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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00:00Il est midi, bonjour, soyez bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver.
00:00:0412h, 14h, c'est votre Midi News Weekend.
00:00:07Je vous présente dans quelques instants nos invités du vendredi,
00:00:10mais tout de suite le sommaire de cette première partie.
00:00:13A la une, quand la parole, quand la parole des familles des victimes de violences de notre société se libère.
00:00:19Dans Midi News Weekend, deux paroles fortes et qu'il faut entendre et entendre et encore entendre.
00:00:24Dans notre première heure, on écoutera la veuve d'Alban Gervaise.
00:00:28Ce médecin militaire a agressé mortellement le 10 mai 2022 à Marseille, poignardé d'une dizaine coups de couteau.
00:00:35Son meurtrier a été déclaré irresponsable pénalement.
00:00:37On écoutera Christelle Gervaise, son épouse qui était l'invité de Romain Desarbres ce matin.
00:00:42Témoignage très fort, elle avait beaucoup de choses à dire.
00:00:44Elle veut ouvrir un débat sur la récidive et le suivi des patients hospitalisés.
00:00:49Et puis à 13h, on vous fera réentendre cet autre témoignage.
00:00:52La maman d'Elias, ce jeune tué à coup de machette à Paris, tué pour un téléphone portable.
00:00:57La maman d'Elias qui répondait à Laurence Ferrari hier, elle est très en colère notamment sur le traitement médiatique de cette affaire qui a coûté l'avis à son enfant.
00:01:05Il y a de quoi être en colère, on l'écoutera.
00:01:08Dans Binidou ce week-end, on reviendra sur ce député écologiste qui a suscité l'indignation à l'Assemblée nationale.
00:01:14Il a accusé hier Eric Ciotti d'avoir placé sa mère tétraplégique dans un service médical inadapté.
00:01:19Jusqu'où, oui jusqu'où se place l'indécence de nos politiques ?
00:01:23On écoutera ce député, il s'appelle Emmanuel Duplessis, il a récidivé aujourd'hui.
00:01:28Vous le verrez, les réactions sont nombreuses, on en parlera avec nos invités.
00:01:32Enfin dans Binidou ce week-end, on va revenir sur les émeutes qui ont touché notre pays.
00:01:37Il y a deux ans, jour pour jour, elles éclataient après l'affaire Naël.
00:01:40Ce jeune mort pour un refus d'obtempérer.
00:01:42Qu'est-ce qui a changé depuis deux ans, sincèrement ?
00:01:46On va en parler, on ouvre le débat.
00:01:48Voilà, elle est présente, bien présente, comme d'habitude, comme tous les vendredis à 12h02.
00:01:52C'est Sommayla Bidi que je salue. Bonjour Sommayla.
00:01:54Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:56A la une de l'actualité, les familles de Cécile Collère et Jacques Paris,
00:02:00détenues en Iran depuis trois ans, ont donné une conférence de presse ce matin
00:02:03pour demander leur libération.
00:02:06L'avocate de la famille de Cécile donne les dernières nouvelles
00:02:08et concernant des nouvelles très inquiétantes.
00:02:12Cécile et Jacques, otages d'État retenus arbitrairement et de façon cruelle et inhumaine en Iran,
00:02:20sont portés disparus.
00:02:22Sont portés disparus.
00:02:24En droit, c'est une disparition forcée.
00:02:27Les autorités iraniennes refusent de nous donner des garanties sur leur intégrité physique
00:02:33en permettant un contact direct avec la famille.
00:02:37C'est le seul moyen aujourd'hui de s'assurer de l'intégrité physique,
00:02:43autrement dit de savoir si Jacques et Cécile sont vivants.
00:02:47Et par ailleurs, on nous refuse le lieu de détention.
00:02:51Nous ne savons pas où se trouvent Jacques et Cécile.
00:02:54Ils peuvent aussi bien avoir été transférés dans une autre prison,
00:02:59un autre établissement pénitentiaire,
00:03:01et soumis à des conditions plus dures encore de détention.
00:03:04Ils peuvent être, à l'heure où nous nous parlons, sous,
00:03:07et je le dis, et je suis bien en peine de le dire,
00:03:10et j'espère que les familles ne m'en feront pas grief,
00:03:12sous des décomptes.
00:03:14Et c'est un scénario auquel nous ne pourrions nous résoudre.
00:03:18Et enfin, ils peuvent être dans un établissement
00:03:20qui n'est pas sous la garde des autorités administratives et pénitentiaires,
00:03:24c'est-à-dire en lieu clos,
00:03:26et des lieux de détention clandestins dont nous connaissons l'existence.
00:03:30À la une de l'actualité également,
00:03:33François Bayrou donne rendez-vous au Parlement à l'automne
00:03:36pour un possible compromis sur les retraites.
00:03:38L'insoumise Mathilde Panot fustige un conclave inutile
00:03:41et plaide pour la censure du gouvernement.
00:03:43Écoutez.
00:03:45Nous n'y avons jamais cru.
00:03:46Je rappelle que dès le début,
00:03:48nous avions dit que nous voulions que l'Assemblée nationale puisse voter,
00:03:51puisque nous avons encore montré il y a quelques jours
00:03:54que l'Assemblée nationale,
00:03:56il existait une large majorité
00:03:58pour abroger la réforme de la retraite à 64 ans.
00:04:02Et en fait, ce conclave n'a été fait que pour une seule chose,
00:04:04pour éviter la censure à François Bayrou.
00:04:06Maintenant, il invente un mini-conclave
00:04:08et donc il est urgent de censurer Bayrou et ce gouvernement.
00:04:12On passe maintenant aux chiffres records
00:04:14du marché mondial de la cocaïne.
00:04:16La production, les saisies, mais aussi la consommation
00:04:19ont fortement augmenté,
00:04:21comme nous l'explique notre journaliste police-justice Célia Barotte.
00:04:25On apprend dans ce rapport qu'en 2023,
00:04:27la cocaïne est le marché des drogues illicites
00:04:29qui connaît la plus forte croissance au monde.
00:04:32L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime
00:04:34précise en quelques chiffres
00:04:36que la production a grimpé de près de 34% en un an.
00:04:39Les saisies ont augmenté de 68% sur la période 2019-2023
00:04:44et le nombre d'usagers est passé de 17 millions à 25 millions en 10 ans.
00:04:49Les trafiquants s'intéressent à de nouveaux marchés,
00:04:51par exemple en Asie et en Afrique.
00:04:53La violence s'étend désormais à l'Europe occidentale
00:04:56et des centaines de milliards de dollars sont brassés chaque année.
00:05:00Le rapport révèle et dénonce également
00:05:01le coût de l'inaction face aux troubles liés à l'usage des drogues.
00:05:06Je cite,
00:05:06« Seule une personne sur 12 souffrant de troubles liés à l'usage de drogues »
00:05:11aura bénéficié d'une aide, d'une forme quelconque de traitement en 2023.
00:05:16Les saisies de stimulants de type amphétamine ont aussi atteint un niveau record,
00:05:20représentant près de la moitié de toutes les saisies de drogues synthétiques
00:05:24suivies par les opioïdes, y compris le fentanyl.
00:05:27Le rapport évoque par ailleurs le cas du Cap Tagon avec la chute de Bachar Al-Assad en Syrie,
00:05:32ayant créé, nous dit-on, une incertitude autour de l'avenir de ce trafic.
00:05:37Enfin, à noter qu'en 2023, 6% de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans
00:05:42avait consommé de la drogue, contre 5,2% en 2013,
00:05:47le cannabis restant la plus consommée.
00:05:49Et puis, 4 départements placés en vigilance orange canicule,
00:05:53vigilance qui sera étendue à 13 départements dès demain.
00:05:57Météo France prévoit, je cite, un épisode caniculaire précoce
00:06:00dont la durée et l'extension géographique progressive vers le nord
00:06:03nécessitent une vigilance particulière.
00:06:07Voilà pour le tour d'horizon de l'actualité à midi, Thierry.
00:06:10Nouveau tour d'horizon dans une demi-heure.
00:06:13Comme d'habitude, merci beaucoup.
00:06:15Présentation de notre équipe du vendredi.
00:06:17Pierre-Henri Bovis, avocat, bonjour, soyez le bienvenu.
00:06:19Bonjour, Thierry.
00:06:21Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:06:23Beaucoup de sujets pour vous également à évoquer,
00:06:25vous avez vu avec cette actualité.
00:06:27François Coq, analyste politique, soyez le bienvenu.
00:06:30Mon cher François, Juliette Sadat, notre spécialiste police-justice.
00:06:34Bonjour, Juliette.
00:06:35Et puis, Magali Vissane, qui doit être victime des embouteillages parisiens
00:06:39qui devraient nous rejoindre d'un moment à l'autre.
00:06:42Ça ne surprend personne autour de ce plateau.
00:06:43Ça ne surprendra personne.
00:06:44Mais ce n'est pas le thème de nos débats aujourd'hui.
00:06:46Mais quoi, qu'on pourra potentiellement en parler avec Magali ?
00:06:48Peut-être.
00:06:49Mais surtout, je voudrais commencer par cette parole.
00:06:52Je le disais en commençant cette émission,
00:06:54quand la parole des familles, des victimes se libère enfin.
00:06:58Je dirais enfin, parce que c'est important.
00:07:00Il fut un temps où les familles se taisaient.
00:07:03Et là, coup sur coup, on a des témoignages assez forts
00:07:05qu'on va vous faire revivre dans le cadre de cette émission.
00:07:10On va commencer par le témoignage de Christelle Gervaise.
00:07:15Vous vous souvenez, je resitue, c'est la veuve d'Alban Gervaise.
00:07:19Ce médecin militaire agressé, c'était le 10 mai 2022 par Mohamed El.
00:07:23Il avait été poignardé d'une dizaine coups de couteau.
00:07:27Le meurtrier a été déclaré irresponsable pénalement.
00:07:30Il ne sera pas jugé.
00:07:31On va revenir sur toute cette procédure avec vous, Juliette,
00:07:34parce que je voudrais qu'on comprenne précisément
00:07:36comment les choses fonctionnent pour mieux comprendre,
00:07:38pour expliquer à nos téléspectateurs.
00:07:40En tout état de cause, Christelle Gervaise avait beaucoup de choses à dire.
00:07:44Et notamment, elle se pose beaucoup de questions
00:07:45sur le suivi du meurtrier de son mari.
00:07:49Écoutez-la.
00:07:50Mes avocats ont posé la question aux experts psychiatres.
00:07:53Si, une fois sa sortie en ville actée,
00:07:56il ne vient pas suivre son traitement au CMP de son secteur,
00:08:01que va-t-il se passer ?
00:08:02On nous répond, on va le réhospitaliser.
00:08:04Et comme mon avocat demande,
00:08:06mais comment allez-vous le retrouver ?
00:08:07Et là, c'est le point de suspension.
00:08:09On n'a pas de réponse.
00:08:10Donc effectivement, ça, c'est un point sur lequel
00:08:12il est essentiel de travailler.
00:08:13Et c'est une question que je soulève.
00:08:15Comment on fait pour le retrouver
00:08:16s'il y a une rupture de traitement ?
00:08:17On sait qu'elle est possible
00:08:18en cas de troubles psychiatriques sévères.
00:08:21Et comment on fait pour le retrouver
00:08:22et l'amener de nouveau
00:08:25dans une démarche de soins de qualité ?
00:08:28Alors, avant de...
00:08:29Et j'accueille, j'accueille avec beaucoup de plaisir
00:08:31Magali Vicente.
00:08:32Donc, on était presque sur le fait
00:08:35de faire un débat sur la circulation parisienne,
00:08:37mais ce n'est pas le thème.
00:08:38Merci en tous les cas d'être avec nous.
00:08:40Donc, témoignage de Christelle Gervaise.
00:08:43Question avant d'évoquer et d'ouvrir le débat
00:08:45avec nos invités, Juliette Sadat,
00:08:47qui décide très précisément
00:08:49de l'abolition ou de l'altération
00:08:51du discernement d'une personne.
00:08:53Alors, en effet, c'est plutôt une décision médicale
00:08:57plutôt que juridique.
00:08:58Généralement, il y a un premier expert psychiatre
00:09:00qui intervient au cours de la garde à vue,
00:09:03notamment pour s'assurer que la personne
00:09:05est compatible avec le régime de la garde à vue.
00:09:09Puis, il y a d'autres expertises qui ont lieu
00:09:11à l'initiative, cette fois, du juge d'instruction.
00:09:14Donc, il peut y avoir plusieurs expertises,
00:09:16notamment si ces expertises se contredisent
00:09:19les unes les autres.
00:09:19Et donc, ce qu'explique Christelle Gervaise,
00:09:21c'est qu'en effet, c'est que le meurtrier
00:09:22de son époux avait d'abord été déclaré apte
00:09:26au régime de la garde à vue.
00:09:27Il avait par la suite même été placé en détention
00:09:30à la prison des Beaumettes.
00:09:32Donc, à ce moment-là, il n'y avait pas ce problème
00:09:34qui se posait de l'irresponsabilité pénale
00:09:36et du problème de discernement.
00:09:39Il a ensuite été en août 2022,
00:09:42donc trois mois après l'effet,
00:09:44transféré en UMD,
00:09:45en unité pour malades difficiles,
00:09:47après qu'il a tenté d'agresser
00:09:49un surveillant de prison.
00:09:51Donc, il a été, à ce moment-là,
00:09:52réexaminé par un psychiatre.
00:09:54Et là, l'abolition du discernement
00:09:55a été établie à ce moment-là.
00:09:57Alors, autre question, Juliette.
00:09:58Que se passe-t-il si l'abolition du discernement
00:10:00est finalement établie ?
00:10:02Alors là, du coup, la justice prend le pas.
00:10:03C'est la chambre de l'instruction
00:10:04qui va constater l'existence
00:10:06de cette abolition du discernement.
00:10:08Le juge va saisir
00:10:09la chambre de l'instruction.
00:10:11Et c'est devant cette chambre
00:10:12que va se tenir une espèce de procès,
00:10:14en fait, où les experts psychiatres
00:10:15vont être interrogés.
00:10:16Ils vont déposer,
00:10:17ils vont s'exprimer sur l'individu.
00:10:20Le malade va aussi pouvoir être interrogé,
00:10:23si toujours son état est compatible
00:10:25avec ce procès,
00:10:27un semblant de procès.
00:10:29Donc, les juges vont poser des questions.
00:10:32La victime va pouvoir être entendue,
00:10:35la famille des victimes,
00:10:36en l'occurrence,
00:10:37pourront être aussi entendues.
00:10:39Il y a la question de la réparation aussi
00:10:41aux victimes qui va être examinée.
00:10:43et là, la plupart du temps,
00:10:46va être ordonnée l'hospitalisation
00:10:47et sous quel régime.
00:10:49Et là, en l'occurrence,
00:10:49pour cette affaire,
00:10:50mercredi,
00:10:51l'homme se voit donc ordonner
00:10:53l'admission en soins psychiatriques
00:10:55sous la forme d'une hospitalisation complète,
00:10:59non pas en UMD,
00:11:00mais en unité hospitalière spécialement aménagée.
00:11:03Donc, c'est un régime un petit peu moins contraignant,
00:11:05mais quand même une espèce d'hôpital-prison.
00:11:09Et donc, il y a aussi des mesures de sûreté
00:11:13qui ont été décidées pour une durée de 20 ans,
00:11:15avec notamment l'interdiction de contact
00:11:16avec les partis civils
00:11:17ou de détenir ou porter une arme.
00:11:19Merci, c'est plus clair dans nos esprits
00:11:21et sans doute dans l'esprit de nos téléspectateurs.
00:11:23Avant d'ouvrir le débat,
00:11:25afin qu'on comprenne bien l'état d'esprit
00:11:27de Christelle Gervaise,
00:11:30vous voyez ce qu'elle disait à Romain Desarbres
00:11:31ce matin justement par rapport à la situation
00:11:33du tueur présumé de son époux
00:11:37et sur comment dire les choses à ses enfants.
00:11:41Ça lui pose un vrai problème
00:11:42et c'est pour ça que c'est important
00:11:43d'écouter les familles des victimes.
00:11:45Écoutez ce qu'elle dit justement.
00:11:46Pour eux, c'est quand même difficile.
00:11:49J'aurais dit que les juges et les médecins
00:11:52considéraient qu'il était trop malade
00:11:54pour aller en prison
00:11:55et qu'il irait en psychiatrie.
00:11:57Par contre, forcément, je leur ai dit
00:11:59qu'il allait rester très très longtemps en psychiatrie.
00:12:02J'ai des doutes.
00:12:03Et je leur ai menti aussi sur un point.
00:12:06Je leur ai dit qu'il n'avait pas le droit
00:12:07de venir dans le département des Bouches-du-Rhône
00:12:09ou au moins à Marseille,
00:12:10comme on en avait fait la demande
00:12:13devant la chambre de l'instruction,
00:12:15mais ça nous a été refusé.
00:12:16Donc, effectivement, le meurtrier de mon mari,
00:12:18nous, on habite toujours Marseille,
00:12:19et le meurtrier de mon mari
00:12:20pourra venir dans Marseille
00:12:21parce que la chambre de l'instruction
00:12:23nous répond qu'il doit pouvoir bénéficier
00:12:25de soins dans cette ville.
00:12:27Bon, ça, c'est aussi une décision
00:12:28qui est difficile à entendre
00:12:30et pour laquelle il va y avoir que je...
00:12:31Je ne suis pas certaine de le dire
00:12:33aussi franchement à mes enfants.
00:12:35Je pense qu'il faut que je les protège
00:12:36et c'est déjà difficile pour eux
00:12:37de voir qu'ils vont aller à l'hôpital.
00:12:40C'est déjà difficile.
00:12:41Donc, je ne parle pas de durée d'hospitalisation
00:12:43ni de mesure d'éveillement pour le moment.
00:12:44Vous voyez, c'est important, ces témoignages,
00:12:47parce qu'on comprend mieux, encore mieux,
00:12:49la détresse de ces familles des victimes
00:12:51qu'on n'avait pas pour habitude d'entendre.
00:12:53Et aujourd'hui, heureusement, en 2025,
00:12:54les gens osent parler.
00:12:55Ils ont le courage de s'exprimer.
00:12:57On voit bien la problématique
00:12:58et le drame vécu par Christelle, évidemment,
00:13:02et ne pas dire les choses aux enfants,
00:13:04ça accentue encore plus la peine, je dirais.
00:13:06Bien sûr, la place de la victime
00:13:10a eu du mal à se dessiner.
00:13:13Il y a eu une évolution de plus en plus forte
00:13:16de la définition même de la victime,
00:13:20donc du rôle qu'elle occupe dans le procès pénal.
00:13:22Mais il a fallu attendre plus de 100 ans.
00:13:24Depuis les années 1900,
00:13:26vraiment, qu'on arrive à mettre en place,
00:13:27progressivement, à force d'évolution législative,
00:13:30vraiment la victime au cœur du procès pénal.
00:13:32Et il faut bien comprendre
00:13:34que notre justice pénale, aujourd'hui,
00:13:36là, en 2025, repose sur une grande philosophie
00:13:39qui a été établie par Baninter à l'époque,
00:13:41qui est de dire que le procès pénal
00:13:43n'a pas vocation à être la thérapie,
00:13:45c'est très dur comme mot,
00:13:46n'a pas vocation à être la thérapie
00:13:47des souffrances des victimes.
00:13:49Et donc, elle a une vocation répressive.
00:13:52Sauf que cette souffrance, elle est là.
00:13:53Sauf que cette souffrance, elle est là.
00:13:54Et elle a une vocation répressive.
00:13:56Et expressive,
00:13:57puisqu'elle exprime aussi les valeurs de la République,
00:13:59et donc elle défend la société
00:14:00d'un individu dangereux, par exemple,
00:14:02et donc elle n'a pas vocation
00:14:03à avoir une sorte de rôle de vendetta
00:14:07ou de vengeance
00:14:08pour satisfaire un besoin presque primaire
00:14:12d'une victime qui a envie,
00:14:14et c'est tout à fait normal,
00:14:15de causer la plus grande souffrance
00:14:17à celui qui est quand même à l'origine du malheur.
00:14:21Et progressivement,
00:14:22on a quand même réussi à s'échapper
00:14:24de cette philosophie pénale
00:14:25pour mettre en place vraiment un système
00:14:29où la victime a de plus en plus de droits.
00:14:31Mais là où il y a encore une vraie carence,
00:14:34c'est sur l'écoute,
00:14:35c'est sur l'accompagnement.
00:14:36Elle en parle d'ailleurs, l'accompagnement.
00:14:38Et oui, parce que lorsque vous devez
00:14:40effectivement dire à vos proches,
00:14:41à vos enfants,
00:14:42expliquer ce qui découle de ce procès,
00:14:46expliquer à des enfants
00:14:47qui ont vécu en plus l'horreur absolue
00:14:49que la personne ne va pas être jugée,
00:14:51qu'elle va être internée de force,
00:14:54et potentiellement sortir,
00:14:56on ne sait pas quand.
00:14:57Sortir et dans la ville,
00:14:58dans la même ville.
00:14:59On ne sait pas quand.
00:15:00Il faut qu'il y ait deux experts
00:15:01qui décident de la sortie.
00:15:03Mais qui vous dit que vous êtes des deux experts,
00:15:05et encore une fois,
00:15:06il ne s'agit pas de complot,
00:15:07parce que l'État de santé le permet,
00:15:09que les deux experts décident
00:15:11que cet individu sortira dans un an,
00:15:13dans trois ans, dans cinq ans.
00:15:15Et donc c'est là où il y a une vraie angoisse,
00:15:18une vraie anxiété.
00:15:18Je trouve que l'État
00:15:20faille complètement
00:15:22dans cet accompagnement
00:15:23justement pour les victimes
00:15:24et pour la reconstruction derrière.
00:15:26Parce que son mari,
00:15:28donc le père des enfants,
00:15:29est décédé.
00:15:30Mais eux vont vivre la toute leur vie.
00:15:32Ils ont la peine à perpétuité.
00:15:33Ils ont la peine à perpétuité.
00:15:35Et l'accompagnement,
00:15:36qu'il soit psychologique
00:15:37ou même d'ailleurs
00:15:38dans le processus judiciaire,
00:15:41est totalement absent
00:15:41et évidemment totalement insuffisant
00:15:43et absent.
00:15:44Axel Ronde, en tant que policiste,
00:15:45c'est important que ces familles
00:15:48des victimes s'expriment
00:15:49et mettent des mots sur les choses
00:15:51qu'on comprenne mieux
00:15:52pour les Français,
00:15:54pour les spectateurs
00:15:54qui nous regardent.
00:15:55On est tout à fait d'accord.
00:15:56Mais en fait,
00:15:57c'est récemment
00:15:58qu'on leur a donné la parole
00:16:00au final.
00:16:00Parce que les médias,
00:16:01pendant de nombreuses années,
00:16:03ne les écoutaient pas.
00:16:04Aujourd'hui,
00:16:05il y a les chaînes d'information
00:16:06comme la vôtre
00:16:07qui leur donnent la parole.
00:16:08Et on verra
00:16:08avec la maman d'Elias
00:16:09qui fait un procès
00:16:10à certains médias d'ailleurs
00:16:11sur la façon
00:16:12dont les faits sont relatés.
00:16:13C'est relaté, traité.
00:16:15Avant, on va dire,
00:16:16que finalement,
00:16:17il n'y avait que les policiers
00:16:17qui les écoutaient,
00:16:18la justice.
00:16:20Mais au-delà de ça,
00:16:21on voit bien que ces familles
00:16:22ont des choses à dire.
00:16:24Aussi, il faut faire évoluer
00:16:26les lois,
00:16:28par exemple,
00:16:29sur cette problématique
00:16:30des individus
00:16:31qui sont reconnus
00:16:32pénalement irresponsables.
00:16:34Nous, on les retrouve
00:16:35sur la voie publique
00:16:36une fois qu'ils sont
00:16:37remis en liberté.
00:16:39On sait très bien
00:16:39qu'il y a une rupture
00:16:40de traitement.
00:16:41On le voit,
00:16:41on le constate.
00:16:42Malheureusement,
00:16:43ces individus retournent
00:16:45dans leur démence
00:16:47et vont continuer
00:16:48leurs exactions.
00:16:50Il va falloir peut-être
00:16:50que l'État
00:16:51se penche réellement
00:16:52là-dessus
00:16:53et puisse les mettre
00:16:55et les enfermer
00:16:56dans des structures
00:16:57hospitalières
00:16:58type prison,
00:17:00aménagées
00:17:00avec, bien évidemment,
00:17:02des soins.
00:17:03Mais en tous les cas,
00:17:03si cette personne
00:17:04n'est pas guérie,
00:17:05n'a plus besoin
00:17:05de produits chimiques
00:17:07et de médicaments
00:17:08pour ne plus récidiver,
00:17:11en tous les cas,
00:17:11pour être guérie,
00:17:12non, je pense qu'il faut
00:17:14les laisser en prison
00:17:15dans des établissements
00:17:17spécifiques,
00:17:18bien évidemment,
00:17:19en unité avec des soins
00:17:20médicaux adaptés
00:17:22à leur pathologie.
00:17:23Mais on ne peut pas dire
00:17:24qu'ils sont guéris
00:17:25quand finalement
00:17:26ils prennent un traitement
00:17:27et qu'on ne peut pas
00:17:28les obliger à prendre
00:17:29un traitement.
00:17:29C'est ça la réalité
00:17:30qu'il faut dire.
00:17:31Si l'individu ne veut pas
00:17:32prendre son traitement,
00:17:34et bien finalement,
00:17:35personne ne va pouvoir
00:17:35l'obliger.
00:17:36Il n'y a pas de suivi,
00:17:37on ne les contrôle pas.
00:17:38Vous imaginez bien
00:17:39que déjà la psychiatrie
00:17:40en France est complètement
00:17:41sinistrée.
00:17:42C'est le parent pauvre.
00:17:43C'est le parent pauvre
00:17:44de la médecine,
00:17:45de la santé.
00:17:45Quand on voit l'état
00:17:46de nos hôpitaux,
00:17:47on doit vraiment
00:17:48se poser la question
00:17:49comment vont être suivis
00:17:50et comment sont suivis
00:17:51ces individus
00:17:52qui sont remis dans la nature.
00:17:54Et nous,
00:17:54on les récupère.
00:17:55Et là,
00:17:56je vais vous dire clairement,
00:17:57l'été approche.
00:17:59On sait très bien
00:18:00que les hôpitaux psychiatriques
00:18:02les libèrent énormément,
00:18:04si vous voulez.
00:18:05On se retrouve
00:18:05avec des individus
00:18:06avec des troubles
00:18:07extrêmement importants
00:18:08sur la voie publique.
00:18:09Et nous,
00:18:10encore une fois,
00:18:10on doit gérer cela.
00:18:11C'est encore la police nationale
00:18:13qui est obligée
00:18:14de gérer ces individus
00:18:16qui sont extrêmement dangereux
00:18:17quand ils ne sont pas traités,
00:18:19quand ils ne prennent pas
00:18:20leur traitement.
00:18:21Je vous donne la parole.
00:18:22Dans quelques instants,
00:18:22je vais terminer le tour de table
00:18:23et on prend le débat.
00:18:25Magali,
00:18:25vous qui êtes une spécialiste
00:18:26de la communication,
00:18:27je trouve qu'écoutez Christelle,
00:18:30elle a beaucoup de courage
00:18:31cette femme
00:18:32parce qu'elle veut ouvrir le débat,
00:18:33sensibiliser,
00:18:34trouver la force,
00:18:36la force
00:18:36et trouver les mots.
00:18:37Moi,
00:18:38je voudrais vraiment saluer
00:18:39le courage
00:18:39de ces femmes,
00:18:40de ces mamans,
00:18:41de ces épouses
00:18:42qu'on voit dernièrement
00:18:43prendre la parole
00:18:44sur les médias.
00:18:45Sur certains médias.
00:18:46Sur certains médias
00:18:47et ce sont les femmes
00:18:48qui ont le courage
00:18:48de témoigner.
00:18:49Et au-delà des mots,
00:18:50comme vous l'exprimiez,
00:18:52Thierry,
00:18:52ce qu'il faut entendre,
00:18:53l'importance,
00:18:55c'est la voix.
00:18:55C'est la vibration
00:18:56de sa voix
00:18:57et la portée de sa voix
00:18:58dans le cadre
00:18:59de ses vibrations
00:18:59et les messages
00:19:00qui sont adressés.
00:19:01Parce que qu'est-ce qu'on peut
00:19:02entendre au travers
00:19:03de sa voix ?
00:19:04C'est la tristesse,
00:19:05c'est la colère contenue,
00:19:07c'est la douleur
00:19:08et c'est la notion
00:19:09d'injustice.
00:19:10L'injustice sur les faits
00:19:11et l'injustice sur la sanction.
00:19:13Et le fait qu'en plus
00:19:14elle exprime
00:19:14qu'elle soit obligée
00:19:15de mentir
00:19:16pour préserver ses enfants,
00:19:17on a une notion
00:19:18d'identification,
00:19:19on se met à la place.
00:19:20Et pourquoi c'est important
00:19:21qu'elle puisse l'exprimer
00:19:22comme ça ?
00:19:23Parce que ça permet aussi
00:19:24de redonner
00:19:26une dimension humaine
00:19:27à la traduction
00:19:28quelque part législative
00:19:29qu'on a aujourd'hui.
00:19:31On a un travail législatif
00:19:32qui est totalement déconnecté
00:19:34de ce qui se passe réellement
00:19:35et de ce que vit la société.
00:19:37Et on le voit bien
00:19:37quotidiennement.
00:19:38Donc ce qui est important,
00:19:39c'est de redonner
00:19:40au travers de la parole
00:19:41des victimes
00:19:42le poids de la conséquence
00:19:44de ce qui est pris
00:19:44législativement parlant
00:19:45et non seulement
00:19:46sur cette notion
00:19:48d'irresponsabilité.
00:19:49On voit bien
00:19:50que ça devient aussi
00:19:50une stratégie pour certains.
00:19:52Et qu'est-ce qu'on envoie
00:19:53comme message au final ?
00:19:55Un message de déresponsabilisation
00:19:57et d'irresponsabilité.
00:19:59C'est ce qu'on voit
00:19:59quotidiennement finalement
00:20:00dans notre société.
00:20:01Je vous donne la parole
00:20:04Pierre-Henri Bovis
00:20:04en tant qu'avocat.
00:20:05François Coq.
00:20:06Il faut écouter
00:20:07et entendre la parole
00:20:07des victimes
00:20:08pour entendre la douleur,
00:20:10pour donner à voir
00:20:11leur dignité,
00:20:12mais aussi pour donner à voir
00:20:13les perspectives,
00:20:14les problématiques
00:20:15qu'elles soulèvent
00:20:16parce qu'elles sont
00:20:16au cœur des choses.
00:20:18Là, pour le coup,
00:20:19sur la douleur,
00:20:20on a une vraie question
00:20:21qui nous interpelle tous.
00:20:22C'est qu'il y a quand même
00:20:23trois experts
00:20:24qui se sont prononcés
00:20:25et qui ont fait part
00:20:26de l'abolition totale
00:20:27du discernement
00:20:28de cette personne
00:20:29qui évoque sa schizophrénie,
00:20:31qui évoque
00:20:31des bouffées délirantes.
00:20:32Et il est normal
00:20:32que la famille puisse
00:20:33contester cela
00:20:34et c'est la procédure
00:20:35qui est en cours
00:20:37actuellement.
00:20:38Mais à côté de ça,
00:20:39avec toute la dignité
00:20:40qui est la sienne,
00:20:41Mme Gervaise
00:20:42nous donne à voir
00:20:43quand même
00:20:43qu'il y a des soucis
00:20:43structurels.
00:20:44On a des problèmes de fond,
00:20:45qui est celui de la psychiatrie
00:20:46que vous évoquez.
00:20:47Il y a quand même
00:20:4820% de la population française
00:20:50qui est atteinte
00:20:51à des degrés divers
00:20:52et variés,
00:20:53de troubles mentaux,
00:20:54sauf qu'il y a
00:20:54entre 6 et 7%
00:20:55du budget de la santé
00:20:56qui est consacré
00:20:57à cette question.
00:20:59On sait que l'accompagnement
00:21:00aujourd'hui pose problème.
00:21:01On sait que l'accompagnement
00:21:02notamment en prison
00:21:03pose problème
00:21:03et les conditions
00:21:04ensuite de la libération
00:21:06de détenus
00:21:06et le suivi
00:21:07après la libération.
00:21:09Donc cette question
00:21:10doit être posée
00:21:10et puis je crois
00:21:11qu'il y a une autre question
00:21:11qui n'a pas été évoquée là
00:21:12mais qui doit nous interpeller
00:21:14nous les uns et les autres
00:21:15plus encore ceux
00:21:16qui ont accès peut-être
00:21:16à la parole publique
00:21:17quel que soit leur rôle.
00:21:19C'est que ces gens-là
00:21:20qui ont des troubles mentaux
00:21:22je le disais tout à l'heure
00:21:22à des degrés divers et variés.
00:21:24Il faut aussi
00:21:24qu'il y ait un environnement
00:21:26qui à un moment donné
00:21:27déclenche ou accompagne
00:21:28le passage à l'acte
00:21:29qui est le leur.
00:21:30Moi je ne me résous pas
00:21:31par exemple à voir
00:21:32là c'était le cas
00:21:33devant une école
00:21:33encore une fois
00:21:34mais c'était le cas
00:21:36avec cette AED
00:21:36à nos gens sur scène
00:21:38il y a quelques jours
00:21:39ou les passages à l'acte
00:21:40sur les enseignants.
00:21:41Je prends cet exemple-là
00:21:42parce qu'on est dans le cas
00:21:43Le problème c'est qu'on a
00:21:44hâte de les écrénées
00:21:45ces exemples-là.
00:21:45Mais quand la parole publique
00:21:46et notamment celle des politiques
00:21:48ou celle des gens
00:21:48je le disais
00:21:49qui ont accès comme nous
00:21:50à la parole publique
00:21:51vise à la critique permanente
00:21:53de tel ou tel secteur
00:21:54de la société
00:21:55et bien à un moment donné
00:21:56ça abaisse le niveau
00:21:59à partir duquel
00:22:00certains qui ont des fragilités
00:22:02ou des troubles importants
00:22:04passent à l'acte.
00:22:04Pierre Mébovis
00:22:05Est-ce que je vous écoutais
00:22:07tout à l'heure
00:22:08lorsque vous parliez
00:22:09de stratégie
00:22:09je pense qu'il ne faut
00:22:10vraiment pas envoyer
00:22:11ce message
00:22:11à ceux qui nous écoutent
00:22:13parce qu'il faut savoir
00:22:14que lorsqu'il y a
00:22:15une abolition du discernement
00:22:16qui est prononcée
00:22:17c'est après le passage
00:22:17d'experts.
00:22:18La plupart du temps
00:22:19les victimes
00:22:20et c'est tout à fait normal
00:22:21et c'est leur droit
00:22:21demandent des contre-expertises
00:22:23pour justement essayer
00:22:24de ne pas avoir d'abolition
00:22:25mais une altération
00:22:26à minima
00:22:27c'est-à-dire que quand même
00:22:28la responsabilité pénale
00:22:28peut être engagée
00:22:29mais donc est diminuée
00:22:30d'un tiers.
00:22:31Mais ce sont des experts
00:22:32qui se prononcent
00:22:33médicaux
00:22:34il y en a plusieurs
00:22:34c'est un collège
00:22:35ce n'est pas un seul expert
00:22:36donc lorsqu'il y a vraiment
00:22:37une abolition du discernement
00:22:37qui est prononcée
00:22:38c'est après une étude minutieuse
00:22:40il faut le souligner
00:22:41et après généralement
00:22:42des débats
00:22:43entre médecins
00:22:43et le juge ensuite
00:22:44tranche évidemment
00:22:45et se range l'avis du médecin
00:22:46et donc prend sa décision
00:22:48avec un avis médical.
00:22:50Donc le point important
00:22:52je pense à souligner
00:22:53et c'est ce que vous venez de dire
00:22:55une stratégie qui est développée
00:22:56au fil des dossiers
00:22:57qu'on peut voir
00:22:58et qu'on traite sur ces plateaux
00:22:59où on voit des altérations
00:23:00du discernement
00:23:01des abolitions
00:23:01c'est vraiment le sujet
00:23:02de la psychiatrie en France
00:23:03et de la prise en charge
00:23:04des maladies.
00:23:05On a un tel retard ?
00:23:06On a un retard considérable.
00:23:08On a un tel retard Pierre-Henri.
00:23:09Comment ?
00:23:09On a un tel retard.
00:23:10Ah oui on a un tel retard bien sûr.
00:23:11On a un retard
00:23:12qui n'est pas prêt d'être convaincu
00:23:14parce que justement
00:23:14l'État ne met pas le budget nécessaire
00:23:16autant sur la justice
00:23:17mais que sur la psychiatrie
00:23:18et sur la santé.
00:23:20On parlera en deuxième heure
00:23:22d'un autre témoignage très fort
00:23:23à la maman d'Elias
00:23:25et notamment sur le traitement médiatique
00:23:27de ses affaires
00:23:28puisqu'on l'évoquait
00:23:29tout le monde ne parle pas
00:23:31de ses affaires.
00:23:32Tout le monde ne donne pas la parole
00:23:33à ses familles de victimes.
00:23:35Parfois quand les sujets sont évoqués
00:23:37ils sont évoqués de manière
00:23:38un petit peu pour le moins
00:23:40ambiguë en tous les cas
00:23:42et ça sera également
00:23:43un thème de débat
00:23:44au cours de notre deuxième heure.
00:23:46Dans quelques instants
00:23:46on va parler
00:23:47de notre monde politique
00:23:50d'indécence politique peut-être.
00:23:52J'ose le mot.
00:23:53avec ce qui s'est passé hier
00:23:54à l'Assemblée nationale
00:23:56où Eric Ciotti
00:23:57a été attaqué
00:23:58par un député écologiste.
00:24:01Alors il a récidivé
00:24:02puisqu'il a répondu
00:24:03Eric Ciotti a répondu
00:24:04à ce député écologiste
00:24:05qui a attaqué quand même
00:24:06la maman qui était
00:24:07traplégique d'Eric Ciotti
00:24:08et ce matin
00:24:09il a confirmé
00:24:10si je puis dire
00:24:11les propos qu'il a tenus
00:24:12hier à l'Assemblée
00:24:13et on en parlera
00:24:13on écoutera tout ça
00:24:14on écoutera également Eric Ciotti.
00:24:16Reste avec nous
00:24:1612h24
00:24:17vous êtes bien sur CNews
00:24:18première chaîne d'information
00:24:19et merci
00:24:19merci beaucoup
00:24:20pour votre grande fidélité.
00:24:22Il est 12h30
00:24:29soyez les bienvenus
00:24:29c'est votre mini-news week-end
00:24:31nous sommes ensemble
00:24:32jusqu'à 14h
00:24:32présentation de notre équipe
00:24:33du vendredi
00:24:34dans quelques instants
00:24:35mais tout de suite
00:24:35nouveau tour d'horizon
00:24:36de l'information
00:24:37avec
00:24:38Somaya Labidi
00:24:39comme d'habitude.
00:24:40Et elle a une de l'actualité
00:24:41Thierry
00:24:42selon les dernières données
00:24:43statistiques du ministère
00:24:44de l'Intérieur
00:24:45la présence étrangère
00:24:46en situation régulière
00:24:48sur le territoire français
00:24:49au 31 décembre 2024
00:24:51a augmenté de 3,9%
00:24:53par rapport à l'année précédente
00:24:54pour s'établir
00:24:56à un peu plus de 4 millions
00:24:57de personnes.
00:24:59Deux hommes mis en examen
00:25:00hier soir pour assassinat
00:25:01en bande organisée
00:25:02et écrouée
00:25:034 jours après la fusillade
00:25:04qui a fait deux morts
00:25:05dont la mariée
00:25:05à la fin d'un mariage
00:25:06dans un village du Lubéron.
00:25:09Et puis le nord
00:25:09placé en vigilance
00:25:10renforcée sécheresse
00:25:12conséquence
00:25:12des restrictions
00:25:13d'usage de l'eau
00:25:14entre en vigueur
00:25:15à partir d'aujourd'hui
00:25:16à savoir
00:25:16l'interdiction d'arrosage
00:25:18entre 11 et 16 heures
00:25:19interdiction de remplissage
00:25:21des piscines privées
00:25:21mais aussi interdiction
00:25:23de l'irrigation agricole
00:25:24les samedis et dimanches
00:25:25de 11 à 16 heures.
00:25:26Et à tout à l'heure
00:25:29dans 30 minutes
00:25:30pour un nouveau tour d'horizon
00:25:31de l'information avec vous.
00:25:33Notre équipe de ce vendredi
00:25:35Magali Vicente est avec nous
00:25:36Pierre-Henri Bovis est avec nous
00:25:37François Coq est avec nous
00:25:38Axel Ronde est avec nous
00:25:39et Marie-Victoire Diodonné
00:25:40notre spécialiste
00:25:41pour les justices
00:25:42est avec nous.
00:25:44Tout de suite
00:25:44Bonjour Marie-Victoire
00:25:45pardonnez-moi
00:25:46mille fois bonjour
00:25:47Tout de suite
00:25:49jusqu'où
00:25:50l'indécence
00:25:51de nos politiques
00:25:52peut aller ?
00:25:54C'est le thème du débat
00:25:55et la question que je vous pose
00:25:56à 12h30
00:25:57j'espère que vous allez y répondre
00:25:59mais on peut légitimement
00:26:00se poser la question
00:26:01quand on voit
00:26:02cette scène
00:26:03à laquelle on a assisté hier
00:26:05à l'Assemblée nationale
00:26:06avec un député écologiste
00:26:08alors je donne son nom
00:26:09il s'appelle Emmanuel Duplessis
00:26:11hier en plein débat
00:26:13il a carrément interpellé
00:26:15Eric Ciotti
00:26:16sur sa mère tétraplégique
00:26:18et hospitalisée
00:26:19écoutez ses propos
00:26:21on écoutera ensuite
00:26:22la réponse d'Eric Ciotti
00:26:24à Emmanuel Duplessis
00:26:25mais entre temps
00:26:26je vous ferai réagir
00:26:27évidemment pour
00:26:27dire ce que vous en pensez
00:26:29et les uns
00:26:29et les autres
00:26:30d'abord
00:26:30Emmanuel Duplessis
00:26:32et enfin
00:26:33puisque vous n'avez pas encore
00:26:34coûté assez cher
00:26:35à la société
00:26:36vous vous permettez
00:26:37de faire hospitaliser
00:26:38votre mère
00:26:39pendant 18 ans
00:26:40dans un service de soins
00:26:41réservé à des séjours
00:26:43de courte durée
00:26:44coûts estimés
00:26:46pour la sécurité sociale
00:26:48500 000 euros
00:26:49mais c'est pas grave
00:26:50c'est Nicolas qui paye
00:26:51voilà donc
00:26:53on n'évoque pas
00:26:54la thématique
00:26:55de ces débats
00:26:56à l'Assemblée
00:26:56parce que l'essentiel
00:26:57n'est pas là
00:26:58quoique c'était des dossiers
00:26:59quand même importants
00:27:00mais c'est surtout
00:27:01sur la forme
00:27:02écoutez la réponse
00:27:03d'Eric Ciotti
00:27:03ensuite on ouvre le débat
00:27:04mais quand même
00:27:05vous verrez également
00:27:06la communication
00:27:07d'Emmanuel Duplessis
00:27:08ce matin
00:27:09ma mère
00:27:11ma mère est tétraplégique
00:27:14elle a fait un AVC
00:27:17elle a subi un AVC
00:27:20il y a aujourd'hui
00:27:2324 ans
00:27:24elle est sur un lit de souffrance
00:27:28elle est nourrie artificiellement
00:27:31elle est sous un respirateur
00:27:33vous m'obligez
00:27:35à évoquer
00:27:36cette situation personnelle
00:27:38et vous venez
00:27:39aujourd'hui
00:27:40vous venez
00:27:41aujourd'hui
00:27:42de remettre en cause
00:27:44sa capacité
00:27:45à être hospitalisé
00:27:46qu'est-ce qu'il faut faire
00:27:48l'éliminer
00:27:49c'est ce que vous demandez
00:27:50voilà
00:27:53quel spectacle
00:27:54l'assemblée
00:27:54alors attendez
00:27:55parce qu'il y a la réponse
00:27:56d'Emmanuel Duplessis
00:27:58par son réseau X
00:28:00il a réagi
00:28:01alors je n'ai
00:28:02bien évidemment
00:28:03pas attaqué
00:28:04la mère d'Alex Ciotti
00:28:06mais c'est magouille
00:28:07puisque c'est lui
00:28:08qu'il a placé
00:28:08pendant 18 ans
00:28:09dans un service de soins
00:28:11pourtant réservé
00:28:12à des séjours
00:28:12de courte durée
00:28:13500 000 euros
00:28:14de coût estimé
00:28:15pour la sécurité sociale
00:28:16mais c'est
00:28:17mais c'est pas aggrave
00:28:18c'est Nicolas
00:28:19qui paie
00:28:20voilà
00:28:21voilà où on en est
00:28:23aujourd'hui
00:28:23en 2025
00:28:25sur l'étendue
00:28:26on n'est pas vraiment
00:28:27surpris
00:28:28on n'est pas surpris
00:28:30du niveau quoi
00:28:30non mais pour le coup
00:28:31je trouve que les deux
00:28:32ne sont clairement pas au niveau
00:28:33autant le député écologiste
00:28:35n'est pas du tout au niveau
00:28:36par rapport au sujet abordé
00:28:38autant Éric Ciotti
00:28:38n'est pas au niveau
00:28:39je trouve
00:28:39au niveau de la réponse
00:28:40qui est très démagogique
00:28:42parce que
00:28:44ce que pointe le député écologiste
00:28:45à la rigueur
00:28:46pourquoi pas
00:28:47il peut y avoir un sujet
00:28:49il vous dit
00:28:50la mère d'Éric Ciotti
00:28:52a été prise en charge
00:28:53en 2004
00:28:54dans un service
00:28:55qui est réservé pourtant
00:28:55à des courtes durées
00:28:56et il y a un service
00:28:58dans ce même hôpital
00:28:59qui prévoit
00:29:00sur des longues durées
00:29:01la prise en charge
00:29:01pour ce cas-là
00:29:03c'est-à-dire
00:29:03un AVC
00:29:04et il pose la question
00:29:06pourquoi
00:29:06elle est prise en charge
00:29:07par ce service
00:29:08de courte durée
00:29:08réponse
00:29:09en tout cas
00:29:10c'est ce qu'il indique
00:29:12implicitement
00:29:12parce que c'est
00:29:13la sécurité sociale
00:29:14qui prend en charge
00:29:15intégralement
00:29:16alors que si c'est
00:29:16sur de la longue durée
00:29:17on est à peu près
00:29:18dans les 58 euros par jour
00:29:19et donc on arrive
00:29:20à ces fameux
00:29:21500 000 euros
00:29:22donc la question est simple
00:29:23est-ce que oui ou non
00:29:24la mère d'Éric Ciotti
00:29:26devait être prise en charge
00:29:26par ce service
00:29:27de courte durée
00:29:27peut-être pour des raisons médicales
00:29:29ou non
00:29:30et est-ce que ce choix-là
00:29:31a été motivé
00:29:32que par une raison économique
00:29:33et le sujet
00:29:35est posé simplement
00:29:36alors on pourrait dire
00:29:36c'est moral
00:29:37je n'aime pas
00:29:37quand on fait des attaques
00:29:38comme ça
00:29:39je suis tout à fait d'accord
00:29:41sur la forme
00:29:41je trouve que c'était
00:29:42assez minable
00:29:43mais sur la réponse
00:29:44et j'en terminerai juste là
00:29:45sur la réponse d'Éric Ciotti
00:29:46la question du député
00:29:49était très mal posée
00:29:50mais maintenant
00:29:50de vouloir dire
00:29:51détourner la question
00:29:52pour dire en clair
00:29:53vous voulez stopper
00:29:54les soins de ma mère
00:29:55je trouve que ce n'était
00:29:56pas à la hauteur
00:29:56mais comment vous agissez
00:29:57lorsque vous êtes interpellé
00:29:58c'est compliqué
00:30:01quand vous avez été confronté
00:30:02à ce type de situation
00:30:03etc
00:30:04mais ces attaques
00:30:06il est attaqué directement
00:30:08de l'Assemblée Nationale
00:30:09qui n'est pas du tout
00:30:10le lieu pour cela
00:30:10parce qu'en tant que député
00:30:12il aurait pu faire un courrier
00:30:13très bien au niveau de
00:30:14mais là il est interpellé
00:30:15devant tout le monde
00:30:16il attaque sa maman
00:30:18il attaque sa maman
00:30:18au niveau de l'Assemblée Nationale
00:30:20alors qu'il pourrait demander
00:30:20des comptes
00:30:21directement à l'hôpital
00:30:22en tant que député
00:30:23pour savoir comment
00:30:24c'est cette situation
00:30:25je n'aime pas ces ficelles
00:30:26mais là on est vraiment
00:30:27dans une attaque
00:30:28on ne touche pas aux mamans
00:30:28normalement
00:30:29ça c'est vraiment
00:30:30de la bassesse
00:30:31c'est quelque chose
00:30:31qui est
00:30:32je trouve
00:30:32c'est ignoble
00:30:34une maman qui est en plus
00:30:35handicapée
00:30:36qui a un handicap
00:30:37extrêmement lourd
00:30:38et on va attaquer
00:30:40devant les Français
00:30:42alors même
00:30:43que je vous dis
00:30:43il aurait pu très bien faire
00:30:44un courrier officiel
00:30:46de député
00:30:47demandant des comptes
00:30:48au niveau de l'hôpital
00:30:50pour savoir
00:30:50comment ça se fait
00:30:51que cette personne
00:30:51est maintenue
00:30:53dans ce service là
00:30:54tout simplement
00:30:54là on attaque
00:30:55M. Ciotti
00:30:56directement
00:30:57à des fins politiciennes
00:30:59et ça en tant que Français
00:31:00moi je trouve ça scandaleux
00:31:01c'est ce qu'on appelle
00:31:02vous savez
00:31:03le fameux article 40
00:31:04du code de procédure pénale
00:31:05vous estimez vous
00:31:06en tant qu'autorité
00:31:06qu'il y a eu
00:31:07une infraction pénale
00:31:08puisque c'est ce qu'il dit
00:31:09il parle de magouille
00:31:09il parle de détournement
00:31:10de fonds publics
00:31:11parce qu'il confirme
00:31:12du coup
00:31:12et fraude à la société sociale
00:31:14alors qu'il fasse un article 40
00:31:15mais qu'il n'aille pas
00:31:16dans l'hémicycle
00:31:16je ne supporte pas
00:31:17quand on fait des attaques
00:31:18personnelles
00:31:19je suis désolé
00:31:20mais franchement
00:31:21c'est très compliqué
00:31:22je suppose
00:31:23et moi j'étais confronté
00:31:24à ça avec ma mère
00:31:25à une époque
00:31:26où c'est pas simple
00:31:27je ne sais pas
00:31:27comment j'aurais agi
00:31:28si on m'avait attaqué
00:31:29et je trouve
00:31:31que ce n'est pas le niveau
00:31:32on n'est pas au niveau
00:31:33c'est pas le niveau
00:31:34mais on n'est pas étonné
00:31:35Thierry
00:31:35ces dernières semaines
00:31:36on n'est pas étonné
00:31:37mais le problème
00:31:38c'est que les français
00:31:38ils en ont assez
00:31:39l'Assemblée nationale
00:31:39est devenue un théâtre
00:31:41et on voit bien
00:31:41moi je le dénonçais
00:31:42la semaine dernière
00:31:43que notamment
00:31:45avec les différentes
00:31:46commissions d'enquête
00:31:46on voit bien
00:31:47le tournant
00:31:47qu'ont pris
00:31:48un certain nombre
00:31:49de députés
00:31:49à l'Assemblée nationale
00:31:50c'est devenu un théâtre
00:31:51c'est devenu une mise en scène
00:31:52et on se met en scène
00:31:54pour faire de la communication
00:31:55on ne communique plus
00:31:56ce n'était pas
00:31:57le lieu du débat
00:31:58pour présenter
00:31:59ce genre d'attaque personnelle
00:32:01et de la même façon
00:32:02quand vous êtes attaqué
00:32:03personnellement
00:32:03la meilleure des réponses
00:32:05c'est de ne pas répondre
00:32:06et surtout
00:32:06de ne pas se justifier
00:32:07et de rentrer dans ce jeu
00:32:08c'est difficile
00:32:10c'est compliqué
00:32:11il est là
00:32:12il est présent
00:32:13mais c'est beaucoup
00:32:14plus impactant
00:32:15et ce qui est vraiment
00:32:17à dénoncer aujourd'hui
00:32:18c'est ça
00:32:19c'est que finalement
00:32:19qu'est-ce qui s'est passé
00:32:20depuis l'an dernier
00:32:21et l'an dernier
00:32:21on devait avoir
00:32:22une prise de conscience
00:32:23les français avaient voté
00:32:24majoritairement
00:32:25pour changer la façon
00:32:26d'exercer le pouvoir
00:32:27à l'assemblée
00:32:27et au final
00:32:28on a juste le sentiment
00:32:30que ça s'est encore plus dégradé
00:32:31que ça va encore plus loin
00:32:33dans le ridicule
00:32:34on se demande
00:32:35ce que produit
00:32:35l'assemblée nationale
00:32:36et comment en fait
00:32:38on décidait d'incarner
00:32:39vraiment tous ces députés
00:32:41leur engagement politique
00:32:42au service de l'intérêt général
00:32:44et bien on voit bien
00:32:44que quand on attaque
00:32:45personnellement quelqu'un
00:32:46on n'est plus au service
00:32:47de l'intérêt général
00:32:47mais uniquement au service
00:32:49des intérêts personnels
00:32:50François
00:32:51pour reprendre des termes
00:32:52que nous évoquions tout à l'heure
00:32:53il y a d'une certaine manière
00:32:54une forme d'abolition
00:32:56du discernement
00:32:57de l'expression publique
00:32:58au sein de la représentation nationale
00:33:00je ne crois pas
00:33:00qu'il s'agisse
00:33:01d'une affaire personnelle
00:33:03ou quoi que ce soit
00:33:04ce député a le droit
00:33:05de s'interroger
00:33:06sur le cas
00:33:07de la maire
00:33:07de monsieur Ciotti
00:33:08si monsieur Ciotti
00:33:10a organisé
00:33:11des passe-droits
00:33:12mais le cadre
00:33:13à ce moment-là
00:33:15n'est pas celui
00:33:16de la tribune
00:33:16de l'assemblée nationale
00:33:18ça peut se faire
00:33:19comme vous l'évoquiez
00:33:20par des saisines
00:33:21de la part
00:33:21du député
00:33:22il y a d'autres formes
00:33:22ça peut se faire
00:33:24en prenant langue
00:33:25avec l'hôpital
00:33:26voire en déposant
00:33:28un recours judiciaire
00:33:30mais ça ne se fait pas
00:33:31à la tribune
00:33:31de l'assemblée nationale
00:33:32c'est ça
00:33:33l'abolition du discernement
00:33:35de nos représentants
00:33:36et de ce qui est devenu
00:33:37cette chambre
00:33:37mais d'autant plus
00:33:38qu'on n'abordait pas
00:33:39du tout
00:33:39des sujets
00:33:40autour de la sécurité sociale
00:33:41autour de la prise en charge
00:33:42des malades
00:33:43c'était pas la thématique
00:33:43pas du tout la thématique
00:33:45rien à voir
00:33:45mais rien à voir
00:33:46c'est gratuit
00:33:46c'est purement gratuit
00:33:47pour en plus
00:33:48une polémique
00:33:48vous savez
00:33:49qui est née
00:33:49en 2023
00:33:50c'était Mediapart
00:33:51qui avait lancé
00:33:52au départ
00:33:54cette rumeur
00:33:54qui ensuite après
00:33:55a priori
00:33:55s'est avérée
00:33:57c'est la date de 2023
00:33:58on n'a pas découvert ça ailleurs
00:34:00allez on va changer
00:34:01de sujet
00:34:03il y a deux ans
00:34:04vous le savez
00:34:05je le disais
00:34:05le pays
00:34:06s'embrasait
00:34:07après la mort
00:34:08de Naël
00:34:09deux ans plus tard
00:34:11qu'est-ce qui a été fait
00:34:12pour éviter
00:34:13de telles émeutes
00:34:14on va faire le bilan
00:34:15dans quelques instants
00:34:15avec vous
00:34:16ma chère
00:34:16Marie-Victoire
00:34:18mais Vincent Jean Brun
00:34:20vous le connaissez
00:34:21c'était un des
00:34:23personnages
00:34:24de ces émeutes
00:34:26il vient de publier
00:34:27des propositions
00:34:27pour réparer les quartiers
00:34:29à l'époque
00:34:29il était
00:34:30on se souvient
00:34:31le maire de la commune
00:34:32La Haye-les-Roses
00:34:33c'était un des visages
00:34:35emblématiques
00:34:35de ces communes
00:34:36fortement touchées
00:34:37par les émeutes
00:34:38on va écouter
00:34:38Vincent Jean Brun
00:34:40et puis on est avec
00:34:40Sonia Brault
00:34:41qui est maire UDI
00:34:42de Saint-Cyr
00:34:43l'école que je salue
00:34:44bonjour Sonia Brault
00:34:45merci d'avoir accepté
00:34:45notre invitation
00:34:47parce que vous aussi
00:34:48vous avez été impacté
00:34:48je voulais absolument
00:34:49avoir un échange
00:34:50avec vous
00:34:51pour nourrir nos débats
00:34:52mais d'abord
00:34:52Vincent Jean Brun
00:34:54qu'est-ce qui a réellement changé
00:34:56on écoute
00:34:57je fais le constat
00:34:59que depuis deux ans
00:35:00rien n'a changé
00:35:01le feu s'est éteint
00:35:03mais les braises
00:35:04courent toujours
00:35:04comme nous l'a rappelé
00:35:05la soirée de la victoire
00:35:06du PSG
00:35:07ou encore la fête
00:35:07de la musique
00:35:08cette violence
00:35:08cette sauvagerie
00:35:09cette barbarie
00:35:10elle est encore présente
00:35:11dans notre pays
00:35:12elle est là
00:35:12bouillonnante
00:35:13prêt à déborder à nouveau
00:35:14ce plan concrètement
00:35:16il vient répondre
00:35:17à trois objectifs
00:35:18ramener de l'ordre
00:35:19ramener du beau
00:35:20ramener de l'espoir
00:35:21dans des quartiers
00:35:22qui n'en ont plus
00:35:23de manière à ce que
00:35:24dans ces quartiers
00:35:25qui sont les territoires
00:35:26perdus de la République
00:35:27il faut être clair
00:35:27qu'on puisse demain
00:35:29retrouver de la sécurité
00:35:31de l'ordre
00:35:32de la protection
00:35:33retrouver à travers
00:35:35une réforme
00:35:35de l'aménagement
00:35:36et du logement
00:35:37des conditions dignes
00:35:39parce que l'objectif
00:35:40est de casser les ghettos
00:35:41Sonia Brun
00:35:43je viens vers vous
00:35:43dans quelques instants
00:35:44mais Marie-Victoire Dudonné
00:35:46notre spécialiste police-justice
00:35:47est avec nous
00:35:48je voudrais qu'on fasse d'abord
00:35:49avant d'entamer le débat
00:35:50et nourrir le débat
00:35:51le bilan de ces émeutes
00:35:53exactement Thierry
00:35:54un bilan de ces émeutes
00:35:55de 2023
00:35:56un bilan lourd
00:35:58avec deux morts
00:35:59à Cayenne
00:36:00et à Marseille
00:36:01et plus d'un millier
00:36:02de blessés
00:36:03et après pour ce qui est
00:36:04des dégâts matériels
00:36:05en seulement huit jours
00:36:07ce sont des dégâts
00:36:08équivalents
00:36:09aux émeutes de 2005
00:36:11mais elles
00:36:11elles avaient duré
00:36:12près de trois semaines
00:36:14ici le coût des dégradations
00:36:15a été estimé
00:36:16à près d'un milliard d'euros
00:36:18c'est près de 700 communes
00:36:20672 exactement
00:36:22communes qui ont été touchées
00:36:24par les dégradations
00:36:25les émeutiers
00:36:26ont particulièrement
00:36:27visé des symboles
00:36:28républicains
00:36:29commissariat
00:36:30mairie
00:36:31ou école
00:36:32en première ligne
00:36:32mais c'est cela
00:36:34jusqu'à ce que
00:36:34les émeutes
00:36:35basculent dans leur phase
00:36:36insurrectionnelle
00:36:37à partir du 30 juin
00:36:40dans ce cadre-là
00:36:41par opportunisme
00:36:42les émeutiers
00:36:43vont alors
00:36:43viser beaucoup de commerce
00:36:45c'est environ 1500
00:36:47qui sont vandalisés
00:36:48ou pillés
00:36:49sur tout le territoire
00:36:50national
00:36:51au total Thierry
00:36:523500 personnes
00:36:53sont interpellées
00:36:54parmi eux
00:36:54un tiers de mineurs
00:36:56alors leur marginalité
00:36:57dont il a été
00:36:58beaucoup question
00:36:59est néanmoins
00:36:59à relativiser
00:37:00puisque près de
00:37:01trois quarts
00:37:02des mineurs déférés
00:37:03étaient en fait
00:37:03inscrits dans
00:37:04un établissement
00:37:05supérieur
00:37:0660% des interpellés
00:37:07n'avaient jamais
00:37:09été condamnés
00:37:10par la justice
00:37:10et en réalité
00:37:11d'après les services
00:37:12de renseignements
00:37:13intérieurs
00:37:14de nombreux pillages
00:37:15étaient organisés
00:37:17par des délinquants
00:37:18organisés
00:37:18sur les réseaux sociaux
00:37:19et c'est ensuite
00:37:20par opportunisme
00:37:21que d'autres émeutiers
00:37:22les rejoignaient
00:37:23et complétaient
00:37:25et densifient
00:37:26encore une fois
00:37:26ces émeutes
00:37:27dont on a vu
00:37:28beaucoup d'images
00:37:29ces derniers temps
00:37:30C'est le moins qu'on puisse dire
00:37:30Sonia Braud
00:37:31merci mille fois
00:37:32d'avoir accepté
00:37:33notre invitation
00:37:34je rappelle
00:37:34vous êtes maire
00:37:35UDI de Saint-Cyr
00:37:36l'école
00:37:36qu'est-ce qui a changé
00:37:37selon vous ?
00:37:37Est-ce que vous êtes d'accord
00:37:38avec Vincent Jambrun
00:37:39quel est votre regard ?
00:37:41Bonjour
00:37:43je vous remercie
00:37:44pour l'invitation
00:37:44en réalité
00:37:45Vincent a dit
00:37:48tout ce qui est
00:37:49honnêté
00:37:49je ne suis pas persuadée
00:37:52si demain
00:37:52la situation
00:37:53devait se réenflammer
00:37:55il y a
00:37:56toutes les opportunités
00:37:58pour que
00:37:59à tout moment
00:38:00ça déborde
00:38:01on serait dans
00:38:02une meilleure posture
00:38:03je ne vois pas
00:38:05la différence
00:38:06je n'ai pas vu
00:38:07de textes
00:38:08de loi passée
00:38:09qui nous permettent
00:38:10d'assurer une sécurité
00:38:11plus intense
00:38:12que ce que
00:38:13nous avons pu faire
00:38:14c'est-à-dire
00:38:15prendre en chose
00:38:15plus qu'assister
00:38:16à l'école
00:38:17au moment des émeutes
00:38:18et chez vous
00:38:19on le rappelle
00:38:20vous avez été
00:38:20assez impacté
00:38:22Sonia Braud
00:38:22oui
00:38:23en effet
00:38:25on a eu
00:38:25le commissariat
00:38:26de police municipale
00:38:28qui a été touché
00:38:28sachant qu'il est
00:38:30en dessous
00:38:30d'un immeuble
00:38:32d'habitation
00:38:32donc
00:38:33les fureaux
00:38:34ont pu être grave
00:38:35et des commerces
00:38:36qui est
00:38:38comme je le disais
00:38:39à l'époque
00:38:40maintenant on sait
00:38:41que
00:38:41ces personnes
00:38:43aiment
00:38:43les lunettes
00:38:46Revan
00:38:46la vodka
00:38:48je connais
00:38:49ce qui
00:38:50voilà
00:38:51je vous sens
00:38:52résigné
00:38:54je me trompe
00:38:54dans
00:38:55dans mon observation
00:38:57je vous sens
00:38:58résigné
00:38:58alors
00:38:59résigné
00:39:00certainement pas
00:39:01presque pas
00:39:02résignante
00:39:03simplement
00:39:05à l'affût
00:39:06c'est-à-dire
00:39:07qu'en effet
00:39:07je pense
00:39:09comme beaucoup
00:39:09de maires
00:39:10puisque ça arrive
00:39:12aussi dans
00:39:12des petits villages
00:39:14au moindre
00:39:15événement national
00:39:16on est sur le pied
00:39:18on demande
00:39:19à nos police
00:39:20municipales
00:39:20de rester
00:39:21pour un service
00:39:21de nuit
00:39:22on met en oeuvre
00:39:24le ramassage
00:39:25des bacs
00:39:26des poubelles
00:39:26pour être sûr
00:39:27qu'ils ne crament pas
00:39:28voilà
00:39:28des choses
00:39:29qu'on pouvait
00:39:30mettre en oeuvre
00:39:31précédemment
00:39:32sur un 14 juillet
00:39:34sur un jour de l'an
00:39:35aujourd'hui
00:39:36on scrute
00:39:38l'actualité
00:39:40d'événements
00:39:41ciel français
00:39:42parce qu'on sait
00:39:43que ça peut
00:39:44ça peut partir
00:39:45ça peut partir
00:39:46restez avec nous
00:39:46vous intervenez
00:39:47quand vous le souhaitez
00:39:48Axel Ronde
00:39:49je vous pose
00:39:50la même question
00:39:51vous êtes d'accord
00:39:52avec
00:39:53avec cet élu
00:39:54ou avec
00:39:55monsieur Jean Brun
00:39:56enfin je veux dire
00:39:56que tout peut partir
00:39:58sur
00:39:58non mais
00:39:59bien évidemment
00:40:00chaque jour
00:40:02dans notre pays
00:40:02il y a
00:40:03des mini émeutes
00:40:06c'est ça
00:40:06que mes collègues
00:40:07sont confrontés
00:40:08chaque jour
00:40:09dans notre pays
00:40:09d'ailleurs
00:40:10on voit bien
00:40:10les chiffres
00:40:1111%
00:40:12de violences urbaines
00:40:13ces trois premiers mois
00:40:14de l'année
00:40:14en augmentation
00:40:15on voit que
00:40:17dès qu'il y a
00:40:18des opportunités
00:40:19que ça soit
00:40:20festif
00:40:21ou autre
00:40:22ces individus
00:40:23vont attaquer
00:40:24les policiers
00:40:25voilà
00:40:26ils vont attaquer
00:40:26des commerces
00:40:27on est très inquiet
00:40:29pour les festivités
00:40:30du 14 juillet
00:40:31d'ailleurs mes collègues
00:40:32on a appris
00:40:33il n'y a pas très longtemps
00:40:34de Maubeuge
00:40:34ont saisi
00:40:35plus d'une tonne
00:40:36d'explosifs
00:40:37de mortiers d'artifice
00:40:38qui étaient
00:40:39qui venaient de Pologne
00:40:40et on sait très bien
00:40:41que ces mortiers
00:40:42d'artifice
00:40:43sont destinés
00:40:44à attaquer
00:40:44les fonctionnaires
00:40:45de police
00:40:45ce sont des véritables
00:40:47armes à feu
00:40:48il faut réellement
00:40:49dire les mots
00:40:51et dire les choses
00:40:51il va falloir faire
00:40:52évoluer la loi aussi
00:40:54quand on nous tire
00:40:55avec ces mortiers
00:40:56d'artifice
00:40:57qui blessent
00:40:58et qui peuvent même
00:40:59tuer gravement
00:41:00enfin pas gravement
00:41:01mais en tout cas
00:41:02blesser gravement
00:41:03et tuer des personnes
00:41:04parce que
00:41:05ce sont des véritables
00:41:06dangers
00:41:06ces engins explosifs
00:41:08une tonne d'explosifs
00:41:09vous imaginez
00:41:10les dégâts
00:41:11que ça commettrait
00:41:12que ça commet
00:41:12sur les policiers
00:41:14donc il faut
00:41:15s'organiser
00:41:16encore une fois
00:41:18pour arrêter
00:41:19si vous voulez
00:41:20ces individus
00:41:21et les mettre en prison
00:41:22quand ils utilisent
00:41:23ces engins explosifs
00:41:24il faudrait cataloguer
00:41:25ça
00:41:26comme les cocktails
00:41:28molotov
00:41:29qui sont considérés
00:41:30comme armes de guerre
00:41:31il va falloir aussi
00:41:32se pencher là dessus
00:41:33faire évoluer les lois
00:41:34parce qu'on est dans une société
00:41:35qui part à volo
00:41:36et on voit que
00:41:37les policiers
00:41:38essaient de combater
00:41:39en permanence
00:41:40des digues
00:41:40mais les digues
00:41:41elles cèdent
00:41:42elles cèdent
00:41:42on le voit bien
00:41:43il y a deux ans
00:41:43sur ces émeutes
00:41:44qui vont
00:41:45on sait très bien
00:41:46ils vont revenir
00:41:47à un moment ou à un autre
00:41:49ça va exploser
00:41:50encore une fois
00:41:51on le sait très bien
00:41:52nous policiers
00:41:53de toute façon
00:41:53on le ressent
00:41:54et je vous dis
00:41:55là actuellement
00:41:55ce qu'on constate
00:41:56c'est une augmentation
00:41:57de ces violences urbaines
00:41:58avec des dégratations
00:41:59de mobilier urbain
00:42:00des attaques
00:42:01de commissariat
00:42:02d'école
00:42:02là à Mante-la-Jolie
00:42:04il y a eu
00:42:05des installations sportives
00:42:07qui ont été dégradées
00:42:08alors même qu'elles
00:42:09venaient d'être reconstruites
00:42:10donc on ne va pas nous dire
00:42:11que ce sont des pauvres jeunes
00:42:12qui sont
00:42:13ou ils n'ont rien
00:42:14du tout
00:42:15la collectivité
00:42:16ne leur donne rien
00:42:16quand on leur donne des choses
00:42:18ils les brûlent
00:42:19c'est ce qu'il y a eu
00:42:20un avant
00:42:20et après
00:42:21on a le sentiment
00:42:23qu'après
00:42:23après ces épisodes
00:42:26en fait ça libérait les gens
00:42:28finalement aujourd'hui
00:42:29il n'y a pas de limite
00:42:30et on le voit bien
00:42:31dès qu'il y a un événement
00:42:32quel qu'il soit
00:42:33même festif
00:42:34ça dégénère
00:42:35ça dégénère
00:42:36oui il y a une libération
00:42:36de la violence
00:42:37mais alors vous savez
00:42:37comme nous rentrons
00:42:39en pleine période estivale
00:42:40vous savez que maintenant
00:42:41sur les plages
00:42:41vous allez être sanctionné
00:42:42de 135 euros
00:42:43si vous grillez une cigarette
00:42:44envoyer un mortier
00:42:46sur un policier
00:42:47c'est 4 cigarettes
00:42:48c'est ce que nous a démontré
00:42:50la justice là récemment
00:42:51c'est que
00:42:52lors des émeutes
00:42:53après la victoire du PSG
00:42:54il y a des individus
00:42:55qui ont lancé des mortiers
00:42:56sur des policiers
00:42:57et certains
00:42:58c'est sorti dans la presse
00:42:59certains ont pris
00:43:00500 euros d'amende
00:43:01donc quand vous mettez
00:43:03les deux en parallèle
00:43:044 cigarettes grises
00:43:05sur une plage
00:43:06ça vaut
00:43:07un mortier sur un policier
00:43:09ça veut tout dire
00:43:09quand monsieur dit
00:43:12qu'effectivement
00:43:12c'était pas un volo
00:43:13je sais pas si c'est la société
00:43:14mais en tout cas
00:43:15la justice aujourd'hui
00:43:16est clairement
00:43:17en perte de vitesse
00:43:18et c'est un avocat qui parle
00:43:19oui c'est un avocat qui parle
00:43:20parce que déjà
00:43:21on l'a dit tout à l'heure
00:43:23dans notre sujet précédent
00:43:24on doit trop focaliser
00:43:26le procès pénal
00:43:27sur l'auteur
00:43:28et non pas sur la victime
00:43:29et sur l'auteur
00:43:30on a essayé de trouver
00:43:31tout un tas de circonstances
00:43:32atténuantes
00:43:33pour expliquer
00:43:33le geste
00:43:35ou du moins
00:43:35le pourquoi
00:43:36du comment
00:43:37etc
00:43:38et rentrer dans une forme
00:43:39soit de culpabilisation
00:43:40parce que la société
00:43:41n'a pas assez donné
00:43:42pour que justement
00:43:43l'individu puisse être
00:43:44sur les bons rails
00:43:46ou alors
00:43:46à un moment
00:43:47la société justement
00:43:48a failli
00:43:48et a loupé quelque chose
00:43:50et donc on va essayer
00:43:51non pas de sanctionner
00:43:52mais d'accompagner
00:43:54d'excuser
00:43:55d'accompagner
00:43:56pour prévenir
00:43:57pour plus tard
00:43:58et donc je pense
00:43:59qu'on est totalement erroné
00:44:00sur le logiciel
00:44:00il faut sanctionner
00:44:01beaucoup plus durement
00:44:02et lorsqu'on s'attaque
00:44:03à un policier
00:44:03et d'ailleurs
00:44:04tout ce qui représente
00:44:05l'état
00:44:06médecin
00:44:06policier
00:44:07magistrat
00:44:08avocat
00:44:08c'est de la prison ferme
00:44:10qui doit être fait
00:44:10Sonia Brault
00:44:11un mot
00:44:12vous êtes d'accord
00:44:13avec tout ce qui a été dit
00:44:14sur ce plateau
00:44:15je suppose
00:44:15évidemment
00:44:16et hélas
00:44:18je serais tenté de dire
00:44:18ah elle n'est pas là
00:44:23bon alors
00:44:24elle est là
00:44:25ou elle n'est pas là
00:44:25Sonia Brault
00:44:26elle est connectée
00:44:26Sonia
00:44:27est-ce que vous m'avez entendu
00:44:28vous êtes d'accord
00:44:29avec tout ce qui a été dit
00:44:29sur ce plateau
00:44:30avec ce constat
00:44:31oui malheureusement
00:44:34c'est assez
00:44:36c'est assez réaliste
00:44:39et c'est complètement
00:44:40le reflet
00:44:42du quotidien
00:44:43et de la réalité
00:44:44merci en tous les cas
00:44:46d'avoir été notre invité
00:44:47Sonia Brault
00:44:48je rappelle que vous êtes
00:44:48maire UDI
00:44:49de Saint-Cyr l'école
00:44:50deux mots rapides
00:44:51François Coq
00:44:51parce qu'on doit partir
00:44:52le premier c'est que quand même
00:44:53en pause pub
00:44:54non seulement
00:44:55rien n'a changé
00:44:56mais les choses se dégradent
00:44:57les atteintes au symbole
00:44:58de la république
00:44:58et j'évoquais l'école
00:44:59tout à l'heure
00:44:59ça se dégrade
00:45:00de mois en mois
00:45:01quand on voit
00:45:02que des tables sont lancées
00:45:02depuis le deuxième étage
00:45:04sur des enseignants
00:45:05que des gamins de CM2
00:45:06se pointent avec trois couteaux
00:45:07à l'école
00:45:08etc
00:45:08ça c'est les symboles
00:45:09de la république
00:45:09et puis le deuxième
00:45:10c'est qu'à un moment donné
00:45:11on ne peut pas s'exonérer
00:45:12de la responsabilité politique
00:45:14les émeutes ont eu lieu
00:45:15en 2023
00:45:16on est en 2025
00:45:17mais nous sommes paralysés
00:45:18gangrénés
00:45:19par la démocratie minoritaire
00:45:21plus rien ne se passe
00:45:22dans ce pays
00:45:23tout est sclérosé
00:45:24et rien n'est fait
00:45:25pour en sortir
00:45:25imaginez bien
00:45:26que rien n'est fait
00:45:27pour en sortir
00:45:27on a un premier ministre
00:45:28je suis désolé
00:45:29c'est peut-être pas le sujet
00:45:31et bien si c'est lié
00:45:32le fait qu'on soit juste
00:45:34dans la recherche
00:45:35de la non-censure
00:45:36pour gagner quelques semaines
00:45:37de plus à Matignon
00:45:38tout ça empêche
00:45:39de prendre les mesures
00:45:40nécessaires
00:45:41même de mener
00:45:42le débat nécessaire
00:45:43dont nous aurions besoin
00:45:44il y a un problème politique
00:45:46qui bloque
00:45:47toute la capacité
00:45:48d'action au sein
00:45:49de la société
00:45:49la politique s'ouvre
00:45:50aujourd'hui
00:45:51d'absence de parole forte
00:45:52parce que lorsqu'on réagit à chaud
00:45:53sur un événement
00:45:54les attaques au couteau
00:45:55on va interdire
00:45:56la vente de couteaux
00:45:57des annonces
00:45:58totalement stupides
00:45:59les unes plus que les autres
00:46:00ça ne fait pas avancer
00:46:02justement les choses
00:46:03et la politique
00:46:03aujourd'hui
00:46:04perd de son sens
00:46:04et on n'écoute plus
00:46:05d'ailleurs les politiques
00:46:06les politiques
00:46:06sont dans une espèce
00:46:07de broie quotidien
00:46:08plus personne aujourd'hui
00:46:10ne se distingue justement
00:46:10avec des mesures
00:46:11dans ce cadre là
00:46:13on a aussi l'exemple
00:46:14très frappant
00:46:15du texte
00:46:17de la loi Attal
00:46:17sur la justice des mineurs
00:46:18on voit qu'il a été
00:46:19en grande partie censuré
00:46:21néanmoins
00:46:22ce qui a été retenu
00:46:23c'est la responsabilité
00:46:24des parents
00:46:24et c'est une mesure
00:46:25qui a pris racine
00:46:27qui est venue
00:46:28il y a deux ans
00:46:29de ces émeutes là
00:46:30avec la volonté
00:46:31justement
00:46:31de responsabiliser
00:46:32les parents
00:46:33alors c'est bien évidemment
00:46:34très difficile
00:46:34à mettre en oeuvre
00:46:35mais au moins
00:46:37c'est un élément
00:46:38sur lequel
00:46:38Thierry est difficile
00:46:39à mettre en oeuvre
00:46:39quand vous êtes parent
00:46:41vous avez un gamin mineur
00:46:42à 23h
00:46:43minuit
00:46:43ou une heure du matin
00:46:44qui est dehors
00:46:44à faire le con
00:46:45pardon l'expression
00:46:46avec des mortiers
00:46:47ou à balancer
00:46:48des pavés
00:46:48sur des policiers
00:46:49le rôle des parents
00:46:49oui il y a un rôle
00:46:51des parents là
00:46:52à sanctionner
00:46:52il faut aussi
00:46:53qu'il y ait une réponse pénale
00:46:54avec des centres éducatifs
00:46:56réellement fermés
00:46:56avec un esprit militaire
00:46:57à l'intérieur
00:46:58pour pouvoir
00:46:59les réhabiliter
00:46:59ces jeunes
00:47:00puisqu'ils sont livrés
00:47:01à eux-mêmes
00:47:01et les parents
00:47:02n'y arrivent plus
00:47:03c'est ce qu'ils nous disent
00:47:04en tous les cas
00:47:04mais pour que ça passe
00:47:05il faut sortir du statu quo
00:47:06soit par la dissolution
00:47:07soit par la démission présidentielle
00:47:09excusez-moi
00:47:09deux mots rapidement
00:47:10Magali
00:47:11parce que là
00:47:11on est très en retard
00:47:12deux mots
00:47:12Vincent Jeanbrun a parlé
00:47:13d'espoir
00:47:14et il a raison
00:47:14il l'a mentionné
00:47:15comme troisième objectif
00:47:16l'espoir
00:47:17il doit aller au-delà
00:47:18de la partie territoriale
00:47:19bien sûr que les territoires
00:47:21et les collectivités territoriales
00:47:22ont leur rôle
00:47:23mais l'espoir
00:47:24il doit venir du haut
00:47:25de la vision
00:47:25est-ce qu'aujourd'hui
00:47:26on a un chef de l'état
00:47:27qui porte une vision
00:47:28avec ce sens-là
00:47:30absolument pas
00:47:30il est dans le déni
00:47:31et ça aussi ça contribue
00:47:33à ce que
00:47:33quand on descend les échelons
00:47:34et bien manifestement
00:47:35on se retrouve avec
00:47:36pas de politique portée
00:47:37et pas de vision
00:47:38Allez
00:47:39on marque une pause
00:47:40les amis
00:47:41on se retrouve dans quelques instants
00:47:43pour la deuxième heure
00:47:43on parlera de l'après-guerre
00:47:45entre Israël et l'Iran
00:47:46et vous allez voir
00:47:47les Molas
00:47:48qui en profitent
00:47:49pour accentuer la répression
00:47:51et cette information
00:47:52que l'on me donne
00:47:53à l'instant
00:47:54l'Iran aurait commencé
00:47:55je dis bien
00:47:55aurait commencé à arrêter
00:47:56des membres de la communauté juive
00:47:57soupçonnés de liens
00:47:58avec Israël
00:48:00voilà comment ça se passe
00:48:00on sera avec
00:48:01Claude Moniquet
00:48:02notre spécialiste
00:48:03on évoquera tout cela
00:48:05et on parlera également
00:48:06de la maman d'Elia
00:48:07témoignage très fort
00:48:08où elle dénonce également
00:48:09le traitement médiatique
00:48:10de toutes ses affaires
00:48:10elle a osé prendre la parole
00:48:12une parole très forte hier
00:48:13chez notre amie Laurence Ferrari
00:48:14on a beaucoup de choses
00:48:15à vous raconter d'ici là
00:48:16restez avec nous
00:48:16à tout de suite
00:48:17et nous sommes un petit peu en retard
00:48:22il est un peu plus de 13h
00:48:23rebonjour
00:48:24merci de nous accueillir
00:48:24c'est déjà votre deuxième partie
00:48:26de votre mini-news week-end
00:48:27je vous présente nos invités
00:48:28dans quelques instants
00:48:29mais tout de suite
00:48:29le sommaire de cette deuxième partie
00:48:31à la une
00:48:32on commencera par revenir
00:48:33sur l'après-guerre
00:48:33entre Israël et l'Iran
00:48:35et ce qui se passe en Iran
00:48:36et vous allez le voir
00:48:38après la guerre
00:48:38le régime iranien
00:48:39durcit la répression
00:48:41les mollas ont organisé
00:48:42une véritable chasse aux sorcières
00:48:43dans la société civile
00:48:44c'est terrible
00:48:45on sera avec Claude Moniquet
00:48:46notre spécialiste
00:48:47dans cette deuxième partie
00:48:49la suite de notre gros thème du jour
00:48:50quand la parole
00:48:51des familles
00:48:52des victimes d'agressions
00:48:53se libère
00:48:53après Christelle Jarvez
00:48:55la veuve d'Alban Jarvez
00:48:56qu'on a entendu
00:48:57ce médecin militaire
00:48:58mortellement agressé
00:48:59à Marseille en 2022
00:49:00on écoutera la maman d'Elias
00:49:02invité hier
00:49:02de Laurence Ferrari
00:49:03Elias est à dos
00:49:04sauvagement assassiné
00:49:05à coup de machette
00:49:06pour un simple téléphone portable
00:49:08la maman d'Elias
00:49:09avait beaucoup de choses à dire
00:49:10et notamment sur le traitement
00:49:12médiatique de l'affaire
00:49:13elle est très en colère
00:49:14et pourtant si modérée
00:49:16dans ses propos
00:49:16on l'écoutera
00:49:17vous verrez
00:49:17enfin à la fin de votre
00:49:19Midi News Weekend
00:49:19on vous rediffusera
00:49:20le grand rendez-vous politique
00:49:21de la matinale
00:49:22Charles Roaldweald
00:49:23le député ensemble
00:49:24pour la République
00:49:25des Yvelines
00:49:26voilà pour le sommaire
00:49:2813h03
00:49:29mille excuses
00:49:29je suis en retard
00:49:30ce maïa à l'abidi
00:49:31était à l'heure
00:49:32et c'est de ma faute
00:49:34vous êtes tout pardonné Thierry
00:49:35bonjour à tous
00:49:36à la une de l'actualité
00:49:37les familles de Cécile Collère
00:49:39et Jacques Paris
00:49:40détenus en Iran
00:49:40depuis trois ans
00:49:41ont donné une conférence de presse
00:49:43ce matin
00:49:44pour demander leur libération
00:49:45l'avocate de la famille de Cécile
00:49:47donne les dernières nouvelles
00:49:48et concernant des nouvelles
00:49:49très inquiétantes
00:49:50le ministre Jean-Noël Barraud
00:49:53a déclaré lundi soir
00:49:55que Cécile et Jacques
00:49:57n'auraient pas été
00:49:58touchés par les bombardements
00:49:59il a utilisé le conditionnel
00:50:02à juste titre
00:50:05selon nous
00:50:05parce que
00:50:06tout simplement
00:50:06cette information
00:50:07ils la tiennent
00:50:08des autorités iraniennes
00:50:09et la parole
00:50:11des autorités iraniennes
00:50:12on est bien placé
00:50:13pour le savoir
00:50:13depuis plus de trois ans
00:50:15maintenant
00:50:15est loin d'être une garantie
00:50:17donc effectivement
00:50:19quand on entend
00:50:20le ministre
00:50:21des français de l'étranger
00:50:22et du commerce extérieur
00:50:24aux questions du gouvernement
00:50:25répondre à une question
00:50:27sur Cécile et Jacques
00:50:28que nous avons eu l'assurance
00:50:29qu'ils sont toujours en vie
00:50:31et qu'ils vont bien
00:50:32cette assurance
00:50:34n'existe pas
00:50:34je le dis
00:50:36aujourd'hui
00:50:37nous ignorons
00:50:38tout du sort
00:50:39de Cécile et Jacques
00:50:40nous ignorons
00:50:41s'ils sont encore vivants
00:50:42nous ignorons
00:50:43où ils sont
00:50:44et les autorités iraniennes
00:50:46qui les torturent
00:50:48et qui les détiennent
00:50:49de manière inhumaine
00:50:51et totalement arbitraire
00:50:52depuis plus de trois ans
00:50:53refusent encore
00:50:54à l'heure actuelle
00:50:55de leur permettre
00:50:56de contacter leur famille
00:50:57et leur ambassade
00:50:58et c'était la soeur de Cécile
00:51:00évidemment que vous venez
00:51:01d'entendre
00:51:01et non pas l'avocate
00:51:02de la famille
00:51:03à la une de l'actualité
00:51:05également
00:51:05alors que François Bayrou
00:51:06donne rendez-vous
00:51:07au Parlement
00:51:07à l'automne
00:51:08pour un possible compromis
00:51:09sur les retraites
00:51:10la ministre du travail
00:51:12et de l'emploi
00:51:12fait le service
00:51:13après-vente
00:51:13et tire à boulet rouge
00:51:14sur la motion
00:51:15de censure déposée
00:51:16par le parti socialiste
00:51:18je ne comprends pas
00:51:20aujourd'hui les socialistes
00:51:21parce que le socialiste
00:51:22ça veut dire
00:51:23social-démocrate
00:51:24et respectueux
00:51:25du dialogue social
00:51:26jusqu'au bout
00:51:27ça veut aussi dire
00:51:28soucieux
00:51:29des progrès
00:51:30qui peuvent être
00:51:31arrachés
00:51:32notamment pour
00:51:33les travailleurs
00:51:34de ce pays
00:51:34et je pense qu'il y a
00:51:35des choses
00:51:36qui ont été faites
00:51:36donc ils se trompent
00:51:37ils ont tort
00:51:37je pense qu'ils ont tort
00:51:39je pense qu'ils ont tort
00:51:39d'autant plus
00:51:40d'autant plus que
00:51:41et je sais que les socialistes
00:51:43étaient très soucieux
00:51:44de cela
00:51:44le Premier ministre
00:51:45a dit hier
00:51:46qu'il y aurait un texte
00:51:47dans le cas du PLFSS
00:51:49au Parlement
00:51:49à l'automne
00:51:50et puis d'après
00:51:51le résultat
00:51:52du dernier baromètre
00:51:53les Français
00:51:54mauvais élèves
00:51:55en matière de santé
00:51:56buccodentaire
00:51:57plus de détails
00:51:58grâce au reportage
00:51:59d'Olivier Madigny
00:51:59Charles Pousseau
00:52:00et François Tiskevitch
00:52:01en réalisant
00:52:03un mouvement
00:52:04qui va
00:52:05de la gencive
00:52:06vers la dent
00:52:07c'est un petit geste
00:52:08du quotidien
00:52:08que les Français
00:52:09ne maîtrisent pas parfaitement
00:52:10d'après les résultats
00:52:11moins d'un Français
00:52:12sur trois
00:52:13se brossent correctement
00:52:14les dents
00:52:14c'est à dire
00:52:15au moins deux fois par jour
00:52:17et plus de deux minutes
00:52:18à chaque brossage
00:52:19mais bizarrement
00:52:20lorsqu'on tend le micro
00:52:21il n'y a que des bons élèves
00:52:22ou presque
00:52:23deux fois par jour
00:52:24le matin et le soir
00:52:25deux à trois
00:52:25le matin, le soir
00:52:27et le midi quand
00:52:27on a le temps
00:52:28qu'on est ici le soir
00:52:29deux, trois fois par jour
00:52:30oui
00:52:30après chaque repas
00:52:32en général
00:52:33c'est une fois par jour
00:52:34et les conséquences
00:52:35d'un mauvais brossage
00:52:36sont plus ou moins connues
00:52:37en dehors du tartre
00:52:38et des caries
00:52:38des maladies parodontales
00:52:40peuvent se manifester
00:52:41deux Français sur trois
00:52:42déclarent d'ailleurs
00:52:43souffrir régulièrement
00:52:44de sensibilité des dents
00:52:46ou de saignement
00:52:47des gencives
00:52:47des signes précurseurs
00:52:49de la maladie parodontale
00:52:50une maladie
00:52:51où 85% des Français
00:52:53se disent mal informés
00:52:54ou totalement ignorants
00:52:55le risque ultime
00:52:56le risque ultime
00:52:56c'est de perdre ses dents
00:52:57puisqu'en fait
00:52:58la perte des tissus
00:52:59de soutien
00:53:00il va de soi
00:53:00qu'elle va s'associer
00:53:01à une mobilité
00:53:02de la dent
00:53:03et la perte
00:53:04de l'organe dentaire
00:53:05mais c'est un stade ultime
00:53:06il n'est pas inéluctable
00:53:08et il est d'autant plus important
00:53:10de traiter justement
00:53:11ces maladies
00:53:12dès les tout premiers signes
00:53:13voire même avant
00:53:14en pratiquant
00:53:15les gestes préventifs
00:53:16mais en tous les cas
00:53:17en la traitant
00:53:18dès que possible
00:53:18afin de simplifier
00:53:20les traitements
00:53:20et de garder ses dents
00:53:21toute sa vie
00:53:22autre enseignement
00:53:23de l'étude
00:53:24un Français sur trois
00:53:25ne consulte pas
00:53:26de chirurgien dentiste
00:53:27de façon annuelle
00:53:28et près d'une personne
00:53:29sur deux
00:53:30ne voit pas l'intérêt
00:53:31de prendre rendez-vous
00:53:32lorsqu'elle n'a aucun problème
00:53:33Voilà ce qu'il fallait retenir
00:53:36de l'actualité
00:53:37à 13h Thierry
00:53:39Il faut se brosser les dents
00:53:403 fois par jour
00:53:42j'ai bien retenu le message
00:53:43merci beaucoup Somaia
00:53:44à la présentation
00:53:45de notre équipe
00:53:46de ce vendredi
00:53:47Magali Vicente est avec nous
00:53:48Pierre-Henri Bovis
00:53:48est avec nous
00:53:49François Coq est avec nous
00:53:50Axel Ronde
00:53:51porte-parole du syndicat CFTC
00:53:52policier est avec nous
00:53:53et nous a rejoint
00:53:54Chaparrak Salé
00:53:55avocate et cofondatrice
00:53:56de l'association
00:53:57Femmes Azadi
00:53:58merci mille fois
00:53:59vous étiez à mes côtés
00:54:00ce week-end
00:54:00pour commenter
00:54:02cette actualité
00:54:02et cette réplique
00:54:05américaine
00:54:06on va parler
00:54:07de l'après-guerre
00:54:08même si la paix
00:54:09est fragile
00:54:10on en a beaucoup parlé
00:54:11ce week-end
00:54:11entre Israël
00:54:12et l'Iran
00:54:14et ce qui m'a interpellé
00:54:15et nous sommes avec
00:54:16Claude Moniquet
00:54:17notre spécialiste
00:54:18terrorisme
00:54:19et qui connaît
00:54:20parfaitement
00:54:21la zone
00:54:22bonjour Claude
00:54:23je voulais absolument
00:54:24vous avoir
00:54:24parce qu'on apprend
00:54:25que évidemment
00:54:26sous le prétexte
00:54:27de cette guerre
00:54:28qui vient de se terminer
00:54:30mais dont on voit
00:54:31que la paix
00:54:32est fragile
00:54:33les Molas
00:54:34en profitent
00:54:35pour régler leur compte
00:54:36avec une véritable
00:54:37chasse aux sorcières
00:54:38racontez-nous un petit peu
00:54:39quelles sont
00:54:39les informations
00:54:40qui sont
00:54:41en votre possession
00:54:42et notamment
00:54:43ils chassent
00:54:45des membres
00:54:46de la communauté juive
00:54:47en Iran
00:54:48racontez-nous
00:54:48oui Thierry
00:54:51en effet
00:54:51il faut garder
00:54:52à l'esprit
00:54:53que le régime iranien
00:54:54a toujours été contesté
00:54:55par la population
00:54:55en particulier
00:54:57il y a eu
00:54:57les manifestations
00:54:58d'étudiants
00:54:59il y a quelques années
00:55:00il y a eu
00:55:00en 2022
00:55:02le mouvement
00:55:02Jinjian Azadi
00:55:03femme vie liberté
00:55:05dans chacune
00:55:06de ces deux
00:55:08éruptions
00:55:08de contestations
00:55:09il y a eu
00:55:10des centaines
00:55:11ou des milliers
00:55:11d'arrestations
00:55:12des centaines
00:55:13de morts
00:55:13peut-être
00:55:13des milliers
00:55:14de morts
00:55:15donc la répression
00:55:16est un fondamental
00:55:18du régime
00:55:19des Mola
00:55:19et là
00:55:20ils prennent prétexte
00:55:21de la guerre
00:55:22pour nettoyer
00:55:24les rues
00:55:24pour nettoyer
00:55:25les rues
00:55:25et la société
00:55:26pour faire la chasse
00:55:27aux opposants
00:55:27alors effectivement
00:55:29il y a toute une série
00:55:29d'opérations
00:55:31d'arrestations
00:55:32ou de passages
00:55:33à tabac
00:55:33qui ont été menées
00:55:34depuis le 13 juin
00:55:36depuis les premiers
00:55:37bombardements
00:55:38qui visent
00:55:39bien entendu
00:55:40les opposants
00:55:41politiques
00:55:42les défenseurs
00:55:43des droits
00:55:43de l'homme
00:55:44les syndicalistes
00:55:45les minorités
00:55:47comme les kurdes
00:55:48et la communauté juive
00:55:49la communauté juive iranienne
00:55:50c'est loin
00:55:51d'être la première fois
00:55:52qu'elle est visée
00:55:53les iraniens disent toujours
00:55:54qu'ils ne sont pas antisémites
00:55:55puisqu'il y a même
00:55:55des parlementaires juifs
00:55:57qui font de la figuration
00:55:58au parlement
00:55:59au parlement iranien
00:56:00mais il faut se rappeler
00:56:02qu'en 2013
00:56:03dirigeants
00:56:04de la communauté juive
00:56:05avaient été arrêtés
00:56:06et certains avaient été pendus
00:56:07déjà
00:56:07il y a 25 ans
00:56:09pour espionnage
00:56:09au profit d'Israël
00:56:10c'est ce qui risque
00:56:12de se passer à nouveau
00:56:13et en fait
00:56:14très clairement
00:56:15il y a
00:56:17c'est une chasse à l'homme
00:56:18comme vous l'avez dit
00:56:19qui est confiée
00:56:21au Basidji
00:56:21cette fameuse force
00:56:22de réserve
00:56:23des gardiens
00:56:24de la révolution
00:56:25qui compte
00:56:25des milliers de personnes
00:56:26qui dépendent étroitement
00:56:28du régime
00:56:29parce qu'ils sont payés
00:56:30et donc
00:56:31la vie de leur famille
00:56:32dépend du régime
00:56:33et qui sont payés à tout
00:56:35et qui sont payés à tout
00:56:36pour défendre le régime
00:56:37Merci beaucoup
00:56:39pour cet éclairage
00:56:39Claude Monique
00:56:40qui est notre spécialiste
00:56:41Chaparrak
00:56:42vous n'êtes hélas
00:56:43pas surpris
00:56:45par ce qui se passe
00:56:45il fallait s'y attendre
00:56:46On le savait
00:56:47on avait prévenu
00:56:48effectivement
00:56:49que dès l'instant
00:56:50où la guerre
00:56:51s'arrêterait
00:56:52humiliée
00:56:54puisque c'est ce qui s'est passé
00:56:55même s'il le nie
00:56:56humiliée
00:56:57par la raclée
00:56:59qui se serait prise
00:57:00ils allaient se retourner
00:57:01contre le peuple
00:57:03et c'est effectivement
00:57:04ce qui se passe
00:57:05avec en priorité
00:57:06les minorités ethniques
00:57:08on sait qu'hier
00:57:10il y a eu des arrestations
00:57:11de rabbins
00:57:12et de dignitaires religieux
00:57:14juifs
00:57:15dans les villes
00:57:16de Téhéran
00:57:17et de Shiraz
00:57:17et évidemment
00:57:20beaucoup d'arrestations
00:57:21en parallèle aussi
00:57:22de personnes accusées
00:57:23d'espionnage
00:57:24pour Israël
00:57:25Vous avez suivi
00:57:28je suppose
00:57:28l'intervention
00:57:29du guide Subquam hier
00:57:30évidemment
00:57:31il parle de
00:57:31il parle de victoire
00:57:33qu'Israël
00:57:34a été
00:57:35vraiment détruit
00:57:37et c'est pour ça
00:57:39c'est pour ça
00:57:39que les Etats-Unis
00:57:40seraient intervenus
00:57:41Oui alors
00:57:43effectivement
00:57:44j'ai suivi cela
00:57:45je suis aussi
00:57:46ce qu'ils disent
00:57:47maintenant
00:57:48c'est à dire
00:57:48qu'ils ne veulent pas
00:57:49retourner à la table
00:57:50des négociations
00:57:50et pourtant
00:57:51on les supplie
00:57:52nos gouvernements
00:57:54occidentaux
00:57:55continuent de marteler
00:57:56qu'il faut trouver
00:57:57un nouvel accord
00:57:58et donc
00:58:00veulent forcer
00:58:01le régime iranien
00:58:03à s'asseoir
00:58:04autour d'une table
00:58:05comme s'il était
00:58:06digne de confiance
00:58:07et comme si sa parole
00:58:08pourrait être crue
00:58:09après tout ce que
00:58:11l'on vient de voir
00:58:12pas juste récemment
00:58:13sur les 50 dernières années
00:58:14les prises d'otages
00:58:16tout le terrorisme
00:58:18toute la terreur
00:58:19contre le peuple
00:58:20à l'extérieur
00:58:21de l'Iran
00:58:22et on continue
00:58:23de courber les Chines
00:58:23et on continue
00:58:24de vouloir discuter
00:58:25avec des gens
00:58:26avec qui on ne peut pas
00:58:27discuter
00:58:28alors qu'on évoquait
00:58:29ce week-end ensemble
00:58:30cette possibilité
00:58:32cet espoir
00:58:32qu'il y ait une révolte
00:58:33une révolte
00:58:34du peuple
00:58:36des Iraniens
00:58:37et des Iraniennes
00:58:37et on voit tout de suite
00:58:38la réponse
00:58:39des Mollahs
00:58:40oui alors
00:58:40moi je reste convaincue
00:58:43que les choses
00:58:44vont changer
00:58:45le peuple
00:58:46est très très courageux
00:58:48mais au-delà
00:58:48de ce que l'on peut imaginer
00:58:50il faut savoir
00:58:51qu'aujourd'hui
00:58:51l'armée israélienne
00:58:53communique en persan
00:58:54sur certains sites
00:58:55sur Instagram
00:58:56est extrêmement suivi
00:58:59par les Iraniens
00:59:00à l'intérieur de l'Iran
00:59:01il y a eu un message
00:59:02du Mossad
00:59:03en iranien
00:59:04disant
00:59:04soulevez-vous
00:59:06on vous aidera
00:59:07on sera là
00:59:07on ne vous laissera pas tomber
00:59:09et vous avez
00:59:10mais des milliers
00:59:11de commentaires
00:59:12alors effectivement
00:59:12le régime
00:59:13veut faire croire
00:59:15qu'il va
00:59:15qu'il va vraiment
00:59:17être extrêmement dur
00:59:19avec les personnes
00:59:21qui oseraient se soulever
00:59:22mais il n'en demeure pas moins
00:59:24que le régime
00:59:25est extrêmement affaibli
00:59:26et que les Iraniens
00:59:28savent que
00:59:28s'il y a un moment
00:59:29où il faut y aller
00:59:30c'est maintenant
00:59:30c'est le moment
00:59:31malgré la communication
00:59:32du guide suprême
00:59:33qui a voulu garder
00:59:35la tête haute hier
00:59:35et ça n'avait trompé
00:59:36personne
00:59:37et ça n'a trompé personne
00:59:38Claude
00:59:38vous êtes toujours
00:59:39en communication
00:59:40avec nous
00:59:41me semble-t-il
00:59:41et vous souhaitiez réagir
00:59:43et je donne la parole
00:59:43à Pierre-Henri Bovis
00:59:45juste après
00:59:45Claude
00:59:45Oui tout à fait
00:59:47je suis tout à fait d'accord
00:59:48avec ce que
00:59:48Shepar Axelère
00:59:49vient de dire
00:59:50il faut comprendre
00:59:52que l'opposition iranienne
00:59:53et la jeunesse iranienne
00:59:54ont les yeux braqués
00:59:56sur nous
00:59:56ils ont les yeux braqués
00:59:57sur l'Europe
00:59:57ils ont les yeux braqués
00:59:58sur les Etats-Unis
00:59:59et ils ont même
01:00:00les yeux braqués
01:00:01sur Israël
01:00:01parce qu'en fait
01:00:02fondamentalement
01:00:03ce qu'ils veulent
01:00:03c'est vivre comme nous
01:00:04avoir une vie libre
01:00:05et digne
01:00:06et malheureusement
01:00:07le sentiment
01:00:07qui ressort
01:00:08de toutes les conversations
01:00:10que j'ai eues
01:00:11avec des Iraniens
01:00:11ces derniers jours
01:00:13c'est qu'ils s'estiment
01:00:14trahis
01:00:14Benjamin Netanyahou
01:00:16d'une part
01:00:17Donald Trump
01:00:18d'autre part
01:00:18avait évoqué
01:00:19même si c'était
01:00:20du bout des lèvres
01:00:21le renversement du régime
01:00:22voire même l'élimination physique
01:00:24du guide suprême
01:00:24et puis
01:00:25il y a eu
01:00:26cette triste comédie
01:00:28du faux bombardement iranien
01:00:29sur la base américaine
01:00:31d'Aloudaï au Qatar
01:00:32il y a eu
01:00:33le cessez-le-feu
01:00:35imposé
01:00:36par Donald Trump
01:00:38alors que le travail
01:00:39n'était pas fini
01:00:40il fallait encore
01:00:41quelques jours
01:00:42de frappe
01:00:43probablement
01:00:43pour affaiblir
01:00:45le régime
01:00:45suffisamment
01:00:46pour que la population
01:00:48et peut-être
01:00:49l'armée régulière
01:00:50se révoltent
01:00:50ça n'a pas été le cas
01:00:52et c'est quelque chose
01:00:53qui laissera des traces
01:00:54dans la psyché
01:00:55dans la mentalité
01:00:56des Iraniens
01:00:57Merci Claude
01:00:58Un dernier mot ?
01:00:59Un dernier mot
01:01:00Claude Moniquet
01:01:02a tout à fait raison
01:01:02on a tout le cœur brisé
01:01:04en fait
01:01:04on se parle
01:01:05et on a l'impression
01:01:06de vivre un chagrin d'amour
01:01:07d'avoir été abandonné
01:01:08et trahi
01:01:09c'est le même sentiment
01:01:10que l'on vit tous
01:01:12lâché
01:01:13à deux doigts
01:01:14à deux doigts
01:01:15d'y arriver
01:01:16c'est extrêmement dur
01:01:17psychologiquement
01:01:17Et on vous donne la parole
01:01:19sur notre antenne
01:01:20Merci infiniment
01:01:20Vous êtes toujours la bienvenue
01:01:22et vous le savez
01:01:22Merci
01:01:23Et vous le savez
01:01:24Dernier sujet sur lequel
01:01:25j'aimerais vous faire réagir
01:01:26c'est un de nos thèmes forts
01:01:27quand je le disais tout à l'heure
01:01:28quand les familles
01:01:30des victimes
01:01:31se libèrent
01:01:33quand les paroles se libèrent
01:01:34ce témoignage
01:01:35de la maman d'Elias
01:01:36qui était l'invité hier
01:01:38de Laurence Ferry
01:01:38témoignage très fort
01:01:40et je rappelle que
01:01:41Elias c'est cet ado
01:01:43qui a été victime
01:01:44qui a été assassiné
01:01:45à coup de machette
01:01:46pour un téléphone portable
01:01:48juste pour un coup
01:01:49de téléphone portable
01:01:50Je voudrais qu'on aborde
01:01:51cet aspect justement
01:01:52du traitement médiatique
01:01:54de ce type d'affaires
01:01:55où les paroles se libèrent
01:01:56mais tout le monde
01:01:57n'en parle pas
01:01:57de la même manière
01:01:58Écoutez le témoignage
01:01:59de la maman d'Elias
01:02:00et puis je vous fais réagir
01:02:01très rapidement
01:02:01Je suis très surprise
01:02:05par des propos
01:02:07que j'entends
01:02:08dans les médias
01:02:10qui modifient
01:02:13l'adolescent
01:02:14qui était Elias
01:02:15et l'adolescent
01:02:16de 14 ans
01:02:17qui le restera
01:02:18pour toute la vie
01:02:19Il y a une manipulation
01:02:21de l'information
01:02:22et du meurtre d'Elias
01:02:25La semaine dernière
01:02:27Patrick Cohen
01:02:29dans son édito politique
01:02:31sur France Inter
01:02:31en parlant
01:02:34de la décision
01:02:35du Conseil constitutionnel
01:02:37alors je vais lire
01:02:37ses mots
01:02:38a dit
01:02:38après la mort tragique
01:02:40du jeune Elias
01:02:41tué à coups de machette
01:02:43pour avoir refusé
01:02:44de donner son portable
01:02:45En fait
01:02:47ce que fait Patrick Cohen
01:02:48c'est qu'il prend partie
01:02:50et qu'il manipule
01:02:53l'information
01:02:54et le meurtre d'Elias
01:02:56en décidant
01:02:57lui-même
01:02:58alors qu'on ne connaît pas
01:03:00encore la vérité
01:03:01qu'Elias a refusé
01:03:03de donner son téléphone
01:03:04il réalise un biais cognitif
01:03:07c'est-à-dire
01:03:08qu'il sous-entend
01:03:09que si Elias
01:03:11avait donné son téléphone
01:03:12il ne serait pas mort
01:03:14ce que fait Patrick Cohen
01:03:16c'est quelque chose
01:03:17qu'on connaît bien
01:03:17une femme violée
01:03:20si elle n'avait pas
01:03:22porté une mini-jupe
01:03:23elle n'aurait pas été violée
01:03:24donc pour nous
01:03:26les parents d'Elias
01:03:27cinq mois
01:03:28après la mort
01:03:29de notre enfant
01:03:30entendre
01:03:31Patrick Cohen
01:03:33qui est censé être
01:03:34un journaliste
01:03:35rigoureux
01:03:35on voit là qu'il ne l'est pas
01:03:36qu'il est médiocre
01:03:37tenir de tels propos
01:03:40pour nous
01:03:41c'est indécent
01:03:42les mots forts
01:03:44de la maman d'Elias
01:03:44je terminerai avec vous
01:03:45Maggie Wissen
01:03:46vous êtes une experte
01:03:47des mots
01:03:48mais je voudrais vous entendre
01:03:49les uns et les autres
01:03:50tour de table
01:03:50sur les propos
01:03:51de la maman d'Elias
01:03:53et ce traitement médiatique
01:03:54et la non-réponse
01:03:56de Patrick Cohen
01:03:58la maman d'Elias
01:03:59a malheureusement
01:04:00tristement raison
01:04:01c'est que Patrick Cohen
01:04:02a capitulé
01:04:04face à la barbarie
01:04:05aujourd'hui
01:04:06en retournant
01:04:07les choses
01:04:08et que si vous
01:04:09si Elias
01:04:11effectivement
01:04:11avait bien donné son téléphone
01:04:12il n'aurait pas été tué
01:04:13son exemple qu'elle a pris
01:04:14est parlant et criant
01:04:15et on le dénonce
01:04:16d'ailleurs depuis des années
01:04:17bien sûr
01:04:17si cette fille là
01:04:20n'était pas sortie
01:04:21à 23h toute seule
01:04:22elle ne serait pas faite agresser
01:04:23vous voyez
01:04:24donc c'est un retournement
01:04:25de la situation
01:04:25parce qu'on capitule
01:04:27face à une situation
01:04:28on sait que de toute manière
01:04:29nous n'en sortirons pas
01:04:30parce que
01:04:31et on a eu un témoignage
01:04:33d'un policier
01:04:33tout à l'heure
01:04:34ce que vous avez dit
01:04:35tout à l'heure
01:04:36les policiers aujourd'hui
01:04:37vident un océan
01:04:39à coups de petites cuillères
01:04:40sont totalement désœuvrés
01:04:42la justice aujourd'hui
01:04:43ne fait plus son travail
01:04:44est en panne de vitesse
01:04:45et la justice des mineurs
01:04:46n'en parlons pas
01:04:47et quand les médias
01:04:48s'en mêlent
01:04:48encore plus
01:04:49et je terminerai l'action
01:04:50encore plus
01:04:50dans le dossier d'Elias
01:04:51vous savez
01:04:52il y a un juge
01:04:53qui a quand même décidé
01:04:54de prononcer
01:04:56l'interdiction de contact
01:04:57entre deux enfants
01:04:58entre deux jeunes
01:04:59sans se rendre compte
01:05:01que ces deux jeunes
01:05:02habitent dans la même résidence
01:05:03vous savez
01:05:04j'ai une amie
01:05:05qui habite le hasard
01:05:06j'ai une amie
01:05:06qui habite dans cette résidence
01:05:08vous voyez
01:05:09donc qui m'a contacté
01:05:11et vous savez
01:05:12ils étaient tous les soirs ensemble
01:05:13tous les soirs
01:05:14c'est le hasard
01:05:15comme c'est un angle de rue
01:05:16ce sont deux adresses différentes
01:05:17tous les soirs
01:05:18mais c'est la même résidence
01:05:19c'est la même résidence
01:05:20et tous les soirs
01:05:20ils étaient ensemble
01:05:21exactement
01:05:22alors que si l'un des deux
01:05:22Axel rapidement
01:05:23parce que le temps tourne
01:05:24j'aimerais tous vous entendre
01:05:25sur ces mots
01:05:26des valeurs
01:05:27nous on voit bien
01:05:28que c'est toujours
01:05:29un problème
01:05:30finalement on va chercher
01:05:31des problèmes
01:05:32aux assassins
01:05:33on va essayer
01:05:33de les excuser
01:05:34en permanence
01:05:35on va trouver toujours
01:05:36quelque chose
01:05:37pour les disculper
01:05:39vous savez
01:05:41certains bien pensants
01:05:42disent aux français
01:05:43il faut vous révolter
01:05:45contre l'état
01:05:45contre la police
01:05:46mais au final
01:05:47pas contre les délinquants
01:05:49il faut capituler
01:05:50face aux délinquants
01:05:51donc on voit bien
01:05:52que ces individus
01:05:53finalement ne cherchent
01:05:54qu'une chose
01:05:54c'est le chaos
01:05:55par finalement
01:05:57leur objectif
01:05:58qui est finalement
01:05:59la révolution
01:06:00et abattre les institutions
01:06:02et puis c'est également
01:06:03la façon
01:06:03je le disais encore
01:06:04dont certains médias
01:06:05relatent les faits
01:06:06en plus
01:06:07qui sont évidemment
01:06:08c'est très bien
01:06:09d'ailleurs on a bien vu
01:06:10sur l'affaire Naël
01:06:11tout de suite
01:06:11on a monté en épingle
01:06:13et au lieu de parler
01:06:15de la possibilité
01:06:17d'utiliser
01:06:17l'article L424
01:06:20du tiré
01:06:21de la sécurité intérieure
01:06:23dans le cadre
01:06:24des refus
01:06:25d'obtempérer
01:06:26on a préféré
01:06:27on a préféré
01:06:27nous dire
01:06:27que s'il n'y avait
01:06:28pas de légitime défense
01:06:29oui effectivement
01:06:30il n'y avait pas
01:06:30de légitime défense
01:06:31parce qu'on n'était pas
01:06:31sur de la légitime défense
01:06:32on était sur
01:06:33un autre cadre
01:06:34qu'on nous a
01:06:35si je m'abuse
01:06:36il y a une autre affaire
01:06:36quelques jours avant
01:06:38du côté de Nice
01:06:39qui est dans une situation
01:06:41similaire
01:06:41et qui n'a pas eu
01:06:42autant d'écho
01:06:44bien sûr de répercussions
01:06:45et de répercussions
01:06:45en voyant
01:06:46lorsqu'on est amené
01:06:47à commenter
01:06:48des instructions
01:06:49ou des procédures judiciaires
01:06:51qui sont en cours
01:06:51on sait qu'il y a
01:06:52des précautions oratoires
01:06:53bien sûr
01:06:54les mots leur important
01:06:55et je crois qu'on a essayé
01:06:55de le faire aujourd'hui
01:06:56quand on a évoqué
01:06:57certains sujets
01:06:59là en l'occurrence
01:06:59on a affaire
01:07:00à un journaliste
01:07:01qui est en train
01:07:02de faire une chronique
01:07:03quand on m'a dit
01:07:03quelque chose
01:07:04qui est écrit
01:07:05et donc la question
01:07:06qui nous est posée
01:07:06en réalité
01:07:07c'est est-ce
01:07:08sciemment qu'il a prononcé
01:07:09ces mots
01:07:10ou est-ce
01:07:10et peut-être que ce serait
01:07:11encore plus grave
01:07:12inconsciemment
01:07:12qu'il a présenté
01:07:14les choses
01:07:15de cette manière
01:07:16je crois que
01:07:17chacun doit faire
01:07:18son introspection
01:07:20et peut-être que
01:07:20monsieur Cohen
01:07:21qui aime bien
01:07:22donner des leçons
01:07:23aux uns et aux autres
01:07:24ferait bien parfois
01:07:25de commencer par lui
01:07:25M.Apara
01:07:26vous voulez réagir
01:07:27avant de donner
01:07:27le mot de la fin
01:07:28sur Magali
01:07:29qui est notre experte
01:07:30en vocabulaire
01:07:31en décryptage
01:07:33moi je vais te dire
01:07:34déjà simplement
01:07:35que mon coeur saigne
01:07:36mon coeur de maman
01:07:37saigne pour cette maman
01:07:38je trouve ça abominable
01:07:40ce qu'il s'est passé
01:07:42je trouve ça abominable
01:07:43que les médias
01:07:45les médias d'état
01:07:46traitent ainsi
01:07:48les victimes
01:07:49c'est ainsi
01:07:49qu'est traité
01:07:50ce pauvre jeune homme
01:07:52et c'est aussi
01:07:52de la même façon
01:07:54qu'on re-raconte
01:07:55l'histoire
01:07:55à la façon
01:07:56dont on a envie
01:07:56de la raconter
01:07:57quand est traité
01:07:58le sujet de l'Iran
01:07:59et donc je pense
01:08:00que c'est très grave
01:08:01et qu'il est vraiment
01:08:02temps que tout le monde
01:08:03se réveille
01:08:04Magali
01:08:05je termine avec vous
01:08:06il y a beaucoup de choses
01:08:07à dire
01:08:07il y a l'émotion
01:08:08également
01:08:08il y a beaucoup de choses
01:08:09on n'a pas beaucoup de temps
01:08:11mais je me permets de rebondir
01:08:12parce que ce que vous avez dit
01:08:13est très important
01:08:14la différence entre inconscient
01:08:16et conscient
01:08:16parce qu'il est là en fait
01:08:18le message caché
01:08:19c'est à dire que
01:08:19quand on traite
01:08:20d'un sujet
01:08:20d'un fait
01:08:21qui est une réalité
01:08:22et bien
01:08:23si on ne le traite pas
01:08:24et si on le déforme
01:08:25c'est que quelque part
01:08:26on implémente
01:08:28un message inconscient
01:08:29qui vise à transformer
01:08:31quelque part
01:08:32la réalité
01:08:32et donc ce message inconscient
01:08:34vienne se propager
01:08:35on l'avait dénoncé ensemble
01:08:36le monde avait fait
01:08:37exactement pareil
01:08:38au travers de ces mots
01:08:39utilisés
01:08:40c'est à dire que
01:08:41et on l'a revécu
01:08:42encore la semaine dernière
01:08:43sur la problématique
01:08:44de la fête de la musique
01:08:45où justement
01:08:46on disait
01:08:46attention les filles
01:08:47qui vont aller dans la rue
01:08:48finalement c'est pas
01:08:49les personnes
01:08:49qui vont les attaquer
01:08:50mais c'est vraiment
01:08:50qu'est-ce que moi
01:08:52en tant que femme et fille
01:08:52je ne dois pas faire
01:08:53et on voit bien
01:08:54que ça se traduit
01:08:55systématiquement
01:08:56dans l'inconscient
01:08:57c'est à dire
01:08:57qu'on déforme une réalité
01:08:59et on ancre en fait
01:09:00collectivement
01:09:01au travers des médias
01:09:02et d'un certain nombre
01:09:03de médias
01:09:04une idée
01:09:04une idéologie
01:09:05qui est complètement transformée
01:09:07et le courage
01:09:08en fait de la maman d'Elias
01:09:09de revenir
01:09:10on les oblige
01:09:11c'est à dire que
01:09:12politiquement
01:09:12ce qu'il se passe
01:09:13on les oblige
01:09:14à reprendre la parole
01:09:15pour venir expliquer
01:09:16la réalité
01:09:16c'est terrible
01:09:17c'est extrêmement courageux
01:09:18et vraiment
01:09:19ça vient en réponse
01:09:20à la notion de brainwashing
01:09:21du président de la république
01:09:23qui est vraiment
01:09:24regardez la réalité en face
01:09:25arrêtez de vous cacher
01:09:26à la fois derrière
01:09:27des anglicismes
01:09:28totalement décalés
01:09:29et en même temps
01:09:30donnez-nous les moyens
01:09:31et le pouvoir
01:09:32de transformer cette réalité
01:09:33et écoutez-nous
01:09:34c'est déprimant
01:09:35d'en arriver
01:09:36et je serai Patrick Cohen
01:09:37puisque la maman d'Elias
01:09:38l'a dit
01:09:38visiblement Patrick Cohen
01:09:40notre confrère
01:09:40dispose du numéro de téléphone
01:09:41de la maman d'Elias
01:09:43peut-être que ça serait
01:09:45bien qu'il y ait
01:09:46au moins un échange
01:09:47parce qu'on voit
01:09:48les propos très forts
01:09:49de la maman
01:09:50d'Elias
01:09:51en tous les cas
01:09:51c'est un témoignage très fort
01:09:52et une interview très forte
01:09:55menée par notre amie
01:09:56Laurence Ferre
01:09:56et dans quelques instants
01:09:57donc Charles Rodouald
01:09:59qui était l'invité
01:10:00du grand rendez-vous politique
01:10:01il ne me reste plus qu'à
01:10:02vous remercier
01:10:03d'avoir participé
01:10:04à cette émission
01:10:05avec une énorme actualité
01:10:06encore une fois
01:10:07merci à l'équipe
01:10:07qui m'a entouré
01:10:08pour préparer
01:10:09ce Midi News Weekend
01:10:10les fidèles
01:10:11David Bouinet
01:10:11la grande fidèle
01:10:12Émilie Dubot
01:10:13Nathalie Le Pelletier
01:10:14également
01:10:15Louis Vaud
01:10:15François Bouillet
01:10:16Sommail Abidi pour l'information
01:10:17merci à la programmation
01:10:19Magdanela Derviche
01:10:20dans quelques instants
01:10:21donc je vous retrouve
01:10:22avec Charles Rodouald
01:10:24dont on va vous rediffuser
01:10:26le grand rendez-vous politique
01:10:27et puis à 14h
01:10:28il y aura également
01:10:29Nelly Dénac
01:10:29et moi j'aurai le plaisir
01:10:30de vous retrouver
01:10:30à 17h pour Punchine
01:10:32voilà
01:10:32vous connaissez tous les rendez-vous
01:10:33restez-nous fidèles
01:10:34mais on va se retrouver
01:10:35avec Sommail Abidi
01:10:36pour un petit tour de l'info
01:10:37à tout de suite
01:10:38Europe 1
01:10:42avec ce matin
01:10:43Charles Rodouald
01:10:44bonjour Charles Rodouald
01:10:45bonjour Romain Desart
01:10:46merci pour votre invitation
01:10:46bonjour monsieur le député
01:10:48ensemble pour la République
01:10:49des Yvelines
01:10:50on va parler de toute l'actualité
01:10:51évidemment je voulais parler
01:10:53tout d'abord
01:10:54des deux ans
01:10:55des émeutes
01:10:56en France
01:10:57il y a deux ans
01:10:57débutaient ces émeutes
01:10:59suite à la mort de Naël
01:11:00est-ce que vous diriez
01:11:02que tout a été fait
01:11:03pour que ça ne se reproduise pas
01:11:04non je ne pourrais pas dire ça
01:11:06parce qu'on a vu les images
01:11:07il y a quelques jours
01:11:09que malheureusement
01:11:11nous n'avons pas su
01:11:12encore endiguer
01:11:13ces phénomènes
01:11:14moi je me souviens
01:11:14que les émeutes
01:11:15ont attaqué
01:11:16des dizaines de commerces
01:11:17sur ma circonscription
01:11:18à Montigny-le-Bretonneux
01:11:19à Versailles
01:11:20à Guyancourt
01:11:20et des dizaines de communes
01:11:22des centaines de communes
01:11:23partout en France
01:11:24je pense qu'il y a un rendez-vous
01:11:27sur ce sujet
01:11:27qui a été manqué collectivement
01:11:29par la nation
01:11:30pour répondre
01:11:30à ces émeutes
01:11:31et je suis très heureux
01:11:33que pour ce qui concerne
01:11:34notre force politique
01:11:35la sécurité des français
01:11:37la force régalienne
01:11:39de notre pays
01:11:39a été replacée
01:11:40enfin au coeur
01:11:41de notre action politique
01:11:43parce que la réponse
01:11:44doit être massive
01:11:45ça fait l'objet
01:11:45de certaines propositions
01:11:46que je suis déjà venu
01:11:48présenter chez vous
01:11:49mais je crois
01:11:50que les émeutes
01:11:50restent un traumatisme
01:11:51pour la nation
01:11:52auquel des réponses
01:11:54ont été apportées
01:11:54pénales, législatives
01:11:56mais qui doivent être amplifiées
01:11:57je vais vous parler
01:11:58de l'immigration
01:11:58les chiffres définitifs
01:11:59de l'immigration
01:12:00en 2024
01:12:01viennent d'être publiés
01:12:02le nombre de premiers titres
01:12:04de séjour
01:12:04et de renouvellement
01:12:05délivrés à des ressortissants
01:12:07étrangers
01:12:07a augmenté
01:12:08plus 3,9%
01:12:09d'immigration régulière
01:12:10en un an
01:12:12on n'arrive pas
01:12:12à la maîtriser
01:12:13l'immigration ?
01:12:13mais pour maîtriser
01:12:14l'immigration
01:12:15il faut changer
01:12:16la législation
01:12:16et pour changer
01:12:17la législation
01:12:18il nous faut un cap
01:12:19vous savez moi
01:12:20j'ai toujours défendu
01:12:20la même chose
01:12:21sur l'immigration
01:12:21c'est le principe
01:12:22d'une immigration
01:12:23massivement réduite
01:12:25choisie
01:12:26fondée uniquement
01:12:27sur le travail
01:12:27pour répondre
01:12:28aux besoins des français
01:12:29ça ça veut dire
01:12:30deux choses
01:12:30ça veut dire
01:12:31qu'on assume
01:12:32de faire venir
01:12:33une immigration de travail
01:12:34parce qu'on en a besoin
01:12:35moi quand je vais
01:12:36partout sur ma circonscription
01:12:37dans nos hôpitaux
01:12:38dans nos EHPAD
01:12:39dans nos entreprises
01:12:39je vois qu'il y a
01:12:40des étrangers
01:12:41qui viennent travailler
01:12:42en France
01:12:42et qui contribuent
01:12:43à la richesse de notre pays
01:12:43ça veut dire
01:12:44qu'il faut qu'il y ait
01:12:45un débat
01:12:45sur l'immigration
01:12:46de travail
01:12:46il y a 500 000 étrangers
01:12:47qui sont sur notre sol
01:12:49et qui sont au chômage
01:12:50et c'est bien la raison
01:12:51pour laquelle
01:12:51de mon point de vue
01:12:52si on veut
01:12:53une immigration de travail
01:12:54il faut aussi assumer
01:12:56d'assécher
01:12:56toutes les autres voies
01:12:58d'immigration
01:12:58et votre chiffre
01:12:59en témoigne
01:12:59je propose
01:13:01j'ai toujours proposé
01:13:02et ça a été porté
01:13:02aussi par mon parti
01:13:04un moratoire
01:13:05sur le regroupement familial
01:13:06pour en redéfinir
01:13:07les règles
01:13:07pour le coup
01:13:08ma proposition personnelle
01:13:10la fin de l'immigration
01:13:11pour soins
01:13:11la refonte du droit
01:13:13d'asile
01:13:14une lutte
01:13:15beaucoup plus importante
01:13:16contre l'immigration
01:13:17irrégulière
01:13:18pour que enfin
01:13:19nous reprenions
01:13:19la main
01:13:20sur le pilotage
01:13:21de notre immigration
01:13:22pour que ces chiffres
01:13:23se réduisent
01:13:23parce que
01:13:24oui nous avons besoin
01:13:25à mon avis
01:13:26d'une immigration de travail
01:13:27mais qu'aujourd'hui
01:13:28les flux migratoires
01:13:29en France
01:13:29sont insoutenables
01:13:31et c'est la raison
01:13:32pour laquelle
01:13:32nous avons besoin
01:13:33d'une immigration
01:13:34massivement réduite
01:13:35choisie
01:13:36fondée uniquement
01:13:37sur le travail
01:13:37alors vous présentez
01:13:38une proposition
01:13:40de loi
01:13:40aujourd'hui
01:13:41qui vise à renforcer
01:13:42la lutte contre le terrorisme
01:13:43notamment en durcissant
01:13:45la loi
01:13:45pour les déséquilibrés
01:13:48dangereux
01:13:48qu'est-ce que vous proposez
01:13:49exactement ?
01:13:50Déjà je pars d'un principe
01:13:51moi je ne peux pas
01:13:52rester les bras à croiser
01:13:53et personne
01:13:54surtout pas vous
01:13:55mais personne
01:13:56qui nous écoute
01:13:56ne peut rester les bras
01:13:58à croiser
01:13:58faites ça
01:13:59des actes
01:13:59criminels graves
01:14:01et des actes terroristes
01:14:02qui ont été commis
01:14:02contre des dizaines
01:14:03de familles en France
01:14:04ces dernières années
01:14:05de trappes et rambouillées
01:14:06de mon département
01:14:07une habitante
01:14:08de ma circonscription
01:14:08Montinay-le-Bretonneux
01:14:10de aptes
01:14:11à la grande combe
01:14:11et évidemment
01:14:12les attentats de Mulhouse
01:14:13il y a maintenant
01:14:14quelques semaines
01:14:15et les témoignages
01:14:16de ce matin
01:14:16sur CNews
01:14:17le prouvent également
01:14:18et nous
01:14:19le trou dans la raquette
01:14:20qu'on a identifié
01:14:21et c'est l'objet
01:14:22de cette proposition de loi
01:14:23que j'ai travaillé
01:14:24main dans la main
01:14:24avec le gouvernement
01:14:25et notamment avec
01:14:26le ministre de l'Intérieur
01:14:27Bruno Retailleau
01:14:28ce qui me permet
01:14:28de souligner d'ailleurs
01:14:29que la France
01:14:30a beaucoup de chance
01:14:30d'avoir un ministre
01:14:31de l'Intérieur
01:14:32comme Bruno Retailleau
01:14:33c'est un principe
01:14:35c'est de prévenir
01:14:36de passer à l'acte
01:14:37les déséquilibrés
01:14:38dangereux
01:14:39qui sont radicalisés
01:14:40et qui ont des troubles
01:14:41psychiatriques graves
01:14:42traiter cette question
01:14:44c'est la traiter
01:14:44pour eux-mêmes
01:14:45mais c'est aussi
01:14:46la traiter
01:14:47pour la société
01:14:48pour empêcher
01:14:49que ces individus
01:14:50passent à l'acte
01:14:51alors que ce sont
01:14:52des gens très dangereux
01:14:53radicalisés
01:14:54et atteints
01:14:55de troubles psychiatriques
01:14:56graves
01:14:57qui les incitent
01:14:58à passer à l'acte
01:14:58alors ce projet de loi
01:15:00il trouve sa justification
01:15:01qui fait allusion
01:15:02dans de nombreux épisodes
01:15:04dramatiques
01:15:05attaque au couteau
01:15:06attrape
01:15:07au cri de Allah Akbar
01:15:09attentat à la préfecture
01:15:10de police de Paris
01:15:11par un radicalisé
01:15:12salafiste
01:15:13attentat à Romand
01:15:14sur Isère
01:15:14au cri de Allah Akbar
01:15:16attaque au commissariat
01:15:17de Rambouillet
01:15:17par un Tunisien
01:15:19en situation irrégulière
01:15:20attaque au couteau
01:15:21dans un supermarché
01:15:22du Vaucluse
01:15:22attentat de Mulhouse
01:15:23vous y faisiez allusion
01:15:24à l'instant
01:15:25en février dernier
01:15:26par un Algérien
01:15:27clandestin
01:15:28au-delà du suivi
01:15:29socio-psychologique
01:15:30et du motif
01:15:31de troubles psychiatriques
01:15:32récurrents
01:15:33à chacun de ces drames
01:15:33il y a quand même
01:15:34la question de l'immigration
01:15:35on en parlait à l'instant
01:15:36qui est au coeur du problème
01:15:37ou alors sinon
01:15:38on est aveugle
01:15:38il y a un lien évident
01:15:40entre l'immigration
01:15:41et l'insécurité
01:15:42dans notre pays
01:15:43il faudrait être aveugle
01:15:44pour ne pas le voir
01:15:45la seule chose
01:15:46que j'indique là-dessus
01:15:47c'est qu'on a un trou
01:15:48dans la raquette
01:15:49pour prévenir
01:15:50de passer à l'acte
01:15:50je vous prends
01:15:51quelques mesures
01:15:51un, lorsque le préfet
01:15:53suspecte une personne
01:15:55d'être atteinte
01:15:57psychiatriquement
01:15:57aujourd'hui
01:15:58il ne peut pas
01:15:59demander à cette personne
01:16:00de passer obligatoirement
01:16:02un test
01:16:02ou un examen médical
01:16:04pour ensuite
01:16:05le faire interner
01:16:06pour soins
01:16:07ou pour étendre
01:16:08sa rétention
01:16:09avec cette loi
01:16:10il aura la possibilité
01:16:11de le faire
01:16:11deuxième type de mesure
01:16:13un terroriste
01:16:14qui est condamné
01:16:15à 15 ans de prison
01:16:16on a ce qu'on appelle
01:16:17la rétention de sûreté
01:16:18donc ça veut dire
01:16:18que si au bout de 15 ans
01:16:19on se rend compte
01:16:20qu'il est toujours
01:16:21hyper dangereux
01:16:22on peut continuer
01:16:23de le retenir
01:16:23et bien nous nous proposons
01:16:24à travers cette loi
01:16:25de baisser le seuil
01:16:27à 10 ans
01:16:27pour des gens
01:16:28qui sont
01:16:291. condamnés
01:16:30pour des faits
01:16:30de terrorisme
01:16:31et 2. qui sont radicalisés
01:16:33et atteints
01:16:34de troubles psychiatriques graves
01:16:35troisième des choses
01:16:36on propose par exemple
01:16:37d'intervenir
01:16:37sur les conversations
01:16:38dites privées
01:16:39mais qui sont en fait
01:16:40des conversations publiques
01:16:42en ligne
01:16:42où vous avez
01:16:43une apologie manifeste
01:16:44de terrorisme
01:16:45exemple le groupe whatsapp
01:16:46voilà
01:16:46enfin le groupe whatsapp
01:16:48vous avez 200 personnes
01:16:49aujourd'hui
01:16:50c'est considéré
01:16:50de facto
01:16:51comme une conversation privée
01:16:53alors que
01:16:53quand vous avez
01:16:54200 personnes
01:16:54sur une conversation
01:16:55et que vous avez
01:16:56quelqu'un
01:16:56qui fait de l'apologie
01:16:57du terrorisme
01:16:58je pense qu'on est
01:16:58en droit
01:16:59de considérer
01:17:00que c'est une conversation
01:17:01publique
01:17:02et qu'il y ait
01:17:02une apologie publique
01:17:03au terrorisme
01:17:03quatrième mesure
01:17:04je ne vais pas
01:17:05toutes les citer
01:17:05mais chose importante
01:17:07aujourd'hui
01:17:07tout un chacun
01:17:08peut changer de nom
01:17:09et changer de prénom
01:17:10en France
01:17:10c'est une loi
01:17:11qui a changé la vie
01:17:12de milliers de français
01:17:13et qui a été
01:17:14un vrai progrès
01:17:15nous on considère
01:17:16que cette loi
01:17:16il faut la tenir
01:17:17mais qu'il faut
01:17:181. restreindre
01:17:19la possibilité
01:17:20de changer de prénom
01:17:20en France
01:17:21aux citoyens
01:17:21de nationalité française
01:17:22et 2. empêcher
01:17:24les étrangers radicalisés
01:17:26ou les français radicalisés
01:17:27de changer de nom
01:17:28parce que
01:17:29changer de nom
01:17:30c'est retirer
01:17:31la possibilité
01:17:31de suivre ces personnes
01:17:32et donc nous voulons
01:17:33faciliter leur suivi
01:17:34moi j'entends
01:17:35matin, midi et soir
01:17:36des gens qui vont
01:17:37de la gauche
01:17:38jusqu'à l'extrême droite
01:17:39parler de fermeté
01:17:40fermeté
01:17:40fermeté
01:17:41fermeté
01:17:41là on a 7 articles
01:17:42très concrets
01:17:43qui ne sont pas
01:17:44une révolution
01:17:45mais qui très concrètement
01:17:46nous permettent
01:17:47de boucher
01:17:48et de répondre
01:17:49aux trous
01:17:49dans la raquette
01:17:50du suivi
01:17:51et de la rétention
01:17:52des personnes
01:17:53qui sont dangereuses
01:17:54sur le territoire
01:17:55et j'incite
01:17:56chacun de mes collègues
01:17:57parlementaires
01:17:57à me soutenir
01:17:58et à suivre
01:17:59cette proposition de loi
01:18:00mais quand on cherche
01:18:01à serrer la vis
01:18:02je pense à la loi
01:18:02sur la justice
01:18:03des mineurs
01:18:04le conseil constitutionnel
01:18:05en a censuré
01:18:06six articles
01:18:08vous ne craignez pas
01:18:08qu'il fasse pareil
01:18:09avec votre proposition de loi ?
01:18:10il faut trois choses
01:18:11un il faut de la volonté politique
01:18:13et moi je reconnais une chose
01:18:14c'est que Gabriel Attal
01:18:16a objectivement
01:18:17apporté
01:18:17une refonte
01:18:19sans précédent
01:18:19de la ligne politique
01:18:20de notre parti
01:18:20et qu'aujourd'hui
01:18:21la sécurité des français
01:18:22et le rétablissement
01:18:24de l'ordre en France
01:18:25fait partie
01:18:25au centre
01:18:27c'est le coeur
01:18:27de notre projet politique
01:18:29et je m'en rajouis
01:18:29votre parti
01:18:30et votre mouvement
01:18:31aura mis du temps
01:18:32à s'apercevoir
01:18:33votre parti
01:18:34et votre mouvement
01:18:34aura mis du temps
01:18:34depuis quelques années
01:18:35la loi séparatisme
01:18:36a été votée
01:18:37nous avons doté
01:18:37la loi immigration
01:18:38avec les républicains
01:18:39également
01:18:40et aujourd'hui
01:18:41moi quand j'écoute
01:18:41Gabriel Attal
01:18:42que ce soit
01:18:42sur le voile pour les mineurs
01:18:43que ce soit
01:18:44sur l'immigration choisie
01:18:45je considère
01:18:46qu'il y a une refonte
01:18:47de la ligne politique
01:18:47de notre parti
01:18:48deuxième des choses
01:18:49au-delà de la volonté politique
01:18:50il faut un texte
01:18:51qui est bien travaillé
01:18:52et moi je souligne une chose
01:18:53c'est la qualité du travail
01:18:54qui a été mené
01:18:55par le ministère de l'Intérieur
01:18:56et par le ministère de la Justice
01:18:57la France a une chance immense
01:18:59d'avoir le tandem
01:19:00Bruno Retailleau
01:19:01Gérald Darmanin
01:19:02à la tête de l'Etat
01:19:02pourquoi ?
01:19:03parce que c'est deux ministères
01:19:04qui ont toujours été en opposition
01:19:05et là on a deux ministères
01:19:07qui sont alignés
01:19:08et je l'ai constaté
01:19:09pardonnez-moi
01:19:11de l'intérieur
01:19:12en voyant que
01:19:13sur la construction
01:19:13de cette proposition de loi
01:19:14à quel point
01:19:15ces deux ministères
01:19:16étaient alignés
01:19:17et qui avaient une volonté
01:19:18de bâtir un texte
01:19:20très ferme
01:19:21mais qui parsait
01:19:22les fourches codines
01:19:22de la constitution
01:19:23troisième sujet
01:19:24que vous évoquez
01:19:25la constitutionnalité
01:19:26oui nous avons un enjeu
01:19:28d'interprétation
01:19:29constitutionnelle
01:19:30de nos lois
01:19:30je ne vais pas me le cacher
01:19:31sur la loi Attal
01:19:33comme sur beaucoup d'autres
01:19:34on a eu
01:19:34une censure
01:19:35du conseil constitutionnel
01:19:36c'est la raison
01:19:37pour laquelle
01:19:37sur des questions fondamentales
01:19:39comme celles que vous évoquez
01:19:40je pense que nous ne pourrons
01:19:41pas échapper
01:19:41à un référendum
01:19:43pour reformer la constitution
01:19:44vous avez le soutien
01:19:45d'Emmanuel Macron ?
01:19:46je n'ai aucun doute
01:19:48du fait que
01:19:49quand vous présentez
01:19:51une loi au gouvernement
01:19:52et l'exécutif
01:19:52vous avez ce qu'on appelle
01:19:53des réunions interministérielles
01:19:55et l'ensemble du gouvernement
01:19:56et l'ensemble de l'exécutif
01:19:58Élisée compris
01:19:59s'alignent
01:20:00pour soutenir
01:20:01une proposition de loi
01:20:02ou non
01:20:02j'ai obtenu
01:20:03cet aval
01:20:04et c'est la raison
01:20:05pour laquelle
01:20:05j'ai présenté
01:20:06cette proposition de loi
01:20:07c'est évidemment
01:20:08une proposition
01:20:09que j'ai travaillé
01:20:09main dans la main
01:20:10un avec Gabriel Attal
01:20:12deux avec Bruno Retailleau
01:20:13et je suis très heureux
01:20:15d'avoir obtenu
01:20:16non seulement
01:20:17le soutien du gouvernement
01:20:17mais le soutien
01:20:18de 70 collègues
01:20:20qui m'accompagnent
01:20:21sur cette proposition de loi
01:20:22comment est-ce que vous avez réagi
01:20:23quand vous avez entendu
01:20:23Emmanuel Macron
01:20:25s'en prendre à ceux
01:20:26qui décrivent la réalité
01:20:27de l'insécurité
01:20:27en les accusant
01:20:28de faire du brainwashing
01:20:30du lavage de cerveau
01:20:31il dit quand on décrit
01:20:32la réalité
01:20:32quand on parle
01:20:34des faits divers
01:20:35en fait
01:20:35on cherche à laver
01:20:36le cerveau des français
01:20:38c'était violent
01:20:39pour ceux qui
01:20:40notamment pour les journalistes
01:20:42comme ici à Assegnos
01:20:43d'ailleurs
01:20:43qui décrivent la réalité
01:20:45quand j'ai vu
01:20:47cette citation
01:20:48qui a été publiée
01:20:49j'ai tout de suite
01:20:50je suis tout de suite
01:20:51allé voir la séquence
01:20:52au global
01:20:52du président de la république
01:20:54qui intervint sur ce sujet
01:20:55ma conviction personnelle
01:20:57c'est que cette phrase
01:20:58a été sortie de son propos
01:20:59et c'est heureux
01:21:00parce qu'on ne peut pas
01:21:01il est revenu à la télévision
01:21:04sur France 2
01:21:05moi en tout cas
01:21:06je vais vous dire
01:21:06en disant qu'on en fait trois
01:21:08avec l'effet d'hiver
01:21:09mais ce que je constate
01:21:09matin, midi et soir
01:21:11c'est qu'il y a des personnes
01:21:12notamment des millions de français
01:21:14issus de l'immigration
01:21:15qui vivent dans des quartiers
01:21:18qui sont soumis
01:21:19à une insécurité prégnante
01:21:20dont on ne s'est pas occupé
01:21:22et moi je suis très heureux
01:21:23d'avoir adopté
01:21:24la loi de programmation
01:21:25du ministère de l'Intérieur
01:21:26la loi de programmation
01:21:27du ministère de la Justice
01:21:28qui met du temps
01:21:29à voir leurs effets
01:21:30mais on les a votés
01:21:30il y a un an et demi seulement
01:21:31et qui déploie des moyens
01:21:33sans précédent
01:21:34pour rétablir la sécurité
01:21:35dans notre pays
01:21:35notamment dans nos quartiers
01:21:37populaires
01:21:37qui en ont bien besoin
01:21:39et c'est au nom
01:21:40de toutes ces personnes
01:21:41que je connais
01:21:42que je vois sur ma circonscription
01:21:43que j'ai soutenu
01:21:44à 200% ces lois
01:21:45parce qu'on en a besoin
01:21:46La grande interview
01:21:47CNews Europe 1
01:21:48avec Charles Rodwell
01:21:49député ensemble
01:21:49pour la République
01:21:50des Yvelines
01:21:51vous y faisiez allusion
01:21:52il y a quelques instants
01:21:53Christelle Gervaise
01:21:55était sur CNews ce matin
01:21:56elle est la femme
01:21:56d'Alban Gervaise
01:21:58qui a été tuée
01:21:59en 2022 à Marseille
01:22:00devant l'école
01:22:01de deux de leurs trois enfants
01:22:02l'individu
01:22:03Mohamed El
01:22:04les attendait
01:22:05dans la voiture
01:22:06attendait les enfants
01:22:08dans la voiture
01:22:08c'est Alban Gervaise
01:22:09qui attendait
01:22:09dans la voiture
01:22:10les deux enfants
01:22:11quand un individu
01:22:12Mohamed El
01:22:13est rentré
01:22:14par la porte passager
01:22:15du véhicule
01:22:16et Mohamed El
01:22:17a tué
01:22:18de plusieurs coups
01:22:19de couteau
01:22:20Alban Gervaise
01:22:21l'individu a été
01:22:22déclaré irresponsable
01:22:24il n'y aura pas de procès
01:22:25sa femme dénonce
01:22:26cet état de fait
01:22:27et fait part également
01:22:28de son inquiétude
01:22:29car si les psychiatres
01:22:30le décident
01:22:31cet individu
01:22:32Mohamed El
01:22:33sera remis en liberté
01:22:34est-ce qu'il faudrait
01:22:35qu'il y ait
01:22:36quoi qu'il arrive
01:22:36un procès ?
01:22:39Moi sur cette question
01:22:40tous ceux qui m'expliquent
01:22:42que je traite
01:22:43trop
01:22:44que je parle trop
01:22:45que j'agis trop
01:22:45que je présente
01:22:46trop de choses
01:22:47sur l'insécurité
01:22:49sur la révolution pénale
01:22:50et que je prends
01:22:51trop la parole
01:22:51sur ces sujets
01:22:52j'invite chacun
01:22:53d'entre ceux
01:22:53qui me font ce procès-là
01:22:54à regarder le témoignage
01:22:56de cette mère
01:22:58de famille
01:22:58à regarder le témoignage
01:23:00de la mère
01:23:00de tant d'enfants
01:23:02qui ont été assassinés
01:23:03en France
01:23:04ne serait-ce que
01:23:05ces 6 ou 10 dernières années
01:23:06pour comprendre
01:23:08à quel point
01:23:08notre pays
01:23:09est soumis
01:23:09à des attaques
01:23:10en règle
01:23:11sans précédent
01:23:12et notamment
01:23:12la guerre des Rias
01:23:13qui était hier soir
01:23:13sur Europe 1
01:23:14et CNews
01:23:15avec Laurence Ferrari
01:23:17je demande vraiment
01:23:18à chaque téléspectateur
01:23:19et auditeur
01:23:20de regarder le témoignage
01:23:21de ses mamans
01:23:22de comprendre
01:23:23à quoi elles sont soumises
01:23:24et c'est absolument
01:23:25impossible de comprendre
01:23:26de vivre
01:23:28de ressentir
01:23:28ce que ces mères ont vécu
01:23:30moi sur la question
01:23:31que vous évoquez
01:23:32c'est ça qui m'anime
01:23:33c'est arrivé
01:23:33à une famille
01:23:34de ma circonscription
01:23:35et c'est ça
01:23:36qui me donne de l'énergie
01:23:37je peux vous dire
01:23:38peut-être que ce texte
01:23:39sur les 7 articles
01:23:40il y en aura peut-être
01:23:412 qui seront censurés
01:23:42peut-être 1
01:23:43moi j'espère
01:23:44qu'ils seront tous adoptés
01:23:45je ne prétends pas
01:23:46que ça va révolutionner
01:23:47notre pays
01:23:48mais je prétends quand même
01:23:49que main dans la main
01:23:51avec le gouvernement
01:23:52et mes 70 collègues
01:23:53qui ont co-signé
01:23:53nous avons là
01:23:54une vraie volonté
01:23:55de faire évoluer
01:23:56concrètement
01:23:57les choses
01:23:58pour assurer la sécurité
01:23:59de centaines de familles
01:24:01dans notre pays
01:24:01y compris
01:24:02la famille
01:24:03que vous évoquez
01:24:04qui je crois bien
01:24:06a le droit à un procès
01:24:07je voulais vous parler
01:24:08également du mariage
01:24:09des OQTF
01:24:10et des illégaux
01:24:11en France
01:24:12l'Assemblée n'a pas voté
01:24:13le texte d'Éric Ciotti
01:24:13qui vise à interdire
01:24:14les mariages
01:24:15des illégaux
01:24:16pourquoi ça n'a pas été voté
01:24:17parce que c'est Éric Ciotti
01:24:18qui l'a présenté
01:24:19il y a deux raisons
01:24:20un
01:24:21il y a eu un blocage
01:24:22orchestré par la France insoumise
01:24:24mais deuxième chose
01:24:25Éric Ciotti aurait pu
01:24:27inscrire ce texte
01:24:28en premier
01:24:29dans sa niche parlementaire
01:24:30il aurait largement eu le temps
01:24:31de le traiter
01:24:31ce texte n'a été traité
01:24:33que dans l'après-midi
01:24:34parce qu'avant
01:24:34il faisait passer son texte
01:24:36pour assurer
01:24:36je dirais
01:24:39l'avenir électoral
01:24:39de Marine Le Pen
01:24:40il avait le choix
01:24:42il aurait pu présenter
01:24:43en premier lieu
01:24:44son texte sur les mariages
01:24:45de QTF
01:24:45qui je crois est attendu
01:24:46par des dizaines
01:24:48des milliers de maires
01:24:49dans notre pays
01:24:50il a préféré choisir
01:24:51de présenter en premier
01:24:52un texte qui visait
01:24:53à protéger Marine Le Pen
01:24:54des juges
01:24:55c'est son droit
01:24:56je suis très heureux
01:24:57il y a eu de l'obstruction
01:24:58de la part des députés
01:24:59l'obstruction des députés
01:25:00je la regrette
01:25:01c'est une question de bon sens
01:25:01mais je regrette deux choses
01:25:02moi quand il y a une niche parlementaire
01:25:04je regrette un
01:25:05qui est l'obstruction
01:25:06orchestrée par l'extrême gauche
01:25:07mais je regrette aussi
01:25:08que plutôt de traiter
01:25:09un problème très concret
01:25:10de la part des français
01:25:11Éric Ciotti préférait d'abord
01:25:13et avant tout
01:25:13protéger Marine Le Pen
01:25:14nous avons rejeté ce texte
01:25:16pour ensuite présenter
01:25:16un texte qui n'a pas eu
01:25:17le temps de terminer
01:25:18c'est le sens des priorités
01:25:19qu'a choisi Éric Ciotti
01:25:20je le déploie
01:25:21vous êtes favorable
01:25:21à l'interdiction des mariages
01:25:23pour les personnes
01:25:24en situation irrégulière
01:25:25en France ?
01:25:25Évidemment
01:25:26mais évidemment
01:25:27quand je regarde
01:25:28pardonnez-moi
01:25:29quand je regarde
01:25:30les maires
01:25:31la pression
01:25:33auxquelles les maires
01:25:34sont soumis
01:25:34moi j'étais adjoint aux maires
01:25:35pour des années
01:25:35la maire pour les Valences
01:25:37et il y en a des dizaines
01:25:38je continue à célébrer
01:25:39des dizaines et des dizaines
01:25:40de mariages
01:25:41je constate aujourd'hui
01:25:42que les fameux mariages blancs
01:25:43et mariages gris
01:25:43sont parfaitement pris en compte
01:25:45en coordination
01:25:46avec les services de la préfecture
01:25:47tout n'est pas parfait
01:25:48et je sais que
01:25:49beaucoup de maires témoignent
01:25:50et ils ont raison de le faire
01:25:51sur cette question
01:25:51mais la question
01:25:52objectivement de marier
01:25:53des personnes qui sont
01:25:54sous le QTF
01:25:54c'est juste de la folie
01:25:56et s'il avait fait passer
01:25:57son texte en premier
01:25:58pour le bien des français
01:25:59on aurait peut-être
01:26:00eu le temps de le traiter
01:26:01en l'occurrence
01:26:02il a préféré d'abord
01:26:03protéger Marine Le Pen
01:26:04et bien dans ce cas-là
01:26:05on n'a pas eu le temps
01:26:05de traiter son texte
01:26:06je le déplore
01:26:07On parlait d'Éric Ciotti
01:26:08à l'instant
01:26:08ça sera ma dernière question
01:26:09je voulais vous entendre
01:26:10sur la scandaleuse prise de parole
01:26:11d'un député écologiste
01:26:13qui a reproché à Éric Ciotti
01:26:14de faire hospitaliser
01:26:15sa mère tétraplégique
01:26:17depuis 24 ans
01:26:17Comment est-ce que vous qualifiez
01:26:19l'attitude de ce député
01:26:20issu d'un groupe
01:26:21qui a pour habitude
01:26:22de donner des leçons de morale
01:26:23à longueur de journée ?
01:26:26Le moins qu'on puisse dire
01:26:27c'est que je n'ai pas
01:26:28des accords politiques
01:26:30surtout avec Éric Ciotti
01:26:31mais je lui apporte
01:26:33évidemment personnellement
01:26:34un soutien
01:26:35sa mère a été tétraplégique
01:26:36elle a été attaquée hier
01:26:37dans l'hémicycle
01:26:37par un député d'extrême-gauche
01:26:39et je crois que cet exemple
01:26:41illustre à quel point
01:26:42l'extrême-gauche dans notre pays
01:26:44est prêt à tous les moyens
01:26:45dans la rue
01:26:45et à l'Assemblée nationale
01:26:46pour essayer de déstabiliser
01:26:47nos débats
01:26:48je le condamne
01:26:49avec la plus grande fermeté
01:26:50et j'espère surtout
01:26:51qu'au-delà de la condamnation
01:26:52par les mots
01:26:53ce député sera poursuivi
01:26:55par le bureau
01:26:55de l'Assemblée nationale
01:26:56pour être sanctionné
01:26:57extrêmement lourdement
01:26:59car on ne peut pas
01:26:59tout se permettre
01:27:00évidemment dans l'hémicycle
01:27:01en tout cas
01:27:02nous mettrons une grande pression
01:27:03pour que ce soit le cas
01:27:04Merci beaucoup Charles Rodoy
01:27:05Merci à vous
01:27:06Invité de la grande interview
01:27:07C News Europe
01:27:07Bonne journée à bientôt
01:27:08Bonne journée à vous
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