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Sur CNEWS, vendredi 27 juin, Jean-Sébastien Ferjou revient sur l'appropriation politique de l'hommage à Nahel : «C'est une plaque de mobilisation politique».

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Transcription
00:00Comprendre l'émotion des proches de Naël, c'est une tragédie, personne ne le conteste, la perte d'un jeune garçon de 17 ans.
00:08En revanche, la justice, effectivement, est en train de passer bien plus que dans des tas d'autres cas en France.
00:14Le policier, il est renvoyé pour, et vous l'avez dit, pour homicide volontaire, pas pour coups et blessures,
00:20ayant entraîné la mort sans intention de la donner, ni homicide involontaire.
00:24Donc, ils ne pourraient pas avoir eu plus que ce qu'ils ont déjà obtenu.
00:28Mais c'est pour ça que ce n'est pas une plaque en hommage à Naël, c'est une plaque de mobilisation politique.
00:32C'est une plaque de mobilisation politique en vue des municipales de l'année prochaine,
00:36et c'est une plaque de mobilisation politique qui surfe sur le sentiment de victimisation.
00:40Il y a un parti dans ce pays qui essaye de faire croire aux Français musulmans qu'ils sont des victimes,
00:45des victimes absolues, des victimes systémiques.
00:47Alors, je ne vous dis pas qu'il n'y a pas de racisme, qu'il n'y a pas des discriminations,
00:49que les musulmans, parfois, ne peuvent pas avoir des raisons de se sentir maltraités,
00:54mais pas de manière systémique.
00:56La République ne les traite pas différemment des autres citoyens.
00:59Et là, c'est une plaque qui, en réalité, tente à faire croire qu'il y aurait une espèce d'apartheid dans le pays,
01:04uniquement pour des raisons politiques.
01:06Et malheureusement, malheureusement, électoralement, parfois, ça marche.
01:09Sous-titrage Société Radio-Canada

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