
00:46:21alors,
00:46:21vous participez à ce débat,
00:46:23Philippe Bilger,
00:46:23c'était lundi,
00:46:24avec Jean Dorido,
00:46:25vous aviez évoqué
00:46:26les taxis.
00:46:27Bon,
00:46:28ça part un peu
00:46:28des médecins,
00:46:29du corps médical,
00:46:30ces dépenses ?
00:46:32Oui,
00:46:32mais j'étais plutôt sensible
00:46:34à l'argumentation
00:46:35des taxis
00:46:36qui considéraient
00:46:38qu'en réalité,
00:46:40ils n'étaient pas responsables
00:46:41de l'augmentation
00:46:42des coûts.
00:46:43Alors,
00:46:44franchement,
00:46:44je n'ai pas
00:46:45une expérience directe
00:46:47de cela.
00:46:47Je ne sais pas.
00:46:48Vraiment.
00:46:49Oui,
00:46:49les taxis
00:46:50qui sont montrés
00:46:51du doigt.
00:46:52Mais c'est vrai
00:46:52qu'on connaît tous
00:46:53des taxis,
00:46:54Madi Saidi,
00:46:55c'est vrai
00:46:55que ce sont des courses
00:46:56quand même
00:46:56très très chères.
00:46:58On peut organiser
00:46:58différemment peut-être.
00:46:59Oui,
00:47:00c'est sûr.
00:47:00Et puis le taxi,
00:47:02c'est un petit peu
00:47:02le dommage collatéral
00:47:03parce que c'est vrai
00:47:04que les gens arrivent
00:47:05avec une prescription,
00:47:06ils doivent prendre le taxi.
00:47:07Eux,
00:47:08ils y sont pour rien.
00:47:08C'est des médecins
00:47:09qui prescrivent.
00:47:10Alors,
00:47:10effectivement,
00:47:10parfois,
00:47:11on pourrait soit
00:47:12utiliser une ambulance.
00:47:13Parfois,
00:47:14il y a même des malades
00:47:15qui pourraient rentrer
00:47:16par leurs propres moyens.
00:47:17Donc,
00:47:18il y a aussi
00:47:18une espèce de facilité
00:47:19à se faire prescrire
00:47:21par son médecin
00:47:21et le taxi arrive
00:47:22et on le prend.
00:47:23Après,
00:47:24malheureusement,
00:47:24le taxi,
00:47:25lui,
00:47:25il n'est pas responsable.
00:47:26Donc,
00:47:27on montre du doigt
00:47:28les médecins
00:47:29à Belle Boye ?
00:47:30Oui,
00:47:30effectivement.
00:47:31Et puis,
00:47:31il faut laisser un peu
00:47:31les taximans
00:47:32et les taxiwomen tranquilles
00:47:33parce que c'est assez compliqué
00:47:34pour eux.
00:47:35Ils sont dans un mouvement social
00:47:36déjà très important
00:47:37par rapport à l'ubérisation
00:47:38de la société
00:47:38qui est en train
00:47:39de tuer leur business.
00:47:41C'est très difficile
00:47:41d'avoir la licence.
00:47:42Donc,
00:47:43le taxi,
00:47:44tant qu'on l'appelle,
00:47:44il est là pour servir
00:47:45et c'est ce qui se passe
00:47:46en haut
00:47:47qu'il faut regarder plus tôt.
00:47:48Oui,
00:47:49les dépenses inconsidérées,
00:47:50c'est vrai qu'on a tous
00:47:51des médicaments,
00:47:52Philippe Bilger,
00:47:52on ne sait plus quoi en faire.
00:47:54C'est vrai que c'est pénible aussi.
00:47:54Bien sûr,
00:47:55on en prescrit tôt.
00:47:56Moi,
00:47:56j'en ai une multitude le matin
00:47:58dont apparemment,
00:47:59je ne devrais pas me passer.
00:48:01Mais c'est sûr que parfois,
00:48:02j'ai l'impression
00:48:03que les médecins,
00:48:04lorsqu'on leur demande
00:48:05de vous donner
00:48:06l'essentiel,
00:48:10ont tendance à dire
00:48:11l'essentiel,
00:48:12c'est forcément le multiple.
00:48:14Alors qu'on n'a pas toujours
00:48:16le temps de prendre
00:48:17les médicaments
00:48:18qu'on vous prescrit,
00:48:19on a l'impression que...
00:48:21Mais ça dépend aussi
00:48:23de la conscience du médecin.
00:48:24Mais ça a quand même
00:48:25une conséquence
00:48:26sur la consommation médicamenteuse
00:48:28de la population française.
00:48:29On a quand même 25%
00:48:30de la population
00:48:31qui est addict
00:48:32aux antidépresseurs.
00:48:33On ne parlera même pas
00:48:34des personnes
00:48:34qui se shootent
00:48:35entre guillemets
00:48:36au doliprane
00:48:37et à tout autre antidouleur.
00:48:39Donc voilà,
00:48:39il ne faut pas avoir peur
00:48:40de mener la réflexion
00:48:41jusqu'au bout.
00:48:42Bon.
00:48:43Merci Aloïc,
00:48:43en tout cas
00:48:44au 0826 300 300.
00:48:46Vous pouvez le faire.
00:48:47Vous appelez,
00:48:48vous laissez un message
00:48:49sur les thèmes d'actualité
00:48:50et on devise
00:48:51dans toutes les émissions
00:48:53et notamment
00:48:53dans les vraies voix.
00:48:55Dans un instant,
00:48:56c'est l'info en plus
00:48:57de Félix Mathieu.
00:48:58Restez bien avec nous.
00:48:59N'hésitez pas
00:48:59à aller sur le compte
00:49:00X de Sud Radio
00:49:01avec les conséquences
00:49:03de ce qu'il y a
00:49:06autour de la finale
00:49:07de la Ligue des champions
00:49:08de handball
00:49:09avec notamment
00:49:11les Champs-Elysées
00:49:12bunkerisés,
00:49:13les abus,
00:49:14les bêtises,
00:49:16j'allais dire,
00:49:16oui,
00:49:17c'est un mot gentil
00:49:17de certains supporters.
00:49:18Alors,
00:49:19est-ce que finalement
00:49:20toute cette violence
00:49:21autour du football,
00:49:23ça a fait du football
00:49:24un coupable
00:49:25ou une victime ?
00:49:26Allez sur le compte
00:49:27X de Sud Radio,
00:49:29je vous donne
00:49:29les petites tendances
00:49:31dans un...
00:49:32C'est un bon moment
00:49:33que nous passons.
00:49:34Alors,
00:49:34n'hésitez pas
00:49:35à rester avec nous.
00:49:36Nos trois vrais voix,
00:49:36Philippe Bilger,
00:49:37vous connaissez,
00:49:38l'incontournable président
00:49:39de l'Institut de la Parole,
00:49:40Abel Boyy,
00:49:41le fidèle président
00:49:43de FR Tous Unis,
00:49:44Tous Uniques,
00:49:45et puis la flamboyante
00:49:48Madi Saïdi,
00:49:49communicante
00:49:50et auteure de Françaises
00:49:52venues d'ailleurs.
00:49:53Ils sont là,
00:49:53tous les trois,
00:49:54avec nous
00:49:55pour l'info en plus.
00:49:56Les vrais voix Sud Radio.
00:49:58L'info en plus
00:49:59présenté par Félix Mathieu.
00:50:00Vous revenez sur
00:50:01le maire de Nice,
00:50:02Christian Estrosi,
00:50:03qui est furieux
00:50:03contre la Commission
00:50:05Nationale Informatique
00:50:06et Liberté,
00:50:07la CNIL.
00:50:07Oui,
00:50:08la CNIL qui lui demande
00:50:09d'arrêter le système
00:50:10expérimental de vidéosurveillance
00:50:11algorithmique devant les écoles.
00:50:13Ce système ne fait pas
00:50:15que filmer,
00:50:15qu'enregistrer.
00:50:17Il analyse aussi
00:50:17les comportements suspects.
00:50:18Par exemple,
00:50:19le système déclenche
00:50:20une alarme auprès
00:50:21des services de police
00:50:22si une voiture stationne
00:50:23plus de cinq minutes
00:50:24à proximité d'une école.
00:50:26Expérimentation jugée
00:50:27illégale par la Commission
00:50:28Nationale Informatique
00:50:29et Liberté.
00:50:30Cette autorité indépendante
00:50:31rappelle, je cite,
00:50:32« la nécessité de réduire
00:50:34l'analyse des personnes
00:50:35sur la voie publique
00:50:36au strict minimum ».
00:50:38Eh bien,
00:50:38c'est scandaleux,
00:50:39rétorque devant les caméras
00:50:40de nos confrères de CNews,
00:50:41le maire de Nice,
00:50:42Christian Estrosi.
00:50:42Je suis obligé de demander
00:50:44à mon directeur
00:50:45de la police municipale
00:50:47de débrancher,
00:50:48dans la seconde,
00:50:50l'ensemble du dispositif
00:50:51sur toutes les écoles
00:50:52de la ville de Nice.
00:50:54C'est inadmissible
00:50:56de la part
00:50:57d'une autorité
00:50:59qui s'appuie
00:51:00sur une loi poussiéreuse,
00:51:01comme elle le rappelle,
00:51:03Informatique et Liberté
00:51:04de 1978,
00:51:06qu'aujourd'hui,
00:51:08elle décide délibérément
00:51:09de mettre en risque
00:51:11et en danger
00:51:11la sécurité des enfants
00:51:13sécurisés dans notre ville.
00:51:15La CNIL
00:51:15qui veille grosso modo
00:51:16à la proportionnalité
00:51:18entre impératifs
00:51:19de sécurité publique
00:51:20et grande liberté publique.
00:51:21On parle souvent
00:51:22des dérives,
00:51:23vous savez,
00:51:23dans les cas extrêmes,
00:51:24d'un régime de notation
00:51:25sociale à la chinoise
00:51:26où on serait filmé
00:51:27en permanence
00:51:28avec même de la reconnaissance faciale.
00:51:29Bon, là,
00:51:30on en était quand même
00:51:30très loin à Nice,
00:51:32mais la CNIL
00:51:32veille à ce qu'on
00:51:34ne s'en approche pas
00:51:34d'une façon ou d'une autre.
00:51:35Elle n'a pas retoqué,
00:51:36en revanche,
00:51:37le dispositif qui vise
00:51:38à récupérer,
00:51:38par exemple,
00:51:39les immatriculations
00:51:40des voitures
00:51:40pour les dépôts sauvages
00:51:42de déchets encombrants
00:51:43sur l'espace public.
00:51:44La ville de Nice
00:51:45se veut un peu
00:51:45la championne
00:51:46de ce genre d'expérimentation
00:51:47de la vidéosurveillance.
00:51:49Une surveillance algorithmique
00:51:50censée répondre
00:51:51au fait que,
00:51:52très concrètement,
00:51:53les agents municipaux
00:51:54ne peuvent pas regarder
00:51:55H24,
00:51:56les écrans de l'autre côté
00:51:57de chaque caméra.
00:51:59Et ce n'est pas la première fois
00:51:59que la mairie a maillé à partir
00:52:01avec la Commission informatique
00:52:02et liberté à ce sujet.
00:52:04Christian Estrosi
00:52:04entend maintenant saisir
00:52:05le Conseil d'État
00:52:06et lancer une pétition
00:52:07au nom de la sécurité des élèves.
00:52:09Oui, en fait,
00:52:09ils veulent laisser la prime
00:52:10à pas vu, pas pris.
00:52:11Et donc,
00:52:12pas d'algorithme.
00:52:13Philippe Bilger,
00:52:13ça, ça vous inspire ?
00:52:14Oui, c'est-à-dire que moi,
00:52:16tout ce qui favorise
00:52:17la sécurité collective,
00:52:19j'ai tendance
00:52:20à y être favorable.
00:52:22Et j'entends bien
00:52:23que la CNIL
00:52:25est de plus en plus
00:52:28connectée
00:52:29à cette tendance
00:52:30contemporaine
00:52:31qui met en exergue
00:52:33les droits de chacun
00:52:34au détriment
00:52:35de la sécurité
00:52:36de tous.
00:52:38Je trouve que,
00:52:39bien sûr,
00:52:40dans l'argumentation
00:52:41de la CNIL
00:52:42telle que Félix
00:52:43vient de la rapporter,
00:52:44ça n'est pas
00:52:45complètement absurde
00:52:46de dire
00:52:47qu'on ne peut pas
00:52:48maintenir la surveillance
00:52:49sur un véhicule
00:52:50pendant trop longtemps.
00:52:52Mais tout de même,
00:52:53cet arbitrage
00:52:55qui est fait
00:52:56en permanence
00:52:57en faveur
00:52:58du droit individuel
00:53:00contre la sécurité
00:53:01de tous
00:53:02me choque.
00:53:03Abel Boyy.
00:53:05Je rejoins Philippe,
00:53:06en fait.
00:53:06Je peux comprendre
00:53:07que les nouvelles technologies
00:53:08puissent faire peur,
00:53:09bien entendu.
00:53:10Imaginez,
00:53:10vous êtes un parent,
00:53:11vous garez votre voiture
00:53:12pendant plus de 20 minutes
00:53:13parce que vous attendez
00:53:14votre enfant qui sort en retard
00:53:15et ça envoie un signalement
00:53:16à la gendarmerie.
00:53:17Donc, effectivement,
00:53:18on peut craindre des choses.
00:53:19Mais je pense que
00:53:20sur ce sujet de la sécurité,
00:53:22il faut faire confiance
00:53:22aux maires
00:53:23et à leurs équipes municipales
00:53:25qui sont des élus locaux
00:53:26qui savent ce qui se passe.
00:53:28Et surtout,
00:53:28le côté algorithmique
00:53:29peut avoir un effet dissuasif,
00:53:31en fait,
00:53:32que ce soit
00:53:32vis-à-vis des jeunes
00:53:33qui sont tentés
00:53:35d'amener des couteaux,
00:53:36vis-à-vis aussi
00:53:37des jeunes
00:53:38qui sont tentés
00:53:38de se faire des règlements
00:53:39de compte à 16h
00:53:40à la sortie de l'école.
00:53:42Donc, je pense
00:53:42qu'il peut y avoir
00:53:43un effet dissuasif
00:53:44qui fait qu'aux abords
00:53:45des établissements scolaires,
00:53:47on peut retrouver
00:53:47moins de délinquance
00:53:48au final.
00:53:49– Les jeunes et la violence,
00:53:50ça sera d'ailleurs
00:53:50l'objet de votre tour de table
00:53:52dans un instant,
00:53:53Abel Boyi.
00:53:53Mais je voulais,
00:53:54sur cette question,
00:53:55vous avoir à l'antenne,
00:53:58Madi Saidi,
00:54:00la CNIL,
00:54:01elle en fait trop ou pas ?
00:54:02– En l'occurrence,
00:54:04moi, je trouve
00:54:04que le maire de Nice
00:54:05est dans son rôle.
00:54:06Son rôle de maire,
00:54:07c'est aussi d'assurer
00:54:07et garantir la sécurité
00:54:08de ses concitoyens.
00:54:10Et c'est assez paradoxal,
00:54:11en tout cas,
00:54:11le retour de la CNIL.
00:54:13On est quand même
00:54:13dans une société
00:54:14qui est de plus en plus violente.
00:54:16On a chaque jour,
00:54:18c'est même pas un fait divers,
00:54:19maintenant,
00:54:19je crois que c'est des problèmes
00:54:19de société autour
00:54:20de la sécurité.
00:54:22Et je trouve que c'est
00:54:22le minimum.
00:54:23Aujourd'hui,
00:54:23les gamins rentrent
00:54:24dans des écoles
00:54:24avec des couteaux,
00:54:26les gens se font agresser
00:54:27tous les jours.
00:54:28Et je crois que,
00:54:29je trouve qu'ils en font
00:54:30un petit peu trop
00:54:30dans une société
00:54:31qui est en quête
00:54:32de sécurité
00:54:32où tous les jours,
00:54:34on a quelqu'un
00:54:35qui se fait planter
00:54:36avec un couteau,
00:54:37quelqu'un qui se fait agresser
00:54:37et devant les abords
00:54:39des écoles encore plus,
00:54:40je crois que les enfants
00:54:41aussi ont droit
00:54:42à cette garantie
00:54:43d'une certaine sécurité.
00:54:44Et bien sûr,
00:54:44si on n'a rien à se reprocher,
00:54:46il n'y a pas de mal
00:54:46à se faire filmer.
00:54:47Oui, ben oui.
00:54:47Bon, merci beaucoup
00:54:49Félix Mathieu.
00:54:50Dans un instant,
00:54:51le tour de table
00:54:52des vrais voix.
00:54:52On va poursuivre
00:54:53sur ce sujet justement
00:54:54avec Abel Boyy,
00:54:56avec Philippe Bilger,
00:54:57avec Madi Saïdi.
00:55:01Philippe Bilger,
00:55:03Abel Boyy
00:55:04et Madi Saïdi
00:55:04sont avec nous.
00:55:06C'est leur moment
00:55:06puisque c'est le tour de table.
00:55:08Alors,
00:55:08on a commencé
00:55:10à évoquer la question
00:55:11de la problématique
00:55:13des armes blanches
00:55:14pour les mineurs.
00:55:15C'était notre débat d'hier.
00:55:17Ça a été l'info en plus
00:55:18soulevée par
00:55:20Félix Mathieu.
00:55:21Ça va être le tour de table
00:55:22de Abel Boyy.
00:55:24Maintenant,
00:55:24il faut nous écouter
00:55:25parce que là,
00:55:25on en a gros.
00:55:26Vous voulez une petite blagounette
00:55:27qu'on m'a raconté ce week-end ?
00:55:28Mais non !
00:55:29Qu'est-ce qui est petit
00:55:30et marron ?
00:55:31Je ne sais même plus.
00:55:32Un marron.
00:55:33Le tour de table.
00:55:34De l'actualité.
00:55:35Je connaissais cette voix,
00:55:37tiens,
00:55:37Philippe Bilger,
00:55:38non ?
00:55:38Abel Boyy,
00:55:39mission mineure
00:55:40et armes blanches
00:55:41chronique d'un magnifique
00:55:42hors-sujet.
00:55:44Exactement.
00:55:44Les 53 propositions
00:55:45du rapport
00:55:45dont on a parlé hier.
00:55:46Tout à fait,
00:55:47pour éradiquer
00:55:48le rapport
00:55:49des mineurs
00:55:50aux armes blanches
00:55:51et à la délinquance
00:55:51et à la violence
00:55:52de façon globale.
00:55:53Alors,
00:55:53je vais développer
00:55:54très rapidement
00:55:55trois points.
00:55:56Le premier,
00:55:56j'aimerais rappeler
00:55:57une sorte de contexte
00:55:58parce qu'on entend souvent
00:55:59que les attaques
00:56:01au couteau,
00:56:01limite,
00:56:01ça n'existait pas avant,
00:56:03que c'est un phénomène nouveau.
00:56:04Non.
00:56:05Aujourd'hui,
00:56:05ils sont de plus en plus jeunes.
00:56:06Ils sont de plus en plus nombreux.
00:56:08Il y a les réseaux sociaux
00:56:09qui ont amplifié le mouvement.
00:56:11Mais on peut remonter
00:56:12au blouson noir
00:56:13dans les années 60.
00:56:14Il y avait des attaques
00:56:14au couteau.
00:56:15On peut remonter
00:56:16au début du 20e siècle
00:56:17les bandes de jeunes
00:56:18qu'on appelait
00:56:19les Apaches
00:56:19qui traînaient
00:56:20Strasbourg-Saint-Denis,
00:56:21tout ça.
00:56:22Il y avait des attaques
00:56:22au couteau.
00:56:23Et on a même eu
00:56:24un roi de France
00:56:24qui a été tué
00:56:25le 14 mai 1610.
00:56:27Henri IV,
00:56:27tué par Ravaillac
00:56:28de plusieurs coups de couteau.
00:56:29Donc,
00:56:30ça a toujours existé.
00:56:31Et ce n'est pas le fait
00:56:32d'une immigration
00:56:33qui aurait fait multiplier ça
00:56:34dans les années 80-90.
00:56:36Des attaques au couteau,
00:56:37ça existait.
00:56:38Et même les armes
00:56:38qui commençaient à rentrer
00:56:39dans des collèges,
00:56:40dans certains territoires,
00:56:41ça existait.
00:56:42Aujourd'hui,
00:56:43il y a une amplification.
00:56:44Il y a un mois,
00:56:45il y a un drame à Nantes
00:56:46et François Bayrou
00:56:47demande un rapport
00:56:48et il donne un délai
00:56:48de quatre semaines.
00:56:49On a une situation
00:56:50qui se délite
00:56:51vis-à-vis de la jeunesse
00:56:52depuis plusieurs dizaines d'années.
00:56:54Comment penser
00:56:54qu'en quatre semaines déjà,
00:56:56on allait trouver
00:56:56une notice
00:56:57qui allait quelque part
00:56:58apporter des solutions
00:57:00à une situation
00:57:01qui nous échappe
00:57:02à tous
00:57:03en tant que monde d'adultes ?
00:57:04Ça, pour moi,
00:57:05c'est la première aberration.
00:57:07Deuxième hors-sujet,
00:57:08on parle beaucoup
00:57:08du couteau dans le collège.
00:57:10La problématique,
00:57:11ce n'est pas le couteau
00:57:12dans le collège,
00:57:13c'est le couteau
00:57:13dans la société.
00:57:14Parce que le jeune,
00:57:15quand il prend le couteau,
00:57:16ce n'est pas forcément
00:57:17pour se défendre
00:57:17dans le collège,
00:57:18c'est pour se défendre
00:57:19sur le chemin.
00:57:19C'est pour se défendre
00:57:20dans le quartier
00:57:21où il habite.
00:57:22C'est dans ce cadre-là.
00:57:23Donc, c'est comment
00:57:23travailler la prévention
00:57:25dès l'école primaire
00:57:27vis-à-vis des jeunes
00:57:28par rapport aux armes
00:57:29avec la responsabilité
00:57:30des parents.
00:57:31Pendant trop longtemps,
00:57:32on a eu des œillères
00:57:33sur la capacité
00:57:35des jeunes,
00:57:36très jeunes.
00:57:36Moi, quand je dis très jeunes,
00:57:37moi, j'ai des cas
00:57:38très difficiles
00:57:39dès 8-9 ans.
00:57:40D'accord ?
00:57:41On a minoré
00:57:42la capacité des jeunes
00:57:43à se désinhiber
00:57:44vis-à-vis
00:57:45de la consommation
00:57:46de la violence
00:57:46sur les réseaux sociaux
00:57:47et vis-à-vis
00:57:48du passage à l'acte.
00:57:49Et mon dernier point,
00:57:51on a un problème
00:57:51de violence
00:57:52chez les jeunes.
00:57:52Et bien sûr,
00:57:53on ne globalise pas
00:57:54la partie de la jeunesse
00:57:55qui sombre dans la délinquance.
00:57:56Il faut revoir
00:57:57un projet de société
00:57:59pour la jeunesse.
00:58:00On voit qu'il y a
00:58:00beaucoup de jeunes
00:58:01qui s'ennuient à l'école.
00:58:02Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui,
00:58:03on a du mal
00:58:04à faire de la prévention
00:58:05à l'école ?
00:58:05Parce que l'éducation nationale,
00:58:07telle qu'elle a établi
00:58:08son dispositif de cours,
00:58:10ne permet pas
00:58:11que les associations
00:58:12que nous sommes
00:58:12puissent vraiment
00:58:13imbiber les jeunes
00:58:14de prévention.
00:58:15Aujourd'hui,
00:58:16il faut repenser l'école,
00:58:17il faut faire des tests,
00:58:17il faut une plus grande
00:58:18indépendance du milieu scolaire
00:58:20dès l'école primaire.
00:58:21Pourquoi ne pas faire
00:58:22des tests comme en Allemagne,
00:58:23dans certains landeurs,
00:58:24comme aux Etats-Unis
00:58:25où on voit
00:58:25dans certains établissements,
00:58:27il pourrait y avoir
00:58:27cours le matin
00:58:28et l'après-midi,
00:58:29activités préventives,
00:58:31sportives et culturelles.
00:58:33Un, pour rendre
00:58:34l'école plus attractive
00:58:35vis-à-vis des jeunes
00:58:36qui s'ennuient
00:58:37parce que tous les jeunes
00:58:37n'ont pas la même intelligence
00:58:38et deux,
00:58:39pour pouvoir faire
00:58:40une prévention
00:58:41enfin efficace
00:58:42dès les classes
00:58:43de CE2-CMA en réalité.
00:58:44– Bon, trois propositions
00:58:45très claires.
00:58:46Réaction de Philippe Bilger
00:58:47sur ces trois ?
00:58:48– Alors, sur le premier point,
00:58:50après avoir dit
00:58:51que ça existait avant,
00:58:53mon cher Abel,
00:58:54vous dites que ça a pris
00:58:55de l'ampleur aujourd'hui.
00:58:57C'est tout à fait exact.
00:58:58Donc, d'une certaine manière,
00:59:00vous validez le rapport.
00:59:02Deuxième point,
00:59:03je n'ai pas trop saisi,
00:59:06mais c'est de ma faute.
00:59:07– Le dernier point,
00:59:09en revanche,
00:59:11comment dirais-je,
00:59:12il paraît plein de bon sens,
00:59:14comme toujours,
00:59:15tout ce qui sort
00:59:16de votre tête,
00:59:17mais sérieusement,
00:59:19je me demande
00:59:20si avec ce que vous souhaitez,
00:59:23vous n'allez pas aggraver
00:59:24la déconnexion de l'école
00:59:26par rapport
00:59:27à ces tâches fondamentales.
00:59:29– Non, parce que vous remarquez
00:59:30que tous les acteurs de terrain,
00:59:32peu importe quand ils sont,
00:59:33ils interviennent
00:59:33sur les radios,
00:59:34sur les télés,
00:59:35qu'ils soient intrascolaires
00:59:36ou extrascolaires,
00:59:37nous parlons tous
00:59:38de la prévention.
00:59:39Et il y a des journalistes
00:59:40qui disent sur les plateaux
00:59:41que la prévention,
00:59:41ça ne marche pas.
00:59:42Ce n'est pas que la prévention,
00:59:43ça ne marche pas.
00:59:44On nous appelle trop tard.
00:59:45La prévention,
00:59:46pré, ça veut dire en avance.
00:59:48On doit intervenir
00:59:49quand le jeune,
00:59:50il est encore droit
00:59:50dans ses bottes,
00:59:51dans son parcours citoyen.
00:59:52Or, on nous appelle
00:59:53quand le décrochage social,
00:59:55scolaire, professionnel,
00:59:56culturel, psychologique,
00:59:58voire psychiatrique,
00:59:59a commencé.
01:00:00C'est déjà trop tard.
01:00:01Donc, on met déjà
01:00:02des pansements
01:00:03sur des plaies
01:00:04et sur des eaux cassées.
01:00:05Voilà pourquoi
01:00:05il y a des lacunes
01:00:06dans la prévention.
01:00:07Avec la contradiction
01:00:08que je vous apporte,
01:00:09c'est que la prévention,
01:00:10c'est bien beau,
01:00:11mon cher Rabel.
01:00:11Mais ça ne suffit pas,
01:00:12j'avais dit que ça.
01:00:12On m'en a beaucoup parlé
01:00:13de la prévention.
01:00:15Moi, je me suis occupé
01:00:16de la répression.
01:00:17Et je peux vous dire,
01:00:18il y a une grande différence
01:00:19entre prévention et répression,
01:00:21c'est que la prévention,
01:00:22ça prend des années.
01:00:23Alors que la répression,
01:00:25elle agit immédiatement
01:00:26Mais je n'ai jamais dit
01:00:26le contraire.
01:00:27Moi, pour finir mon propos,
01:00:28je dirais juste un dernier truc.
01:00:29Moi, j'ai toujours
01:00:30qu'une société doit avancer
01:00:31à travers un triptyque
01:00:33prévention,
01:00:34sanction,
01:00:34répression.
01:00:35Mais ça commence
01:00:36par la prévention.
01:00:36On vous a mis d'accord.
01:00:37Le tour de table
01:00:38de Madi Saidi,
01:00:39je ne vous ai pas sollicité
01:00:40parce que vous prolongez
01:00:41avec votre prisme,
01:00:43Madi Saidi,
01:00:45la justice des mineurs
01:00:46avec notamment
01:00:46le cas dans la condamnation
01:00:48de la fermatisse.
01:00:49Effectivement,
01:00:49oui,
01:00:50le cas de la condamnation
01:00:50de la fermatisse.
01:00:52Je trouve qu'en France,
01:00:54on a trop souvent
01:00:55les yeux fermés.
01:00:56À un moment,
01:00:56je crois qu'il va falloir
01:00:57réformer la justice des mineurs.
01:00:59un mineur d'aujourd'hui,
01:01:01ce n'est pas un mineur
01:01:01de 45,
01:01:04c'est sûr.
01:01:04Et aujourd'hui,
01:01:05je trouve qu'on est beaucoup...
01:01:07Alors, effectivement,
01:01:07il faut de la prévention
01:01:08comme ça a été dit,
01:01:09mais pas que
01:01:10et pas, surtout,
01:01:11pas trop de prévention non plus.
01:01:14Parce que la vérité,
01:01:15c'est qu'il y a des gamins
01:01:15aujourd'hui,
01:01:16ce n'est pas à 10 ans
01:01:17qu'ils changent
01:01:18ou à 8 ans.
01:01:19Dès le départ,
01:01:20ces gamins,
01:01:21je crois que moi,
01:01:21je pense qu'il faut mettre
01:01:22vraiment la main
01:01:24sur l'éducation.
01:01:25C'est l'éducation
01:01:25et ça, c'est des parents.
01:01:26Ça, ce n'est pas l'école.
01:01:27C'est des parents.
01:01:28Il y a des gamins
01:01:28qui ont 3 ans.
01:01:29Moi, je me souviens
01:01:30de ce gamin
01:01:30qui terrorisait
01:01:31dans une maternelle
01:01:32ses profs.
01:01:33Le gamin,
01:01:33à la maternelle,
01:01:34on a moins de 6 ans.
01:01:35Donc, il a entre 3 et 5 ans
01:01:36et pourtant,
01:01:36il terrorise des gens.
01:01:38Et pour en revenir
01:01:39à l'affirmatif,
01:01:39moi, ce qui me scandalise,
01:01:42c'est quand j'ai vu
01:01:42la décision de justice.
01:01:44Mathis était mineur.
01:01:45Il a donc été tué
01:01:46à coup de couteau
01:01:47par un autre mineur
01:01:48et ce mineur a pris,
01:01:50en tout cas,
01:01:50à mon sens,
01:01:50que 8 ans.
01:01:52Et connaissant
01:01:53le fonctionnement
01:01:53de notre justice,
01:01:54peut-être qu'avec
01:01:56un peu de bol,
01:01:56s'il se comporte bien,
01:01:58au bout de 5 ans,
01:01:594-5 ans,
01:02:00il sera dehors.
01:02:00Et ça, c'est plus possible,
01:02:01c'est plus entendable.
01:02:02Les Français
01:02:02ne peuvent plus entendre ça.
01:02:03En fait, qu'on soit...
01:02:05Il faut savoir
01:02:05qu'un mineur d'aujourd'hui,
01:02:06ce n'est pas un mineur d'avant.
01:02:07Aujourd'hui, je pense
01:02:07qu'à un moment,
01:02:08un mineur qui se comporte
01:02:09comme un adulte,
01:02:09il faut le traiter
01:02:10comme un adulte.
01:02:11Et c'est ce qui me révolte,
01:02:12en fait.
01:02:12À un moment,
01:02:12il va falloir qu'on regarde
01:02:13nos mineurs
01:02:14en face de les yeux,
01:02:15qu'on regarde
01:02:16la société dans laquelle
01:02:16on vit,
01:02:17et surtout la société
01:02:18dans laquelle on veut
01:02:18continuer à vivre
01:02:19avec nos enfants.
01:02:20Voilà.
01:02:20Et avec votre tour de table,
01:02:21Madi Saidi,
01:02:22on clôt ce sujet,
01:02:24ce débat.
01:02:25Merci à vous trois.
01:02:26On va maintenant
01:02:26faire le tour de table
01:02:27de Philippe Bilger.
01:02:29On passe à l'aspect politique.
01:02:30Loin du populisme,
01:02:31le péniste Bardella
01:02:33érige la raisonnable
01:02:34Georgia Meloni
01:02:35en modèle.
01:02:36C'est ce que vous nous dites.
01:02:37Oui, alors,
01:02:38cette idée,
01:02:39ça n'a pas été mis.
01:02:41Ça vient du journal
01:02:42Le Monde.
01:02:43Objectivement,
01:02:44ça devrait être mis
01:02:45entre guillemets.
01:02:46Mais ça n'est pas
01:02:48parce que ça vient
01:02:49du Monde,
01:02:49un journal irremplaçable
01:02:51mais terriblement contestable,
01:02:53que c'est faux.
01:02:54En réalité,
01:02:56je crois en effet
01:02:57qu'en dehors
01:02:59des petites contradictions
01:03:01qui existent
01:03:02entre Marine Le Pen
01:03:03et Jordan Bardella
01:03:04et pas seulement
01:03:05sur la Nouvelle Calédonie,
01:03:07il y a quelque chose
01:03:09qui, dans leur approche,
01:03:11montre une différence
01:03:13dissemblance
01:03:14des stratégies
01:03:15et peut-être même
01:03:16des pensées,
01:03:17même si Jordan Bardella
01:03:19est encore très frais
01:03:20dans ce domaine.
01:03:22Mais je crois
01:03:22qu'en effet,
01:03:23il est plus proche
01:03:24d'un pragmatisme
01:03:26utilitaire
01:03:28à la Georgia Meloni
01:03:30avec des résultats
01:03:31qu'elle obtient
01:03:32qui ne sont pas négligeables,
01:03:34loin de là,
01:03:35sur le plan
01:03:35de l'immigration
01:03:36et de l'économie,
01:03:37alors que Marine Le Pen
01:03:39est beaucoup plus
01:03:40d'une certaine manière
01:03:41révolutionnaire
01:03:43en rupture.
01:03:44Et je me demande
01:03:45si la dissidence
01:03:48de Jordan Bardella
01:03:49ne va pas encore
01:03:51davantage ouvrir
01:03:52un chemin
01:03:53à reconquête
01:03:54puisque Éric Zemmour
01:03:56n'a pas cessé
01:03:57de dénoncer
01:03:58la tièdeur
01:03:59de Marine Le Pen
01:04:01par rapport
01:04:01à ses principes
01:04:02de base.
01:04:03Alors s'il s'agit
01:04:05de faire
01:04:06d'URN
01:04:07comme on dirait-je
01:04:09une approbation
01:04:10collective
01:04:11de Georgia Meloni
01:04:13avec ce pragmatisme
01:04:15intelligent
01:04:16mais relativement modéré
01:04:17qui n'est pas
01:04:18anti-européen,
01:04:20peut-être
01:04:20y aura-t-il là
01:04:21une place
01:04:22pour reconquête.
01:04:23C'est une question
01:04:24que je pose.
01:04:25– Un, stratégie politique.
01:04:26Alors chacun
01:04:27en une petite
01:04:29vingtaine de secondes.
01:04:29Madi Saidi.
01:04:31– Oui, en tout cas
01:04:31Marine Le Pen,
01:04:32je pense qu'elle est prise
01:04:33en étau
01:04:34par sa volonté
01:04:35de normalisation.
01:04:36Finalement,
01:04:36elle veut tellement
01:04:37normaliser son parti
01:04:38que quelque part
01:04:40elle le dénature.
01:04:40D'ailleurs, on le voit.
01:04:41Là, quand il y a eu
01:04:42cette petite phrase
01:04:43concernant Bardella
01:04:45sous la Nouvelle-Calédonie,
01:04:46elle a beaucoup
01:04:47de ses militants,
01:04:49si je veux dire,
01:04:50première heure,
01:04:51qui se sont sentis heurtés
01:04:52et qui n'étaient pas contents
01:04:53parce qu'ils trouvent
01:04:53que justement
01:04:53elle se normalise
01:04:54un peu trop
01:04:55du fait qu'elle s'éloigne
01:04:56de ce que le parti
01:04:58était avant.
01:04:58– Et votre point de vue ?
01:04:59– Le problème
01:05:00du Rassemblement national,
01:05:01c'est qu'il ne peut pas
01:05:01se passer de son électorat
01:05:03historique
01:05:03qui est encore plus radical
01:05:04et comme dit souvent
01:05:06Éric Zemmour,
01:05:07limite Marine Le Pen
01:05:08apparaît presque
01:05:08comme une femme de gauche
01:05:09quand on connaît
01:05:10la rigueur de l'idéologie
01:05:12que fut celle
01:05:13du Front National.
01:05:14Maintenant,
01:05:15par rapport à la fenêtre
01:05:16de tir pour Éric Zemmour
01:05:17à titre personnel,
01:05:18je n'y crois pas du tout.
01:05:19Je pense que c'est
01:05:20un piètre politique.
01:05:21Il était beaucoup plus intéressant
01:05:22lorsqu'il était chroniqueur
01:05:23à la télé.
01:05:24– C'est noté.
01:05:25Merci à vous trois
01:05:26pour vos tours de table.
01:05:27Dans un instant,
01:05:28le football,
01:05:30tout d'abord
01:05:30avec le rendez-vous historique
01:05:32pour le Paris Saint-Germain
01:05:33qui tentera de gagner
01:05:34sa première ligue
01:05:35des champions demain
01:05:35face à l'Inter de Milan.
01:05:37Mais il sera question
01:05:38également de la crainte
01:05:39des services de l'État
01:05:40face à d'éventuels
01:05:41débordements de supporters
01:05:43lors des célébrations
01:05:44post-match.
01:05:45Ces derniers mois,
01:05:46la violence des supporters
01:05:47n'a cessé d'affoler
01:05:48le monde du foot.
01:05:49Aussi,
01:05:49nous vous posons la question,
01:05:51parlons vrai,
01:05:52les violences
01:05:53et les débordements
01:05:53des supporters,
01:05:54quel est le rôle
01:05:55du football ?
01:05:56Finalement,
01:05:57dans tout cela,
01:05:57le football,
01:05:58il est victime
01:05:59ou il est responsable
01:06:00de cette violence ?
01:06:01Nous aurons un grand témoin
01:06:03passionné de foot,
01:06:05à la fois dans sa pratique
01:06:07mais aussi dans son suivi
01:06:08au sein de la Ligue
01:06:09de football professionnel
01:06:10et de la Fédération française.
01:06:12Vous le connaissez aussi
01:06:12en tant que député,
01:06:14Carl Olive,
01:06:14député des Yvelines.
01:06:15Bonsoir, Carl.
01:06:17Bonsoir,
01:06:17messieurs-dames,
01:06:18bonsoir, Frédéric.
01:06:18Alors,
01:06:19juste une petite question
01:06:19avant de se retrouver
01:06:20dans un instant,
01:06:21mais alors,
01:06:21plutôt victime
01:06:22ou plutôt coupable
01:06:23le football
01:06:23par rapport aux supporters ?
01:06:24Les violences de la société
01:06:26ne s'arrêtent pas
01:06:26aux portes du stade.
01:06:27Le football est victime
01:06:28des violences
01:06:29de ce qui se passe
01:06:30au quotidien.
01:06:31C'est noté.
01:06:31On en parle dans un instant.
01:06:33A tout de suite.
01:06:34Les Vraies Voix Sud Radio,
01:06:3517h-19h,
01:06:37Frédéric Bradel.
01:06:38Les Vraies Voix ce soir.
01:06:39Philippe Bilger,
01:06:40Abel Boyy,
01:06:41Madi Saidi,
01:06:42il devise avec vous
01:06:43dans ce long pont,
01:06:44mais ce long pont festif
01:06:45avec du football.
01:06:46C'est l'objet
01:06:47du coup de projecteur.
01:06:48Les Vraies Voix Sud Radio,
01:06:50le coup de projecteur
01:06:52des Vraies Voix.
01:06:5232 ans après l'Olympique
01:06:54de Marseille,
01:06:54le Paris Saint-Germain
01:06:55va tenter de ramener
01:06:56à la France
01:06:56une deuxième ligue
01:06:57des champions de football
01:06:58demain face à l'Inter Milan.
01:07:00Pour l'occasion,
01:07:01le quartier des Champs-Elysées
01:07:02sera hyper sécurisé
01:07:04au détriment
01:07:04des commerçants,
01:07:05notamment.
01:07:06La raison ?
01:07:07La peur des débordements
01:07:08de supporters.
01:07:09Un fléau en France,
01:07:10décuplé depuis le retour
01:07:11des stades,
01:07:11il faut le dire,
01:07:12après le Covid.
01:07:13Nous vous posons la question.
01:07:15Appelez-nous au 0826 300 300
01:07:17et vous nous donnez
01:07:17votre avis sur le compte
01:07:18X de Sud Radio.
01:07:20Violence et débordements
01:07:21des supporters.
01:07:22Le football est-il
01:07:22victime ou responsable ?
01:07:25Vous dites pour l'instant
01:07:25responsable à 64%.
01:07:28Notre grand témoin
01:07:29est Karl Olive,
01:07:30député des Yvelines,
01:07:31membre du conseil
01:07:31d'administration
01:07:32de la Ligue de football
01:07:33professionnelle.
01:07:34On vous retrouve
01:07:34dans un instant.
01:07:35Karl,
01:07:35j'aimerais,
01:07:36Philippe Bilger,
01:07:36que vous nous disiez
01:07:37finalement si le football
01:07:39a des responsabilités.
01:07:41Sûrement,
01:07:42mais d'abord,
01:07:43bonheur de savoir
01:07:45que Karl Olive nous écoute.
01:07:47Deuxième élément,
01:07:49j'élimine les saccageurs
01:07:52et briseurs idéologues
01:07:54qui vont probablement
01:07:55peut-être venir dimanche
01:07:58apporter plus que du trouble
01:08:01et de la violence
01:08:01les black blocs.
01:08:03Au niveau des supporters,
01:08:05je suis frappé de voir,
01:08:07et au-delà du football,
01:08:08à quel point il n'y a plus
01:08:11une manifestation
01:08:12de fait ou de chagrin
01:08:15qui ne soit accompagnée
01:08:17par des violences,
01:08:18des dégradations
01:08:19et des saccages.
01:08:20Comme si, en réalité,
01:08:23il n'y avait plus rien
01:08:24qui empêche les supporters
01:08:27ou ceux qui y ressemblent
01:08:29de s'abandonner
01:08:31au pire d'eux-mêmes.
01:08:32C'est comme si on ne savait pas
01:08:34parce que le football
01:08:36induit une atmosphère
01:08:37de frénésie,
01:08:38d'intensité,
01:08:40d'enthousiasme après,
01:08:42comme si cette atmosphère
01:08:43était contagieuse
01:08:45pour aboutir au pire.
01:08:47Et ça, c'est dramatique.
01:08:49Alors, je fais confiance
01:08:50à ce formidable préfet
01:08:52qu'est Nunez
01:08:53pour mettre en place,
01:08:54et puis bien sûr
01:08:55à Bruno Retailleau,
01:08:57pour mettre en place
01:08:58un énorme appareil
01:08:59pour maintenir l'ordre,
01:09:01mais c'est très triste
01:09:02de devoir en arriver là.
01:09:045400 policiers mobilisés
01:09:05à Paris, Carl Olive.
01:09:07Ça fait cher.
01:09:08Et à chaque fois,
01:09:08combien de fois
01:09:09on empêche les supporters
01:09:10d'aller sur des déplacements
01:09:11parce que ça va drainer
01:09:13trop de forces de police ?
01:09:14Il y a quand même
01:09:15un point rouge
01:09:16sur le football, Carl Olive ?
01:09:18Je ne suis absolument pas d'accord,
01:09:19Frédéric.
01:09:20Rebonsoir.
01:09:21Je vais reprendre les propos
01:09:22de Philippe Bilger.
01:09:23Il n'y a pas une manifestation
01:09:24aujourd'hui en France
01:09:25depuis maintenant 4-5 ans
01:09:26qui finalement se déroule bien,
01:09:28quand bien même
01:09:29on parle de manifestations pacifistes
01:09:30ou par exemple
01:09:32des manifestations
01:09:32pour des grèves.
01:09:34On l'a vu
01:09:34sur les gilets jaunes.
01:09:35Les gilets jaunes,
01:09:36on a 90% de manifestants
01:09:38qui se comportent
01:09:38parfaitement bien,
01:09:39qui sont valoir leurs droits.
01:09:40Et vous avez 10% de pourris
01:09:42qui viennent polluer
01:09:43volontairement
01:09:44les cortèges.
01:09:46Je pense qu'il y a
01:09:46au black bloc
01:09:47comme l'a rappelé
01:09:49Philippe Bilger.
01:09:50Mais de la même manière,
01:09:51on a vu aussi
01:09:51pour les manifs
01:09:52des retraites.
01:09:53Donc aujourd'hui,
01:09:54encore une fois,
01:09:54pour moi,
01:09:54le football est victime.
01:09:56C'est une caisse de résonance
01:09:57à nul autre pareil
01:09:57de la société.
01:09:59Et encore une fois,
01:10:00les incivilités
01:10:00ne s'arrêtent pas
01:10:01aux portes des stades.
01:10:02En revanche,
01:10:03moi je ne dis pas
01:10:03que les forces de sécurité
01:10:06que notre pays
01:10:06a peur des représailles.
01:10:07Au contraire,
01:10:08ils se prémunissent.
01:10:09On est dans une sorte
01:10:09de prévention
01:10:10et fondre hommage
01:10:12aux forces de police.
01:10:13Vous l'avez rappelé,
01:10:13Frédéric,
01:10:14mais également
01:10:15au travail du préfet
01:10:16Nunez
01:10:17en termes de prévention.
01:10:19Alors,
01:10:19ce qu'il dit,
01:10:20Carl,
01:10:20juste pour agrémenter
01:10:23ce que vous êtes
01:10:23en train de dire,
01:10:24nous sanctuarisons l'étoile,
01:10:25elle sera gelée,
01:10:26personne ne rentre,
01:10:27même les piétons
01:10:28dès samedis 18h
01:10:29et des commerces
01:10:30qui sont fermés
01:10:31jusqu'au dimanche soir,
01:10:33minuit.
01:10:33Ça fait beaucoup
01:10:34quand même,
01:10:34non ?
01:10:35Oui,
01:10:35mais là,
01:10:36on est sur,
01:10:37vous l'avez rappelé
01:10:37tout à l'heure,
01:10:38Frédéric,
01:10:38on est sur quelque chose
01:10:39qui vient une fois
01:10:40presque tous les 50 ans
01:10:41ou presque,
01:10:41puisque la dernière...
01:10:43Il y a 32 ans.
01:10:44Ça fait 32 ans
01:10:46et on était présents
01:10:47le mai 1996
01:10:48pour la victoire du PSG,
01:10:49c'était en Coupe des Coupes.
01:10:51Mais encore une fois,
01:10:53c'est des immenses
01:10:54rassemblements de la jeunesse
01:10:56et de fait,
01:10:56aujourd'hui,
01:10:57force est de constater
01:10:58que nous sommes incapables
01:10:59parce que la société
01:11:01est facturée
01:11:02et qu'il y a des incivilités.
01:11:03Ces incivilités,
01:11:04elles ne sont pas
01:11:05la responsabilité
01:11:07d'un ministre de l'intérieur,
01:11:08quel qu'il soit.
01:11:09Elles sont la responsabilité
01:11:10de ceux qui veulent,
01:11:12encore une fois,
01:11:12foutre le bordel.
01:11:13Et ceux-là,
01:11:13il faut les traiter
01:11:14comme des ennemis
01:11:15de la République.
01:11:15Bon, alors Karl-Olivre,
01:11:16les vrais voix
01:11:18échangent avec vous.
01:11:19Madi Saidi,
01:11:20quand même,
01:11:21les autres sports
01:11:22ne causent pas
01:11:23autant de problématiques.
01:11:24Est-ce qu'il y a un moment
01:11:25où le football
01:11:26doit être montré du doigt,
01:11:27Madi ?
01:11:28Moi, je suis d'accord
01:11:28avec ce qui vient d'être dit
01:11:29par Karl-Olivre.
01:11:31Pour moi,
01:11:31le football,
01:11:31il est victime
01:11:32parce que pendant longtemps,
01:11:33on a eu le problème
01:11:33des hooligans
01:11:34et honnêtement,
01:11:34la plupart des clubs
01:11:35ont fait le nécessaire,
01:11:36le PSG a fait le nécessaire,
01:11:38ils ont mis des moyens,
01:11:39ils ont viré
01:11:39ce qu'ils devaient virer
01:11:40et donc,
01:11:41potentiellement,
01:11:41ça se passe mieux.
01:11:42Je crois qu'on a aussi
01:11:43une espèce d'amalgame.
01:11:44Ceux qui viennent foutre
01:11:45le bordel dans le football,
01:11:46ce n'est pas des amateurs
01:11:47de football,
01:11:47ce n'est pas des gens
01:11:48qui aiment le foot,
01:11:49ce n'est pas des gens
01:11:49qui viennent se mélanger
01:11:58il y a très longtemps,
01:11:59même plus que cinq ans,
01:12:01qu'à Paris,
01:12:01on ne peut plus rien faire.
01:12:03On ne peut pas célébrer,
01:12:04on ne peut plus faire
01:12:04deux fêtes.
01:12:05Il y a toujours,
01:12:06quelque part,
01:12:07cette épée d'Amoclès,
01:12:09pardon,
01:12:09de la délinquance,
01:12:10de l'insécurité,
01:12:11on ne peut plus rien faire
01:12:12à Paris.
01:12:12Et moi,
01:12:13je pense effectivement,
01:12:14le football,
01:12:14là aussi,
01:12:15un public assez particulier.
01:12:16C'est un sport très populaire.
01:12:18Alors évidemment,
01:12:18on ne peut pas le comparer
01:12:19au rugby,
01:12:19là où il n'y a jamais,
01:12:20quasiment jamais,
01:12:22ce genre d'échauffouré.
01:12:23Et je crois que c'est aussi
01:12:24la nature du football
01:12:25qui fait que malheureusement,
01:12:26on a des publics qu'on a
01:12:27et qui rend la question
01:12:28de la sécurité compliquée.
01:12:29Vous êtes pour l'instant
01:12:30tous d'accord.
01:12:31J'essaye de me faire
01:12:31l'avocat du diable,
01:12:32même si,
01:12:33bon,
01:12:33et Karl le sait,
01:12:34on a travaillé longtemps ensemble
01:12:35à Canal+,
01:12:36je suis passionné de football.
01:12:37Mais quand même,
01:12:38on a un rôle aussi,
01:12:39nous les médias, Karl.
01:12:40Quand on monte le supporter
01:12:42de Saint-Etienne
01:12:43contre le supporter de Lyon,
01:12:45quand on attise,
01:12:46quand à l'époque,
01:12:47le président Tapie
01:12:48était fin,
01:12:49s'amusait à monter
01:12:50le classico.
01:12:51Le football a joué aussi
01:12:52avec ses rivalités.
01:12:54Il le paye aussi un peu
01:12:55Karl, non ?
01:12:56Alors vous avez raison
01:12:57sur deux points, Frédéric.
01:12:59La première,
01:12:59rappelez-vous,
01:13:00la direction des sports de Canal
01:13:02avait une éditorialisation
01:13:04qui faisait que
01:13:05lorsqu'il y avait
01:13:05quelqu'un qui rentrait
01:13:07par exemple sur le terrain,
01:13:08lorsqu'il y avait
01:13:09des échauffourées
01:13:09dans les tribunes,
01:13:11volontairement,
01:13:11nous ne les montrions pas.
01:13:13On ne les montrait pas
01:13:13pour pas que ça fasse
01:13:14caisse de résonance
01:13:15et la théorie de la vitre brisée
01:13:16de l'ancien maire
01:13:18de Giuliani,
01:13:20l'ancien maire de New York.
01:13:21Et de la même manière,
01:13:23il faut aussi,
01:13:23là pour le coup,
01:13:24aussi parfois dire
01:13:25qu'on a un certain nombre
01:13:26aussi de clubs
01:13:27et de présidents
01:13:28qui sont responsables
01:13:29parce que le travail
01:13:30en interne,
01:13:30et Maïdi vient de le rappeler,
01:13:32n'est pas toujours fait.
01:13:33Ce qu'a fait
01:13:33Romain Leproux
01:13:34au Paris Saint-Germain,
01:13:35on aurait pu faire
01:13:37peut-être un peu plus école
01:13:38ou parfois,
01:13:39quand il y a des débordements
01:13:40qui sont des débordements
01:13:41inacceptables.
01:13:42Je vous donne un exemple.
01:13:43Il y avait eu un sujet
01:13:44avec des supporters
01:13:45qui balançaient des canettes
01:13:46sur Dimitri Payet
01:13:48lors d'un match
01:13:48entre l'équipe de Marseille
01:13:50et l'équipe de Lyon.
01:13:52De Lyon, exactement.
01:13:53J'avais voulu
01:13:54faire une proposition
01:13:56pour qu'on puisse
01:13:57à la fois sanctuariser
01:13:58et démultiplier
01:13:59le montant des amendes
01:14:00pour les supporters.
01:14:02On m'a rayonné
01:14:02parce que j'étais
01:14:03soi-disant
01:14:03en conflit d'intérêts
01:14:04parce que je fais partie,
01:14:05vous l'avez dit,
01:14:06de l'administration
01:14:07de la Ligue de football
01:14:07professionnelle.
01:14:08Voilà, on en est dans le pays.
01:14:09Donc ça veut dire
01:14:10que les spécialistes
01:14:10n'ont pas voix au chapitre.
01:14:12Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
01:14:12Ça n'a rien passé.
01:14:13Bon, alors l'avis d'Abel Boyy
01:14:15qui est très important
01:14:15parce qu'Abel Boyy
01:14:16avec Tous Unis,
01:14:17Tous Uniques,
01:14:18vous faites aussi
01:14:20de la prévention
01:14:21auprès des jeunes footballeurs.
01:14:23Le football génère
01:14:25de la violence ou pas ?
01:14:26Je vais être taquin
01:14:27avec vous Frédéric,
01:14:28je trouve votre question
01:14:29très vicieuse.
01:14:30C'est pour ça
01:14:31que ça m'amusait.
01:14:31Oui, parce qu'il y a
01:14:32deux sujets dans la question
01:14:34comme l'a dit
01:14:34M. Olive
01:14:35et M.
01:14:36M.
01:14:36M.
01:14:36M.
01:14:36M.
01:14:36M.
01:14:37M.
01:14:37M.
01:14:37M.
01:14:37M.
01:14:37M.
01:14:37M.
01:14:38M.
01:14:38M.
01:14:38M.
01:14:38M.
01:14:39M.
01:14:39N'oublions pas
01:14:39la menace terroriste
01:14:40aussi qui est toujours présente.
01:14:42Donc le foot
01:14:42ne peut pas être responsable.
01:14:44Mais quand je dis
01:14:44il y a deux sujets,
01:14:45il y a le football
01:14:46du quotidien,
01:14:47c'est-à-dire la vie
01:14:48du championnat,
01:14:49que ce soit le championnat
01:14:49de France,
01:14:50la Liga,
01:14:50la Première Ligue
01:14:51ou autre,
01:14:52et des événements
01:14:52particuliers comme demain
01:14:54où en cas de victoire
01:14:56la foule peut remplir
01:14:58les rues de Paris,
01:14:59mais ça c'est pas le foot
01:14:59qui organise ça.
01:15:00Ça ce n'est pas le foot
01:15:02parce que vous avez
01:15:02des supporters
01:15:03et vous avez des gens,
01:15:04des supporters on va dire
01:15:06occasionnels
01:15:07et des supporters
01:15:07plus récurrents
01:15:08qui vont venir.
01:15:09Vous avez des gens
01:15:10qui n'aiment pas le foot
01:15:11qui vont venir aussi
01:15:12et pour moi
01:15:13c'est deux sujets
01:15:13totalement différents.
01:15:15La seule chose
01:15:15que je peux dire,
01:15:16sachant que ce n'est pas
01:15:17évident à gérer
01:15:17et que je peux regretter,
01:15:19c'est que malheureusement
01:15:20on l'avait en Angleterre,
01:15:21le cas de M. Leproux
01:15:22a été mis en exergue
01:15:24par rapport au PSG,
01:15:25c'est que peut-être
01:15:25au niveau de la violence
01:15:26dans les stades,
01:15:27il a fallu attendre
01:15:28qu'il y ait des drames
01:15:28voire des morts
01:15:29pour que ça puisse bouger.
01:15:31Je répète,
01:15:31c'est des choses
01:15:32qui ne sont pas faciles
01:15:33à gérer bien entendu.
01:15:34Mais pour moi,
01:15:35il y a deux sujets.
01:15:36Ce qui va se passer
01:15:36demain soir,
01:15:37ce n'est pas la responsabilité
01:15:38du PSG,
01:15:39ce n'est pas la responsabilité
01:15:40de la LFP
01:15:41ni de la FFF.
01:15:42Vous avez une Champions League
01:15:43qui est une compétition
01:15:44de l'UFA en plus
01:15:45qui fait que,
01:15:47comme ça a été dit,
01:15:48la dernière finale,
01:15:49il y avait 96 le PSG,
01:15:5093 Marseille.
01:15:52Contre le rapide de Vienne.
01:15:53Voilà, c'est un mouvement
01:15:54historique
01:15:55et en plus,
01:15:56il y a un petit clin d'œil
01:15:56de l'histoire
01:15:57où ça se passe à Munich
01:15:58comme Marseille en 93.
01:16:00Donc au niveau
01:16:00de ce qui va se passer demain,
01:16:01le PSG n'est pas du tout responsable.
01:16:04Tous les quatre avec Carl Olive.
01:16:06Carl, ça va passer pour le PSG ?
01:16:09D'abord, je veux dire merci
01:16:10parce que c'est très intéressant
01:16:11d'ouvrir ces chapitres, Frédéric.
01:16:13Ça ne m'étonne pas de vous.
01:16:15La deuxième chose,
01:16:15c'est qu'il y a Paris,
01:16:16mais il n'y a pas que Paris.
01:16:17C'est que, vous voyez,
01:16:18là, je suis à Saint-Germain-en-Laye
01:16:18et à Poissy.
01:16:19Il y aura de belles fêtes
01:16:20aussi qui seront faites
01:16:20et je rejoins ce que dit Abel.
01:16:21C'est d'abord une fête citoyenne
01:16:23avant d'être une fête de supporters.
01:16:25Et je vous annonce 1-0,
01:16:26j'y serai.
01:16:271-0, Vitignac, 87e.
01:16:28Et votre ville, Poissy,
01:16:30qui accueille désormais
01:16:31le stade d'entraînement,
01:16:33vous êtes au cœur, Carl Olive.
01:16:35Philippe Bilger, rapidement, le PSG ?
01:16:37Vous n'êtes pas fan du PSG ?
01:16:39Oui, mais il va gagner.
01:16:40Il va gagner Madi ?
01:16:41Ici, c'est Paris, il va gagner, c'est sûr.
01:16:42Ah oui, oui, on va l'avoir,
01:16:44notre première étoile, ça y est.
01:16:46On va l'avoir.
01:16:47Allez, Carl Olive,
01:16:48bon voyage à Munich
01:16:49et merci, cher Carl Olive,
01:16:52de nous avoir éclairés,
01:16:54vous en tant que député,
01:16:55mais aussi passionné de foot
01:16:57et membre du conseil d'administration
01:16:58de la Ligue de Football Professionnel.
01:17:01Merci à vous, Philippe Bilger,
01:17:02Abel Boyi, Madi Saidi.
01:17:04Merci à toute l'équipe
01:17:05autour de Julien Delmas,
01:17:06le réalisateur,
01:17:08Aude au standard
01:17:09et toute l'équipe
01:17:10pour ces deux jours
01:17:11qu'on a passés ensemble.
01:17:12Place au rugby dans un instant.
01:17:14Il y a l'info,
01:17:15il y a le rugby
01:17:15et on a Alexandre Priam ?
01:17:19Ah, on me fait signe.
01:17:19Oui, on est là, bien sûr.
01:17:21Bon, il n'y a pas que le foot, Alexandre.
01:17:23Alors, j'en profite pour dire
01:17:24qu'il y a aussi le hand
01:17:25parce que les filles de messe,
01:17:26elles font leur Final Four
01:17:27en finale de Ligue des Champions.
01:17:28Mais vous, au rugby,
01:17:30c'est quoi, Alexandre,
01:17:31le programme ?
01:17:31Déjà, moi, je dis 2-1.
01:17:33But de Vitinha,
01:17:35je suis d'accord
01:17:36avec sa pénalty
01:17:37à la 50e
01:17:38et on terminera
01:17:38avec une tête de Marquinhos
01:17:42pour celer la victoire
01:17:43du Paris Saint-Germain.
01:17:44Et pour Milan,
01:17:45qui marque ?
01:17:46Pour Milan,
01:17:47elle est là au tarot.
01:17:48Comme ça,
01:17:48on ne va pas prendre de réussite.
01:17:49Oh non, et Pavard,
01:17:50ça serait marrant,
01:17:50Benjamin Pavard,
01:17:51non ?
01:17:52Ce serait marrant,
01:17:52c'est vrai que ce serait marrant.
01:17:53Allez, vite le programme,
01:17:54Alexandre.
01:17:54Oui, oui,
01:17:55parce que ce soir,
01:17:56on a une deuxième demi-finale
01:17:58de Pro D2
01:17:59qui va rejoindre Grenoble
01:18:00en finale.
01:18:00Ça va se jouer
01:18:01entre Brive et Montauban
01:18:02ce soir
01:18:02avec ce très grand rendez-vous
01:18:05de la saison de Pro D2.
01:18:07Soyez au rendez-vous,
01:18:07on est là jusqu'à 23h.
01:18:08Merci,
01:18:08à tout de suite,
01:18:09Alexandre Priam.
01:18:09Sous-titrage MFP.
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