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00:008h13, la grande interview, c'est News Europe 1 avec ce matin Charles Rodouel. Bonjour Charles Rodouel.
00:06Bonjour Romain Desart, merci pour votre invitation.
00:08Bonjour Monsieur le député, ensemble pour la République des Yvelines.
00:12On va parler de toute l'actualité, évidemment. Je voulais parler tout d'abord des deux ans des émeutes en France.
00:18Il y a deux ans, débutaient ces émeutes suite à la mort de Noël.
00:22Est-ce que vous diriez que tout a été fait pour que ça ne se reproduise pas ?
00:26Non, je ne pourrais pas dire ça. Parce qu'on a vu les images il y a quelques jours,
00:31que malheureusement nous n'avons pas su encore endiguer ces phénomènes.
00:35Moi je me souviens que les émeutes ont attaqué des dizaines de commerces sur ma circonscription,
00:39à Montigny-le-Bretonneux, à Versailles, à Guyancourt, et des dizaines de communes, des centaines de communes partout en France.
00:46Je pense qu'il y a un rendez-vous sur ce sujet qui a été manqué collectivement par la nation pour répondre à ces émeutes.
00:53Et je suis très heureux que, pour ce qui concerne notre force politique, la sécurité des Français,
00:59la force régalienne de notre pays ait été replacée enfin au cœur de notre action politique.
01:04Parce que la réponse doit être massive, ça fait l'objet de certaines propositions que je suis déjà venu présenter chez vous.
01:11Mais je crois que les émeutes restent un traumatisme pour la nation,
01:14auxquels des réponses ont été apportées, pénales, législatives, mais qui doivent être amplifiées.
01:18Je vais vous parler de l'immigration. Les chiffres définitifs de l'immigration en 2024 viennent d'être publiés.
01:24Le nombre de premiers titres de séjour et de renouvellement délivrés à des ressortissants étrangers a augmenté.
01:29Plus 3,9% d'immigration régulière en un an. On n'arrive pas à la maîtriser, l'immigration ?
01:35Mais pour maîtriser l'immigration, il faut changer la législation.
01:38Et pour changer la législation, il nous faut un cap.
01:41Vous savez, moi j'ai toujours défendu la même chose sur l'immigration,
01:43c'est le principe d'une immigration massivement réduite, choisie, fondée uniquement sur le travail,
01:49pour répondre aux besoins des Français.
01:51Ça, ça veut dire deux choses.
01:52Ça veut dire qu'on assume de faire venir une immigration de travail, parce qu'on en a besoin.
01:57Moi, quand je vais partout sur ma circonscription, dans nos hôpitaux, dans nos EHPAD, dans nos entreprises,
02:01je vois qu'il y a des étrangers qui viennent travailler en France et qui contribuent à la richesse de notre pays.
02:05Ça veut dire qu'il ne faut pas y avoir débat sur l'immigration de travail.
02:08Il y a 500 000 étrangers qui sont sur notre sol et qui sont au chômage.
02:12C'est bien la raison pour laquelle, de mon point de vue, si on veut une immigration de travail,
02:16il faut aussi assumer d'assécher toutes les autres voies d'immigration, et votre chiffre en témoigne.
02:21Je propose, j'ai toujours proposé, et ça a été porté aussi par mon parti,
02:25un moratoire sur le regroupement familial pour en redéfinir les règles.
02:28Et pour le coup, ma proposition personnelle, la fin de l'immigration pour soins,
02:33la refonte du droit d'asile, une lutte beaucoup plus importante contre l'immigration irrégulière,
02:39pour que, enfin, nous reprenions la main sur le pilotage de notre immigration,
02:43pour que ces chiffres se réduisent, parce que, oui, nous avons besoin, à mon avis,
02:47d'une immigration de travail, mais qu'aujourd'hui, les flux migratoires en France sont insoutenables,
02:52et c'est la raison pour laquelle nous avons besoin d'une immigration massivement réduite,
02:56choisie, fondée uniquement sur le travail.
02:59Alors, vous présentez une proposition de loi, aujourd'hui, qui vise à renforcer la lutte contre le terrorisme,
03:05notamment en durcissant la loi pour les déséquilibrés dangereux.
03:10Qu'est-ce que vous proposez, exactement ?
03:11Déjà, je pars d'un principe.
03:13Moi, je ne peux pas rester les bras croisés, et personne, surtout pas vous,
03:16mais personne qui nous écoute, ne peut rester les bras croisés,
03:19faites ça des actes criminels graves et des actes terroristes qui ont été commis,
03:24qui ont des dizaines de familles en France, ces dernières années.
03:27De trappes et rambouillées de mon département, une habitante de ma circonscription,
03:30Montinay-le-Bretonneux, de aptes à la Grande Combe,
03:33et évidemment, les attentats de Mulhouse, il y a maintenant quelques semaines.
03:37Et les témoignages de ce matin sur CNews le prouvent également.
03:39Et nous, le trou dans la raquette qu'on a identifié,
03:42et c'est l'objet de cette proposition de loi,
03:44que j'ai travaillé main dans la main avec le gouvernement,
03:47et notamment avec le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
03:49ce qui me permet de souligner d'ailleurs que la France a beaucoup de chances
03:52d'avoir un ministre de l'Intérieur comme Bruno Retailleau,
03:55c'est un principe, c'est de prévenir, de passer à l'acte,
03:58les déséquilibrés dangereux qui sont radicalisés
04:01et qui ont des troubles psychiatriques graves.
04:04Traiter cette question, c'est la traiter pour eux-mêmes,
04:06mais c'est aussi la traiter pour la société,
04:10pour empêcher que ces individus passent à l'acte,
04:12alors que ce sont des gens très dangereux, radicalisés
04:16et atteints de troubles psychiatriques graves
04:18qui les incitent à passer à l'acte.
04:20Alors, ce projet de loi, il trouve sa justification,
04:22vous diriez, fait allusion dans de nombreux épisodes dramatiques.
04:27Attaque au couteau, attrape au cri de Allah Akbar.
04:30Attentat à la préfecture de police de Paris par un radicalisé salafiste.
04:34Attentat à Romand Surizer au cri de Allah Akbar.
04:37Attaque au commissariat de Rambouillet par un Tunisien en situation irrégulière.
04:41Attaque au couteau dans un supermarché du Vaucluse.
04:44Attentat de Mulhouse, vous y faisiez allusion à l'instant,
04:46en février dernier, par un Algérien clandestin.
04:49Au-delà du suivi socio-psychologique
04:51et du motif de troubles psychiatriques récurrents à chacun de ces drames,
04:55il y a quand même la question de l'immigration,
04:57on en parlait à l'instant, qui est au cœur du problème.
04:59Ou alors sinon on est aveugle ?
05:00Non mais il y a un lien évident entre l'immigration et l'insécurité dans notre pays.
05:04Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.
05:07La seule chose que j'indique là-dessus,
05:09c'est qu'on a un trou dans la raquette pour prévenir de passer à l'acte.
05:12Je vous prends quelques mesures.
05:13Un, lorsque le préfet suspecte une personne d'être atteinte psychiatriquement,
05:19aujourd'hui, il ne peut pas demander à cette personne
05:22de passer obligatoirement un test ou un examen médical
05:25pour ensuite le faire interner pour soins ou pour étendre sa rétention.
05:31Avec cette loi, il aura la possibilité de le faire.
05:33Deuxième type de mesure.
05:34Un terroriste qui est condamné à 15 ans de prison.
05:37On a ce qu'on appelle la rétention de sûreté.
05:39Donc ça veut dire que si au bout de 15 ans,
05:41on se rend compte qu'il est toujours hyper dangereux,
05:43on peut continuer de le retenir.
05:45Eh bien nous, nous proposons à travers cette loi
05:46de baisser le seuil à 10 ans pour des gens qui sont,
05:50un, condamnés pour des faits de terrorisme,
05:53et deux, qui sont radicalisés et atteints de troubles psychiatriques graves.
05:56Troisième des choses, on propose par exemple d'intervenir
05:59sur les conversations dites privées,
06:01mais qui sont en fait des conversations publiques en ligne
06:03où vous avez une apologie manifeste de terrorisme.
06:06Exemple, le groupe WhatsApp.
06:07Voilà, enfin, le groupe WhatsApp, vous avez 200 personnes.
06:10Aujourd'hui, c'est considéré de facto comme une conversation privée,
06:14alors que quand vous avez 200 personnes sur une conversation
06:16et que vous avez quelqu'un qui fait de l'apologie du terrorisme,
06:19je pense qu'on est en droit de considérer
06:21que c'est une conversation publique
06:23et qu'il y ait une apologie publique au terrorisme.
06:25Quatrième mesure, je ne vais pas toutes les citer,
06:27mais chose importante,
06:28aujourd'hui, tout un chacun peut changer de nom
06:30et changer de prénom en France.
06:32C'est une loi qui a changé la vie de milliers de Français
06:34et qui a été un vrai progrès.
06:36Nous, on considère que cette loi, il faut la tenir,
06:39mais qu'il faut, un, restreindre la possibilité
06:41de changer de prénom en France
06:42aux citoyens de nationalité française,
06:44et, deux, empêcher les étrangers radicalisés
06:47ou les Français radicalisés de changer de nom,
06:50parce que changer de nom,
06:51c'est retirer la possibilité de suivre ces personnes
06:53et donc nous voulons faciliter leur suivi.
06:56Moi, j'entends matin, midi et soir,
06:57des gens qui vont de la gauche jusqu'à l'extrême droite
07:00parler de fermeté, fermeté, fermeté, fermeté.
07:03Là, on a sept articles très concrets
07:04qui ne sont pas une révolution,
07:06mais qui, très concrètement,
07:08nous permettent de boucher
07:09et de répondre aux trous dans la raquette
07:11du suivi et de la rétention
07:13des personnes qui sont dangereuses sur le territoire.
07:17Et j'incite chacun de mes collègues parlementaires
07:19à me soutenir et à suivre cette proposition de loi.
07:22Mais quand on cherche à serrer la vis,
07:23je pense à la loi sur la justice des mineurs.
07:25Le Conseil constitutionnel en a censuré six articles.
07:29Vous ne craignez pas qu'il fasse pareil
07:30avec votre proposition de loi ?
07:32Il faut trois choses.
07:33Un, il faut de la volonté politique.
07:35Et moi, je reconnais une chose,
07:36c'est que Gabriel Attal a objectivement apporté
07:39une refonte sans précédent
07:41de la ligne politique de notre parti
07:42et qu'aujourd'hui, la sécurité des Français
07:43et le rétablissement de l'ordre en France
07:46fait partie, au centre,
07:48c'est le cœur de notre projet politique
07:50et je m'en rajouis.
07:51Votre parti et votre mouvement
07:52aura mis du temps à s'apercevoir.
07:54Votre parti, votre mouvement aura mis du temps à s'apercevoir.
07:56Écoutez, depuis quelques années,
07:57la loi séparatisme a été votée.
07:58Nous avons adopté la loi immigration
07:59avec les Républicains également.
08:02Et aujourd'hui, moi, quand j'écoute Gabriel Attal,
08:03que ce soit sur le vol pour les mineurs,
08:05que ce soit sur l'immigration choisie,
08:07je considère qu'il y a une refonte
08:08de la ligne politique de notre parti.
08:10Deuxième des choses, au-delà de la volonté politique,
08:11il faut un texte qui est bien travaillé.
08:13Et moi, je souligne une chose,
08:14c'est la qualité du travail qui a été menée
08:16par le ministère de l'Intérieur
08:17et par le ministère de la Justice.
08:19La France a une chance immense
08:20d'avoir le tandem Bruno Retailleau-Gérald Darmanin
08:23à la tête de l'État.
08:24Pourquoi ?
08:24Parce que c'est deux ministères
08:25qui ont toujours été en opposition.
08:27Et là, on a deux ministères qui sont alignés.
08:30Et je l'ai constaté, pardonnez-moi,
08:32de l'intérieur,
08:33en voyant que sur la construction
08:35de cette proposition de loi,
08:36à quel point ces deux ministères étaient alignés
08:38et qu'il y avait une volonté
08:40de bâtir un texte très ferme,
08:42mais qui parsait les fourches codines
08:44de la Constitution.
08:45Troisième sujet que vous évoquez,
08:46la constitutionnalité.
08:47oui, nous avons un enjeu
08:49d'interprétation constitutionnelle
08:51de nos lois.
08:52Je ne vais pas me le cacher,
08:53sur la loi Attal,
08:54comme sur beaucoup d'autres,
08:55on a eu une censure
08:56du Conseil constitutionnel.
08:58C'est la raison pour laquelle,
08:59sur des questions fondamentales
09:00comme celles que vous évoquez,
09:01je pense que nous ne pourrons pas échapper
09:03à un référendum
09:04pour reformer la Constitution.
09:06Vous avez le soutien
09:06d'Emmanuel Macron ?
09:07Je n'ai aucun doute
09:09du fait que,
09:11quand vous présentez une loi
09:12au gouvernement et à l'exécutif,
09:14vous avez ce qu'on appelle
09:14des réunions interministérielles.
09:16Et l'ensemble du gouvernement
09:18et l'ensemble de l'exécutif,
09:19Élisée compris,
09:20s'alignent pour soutenir
09:22une proposition de loi ou non.
09:24J'ai obtenu cet aval
09:25et c'est la raison pour laquelle
09:27j'ai présenté cette proposition de loi.
09:29C'est évidemment une proposition
09:30que j'ai travaillée main dans la main,
09:32un, avec Gabriel Attal,
09:33deux, avec Bruno Retailleau.
09:35Et je suis très heureux
09:37d'avoir obtenu
09:37non seulement le soutien du gouvernement,
09:39mais le soutien de 70 collègues
09:41qui m'accompagnent
09:42sur cette proposition de loi.
09:43Comment est-ce que vous avez réagi
09:44quand vous avez entendu Emmanuel Macron
09:46s'en prendre à ceux
09:47qui décrivent la réalité
09:48de l'insécurité
09:49en les accusant de faire
09:50du brainwashing,
09:51du lavage de cerveau ?
09:52Il dit que quand on décrit
09:53la réalité,
09:54quand on parle
09:55des faits divers,
09:56en fait,
09:57on cherche à laver
09:58le cerveau des Français.
09:59C'était violent
10:00pour ceux qui,
10:02notamment pour les journalistes,
10:03comme ici à Assegnaus,
10:04d'ailleurs,
10:05qui décrivent la réalité ?
10:07Quand j'ai vu cette citation
10:09qui a été publiée,
10:10je suis tout de suite allé voir
10:12la séquence au global
10:14du président de la République
10:15qui intervient sur ce sujet.
10:17Ma conviction personnelle,
10:18c'est que cette phrase
10:19a été sortie de son propos
10:20et c'est heureux
10:21parce qu'on ne peut pas...
10:24Il est revenu à la télévision
10:25sur France 2.
10:27En tout cas,
10:27je vais vous dire...
10:28En disant qu'on en fait trois
10:29avec les faits divers.
10:30Mais ce que je constate
10:31matin, midi et soir,
10:33c'est qu'il y a des personnes,
10:34notamment des millions de Français
10:35issus de l'immigration
10:36qui vivent dans des quartiers
10:39qui sont soumis
10:40à une insécurité prégnante
10:41dont on ne s'est pas occupé.
10:43Et moi,
10:44je suis très heureux
10:44d'avoir adopté
10:45la loi de programmation
10:46du ministère de l'Intérieur,
10:47la loi de programmation
10:48du ministère de la Justice
10:49qui met du temps
10:50à avoir leurs effets,
10:51mais on les a votés
10:51il y a un an et demi seulement
10:52et qui déploie des moyens
10:54sans précédent
10:55pour rétablir la sécurité
10:56dans notre pays,
10:57notamment dans nos quartiers populaires
10:58qui en ont bien besoin.
11:00Et c'est au nom
11:01de toutes ces personnes
11:02que je connais,
11:03que je vois sur ma circonscription,
11:05que j'ai soutenu
11:05à 200% ces lois
11:06parce qu'on en a besoin.
11:07La grande interview
11:08CNews Europe 1
11:09avec Charles Rodwell,
11:10député ensemble
11:11pour la République
11:11des Yvelines.
11:13Vous y faisiez allusion
11:14il y a quelques instants.
11:15Christelle Gervaise
11:16était sur CNews ce matin.
11:17Elle est la femme
11:18d'Alban Gervaise
11:19qui a été tuée
11:20en 2022 à Marseille
11:21devant l'école
11:22de deux de leurs trois enfants.
11:24L'individu,
11:25Mohamed El,
11:26les attendait
11:26dans la voiture.
11:28Attendez les enfants
11:29dans la voiture,
11:30c'est Alban Gervaise
11:30qui attendait
11:31dans la voiture
11:32les deux enfants
11:32quand un individu,
11:33Mohamed El,
11:34est rentré
11:35par la porte passager
11:36du véhicule
11:37et Mohamed El
11:38a tué
11:39de plusieurs coups
11:41de couteau
11:41Alban Gervaise.
11:42L'individu a été
11:43déclaré irresponsable.
11:45Il n'y aura pas de procès.
11:46Sa femme dénonce
11:47cet état de fait
11:48et fait part également
11:49de son inquiétude
11:50car si les psychiatres
11:51le décident,
11:53cet individu,
11:54Mohamed El,
11:55sera remis en liberté.
11:56Est-ce qu'il faudrait
11:57qu'il y ait,
11:57quoi qu'il arrive,
11:58un procès ?
11:58Moi,
12:00sur cette question,
12:02tous ceux
12:02qui m'expliquent
12:03que je traite trop,
12:05que je parle trop,
12:06que j'agis trop
12:07ou que je présente
12:07trop de choses
12:08sur l'insécurité,
12:10sur la révolution pénale
12:12et que je prends
12:12trop la parole
12:13sur ces sujets,
12:13j'invite chacun
12:14d'entre ceux
12:14qui me font ce procès-là
12:15à regarder le témoignage
12:18de cette mère
12:19de famille,
12:20à regarder le témoignage
12:21de la mère
12:21de tant d'enfants
12:23qui ont été assassinés
12:24en France,
12:26ne serait-ce que
12:26ces six ou dix
12:27dernières années,
12:28pour comprendre
12:29à quel point
12:29notre pays
12:30est soumis
12:30à des attaques
12:31en règle sans précédent ?
12:33Et notamment
12:33la carrière
12:34qui était hier soir
12:34sur Europe 1
12:35et CNews
12:36avec Laurence Ferrari.
12:38Je demande vraiment
12:39à chaque téléspectateur
12:40et auditeur
12:41de regarder le témoignage
12:43de ses mamans,
12:44de comprendre
12:44à quoi elles sont soumises
12:45et c'est absolument
12:46impossible de comprendre,
12:48de vivre,
12:49de ressentir
12:50ce que ces mères
12:51ont vécu.
12:52Moi,
12:52sur la question
12:52que vous évoquez,
12:53c'est ça qui m'anime,
12:54c'est arriver
12:54à une famille
12:55de ma circonscription
12:56et c'est ça
12:58qui me donne de l'énergie,
12:59je peux vous dire.
13:00Peut-être que ce texte
13:01sur les sept articles,
13:02il y en aura peut-être
13:02deux qui seront censurés,
13:04peut-être un,
13:05moi j'espère
13:05qu'ils seront tous adoptés.
13:06Je ne prétends pas
13:07que ça va révolutionner
13:08notre pays,
13:10mais je prétends quand même
13:11que,
13:12main dans la main
13:12avec le gouvernement
13:13et mes 70 collègues
13:14qui ont co-signé,
13:15nous avons là
13:15une vraie volonté
13:16de faire évoluer
13:17concrètement
13:18les choses
13:19pour assurer
13:20la sécurité
13:20de centaines de familles
13:22dans notre pays,
13:22y compris la famille
13:24que vous évoquez
13:25qui,
13:26je crois bien,
13:27a le droit
13:27à un procès.
13:29Je voulais vous parler
13:29également du mariage
13:31des OQTF
13:31et des illégaux
13:32en France.
13:33L'Assemblée n'a pas voté
13:34le texte d'Éric Ciotti
13:35qui vise à interdire
13:36les mariages
13:37des illégaux.
13:38Pourquoi ça n'a pas été voté ?
13:39Parce que c'est Éric Ciotti
13:39qui l'a présenté ?
13:40Il y a deux raisons.
13:42Un,
13:42il y a eu un blocage
13:43orchestré
13:44par la France insoumise.
13:46Mais deuxième chose,
13:47Éric Ciotti
13:47aurait pu inscrire
13:49ce texte
13:50en premier
13:50dans sa niche parlementaire,
13:51et il aurait largement
13:52eu le temps de le traiter.
13:53Ce texte n'a été traité
13:54que dans l'après-midi
13:55parce qu'avant,
13:56il faisait passer son texte
13:57pour assurer
13:58je dirais
14:00l'avenir électoral
14:01de Marine Le Pen.
14:02Il avait le choix,
14:03il aurait pu présenter
14:04en premier lieu
14:05son texte
14:06sur les mariages
14:06de QTF
14:07qui je crois
14:07est attendu
14:08par des dizaines
14:09des milliers de maires
14:10dans notre pays.
14:11Il a préféré choisir
14:12de présenter
14:13en premier
14:13un texte
14:14qui visait
14:14à protéger
14:15Marine Le Pen
14:15des juges.
14:17C'est son droit,
14:17je suis très heureux
14:18que ce texte...
14:18Il y a eu de l'obstruction
14:19de la part des députés.
14:20L'obstruction des députés,
14:21je la regrette.
14:22C'est une question de bon sens.
14:23Mais je regrette deux choses.
14:24Moi,
14:24quand il y a une niche parlementaire,
14:26je regrette un
14:26qui est l'obstruction
14:27orchestrée par l'extrême-gauche
14:28mais je regrette aussi
14:30que plutôt de traiter
14:30un problème très concret
14:32de la part des Français,
14:33Éric Ciotti préférait d'abord
14:34et avant tout
14:35protéger Marine Le Pen.
14:36Nous avons rejeté ce texte
14:37pour ensuite présenter
14:38un texte
14:38qui n'a pas eu le temps
14:39de terminer.
14:40C'est le sens des priorités
14:40qu'a choisi Éric Ciotti,
14:41je le déploie.
14:42Vous êtes favorable
14:42à l'interdiction
14:43des mariages
14:44pour les personnes
14:45en situation irrégulière
14:46en France ?
14:47Évidemment.
14:48Mais évidemment.
14:49Quand je regarde,
14:50pardonnez-moi,
14:51quand je regarde
14:51la pression
14:54auxquelles les maires
14:55sont soumises,
14:55moi j'étais adjoint
14:56aux maires
14:56pour des années.
14:56La maire
14:57pour les balances
14:58et il y en a des dizaines.
15:00Je continue à célébrer
15:01des dizaines et des dizaines
15:01de mariages.
15:02Je constate aujourd'hui
15:03que les fameux mariages blancs
15:04et les mariages gris
15:05sont parfaitement pris en compte
15:06en coordination
15:07avec les services
15:08de la préfecture.
15:09Tout n'est pas parfait
15:09et je sais que
15:10beaucoup de maires témoignent
15:11et ils ont raison
15:12de le faire sur cette question
15:13mais la question objectivement
15:14de marier des personnes
15:15qui sont sous le QTF
15:16c'est juste de la folie
15:17et s'il avait fait passer
15:18son texte en premier
15:19pour le bien des Français
15:20on aurait peut-être
15:21eu le temps de le traiter.
15:23En l'occurrence
15:23il a préféré d'abord
15:24protéger Marine Le Pen
15:25et bien dans ce cas-là
15:26on n'a pas eu le temps
15:27de traiter son texte.
15:28Je le déplore.
15:28On parlait d'Éric Ciotti
15:29à l'instant,
15:30ce sera ma dernière question.
15:31Je vais vous entendre
15:31sur la scandaleuse prise de parole
15:33d'un député écologiste
15:34qui a reproché à Éric Ciotti
15:36de faire hospitaliser
15:36sa mère tétraplégique
15:38depuis 24 ans.
15:39Comment est-ce que vous qualifiez
15:40l'attitude de ce député
15:41issu d'un groupe
15:42qui a pour habitude
15:43de donner des leçons de morale
15:44à longueur de journée ?
15:47Le moins qu'on puisse dire
15:48c'est que je n'ai pas
15:49des accords politiques
15:51surtout avec Éric Ciotti
15:53mais je lui apporte
15:54évidemment personnellement
15:55un soutien.
15:56Sa mère est tétraplégique
15:57elle a été attaquée hier
15:58dans l'hémicycle
15:59par un député
16:00d'extrême-gauche
16:00et je crois que cet exemple
16:02illustre à quel point
16:04l'extrême-gauche
16:05dans notre pays
16:05est prêt à tous les moyens
16:06dans la rue
16:07et à l'Assemblée Nationale
16:08pour essayer de déstabiliser
16:09nos débats.
16:10Je le condamne
16:10avec la plus grande fermeté
16:11et j'espère surtout
16:12qu'au-delà de la condamnation
16:14par les mots
16:14ce député sera poursuivi
16:16par le bureau
16:17de l'Assemblée Nationale
16:17pour être sanctionné
16:19extrêmement lourdement
16:20car on ne peut pas
16:21tout se permettre
16:21évidemment dans l'hémicycle.
16:22En tout cas
16:23nous mettrons une grande pression
16:24pour que ce soit le cas.
16:26Merci beaucoup Charles
16:26Merci à vous.
16:27Invité de la grande interview
16:28C News Europe.
16:29Bonne journée à bientôt.
16:29Bonne journée à vous.

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