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  • 26/06/2025
Avec Pierre Gentillet

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##CA_BALANCE-2025-06-26##

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Transcription
00:00Money, money, ah bah bien sûr, follow the money, follow the money, toujours follow the money.
00:06Et voilà, on a appris donc par Catherine Vautrin, qui l'a dit et qui l'a redit effectivement, voilà.
00:13Le gouvernement prévoit, dit Madame Vautrin, je rappelle ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles,
00:20écoutez à la Sérieure Nationale, donc, 1,7 milliard d'euros d'économie sur les dépenses de santé en 2025.
00:29Voilà, 1 milliard. Donc, on prévoit en plus, voilà, 100 millions d'économies sur les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, etc.
00:37Il faut poursuivre les efforts, poursuivre les efforts.
00:40Alors, c'est intéressant, voilà, comme on cherche 40 milliards désespérément, en fait, on cherche beaucoup plus,
00:46on a décidé de taillader dans la santé.
00:51Et au profit de quoi, et au profit de qui ? Pierre Gentil, bonjour.
00:55Bonjour.
00:55Alors, vous êtes avocat, on ne vous présente pas, on vous reçoit toujours avec plaisir,
01:00et puis, vous avez réagi, justement, dans un tweet, que j'ai lu, et vous disiez, attendez, c'est très très bien,
01:07alors voilà, on fait ça, 1,7 milliard d'euros sur les dépenses de santé,
01:11et on sait dans quel état est, effectivement, le paysage de santé à la française,
01:17alors que nous étions les premiers du monde, comme on sait,
01:20et vous dites, mais on oublie les crédits de l'aide médicale d'État.
01:27L'aide médicale d'État, qui voit ces crédits augmenter dans le projet de loi de la finance,
01:32le même projet de loi pour 2026,
01:34l'enveloppe va passer de 1,13 milliard d'euros en 2024 à 1,2 milliard en 2025.
01:45Alors, qu'est-ce qui se passe, en fait ?
01:47Et vous, vous mettez en place les deux en disant, mais, on ne comprend pas très très bien,
01:52ou on ne comprend que trop.
01:54C'est-à-dire qu'on s'interroge un petit peu sur les priorités de ce gouvernement,
01:57c'est-à-dire que le gouvernement nous dit qu'il cherche une piste d'économie de 40 à 50 milliards.
02:04Bon, très bien.
02:05OK, admettons, on a un déficit qui ne cesse de se creuser.
02:09Je rappelle accessoirement que la dette française, c'est près de 3 300 milliards.
02:15Voilà, 3 345,8 milliards d'euros aujourd'hui.
02:18Absolument, il y a un article qui est paru aujourd'hui là-dessus.
02:20Et je tiens à rappeler là-dessus qu'Emmanuel Macron est responsable de plus de 1 200 milliards,
02:30car, rappelons-le, Emmanuel Macron est aux responsabilités, s'agissant des affaires économiques,
02:36non pas depuis 2017, mais depuis 2014, car il était le ministre de l'économie de François Hollande de 2014 à 2016.
02:46Donc, cet homme est littéralement celui qui pèse à lui seul plus de 1 000 milliards de dettes.
02:54Rendez-vous compte, cet homme à lui tout seul représente un tiers de toute la dette publique contractée depuis 50 ans.
03:02Sacrée légion d'honneur, effectivement.
03:04Sacrée aux arts de la finance, comme on le vantait.
03:06C'est toujours d'ailleurs assez amusant de voir le camp des bons gestionnaires.
03:11Souvenez-vous, c'est comme ça aussi qu'on qualifiait la Macronie.
03:14Vous savez, le camp des experts, ceux qui avaient tout compris des Mozarts de la finance.
03:18Bruno Le Maire, qui a mis à nous l'économie russe, etc.
03:22Absolument, absolument.
03:23Pour l'instant, c'est plutôt notre économie qui plie le genou.
03:26Donc, ce qu'il faut quand même répéter, on ne le dit pas assez, pardon, André Bercoff,
03:30c'est que ces gens qui donnent des leçons matin, midi et soir sont des incapables.
03:38Ils sont des incapables, encore plus incapables que les autres.
03:41Je le rappelle, plus de 1000 milliards en 10 ans, c'est un inédit.
03:45Maintenant, sur cette question, effectivement, de l'AME.
03:48Alors, l'AME, c'est effectivement...
03:51Oui, rappelons à quoi, à qui s'adresse et à quoi sert l'AME.
03:55L'aide médicale d'État est une aide qui est accordée aux étrangers en situation irrégulière,
04:02sous quelques conditions, toutefois mentionnons-les,
04:04effectivement, une faible condition de résidence de quelques mois et de ressources,
04:09mais auxquelles ils ont assez facilement accès.
04:12Et cette aide, effectivement, leur permet de prendre en charge un certain nombre de soins,
04:16notamment des soins hospitaliers.
04:18Et elle représente chaque année...
04:21Alors, elle est en constante augmentation.
04:22Depuis 2015, l'aide médicale d'État s'est accrue de 39%.
04:26Vous voyez que la problématique migratoire...
04:29Depuis 2015, en 10 ans, en 10 ans.
04:30En plus, absolument, en 10 ans, c'est pour ça.
04:34Elle représente...
04:35Alors, vous avez cité 1,13.
04:36Moi, j'avais le chiffre de 1,2 milliard pour l'année 2024.
04:41Oui, oui.
04:42Non, j'ai dit 1,1, en fait, 2024, 1,2 en 2025.
04:47Mais mettons, pour l'année, effectivement, 2025,
04:51on aurait encore une hausse qui mettrait cette aide médicale d'État
04:55entre 1,2 et 1,3 milliard.
04:57Et c'est vrai que lorsque j'ai vu que la ministre de la Santé
05:01nous annonce un besoin d'économie en matière de santé de 1,7 milliard,
05:08alors même que le budget de l'aide médicale d'État,
05:11donc l'aide réservée aux étrangers, va augmenter...
05:14Et même en situation irrégulière, surtout.
05:16On a trois quarts de l'économie, ici.
05:19Donc, encore une fois, je pense que c'est absolument insupportable,
05:24inadmissible, inacceptable, pour les Français, comme moi,
05:28comme tout le monde, comme ceux qui nous écoutent,
05:31d'entendre qu'il faut se serrer la ceinture,
05:33que nous, nous devons nous serrer la ceinture,
05:35quand on refuse de baisser...
05:38Moi, je ne suis pas pour la suppression de l'AME,
05:41mais je pense qu'on peut la réduire aux simples soins d'urgence.
05:44Et ça, ça ferait une économie considérable.
05:45Pourquoi est-ce que le gouvernement ne veut pas faire des économies
05:48là où on peut les faire ?
05:50Et là où il y aurait une majorité en plus à l'Assemblée nationale
05:52pour les faire et pour la voter, cette suppression,
05:55cette suppression, en tout cas cette transformation de l'AME
05:58en AMU, aide médicale d'urgence.
06:00Ça, c'est vraiment insupportable.
06:01Je veux quand même rappeler qu'il y a quand même 450 000 personnes
06:04qui bénéficient chaque année de cette aide.
06:07Je cite un rapport sénatoriel de 2023.
06:08De l'AME, de l'Aide médicale d'État.
06:10De l'AME, donc c'est considérable.
06:13Vous savez, pardon, j'anticipe peut-être sur ce que vous allez me demander,
06:16André Bercoff, mais souvent, moi j'aime bien anticiper les arguments,
06:19et souvent l'argument qu'on nous avance,
06:22c'est d'ailleurs un argument assez éculé,
06:25selon lequel, si on supprime cette aide
06:28ou si on la réduit considérablement,
06:32alors, en fait, on ne fait pas une économie de santé
06:34puisque les maladies infectieuses vont se répandre.
06:36Mais là, encore une fois, j'invite les gens
06:38qui ne savent pas de quoi ils parlent
06:40et qui ne relisent pas les rapports sénatoriaux,
06:43rapports sénatoriels de 2023 consacrés à l'AME,
06:47qui ne savent pas que c'est une part,
06:49je ne vais pas dire marginale,
06:51mais en tout cas, c'est une faible part.
06:53Oui, part résiduelle.
06:54Dans lesquelles on comprend
06:55ce qui est effectivement les maladies transmissibles,
06:59tout ce qui est les maladies infectieuses,
07:01c'est 5%, André Bercoff.
07:03L'aide d'urgence, la partie...
07:05Par rapport, oui.
07:06Les soins hospitaliers, c'est 95%.
07:09Donc, est-ce qu'on ne peut pas se mettre d'accord
07:11pour ne limiter cette aide qu'aux 5%,
07:14c'est-à-dire aux soins urgents ?
07:15Évidemment, on ne va pas les...
07:16Bien sûr, on ne peut pas laisser crever les gens
07:18et contaminer.
07:19Mais il y a autre chose quand même, Pierre Gentillet,
07:20parce que vous comparez avec l'AME,
07:23mais il y a quand même autre chose.
07:24Moi, ce qui me fascine quand même,
07:26c'est que ces gens qui nous disent
07:27qu'on va économiser sur la santé,
07:29on va économiser sur la santé,
07:31alors que la santé, on ne va pas dire
07:32ce que c'est que la santé pour tout le monde.
07:34Mais dites-moi, les autorités régionales de santé,
07:37le gaspillage de la fonctionnalisation de la santé
07:40depuis des décennies,
07:42où on a des gens qui ne voient pas un malade.
07:44Je parle de la multiplication exponentielle
07:47des fonctionnaires.
07:48Alors, je veux bien qu'il y ait des administratifs, etc.
07:52Mais vous savez très bien qu'en matière de santé,
07:54nous sommes maillots jaunes des dépenses administratives,
07:57de gens qui n'ont jamais vu un malade,
07:58qui ne s'occupent pas des soins.
07:59Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose à faire en économie
08:01sur les ARS, par exemple ?
08:04Alors, les dépenses de santé,
08:06c'est, je crois, le premier poste de dépenses de l'État.
08:08C'est, pour l'année 2024, si je ne dis pas de bêtises,
08:11240 milliards pour un budget,
08:14pour des dépenses de l'État
08:16qui sont aux alentours de 450 milliards.
08:19Donc, rendez-vous compte, effectivement,
08:20c'est tout à fait considérable.
08:22Et la part de l'administratif,
08:23on l'a vu au moment du Covid,
08:24on a vu l'utilité de cet administratif,
08:27de ces ARS, de ces autorités régionales de santé,
08:30sur lesquelles on pourrait avoir un minima,
08:32je dis bien un minima, une réflexion,
08:34et une réflexion qui débouche sur une rationalisation,
08:37sur un regroupement, sur une économie de groupe.
08:39On voit qu'un tiers,
08:40un tiers de l'hospitalier,
08:44du personnel hospitalier,
08:46n'est pas du soin, mais de l'administratif.
08:48Un tiers, énorme.
08:50On est en droit, effectivement, de s'interroger
08:52s'il n'y a pas des économies substantielles à réaliser,
08:56vous voyez, en plus de cette question de l'AME.
09:00Vous voyez, ce gouvernement,
09:03qui est toujours un gouvernement macronien,
09:04les LR se sont votés dans ce gouvernement,
09:07parce qu'ils attendent qu'une seule chose,
09:09c'est de revenir aux affaires,
09:10on les comprend, ça fait dix ans.
09:13Il ne faut pas oublier quand même que ce gouvernement,
09:14c'est celui de la crise du Covid.
09:16C'est celui qui nous a permis de comprendre
09:19dans quel état étaient nos hôpitaux.
09:22Alors, on va donc nous demander des efforts
09:25à nous, Français,
09:26puisque c'est ça dont il s'agit,
09:28supplémentaire de 1,7 milliard,
09:31quand il y a 1,2 milliard
09:33qui est alloué aux personnes
09:35en situation irrégulière.
09:37Est-ce qu'on va se réveiller un instant
09:38et est-ce qu'on va calmement
09:40décider de faire des économies
09:42là où il faut les faire ?
09:44Moi, je ne suis pas contre ces économies.
09:45Mais il ne faut pas des économies
09:47qui soient des économies,
09:48encore une fois,
09:49qui soient rationnelles.
09:50Et ça, c'est totalement irrationnel.
09:52Eh bien, la question est posée,
09:53Pierre Gentil, vous l'avez posée,
09:55et qu'au 0826 300 300,
09:58qu'en pensent les résistants de Sud Radio,
10:02on les écoutera.
10:04Merci à vous, Pierre Gentil.
10:06Merci à vous.
10:06Sud Radio.

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