Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • il y a 5 jours
Avec Rachida Dati, ministre de la Culture

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##L_INVITE_POLITIQUE-2025-06-26##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:01Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07Notre invité Rachida Dati, ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement de Paris, en charge aussi de la communication.
00:14Rachida Dati, bonjour.
00:15Bonjour.
00:16Merci d'être avec nous ce matin pour répondre à nos questions.
00:19Alors, je vais commencer avec le projet de réforme de l'audiovisuel public, évidemment,
00:24qui est examiné lundi et mardi prochain à l'Assemblée nationale.
00:28Les syndicats de l'audiovisuel public appellent à une grève illimitée.
00:33Aujourd'hui, Radio France, et à partir de lundi, dans tout l'audiovisuel public,
00:37ils sont opposés à votre projet de réforme, rapprochant la plupart des entreprises de l'audiovisuel public
00:43sous l'égide d'une holding France Média, France Télévisions, Radio France, l'INA.
00:51Est-ce que vous engagez cette réforme pour faire des économies ?
00:56D'abord, M. Bourdin, l'audiovisuel public appartient à tous les Français.
01:01Il est financé par tous les Français.
01:03Donc, moi, j'ai toujours défendu l'audiovisuel public, même quand je n'étais pas ministre de la Culture.
01:08Moi, je crois à un État fort, je crois à un audiovisuel public fort,
01:11parce que pour nombre de nos compatriotes et de nos concitoyens,
01:15l'audiovisuel public contribue à leur parcours d'intégration,
01:19d'accès à la citoyenneté, j'allais dire même à l'éducation,
01:22pour ne pas dire à l'accès à la culture.
01:24Et donc, cet audiovisuel public doit être préservé, protégé, pérennisé.
01:29Ce projet, ce n'est pas le projet d'Atti.
01:32D'abord, je voudrais rendre hommage au sénateur et au président de la Commission Culture du Sénat,
01:36s'il est issu d'une proposition de loi de Laurent Laffont,
01:40et qu'il a porté ce texte qui a déjà été voté en première lecture au Sénat,
01:46qui est un texte très équilibré et qui permet de sauver l'audiovisuel public.
01:51Comme ministre de la Culture, moi, j'ai souhaité sanctuariser son financement,
01:55parce que, comme vous le savez, au 1er janvier 1925,
01:57il ne devait plus y avoir de financement circonscrit, dédié, sanctuarisé pour l'audiovisuel public.
02:04J'ai souhaité porter cette sanctuarisation de ce financement.
02:07Ça, c'est le premier point.
02:08Ensuite, je dis que l'audiovisuel public, c'est un bien commun.
02:13Et c'est un bien commun dont on doit rassembler les forces.
02:16Aujourd'hui, ces forces sont dispersées.
02:18Les stratégies ne sont pas convergentes.
02:20Il faut une stratégie pour la radio et la télévision publique,
02:23une stratégie coordonnée et cohérente.
02:26Et aujourd'hui, vous le savez bien,
02:28vous êtes dans cette radio et vous le voyez bien,
02:32les usages ont changé.
02:34Aujourd'hui, 62% des Français s'informent sur les réseaux sociaux.
02:38Les jeunes, les classes populaires se sont détournés de l'audiovisuel public.
02:42Donc, l'audiovisuel public doit aller chercher l'auditeur, le spectateur, partout où il est.
02:48Donc, comme le préconise le rapport de Laurence Bloch,
02:52c'est de changer, évidemment, de s'adapter à ces nouveaux usages,
02:56d'aller chercher l'auditeur et les spectateurs partout sur le territoire
02:59et d'avoir un investissement massif, notamment dans le numérique.
03:03Alors, Rachida Dati, vous voulez rassembler les forces, si j'ai bien compris.
03:08Est-ce que ça entraîne des économies ?
03:11Est-ce qu'il y aura un plan social ou pas ?
03:13Est-ce qu'il y aura une direction de l'information unique ?
03:16J'ai vu ça dans la bouche des syndicats, Rachida Dati.
03:19Alors, d'abord...
03:19Répondez sur ces points-là, sur ces points.
03:22Des économies ?
03:24Ça vous fait sourire quand j'y répondais.
03:27Je sais que ça vous fait sourire.
03:29Ça me rappelle un autre temps.
03:30Ah bon ? C'est-à-dire un autre temps ?
03:32Jean-Pierre Elkabach.
03:33Oui.
03:35Non, mais...
03:36D'abord, c'est dix ans de rapports parlementaires.
03:39Toutes couleurs politiques confondues.
03:41Où tous les rapports concluent, évidemment, à la nécessité d'une réforme de l'audiovisuel public
03:47en rassemblant sur les forces.
03:48Ça dit, je vais vous répondre.
03:48Oui, allez-y.
03:49Laurence Bloch dit, le statu quo n'est plus une option.
03:53Le statu quo, M. Bourdin, c'est le déclin.
03:56Et ceux qui veulent le statu quo, c'est qu'ils veulent que cet audiovisuel public décline.
04:01Moi, je souhaite évidemment, autour de quatre axes,
04:04de développer la proximité avec le réseau ici.
04:08Radio France, pour la radio.
04:10France Télévision, pour évidemment la télévision.
04:12Et France Info, pour l'information.
04:14Voilà les quatre axes.
04:15Investissement massif dans le numérique.
04:17Ça, cette organisation, autour du PDG de la holding,
04:21les entités qui existent aujourd'hui ne seront pas remises en place.
04:24Donc, il n'y aura pas un directeur de l'information unique.
04:26Il y aura un directeur de l'information qui est préconisé dans le rapport de Laurence Bloch.
04:31Pourquoi ? D'ailleurs, elle souhaitait...
04:32Directeur de l'information pour toutes les entités.
04:34Et ensuite, ça se décline.
04:36C'est préconisé dans le rapport de Laurence Bloch,
04:38parce que c'est suite d'ailleurs à des auditions qu'elle a pu avoir.
04:41Mais cette organisation se discutera évidemment avec le conseil d'administration.
04:45Comme vous le savez, le PDG sera en charge de l'organisation.
04:49Il n'y aura pas Radio France sans PDG ?
04:51Non, il y aura un PDG unique de l'holding.
04:53PDG unique, oui.
04:54Et ensuite, il y aura des DG délégués nommés par le PDG.
04:57D'accord.
04:57Dans chacune des entités.
04:58D'accord.
04:58Et évidemment, le PDG de l'holding sera présent dans tous les conseils d'administration.
05:03Un plan social ou pas ?
05:04Non, mais attendez, M. Bourdin.
05:05C'est les syndicats qui le disent, ce n'est pas moi.
05:08C'est pas vrai.
05:09Il y aura...
05:10Le sujet aujourd'hui, c'est d'adapter les métiers, de préserver ces métiers.
05:14Moi, j'ai beaucoup d'admiration et de respect pour ceux qui sont dans l'audiovisuel public aujourd'hui.
05:19Quel que soit le métier, quel que soit le statut.
05:22De l'hôtesse d'accueil qui vous accueille à la maison de la radio, par exemple, ou à France Télé, jusqu'à sa direction.
05:29Pourquoi ? Parce que chacun contribue à la qualité de cet audiovisuel public que nous devons préserver.
05:35Mais aujourd'hui, il faut réélargir, évidemment, ses audiences, j'allais dire, son écoute, aussi sa visibilité, avec les modalités que je dis.
05:46Oui, il faut aider, sauver, j'ai bien compris, sauver l'audiovisuel public.
05:51D'ailleurs, je regardais la prévision pour France Télévisions, perte d'exploitation pour 2025 de 72 millions d'euros.
05:5872 millions d'euros, l'argent des contribuables.
06:01L'audiovisuel public, c'est 4 milliards.
06:03L'audiovisuel public, c'est 4 milliards.
06:05C'est 4 milliards ?
06:05C'est 4 milliards, l'audiovisuel public.
06:07C'est la moitié du budget du ministère de la Culture.
06:10D'ailleurs, moi, je rends hommage à Delphine Ernaute, qui, effectivement, souhaite cette réforme.
06:14Une perte d'exploitation de 72 millions.
06:17Oui, d'accord, justement, elle souhaite...
06:18Non, mais attendez, M. Bourdin.
06:19C'est un échec ou un succès d'Ernaute ?
06:21Non, mais attendez.
06:22D'abord, la question...
06:23De Delphine Ernaute.
06:24Non, mais la question, elle n'est pas là.
06:26Elle vient d'être...
06:27Ah bon ?
06:27La question, elle est, qu'elle-même est en demande de cette réforme.
06:31Elle voit, évidemment, les lacunes, les risques, qui pèsent aussi sur du...
06:35Enfin, augmentation du déficit de 45% !
06:38Cette réorganisation et cette réforme permettra d'avoir une stratégie cohérente et coordonnée.
06:46Vous savez très bien que, évidemment, les deux entités, Radio France et France Télévisions,
06:50ne s'entendent pas forcément, qu'il n'y a pas forcément de stratégie cohérente.
06:54Donc, tout ça nécessite cette réforme que je viens d'évoquer.
06:57D'ailleurs, quand vous avez un contexte, on n'est plus...
07:00Parce que certains disent, c'est le retour à l'ORTF.
07:02Enfin, le retour à l'ORTF, déjà, on en est loin.
07:05Quand on voit ce qui s'y passe, c'est 27 chaînes privées.
07:08L'ORTF n'était pas wokiste.
07:10Non, mais il y a de plus en plus de groupes privés qui s'organisent et qui se structurent.
07:15Des mutations technologiques importantes, l'irruption de l'IA.
07:19Et donc, tout ça, évidemment, bouscule aussi, évidemment, l'audiovisuel public.
07:23Est-ce que France Télévisions est wokiste ?
07:25Est-ce que l'idéologie wokiste s'est installée, a été installée à France Télévisions par Delphine Ernotte ?
07:31Justement, cette réforme va aussi nécessiter de revoir le cahier des charges,
07:36de revoir aussi...
07:37Vous pensez qu'il y a un biais ?
07:38Attendez, le pluralisme qui est absolument nécessaire.
07:43Qui est insuffisant ou pas ?
07:45Tous les Français contribuent à cet audiovisuel public.
07:48Et bien, c'est normal qu'on puisse aussi le rendre...
07:51Le pluralisme est insuffisant ou pas, dans l'audiovisuel public ?
07:54Ça fait partie de la mission du service public, M. Bourdin ?
07:57Oui, donc il est insuffisant.
07:59Ça fait partie de la mission du service public.
08:02Bon, bon, je vous vois sourire, mais moi aussi.
08:06Bon, Rachida Dati...
08:07Vous souriez peut-être pas pour les mêmes choses ?
08:09C'est sûr.
08:11Il y a quelques jours, alors...
08:12Bon, il y a quelques jours, vous étiez interrogé par Patrick Cohen sur France 5
08:16à propos des affirmations de l'émission Complément d'enquête.
08:20Vous étiez accusé d'avoir perçu 299 000 euros de GDF Suez.
08:24Non, non, c'est faux, je n'ai pas perçu...
08:26Vous étiez accusé d'avoir perçu, écoutez bien ce que je vous ai dit.
08:30Bien sûr, je n'ai jamais perçu d'argent de GDF Suez.
08:33Bon.
08:34Là, c'est catégorique.
08:35Au moins, chez vous, je vous réponds à ça, parce que vous me posiez...
08:37Des yeux dans les yeux, hein.
08:40Parce que la comptabilité l'a démontré.
08:43Bon, d'accord.
08:44Mais, vous avez rétorqué à Patrick Cohen, ça vous a mis un peu en colère.
08:50Ça a provoqué chez vous cette réponse.
08:54Vous avez dit à Patrick Cohen, et vous, vous avez été accusé,
08:57dans un article de Mediapart de management brutal,
09:00harcèlement de collaborateurs,
09:02vous pouvez tomber sous le coup du délit de harcèlement,
09:05il suffirait que je fasse un article 40.
09:07Non, je n'ai pas dit je...
09:07Non, non, je ne l'ai jamais dit, il suffirait que je fasse, c'est faux.
09:11Je n'ai pas dit ça.
09:12Mais vous avez brandi cette menace, quand même.
09:13Non, je n'ai pas...
09:14Attendez, M. Bourdin, il faut arrêter...
09:17Enfin, moi, je vais vous dire,
09:18dans cette séquence, et comme dans d'autres, d'ailleurs,
09:22moi, ce qui commence à m'agacer,
09:23dont je ne suis...
09:25Je ne m'exprime jamais là-dessus.
09:27Ce qui est regrettable, c'est que,
09:30quoi que je fasse, quoi que je dise,
09:32quoi que je sois, ça ne va jamais.
09:35Je suis toujours caricaturée et critiquée.
09:38Peut-être qu'un jour, il faudra qu'on me dise
09:40dans quel cas je dois me mettre
09:41pour, évidemment, éviter ou ces attaques,
09:44ou cette caricature, y compris sur le ton
09:47sur lequel on m'interroge.
09:48On ne m'interroge pas...
09:49J'écoutais, par exemple, l'interview qui a eu lieu
09:51avec Édouard Philippe,
09:52on n'emploie pas le même ton,
09:54on n'emploie pas le même vocabulaire,
09:56on n'a pas la même insistance.
09:58Donc, parfois, je vous le dis,
09:59j'aimerais qu'on me respecte au même titre
10:02que les autres responsables politiques.
10:04Vous regrettez vos propos ?
10:05Ce qui est regrettable, c'est...
10:07Ce qui s'est passé, vous le regrettez ?
10:08Ce qui est regrettable, c'est évidemment
10:10la manière dont, parfois, on m'interroge
10:12ou on me caricature.
10:14C'est insupportable.
10:15Donc, voilà, on aimerait me mettre dans une case.
10:18Ça leur déplaît.
10:19Je ne suis pas dans la case...
10:19D'être indépendante.
10:21...qu'ils ont dans leur tête.
10:22Je ne serai jamais dans leur case.
10:23Sur le fond, quand je dis à M. Cohen,
10:27M. Cohen, puisque je vous réponds,
10:31vous me déniez ma réponse,
10:32je vous re-réponds,
10:34et en fait, vous ne me respectez pas dans ma réponse,
10:37comme vous le faites avec d'autres interlocuteurs.
10:39Sur le fond, je dis à M. Cohen,
10:41il y a eu une enquête Mediapart
10:43qui vous met en cause à titre personnel,
10:45avec des signalements très lourds.
10:47D'ailleurs, la cellule du signalement de Radio France
10:49avait été saisie en son temps.
10:50Mediapart, qui a un article très long,
10:53une enquête très longue,
10:54avec des personnes qu'ils ont interrogées,
10:55qui le mettent en cause pour du harcèlement,
10:58pour du dénigrement,
11:00pour un management toxique,
11:02avec des témoignages.
11:03Et donc, je dis à M. Cohen,
11:06que pensez-vous de cette enquête
11:08qui a été faite sur vous, vous concernant ?
11:10Ce n'est pas une atteinte à sa vie privée,
11:11c'est dans le cadre professionnel
11:12et sur l'audiovisuel public.
11:14Il me dit, c'est faux.
11:17Alors, je lui démontre simplement
11:20que quand des enquêtes journalistiques
11:21le concernant ou concernant d'autres,
11:24c'est faux.
11:25Et quand ça me concerne, c'est vrai.
11:27Donc voilà, c'était uniquement
11:28que je voulais faire ce parallèle.
11:29Vous regrettez vos propos ?
11:30Non, mais ce n'est pas...
11:31Ou pas ?
11:32Non ?
11:33Ce parallèle, je lui ai simplement dit,
11:35je n'ai pas brandi de menaces,
11:36contrairement à ce qui a été dit.
11:37Je dis simplement ce qu'il dit,
11:39il n'y a jamais eu d'enquête.
11:40L'article de Mediapart dit le contraire.
11:42Je dis simplement que c'est fait
11:44comme ils peuvent être qualifiés pénalement,
11:47ils peuvent être susceptibles d'un signalement.
11:48Je décris des faits, uniquement.
11:51Pas d'excuses, pas d'excuses à faire ?
11:54Non, mais non, je ne dis pas parce que...
11:55Une histoire d'excuses.
11:56Est-ce que c'est normal que quand je lui dis
11:58il y a une enquête qui vous concerne,
12:00vous me dites que c'est faux,
12:01moi je l'entends ?
12:02J'acte sa réponse.
12:03Quand c'est moi, il me dit, c'est faux,
12:05je ne suis pas une serpillière.
12:07Je ne veux pas être maltraité.
12:09Je veux qu'on me respecte.
12:10Et souvent, certains journalistes
12:12ne me respectent pas,
12:14n'emploient pas le même vocabulaire,
12:15me renvoient, me renvoient à une condition
12:18dans laquelle je ne suis pas,
12:20m'essentialisent,
12:22pour me reprendre un terme
12:23qui est en ce moment à la mode,
12:24et je ne rentre pas dans leur case.
12:26C'est peut-être ça qui gêne.
12:27Bien.
12:29L'été sera culturel.
12:31Je vous dis ça parce que
12:32la CGT Spectacle
12:33vous accuse
12:34de rogner sur le budget,
12:40dans le spectacle vivant notamment.
12:43L'été sera culturel.
12:45Est-ce que l'été sera culturel ?
12:47Je vous dis ça parce que
12:48les Français sont très attachés
12:49au festival,
12:50sont très attachés à toutes ces rencontres.
12:52La France, c'est le pays, je crois,
12:54c'est le pays au monde
12:54qui a le plus de festivals.
12:56Vous allez dans un petit village,
12:58une métropole,
12:59une grande ville,
13:00une petite ville,
13:01un tout petit village.
13:02Je suis allée,
13:03il n'y a pas très longtemps,
13:04un village,
13:05400 habitants,
13:05il y avait un festival.
13:07Et donc,
13:08nous sommes un pays
13:09à la fois patrimonial
13:10et à la fois très culturel
13:12sur le spectacle vivant.
13:13C'est pour ça que d'ailleurs,
13:14moi j'ai fait le plan fanfare,
13:17j'ai fait inscrire
13:18au patrimoine immatériel,
13:19évidemment,
13:21ce qu'on appelle
13:22les danses folkloriques,
13:23les polyphonies corses.
13:24Je trouve que
13:25ces traditions françaises,
13:27c'est notre patrimoine culturel
13:28qui permet cette cohésion,
13:30et j'irai même plus loin,
13:31qui permet cette communion.
13:32D'ailleurs,
13:33vous disiez tout à l'heure
13:34la CGT
13:35qui me dénie,
13:37notamment sur le budget.
13:39Qu'on m'attaque
13:40sur ma personne
13:41depuis le temps,
13:42c'est-à-dire qu'on ne s'habitue jamais.
13:44C'est très désagréable,
13:45il faut le dire,
13:45mais parce qu'ils essayent,
13:47certains,
13:47mais dans une case,
13:48je n'y serai pas.
13:49Ils pourront faire
13:50tout ce qu'ils veulent,
13:50je ne rentrerai pas dans la case
13:52qu'ils souhaitent voir.
13:53Je ne suis pas une victime,
13:54je ne suis pas,
13:55voilà,
13:55je ne suis pas la caricature
13:57que certains veulent en faire.
13:58Donc,
13:58sur le fond,
14:00sur le budget,
14:01depuis que je suis ministre de la Culture,
14:02je défends le budget
14:03du ministère de la Culture.
14:04Vous savez,
14:05les coupes initiales
14:05qui avaient été annoncées
14:06pour le ministère de la Culture,
14:07on était pas loin de 600 millions.
14:09Sur le CNC,
14:11sur le patrimoine,
14:12je me suis battue pour ça.
14:14Donc maintenant,
14:14les chiffres sont têtus.
14:16Donc je dis,
14:17attaquez-vous à ma personne,
14:18pas de problème.
14:20J'ai le cuir assez dur.
14:22Mais,
14:22ceux qui disent
14:24le contraire sur le budget
14:25ne disent pas la vérité.
14:27Ils s'attaquent à une réalité.
14:28Quelle est la réalité ?
14:29Le budget 2024,
14:30on parlait tout à l'heure,
14:324 milliards d'euros
14:33pour l'audiovisuel public,
14:34pour le ministère de la Culture,
14:35pour tout le reste,
14:36la création ou autre,
14:37nous sommes à 4 milliards.
14:38Plus d'un milliard pour la création.
14:40Budget 2024,
14:41plus d'un milliard.
14:42Budget 2025,
14:43le budget de la création
14:44a augmenté de 2 millions et demi.
14:46Donc,
14:46je vois pas où est la baisse.
14:48Donc ça,
14:48c'est une réalité
14:49qu'on ne peut pas contester.
14:51Attendez,
14:52ensuite,
14:52on me dit,
14:53il y a eu des baisses.
14:54Oui,
14:54sur ce qu'on appelle
14:55les réserves de précautions.
14:56Les réserves de précautions,
14:58c'est quoi ?
14:58C'est que tous les ministères
14:59ont une petite épargne.
15:00On peut diminuer l'épargne.
15:02Qu'on utilise ou pas.
15:03Qu'on utilise ou pas.
15:04Mais je n'ai pas touché
15:05au crédit dédié à la culture.
15:07La création,
15:08il n'a pas manqué.
15:09Un euro sur les territoires
15:10à la création.
15:11C'est une réalité.
15:13Donc je le dis,
15:14je le redis.
15:15Donc à chaque fois,
15:15et puis c'est très facile.
15:16Vous savez,
15:17certains vous attaquez de loin.
15:18Je préfère qu'on ait un petit
15:19face à face
15:20et qu'on puisse discuter.
15:21Le budget n'a pas diminué.
15:22Et sur l'été culturel,
15:24j'ai lancé un plan camping
15:25que beaucoup ont critiqué.
15:26Avec des animations culturelles
15:28dans les campings.
15:29Oui,
15:29mais que beaucoup ont critiqué
15:30avec beaucoup de condescendance.
15:31Oui, ça c'est vrai.
15:32Le camping,
15:34c'est le lieu de villégiature
15:35préféré des Français.
15:37La culture,
15:38elle doit y être.
15:39Et d'ailleurs,
15:39quand j'ai lancé
15:40l'appel à projet,
15:41nous avons eu
15:41plus de 1000 artistes,
15:43compagnies
15:44qui ont répondu
15:45à cet appel à projet.
15:46Donc dans les campings,
15:47il y aura des artistes,
15:49des compagnies,
15:49du spectacle vivant,
15:51du cinéma,
15:52des ateliers de création.
15:53Tout ça dans les campings.
15:54Et ça fait vivre qui ?
15:56Le tissu local artistique.
15:58Moi, je me bats.
15:59Et puis,
16:00ça fait vivre aussi
16:01le patrimoine historique.
16:02Pour lequel,
16:03pareil,
16:04j'ai eu une augmentation
16:04de budget
16:06pour protéger
16:07et sauvegarder
16:08notre patrimoine historique.
16:09Alors,
16:09Ashida Dati,
16:10j'ai des questions directes,
16:11beaucoup de questions.
16:12La fête de la musique,
16:14fête gâchée.
16:15À Paris,
16:16notamment,
16:17la mairie,
16:18responsable ?
16:19Alors,
16:20sur la fête de la musique,
16:21plus généralement,
16:23on ne peut plus avoir
16:24un événement festif
16:25à Paris
16:25sans que ça déborde.
16:26Exactement.
16:27Et donc,
16:28ça n'est plus tolérable.
16:29Ça n'était pas comme ça
16:30il y a quelques années.
16:31Et moi,
16:31je pense qu'aujourd'hui,
16:33il est important
16:34d'avoir une coopération active,
16:36une coopération anticipée
16:37entre qui ?
16:38Ministère de l'Intérieur,
16:40moi,
16:40j'y ai travaillé,
16:41Ministère de la Justice,
16:42j'étais garde des Sceaux,
16:43et donc,
16:44la préfecture de police,
16:45évidemment,
16:45qui est le prolongement des deux,
16:47et puis la ville.
16:48Regardez ce qui s'est passé
16:49suite au PSG,
16:50et suite à la fête de la musique.
16:53Vous avez entendu
16:54la maire de Paris ?
16:55Est-ce que vous avez entendu ?
16:56Non.
16:57Et donc,
16:57il faut une coopération active
16:59pour anticiper.
17:00C'est d'abord,
17:01ça permet d'avoir
17:02une coordination
17:02des forces de sécurité,
17:04ça permet d'anticiper,
17:05notamment pour les procédures judiciaires,
17:07on l'a déjà fait en son temps,
17:09de dire,
17:09on a une organisation
17:10avec la justice,
17:11de dire,
17:11on a des magistrats
17:12qui sont préparés,
17:13des horaires d'audience,
17:14des salles d'audience
17:15pour les interpellations,
17:16pour les comparutions immédiates,
17:18ça s'organise.
17:19Et de la même manière,
17:20la mairie doit être
17:21en soutien
17:22et en accompagnement.
17:23Comment ?
17:24D'abord,
17:24elle peut recevoir
17:25les organisateurs,
17:26elle peut recevoir
17:27les services d'ordre
17:28de ces événements,
17:29et comme ça,
17:30d'être en coopération,
17:31en coordination.
17:32On peut organiser
17:33un service de propreté,
17:35on peut avoir
17:35la police municipale
17:36que moi je souhaite
17:37qu'elle soit formée,
17:38équipée,
17:38armée,
17:39pour évidemment aussi
17:40participer à cette sécurisation.
17:42Aujourd'hui,
17:43la mairie de Paris
17:44est tous abonnés absents.
17:45une ville comme Paris,
17:47moi je trouve ça aberrant.
17:49Et donc,
17:50je souhaite évidemment
17:50qu'il y ait cette coopération
17:51beaucoup plus active.
17:52Je vais vous donner un exemple.
17:53Quand il y avait
17:53les Gilets jaunes,
17:54moi je n'ai pas eu
17:55de dégradation
17:55dans mon arrondissement
17:56parce que je recevais
17:57des représentants
17:58des Gilets jaunes
17:59quand il y avait
18:00des parcours
18:00des manifestations
18:01pour éviter
18:02que ça se finisse mal
18:03dans mon arrondissement.
18:05Et évidemment,
18:05moi j'informais
18:07mes habitants,
18:08je les recevais
18:09et je recevais
18:10évidemment
18:10des représentants
18:11des Gilets jaunes
18:12pour nous éviter
18:13des déjeuners.
18:13La Marche des Fiertés
18:14à Paris,
18:15ce week-end,
18:16participation du groupe
18:17d'extrême droite
18:18Eros.
18:19Vous demandez
18:19son interdiction
18:20de défiler ?
18:22La manière
18:22dont vous le présentez,
18:24moi je trouve
18:25que toutes ces marches,
18:27tous ces événements festifs,
18:29ça devrait être
18:29de la cohésion
18:30et de la communion.
18:32Ce n'est pas de l'opposition,
18:33ce n'est pas de la bagarre,
18:34ce n'est pas de la haine
18:35et donc tous ceux
18:36qui incitent à cela,
18:37moi je souhaite évidemment
18:38qu'il n'y ait pas
18:38de participation
18:39de ceux qui incitent
18:40à la haine
18:40ou qui incitent
18:41à la division
18:41et qui incitent à la violence
18:43parce que ça signifie
18:44toujours très mal.
18:45Notre langue
18:46est-elle une langue française
18:47ou une langue créole ?
18:48Vous avez vu
18:49cette sortie
18:50de Jean-Luc Mélenchon ?
18:52Vous êtes ministre
18:53de la Culture !
18:53Oui mais,
18:54moi je veux dire,
18:55j'invite,
18:57d'abord,
18:58je vais vous surprendre,
18:59je ne veux pas critiquer
19:00parce que j'ai regardé
19:02effectivement,
19:02c'est dans le cadre
19:04d'un débat
19:05sur la francophonie,
19:07sur ce que représente
19:07une langue pour un pays,
19:08pour ses citoyens.
19:09Il était en débat
19:10avec d'autres,
19:11moi je ne sais pas
19:11ce qu'ont répondu les autres,
19:13je ne vais pas sortir une phrase,
19:14vous voyez,
19:14je ne vais pas être désagréable
19:16et puis aller la câbler.
19:18Moi je ne sais pas
19:19quel était le débat d'avant,
19:21le débat d'après,
19:21les conclusions.
19:22Nous avons,
19:23d'ailleurs ça a été
19:24l'initiative à la demande
19:25du Président de la République,
19:27cette création
19:27de cette cité internationale
19:29de la langue française
19:30dans laquelle on explique
19:32comment la langue française
19:33est devenue
19:33une langue nationale,
19:35son histoire,
19:36comment elle s'est enrichie,
19:37la créolisation,
19:39il y est aussi
19:42dans cette cité.
19:43Donc j'invite tous ceux
19:44qui veulent débattre
19:44de la francophonie
19:45et de la langue française
19:46et la langue de notre nation
19:48à se rendre
19:49à la cité internationale
19:50de la langue française.
19:51Rachida Dati,
19:51la loi PLM,
19:53vous défendez cette loi
19:56Paris-Lyon-Marseille,
19:58vous la voulez,
19:59mais les sénateurs
20:00y sont opposés,
20:02Rachida Dati.
20:03Ce n'est pas tous les sénateurs.
20:04Non,
20:05mais pas de coups de sénateurs.
20:07C'est quelques sénateurs parisiens.
20:07Et même le président du Sénat.
20:09Non,
20:09mais c'est quelques sénateurs parisiens
20:11qui ont peur pour leur siège
20:13plutôt que de souhaiter
20:15l'alternance voulue
20:16par une majorité de Parisiens.
20:18Aujourd'hui,
20:19la loi PLM,
20:19c'est quoi ?
20:20C'est de corriger
20:20une anomalie démocratique.
20:22Aujourd'hui,
20:22toutes les villes de France
20:23choisissent directement leur maire,
20:25sauf Paris-Lyon-Marseille.
20:26Et donc,
20:26on veut rétablir,
20:28corriger cette anomalie démocratique.
20:30Quelques sénateurs parisiens
20:31ne la souhaitent pas.
20:33Ils préfèrent
20:33leur siège et leur mandat
20:34à l'alternance à Paris.
20:36Et moi,
20:36je regrette que M. Larcher,
20:37peut-être a-t-il aussi d'autres raisons,
20:39soit complice de ses manœuvres.
20:42Parce qu'il faudra
20:42que ces sénateurs,
20:43comme M. Larcher peut-être,
20:45s'en expliquent devant les Parisiens
20:46pourquoi ils ne veulent pas,
20:47ils ne veulent pas
20:48que les Parisiens
20:49puissent choisir leur maire.
20:51Et qu'il n'est pas un maire
20:52qui a été battu
20:53dans son arrêt de vissement,
20:54qu'il devienne maire.
20:56Voilà.
20:56Donc,
20:56ça, c'est une chose.
20:58Et donc,
20:58aujourd'hui,
20:59ce texte,
21:00c'est juste un texte
21:01de bon sens.
21:02Puis moi,
21:02je vais vous dire,
21:03peut-être que vos auditeurs
21:04ne le savent pas,
21:05les sénateurs parisiens,
21:06vous savez comment ils sont élus ?
21:07C'est-à-dire que
21:08c'est la seule élection
21:08pour les sénateurs parisiens
21:09où vous choisissez
21:10vos électeurs.
21:12Et donc,
21:12ils ont peur demain
21:12de ne pas pouvoir choisir
21:13leurs électeurs.
21:14Ça, c'est vrai.
21:15L'élection,
21:15la démocratie,
21:17c'est que...
21:17Vous choisissez
21:20vos électeurs
21:22pour qu'ils votent pour vous.
21:23Demain,
21:24ça ne sera plus le cas.
21:25Alors,
21:25ils ont peur pour leur siège.
21:26Moi,
21:26j'ai plutôt peur pour Paris.
21:28Je veux qu'il y ait
21:28une alternance à Paris.
21:29Si vous serez candidate,
21:31évidemment,
21:32à la mairie de Paris,
21:33tout le monde le sait,
21:35vous serez la candidate
21:36sans étiquette.
21:38Vous porterez
21:39les couleurs
21:41d'un parti.
21:42Moi,
21:42je vais vous dire,
21:43M. Bourdin,
21:44c'est la première fois
21:44où cette élection à Paris,
21:46il y a tellement
21:47une tellement
21:48forte volonté
21:49d'alternance,
21:50y compris pour des électeurs
21:51qui ont voté à gauche.
21:52Ils veulent que ça change.
21:53Cette majorité,
21:54franchement,
21:55elle a dégradé Paris.
21:57Paris est vraiment
21:57en déclin.
21:58Ils souhaitent aussi
21:59une alternance.
22:00Et puis,
22:01la droite au sens large,
22:02le centre,
22:03les modérés,
22:04même le centre-gauche,
22:05ils souhaitent
22:06qu'on en finisse
22:07avec cette gauche-là,
22:09qui n'a pas grand-chose
22:10à voir avec la vraie gauche,
22:11si je puis dire.
22:12Mais,
22:13sur la défense des valeurs
22:14qui était,
22:15la défense des classes populaires,
22:17la réduction des inégalités,
22:18nous en sommes loin.
22:19Et donc,
22:19aujourd'hui,
22:20évidemment,
22:21il y a une volonté
22:22forte des Parisiens
22:23et une attente forte
22:25s'agissant de cette alternance.
22:27Et donc,
22:27c'est la première fois
22:28qu'à Paris,
22:29ça ne se jouera pas
22:29avec des baronnies,
22:30mais avec les Parisiens.
22:31Et donc,
22:32moi,
22:32je suis très confiante,
22:33je fais confiance
22:34aux Parisiennes
22:35néo-parisiens.
22:36Est-ce que si vous êtes
22:37élu maire de Paris,
22:38vous vendrez
22:39le Parc des Princes ?
22:40Moi,
22:40j'ai dit que le Parc des Princes
22:42et le club,
22:45le club du Paris Saint-Germain,
22:47ils sont indissociables.
22:49Et donc,
22:50le Paris Saint-Germain
22:51ne doit pas quitter Paris.
22:53En tous les cas,
22:53moi,
22:53que vous vendrez
22:54le Parc des Princes
22:55au Paris Saint-Germain,
22:56au club.
22:56Mais,
22:58tout est sur la table,
22:58ça a été envisagé,
22:59Mme Hidalgo s'était engagée
23:00à le vendre.
23:01Vous vous engagez ?
23:02Oui,
23:02mais attendez,
23:03et pourquoi pas ?
23:04Je vais vous dire,
23:05toutes les options sont ouvertes.
23:06Donc,
23:07vous ne vous êtes
23:07pas opposé à la vente ?
23:10Non,
23:10mais attendez,
23:11disons clairement les choses.
23:12Je dis clairement les choses,
23:13toutes les options sont ouvertes.
23:14Moi,
23:14je ne connais pas le détail,
23:16Mme Hidalgo s'était engagée
23:17à vendre le Parc des Princes
23:19au Paris Saint-Germain.
23:22Elle a fait
23:23volte-face.
23:25Il n'y a pas que là-dessus.
23:26Elle avait dit
23:26qu'elle n'augmenterait pas
23:26les impôts.
23:27Elle nous a fait exploser
23:28toutes les taxes à Paris.
23:29Donc,
23:30ce n'est pas la première fois
23:30où elle fait volte-face.
23:32Mais,
23:33le sujet,
23:34le Parc des Princes
23:34est indissociable du PSG.
23:37Bien sûr,
23:38c'est l'ADN.
23:39Paris Saint-Germain
23:40ne va pas au paix.
23:40Donc,
23:41le club réclame
23:42la possibilité d'acheter
23:43le parc ?
23:45Vous dites oui.
23:47Non,
23:47je dis que
23:48toutes les options
23:48sont ouvertes.
23:49Il y a quand même
23:50des éléments techniques,
23:51M. Bourdin.
23:52Pas vous,
23:52vous connaissez assez bien,
23:54vous aimez assez le foot
23:55et le sport
23:56pour savoir que c'est
23:57plus subtil que ça
23:58et plus complexe que ça.
23:59Mais,
23:59il y a une volonté.
24:00Bien sûr,
24:01moi,
24:01je ne souhaite pas
24:02que ce club quitte Paris.
24:03Je ne souhaite pas.
24:04Pourquoi ?
24:04Parce que moi,
24:05je veux vous dire,
24:06les supporters,
24:07les supporters de ce club
24:08doivent pouvoir
24:09y accéder facilement.
24:11Si ce club déménage,
24:13je veux vous dire,
24:13on va entraver
24:14la facilité d'accès,
24:16évidemment,
24:17pour aller voir les matchs
24:17et des grands matchs.
24:18Regardez la Coupe d'Europe,
24:20ça a fait vibrer,
24:21je veux dire,
24:21bien au-delà de Paris.
24:22Et donc,
24:23c'est comme tout à l'heure
24:23ce que je disais,
24:24Paris doit être aussi encore
24:26l'écran
24:27des plus grands événements
24:28festifs et internationaux.
24:30Merci Rachida Letty
24:31d'être venu nous voir ce matin
24:33sur l'antenne de Sud Radio.
24:34Il est 9h,
24:35presque 9h.
24:36sur l'antenne de Sud Radio.
24:37Merci Rachida Letty.
24:37Merci Rachida Letty.
24:38Merci Rachida Letty.
24:38Merci Rachida Letty.

Recommandations