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  • 20/06/2025
Vendredi 20 juin 2025, retrouvez Romain Daubry (Consultant pour Bourse Direct), Philippe Béchade (Rédacteur en chef, La Bourse au Quotidien), Jean-Louis Cussac (Trader et formateur, Perceval Finance Conseil) et Clémence Tanguy (Responsable éditoriale, Café de la Bourse) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart for Change.
00:11Pour rester à l'écoute des marchés chaque jour, vous nous retrouvez en direct à 17h à la télévision via vos box.
00:18Vous nous retrouvez également tous les jours en replay sur bsmart.fr ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:25Au sommaire de cette édition ce soir, les marchés qui concluent une semaine un peu lourde avec évidemment la dimension géopolitique qui a animé encore ces derniers jours.
00:36Depuis une semaine maintenant, le conflit entre Iran, Israël et peut-être demain les Etats-Unis consomment beaucoup de bandes passantes pour les investisseurs.
00:46Les marchés ont un peu plié effectivement au cours de cette semaine sans rien de dramatique.
00:51Mais c'est une semaine qui aura été négative pour la plupart des indices boursiers au terme d'une échéance trimestrielle qui aura été une échéance négative pour les indices.
01:02Là aussi, nous ferons le bilan comme chaque mois, comme chaque troisième vendredi du mois avec nos invités de Planète Marché.
01:08Les trois sorciers de Smart Bourse sont de sortie pour cette échéance trimestrielle du mois de juin.
01:13A débriefer dans un instant et puis dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse, comme chaque troisième vendredi du mois, notre rendez-vous avec les équipes du Café de la Bourse.
01:20Clémence Tanguy sera avec nous, responsable éditorial du Café de la Bourse, pour vous donner la recette pour investir en bourse avec un petit budget.
01:30Mais d'abord, tendance mon ami, comme chaque soir en ouverture de Smart Bourse, les infos clés du jour et c'est Lili Zalkin qui nous accompagne aujourd'hui.
01:46Bonsoir Lili.
01:47Bonsoir.
01:48Journée d'échéance, on le disait, sur les marchés avec l'arrivée et expiration de différents produits dérivés et contrats futurs sur indices aujourd'hui.
01:54Oui, et pour conclure cette semaine, à l'occasion de l'échéance trimestrielle des quatre sorcières, les indices évoluent dans le vert.
02:01L'Eurostock 50 et le DAX gagnent plus de 1% au cours de la séance et après trois séances négatives, le CAC 40 affiche une hausse aujourd'hui et gagne environ 1%, porté notamment par Airbus et Kering.
02:12Sur un mois, ils cèdent néanmoins près de 2%.
02:15Aux Etats-Unis, les indices s'ouvrent en légère hausse.
02:18Sur un mois, le S&P 500 est en hausse de plus de 2% et le Nasdaq en hausse de 3,5% pour l'échéance de juin.
02:24Une hausse sur la séance qui ne tient pas sur le marché américain.
02:28Là aussi, on s'interagera sur ces renversements de tendance auxquels on peut assister au cours de ces séances avec nos trois sorciers dans un instant.
02:36Dans le conflit entre Israël et l'Iran, les Etats-Unis temporisent pour l'instant, Lily.
02:40Oui, après avoir maintenu le doute, la Maison-Blanche a affirmé hier que Donald Trump déciderait d'une éventuelle participation américaine aux frappes israéliennes dans les deux prochaines semaines.
02:49Une annonce qui tombe alors que trois ministres européens rencontraient des officiels iraniens ce vendredi en Suisse pour tenter d'avancer vers une solution diplomatique.
02:58Et c'est plutôt une nouvelle positive pour le pétrole, en tout cas pour la partie macroéconomique puisqu'on voit des prix qui sont en train de baisser.
03:07Oui, dans ce contexte, le prix du péril de Brent perd 3% à 76 dollars.
03:13Et sur les marchés obligataires, le rendement américain à 10 ans évolue autour de 4,5% aujourd'hui.
03:18En Europe, le rendement allemand à 10 ans évolue autour de 2,5% et le rendement français de même échéance évolue autour de 3,2%.
03:25Et sur le marché d'échange, l'euro dollar se traite autour de 1,15% aujourd'hui.
03:29Côté macro, quelques statistiques aujourd'hui de part et d'autre de l'Atlantique pour les investisseurs.
03:35Oui, d'abord en Europe, on a pris connaissance des ventes au détail pour le Royaume-Uni.
03:39Elles ont reculé bien plus que prévu, à moins 2,7% sur un mois en mai, après plus 1,3% en avril.
03:48Et en Allemagne, les prix à la production ont diminué de 1,2% sur un an en mai et c'est conforme aux attentes.
03:54Enfin, aux Etats-Unis, l'indice Philifed qui mesure les conditions d'activité dans la région de Philadelphie s'établit à moins 4 en juin comme en mai.
04:01Il était attendu en amélioration à moins 1,7.
04:04La vedette du jour sur le marché parisien, c'est E-Telsat qui poursuit son envol.
04:10A l'issue d'une augmentation du capital de 1,35 milliard d'euros, l'Etat français a annoncé devenir l'actionnaire principal de l'opérateur satellite.
04:18Ce soutien fait grimper le titre de 23% après une hausse de 15% hier, portée par l'annonce d'un contrat avec l'armée française dans le cadre du projet Nexus.
04:26Le président, présent aujourd'hui au Salon du Bourget, a évoqué un enjeu de souveraineté et a par ailleurs annoncé l'organisation d'un sommet international sur l'espace en France début 2026.
04:37Dans le reste de l'actualité, Accenture a dévoilé ses résultats du troisième trimestre.
04:41Oui, le groupe américain de conseils et de services informatiques fait état d'un chiffre d'affaires supérieur aux attentes à 17,7 milliards de dollars pour son troisième trimestre clos fin mai.
04:52Malgré ces résultats, le titre perd jusqu'à 7% dans les premiers échanges après que le groupe ait annoncé un recul de 6% de ses nouvelles commandes.
04:59Quels seront les temps forts de la semaine prochaine sur les marchés, Lili ?
05:02Les principaux rendez-vous de la semaine prochaine seront aux Etats-Unis avec la troisième estimation du PIB américain du premier trimestre qui sera publiée jeudi.
05:10La publication vendredi de l'indice Core PCE de mai et à part ça, les investisseurs regarderont dès lundi les PMI préliminaires du mois de juin en zone euro et aux Etats-Unis.
05:19L'indice IFO allemand sera également publié pour le mois de juin.
05:22Tendance mon ami, chaque soir d'ouverture de Smart Bourse et c'est Lili Zalkin qui vous a apporté aujourd'hui les infos clés du jour sur les marchés.
05:39Les trois sorciers de Smart Bourse sont de sortie comme chaque troisième vendredi du mois pour débriefer ensemble cette échéance trimestrielle du mois de juin.
05:47Romain Dobré à nos côtés, consultant pour Bourse Direct et cofondateur de l'atelier des options.
05:51Bonsoir Romain.
05:52Bonsoir.
05:53Jean-Luc Hussac nous accompagne chez Perceval Finance Conseil.
05:56Bonsoir Jean-Louis.
05:57Bonsoir tout le monde.
05:58Et Philippe Béchade qui est avec nous à distance, qui ne profitera pas de notre nouveau studio aujourd'hui.
06:03En tout cas, Philippe, bonsoir, bienvenue à vous.
06:05Vous êtes en visio, vous êtes le président des Econoclastes et rédacteur en chef de la Bourse.
06:09Au quotidien, bilan de cette échéance trimestrielle avec vous.
06:12Pour commencer, Romain, je l'annonçais en introduction, une échéance qui aura été négative, notamment pour le CAC 40.
06:20Effectivement, on perd 260 points, 7604, 80 pour la compensation à ce soir.
06:28Un mouvement qui était dans la continuité de ce qui s'est passé avant.
06:30Une grande amplitude baissière, un rebond très significatif et puis une petite consolidation.
06:35Ça diminue en termes de volatilité, c'est le moins qu'on puisse dire.
06:37Dans des mouvements où l'intérêt est assez difficile à détecter.
06:41On avait confirmé qu'on avait rebondi, après le trou d'air de Liberation Day, si on peut dire le trou d'air, c'était même un peu plus que ça.
06:49Oui, un quasi moins 20 quoi.
06:50Un quasi moins 20.
06:52On avait rebondi en l'absence d'intérêt de la part des investisseurs institutionnels.
06:58Beaucoup de retail qui avaient alimenté ce mouvement, on l'avait vu et constaté par le désintérêt et le manque de soutien du côté des marchés dérivés.
07:05Ce qu'on peut dire, c'est qu'au cours des dernières semaines, la position ouverte a commencé à se réétoffer un petit peu, de l'ordre de 15% sur l'euro stocks, mais au cours d'une expiration qui est légèrement baissière.
07:18Donc, on pourrait penser que c'est de la pression baissière.
07:20C'est difficile de la déterminer parce qu'on a eu beaucoup, beaucoup de volatilité à l'intérieur de cette plage de congestion.
07:25Et on n'a pas peut-être aussi le scénario d'investisseurs en retard qui seraient en train de se replacer dans un marché pour lequel ils ont réagi peut-être un peu tard.
07:33On voit quand même que ce ne sont pas des niveaux d'intérêt qui sont énormes.
07:36On manque quand même beaucoup d'initiatives.
07:38On voit toujours des décalages de marché qui sont assez brutaux.
07:40On l'a constaté encore aujourd'hui avec un indice Nasdaq en hausse puis qui repasse dans le rouge assez brutalement.
07:46Tout ça sur fond d'annonces et de nouvelles.
07:47On voit qu'on est relativement prudent.
07:49On se positionne autour ou sous des niveaux d'alerte sur la plupart des indices maintenant avec des matières premières qui sont assez tendues et qui sont aussi proches de réactiver des niveaux de réactivation haussière de long terme.
08:01On parle de niveau de réactivation haussière qui date de tendance en balance, qui se date de 2022, notamment sur le pétrole.
08:09Donc, on a cette situation d'attente avec une remarquable stabilité dans le contexte actuel qu'il faut noter.
08:16Donc, on teste des niveaux sans accélérer et on a cette difficulté à lire à court terme les choses.
08:24On sent que quelque chose s'est rompu dans la dynamique depuis le début de l'année, que le trou d'air, encore une fois, la baisse marquée a été payée, alimentée.
08:34Mais on est un peu en devenir pour l'instant et la lecture n'est pas facile.
08:38Donc, qu'on ait un mouvement de consolidation un peu marqué, pourquoi pas ?
08:41Alors, peut-être qu'il est repoussé pour l'instant au courant de l'été, la période juillet sera peut-être un peu plus compliquée.
08:47Mais pour l'instant, on est quand même assez stable dans ce contexte.
08:50Est-ce que la lecture du VIX nous apporte des enseignements particuliers ?
08:54Vous êtes venu avec le graphique du VIX, l'indice de volatilité du marché américain, avec une vue journalière sur ce VIX.
09:02Romain, est-ce que l'analyse technique suggère la possibilité d'un retour de volatilité au cours de l'été, pourquoi pas ?
09:11Alors, le timing avec le VIX, c'est toujours compliqué.
09:13On a toujours ce gap laissé ouvert aux alentours de 36 depuis le début avril.
09:18On sait qu'il sera comblé, puisque les gaps le sont toujours sur le VIX.
09:21Parfois, ça peut mettre du temps, on l'expliquait la dernière fois.
09:24C'est ce qui se met en place.
09:25Maintenant, on est repassé en zone de vigilance.
09:27On est à peu près au milieu de la zone de vigilance, à mon sens, aujourd'hui, entre 18.06 et 25.28.
09:33C'est comme le reste du marché, un peu entre deux eaux.
09:35Il ne faut pas repasser le niveau de 25.28, parce que là, on déclencherait une structure de retournement haussière.
09:40Graphiquement, elle fonctionne très bien aussi, avec en mire 32.60, une zone cible entre 30 et 34.50,
09:47qui permettrait probablement d'aller combler le gap baissier aux alentours de 36.
09:51Donc, c'est vraiment ce niveau-là qu'il faut surveiller.
09:53On voit que, et c'est aussi intéressant dans la lecture des intérêts et de la position ouverte,
09:56les opérateurs qui étaient relativement complaisants il y a quelques semaines se montrent très prudents
10:00et assez rapidement, dès qu'on a des premiers warnings, très prudents.
10:04On retrouve des niveaux, des ratios put-call qui sont à l'équilibre maintenant,
10:08alors qu'on flirtait avec l'optimisme plutôt aux alentours de 0.80.
10:11On est plutôt aux alentours de 1 sur l'ensemble des indices.
10:14Et même, on va entamer l'échéance du mois de juillet avec une relative prudence.
10:18Très peu d'intérêt pour l'instant reconduit sur l'indice K40.
10:20C'est extrêmement faible, mais plutôt des options de vente autour de la monnaie.
10:23Donc, il y a manifestement un intérêt dont on va voir s'il va être reconduit ou pas,
10:30qui est en train de se construire très légèrement avec des opérateurs qui restent très prudents.
10:34Ce qu'on peut dire aussi sur les marchés dérivés, ce qui est intéressant,
10:37ce que je voulais vous donner, sont les niveaux de résistance
10:39que permettent de définir la lecture des positions sur options.
10:43Sur l'indice Eurostox, c'est 5 450.
10:46On n'a pas l'impression qu'il n'y a pas d'intérêt ouvert au-delà de ce niveau-là pour l'instant.
10:50Donc ça, c'est un plafond de verre qu'il va falloir surveiller.
10:53Si on regarde le K40, c'est 7 750.
10:57Et sur le S&P, c'est un peu plus haut, c'est aux alentours de 6 200 points.
11:00Donc, on a des plafonds de verre que les opérateurs n'envisagent pas de voir débranchir dans l'immédiat.
11:06Donc, au milieu de stabilisation, sinon pourquoi pas une consolidation complémentaire,
11:10mais on n'est pas très optimiste manifestement.
11:13Ça peut être le terrain d'un contre-pied.
11:14Jean-Louis, comment vous regardez ce marché, cette échéance trimestrielle ?
11:20Est-ce que le marché est bien verrouillé ?
11:22Ou est-ce que c'est un marché qui s'est fragilisé au fur et à mesure du rebond ?
11:25C'est quand même ce qui a marqué aussi ces deux, trois derniers mois maintenant.
11:29Une espèce de rebond en V qui a été assez puissant quand même.
11:34Oui, comme je le disais précédemment, on se retrouve un peu toujours dans une lessiveuse.
11:39Ça part dans une direction, ça revient en arrière, ça remonte.
11:42Il y a des contre-pieds tout le temps, des gaps.
11:44Des gaps, vous savez, quand il y a un gap et que derrière ça ne bouge pas,
11:47ça veut dire qu'il n'y a pas de conviction aux vendeuses, il n'y a pas de programme de vente.
11:50Il y a simplement des acheteurs qui reculent et des vendeurs qui avancent, ou inversement.
11:55On a souvent ça.
11:55Et puis après, il ne se passe plus rien pendant des heures.
11:57On le voit partout.
11:59L'événement marquant pour moi, en dehors de tout ce qui est géopolitique et tout,
12:04mais c'est LVMH qui est devenu maintenant la troisième pondération du CAC.
12:09La première étant Total, Schneider, et ensuite LVMH.
12:12Elle perd des places.
12:13Elle est au plus bas, alors que Total a bien boosté, peut-être aussi avec le pétrole.
12:17Schneider s'en tire bien.
12:19Donc voilà, c'est très serré.
12:227,28, 7,21, 6,56, tout comme ça.
12:24Autour de ça, derrière, il y a un liquide à 6.
12:27Bon, c'est groupé.
12:29Mais à un moment donné, LVMH se détachait, tout de même, assez sensiblement.
12:33Et c'est quoi ça ? C'est le signe de quoi ?
12:34Non, monsieur, elle la baisse, donc ça peut être plus en plus bas, c'est tout.
12:40Elle est au plus bas.
12:41Elle est au plus bas.
12:42Il n'y a presque pas de...
12:45Mais c'est une opportunité ou pas, du coup ?
12:46Est-ce qu'on parle de LVMH ?
12:49Alors, on n'a aucune...
12:51Ou est-ce que c'est un vrai changement de régime profond de marché, de leadership de marché ?
12:56Moi, mon idée, c'est qu'on n'a aucune visibilité, mais zéro visibilité.
13:01Donc, qu'est-ce que...
13:02Moi, je n'investis pas et je ne prends pas de décision tant que je n'ai pas des indications
13:08qui me permettraient de penser que ça va monter ou descendre.
13:12Il n'y a rien...
13:13Enfin, un marché tel qu'il est construit actuellement, c'est assez particulier, tout de même.
13:18Donc, mais on a tellement anticipé et tellement...
13:23Dans le spectre des menaces, on avait tout vu.
13:27Ah bah oui.
13:28Bon, on en avait parlé, reparlé, redit.
13:31Enfin, tout a été dit.
13:33Mais tout, tout, tout.
13:34Et donc, les investisseurs, ceux qui sont encore là,
13:37on peut presque dire que s'ils sont là, c'est qu'ils le veulent bien.
13:42Et rien ne les fera peut-être bouger tant qu'il n'y aura pas, peut-être,
13:47je n'en sais rien moi, une bombe plus violente que les autres.
13:51Je ne sais pas.
13:51C'est toujours compliqué d'investir en suivant le scénario du pire, quoi.
13:57Le scénario du pire, il est toujours envisagé quelque part.
14:00La voie implicite, elle se maintient à des niveaux.
14:03Au mieux, on est redescendu vers 14.
14:05On remonte à 17, 18, 18 sur les marchés européens.
14:11Bon, en ce moment, on est plutôt à 17, 17...
14:14Non, on peut dire que le signal d'achat, qui date maintenant d'un certain temps,
14:20je crois que je l'avais déclenché parce qu'il y avait eu une inversion,
14:237150, quelque chose comme ça,
14:26lui, il n'est pas invalidé.
14:27Pour moi, c'est 7530.
14:29Là, pour moi, il est neutralisé.
14:31Voilà, on est plutôt neutre.
14:32Je garde quand même un biais à vouloir acheter.
14:37Constatant quoi ?
14:38Que les investisseurs américains ont toujours un biais d'optimisme très prononcé.
14:43Dès qu'il n'y a pas de mauvaise nouvelle, on va dire.
14:46Ce n'est même pas une bonne.
14:48Dès qu'il n'y a pas de mauvaise nouvelle, ils payent.
14:50Moi, après moi, on dresse le même constat.
14:51Et c'est notamment le retail américain qui achète tous les creux de marché, massivement.
14:57Alors, après, il y a des discussions là-dessus.
14:59Est-ce qu'ils achètent ou ils se rachètent ?
15:00Parce qu'il y a beaucoup de shorts aussi, attention.
15:03Il y a beaucoup de shorts.
15:04Bon, c'est vrai qu'il y a une gestion...
15:06Pour moi, la gestion du Delta et surtout du Gamma Hedging, c'est ce qui est pour moi le plus impactant sur ces fins de séance
15:20où vous constatez des mouvements tout d'un coup qui partent et qui font 1%.
15:26Et puis avant, on en avait gagné déjà peut-être un de plus.
15:30Donc, c'est très perturbant parce qu'en même temps, on est là, on se dit, on va avoir peut-être des mauvaises nouvelles.
15:38En fait, on traite, entre guillemets, dans la peur, sous la menace.
15:43Alors, on ne traite pas sous la contrainte.
15:44Donc, on peut très bien ne rien faire.
15:46Moi, c'est ce que je fais.
15:47Je ne fais pas grand-chose.
15:49Voilà, tout simplement.
15:50Je suis opportuniste.
15:52C'est-à-dire, j'attends, j'attends, j'attends.
15:54Il y a un petit truc, j'essaye.
15:55Voilà, ça marche, ça ne marche pas.
15:56Et comme je racontais à Romain tout à l'heure, parfois, je vends au plus haut le call sur les options jour américaines, par exemple.
16:06En séance, c'est jusqu'à 18h en français, on va dire.
16:09Je vends le call au plus haut du marché.
16:13Je vends le put au plus bas du marché.
16:16Vraiment, à 18h, je suis au milieu.
16:19Et à chaque fois, je suis en dehors.
16:21À 22h.
16:21À 22h, je suis soit trop haut, soit trop bas.
16:24Alors après, comme le lendemain, on arrive à compenser, etc.
16:28Mais c'est drôle, parce que c'est systématique, presque systématique.
16:32C'est de la spéculation qui tourne, quoi.
16:34Il y a une gestion indicielle extrêmement puissante.
16:38Il faut voir que les forces de conviction étant faibles,
16:43les forces de construction, donc les forces techniques,
16:46donc tout ce qui est d'options, etc.,
16:48elles sont assez importantes.
16:50Elles sont même très importantes par rapport au reste, tout simplement.
16:52Donc, ça amène...
16:55Il y a une logique de construction des marchés,
16:57mais par rapport aux fondamentaux,
16:59la logique voudrait qu'on ne fasse rien.
17:01Philippe, votre bilan de cette échéance
17:03moncielle et échéance trimestrielle,
17:06sur un mois, c'est quand même plutôt
17:08le retour du Nasdaq, quand même.
17:10C'est vrai que depuis le début de l'année,
17:11il y a toujours cette surperformance
17:13des actions européennes et émergentes.
17:15Ne les oublions pas par rapport aux actions américaines.
17:19Mais c'est vrai que sur le mois écoulé,
17:20c'est quand même le retour, en tout cas pour quelques semaines,
17:24d'une surperformance américaine.
17:28On peut même parler d'un second trimestre
17:31qui constitue la grande revanche de Wall Street
17:36sur les places européennes.
17:38Je vous cite simplement ce score
17:42de moins 3,8% pour l'Eurostox
17:46depuis le 16 mars dernier.
17:49Et on est à plus de 10 sur le Nasdaq.
17:52Alors, le Nasdaq était à plus 10,8 à 16 heures.
17:56Et puis, il y a eu cette annonce de la Maison-Blanche
17:58qui prévient ses alliés,
18:02bien sûr aux alliés européens,
18:04mais certains mêmes pays asiatiques,
18:06qu'ils encoureront des sanctions
18:09s'ils livraient à la Chine
18:11des semi-conducteurs de la haute technologie
18:15qui, pour l'instant, fait l'objet d'un embargo
18:19pour les firmes américaines.
18:22Donc, évidemment, ce que la Maison-Blanche redoute,
18:25c'est que les firmes californiennes
18:27exportent vers l'Europe
18:29ou vers la Corée du Sud, qui sais-je,
18:32et qu'ensuite, ça soit revendu à la Chine.
18:35J'ai oublié Singapour, évidemment.
18:37Donc, on comprend bien que ça,
18:39ça ne va pas faire les affaires
18:41des sociétés californiennes
18:45qui font l'objet,
18:47depuis le 7 ou le 9 avril dernier,
18:50de rachats massifs
18:53de la part de ce qu'on appelle le retail.
18:56J'ai envie de dire qu'il y a peut-être des rachats.
18:59Les rachats sont venus plutôt des hedge funds
19:02qui n'ont pas cru la possibilité d'un rebond
19:05de cette ampleur.
19:06Personne n'aurait jamais pu y croire.
19:11Donc là, on voit que l'arbitrage
19:14de nouveau se fait en faveur des États-Unis.
19:17Et ce qui est assez étonnant,
19:18c'est que ceux qui reviennent vers les États-Unis,
19:21c'est pour acheter des actifs dans une monnaie
19:24qui perd de la valeur.
19:26On a un dollar aujourd'hui retombé
19:27sous les 1,15, 30 contre euros.
19:29Donc, on revient pratiquement à moins 10%
19:31depuis le 1er janvier.
19:34Voilà.
19:34Donc, une petite annonce aujourd'hui.
19:36Ça explique un petit peu la volatilité du Nasdaq.
19:40En revanche, là où on ouvre tous des grands yeux,
19:44tous autant que nous nous sommes
19:45et avec notre expérience des marchés,
19:48on était tous dessus au moins en 90,
19:52ou en tout cas, c'est certain, en 2003.
19:54C'est la première fois que nous voyons un conflit
19:58et pas quelques coups de canon
20:02éclater dans l'été du Proche-Orient,
20:07le Golfe Persique, directement.
20:10C'est la première fois depuis 1990
20:12que les marchés, par prudence,
20:14ne corrigent pas au moins de 3, 4, 5%,
20:18parce qu'on ne sait jamais
20:20si tout le monde va rester raisonnable ou pas.
20:23si ça peut dégénérer ou non
20:26et l'envolée des prix du pétrole,
20:29ce n'est pas quelque chose qu'on peut vraiment exclure.
20:31Alors, on n'a pas parlé,
20:32mais le gaz, cette semaine, c'est plus 50%.
20:34Il n'a l'air de rien.
20:36C'est quand même pas neutre.
20:39Sur quel marché, Philippe ?
20:40Plus 50% pour le gaz ?
20:43Oui, le gaz naturel, cette semaine,
20:45je crois qu'il y a plus autour de 50%.
20:47Bon, il était en débat,
20:49mais là, il est reparti très haut.
20:53Donc, c'est la première fois,
20:55je pense que Jean-Louis et Romain,
20:57surtout moi,
20:58n'auront jamais vu une guerre éclater au Proche-Orient
21:01avec de nouvelles menaces de fermeture
21:02du Détroit-Dormouze,
21:03et des marchés qui font quasiment rien.
21:06Ce matin, quand le CAC gagnait presque 1%
21:09et le DAX 1,5%,
21:11on était quasiment revenu au niveau de vendredi dernier,
21:16alors que les mixils, les drones,
21:18tout ça, ça pleuvait de tous les côtés.
21:22C'est extraordinaire.
21:23Donc, effectivement, le buy the dip,
21:26c'est devenu un mantra.
21:30Peut-être que c'est devenu aussi
21:31un outil de déconnexion totale des marchés
21:36par rapport au réel.
21:37Et là, on peut se dire,
21:38le jour où le réel va s'inviter
21:41dans les réflexions des gérants,
21:45ça risque de faire du bilan.
21:46Bon, un peu de complaisance, peut-être,
21:48pour reprendre, résumer votre pensée, Philippe.
21:52Romain, je me tourne à nouveau vers vous,
21:54puisqu'on parle effectivement
21:55de cette dimension géopolitique.
21:58Il y a l'aspect dollar,
21:59Philippe le citait, effectivement.
22:02Qu'est-ce qu'on peut dire peut-être
22:03de la baisse du dollar,
22:04des niveaux qui ont été atteints ?
22:05Vous êtes venu avec le graphique
22:07de l'indice dollar,
22:08avec une vue un peu dézoomée,
22:09d'ailleurs, une vue mensuelle.
22:11Est-ce qu'il y a encore de la place,
22:12techniquement, pour voir le dollar
22:14s'affaiblir contre différentes grandes devises ?
22:17Et puis, on dirait un mot du pétrole
22:18derrière, ensuite.
22:20Bien sûr, oui, oui.
22:21Le dollar, c'était un gros contre-pied
22:23à la hausse, il y a quelques semaines,
22:26quelques mois maintenant,
22:27donc au mois de novembre-décembre.
22:29Et puis, ce contre-pied s'est traduit
22:30par un mouvement baissier
22:31dont on connaît l'origine aussi.
22:33On a rompu le bas du range à 101,02
22:36qu'on avait systématiquement préservé
22:38depuis 2022, décembre 2022.
22:40Et donc, on déclenche un mouvement baissier.
22:41La cible légitime, dans ce cas-là,
22:43c'est dupliquer le range par le bas.
22:44C'était 101,02, 106,50.
22:46Donc, la cible idéale se situe
22:48à 95,42.
22:49On accélère moins à la baisse,
22:51mais on remarque que chaque rebond
22:52est le terrain pour un repli complémentaire.
22:55Donc, on se stabilise un petit peu
22:56après un mouvement qui a été déjà d'ampleur
22:57pour l'instant.
22:59Donc, tant qu'on est sous 99,30,
23:01la probabilité de continuer de baisser
23:03est la plus importante.
23:04de continuer de baisser son majoritaire,
23:05elle ne domine.
23:06Après, je me méfie toujours du Forex
23:08puisqu'il y a tellement de paramètres exogènes
23:10qu'on peut avoir des contre-pieds.
23:12Mais au moins, les niveaux techniques
23:13sont bien propres et bien suivis, bien lisibles.
23:15Qu'est-ce que ça donne sur l'euro-dollar ?
23:16Alors là, c'est l'indice dollar,
23:18mais sur l'euro-dollar,
23:19on est monté à plus de 1,16, c'est ça,
23:21au cours d'un événement ?
23:21On a fait une pointe,
23:22mais bon, là, ça va être compliqué
23:25quand même de poursuivre.
23:26Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses
23:30qui peuvent expliquer la faiblesse du dollar.
23:34Parce que la politique que mène Trump,
23:35c'est que si les États-Unis n'achètent plus
23:38à l'étranger,
23:41ça veut dire qu'ils ne vont plus envoyer des dollars
23:42parce qu'ils payent en dollars.
23:44Donc, ils vont en avoir trop,
23:45donc ils vont le vendre.
23:46Ou ils vont, en tout cas,
23:48peut-être vendre les emprunts américains
23:51qu'ils ont, etc.
23:53Alors, donc, du coup,
23:54ça peut, oui, avoir un petit flux.
23:57C'est une anticipation pour l'instant.
23:58Non, non, mais oui, oui.
23:59Ça pourrait être l'idée
24:00que ça va amener un petit flux vendeur,
24:03en tout cas pas acheteur.
24:05Et tout va comme ça.
24:06Après, il y a le budget qui fait
24:07que c'est pour où on va.
24:09Les accords commerciaux,
24:10on ne sait toujours pas où on va
24:11pour la majorité des pays.
24:12Et les échéances se rapprochent.
24:15On revient vers quelque chose
24:16qui pourrait être assez binaire
24:17autour du 8, 9 juillet.
24:20Est-ce qu'on prolonge la trêve ?
24:21Est-ce qu'on signe un accord ?
24:23Ça n'en prend pas le chemin.
24:24Et où est-ce qu'on a des tarifs
24:25appliqués unilatéralement par Trump ?
24:27Trump étant Trump,
24:30lui, je pense que ce qu'il aimerait,
24:31c'est que ça soit tout bouclé
24:32avant le 4 juillet.
24:33Ah, pour la fête nationale.
24:35Oui, ça c'est hyper important.
24:37C'est des symboles pour moi
24:38qui sont puissants,
24:40et surtout pour lui.
24:42Moi, je pense qu'il va s'énerver
24:44très vite à l'approche
24:46de la fin du mois de juin,
24:49dès qu'on va attaquer,
24:52je ne sais pas,
24:53les dernières semaines,
24:55ça va être chaud.
24:57Donc, Noron,
24:59le Rodol,
25:00j'ai un signal de retournement
25:01à 10, 50,
25:02on est loin pour l'instant.
25:02Alors, peut-être qu'on va le rapprocher,
25:04parce qu'il faut voir comment,
25:05si jamais il baisse,
25:06comment il va baisser,
25:07et puis, etc., etc.
25:08Bon, pour l'instant,
25:09il n'y a pas trop d'alerte.
25:10On voit que ça plafonne,
25:11ça fait un petit bouton
25:11que ça mute.
25:13Mais on a atteint un gros niveau, quoi.
25:15On a atteint un gros niveau.
25:16Oui, oui, c'est un gros niveau.
25:17C'est un gros niveau.
25:18Et j'utilisais des études,
25:20bon, sur le plan, justement,
25:21économique, fondamental, etc.
25:26Les menaces, c'est vrai,
25:27la Fed va baisser ses taux d'intérêt,
25:30alors, deux fois encore,
25:32donc, voilà,
25:35ce n'est pas fait pour le faire remonter.
25:39Donc, pour l'instant,
25:40les impacts,
25:43c'est des impacts baissiers sur le dollar
25:46au niveau du news flow.
25:48Mais on les a anticipés.
25:49Maintenant, ils sont connus,
25:50ils sont identifiés.
25:51On comprend.
25:51Sur pareil,
25:52une fois qu'on a identifié
25:53les menaces
25:55et qu'on les a toutes
25:56bien scannées,
25:57bien listées.
25:58Oui, le travail est fait.
26:00C'est hyper consensuel.
26:01Ah ben là,
26:02ça devient très consensuel.
26:03Enfin, toute la rotation
26:04en dehors des États-Unis
26:05devient très consensuel.
26:06Non, mais il y a du contre-pied,
26:07quand même, attention.
26:07Parce qu'au début,
26:08ça ne l'était pas du tout.
26:09Non, non, c'est ce que je parle de maintenant.
26:10Oui, parce que moi,
26:11quand je suis passé acheteur,
26:12c'était un 0,580,
26:14un 0,550,
26:15comme ça,
26:16tout le monde rigolait.
26:17Moi aussi.
26:18Je dis, mais sur le plan technique,
26:19c'est qu'on ne passe aussi.
26:20Je me disais,
26:21waouh,
26:22l'ambiance générale,
26:23pourtant,
26:24ça ne donne pas envie.
26:25Eh ben,
26:25ça a boosté.
26:26C'est parti comme une balle.
26:28Bon, sur le pétrole,
26:29Romain, effectivement,
26:30vous venez avec le graphique du Brent,
26:32c'est une vue mensuelle.
26:34Bon,
26:35c'est vrai que
26:36le mois de juin
26:38et un mois de grosse reprise
26:40quand même du pétrole,
26:42qui était sur une tendance
26:43plutôt à la baisse
26:43après les points hauts
26:45de début d'année.
26:45Et effectivement,
26:46et après le canal baissier
26:47au sein duquel
26:48il s'inscrivait
26:49de façon très propre
26:49depuis septembre 2023.
26:51On était baissier depuis avant,
26:52depuis juin 2022,
26:53mais le canal était bien marqué
26:56et on avait touché
26:57à chaque borne.
26:58Eh ben,
26:58la borne basse était en test.
27:00Moi,
27:00on avait plutôt anticipé
27:02des signaux
27:02et des prolongations à la baisse.
27:03On voit qu'on a testé
27:04la borne basse de ce canal
27:05et finalement,
27:06c'est un rebond
27:07et qui amène
27:07de façon parfaitement technique
27:09sur la borne haute aussi.
27:10Donc,
27:11c'est là où les choses
27:12sont quand même
27:12très très propres
27:13et presque trop propres
27:14graphiquement,
27:14techniquement.
27:15On va chercher cette résistance
27:16qui n'est pas affichée à l'écran
27:17mais qui est 78-50
27:19sur le Brent
27:20qui est un peu plus petit.
27:21C'est pour ça que j'ai laissé
27:22la majeure à 76-90
27:23qui nous confirmerait
27:24qu'on sort de ce canal baissier
27:25qui est actif
27:26depuis plusieurs mois maintenant.
27:27Donc,
27:27tout est bien identifié,
27:28tout est bien préparé.
27:32On se prépare
27:33pour la bataille manifestement.
27:35Et quand le marché
27:36est aussi propre que ça
27:37est aussi net,
27:38on peut se demander
27:39si les choses vont se poursuivre.
27:40Donc,
27:41on est en ordre de bataille.
27:42Voilà l'expression que je cherchais.
27:43Et donc,
27:44c'est toujours...
27:45Ça,
27:45c'est aussi assez étonnant
27:46et ça donne exactement
27:47le tempo
27:48pour le moment.
27:50Peu d'initiatives,
27:51des opérateurs
27:52qui,
27:52effectivement,
27:52d'autres temps
27:53auraient quand même
27:53vendu plus
27:54les nouvelles récentes
27:56et des indices
27:57qui restent quand même
27:58extrêmement canalisés.
27:59moi,
28:00j'y vois toujours
28:00une part de retrait
28:01de la part
28:02de gros opérateurs
28:02du marché.
28:03Je ne parle pas du Brent,
28:04mais surtout sur les marchés
28:05actions,
28:05de gros opérateurs
28:06du marché
28:06qui ne veulent pas
28:06prendre d'initiative
28:07parce que trop de manque
28:09de visibilité,
28:09trop de risque d'annonce
28:10et même un conflit
28:12dont les conséquences
28:13pourraient être importantes
28:14ne sont pas
28:18le terrain d'opportunité.
28:19Et je ne suis pas sûr
28:19non plus qu'on ait même
28:20créé vraiment
28:20de la pression baissière
28:21comme je vous le disais.
28:22Alors,
28:23il y a ce pendant
28:24dans ce contexte-là,
28:25c'est qu'on voit
28:26d'une façon générale
28:27pas uniquement le Brent
28:28se tendre,
28:29mais il y a aussi
28:30tous les métaux.
28:31On aurait pu l'illustrer
28:32avec ça.
28:33Et puis,
28:33le TF Como
28:34qui intègre
28:35Brent,
28:36Gaz
28:37et qui s'est repris
28:38de façon très sérieuse
28:39aussi.
28:40Donc,
28:40le TF Amundi,
28:41c'est ça ?
28:41Sur les matières premières.
28:43C'est le Thomson
28:44en directeur CRB
28:45que moi,
28:46je suis sous forme
28:47de TF Amundi
28:48dans le code
28:49COMO,
28:50qui a aussi
28:50beaucoup rebondi.
28:52Et autant,
28:53on avait de grosses craintes
28:54après les annonces
28:55tarifaires
28:56d'inflation
28:58peut-être un peu
28:59trop tôt
28:59et on est en train
29:00de peut-être
29:01oublier ce scénario
29:02et moi,
29:02je pense que c'est
29:03ce qu'il faut penser
29:04puisque c'est ce qui
29:05se traduit graphiquement.
29:06On est en train
29:06d'aller chercher
29:06des niveaux de résistance
29:07qui sont clés.
29:09On s'en approche
29:09très rapidement,
29:10brutalement
29:10et sur un panier
29:11et un ensemble
29:12de matières premières.
29:13Donc,
29:13Brent,
29:13qui est en devenir,
29:14pourquoi pas,
29:15mais l'or
29:17ne baisse pas vraiment,
29:19il reste quand même
29:19sur des points hauts.
29:20L'argent,
29:21c'est quand même
29:21beaucoup repris,
29:22on frôle les 37.
29:23On a le platinum
29:25qui a quand même
29:25progressé de 20%
29:26la semaine dernière
29:27et qui sort
29:27d'une grosse congestion.
29:29Il y a un ensemble
29:29de matières premières
29:30qui sont en train
29:31de remonter
29:31et je pense que
29:32l'inflation est à prendre
29:33en compte
29:33dans les semaines
29:34ou mois qui viennent.
29:35Donc,
29:35quelque chose
29:35qui se met en place
29:36en tout cas
29:36de ce côté-là,
29:37ça,
29:37c'est plus franc.
29:39Une institution
29:40qui n'a pas complètement
29:40oublié le risque inflationniste,
29:42Philippe,
29:42c'est quand même
29:43la réserve fédérale américaine.
29:44Je veux dire,
29:45pour l'instant,
29:46même avec des chiffres
29:47qui regardent le passé,
29:49mais des chiffres
29:49d'inflation
29:50ou des chiffres
29:51sur le marché du travail
29:52qui auraient pu permettre
29:53à la Fed peut-être
29:54d'ajuster un peu
29:55son réglage,
29:56la Fed reste très vigilante
29:58au regard des incertitudes
29:59qui sont encore
30:00à lever devant nous.
30:03Une chose est certaine,
30:04c'est que la Fed
30:05ne maîtrise absolument pas
30:07l'évolution
30:09des coûts de l'énergie,
30:11des matières premières
30:12qu'on vient d'évoquer.
30:14Le pétrole
30:17prenait hier
30:18presque 10%
30:19sur la semaine.
30:20En tout cas,
30:20je vous parlais du gaz,
30:21vous me disiez
30:2250,
30:22c'est 15%.
30:25C'est beaucoup déjà,
30:28mais oui,
30:29c'est à dire.
30:30C'est donc en tout cas
30:3150% de plus
30:32que la hausse
30:34du pétrole.
30:37Il y a là
30:37quand même
30:38des incertitudes
30:38fortes.
30:39Alors aujourd'hui,
30:39on a une déclaration
30:40de M. Waller,
30:42qui est un des membres
30:43de la Fed,
30:45qui dit
30:45« Ah, mais quand même,
30:47là,
30:48les étoiles
30:49ont l'air
30:49de s'aligner,
30:52on n'est peut-être
30:54pas si mal
30:54pour prendre
30:56des mesures
30:57justement
30:57de type
30:58assouplissement monétaire
30:59et peut-être même
31:01dès le mois de juillet. »
31:02Bon, alors j'ai regardé
31:03un petit peu
31:03la réaction
31:04de l'obligataire
31:05pour l'instant
31:05aux États-Unis
31:06Waller n'a pas l'air
31:07d'être majoritaire.
31:09On sait que c'est
31:09une colombe.
31:11Mais on voit
31:11qu'au sein de la Fed,
31:13on est quand même
31:13capable d'envoyer
31:14des messages
31:15tantôt
31:16pour pousser
31:18les marchés
31:18à se montrer
31:19un petit peu prudents.
31:20Puis après ça,
31:21on ne veut quand même
31:22pas non plus
31:22qu'ils passent
31:22le week-end
31:23de trop mauvaise humeur
31:24et on envoie
31:25des bons signaux.
31:28Moi,
31:28ce que je note,
31:31c'est que la Fed
31:32continue
31:33de ne pas vouloir
31:35se laisser forcer
31:36la main
31:37par Trump
31:37et qu'aujourd'hui,
31:39je crois qu'il y a
31:42une sorte de basculement
31:43qui est en train
31:43aujourd'hui
31:44de se passer
31:45avec Trump
31:46qui est jugé
31:47de moins en moins
31:48crédible
31:48sur les questions
31:49économiques.
31:51Et donc,
31:51la Fed
31:52assoie
31:53sa crédibilité
31:55en se montrant
31:56donc...
31:58Pour l'instant,
32:00c'est Jérôme Powell 1,
32:02Donald Trump 0, quoi.
32:04C'est ça.
32:05Alors après,
32:06est-ce que ça fonctionne
32:07très, très bien ?
32:09Le dollar aujourd'hui
32:11est à 1,1535.
32:15Ça n'a quand même pas...
32:17Enfin,
32:18ça ne donne pas
32:18des résultats
32:19peut-être escomptés
32:21parce que
32:21la stabilité du dollar,
32:24c'est aussi quelque chose
32:25qui compte.
32:26Donc,
32:26je disais que le dollar index,
32:27il était à moins 10
32:28depuis le 1er janvier.
32:30Par rapport à l'euro,
32:31on est plutôt
32:31à moins 11,30.
32:33Voilà.
32:34Donc,
32:34ça va forcément jouer
32:36en termes de compétitivité
32:40pour les États-Unis.
32:43Et en revanche,
32:45je ne sais pas comment...
32:47Je crois que c'est
32:48le département du travail
32:49qui compile
32:50les chiffres de l'inflation.
32:51Je ne sais pas comment,
32:52avec une baisse
32:53de 10% du dollar
32:55et un quadru
32:57duplement
32:58des droits de douane
33:00dans le meilleur des cas
33:01sur des produits
33:02importés vers les États-Unis,
33:03je ne vois pas
33:04comment on a réussi
33:05à faire sortir
33:06des chiffres
33:07quasiment inchangés
33:09en mai
33:09sur les prix importés.
33:11Alors,
33:12au moins qu'on ait
33:12complètement surpondéré
33:14à un moment
33:14la baisse du dollar
33:16et le prix du gaz,
33:19les chiffres de juin,
33:20à mon avis,
33:21ils ne vont pas être bons
33:22du tout.
33:23Il y a un moment
33:24où ça va mort,
33:25vous dites,
33:26Philippe,
33:26parce qu'il y a
33:27beaucoup d'effets
33:28d'inertie,
33:29il y a des stocks,
33:30il y a des entreprises
33:30qui jouent peut-être
33:31une phase un peu tampon,
33:33mais vous dites,
33:34c'est l'inflation américaine,
33:35on va avoir
33:36un choc de prix
33:38lié aux tarifs
33:39dans l'inflation américaine.
33:42Oui,
33:42et je le répète,
33:43il y a un vrai questionnement
33:45sur la crédibilité
33:46des chiffres d'inflation
33:48qui ont été calculés
33:49par le gouvernement américain
33:52et les mauvaises langues
33:53disent que Trump,
33:54il a tellement viré le monde
33:56dans les diverses agences,
33:58on n'est plus vraiment capable
33:59aujourd'hui
33:59de faire un relevé
34:00des prix
34:01qui soient fiables.
34:04En tout cas,
34:05au niveau
34:05du pouvoir d'achat
34:07des Américains,
34:08allez leur expliquer
34:09que l'inflation
34:10n'a pas bougé
34:10au mois de mai,
34:11là,
34:12il n'y a personne
34:13qui vous croit.
34:14Donc,
34:14il y a un moment
34:15où les chiffres de l'inflation
34:17vont donner effectivement
34:18raison à la Fed
34:19de s'être montrées
34:20prudentes
34:21au mois de juin.
34:24Plus tard,
34:26on verra
34:27si la Fed
34:27est ou non confrontée
34:29à la nécessité
34:30de faire fonctionner
34:31la planche à billets.
34:33Et je pense
34:34que c'est de là
34:34que vient
34:35la faiblesse du dollar,
34:36c'est que
34:37les prochaines émissions
34:39du Trésor,
34:40il va falloir éventuellement
34:41venir en soutien.
34:43Donc,
34:44la rumeur,
34:45c'est que la planche à billets
34:46est déjà rétablie
34:48alors peut-être
34:50sous forme
34:50d'injections
34:51au jour le jour,
34:53mais il y a déjà
34:54du soutien
34:55pour que les émissions
34:57obligataires
34:57maintiennent
34:57ne se passent pas trop mal,
34:59ça veut dire
35:00que la planche à billets
35:01est repartie.
35:03Donc ça,
35:03un dollar
35:04affaibli,
35:05c'est de toute façon
35:06à terme également
35:07des pressions inflationnistes
35:08qui sont là
35:10mécaniquement
35:11incontournables,
35:13c'est inexorable.
35:14Le message de Géant Poel
35:15étant de dire
35:16que pour l'instant,
35:17il faut voir
35:18avec un peu plus
35:19de confiance
35:19et de certitude
35:20les impacts
35:21de cette politique
35:22économique américaine
35:23et notamment
35:24de la partie tarifaire.
35:27Rendez-vous sans doute
35:27après l'été
35:28peut-être
35:29pour envisager
35:30de prendre
35:31des décisions
35:32de politique monétaire.
35:33Sur le pétrole,
35:34vous vouliez revenir
35:34et dire un mot ?
35:35Ça va évidemment
35:36affecter potentiellement
35:37l'inflation,
35:38ça va la faire bouger,
35:39c'est sûr,
35:39ça peut apporter
35:40un choc.
35:42Toutefois,
35:42dans le détroit d'Hormoze,
35:45il n'y a pas de problème,
35:46là,
35:46il n'y a pas
35:47de perturbation.
35:50D'autre côté,
35:51s'il y en avait,
35:52s'il y avait des problèmes
35:54d'approvisionnement,
35:55la capacité de l'OPEP
35:56à fournir du pétrole
35:57est assez importante
35:58et dernièrement,
36:00le pétrole
36:02est en backwardation,
36:03donc ça veut dire
36:04que le prix à l'instant T
36:06est plus cher
36:06que sur l'échéance septembre,
36:07par exemple,
36:08et ça montre bien
36:10qu'il y a eu
36:11des approvisionnements
36:13très importants,
36:15tout le monde
36:15a pris ses précautions.
36:16La courbe du pétrole
36:17ne nous indique pas
36:18que les investisseurs
36:19imaginent à terme,
36:20justement,
36:20une flambée des prix.
36:22Disons qu'en tout cas,
36:23ce qu'on observe
36:23du fait que le prix
36:25à l'instant T
36:26est plus élevé
36:26qu'à terme,
36:27alors qu'il y a aussi
36:28le portage des taux d'intérêt,
36:29pourtant,
36:29donc on devrait être
36:29en effet cotango,
36:31et là,
36:31on est en backwardation,
36:32mais sur les matières premières,
36:34c'est courant.
36:34Ça arrive, bien sûr.
36:35Mais là,
36:36ça montre bien
36:37qu'il y a eu quand même,
36:39encore une fois,
36:40des approvisionnements
36:41qui ont été faits.
36:41On veut le pétrole
36:42tout de suite, quoi.
36:43Tout de suite,
36:43donc ça peut
36:45ne pas provoquer
36:46de chocs,
36:48alors que,
36:48c'est vrai,
36:48à une autre époque,
36:49on aurait eu
36:50peut-être des pics
36:51de vols.
36:53On est à 45.
36:54On est à 45
36:55de vols implicites
36:56sur le pétrole.
36:5645.
36:57C'est pas mal,
36:58mais ce n'est pas 80
36:59qu'on a connu
37:00ou 150 ou 200.
37:02Une panique à l'achat
37:02sur le pétrole.
37:03Rien à voir avec 2020.
37:05Bon,
37:06à propos de panique à l'achat,
37:07je n'en sais rien.
37:08À la vente.
37:09Non,
37:10mais sur les small caps françaises,
37:12là,
37:12vous êtes venu aussi,
37:13Romain,
37:13avec le graphique
37:13du CAC small
37:15vu mensuel.
37:16Sur l'échéance,
37:18le CAC small
37:18met 8 points,
37:20je crois,
37:21d'avance
37:22par rapport
37:23au CAC 40.
37:24Oui,
37:25le mouvement haussier
37:26s'est confirmé.
37:26Évidemment,
37:28le contexte,
37:29moindre exposition
37:30à la guerre tarifaire
37:32les favorise.
37:34Et puis,
37:34on pressentait
37:35ce mouvement
37:35qui se mettait en place
37:35depuis quelques semaines
37:36maintenant.
37:37Donc,
37:37réactivation haussière,
37:38un mouvement graphique
37:39qui est extrêmement propre.
37:40On est allé buter
37:40sur le Nandis CAC small
37:42contre cette résistance
37:43pour une fois
37:44et parfaitement ronde,
37:4413 000 points.
37:45On se replie un peu
37:47contre ce niveau,
37:47mais après un très,
37:48très beau parcours.
37:49Pour l'instant,
37:50ça ressemble à une consolidation
37:51dans une tendance haussière
37:52avec un mouvement
37:53qui devrait se mettre en place.
37:54Alors,
37:55toujours un segment
37:56un peu particulier
37:57à beaucoup de volatilité,
37:58des dossiers
37:59qui partent les uns
37:59après les autres.
38:01Et on a vu aussi
38:01beaucoup,
38:02beaucoup au cours
38:03de cette séquence
38:04d'engouement
38:04autour de tout
38:05ce qui portait le nom
38:06ou qui était lié
38:07à un projet
38:08crypto-monnaie.
38:08et donc des envolées
38:10de titres comme
38:12crypto-blockchain
38:14industrie
38:14ou BD multimédia
38:16qui sont des dossiers
38:17qui ont pris
38:17plusieurs centaines
38:19de pourcents
38:20dans le mois
38:20avec du volume.
38:23Mais ça pèse lourd,
38:24ça,
38:24ces titres-là ?
38:25Pour l'instant,
38:26non,
38:27mais en revanche,
38:28ça anime beaucoup
38:28la cote,
38:31l'intérêt.
38:32Et ce n'était pas le cas
38:33il y a quelques semaines,
38:33quelques mois.
38:33Donc il y a quand même
38:34manifestement des liquidités,
38:36des opérateurs
38:36qui font des arbitrages,
38:38mais ça,
38:39en tout cas,
38:40maintient
38:40ce segment
38:43en force
38:44pour l'instant.
38:45Et donc on a,
38:46au-delà de 12 466,
38:47les possibilités
38:48d'une consolidation
38:49et d'un mouvement
38:49qui pourrait se poursuivre.
38:50Si on arrive à passer
38:51ce niveau de 13 000,
38:52c'est le prochain plafond de verre.
38:54On a déjà eu
38:54un signal très haussier
38:55puisqu'on a débordé
38:56une oblique baissière
38:57dans le long terme,
38:57on est sorti
38:57d'une structure en tri
38:58en glosymétrique
38:59par le haut,
39:00mais le débordement
39:01de 13 000
39:01pourrait envoyer
39:02des cibles
39:03qui indiquent
39:04jusqu'à 15 960 points.
39:06Donc il y a encore
39:06du potentiel
39:08assez solide.
39:09Et en stock picking,
39:10c'est un marché,
39:10oui, effectivement,
39:11où il y a des affaires
39:12intéressantes,
39:13des opportunités intéressantes.
39:14C'est le cas,
39:14il y a des dossiers,
39:15il y a des choses
39:15qui se mettent en place.
39:16Je ne vais pas parler
39:16de celles qui sont déjà sorties
39:19et qui ont déjà pas mal payées,
39:20mais on voit peut-être
39:21des éléments à regarder
39:22du côté de pire et vacances.
39:23Alors pire et vacances,
39:23c'est un peu le serpent de mer
39:24depuis 3-4 ans,
39:25on se dit que ça va partir enfin.
39:27Ils viennent d'annoncer
39:28qu'ils évaluent leurs options.
39:30Donc il y a des réactions
39:32avec du volume.
39:33On voit un titre
39:34qui avait fait l'objet
39:35d'une opéra en 2023
39:36à avorter,
39:37mais baliot.
39:38Donc il y a peut-être
39:39quelque chose qui couvre,
39:40enfin il y a quelque chose
39:40qui couvre,
39:41mais qui ne sort pas,
39:42ça pourrait sortir aussi.
39:43Donc il y a des petites choses
39:44comme ça
39:44qui pourraient enfin
39:45se décanter
39:46dans un rattrapage
39:48assez intéressant.
39:49Il y a déjà eu
39:49des choses assez significatives
39:51qui sont mises en place.
39:52Il y a des dossiers
39:52qui bougent.
39:53Donc c'est peut-être
39:55le tempo maintenant,
39:57stock picking
39:57et sur des dossiers
39:58plus petits
39:58et les grosses capitalisations
39:59c'est plus compliqué.
40:00Les années qu'on attend
40:01le rattrapage des small.
40:02Et là,
40:03là c'est un matérialisme.
40:05Bon,
40:05Jean-Louis,
40:05sur cet univers small cap ?
40:07Le fait de voir
40:07les small cap
40:08être travaillés
40:10comme elles le sont,
40:10c'est vrai,
40:11depuis quelques temps,
40:12ça montre possiblement
40:13que la spéculation
40:15est très présente
40:17et que les gérants,
40:20tout ce qui représente
40:21les forces de conviction,
40:23comme il n'y a pas
40:24de visibilité,
40:25ils ne sont pas là
40:25et c'est tout à fait logique.
40:28Ils restent prudents
40:28et comme on le dit
40:31en rigolant souvent
40:31sur les marchés,
40:32les voleurs se volent entre eux
40:33sur les petits,
40:33ils s'amusent,
40:34ils se piquent
40:35parce que c'est bien beau.
40:37Oui,
40:37alors pire les vacances,
40:39j'ai l'impression
40:39que tu as cité
40:40la valeur.
40:41Ok,
40:42ou quand même
40:42les fondamentaux
40:43ne sont pas mauvais
40:43ou il y a quand même
40:44des choses bien.
40:45Oui,
40:45j'essaie de citer
40:46des dossiers.
40:46Voilà,
40:47mais pour une pire
40:49des vacances,
40:50il y a quand même
40:50des valeurs
40:50qui un jour
40:51prennent 10,
40:52le lendemain
40:52leur perd 15.
40:53Bien sûr.
40:54Même téléperformance,
40:55vous voyez,
40:55c'est groupe A,
40:56mais vous avez vu
40:57la baffe qu'elle s'est prise,
40:58ça rappelle quand même
40:59qu'il y a toujours
41:00des vrais,
41:02et pas pour des choses
41:03dramatiques,
41:05et elle perd en des
41:06encore 4 ce matin,
41:07donc c'est pas bon
41:08du tout quand même.
41:10Eutelsat,
41:10bon ok,
41:11ils sont sauvés,
41:12ces groupes A,
41:13peut-être qu'ils sont sauvés,
41:14mais c'est les rachats
41:15de shorts,
41:15certains,
41:16qui font que ça
41:16montre aussi,
41:17parce qu'augmentation
41:19de capital,
41:19etc.,
41:20donc encore une fois,
41:22force technique.
41:25Non mais,
41:26le CAC,
41:27pour l'instant,
41:27ça va être intéressant
41:28de voir cette nouvelle
41:29période qui s'ouvre,
41:29parce que dans la dernière échéance,
41:33on a eu 64 points de dividendes,
41:34c'est pas mal encore.
41:3564 points,
41:37bon,
41:38le mois prochain,
41:39il y en a 10,
41:40vous voyez,
41:40il n'y a plus rien,
41:40faire l'échéance suivante,
41:41il n'y a plus rien.
41:42Donc 64,
41:43ça porte un peu,
41:44c'est ce qu'on disait
41:44la fois dernière,
41:45on est dans la période
41:46de dividendes
41:47où les gens se disent,
41:48bon,
41:48attendez,
41:48je ne vais pas,
41:49c'est psychologique,
41:50mais je ne vais pas vendre
41:51avant les dividendes.
41:51J'entends,
41:52tu vas encaisser,
41:52oui.
41:53Et puis voilà.
41:54Donc on va voir
41:54comment ça va se passer
41:55pour la suite.
41:56Donc l'intérêt se porte
41:56sur les valeurs maintenant
41:58comme les midi small,
42:00avec les dangers
42:01que ça représente,
42:03il ne faut pas oublier
42:03quand même
42:04que ces valeurs
42:04sont très fragiles
42:06dès qu'il y a
42:07des chocs économiques,
42:09des coups de stress.
42:09Des coups de stress.
42:11Et donc voilà,
42:13les taux d'intérêt
42:13pour eux,
42:14c'est très impactant.
42:17Donc je pense
42:18qu'il faut avoir
42:19un comportement
42:20très opportuniste
42:21et pas forcément
42:22à laisser porter
42:23des années.
42:25En tout cas,
42:26il faut être potentiellement
42:28dynamique
42:30sur ces positions.
42:30Philippe,
42:31qu'est-ce qu'on fait
42:33à ce stade-là ?
42:34Il nous reste deux minutes.
42:35Qu'est-ce que...
42:37Bon,
42:37il y a les rendez-vous
42:38de début juillet
42:38autour de la guerre commerciale,
42:40les développements
42:40évidemment géopolitiques
42:42avec la guerre
42:42Israël-Iran
42:43et cette temporisation
42:45des États-Unis
42:46pour les deux prochaines semaines.
42:47Mais qu'est-ce qui vous intéresse
42:50dans ces marchés-là
42:51justement pour la suite ?
42:53Si il m'est permis
42:54de dire un tout petit mot
42:56sur les small caps
42:59aux États-Unis,
43:00continue de sous-performer
43:03de façon redoutable
43:06parce qu'on a un Russell 2000
43:08à l'instant à 2110
43:10à comparer avec un sommet
43:13de 2005 mi-février
43:16et là,
43:17on est toujours à 15% des sommets
43:20quand le Nasdaq est à 1,5%
43:24de ses sommets.
43:25Donc là,
43:25on mesure.
43:27En France,
43:28manifestement,
43:28effectivement,
43:29il y a un engouement
43:30pour tout ce qui a trait
43:31à la blockchain
43:32et là,
43:32on a ce qu'on appelle
43:33un petit peu
43:34des effets de communauté.
43:36C'est-à-dire qu'en fait,
43:37vous,
43:37vous avez
43:37des effets de meute,
43:42des effets momentum,
43:44ça s'emballe.
43:46Un,
43:46ce n'est pas très sain.
43:47Deux,
43:48ça ne repose pas
43:49sur grand-chose
43:49sauf effectivement
43:50des projections.
43:54Alors moi,
43:54qu'est-ce qui m'intéresse ?
43:55Moi,
43:55je préfère le concret
43:56et cette semaine,
43:58on a quand même vu
43:59l'argent aller chercher
44:00un nouveau record
44:02de presque une décennie
44:03à 37,30.
44:06Ça revient un petit peu
44:07aujourd'hui.
44:09Ça reste néanmoins
44:10toujours au-delà
44:11des seuils de résistance
44:13majeurs.
44:15Je pense que l'argent
44:16n'a vraiment pas dit
44:18son dernier mot,
44:20on dirait,
44:20pour des tas de raisons.
44:22La demande excède
44:23la production,
44:25ça c'est bien connu.
44:26On a encore
44:26des vendeurs
44:27à découvert là-dessus
44:28et il ne faut pas exclure
44:30qu'à un moment,
44:31il y en a un ou deux
44:31qui se fassent coincer
44:32sur un short squeeze.
44:35Et puis,
44:35si la situation géopolitique
44:38reste relativement tendue,
44:41l'or peut de nouveau
44:42servir d'actif refuge
44:46et d'autant plus
44:47que le dollar,
44:49manifestement,
44:49en dessous de 1,15
44:51voire 1,16.
44:53Il est sur la pente glissante
44:56et moi,
44:56je ne serais pas étonné
44:57qu'après avoir évolué
45:00dans le monde
45:01merveilleux des idées,
45:02on revienne effectivement
45:03à du concret
45:05et effectivement
45:06jusque sur des instruments
45:07comme l'ETF Como.
45:10Romain,
45:11pour conclure avec vous,
45:12vous aimez toujours l'argent
45:13puisqu'il parle de l'argent.
45:14J'adore.
45:14J'adore l'argent.
45:16J'adore l'argent.
45:17Le métal-argent aussi,
45:20toujours.
45:20Bien entendu,
45:21toujours.
45:22Oui,
45:23on a une zone sible
45:24qui est située
45:24aux alentours de 40,
45:2542 pour l'impulsion
45:27aussi en cours
45:27et on a une grosse résistance
45:29à 37
45:30qui est autour
45:31de laquelle on vient
45:32de buter.
45:33Donc,
45:33peut-être petite pause
45:34à court terme
45:35mais le mouvement
45:36haussier se met en place.
45:37L'énorme structure
45:38qui s'est construite
45:39de 2011 à 2024
45:40a encore du momentum
45:43et pour toutes les raisons
45:45que vous rappelez Philippe.
45:46Donc,
45:46oui,
45:46j'aime toujours.
45:47Et alors,
45:48un autre actif
45:49qui vous paraît intéressant ?
45:50Je surveille
45:51mais il n'y a pas encore
45:52de signal.
45:52C'est le palladium.
45:53J'ai regardé
45:54de mon côté
45:54parce que c'est le platinium.
45:55C'est à prix 20%
45:55c'est ça le palladium ?
45:56Alors,
45:57le palladium,
45:57pas encore
45:58mais il se réveille.
45:59C'était le platine.
45:59Le platine qui lui,
46:01en revanche,
46:01a accéléré à la hausse
46:03très nettement,
46:03sorti d'une congestion
46:04extrêmement propre.
46:05C'est lui qu'il fallait regarder.
46:06Il y a encore
46:06une dizaine de pourcents
46:07de hausse potentielle
46:07dessus
46:09et ce sont des cibles graphiques
46:10donc on sait
46:10qu'elles peuvent être débordées.
46:12L'or,
46:12pourquoi pas encore
46:12un petit peu,
46:13effectivement,
46:14mais je pense que les métaux
46:14d'une façon générale.
46:16Il y a un secteur,
46:17si on veut regarder autre chose,
46:18qui a surperformé.
46:19Je le surveille depuis quelques temps.
46:20Ça, évidemment,
46:21c'est lié au contexte.
46:21C'est le secteur des énergies,
46:22tout ce qu'on pourrait appeler
46:23oil and gas,
46:24toutes les valeurs liées
46:24à oil and gas
46:25qui sont sorties
46:25par le haut d'une congestion.
46:26Ça fait partie des rares secteurs
46:27qui surperforment toujours
46:28et puis le secteur bancaire
46:29continue à surperformer
46:31aussi en Europe.
46:33Donc,
46:34il y a des éléments
46:36de ce côté-là.
46:36Peut-être la Chine
46:37à regarder aussi.
46:38Ah oui,
46:38on a beaucoup parlé
46:39des actions chinoises
46:40de la semaine dans l'émission.
46:41Effectivement,
46:42il y a peut-être
46:42un peu de surperformance
46:43même si on n'a pas
46:44des configurations graphiques
46:45extrêmement haussiennes
46:46mais dans le contexte
46:47d'incertitude par ailleurs,
46:48c'est peut-être pas mal.
46:48Il y a beaucoup de scepticisme
46:50encore autour des actions chinoises
46:52et émergentes dans l'ensemble
46:52mais chez certains
46:53ou certaines,
46:54en l'occurrence,
46:55je pense à Céline Picmalprade
46:56qui était avec nous cette semaine,
46:57c'est déjà une conviction
46:58très forte
46:59qu'on est au début
47:00d'un bull market chinois.
47:02Oui,
47:02de long terme,
47:03bien sûr,
47:03on ne parle pas
47:04de quelques séances.
47:07Effectivement,
47:07merci beaucoup messieurs
47:08les 307 Smart Bourse
47:09avec nous
47:10en plateau
47:11et en visio
47:12pour cette échéance
47:13trimestrielle
47:14sur les marchés.
47:25Le dernier quart d'heure
47:26de Smart Bourse
47:27chaque soir,
47:27c'est le quart d'heure thématique,
47:29une fois par mois,
47:29le troisième vendredi du mois,
47:31nous avons rendez-vous
47:31avec les équipes
47:32du Café de la Bourse
47:32pour un moment
47:33de décryptage
47:34et de pédagogie boursière
47:35et c'est Clémence Tanguy
47:36qui est à mes côtés
47:37ce vendredi soir,
47:39responsable éditorial
47:40du Café de la Bourse.
47:41Bonsoir Clémence.
47:41Bonsoir Grégoire.
47:42Merci d'être là,
47:43pas besoin d'être riche
47:44à milliards
47:45pour investir en bourse.
47:46La bourse
47:47peut aussi être
47:49un objet d'investissement
47:50pour des budgets
47:52modestes,
47:53on va dire ça comme ça.
47:53Ou même très modestes.
47:54Ou même très modestes.
47:55Non mais exactement,
47:56on peut investir en bourse
47:57quel que soit le montant
47:59qu'on a à y mettre
48:00chaque mois.
48:01Donc une fois
48:02qu'on a rempli
48:02sa petite épargne
48:04de précaution,
48:05qu'on a un livret
48:05pour ses dépenses
48:06court terme,
48:08il faut se tourner
48:09vers l'investissement
48:09sur les marchés actions
48:10pour dynamiser
48:11un peu tout ça
48:12et puis financer
48:13tous ces projets
48:14de moyen long terme.
48:15Quelles sont les options
48:16qui s'offrent
48:17à un petit budget
48:18ou un budget modeste
48:19ou très modeste
48:20qui se lance en bourse ?
48:21Alors il y en a plusieurs,
48:21on va commencer par ma préférée,
48:23les ETS évidemment,
48:24les ETF.
48:25Alors les ETF,
48:26qu'est-ce que c'est ?
48:26C'est les fonds indiciels cotés,
48:28donc ça s'échange
48:29en bourse comme une action,
48:31ça réplique un indice boursier,
48:33alors plus souvent,
48:34ça va être un ETF
48:35sur le Nasdaq,
48:36sur la S&P 500,
48:37sur le CAC 40, etc.
48:38Ça peut aussi être
48:38un ETF sectoriel,
48:39donc ça va être
48:40un secteur d'activité
48:40qui va être répliqué.
48:42Ça peut aussi être
48:43un ETF géographique,
48:46thématique,
48:47et parfois on couple
48:48un peu les deux,
48:49trois, etc.
48:50On peut avoir un ETF
48:51sur la défense européenne,
48:53voilà.
48:53L'ingénierie de ce point de vue-là,
48:54il s'en limite.
48:55Exactement.
48:55On peut créer des paniers
48:56sur à peu près tout.
48:58Exactement.
49:00Des trackers,
49:01on appelle ça trackers aussi.
49:02En France,
49:03on appelle beaucoup ça
49:03des trackers.
49:04L'avantage de l'ETF,
49:06c'est que ça vous permet
49:07d'avoir une très bonne
49:07diversification,
49:09avec très peu finalement,
49:11puisqu'un ETF,
49:12ça va être quelques euros
49:13à quelques dizaines d'euros.
49:14Donc un ETF sur le CAC 40,
49:16vous allez payer 70 euros,
49:17un ETF qui vous réplique
49:18les 40 valeurs du CAC 40.
49:19Est-ce qu'on peut faire mieux ?
49:20Oui, on peut faire encore mieux,
49:21parce que par exemple,
49:22Amundi a lancé son ETF PEA Monde.
49:26Donc pour à peu près 5 euros,
49:27vous êtes investi
49:28sur 900 à 1 000 actions
49:29du monde entier.
49:32Donc concrètement,
49:33oui, acheter 5 euros
49:34son ETF
49:35d'environ 1 000 actions,
49:37voilà,
49:37ça rend la bourse accessible
49:38au plus petit budget.
49:40Alors les ETF aussi,
49:41ce qui est très très bien,
49:42c'est que,
49:43alors on peut les acheter
49:43comme tous les produits
49:44que je vais vous présenter
49:45depuis un compte-titre,
49:46mais aussi depuis un PEA,
49:48si le titre est éligible évidemment.
49:50Si l'ETF est éligible,
49:51en fait,
49:52de toute façon,
49:52les ETF sont le seul moyen
49:54d'investir hors UE
49:55avec un PEA
49:56et de bénéficier du coup
49:58de l'exonération
49:59d'impôts sur les plus-values
50:00au-delà de 5 ans
50:01des tensions du plan.
50:01Donc si l'ETF est éligible au PEA,
50:04vous ne réfléchissez pas trop,
50:05vous foncez,
50:06vous le prenez sur un PEA.
50:07Donc il y a une manière de faire.
50:08Les ETF synthétiques
50:09qui permettent justement
50:10de rentrer dans l'enveloppe PEA,
50:12même si on investit
50:13en dehors de France et d'Europe.
50:15Donc cela, on les privilégie.
50:16Et puis évidemment,
50:17vous pouvez aussi investir
50:17sur un ETF depuis un PER,
50:19une assurance vie.
50:20Voilà, le choix est assez large.
50:22Bon, les ETF,
50:24donc c'est ce qu'on appelle
50:25la gestion passive.
50:26Il y a aussi toute la gamme
50:27des fonds, j'allais dire,
50:28traditionnels,
50:29de gestion active.
50:30Les OPCVM,
50:32Organismes de Placement
50:33Collectif en Valeurs Mobilières.
50:35Alors ceux-là,
50:36c'est pareil,
50:37ils vont répliquer
50:37un panier d'actions.
50:39Ça va aussi être souvent
50:40plutôt sur un investissement
50:43thématique ou sectoriel
50:45qui vont souvent être liés aussi
50:47évidemment à une zone géographique.
50:48Vous allez pouvoir avoir
50:49un OPCVM sur la value européenne,
50:52sur les banques RUS.
50:54Voilà.
50:55Action Monde aussi.
50:56Là, ça va être à peu près
50:58comme les ETF.
51:00vous allez avoir plutôt
51:01de l'alentour de quelques dizaines
51:02à quelques centaines d'euros
51:03pour acheter un OPCVM.
51:05Alors, ils sont accessibles
51:07depuis un compte-titre,
51:08depuis un PEA,
51:09si le titre est éligible
51:10encore une fois
51:11pour entrer dans cette enveloppe.
51:15Alors, le problème de...
51:17Ils sont aussi accessibles
51:18sur l'assurance vie,
51:19sur le PEA.
51:20Le problème de l'OPCVM,
51:21c'est que déjà,
51:22il a des frais
51:23qui sont plus élevés
51:24que sur les ETF.
51:25Ces frais,
51:25ils viennent vous rogner
51:26la performance.
51:28Et puis, on n'a jamais...
51:29Enfin, il y a quand même
51:31beaucoup d'études
51:32qui ont été faites
51:33sur la performance
51:35de la gestion passive
51:37sur la gestion active.
51:38Et les OPCVM,
51:39dans la durée,
51:40ils ont quand même
51:41beaucoup de mal
51:42à battre leurs indices
51:43de référence.
51:44Voilà.
51:44Tout dépend, je crois,
51:45de l'univers.
51:45C'est ma conviction.
51:46Mais effectivement,
51:48battre les indices
51:50large cap Europe,
51:52c'est forcément
51:53très compliqué.
51:53Si vous allez sur des niches,
51:56des thématiques spécifiques,
51:58je pense que là,
51:59le gérant actif
52:00a peut-être plus d'avantages
52:02face au marché.
52:03Voilà, tout à fait.
52:06Il faut bien regarder
52:06l'univers, effectivement.
52:07Il faut bien regarder
52:07l'univers, exactement.
52:08Et faire attention aux frais.
52:10Ah oui, oui.
52:10Ça, c'est comme ça.
52:11De manière générale.
52:12Surtout, regardez bien
52:14les frais
52:14de tous ces produits.
52:16Les ETF étant,
52:17évidemment,
52:17ceux qui génèrent
52:20le moins de frais,
52:21enfin, qui ont le moins de frais
52:23pour le client.
52:26Une des grandes nouveautés
52:27aussi de ces dernières années,
52:29c'est la capacité
52:30des plateformes,
52:31de la technologie
52:31à fractionner les actions.
52:34Alors ça, c'est exactement.
52:35Ça, c'est l'option
52:37à choisir absolument
52:38si vous voulez
52:39un stock picking de conviction
52:40avec un petit budget
52:41tout en gardant
52:42une bonne diversification.
52:43Vous prenez
52:43les actions fractionnées.
52:45Alors, qu'est-ce que c'est ?
52:46Vous achetez
52:46une fraction d'actions.
52:47Par exemple,
52:48vous achetez
52:48un dixième de Hermès,
52:49vous payez 230 euros
52:50au lieu de 2300.
52:51C'est quand même
52:52beaucoup plus abordé.
52:53C'est plus abordé.
52:53Et on peut faire
52:55beaucoup mieux
52:55puisque aujourd'hui,
52:56vous avez les néobrokers
52:57qui vous proposent,
52:58par exemple,
52:58d'investir dans une action
52:59à partir de 1 euro.
53:00Donc, ça devient
53:01vraiment extrêmement accessible.
53:03C'est-à-dire que
53:04si vous avez 15-20 euros
53:05à mettre en bourse
53:05tous les mois,
53:06vous pouvez acheter
53:0720 titres différents.
53:08Donc là,
53:09on est vraiment
53:09sur une très bonne diversification.
53:11Alors, le problème
53:12des actions fractionnées,
53:15c'est que vous ne pourrez
53:15pas bénéficier
53:16de la vente sèche fiscale
53:17du PEA,
53:17même si c'est sur
53:18des actions européennes
53:19puisque ce n'est pas éligible.
53:20Vous êtes obligé d'investir
53:20depuis un compte-titre.
53:22Alors, ce qu'il y a aussi,
53:23c'est que l'offre
53:24tend à se développer
53:25mais tous les courtiers
53:26ne le proposent pas.
53:27Donc, vous avez
53:27Trade Republic
53:28qui est un spécialiste là-dessus.
53:29Vous avez aussi
53:30Itoro,
53:31Scalab Capital,
53:32Interactive Brokers.
53:33Enfin, il faut vraiment
53:33bien regarder
53:34si vous êtes intéressé
53:34par les actions fractionnées
53:36que votre courtier le propose.
53:38Après, il faut aussi
53:39faire attention évidemment
53:40aux frais.
53:40C'est-à-dire que
53:41si vous achetez une action
53:42en 50 fois
53:42au lieu d'une seule fois,
53:43potentiellement,
53:44vous avez 50 fois
53:45de frais de courtage.
53:46Mais quand même,
53:48les brokers souvent
53:48vous proposent
53:49via des plans d'investissement
53:51d'acheter des fractions d'actions
53:52et ça, c'est avec
53:54des prix préférentiels
53:55voire carrément la gratuité.
53:57Donc, voilà,
53:57ça peut quand même
53:58rester une option
53:58hyper abordable
54:00et simple
54:01et à mettre en œuvre
54:02et à considérer.
54:04Et puis, peut-être
54:04un peu plus sophistiqué encore,
54:06il y a tout ce qu'on appelle
54:07communément
54:09les produits de bourse.
54:10Exactement,
54:10les produits de bourse.
54:11Alors là,
54:12c'est peut-être moins
54:12de l'investissement en bourse.
54:13C'est plus
54:13ça s'adresse plus évidemment
54:15aux traders actifs.
54:16Alors, oui,
54:18ça permet quand même
54:18de se positionner
54:19avec un capital
54:21relativement restreint
54:22sur une taille de position
54:23plus importante
54:23des produits à levier.
54:25Généralement.
54:25Exactement,
54:26comme les turbos par exemple.
54:28Alors, il faut quand même
54:28rester raison gardée
54:30parce que l'effet de levier,
54:32ça marche dans les deux sens.
54:32Donc, évidemment,
54:33ça décuple les gains,
54:34ça décuple aussi les pertes.
54:36C'est aussi des produits
54:37qui sont parfois difficiles
54:38à comprendre
54:39avec des barrières désactivantes,
54:40avec des facteurs temps.
54:42Parfois,
54:42enfin, c'est les produits de bourse.
54:43Donc, c'est vraiment
54:44à réserver aux investisseurs
54:45qui ont déjà
54:47un peu de bouteilles,
54:49qui sont vraiment
54:49dans une optique
54:50de trading
54:50de court terme.
54:52De court terme,
54:52parce qu'avec le beta-slipage,
54:54on ne va pas garder...
54:55Voilà.
54:55Oui, on ne dort pas
54:56sur ces produits-là.
54:56On ne dort pas
54:57sur ces produits-là
54:57et qui sont bien conscients
55:00des risques
55:00et qui connaissent bien
55:01les caractéristiques du produit.
55:02Voilà.
55:03Bon.
55:04Et accessible
55:05à travers des comptes-titres,
55:07essentiellement ?
55:07Accessible à travers
55:08des comptes-titres seulement.
55:09Et puis, attention,
55:10parce que c'est pareil,
55:10tous les brokers ne proposent pas
55:11ce genre de produits,
55:12donc il faudra se tourner
55:12vers IG, Saxo,
55:14des brokers qui sont un peu
55:15spécialisés là-dessus.
55:16Dans ces produits de bourse.
55:17Merci beaucoup, Clémence.
55:18Merci d'être venue nous voir
55:19ce mois-ci.
55:21Chaque mois,
55:21nous avons rendez-vous
55:22avec les équipes
55:22du Café de la Bourse
55:23pour cet exercice
55:24de décryptage,
55:25de pédagogie boursière.
55:26Clémence Tanguy
55:27était avec nous ce vendredi,
55:29responsable éditorial
55:32de Smart Bourse,
55:34quart d'heure et émission
55:35que vous retrouvez bien sûr
55:36chaque jour en replay
55:37sur bsmart.fr
55:38ou encore en podcast
55:40sur l'ensemble
55:40de vos plateformes préférées.
55:42Très bon week-end,
55:42on se retrouve lundi
55:43en direct à 17h
55:44pour une nouvelle édition
55:46de Smart Bourse
55:47sur bsmart4change.
55:48Sous-titrage Société Radio-Canada

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