- 02/06/2025
Lundi 2 juin 2025, retrouvez Andrew Etherington (Head of Multi-Asset Total Return, AXA IM), Vincent Chaigneau (Directeur de la recherche, Generali Investments), François Chaulet (Président, Montségur Finance) et Pierre-Yves Dugua (Correspondant américain) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour, bienvenue à tous, bienvenue dans Smart Bourse, on est rapidement retrouvé dans un tout nouveau décor pour cette nouvelle édition de Smart Bourse,
00:16alors que le club de la capitale a fini de fêter sa première étoile, ça c'est du fou, que la petite bâle jaune passionne les pensionnaires d'Auteuil,
00:23et bien Roland-Garros ensemble nous allons pencher sur ce qui se passe du côté de la planète finance, au sommaire de cette édition,
00:29connaissez-vous le taco trade, et bien les étudiants américains se sont entichés d'un nouvel acronyme,
00:35TACO pour Trump Always Chicken Out, ce qui voudrait dire que Trump se décompte toujours quelles sont les conséquences,
00:41est-ce que ça pourrait faire bouger les marchés, on va en faire ça dans un instant avec nos experts,
00:45on leur demandera également quel est le bilan après deux mois après le Liberation Day,
00:49donc l'entrée en vigueur des tarifs qui finalement n'ont pas été aussi importants que prévus,
00:54et puis on regardera également ce qui se passe du côté de la dette hors de contrôle aux Etats-Unis,
00:59dans ce contexte qu'à l'allocation, on verra ça dans un instant.
01:02Et enfin, pour la dernière partie de cette émission, le quart d'heure américain,
01:05notre envoyé spécial Pierre-Édouard nous dira si les pessimistes se trompaient,
01:09quels sont les arguments des optimistes à Wall Street qui pensent que l'économie américaine va résister à la guerre commerciale,
01:15ça sera tout à l'heure dans le quart d'heure américain,
01:18mais tout de suite on s'intéresse aux infos essentielles, qu'est-ce qui se passe sur la brosse de Paris,
01:22c'est tout de suite avec Pauline.
01:23Et tout de suite on s'intéresse avec Pauline Grattel, bonjour Pauline.
01:37Bonjour.
01:37Aux infos essentielles pour cette première séance de juin, la bourse était plutôt prudente Pauline.
01:43Oui, les tensions entre les Etats-Unis et la Chine ont repris,
01:46les deux puissances s'accusent d'avoir violé les règles fixées à Genève il y a un mois.
01:51Le ministère du Commerce chinois reproche aux Etats-Unis d'avoir mis en place des mesures restrictives et discriminatoires.
01:58Plus globalement, les tensions commerciales sont ravivées un peu partout dans le monde,
02:01car le président Trump souhaite doubler la surtaxe sur l'acier et l'aluminium à 50% à partir de ce mercredi,
02:08pour davantage protéger ses industries aux Etats-Unis.
02:11De son côté, l'Union européenne est prête à riposter.
02:14Dans ce contexte, ArcelorMittal cède 1%.
02:16Et quelle est l'intérance sur les indices actions ?
02:18Pour la première séance du mois de juin, les indices européens évoluent globalement en repli.
02:22Le CAC 40 cède près de 1% au cours de la séance,
02:25avant de remonter un petit peu en fin de séance,
02:28autour de 7700 points sur fonds de tensions commerciales.
02:31Comme on le disait juste avant,
02:33aux Etats-Unis, les grands indices ont ouvert en repli jusqu'à moins 1% pour le Dow Jones.
02:37En Asie, les indices ont reculé également.
02:40Le Nikkei au Japon cède plus de 1%
02:41et le Hang Seng environ 0,5% en clôture.
02:45Sur fonds de tensions géopolitiques,
02:47on voit que le prix du pétrole est en train de remonter.
02:49Oui, mais également à cause de la décision de l'OPEP Plus
02:52d'augmenter sa production à 411 000 barils par jour en juillet,
02:56comme en mai et en juin.
02:57Dans ce contexte, le baril de Brent est en hausse de plus de 3,5%,
03:00environ 65 dollars aujourd'hui.
03:03Total Energy évolue en hausse de 2%
03:04et Chevron aux Etats-Unis gagne 1% dans les premiers échanges à Wall Street.
03:09Alors voilà pour les actions.
03:10Que se passe-t-il du côté du marché obligataire ?
03:12Aujourd'hui, le rendement américain à 10 ans évolue entre 4,40 et 4,45%.
03:17Le rendement américain à 30 ans, lui, se maintient sous les 5%,
03:21mais reste encore aujourd'hui très proche de ce seuil.
03:24En Europe, le rendement allemand à 10 ans évolue au-delà de 2,50%.
03:28Sur le marché d'échange, le dollar cède à nouveau du terrain
03:31face à un panier de grandes devises et l'euro-dollar se traite autour de 1,1440 aujourd'hui.
03:36Enfin, l'or est recherché aujourd'hui avec une once qui s'échange à environ 3,400 dollars,
03:40en hausse de 2,5%.
03:42Côté macro, on a des indices.
03:44Le PMI manufacturier de la zone euro était attendu.
03:47Oui, pour le mois de mai, le PMI manufacturier ressort supérieur aux attentes
03:50à 49,4 en mai après 49 en avril.
03:54En France, spécifiquement, l'activité dans le secteur privé a presque renoué
03:57avec la croissance en mai, puisque le PMI manufacturier ressort proche de 50 à 49,8.
04:04C'est plus qu'attendu et que le mois précédent.
04:07Enfin, aux Etats-Unis, on a pris connaissance de l'ISM manufacturier de mai
04:10qui s'établit à 48,5.
04:12C'est inférieur aux attentes et au mois précédent.
04:14Du côté des entreprises, la hausse du jour est attribuée à Transgène.
04:17Oui, la biothèque française, une biothèque française qui a présenté de nouvelles données positives sur son vaccin
04:23qu'entre le cancer du cou et de la tête, ces données confirment que le vaccin individualisé est bien toléré
04:29et les défenses immunitaires persistent après 2 ans.
04:32Le titre bondit de 65% et passe le seuil symbolique de 1 euro.
04:37Et enfin, WPP et Publicis qui chutent aujourd'hui.
04:40Oui, selon le Wall Street Journal, Meta pourrait lancer un système d'intelligence artificielle
04:44complètement automatisé pour la création et le ciblage de publicité.
04:49Il pourrait être mis en place dès la fin de l'an prochain.
04:52WPP cède 3% et Publicis qui recule de 4% et lanterne rouge du CAC 40 aujourd'hui.
04:58Pauline, qu'est-ce qu'on regardera demain ?
05:00Les investisseurs prendront connaissance demain du taux de chômage de la zone euro pour le mois d'avril
05:04ainsi que de la première estimation d'inflation pour la zone euro en mai.
05:08Aux Etats-Unis, l'enquête jol s'est attendue demain pour le mois d'avril.
05:12Merci Pauline.
05:13Tout de suite, c'est Planète Marché.
05:26Le studio a été légèrement modifié mais l'esprit reste le même et la passion également.
05:32Toujours en plateau, 3 experts pour décrypter ce qui se passe sur les marchés.
05:36Je suis ravi d'accueillir Andrew Etherington.
05:38Bonjour Andrew.
05:39Bonjour.
05:39Vous êtes responsable de la gestion diversifiée d'Axe IEM.
05:42Bienvenue à vous.
05:43A vos côtés, Vincent Chéniaud.
05:44Bonjour Vincent.
05:45Bonsoir à tous.
05:46Directeur de la recherche chez Generali Invest, spécialiste macroéconomie, les global markets.
05:51Voilà, avec des vues notamment, on va le voir peut-être sur le dollar et sur ce qui se passe.
05:55Et enfin, François Chollet.
05:57Bonjour François.
05:57Bonjour.
05:58Président de Montségur Finance.
06:00Écoutez toujours.
06:01Stop clicking, small caps, global macro.
06:03Oui, alors il y a une gamme qui s'est pas mal étendue depuis des années, mais on gère beaucoup d'actions européennes.
06:08Il s'est pas mal diversifié, notamment sur les small caps depuis 2-3 ans, notamment par le biais d'une acquisition.
06:13Et c'est vrai que c'est une des premières années où la small cap fait aussi bien, voire mieux que les grandes.
06:19Donc c'est un sujet qui m'intéresse et que je viens de défendre un peu.
06:22C'est le réveil enfin, après des années.
06:24Il était temps, il était temps, la décote s'était créée, elle me paraissait importante.
06:27Et c'est vrai qu'on commence tant aux Etats-Unis qu'en Europe à retrouver un intérêt des investisseurs pour ces valeurs de capitalisation inférieure à un milliard d'euros
06:35et qui ont été totalement délaissées pendant plusieurs années.
06:38Allez, la remontada peut-être enfin des small caps.
06:40On se penche messieurs sur ce qui se passe du côté des Etats-Unis.
06:44Andrew, j'ai besoin de vos lumières et de votre accent pour nous expliquer ce que c'est que ce nouvel acronyme.
06:49Alors les médias en particulier sont friands, vous savez, il y a eu les brides, il y en a eu plein.
06:54Taco, ça veut dire Trump always chickens out.
06:57Comment ça se traduirait en bon français ?
07:00Chicken, chicken out, dégonflé.
07:03Se dégonfle.
07:04Se dégonfle, oui.
07:05Qu'est-ce que ça veut dire ?
07:05Alors Trump se dégonfle, c'est cet acronyme qui a été inventé par un éditorialiste du Financial Times il y a quelques jours, Robert Armstrong.
07:12Et apparemment, ce n'est pas du tout du goût du président des Etats-Unis.
07:15C'est exact. Je crois qu'il n'est pas du tout content d'être vu sous cette lumière-là.
07:22Le risque aujourd'hui, c'est que, comme on voit qu'il a un certain personnage, personnalité, que ça peut l'énerver dans ce comportement qui est pour nous du côté des marchés, des investisseurs à juger compliqué à suivre parfois.
07:41Et actuellement, de buy the dip, d'acheter sur les revers du marché, ça s'est très bien marché.
07:50Surtout depuis la deuxième semaine du mois d'avril.
07:55Le dip qui a été créé ou qui est créé à chaque fois par Donald Trump, qui dit...
07:58Par l'annonce agressive.
07:59Qui est une annonce extrêmement agressive.
08:01Et en fait, il se déballonne, il se dégonfle parce qu'en fait, il tape très fort.
08:04C'est sa méthode.
08:05En fait, c'est sa méthode de négociation.
08:07Comme sa secrétaire, Besant, nous a expliqué, il faut comprendre qu'il faut y croire.
08:14C'est sa façon de faire.
08:16Pour nous, c'est un peu plus compliqué de faire des allocations d'actifs.
08:19Comme aussi pour des allocateurs d'investissement, c'est sur les entreprises, que ce soit les petits ou les moyens.
08:26Ils ont des difficultés à planifier actuellement.
08:28Ce qui fait qu'il y a une hausse d'incertitude, une difficulté pour faire l'allocation, faire des prévisions pour l'activité à venir.
08:39Oui, en tout cas, c'est vrai que c'est exactement ce qui s'est passé le 2 avril.
08:43Une baisse de 10% avec ces tarifs loisirs qui sont annoncés.
08:46Et puis les marchés qui remontent.
08:47C'est la même chose pour le Canada, pour le Mexique, pour la Chine.
08:53Pour l'Europe, on se dit que si ça ne se passe pas, ce taco trade, c'est-à-dire que là, il ne se déballonne pas.
08:57Ou il décide d'être droit dans ses bottes.
08:59Là, ça serait plutôt embêtant pour l'Europe d'un s'enchaîner.
09:01Quel est votre point de vue sur ce nouvel acronyme et cette stratégie, finalement ?
09:06Alors, personnellement, je ne pense pas qu'il se dégonfle.
09:09Mais c'est vrai que les médias aiment bien trouver des acronymes de la sorte et le titiller, en l'occurrence.
09:16Je pense que ça traduit un conflit fondamental entre ces objectifs politiques et ces objectifs économiques,
09:24qui ne sont pas forcément compatibles.
09:28Les objectifs politiques, c'est un discours assez populiste qui vise les classes moyennes américaines,
09:34qui ont beaucoup souffert de la globalisation, de la perte d'emploi dans le secteur manufacturier,
09:39de la baisse relative des salaires également dans le secteur manufacturier, donc du pouvoir d'achat.
09:45Et de l'autre côté, il se doit de délivrer et de notamment faire des annonces assez spectaculaires sur les tarifs douaniers.
09:53Et de l'autre côté, il y a la réalité économique, c'est-à-dire que ces tarifs douaniers sont potentiellement stagflationnistes,
10:00c'est-à-dire qu'ils ne sont pas bons pour la croissance et ils risquent de faire monter l'inflation,
10:05ce qui ne va pas être populaire du tout.
10:07Donc, il y a une sorte de conflit qu'il essaie de manager entre des annonces spectaculaires
10:11et puis ensuite des reculs et on va trouver une espèce de voie moyenne.
10:15La réalité, c'est qu'au début d'année, on avait des droits de douane en moyenne de l'ordre de 2,5% aux Etats-Unis.
10:24On va probablement terminer autour d'entre 10 et 15%.
10:27Donc, c'est quand même une hausse assez considérable des droits de douane.
10:30Mais en effet, on n'est pas sur les niveaux délirants qui avaient été annoncés le 2 avril lors de Liberation Day.
10:35Ça veut dire que c'est absorbable. On a eu cette stratégie un peu de choc de taper très fort,
10:39de dire que ça va être 50%, 100% des chiffres astronomiques et là qui paralyseraient tout le commerce mondial
10:44et finalement revenir quelques semaines, quelques jours parfois plus tard à des choses plus modérées.
10:50Plus acceptable et effectivement, il se doit d'un côté de délivrer sur ses promesses
10:57et de s'attaquer aux dégâts collatéraux causés par la globalisation.
11:01Mais de l'autre, il doit éviter ce choc stagflationniste qui serait probablement désastreux
11:06avant les élections de mi-mandat, on le rappelle, novembre 2026.
11:10Il pourrait perdre à la fois la majorité à la Chambre et au Sénat.
11:15Et pour ces deux dernières années, ce serait assez désastreux.
11:17Donc, il doit manager cette tension et on va avoir une hausse des taux de douane, des droits de douane,
11:24mais pas aussi folle que celle qu'on avait...
11:27Pas aussi folle que dans le grand tableau qu'il avait montré.
11:29Voilà, le gros stylo.
11:31François Cholet, même question.
11:32C'est vrai qu'Andro disait à l'instant que ce n'est pas évident pour les gérants.
11:35Depuis ces annonces, après un début d'année assez euphorique,
11:38on se disait que Trump est là, il va soutenir les marchés.
11:40Finalement, ça a tapé fort.
11:42Et ces 100 premiers jours, ils ont été assez sportifs pour vous, les gérants.
11:45Oui, c'est vrai qu'on passe des mois qui ressemblent à des années sur les marchés financiers
11:49dans des périodes comme celle-là.
11:50Il n'empêche, on a déjà eu une première capitulation par les reports des droits de douane.
11:55Et c'est ce qui a permis d'ailleurs au rebond des marchés que nous avons connus.
11:59Et puis, on s'aperçoit qu'à chaque fois maintenant qu'il y a des annonces,
12:04elles sont démenties effectivement plus rapidement que par le passé.
12:07Donc, d'où cet acronyme qui apparaît.
12:10Il n'empêche, il ne masque pas une réalité.
12:13C'est la victoire de Donald Trump sur les tarifs.
12:15Il a réussi à multiplier par 4, 5, 6 les tarifs douaniers,
12:20ce qui était une de ses promesses de campagne vis-à-vis de son électorat.
12:24La deuxième chose, c'est qu'il y a un autre vrai sujet,
12:27c'est que depuis, effectivement, ce Liberation Day,
12:31on a assisté à quelque chose qui est nouveau,
12:33c'est le décrochage du dollar par rapport aux autres devises
12:36et à la montée des taux d'intérêt à 10 ans.
12:38C'est ce qu'il voulait dire, c'était en son plan.
12:40Le décrochage du dollar, je veux bien l'entendre,
12:42la montée d'un taux d'intérêt, je ne le pense pas.
12:45Et donc ça, c'est un vrai sujet,
12:46parce que c'est aujourd'hui le sujet qui fait
12:49que l'exécution budgétaire américaine est en difficulté,
12:53que la capacité à se refinancer à des tarifs acceptables
12:57se rend de plus en plus également improbable.
13:03Et donc qu'on a...
13:04C'est quoi la limite ?
13:04On est sur les 4,5, on est passé brièvement au-dessus de 5 ?
13:07Oui, on avait compté les 5, ça avait plutôt bien résisté.
13:115, c'est quand même un niveau d'intérêt
13:13quand on doit renouveler le niveau de dette américaine,
13:16qu'il faut quand même...
13:18En tout cas, il faut générer de la confiance pour cela.
13:21Et je ne crois pas que ce soit avec ce genre de tactique
13:24et de manœuvre qu'on puisse espérer
13:27que les créanciers de la dette américaine soient rassurés,
13:31au premier rang desquels notamment les Chinois
13:33qui ont quand même bien usé de cette manipulation d'auto
13:36pour venir négocier de manière dure avec le président américain.
13:41Et si je crois d'ailleurs...
13:42Oui, les Chinois ont dit finalement que vous mettez des tarifs...
13:45Oui, ça fait partie des arbres de dissuasion massive
13:48qui existent à l'encontre des Etats-Unis,
13:50de la même façon que les terres rares qui sont évoquées régulièrement également
13:54en représailles de tarifs vide-lanchine.
13:57Donc on a cette période difficile.
14:01Il ne faut pas perdre de vue, à mon sens, deux choses.
14:03Un, l'économie se porte plutôt mieux qu'anticipée,
14:07que ce soit en Europe, que ce soit aux Etats-Unis.
14:09Et deux, on a un appétit des investisseurs pour les actifs risqués
14:12qui ne se dément pas.
14:14Si on regarde aux Etats-Unis, on a eu effectivement un mouvement très violent
14:19mais qui n'a pas découragé notamment les investisseurs particuliers.
14:22Tout à fait.
14:22Et puis on a, du point de vue des entreprises,
14:24des résultats qui ont été publiés plutôt favorables aussi
14:26et des politiques de rachat d'actions qui deviennent encore une fois massives
14:30et qui viennent compléter des politiques de distribution de dividendes,
14:33elles aussi assez proches des sommets historiques.
14:36Et donc finalement, on a un marché qui tient plutôt bien
14:39avec des raisons fondamentales, l'appétit des investisseurs,
14:43un acheteur naturel que sont les entreprises sur leur propre titre
14:46qui essayent d'optimiser le bénéfice par action pour tenir les cours de bourse
14:50et faire baisser cette volatilité sur leur société.
14:54Et puis des publications qui ont été au rendez-vous.
14:56Et je pense notamment à les dernières qui ont été massives.
14:59Je pense à Nvidia qui étaient très attendues
15:01parce qu'elles témoignent de l'ensemble du secteur qui porte...
15:04C'est solide.
15:05C'était extrêmement solide.
15:06Encore plus de 70% de croissance, c'est quand même des chiffres.
15:09C'est spectaculaire.
15:10Et d'ailleurs, vous le disiez, les investisseurs particuliers,
15:13ils ne sont pas trompés et justement, ils ont acheté le creux.
15:16Ils se sont rués sur l'action Nvidia au moment où vraiment elle a plongé
15:19et bien leur en a pris.
15:21Ils y ont finalement plus cru les investisseurs particuliers
15:23que peut-être les gérants qui sont astreints peut-être à d'autres contraintes.
15:26Oui, ça fait un moment que je crois que ça regarde le particulier
15:29et les mouvements de leur bilan, ça a été plus favorable
15:33parce que ça a été fait côté institutionnel dans une partie.
15:40Mais ils n'ont peut-être pas le même horizon d'investissement que nous.
15:46Nous, de la façon dont on gêne nos bénéfices à long terme,
15:52c'est sur notre vision de la volatilité.
15:55Aujourd'hui, en fait, il y a peut-être d'autres choses qui sont aussi attractives
16:00pour nous les investisseurs et pas juste d'essayer de capter chaque mouvement quotidien.
16:06C'est impossible.
16:07Donc, en ce qui nous concerne, on a pris une position plus de neutralité.
16:12On a été forcé par la violence du mouvement.
16:16Je ne suis pas sûr qu'il y a autant de flux.
16:19Il n'y a certainement pas autant de flux institutionnels
16:21parce qu'ils n'avaient pas eu le temps de diminuer leur exposition
16:25de la même manière qui était faite par les stratégies plus systématiques.
16:31Donc, j'ai l'impression que ça s'essouffle, ce mouvement.
16:35Il n'y a pas de nouveaux flux institutionnels.
16:38Les rétels sont déjà exposés.
16:41On aurait aujourd'hui besoin de bonnes nouvelles un peu plus concrètes
16:46que juste le retournement de veste de la Maison-Blanche
16:50pour y revenir sur les marchés de manière plus importante.
16:54Oui.
16:55On a eu le sentiment longtemps que Donald Trump était vraiment omnipotent,
16:59qu'il décidait de tout, tout seul, notamment sur ses tarifs.
17:02Et on voit quand même qu'il y a le cours international du commerce
17:04qui vient de rappeler à l'ordre, qui dit
17:05« Non, les droits réciproques, il fallait peut-être passer par le Congrès. »
17:09Il y a des forces de rappel qu'on n'a pas vues
17:11qui sont en train peut-être d'apparaître.
17:13Cette force de démocratie constitutionnelle,
17:15comme cette République américaine,
17:17c'est qu'ils ont cette force de rappel, comme on a ici.
17:21La problématique, c'est que le problème, à la fin,
17:24le corps suprême est plutôt dans la faveur intellectuelle,
17:28si on peut le dire, de la partie républicaine actuelle.
17:33Donc, il a d'autres moyens pour revenir sur d'autres tarifs.
17:38Je ne suis pas sûr qu'on ait terminé.
17:39Ça serait bien qu'on termine en-dessus de 15 %, j'espère.
17:42Mais ça va être quand même un choc macro
17:45pour l'ensemble des économies à développer.
17:49Ça veut dire que là, vous faites déjà tourner sûrement les moulinettes.
17:51On sait qu'on va atterrir au lieu des 2,5 d'avant.
17:55Ça, c'était le monde d'avant.
17:56Ça, c'est fini.
17:57On sera à 10, 15 %, à 20 % maximum.
17:59C'est absorbable.
18:00Mais quels vont être concrètement les effets
18:02sur le commerce mondial et sur l'économie en général ?
18:07En fait, ce que nous avons décidé de faire,
18:09c'est d'avoir moins de positions directionnelles,
18:13mais plus de positions sectorielles, géographiques.
18:16On est revenu plus sur les petites capitalisations européennes.
18:20Oui.
18:21Et en face, on a diminué notre exposition sur la même classe d'actifs aux États-Unis.
18:25Parce que je crois qu'il va y avoir un ralentissement.
18:28On était déjà en ralentissement aux États-Unis.
18:31Est-ce que ça va être plus marqué ?
18:33L'asymétrie est plutôt dans sa faveur-là.
18:36On n'est pas encore sorti avec là où on va arriver avec les tarifs,
18:39mais ce n'est pas porteur.
18:40Sur l'acier, la dernière fois, ça a été une catastrophe pour l'industrie américaine.
18:45Donc, je ne suis pas sûr.
18:47Donc, sur les petits capis, c'est plutôt hop.
18:50Sur les tech, on ne peut pas ignorer la capacité explosive
18:54de générer des revenus sur les techs américains.
18:56Il va y avoir aussi quelque chose sur l'Europe, avec la défense,
19:00avec d'autres conséquences de ce relâchement budgétaire,
19:04ce qui est en transformation en Europe.
19:06Et donc, il y a une histoire très positive qu'on a eue depuis des années,
19:10la valorisation, mais qui ne marchait pas.
19:12Aujourd'hui, il y a quelque chose de structurel.
19:14Et il va y avoir un défaillissement par rapport à l'investissement sur les actifs américains.
19:19Au moins, c'est une histoire qui est facile à défendre
19:23et qu'on est en train de développer.
19:25Vincent Cheneau, dans un récent édito, vous avez cité Lénine.
19:28Vous avez dit qu'il y a des décennies où rien ne se passe
19:31et des semaines où des décennies se produisent.
19:34C'est vraiment le sentiment qu'on a eu avec les 100 premiers jours de Trump,
19:37et même un petit peu plus.
19:38On a l'impression qu'il est là depuis des années,
19:40alors que ça ne fait finalement que depuis quelques mois.
19:42Oui, je pense que c'est un choc historique dans la mesure où il semble estimer que l'hégémonie américaine,
19:52aussi bien financière avec le dollar que militaire, a un coût trop élevé pour les États-Unis.
19:59Et donc, il remet en cause l'État existant.
20:01Ce qui est vraiment très contestable, parce qu'on estime qu'au contraire,
20:07les États-Unis ont très largement bénéficié de cette puissance, de cette hégémonie,
20:13aussi bien militaire que financière.
20:15Ça leur permet notamment de financer leurs déficits plutôt à des bons niveaux et assez facilement.
20:22Puis cette puissance militaire leur permet de dicter les affaires du monde.
20:26Donc, c'est vraiment très contestable, mais ça remet en question l'ordre établi,
20:33et notamment la toute-puissance du dollar américain.
20:36Le dollar américain reste sur des niveaux très élevés.
20:39Alors, c'est vrai qu'il a baissé ces derniers mois,
20:42du fait de cette remise en cause de l'hégémonie américaine.
20:45Mais il va probablement continuer à baisser.
20:48D'ailleurs, si on regarde ce qui s'est passé depuis Liberation Day,
20:51les actifs risqués, les actions notamment, ont totalement récupéré les pertes initiales.
20:55Voir davantage.
20:57Les treasuries, pas tout à fait.
21:00Et le dollar, pas du tout.
21:02Et donc, on a...
21:02C'est le grand perdant, finalement, le dollar.
21:04Le dollar est le grand perdant de cette affaire.
21:06Et encore une fois, il reste sur des niveaux assez élevés.
21:08Donc, je pense que le potentiel de baisse du dollar persiste.
21:12Sur les treasuries, ce qui inquiète beaucoup le marché,
21:17c'est d'abord cette remise en cause du statut du dollar,
21:20puisque les treasuries ont beaucoup bénéficié de cette force du dollar
21:24et de ce statut de devise de réserve.
21:30Mais le marché s'inquiète également du déficit budgétaire américain.
21:33On est en train de discuter au Congrès le budget.
21:38Et ça, ça inquiète également pas mal.
21:39Donc, ça pèse un petit peu sur les treasuries.
21:41Notamment, ce qu'on a eu la semaine dernière,
21:44et il faut vraiment s'interroger là-dessus,
21:47c'est la section 899 du programme,
21:51de la loi de programmation budgétaire,
21:54qui stipule que les États-Unis pourraient imposer
21:57les investisseurs étrangers.
22:00Et donc là, on passerait non plus d'une guerre commerciale,
22:03mais à une guerre sur le capital.
22:06Quand on sait que...
22:07Qu'est-ce que ça veut dire, pratiquement ?
22:08Pratiquement, ça veut dire que les États-Unis pourraient décider,
22:10par exemple, pour des pays qui ont une taxe digitale,
22:13que ça ne leur plaît pas,
22:14et que, en contrepartie,
22:16ils vont imposer les investisseurs
22:18qui ont investi aux États-Unis,
22:19soit investis en termes de portefeuille,
22:21soit en termes d'investissement direct,
22:23ils pourraient imposer des taxes.
22:25Mais quand on sait que les États-Unis
22:27sont débiteurs nets vis-à-vis du reste du monde
22:30pour environ 26 trillions de dollars,
22:32c'est-à-dire 87% du PIB,
22:35c'est assez fou d'avoir cette idée
22:37qu'on pourrait taxer les investisseurs étrangers.
22:39C'est une véritable menace sur le dollar américain
22:42et sur les actifs américains plus généralement.
22:45Et donc ça, je pense que, vraiment,
22:47ça met en doute cette politique du dollar fort,
22:50qui est la politique officielle
22:52de l'administration américaine.
22:53Ça remet vraiment en cause cette politique
22:56et ça ouvre la voie
22:58à une baisse supplémentaire du dollar américain.
23:00Une baisse supplémentaire, pourquoi pas ?
23:02En tout cas, c'est vrai que c'est souvent une idée républicaine
23:07de se recentrer sur son pays,
23:09peut-être d'abandonner aussi cette idée d'empire américain
23:11qui est hégémonique, qui est omniprésent,
23:13qui est, des fois, qui s'ingérait dans les affaires du monde.
23:17On le sent, là, qu'il y a peut-être un renoncement,
23:19une bascule pour se concentrer sur les problèmes.
23:20Certains, peut-être, l'espèrent.
23:22Moi, depuis que je travaille dans les marchés financiers,
23:25j'entends parler de la perte du statut du dollar,
23:28de monnaie de réserve internationale,
23:30et je constate, malheureusement ou heureusement,
23:32je n'en sais rien, qu'au bout de ces 30 ans,
23:35il n'en est rien, le dollar reste.
23:37Plus ça change, plus on le dit, plus c'est la même chose.
23:40Alors peut-être que cette fois-ci,
23:41les choses vont effectivement changer.
23:43Il n'empêche qu'aujourd'hui, il y a des échanges
23:45qui se font en dehors du dollar,
23:47et notamment sur les matières premières énergétiques.
23:49Mais pour autant, dans les réserves de change,
23:51on n'a pas encore bousculé le roi dollar,
23:56et l'euro y compris, en tout cas pas dans des proportions
23:59dont on peut imaginer il y a une dizaine d'années,
24:02avec un euro qui était extrêmement fort et solide,
24:04avec des équilibres budgétaires qui étaient meilleurs
24:07que ce que nous avons aujourd'hui.
24:08Donc je suis assez perplexe là-dessus.
24:10Je trouve qu'effectivement, le dollar peut glisser.
24:13Est-ce qu'il peut aller bien au-delà d'un 20 aujourd'hui,
24:16avec l'écart de taux qui existe,
24:17notamment vis-à-vis de l'euro ?
24:20Je m'interroge.
24:21Je pense qu'il y a des forces de rappel importantes,
24:22et qu'on a déjà quelque chose qui n'est pas très loin
24:26de la parité du pouvoir d'achat en ce qui me concerne.
24:28Oui.
24:29Surtout que, même si ça va un petit peu mieux du côté de l'Europe,
24:33on a quand même aussi nos sujets,
24:35notamment de dette.
24:37On n'est pas très loin.
24:38Qu'est-ce qui vous inquiète justement en ce moment sur les marchés ?
24:40Qu'est-ce que vous regardez avec peut-être plus d'attention ?
24:42Quels seraient les facteurs d'incertitude ?
24:44On sort d'une période de mai,
24:46selling men go away.
24:47On ne sait pas trop ça cette année,
24:49puisque après deux mois dans le rouge,
24:51le mois de mai était plutôt dans le vert.
24:53Qu'est-ce que vous regardez en ce moment, André Tarrington ?
24:55Vous avez touché tout à l'heure sur une question importante,
24:59c'est à quel moment est-ce que le niveau de refinancement américain,
25:03le niveau de treasury,
25:05devient un problème pour les autres marchés.
25:08Et quand on dit les autres marchés,
25:09c'est à l'échelle globale.
25:11Pour l'instant, on a un modèle qui a un signal
25:17qui n'est pas si un signe effectif,
25:19mais on a une vingtaine de points de base,
25:21donc 4,75, 4,80,
25:25où on pourrait avoir commencé à avoir des soucis.
25:27De toute manière, aujourd'hui,
25:28une action est chère par rapport
25:30à ce que le rendement de dollars représente.
25:33Le problème derrière cela,
25:34c'est que les dollars continuent à s'affaiblir.
25:37Si c'est le cas,
25:38parce que cette défaillance globale
25:40sur l'écapacité américaine
25:42de maintenir le système fiscal
25:45et les structures qu'ils ont aujourd'hui,
25:47là, ça va commencer à m'inquiéter beaucoup plus.
25:49Donc, la pontification de la courbe est un signal...
25:52Donc, c'est ce que vous seriez en priorité aujourd'hui ?
25:55Oui, parce que, en fait,
25:56parce que si on regarde l'activité,
25:58on a eu le learning season,
25:59tout était super bien.
26:01Et il y avait été chargé un peu en amont
26:04d'une période où les tarifs remontaient.
26:06On a vu dans les chiffres aujourd'hui
26:08que les niveaux des impôts,
26:09ça, des imports...
26:11Oui, parce qu'on avait beaucoup massimement importés.
26:13Recule sur l'enquête,
26:14mais 39 aujourd'hui,
26:17c'est très faible.
26:19Donc, si ça perdure,
26:21je serais un petit peu plus inquiet
26:22parce qu'il faut quand même
26:23qu'ils génèrent les impôts
26:26par l'activité
26:27pour honorer leur dette.
26:29Tout à fait.
26:30Et je crois qu'il s'y a quelque chose
26:31que M. le Président n'a jamais fait,
26:34c'est de respecter les obligations.
26:37Ce n'est pas quelque chose
26:38qui est primaire dans ces considérations.
26:41Est-ce qu'on pourrait arriver à un scénario
26:43où finalement, les États-Unis
26:45font tourner la planche à billets ?
26:47On a un système à la japonaise
26:48qui détient finalement leurs dettes
26:50et puis ils l'augmentent comme ça
26:50pratiquement indéfiniment.
26:54À terme, on ne peut pas l'exclure.
26:56On n'en est quand même pas là.
26:58Les Japonais ont une dette publique
26:59supérieure à 200% du PIB.
27:01Les Américains sont à moins de 100% aujourd'hui.
27:03Donc, on n'est quand même pas
27:04dans la même situation.
27:06Pour que la Fed puisse intervenir
27:08et acheter les treasuries,
27:09il faudrait que l'inflation soit maîtrisée.
27:11Aujourd'hui, le risque à court terme,
27:13c'est que l'inflation va plutôt remonter
27:14avec les droits de douane.
27:16Donc, je ne pense pas non qu'on puisse...
27:18Les chiffres étaient plutôt bons
27:18la semaine dernière sur l'inflation.
27:21On avait les chiffres pratiquement
27:21les plus bas depuis plusieurs années.
27:22Oui, c'est vrai.
27:22Pour le mois d'avril,
27:24les chiffres étaient plutôt assez rassurants.
27:27Mais enfin, on n'a pas encore vraiment vu
27:28les effets des droits de douane.
27:29Et donc, ça va quand même pousser l'inflation
27:31à la hausse à court terme.
27:33Ça va contraindre un petit peu la Fed.
27:34On pense quand même que la Fed
27:36va baisser deux fois ses taux cette année.
27:38Mais de là à faire de l'assouplissement quantitatif,
27:45on est quand même assez loin de ça.
27:47Donc, on ne peut pas aujourd'hui tabler sur ça.
27:50Même question.
27:50Qu'est-ce qui vous inquiète aujourd'hui ?
27:51Qu'est-ce que vous regardez en priorité sur les marchés ?
27:53Je pense que le marché est vraiment concentré
27:55sur les droits de douane.
27:57N'oublions pas qu'après Libération Day,
27:59on a eu une pause le 9 avril pour trois mois.
28:02Ça nous emmène au 9 juillet.
28:03Qu'est-ce qui va se passer à l'issue de ces trois mois ?
28:06Où est-ce qu'on va atterrir exactement ?
28:08Je ne suis pas très inquiet parce qu'effectivement,
28:11le fait que Trump ait reculé,
28:14je pense que ça réduit fortement
28:15la probabilité du scénario du pire.
28:18Mais quand même à suivre.
28:20Suivre la discussion budgétaire américaine.
28:22Ça, c'est un vrai risque.
28:23Si le marché venait vraiment à s'inquiéter
28:25de cette loi budgétaire
28:27qui probablement va ancrer les déficits
28:29sur des niveaux élevés pour plusieurs années.
28:31On parle de déficit autour de 6,5-7%.
28:33Quand vous avez un taux de chômage
28:35aussi bas que ça, à 4,2%,
28:37c'est assez surprenant.
28:39Quel sera ce déficit
28:40le jour où on a un taux de chômage qui monte ?
28:42Voilà.
28:42Généralement, on crée justement ce type de déficit
28:44quand on est dans une crise,
28:46qu'on veut relancer l'activité.
28:48Là, au contraire,
28:49et ça fait plusieurs années que ça dure maintenant.
28:50Voilà. Donc ça, c'est un point d'inquiétude.
28:53On pourrait avoir des mouvements non linéaires
28:56sur les marchés obligataires.
28:57Donc ça, c'est vraiment un sujet d'inquiétude.
28:59Il faut regarder ça de très près.
29:01Puis le troisième point, je pense, c'est le cycle.
29:03Puisqu'effectivement, l'économie...
29:07On a eu des craintes sur le marché
29:09que cette politique commerciale
29:12ne cause un ralentissement brutal.
29:14Ces dernières semaines,
29:15le marché a été assez rassuré.
29:17D'ailleurs, on a eu des surprises économiques
29:18plutôt positives.
29:20Mais, inévitablement,
29:22ces tarifs douaniers vont quand même peser sur la croissance.
29:25Alors, on a beaucoup de bruit
29:26parce que le PIB du deuxième trimestre
29:28aux Etats-Unis sera bon.
29:30En particulier parce que, sur mars-avril,
29:33les dépenses de consommation étaient bien meilleures
29:35qu'en tout début d'année.
29:36En particulier également parce que les importations
29:38sont en train de s'effondrer
29:39à cause de ces droits de douane.
29:41Et ça, mécaniquement...
29:42C'est-à-dire qu'on avait surstocké avant le passage...
29:44Voilà, on avait accéléré avant les droits de douane.
29:48Et ça, mécaniquement, ça va gonfler le PIB
29:50du deuxième trimestre aux Etats-Unis.
29:52Donc, on a pas mal de bruit.
29:53Mais la réalité, c'est que probablement,
29:54d'ici l'été,
29:55on va avoir des signaux de ralentissement
29:57qui, probablement, vont quand même limiter
30:00le potentiel de hausse sur les actifs risqués.
30:02Il y a eu pas mal de reportages, justement,
30:03sur comment, finalement, on trouve toujours...
30:06Le commerce continue à se faire.
30:08Par exemple, pour tout ce qui était vendeur Amazon
30:09qui achetait les produits de Chine,
30:11finalement, il les a envoyés soit au Canada,
30:12soit au Mexique,
30:13qui étaient frappés de moins de droits de douane
30:14avant de les ramener, finalement, aux Etats-Unis.
30:17Donc, on voit qu'il y a des stratégies
30:19qu'on arrive toujours à contourner.
30:21C'est une dynamique forte, de toute façon.
30:23Point d'inquiétude pour vous, François Chollet,
30:24dans les prochains mois.
30:25Quels sont les points d'attention ?
30:27C'est difficile parce que c'est répondre déjà
30:30par quelque chose de négatif.
30:31C'est un point d'inquiétude.
30:32Alors non, non, j'ai noté qu'il était plutôt positif.
30:34Oui, moi, j'ai le sentiment qu'on n'a peut-être
30:37pas forcément le pire devant nous.
30:38On a eu des...
30:40Notamment, je vais prendre, par exemple,
30:41dans les gros poids de l'indice,
30:42on parlait d'NVIDIA,
30:43mais on a vu des rebonds assez massifs
30:44de titres comme Tesla.
30:46Pourtant, les chiffres n'étaient pas brillants
30:48et le titre a jugé plus de 60% de hausse.
30:50Si vous regardez des titres comme Apple,
30:52qui sont parmi les plus gros poids des indices américains,
30:55on est quand même encore à peu près à 20% des sommets.
30:57Donc, on est encore dans une phase de consolidation
31:00qui ramène le prix à quasiment il y a deux ans en arrière.
31:04Donc, on a quand même des gros poids d'indices américains
31:06qui sont encore, pour moi,
31:08avec de la capacité à retrouver
31:10ou se rapprocher de leur sommet,
31:12dès lors qu'en tout cas,
31:13ils arrivent à délivrer ce qu'ils ont annoncé
31:16dans leur plan de développement.
31:17Donc, on peut avoir aussi des surprises en indices
31:19du fait de ces énormes poids
31:23qui, dans le passé, ont contribué
31:25pour l'essentiel de la performance des indices américains.
31:27Et puis, côté européen, on n'a pas forcément des valorisations.
31:30Après, il faut faire le tri par secteur.
31:32Mais si je regarde les secteurs de l'énergie,
31:34on en parlait tout à l'heure,
31:34on n'a pas des multiples qui sont effrayants.
31:36Le secteur bancaire, il a fait un magnifique parcours,
31:39mais on n'est pas encore sur des valorisations relatives
31:41au niveau du monde
31:42qui sont en conformité avec le reste du monde.
31:46Donc, il y a quelques secteurs comme ça
31:48sur lesquels on peut trouver de la matière.
31:50Et puis, moi, j'annonce régulièrement sur ce plateau
31:52les trois thématiques un peu joker
31:54qu'on a mises en œuvre dans les allocations.
31:56Allez-y, on les rappelle.
31:57Alors, je les rappelle.
31:58J'ai parlé des small caps européennes
32:00et je persiste à dire que ça fait partie des sujets
32:02qui vont nous animer encore au moins cette année,
32:05si ce n'est deux ans,
32:06avec des forces de rattrapage très importantes.
32:09Un deuxième sujet que j'ai commencé l'année dernière
32:11qui était l'immobilier côté européen,
32:14quels que soient les secteurs,
32:15c'est-à-dire aussi bien du résidentiel,
32:17notamment allemand,
32:18puisque c'est les gros points du secteur,
32:20le commercial,
32:20un peu moins les bureaux,
32:22mais la logistique
32:24ou les infrastructures de santé,
32:26il y a de la matière encore à faire de la performance,
32:29que la décote globale du secteur
32:30approche à peu près les 30 %
32:32et elle est maintenue
32:33malgré le rebond que nous avons récemment.
32:36Et le dernier thème que j'aborde régulièrement,
32:37c'est la pondération que nous avons sur la Chine,
32:40qui a été un peu contradictoire
32:42quand on l'a saisi l'année dernière
32:44et qui nous a pourtant promis
32:46et porté de belles performances
32:48et qui permet de sortir un peu
32:50des principaux indices
32:52que nous suivons tous
32:53qui sont ceux des pays développés.
32:55Donc small cap,
32:56IMO,
32:57les foncières,
32:58et la Chine.
33:01Pourquoi pas ?
33:01Voilà,
33:01c'est une application.
33:02Qu'est-ce que,
33:04justement,
33:04si on passe à l'occasion
33:05pour cette dernière partie,
33:07qu'est-ce qu'on fait en ce moment ?
33:09Alors en global,
33:10macro,
33:10on insiste plutôt sur les actions,
33:12les actifs risqués,
33:13on regarde les obligations
33:14qui paraissent aussi,
33:15d'après ce que vous dites,
33:16quand même à ce qui est risqué aussi.
33:17Qu'est-ce qu'on fait du côté
33:18d'AXAIM ?
33:20Après,
33:21ce que j'ai cité tout à l'heure,
33:24c'est plutôt des paris
33:26de valeurs relatives,
33:27plutôt les petites capitalisations
33:29européennes
33:29par rapport aux Etats-Unis,
33:32plutôt les obligations européennes
33:35par rapport aux Etats-Unis.
33:36J'ai une grande faiblesse
33:38pour le Bund.
33:38Je crois que ce n'est pas cher
33:39par rapport à des incertitudes
33:41devant nous.
33:42L'optimalité,
33:43en fait,
33:44quand on parle de toutes les choses
33:45qui sont revenues à leur prix
33:46avant,
33:47soi-disant,
33:48Liberation Day,
33:50ce qui n'est pas cher,
33:52c'est l'obstinalité,
33:56au cas où.
33:59Après ça,
33:59je ne suis pas tout à fait sûr
34:01que je veux rentrer
34:02sur le marché crédit actuellement,
34:03donc je maintiens mes positions,
34:04mais je n'ajoute pas.
34:07Je trouve que la partie
34:08le pire valorisée,
34:11valorisée,
34:12notée,
34:12dans les CCC,
34:13n'a pas repris
34:14la vigueur
34:15qu'on a vue
34:15sur les marchés
34:16les plus liquides.
34:18L'immobilier,
34:18c'est un bon sujet
34:19parce qu'il y a beaucoup
34:20de redressement
34:21dans les foncières
34:22qui fait qu'il recommence
34:24à faire ce qu'on attend
34:25de l'immobilier,
34:27c'est de crasher
34:28de la dividende.
34:29Je crois que c'est
34:29une thématique
34:30un peu à l'ancien,
34:32mais la thématique income,
34:34que ce soit sur les actions
34:35ou sur les taux
34:36reste important
34:38et pour les paris
34:40les plus importants
34:41sur la directionnalité,
34:43on va attendre
34:43un peu plus de clarté
34:44de la partie Etats-Unis,
34:47mais aussi de la Commission européenne
34:48parce que je crois
34:49qu'il se prépare
34:50en douceur,
34:53en off,
34:54des mesures importantes
34:55et il représente
34:57un nouveau état d'esprit
34:59en Europe
35:00et peut-être
35:01que c'est là
35:01où les Américains
35:02ont sous-estimé
35:03l'esprit collectif
35:04de l'Europe actuellement.
35:06On va voir,
35:06on va voir effectivement.
35:07Donc il y a quelque chose
35:08encore, je crois,
35:09que sur l'Europe
35:10dans le moyen terme
35:12a joué
35:12de manière plus importante
35:14que ce qu'on a fait
35:15depuis quelques années.
35:16D'accord,
35:16l'Europe qui était déjà
35:17bien partie.
35:18C'est vrai qu'on cite peu
35:19l'Europe chez nous
35:20puisque majoritairement
35:22on a une zone
35:22de surpondération naturelle
35:24pour nos clients
35:24et c'est vrai
35:25qu'on est généralement
35:26un peu surpondéré
35:27en Europe
35:27depuis toujours.
35:28Ce qu'on avait fait
35:29pendant des années
35:30ça a fait mal
35:31et puis on avait compris
35:32que peut-être
35:32valorisation
35:33ce n'est pas un moteur
35:34de performance
35:35trop important
35:36jusqu'à ce que ça
35:37devienne quelque chose
35:38de contraire.
35:40On va s'enchaîner
35:41une question
35:42pour l'allocation
35:43chez Generali Invest.
35:46Que fait-on ?
35:47Oui,
35:47effectivement,
35:48on a parlé des risques
35:49et je ne voudrais pas
35:49que ça donne
35:50une impression
35:51trop négative.
35:53Ce n'est pas le cas.
35:54J'aime rappeler
35:54en l'occurrence
35:55que le début de l'été
35:56est souvent
35:57en termes
35:58de biais saisonniers
36:00est plutôt favorable
36:01pour les actifs risqués
36:02notamment les actions
36:04le MSCI World
36:05par exemple.
36:07Donc effectivement,
36:08on est plutôt
36:08légèrement surpondéré
36:09des actifs risqués
36:10comme les actions.
36:12Après,
36:13il y a des risques
36:14on en a parlé
36:15et donc je pense
36:16qu'il faut utiliser
36:17les niveaux
36:18assez bas de volatilité.
36:20Vous avez la volaction
36:21notamment
36:21qui a beaucoup rebaissé
36:22pour mettre en place
36:24des stratégies
36:25de couverture
36:25notamment au cas
36:27où on aurait
36:27des chocs
36:28qui émaneraient
36:29des droits de douane
36:30donc l'atterrissage
36:31dont on a parlé
36:32ou des discussions
36:33budgétaires américaines
36:35qui semblent
36:35un peu périlleuses.
36:37Donc par exemple
36:37l'échéance du 9 juillet
36:38vous disiez tout à l'heure.
36:40Oui
36:40ou au-delà
36:41sur l'été
36:42le mois d'août
36:43en général
36:44est assez chahuté
36:45donc on peut
36:46mettre des couvertures
36:47d'ici la fin de l'été
36:49mais en exposition pure
36:51on est plutôt
36:52plutôt favorable
36:53légèrement favorable
36:54aux actifs risqués
36:55le crédit
36:56de façon structurelle
36:58et je l'ai répété
36:59ici souvent
37:00le fait qu'on ait
37:02plus ou moins éliminé
37:04ou fortement réduit
37:05le risque
37:06du scénario du pire
37:07puisque
37:07Trump a reculé
37:09je pense que
37:10ça implique
37:12que le risque
37:12de récession dure
37:13est très faible
37:14et donc
37:15le crédit
37:16dans ce cadre là
37:17devrait continuer
37:17à bien résister
37:18il a surperformé
37:20les obligations gouvernementales
37:21et on pense
37:21que ça va continuer
37:22sur la duration
37:24je partage
37:25l'idée
37:25je pense que
37:26les taux sont
37:26plutôt biaisés
37:27à la baisse
37:28donc plutôt
37:29des positions
37:30longues en duration
37:31avec quand même
37:32ce risque
37:33sur les questions
37:34budgétaires américaines
37:35donc ça c'est une proposition
37:36qui est quand même
37:37beaucoup plus risquée
37:38sur les Etats-Unis
37:40mais sur l'Europe
37:41également
37:41avec une croissance
37:42qui reste faible
37:43une inflation
37:44qui normalise
37:45on va voir cette semaine
37:46le chiffre d'inflation
37:47européen
37:49pour le mois de mai
37:50la BCE
37:52qui va continuer
37:53à baisser ses taux
37:54je pense que
37:55le biais
37:56est plutôt à la baisse
37:57pour les taux
37:58longs européens
37:58en effet
37:59et puis dernière chose
38:00j'ai parlé
38:01de baisse structurelle
38:02du dollar
38:02américain
38:03c'est en général
38:04assez favorable
38:05aux pays émergents
38:07aux marchés émergents
38:07je rejoins l'idée
38:09sur les actions chinoises
38:10la tech chinoise
38:11en particulier
38:12on a des devises émergentes
38:14qui si on inclut
38:15le carry
38:16le portage
38:16ont très bien performé
38:17cette année
38:17en hausse de l'ordre
38:18de 10%
38:19contre le dollar
38:19américain
38:20et là je pense
38:21qu'il y a encore
38:21de la marge
38:23quand je parlais
38:23de faiblesse structurelle
38:25du dollar
38:25tout à l'heure
38:26ce n'était pas seulement
38:27contre l'euro
38:28c'était une faiblesse
38:29oui c'est vraiment
38:31déprécié
38:32contre à peu près
38:33toutes les devises
38:33voilà
38:33et contre devises émergentes
38:35je pense qu'il y a
38:35encore de la place
38:36en effet
38:36ben voilà pour
38:37ces allocations
38:39alors sur le côté micro
38:40il y a vous François
38:41qui regardez en détail
38:42les actions
38:43est-ce qu'il y a
38:43certaines actions
38:44qui méritent
38:46en particulier
38:46notre attention
38:47sur lesquelles
38:48on peut encore
38:49se positionner
38:50il y a des dossiers
38:50intéressants
38:50alors dans les thématiques
38:52c'est vrai que c'est
38:53plutôt de la valeur relative
38:54on en parlait tout à l'heure
38:55qui va se dégager
38:57alors on a des fonds
38:58qui ont des thématiques
38:59on a des fonds de croissance
39:00typiquement sur la croissance
39:01je trouve qu'il y a
39:02un retard
39:03qui s'est creusé en Europe
39:05avec des qualités
39:06pourtant
39:07voilà
39:08alors on peut citer
39:09des secteurs
39:09qui sont extrêmement
39:11contrariants en ce moment
39:12mais si vous prenez
39:12de la consommation discrétionnaire
39:14on a des multiples
39:15qui me paraissent
39:15redevenir acceptable
39:17je pense au luxe
39:18par exemple
39:19quand je vois des titres
39:20se traiter autour
39:22de 18-19 fois
39:23les profits
39:24avec ce niveau
39:25de qualité
39:25et de diversification
39:26si je suis un investisseur
39:28patient
39:28je me dis que je peux
39:29monter dans le train
39:30sur ces niveaux
39:31de valorisation
39:31donc globalement
39:32la croissance
39:33et même la tech européenne
39:34je crois qu'il y a encore
39:35du potentiel
39:35c'est-à-dire que ça a été
39:36la revanche de la value
39:37oui mais c'est très bien
39:38je suis très heureux
39:39on a un fonds
39:40qui fait des performances
39:41magnifiques
39:42qui est un fonds
39:42à hauts dividendes
39:44et qui est donc
39:44plutôt typé
39:45sur des entreprises
39:46qui ont moins de croissance
39:47et plus de capacité
39:48à rémunérer l'actionnaire
39:50et des multiples
39:51de valorisation
39:51généralement un peu plus
39:52un peu plus faible
39:53objectivement
39:55s'il y a quelque chose
39:56qui est un peu en retard
39:57ce serait plutôt
39:57les valeurs de qualité
39:58croissance
39:58que les valeurs
39:59on va dire
40:00cyclique et value
40:01parce que le rallye
40:02il est un peu passé
40:03et il nous a fait
40:04beaucoup de bien
40:05aux investisseurs aussi
40:07mais c'est souvent
40:08des rallyes
40:08qui sont un peu plus courts
40:09en durée
40:10et la croissance
40:11bien d'une année
40:12sur l'autre
40:13on arrive à faire
40:13de la surperformance
40:14qu'on est porté
40:15tout simplement
40:15par la hausse des profits
40:16qui sous-tend
40:17la valorisation
40:18des actions
40:19donc oui
40:20on a eu ce rattrapage
40:21il n'est peut-être pas fini
40:22sur le value
40:22mais il est quand même
40:22bien entamé
40:23secteur, secteur
40:24je pense à la finance
40:25sur le secteur cyclique
40:27et value
40:27peuvent avoir encore
40:29du potentiel
40:29que ce soit la banque
40:30ou l'assurance en Europe
40:31et d'ailleurs
40:31la consolidation
40:32qui a démarré
40:33qui était
40:34inenvisageable
40:35il y a une dizaine d'années
40:36et qui se poursuit
40:37à un rythme assez effréné
40:38y compris d'acteurs
40:39français d'ailleurs
40:41même mutualistes
40:42qui se mettent
40:43à prendre des parts
40:44de marché
40:45à l'international
40:45mais c'est plutôt rassurant
40:46pour la confiance
40:48qui touche le secteur
40:49donc non non
40:51c'est plutôt
40:51encore une fois
40:52l'idée c'est que
40:53on a un beau rattrapage
40:55sur le mois de mai
40:56mais je ne crois pas
40:56qu'il nous ait poussé
40:57dans des zones déraisonnables
40:58de valorisation
40:59sur la value
41:00il y a encore
41:01point par point
41:02secteur par secteur
41:03des potentiels
41:04et sur les valeurs
41:05de croissance
41:05je pense qu'on a
41:06eu un peu peur
41:07d'avoir un accident
41:09sur les valeurs
41:09de croissance
41:09et je pense en tout cas
41:12qu'on va pouvoir
41:12gentiment repondérer
41:14cette thématique là
41:15parce qu'il y a de la place
41:17selon vous
41:17est-ce qu'on pourrait
41:18retrouver les niveaux
41:19alors on va parler du cas
41:19qu'on suit
41:20particulièrement en France
41:21on était à 8200 points
41:22il n'y a encore pas
41:23pas si longtemps
41:24c'était en mars
41:24justement
41:25avant tous ces événements
41:26Liberation Day et compagnie
41:27est-ce qu'on pourrait
41:28les retrouver
41:28voire les dépasser
41:29dans cette dynamique
41:30où on se dit finalement
41:31une fois que les tarifs
41:32seront digérés
41:33si on arrive à 10-15%
41:34à peu près mondialement
41:35on pourrait reprendre
41:36cette dynamique
41:37avec moins d'incertitude
41:39sur quel horizon
41:40effectivement
41:42à un moment ou l'autre
41:43on a de la croissance
41:44en Europe
41:44et ça va accélérer
41:47un petit peu
41:47il y a des risques
41:48il y a eu
41:49effectivement
41:50pas mal de surprises
41:51avec des semaines
41:52où on a l'impression
41:53qu'il se passait
41:5310 choses en même temps
41:55et puis
41:55on a l'impression
41:56quand même
41:57que le fond de l'air
41:58finalement
41:58est plutôt positif
41:59à vous écouter
42:00il y a des menaces
42:01mais elles ne sont pas
42:02peut-être structurelles
42:03je crois qu'on est juste
42:04soulagé
42:04de ne pas avoir eu
42:05le pire
42:05ce qui a été annoncé
42:06à un moment
42:07est-ce qu'on va
42:07attirer sur quelque chose
42:09qui est plus modéré
42:09et raisonnable
42:10qu'on peut assumer
42:12et intégrer
42:13ok
42:14c'est tout à fait possible
42:16ce qui pourrait faire
42:17beaucoup plus pour l'Europe
42:18et qui peut accélérer
42:19la croissance
42:20c'est la baisse encore
42:23de l'inflation
42:24mais surtout par
42:25la fin de la guerre
42:26en Ukraine
42:26qui va baisser
42:27les prix de la consommation
42:28des matières premières
42:30et qui va libérer
42:31le pouvoir d'achat
42:32des ménages
42:33c'est là où on manque
42:34en Europe
42:34c'est libérer
42:36il y a un énorme
42:38pouvoir d'achat
42:38en Europe
42:39dans les ménages
42:40surtout en France
42:40qui n'est pas libéré
42:41ça ça serait très clé
42:43pour qu'on repasse
42:44les niveaux
42:45dernièrement
42:46plus haut
42:47plus élevés
42:47on y a cru
42:48il y a quelques mois
42:48on avait fait ce débat
42:49je me souviens
42:49François
42:49vous étiez en plateau
42:50avec
42:50voilà peut-être
42:51on achetait
42:52la fin de la guerre
42:53les sports de paix
42:54avec Trump
42:54bon ben finalement
42:55il allait se dire
42:56négocier avec Poutine
42:58c'est quand même compliqué
42:58Vincent Chineau
42:59sur ce retour
43:02peut-être
43:02à des niveaux
43:03qu'on avait vu
43:03en début d'année
43:04c'est possible ?
43:06Oui ça je pense
43:07ça va prendre un peu
43:08de temps
43:08mais effectivement
43:10si on évite
43:12des tarifs douaniers
43:16trop sévères
43:17et un marché
43:19qui arrive à digérer
43:20la discussion
43:21budgétaire américaine
43:22alors effectivement
43:23dans un scénario
43:24de croissance
43:25assez faible
43:26mais également
43:26de baisses
43:27des taux longs
43:28on pourrait retrouver
43:29ces niveaux
43:30donc je pense
43:30que ça va prendre
43:31un peu de temps
43:32mais c'est possible
43:34il faudra suivre
43:35de très près
43:35les négociations
43:36bilatérales également
43:37entre les Etats-Unis
43:40et l'Europe
43:41là il y a quand même
43:42un gros point
43:43d'interrogation
43:43sur où est-ce qu'on va
43:45atterrir
43:45ça va être important
43:46pour la croissance
43:48européenne
43:49donc ça ce sera
43:50un juge de paix
43:51également pour les
43:52actions européennes
43:53donc je pense que
43:54tout ça va prendre
43:54un peu de temps
43:55à se décompter
43:56mais oui
43:58c'est fort possible
44:00D'accord
44:00ça met un peu de temps
44:01toujours avec l'Europe
44:02mais on arrive à des solutions
44:03François pour terminer
44:05justement
44:05donc un petit peu de prudents
44:07Oui
44:08alors on parlait
44:09de la Chine tout à l'heure
44:10on travaille
44:11la Chine
44:11au travers d'un ETF
44:12qui est extrêmement concentré
44:13notamment sur la valeur
44:14technologique chinoise
44:15que ce soit Tencent
44:16ou Alibaba
44:16puisque c'est quasiment
44:17un tiers de cet ETF
44:19qu'on ne pourrait pas avoir
44:19avec de la gestion active
44:20en Europe
44:21on est sur des valorisations
44:22qui sont cohérentes
44:23et donc c'est peut-être
44:23le moment pour nous
44:24d'aller sur de la gestion active
44:26et d'utiliser
44:26notre savoir-faire
44:27de stock picking
44:28pour tirer parti
44:29des inefficiencies
44:30ou des décalages
44:31qu'on peut avoir
44:31de valorisation
44:32par secteur
44:33par entreprise
44:35de montrer un peu
44:36une différence de performance
44:38par rapport aux indices
44:39et peut-être là
44:39où on a un peu plus
44:40de potentiel
44:41que simplement
44:41aujourd'hui un ETF
44:43sur un indice CAC 40
44:44ou Eurostox
44:44Voilà l'avis de nos experts
44:46effectivement
44:47pour ce premier jour
44:48du mois de juin
44:49boursier
44:51jour
44:51chaud
44:52très chaud
44:52notamment sur notre plateau
44:54merci en tout cas
44:54François Cholet
44:55je rappelle que vous êtes
44:55président de Montségur Finance
44:57Vincent Chagnot
44:58merci
44:59directeur de la recherche
44:59chez Generally Invest
45:01et Andrew Etherington
45:02directeur de la gestion diversifiée
45:04chez AXA IM
45:06dans un instant
45:07on continue à parler
45:08des marchés
45:08notamment de ce qui se passe
45:09du côté des Etats-Unis
45:11on va voir peut-être
45:12finalement un scénario optimiste
45:14on voit ça dans un instant
45:15avec Pierre-Yves Dugas
45:16Le quart d'heure américain
45:22tout de suite sur SmartBoss
45:23on est ravi d'accueillir
45:24de retrouver Pierre-Yves Dugas
45:26Pierre-Yves bonjour
45:27Bonjour Fabrice
45:29avec vous dans un instant
45:30on va voir si les pessimistes
45:32se trompaient
45:32quels sont les arguments
45:33des optimistes à Wall Street
45:34mais Pierre-Yves je voudrais revenir
45:35sur ce dont on vient de parler
45:37en plateau il y a quelques instants
45:38avec nos invités
45:38ce fameux Taco Trade
45:40encore un acronyme
45:41est-ce qu'on en parle aussi
45:43du côté des médias US ?
45:46Oui oui on en parle
45:47on en parle
45:48d'abord c'est évidemment
45:49une double entente
45:51puisque Taco ça veut dire
45:53Taco
45:54Tacos
45:54cette espèce de
45:56de mini crêpe
45:59croustillante
46:00dans laquelle on met
46:01un petit peu n'importe quoi
46:02dans des restaurants pseudo-mexicains
46:03Ah vous nous donnez faim déjà
46:04Voilà
46:06donc
46:07Trump
46:10always chickens out
46:11ce qu'on pourrait traduire
46:14Trump est une poule mouillée
46:16si on veut garder l'image du poulet
46:17l'idée étant bien entendu
46:20qu'il y a probablement
46:22de l'argent à perdre
46:23si l'on vend
46:24dès que Donald Trump
46:25annonce d'énormes droits de douane
46:26parce que 48 heures plus tard
46:27il va les retirer
46:28et le marché va rebondir
46:30ça va marcher
46:32tant que ça va marcher
46:35faut-il en faire
46:37une pratique systématique
46:38de trading
46:39je pense que c'est dangereux
46:41surtout
46:41surtout
46:42depuis ce que l'on observe
46:44depuis 24 heures
46:45avec ce rebond
46:47de la dispute
46:48entre Washington et Pékin
46:49ces accusations américaines
46:52selon lesquelles
46:54l'accord du 11 mai
46:56serait violée
46:57par les Chinois
46:58la réponse assez forte
47:00des autorités
47:01pékinoises
47:03et cette soi-disant
47:04conversation téléphonique
47:06qui devait avoir lieu
47:07entre le président Trump
47:09et le président Xi
47:10dont on ne connaît
47:12toujours pas la date
47:13et dont on se demande
47:14si elle aura vraiment lieu
47:15nous l'oublions pas
47:16dans le passé
47:18très souvent
47:19Donald Trump
47:19a annoncé
47:20qu'il était sur le point
47:21de s'entretenir
47:22directement
47:23avec son ami
47:24le président Xi
47:25et les choses
47:26ne se sont pas
47:26matérialisées
47:27ça c'est pour TACO
47:28rappelons que TACO
47:30a des cousins
47:32il y avait
47:34TINA
47:35qui était très populaire
47:36au moment où
47:37la réserve fédérale
47:38pratiquait
47:38l'assouplissement quantitatif
47:40ce qui avait écrasé
47:42complètement
47:42les rendements
47:43obligataires
47:43et donc
47:44there is no alternative
47:46to stocks
47:47il n'y a pas
47:47d'alternative
47:48à l'achat d'action
47:49puisque les obligations
47:50ne rapportent rien
47:51et puis il y a également
47:53le fameux
47:54autre cousin
47:55FOMO
47:56FOMO
47:57Fear of Missing Out
47:59la peur de se retrouver
48:01sur le quai de la gare
48:02alors que le train
48:02est parti
48:03et que le marché
48:05haussier
48:05s'est envolé
48:07donc tous ceux
48:08qui ont tendance
48:09à vendre trop tôt
48:10se trouvent
48:11à posteriori
48:12des raisons
48:12de le regretter
48:13Pierre-Rey
48:14on s'intéresse
48:15justement
48:15aux arguments
48:17des optimistes
48:18à Wall Street
48:18qui disent
48:19que cette économie
48:21américaine
48:21elle pourrait
48:22résister
48:23à la guerre
48:24commerciale
48:24et peut-être même
48:25en sortir renforcée
48:26expliquez-nous
48:26Alors Fabrice
48:28moi ce qui me frappe
48:29c'est le caractère
48:31extrêmement négatif
48:32et extrêmement pessimiste
48:34de toute la couverture
48:35de presse
48:35relative aux signaux
48:36donnés par l'économie
48:38américaine
48:38ou donnés
48:40par des sondages
48:41relatifs à l'économie
48:42américaine
48:43depuis six mois
48:44et ce contraste
48:45entre
48:45les données réelles
48:48effectives
48:49du comportement
48:49du consommateur
48:50de l'investissement
48:51de l'embauche
48:52qui sont nettement
48:53moins dramatiques
48:54Il est clair
48:56je l'ai déjà dit
48:58et je le redis
48:59la presse américaine
49:01à 99%
49:02souhaite que
49:03Donald Trump
49:03échoue
49:04et la presse américaine
49:05a décidé
49:06systématiquement
49:07non sans raison
49:08de souligner
49:10tout ce qui est
49:11dangereux
49:11dramatique
49:12dans les initiatives
49:14radicales
49:15et insensées
49:15bien souvent
49:16qui sont prises
49:17par la Maison-Blanche
49:18dans ce contexte
49:20cet extrême
49:21pessimisme
49:22peut faire oublier
49:23certaines bonnes nouvelles
49:24L'emploi
49:27pour le moment
49:28on va le vérifier
49:29vendredi prochain
49:30l'embauche
49:31résiste bien
49:33on n'est pas très loin
49:34de 200 000
49:35créations nettes
49:36d'emploi
49:36tous les mois
49:36l'inflation
49:37l'inflation
49:37ne s'est pas
49:38envolée
49:38la consommation
49:41s'affaiblit
49:42mais pas
49:43dramatiquement
49:44l'orage
49:47est peut-être
49:48imminent
49:48mais ça fait
49:49maintenant
49:494 à 5 mois
49:50qu'on nous le dit
49:51et il n'a toujours
49:52pas éclaté
49:53alors cela ne veut pas dire
49:55qu'en juin
49:56et en juillet
49:57les données solides
49:59de hard data
50:00relatifs
50:01aux agrégats américains
50:02ne va pas se détériorer
50:04fortement
50:04et que les cassandres
50:06auront raison
50:06mais pour le moment
50:08sur le fond
50:08les signaux
50:10effectivement donnés
50:11par la conjoncture
50:11ne sont pas dramatiques
50:13si je prends
50:13pour exemple
50:14l'indice
50:15de la réserve fédérale
50:16d'Atlanta
50:17qui cherche à mesurer
50:18en temps réel
50:19ce que pourrait être
50:20la progression
50:21du PIB
50:22avec son indicateur
50:24GDP Now
50:25ce matin
50:27la fête d'Atlanta
50:28nous prédit
50:29un taux de croissance
50:31en rythme annuel
50:31pour le second trimestre
50:32de 2,2%
50:34ça n'est pas si mauvais
50:36que cela
50:36il y a d'autres raisons
50:38si l'on veut absolument
50:39trouver des arguments
50:41positifs
50:41d'espérer
50:43et de croire
50:44que le pire
50:44est peut-être passé
50:45le principal
50:46tient au fait
50:47que le vent
50:47semble tourner
50:49dans ses initiatives
50:50radicales
50:51de Donald Trump
50:52parce que
50:53le mur
50:54très solide
50:55du contre-pouvoir
50:56de la justice américaine
50:58est en train
50:59de faire des bosses
51:00sur la tête
51:01de la Maison-Blanche
51:02en particulier
51:03avec cette décision
51:04de la Cour internationale
51:07de la Cour
51:07de commerce international
51:09de New York
51:09d'invalider
51:10le gros
51:12des mesures
51:14douanières
51:15punitives
51:15annoncées
51:16début avril
51:16Effectivement
51:17c'est vrai
51:18qu'on a l'impression
51:18qu'on disait
51:19tout à l'heure
51:19on avait un Trump
51:21omnipotent
51:21qui pouvait décider
51:22de tout
51:23de manière
51:23complètement unipersonnelle
51:25il est un petit peu
51:26rattrapé en ce moment
51:27ça se complique
51:28pour lui
51:28sur plusieurs fronts
51:29fronts commerciaux
51:30fronts budgétaires
51:30fronts fiscales
51:32et donc cette décision
51:33de la Cour
51:33de commerce international
51:34oui
51:36on a envie de dire
51:38on n'est pas dans
51:39le secret des dieux
51:40mais il aurait dû
51:41écouter ses services
51:42c'est à dire
51:43que les responsables
51:45politiques
51:46qui ont été nommés
51:47par Donald Trump
51:48depuis le 20 janvier
51:49et qui dirigent
51:50beaucoup d'entre eux
51:51n'ont pas encore
51:52été confirmés
51:52d'ailleurs par le Sénat
51:53et qui dirigent
51:55ou vont diriger
51:56les agences
51:57fédérales américaines
52:00n'ont pas écouté
52:01les experts du commerce
52:03qui leur ont dit
52:04attention
52:04cette loi de 77
52:06sur les mesures d'urgence
52:08que l'on peut prendre
52:09comme ça
52:10en claquant du doigt
52:11pour imposer
52:12des droits de doigt
52:13de massif
52:13à qui l'on veut
52:14sans avoir à justifier
52:16de la réalité
52:17de cette urgence
52:17cette loi
52:18est probablement
52:19d'une constitutionnalité
52:21douteuse
52:22et il y a de fortes chances
52:23que son invalidité
52:26soit confirmée
52:27mi-juin peut-être
52:28car on sait que
52:30la cour d'appel
52:31a demandé
52:31aux plaignants
52:33les importateurs
52:34qui s'estiment victimes
52:36de ces droits de doigt
52:37punitifs
52:38d'une part
52:38de rendre
52:40ces conclusions
52:40le 5 juin
52:42et au gouvernement
52:43américain
52:43d'autre part
52:44de les rendre
52:44le 9 juin
52:45pour une décision
52:46qui interviendra
52:47quelques jours plus tard
52:48cela dit
52:49l'orage de la guerre
52:51commerciale
52:51n'est pas passé
52:52le président Trump
52:54dispose de toute
52:55une boîte à outils
52:57de mesures protectionnistes
52:58et de loi
52:59qu'il peut invoquer
53:00pour faire de la protection
53:01il l'avait fait
53:02au cours de son premier mandat
53:03avec la fameuse section 301
53:06de la loi commerciale
53:07de 1974
53:08il peut invoquer
53:09la section 232
53:10et il peut même
53:11aller jusqu'à invoquer
53:13la loi de 1930
53:16celle qui avait contribué
53:17à la crise économique mondiale
53:20la fameuse
53:21Smith-Horley
53:22qui lui permet
53:23d'imposer des droits de doigt
53:24à des pays
53:25qui font de la discrimination
53:26à l'égard des produits américains
53:27jusqu'à 50%
53:29donc il y a des raisons
53:31de croire que l'orage
53:32peut encore arriver
53:33oui
53:33en tout cas il y en a un
53:35qui a disparu du paysage
53:36c'est le fameux
53:37Elon Musk
53:38qui avait défrayé la chronique
53:39il devait faire des coupes sombres
53:40et faire beaucoup d'économies
53:43finalement il est retourné
53:44à ses affaires
53:45peut-être plutôt prévu
53:46Pierre-Yves
53:46moi j'ai un faible
53:49pour Elon Musk
53:50je trouve que le personnage
53:51est extrêmement intéressant
53:53même s'il y a beaucoup de bêtises
53:56dans ce qu'il fait
53:56il y a beaucoup d'outrances
53:57il y a beaucoup d'erreurs
53:58il y a beaucoup de mauvaises appréciations
54:00de sa part
54:01sur la manière dont on peut faire avancer
54:03les choses à Washington
54:04il a fait du mal
54:06à la cause de la réduction
54:07des dépenses publiques
54:08en allant beaucoup trop fort
54:09et en faisant n'importe quoi
54:10et en misant de manière assez méchante
54:13sur la carte de la démoralisation
54:14des fonctionnaires américains
54:16mais en tant que journaliste
54:18je vous assure
54:18si vous posez une question
54:19à Elon Musk
54:20vous allez avoir une vraie réponse
54:22de la part d'un vrai individu
54:24qui n'a pas une langue de bois
54:25et qui dit vraiment ce qu'il pense
54:26et ça change tellement
54:28tellement
54:29de la norme
54:30des super milliardaires américains
54:32que quelque part
54:33je considère qu'Elon Musk
54:34a fait avancer les choses
54:35alors il y a des gens au Sénat
54:37qui jugent que le Doge
54:39dont l'activité continue
54:41même si elle n'est plus
54:43sous la houlette
54:44d'Elon Musk
54:45que le Doge
54:46doit poursuivre sa tâche
54:48et qu'il faut suivre
54:49les exemples
54:50qui ont été
54:51avancés par Elon Musk
54:54pour ligne par ligne
54:55voir dans toutes les dépenses
54:57de l'oncle Sam
54:58ce qui peut être supprimé
55:00ou ce qui ne l'est pas
55:01c'est un des arguments
55:02de Ron Johnson
55:03le sénateur
55:05du Wisconsin
55:08qui fait partie
55:10de ces trois ou quatre sénateurs
55:11qui sont très réticents
55:13à l'idée d'adopter
55:13cet énorme paquet fiscal
55:15qui a été adopté
55:17par la Chambre des représentants
55:18et qui reprend
55:19l'essentiel
55:20des généreuses promesses
55:22du président Trump
55:23en tout cas
55:24le président Trump
55:25on le voit
55:25qui a peut-être rattrapé
55:27en ce moment
55:27voilà
55:28on heureusement
55:29c'est une grande démocratie
55:30par des forces de rappel
55:31on l'a peut-être oublié
55:31mais voilà
55:33les institutions sont là
55:34pour encadrer
55:35quand même
55:35la fonction présidentielle
55:36et les fameux
55:37birres
55:37qui ont été placés
55:38peut-être rapidement
55:39trop rapidement
55:39Ben oui
55:41il y a des contre-pouvoirs
55:43jusqu'à présent
55:45ils se sont manifestés
55:46en appel
55:48ou par des mesures d'urgence
55:50mais in fine
55:51l'ultime contre-pouvoir
55:53sera
55:53dans deux ou trois cas
55:55qui vont faire jurisprudence
55:56les décisions
55:57que la Cour suprême
55:58sera amenée à prendre
56:00et
56:01la Cour suprême
56:03peut faire deux choses
56:04soit trancher
56:05en faveur
56:06d'une interprétation
56:07restrictive
56:08des pauvres du président
56:09dans toutes sortes
56:10de domaines
56:11que ce soit
56:11le domaine commercial
56:12le domaine de l'immigration
56:13le domaine de la réforme
56:14de la fonction publique
56:15ou alors
56:16elle peut
56:17de manière plus perverse
56:19s'abstenir
56:20de se prononcer
56:21en jugeant
56:22que ce qui a été
56:23tranché en appel
56:24et qui serait conforme
56:25à ceux qui veulent
56:28brider
56:29Donald Trump
56:30dans sa croisade
56:31jugeant
56:33qu'il n'est pas nécessaire
56:34d'en dire plus
56:34et que le processus
56:35d'appel
56:36a joué son rôle
56:37merci en tout cas
56:39Pierre-Yves Dugas
56:40je rappelle que vous êtes
56:40notre correspondant
56:41américain
56:42pour ce quart d'heure
56:43américain
56:44c'est tous les lundis
56:44dans Smart Bourse
56:46cette édition
56:47de Smart Bourse
56:48touche à sa fin
56:49merci de nous avoir suivis
56:50on continue bien évidemment
56:51demain
56:52demain sera avec
56:53Nicolas Pagné
56:54que je vais voir
56:54lundi prochain
56:55quant à moi
56:56je vous ferai
56:56vendredi
56:57excellente soirée
56:58à tous
56:59et à très bientôt
56:59Sous-titrage Société Radio-Canada
57:12Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
40:00
|
À suivre
58:22
58:19
57:08
59:37
58:12
59:17
58:25
59:46
40:54
58:53
59:04
58:21
58:08
41:11
59:29
59:07
59:15
58:44
28:31
1:00:35
58:48
59:53
58:04