- 02/06/2025
Lundi 2 juin 2025, retrouvez Andrew Etherington (Head of Multi-Asset Total Return, AXA IM), Vincent Chaigneau (Directeur de la recherche, Generali Investments) et François Chaulet (Président, Montségur Finance) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Le studio a été légèrement modifié, mais l'esprit reste le même et la passion également.
00:16Toujours en plateau, trois experts pour décrypter ce qui se passe sur les marchés.
00:20Je suis ravi d'accueillir Andro Etherington. Bonjour Andro.
00:23Bonjour.
00:23Vous êtes responsable de la gestion diversifiée d'Axayem. Bienvenue à vous.
00:26A vos côtés, Vincent Chéniot. Bonjour Vincent.
00:28Bonsoir à tous.
00:30Directeur de la recherche chez Generali Invest, spécialiste macroéconomie, global markets.
00:35Voilà, avec des vues notamment, on va le voir peut-être sur le dollar et sur ce qui se passe.
00:39Et enfin, François Chollet, bonjour François.
00:41Bonjour.
00:42Président de Montségur Finance.
00:44Écoutez, toujours.
00:45Stop clicking, small caps, global macro.
00:47Oui, alors il y a une gamme qui s'est pas mal étendue depuis des années, mais on gère beaucoup d'actions européennes.
00:52Il s'est pas mal diversifié, notamment sur les small caps depuis 2-3 ans, notamment par le biais d'une acquisition.
00:57Et c'est vrai que c'est une des premières années où la small cap fait aussi bien, voire mieux que les grandes.
01:03Donc c'est un sujet qui m'intéresse et que je viens de défendre un peu.
01:06C'est le réveil enfin, après des années...
01:07Il était temps. Il était temps. La décote s'était créée. Elle me paraissait importante.
01:11Et c'est vrai qu'on commence tant aux États-Unis qu'en Europe à retrouver un intérêt des investisseurs
01:15pour ces valeurs de capitalisation inférieure à 1 milliard d'euros
01:19et qui ont été totalement délaissés pendant plusieurs années.
01:21Allez, la remonte à date. Peut-être enfin des small caps.
01:24On se penche, messieurs, sur ce qui se passe du côté des États-Unis.
01:28Andrew, j'ai besoin de vos lumières et de votre accent pour nous expliquer ce que c'est que ce nouvel acronyme.
01:33Alors les médias en particulier sont friands. Vous savez, il y a eu les brides. Il y en a eu plein.
01:38Taco, ça veut dire Trump always chickens out. Comment ça se traduirait en bon français ?
01:44Chicken, chicken. Chicken a dégonflé. Se dégonflé.
01:47Se dégonflé. Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:49Alors Trump se dégonfle. C'est cet acronyme qui a été inventé par un éditorialiste du Financial Times
01:54il y a quelques jours, Robert Armstrong. Et apparemment, ce n'est pas du tout du goût du président des États-Unis.
02:00C'est exact. Je crois qu'il n'est pas du tout content d'être vu sous cette lumière-là.
02:06Le risque aujourd'hui, c'est que, comme on voit qu'il a un certain personnage, personnalité,
02:12que ça peut l'énerver dans ce comportement qui est, pour nous, du côté des marchés, des investisseurs,
02:21à juger compliqué à suivre parfois.
02:26Et actuellement, de buy the dip, d'acheter sur les revers du marché, ça s'est très bien marché.
02:34Surtout depuis la deuxième semaine du mois d'avril.
02:38Le dip qui a été créé ou qui est créé à chaque fois par Donald Trump, qui...
02:42Par l'annonce agressive.
02:43L'annonce extrêmement agressive.
02:45Et en fait, il se déballonne, il se dégonfle parce qu'en fait, il tape très fort. C'est sa méthode.
02:49En fait, c'est sa méthode de négociation.
02:51Comme sa secrétaire, Besant, nous a expliqué, il faut comprendre qu'il faut y croire.
02:58C'est sa façon de faire. Pour nous, c'est un peu plus compliqué de faire des allocations d'actifs
03:02comme aussi pour des allocateurs d'investissement.
03:07Sur les entreprises, que ce soit les petits ou les moyens, ils ont des difficultés à planifier actuellement.
03:13Ce qui fait qu'il y a une hausse d'incertitude, une difficulté pour faire l'allocation,
03:19faire des prévisions pour l'activité à venir.
03:22Oui, en tout cas, c'est vrai que c'est exactement ce qui s'est passé de l'avril.
03:26Une baisse de 10% avec ces tarifs d'oignées qui sont annoncées.
03:30Et puis les marchés qui remontent.
03:31C'est la même chose pour...
03:32Voilà, ça a été la même chose pour le Canada, pour le Mexique, pour la Chine.
03:36Pour l'Europe, on se dit, si ça ne se passe pas, ce taco trade,
03:40c'est-à-dire que là, il ne se déballonne pas ou il décide d'être droit dans ses bottes,
03:43là, ça serait plutôt embêtant pour l'Europe.
03:44Vincent Cheneau, quel est votre point de vue sur ce nouvel acronyme et cette stratégie, finalement ?
03:50Alors, personnellement, je ne pense pas qu'il se dégonfle,
03:52mais c'est vrai que les médias aiment bien trouver des acronymes de la sorte
03:57et le titiller, en l'occurrence.
03:59Je pense que ça traduit un conflit fondamental
04:04entre ces objectifs politiques et ces objectifs économiques,
04:08qui ne sont pas forcément compatibles.
04:12Les objectifs politiques, c'est un discours assez populiste
04:15qui vise les classes moyennes américaines,
04:18qui ont beaucoup souffert de la globalisation,
04:20de la perte d'emploi dans le secteur manufacturier,
04:23de la baisse relative des salaires également dans le secteur manufacturier,
04:27donc du pouvoir d'achat.
04:29Et de l'autre côté,
04:30il se doit de délivrer,
04:34notamment de faire des annonces assez spectaculaires sur les tarifs douaniers.
04:38Et de l'autre côté, il y a la réalité économique,
04:39c'est-à-dire que ces tarifs douaniers sont potentiellement stagflationnistes,
04:44c'est-à-dire qu'ils ne sont pas bons pour la croissance
04:46et ils risquent de faire monter l'inflation,
04:49ce qui ne va pas être populaire du tout.
04:50Donc il y a une sorte de conflit qu'il essaie de manager
04:53entre des annonces spectaculaires et puis ensuite des reculs
04:57et on va trouver une espèce de voie moyenne.
05:00La réalité, c'est qu'au début d'année,
05:03on avait des droits de douane en moyenne de l'ordre de 2,5% aux Etats-Unis.
05:07On va probablement terminer autour d'entre 10 et 15%.
05:11Donc c'est quand même une hausse assez considérable des droits de douane.
05:14Mais en effet, on n'est pas sur les niveaux délirants
05:16qui avaient été annoncés le 2 avril lors de Liberation Day.
05:19Oui, ça veut dire que c'est absorbable.
05:21On a eu cette stratégie un peu de choc de taper très fort,
05:23de dire que ça va être 50%, 100% des chiffres astronomiques
05:25et là qui paralyseraient tout le commerce mondial.
05:28Et finalement, revenir quelques semaines, quelques jours,
05:31parfois plus tard, à des choses plus modérées.
05:34Plus acceptable et effectivement, il se doit d'un côté
05:38de délivrer sur ses promesses et de s'attaquer
05:42aux dégâts collatéraux causés par la globalisation.
05:45Mais de l'autre, il doit éviter ce choc stagflationniste
05:49qui serait probablement désastreux avant les élections de mi-mandat,
05:52on le rappelle, novembre 2026.
05:54Il pourrait perdre à la fois la majorité à la Chambre et au Sénat.
05:59Et pour ces deux dernières années, ce serait assez désastreux.
06:01Donc, il doit manager cette tension et on va avoir une hausse
06:05des taux de douane, des droits de douane, mais pas aussi folle
06:10que celle qu'on avait...
06:11Pas aussi folle que dans le grand tableau qu'il avait montré.
06:13Voilà, le gros stylo.
06:15François Cholet, même question.
06:16C'est vrai qu'Andro disait à l'instant, c'est pas évident pour les gérants.
06:19Depuis ces annonces, après un début d'année assez euphorique,
06:22on se disait, Trump et là, il va soutenir les marchés.
06:24Finalement, ça a tapé fort.
06:26Et c'est en premier jour, ils ont été assez sportifs pour vous, les gérants.
06:29Oui, c'est vrai qu'on passe des mois qui ressemblent à des années
06:32sur les marchés financiers dans des périodes comme celle-là.
06:34Il n'empêche, on a déjà eu une première capitulation
06:38par les reports des droits de douane.
06:39Et c'est ce qui a permis d'ailleurs au rebond des marchés que nous avons connus.
06:43Et puis, on s'aperçoit qu'à chaque fois maintenant qu'il y a des annonces,
06:47elles sont démenties effectivement plus rapidement que par le passé.
06:50Donc, d'où cet acronyme qui apparaît.
06:53Il n'empêche, il ne masque pas une réalité.
06:56C'est la victoire de Donald Trump sur les tarifs.
06:59Il a réussi à multiplier par 4, 5, 6 les tarifs douaniers,
07:03ce qui était une de ses promesses de campagne vis-à-vis de son électorat.
07:08La deuxième chose, c'est qu'il y a un autre vrai sujet.
07:11C'est que depuis, effectivement, ce Liberation Day,
07:14on a assisté à quelque chose qui est nouveau.
07:16C'est le décrochage du dollar par rapport aux autres devises
07:20et à la montée des taux d'intérêt à 10 ans.
07:22C'est ce qu'il voulait, Gatron, c'était dans son plan.
07:24Le décrochage du dollar, je veux bien l'entendre.
07:26La montée d'un taux d'intérêt, je ne le pense pas.
07:29Et donc ça, c'est un vrai sujet.
07:30Parce que c'est aujourd'hui le sujet qui fait que
07:33l'exécution budgétaire américaine est en difficulté.
07:37Que la capacité à se refinancer à des tarifs acceptables
07:41se rend de plus en plus également improbable.
07:46C'est quoi la limite ?
07:48On est sur les 4,5, on est passé brièvement au-dessus de 5.
07:51Oui, on avait compté les 5, ça avait plutôt bien résisté.
07:555, c'est quand même un niveau d'intérêt
07:57quand on doit renouveler le niveau de dette américaine
08:00qu'il faut quand même, en tout cas,
08:02il faut générer de la confiance pour cela.
08:05Et je ne crois pas que ce soit avec ce genre de tactique
08:08et de manœuvre qu'on puisse espérer
08:10que les créanciers de la dette américaine soient rassurés.
08:15Au premier rang desquels, notamment, les Chinois
08:17qui ont quand même bien usé de cette manipulation d'autos
08:20pour venir négocier de manière dure avec le président américain.
08:25Et si je crois d'ailleurs...
08:26Oui, les Chinois ont dit finalement,
08:27si vous mettez des tarifs...
08:29Oui, ça fait partie des arbres de dissuasion massive
08:32qui existent à l'encontre des Etats-Unis,
08:34de la même façon que les terres rares
08:36qui sont évoquées régulièrement également
08:37en représailles de tarifs vides de la Chine.
08:41Donc on a cette période difficile.
08:45Il ne faut pas perdre de vue, à mon sens, deux choses.
08:48Un, l'économie se porte plutôt mieux qu'anticipée,
08:50que ce soit en Europe, que ce soit aux Etats-Unis.
08:53Et deux, on a un appétit d'investisseurs
08:55pour les actifs risqués qui ne se dément pas.
08:58Si on regarde aux Etats-Unis,
09:00on a eu effectivement un mouvement très violent,
09:03mais qui n'a pas découragé notamment les investisseurs particuliers.
09:05Tout à fait.
09:06Et puis on a, du point de vue des entreprises,
09:08des résultats qui ont été publiés plutôt favorables aussi,
09:11et des politiques de rachat d'actions
09:12qui deviennent encore une fois massives
09:14et qui viennent compéter des politiques
09:16de distribution de dividendes,
09:17elles aussi assez proches des sommets historiques.
09:19Et donc finalement, on a un marché qui tient plutôt bien
09:23avec des raisons fondamentales,
09:24l'appétit des investisseurs,
09:25un acheteur naturel que sont les entreprises
09:28sur leur propre titre,
09:30qui essayent d'optimiser le bénéfice par action
09:32pour tenir les cours de bourse
09:34et faire baisser cette volatilité sur leur société.
09:38Et puis des publications qui ont été au rendez-vous.
09:40Et je pense notamment à les dernières
09:41qui ont été massives.
09:43Je pense à NVIDIA qui était très attendue
09:45parce qu'elle témoigne de l'ensemble du secteur
09:47qui porte au milieu.
09:49C'était extrêmement solide.
09:50Encore plus de 70% de croissance.
09:53C'est quand même des chiffres qui font réduire.
09:54Et d'ailleurs, vous le disiez,
09:55les investisseurs particuliers s'y sont pas trompés.
09:57Et justement, ils ont acheté le creux.
10:00Ils se sont rués sur l'action NVIDIA
10:01au moment où vraiment elle a plongé
10:03et bien leur en a pris.
10:05Ils y ont finalement plus cru,
10:06les investisseurs particuliers,
10:07que peut-être les gérants
10:08qui sont astreints peut-être à d'autres contraintes.
10:10Ça fait un moment que je trouve que ça regarde le particulier
10:13et les mouvements de leur bilan,
10:15ça a été plus favorable,
10:17ce qui s'est fait du côté institutionnel,
10:20dans une partie.
10:22Mais ils n'ont peut-être pas le même horizon d'investissement que nous.
10:28Nous, de la façon dont on est en gênant nos bénéfices à long terme,
10:35c'est sur notre vision de la volatilité.
10:39Aujourd'hui, en fait, il y a peut-être d'autres choses
10:42qui sont aussi attractives pour nous, les investisseurs,
10:46et pas juste d'essayer de capter chaque mouvement quotidien.
10:50C'est impossible.
10:51Donc, en ce qui nous concerne,
10:54on a pris une position plus de neutralité.
10:56On était forcés par la violence du mouvement.
10:59Je ne suis pas sûr qu'il y ait autant de flux.
11:02Il n'y a certainement pas autant de flux institutionnels
11:05parce qu'ils n'avaient pas eu le temps
11:06de diminuer leur exposition
11:09de la même manière
11:10qui était faite par les stratégies plus systématiques.
11:15Donc, j'ai l'impression que ça s'essouffle, ce mouvement.
11:19Il n'y a pas de nouveaux flux institutionnels.
11:22Les retails sont déjà exposés.
11:25On aurait aujourd'hui besoin de bonnes nouvelles
11:29un peu plus concrètes
11:30que juste le retournement de veste de la Maison Blanche
11:34pour y revenir sur les marchés de manière plus importante.
11:38Oui.
11:39On a eu le sentiment longtemps que Donald Trump
11:41était vraiment omnipotent,
11:43qu'il décidait de tout tout seul,
11:45notamment sur ses tarifs.
11:46Et on voit quand même qu'il y a le cours international du commerce
11:48qui vient de rappeler à l'heure,
11:49qui dit que les droits réciproques,
11:51il fallait peut-être passer par le Congrès.
11:53Il y a des forces de rappel qu'on n'a pas vues
11:55qui sont en train d'apparaître.
11:57La force de démocratie constitutionnelle,
11:59comme cette République américaine,
12:00c'est qu'ils ont cette force de rappel,
12:03comme on l'a ici.
12:05Le problème, c'est que le problème,
12:07à la fin, le corps suprême est plutôt
12:09dans la faveur intellectuelle,
12:11si on peut le dire,
12:13de la partie européenne actuelle.
12:17Donc, il a d'autres moyens pour lui,
12:19pour revenir sur d'autres tarifs.
12:21Je ne suis pas sûr qu'on ait terminé.
12:23Ça serait bien qu'on termine en-dessus de 15%,
12:25j'espère.
12:26Mais ça va être quand même un choc macro
12:28pour l'ensemble des économies développées.
12:32Ça veut dire que là,
12:33vous faites déjà tourner sûrement les moulinettes.
12:35On sait qu'on va atterrir au lieu des 2,5% d'avant.
12:39Ça, c'était le monde d'avant.
12:40Ça, c'est fini.
12:41On sera à 10, 15%, à 20% maximum.
12:43C'est absorbable.
12:44Mais quels vont être concrètement les effets
12:46sur le commerce mondial et sur l'économie en général ?
12:51En fait, ce que nous avons décidé de faire,
12:53c'est d'avoir moins de positions directionnelles,
12:57mais plus de positions sectorielles ou géographiques.
12:59Donc, on est revenu plus sur les petites capitalisations européennes.
13:04Et en face, on a diminué notre exposition
13:07sur les mêmes classes d'actifs aux États-Unis
13:09parce que je crois qu'il va y avoir un ralentissement.
13:13On était déjà en ralentissement aux États-Unis.
13:15Est-ce que ça va être plus marqué ?
13:17L'asymétrie est plutôt dans sa faveur-là.
13:19On n'est pas encore sorti avec là où on va arriver
13:22avec les tarifs, mais ce n'est pas porteur.
13:24Sur l'acier, la dernière fois,
13:26ça a été une catastrophe pour l'industrie américaine.
13:28Donc, je ne suis pas sûr.
13:30Donc, sur les petits capis, c'est plutôt Europe.
13:34Sur les tech, on ne peut pas ignorer la capacité explosive
13:38de générer des revenus sur les techs américains.
13:41Il va y avoir aussi quelque chose sur l'Europe,
13:43avec la défense, avec d'autres conséquences
13:46de ce relâchement budgétaire,
13:48ce qui est en transformation en Europe.
13:49Et donc, il y a une histoire très positive
13:51qu'on a eue depuis des années, la valorisation,
13:55mais qui ne marchait pas.
13:56Aujourd'hui, il y a quelque chose de structurel.
13:58Et il va y avoir un défaillissement
14:00par rapport à l'investissement sur les actifs américains.
14:03Au moins, c'est une histoire qui est facile à défendre
14:06et qu'on est en train de développer.
14:10Vincent Cheneau, dans un récent édito,
14:11vous avez cité Lénine.
14:12Vous avez dit qu'il y a des décennies
14:14où rien ne se passe et des semaines
14:16où des décennies se produisent.
14:18C'est vraiment le sentiment qu'on a eu
14:19avec les 100 premiers jours de Trump
14:21et même un petit peu plus.
14:22On a l'impression qu'il y a depuis des années,
14:24alors que ça ne fait finalement que depuis quelques mois.
14:26Oui, je pense que c'est un choc historique
14:31dans la mesure où il semble estimer
14:34que l'hégémonie américaine,
14:36aussi bien financière avec le dollar
14:38que militaire, a un coût trop élevé
14:41pour les États-Unis.
14:42Et donc, il remet en cause l'État existant.
14:46Ce qui est vraiment très contestable
14:47parce qu'on estime qu'au contraire,
14:50les États-Unis ont très largement bénéficié
14:54de cette puissance, de cette hégémonie,
14:57aussi bien militaire que financière.
14:59Ça leur permet notamment de financer leurs déficits
15:01plutôt à des bons niveaux et assez facilement.
15:06Puis cette puissance militaire leur permet
15:08de dicter les affaires du monde.
15:10Donc, c'est vraiment très contestable.
15:13Mais ça remet en question l'ordre établi
15:16et notamment la toute-puissance du dollar américain.
15:20Le dollar américain reste sur des niveaux très élevés.
15:23Alors, c'est vrai qu'il a baissé ces derniers mois
15:26du fait de cette remise en cause de l'hégémonie américaine.
15:28Mais il va probablement continuer à baisser.
15:32D'ailleurs, si on regarde ce qui s'est passé depuis Liberation Day,
15:35les actifs risqués, les actions notamment,
15:37ont totalement récupéré des pertes initiales,
15:39voire davantage.
15:41Les treasuries, pas tout à fait.
15:44Et le dollar, pas du tout.
15:45Et donc, on a...
15:47Le dollar est le grand perdant, finalement, le dollar.
15:48Le dollar est le grand perdant de cette affaire.
15:50Et encore une fois, il reste sur des niveaux assez élevés.
15:52Donc, je pense que le potentiel de baisse du dollar persiste.
15:56Sur les treasuries,
15:58ce qui inquiète beaucoup le marché,
16:01c'est d'abord cette remise en cause du statut du dollar,
16:04puisque les treasuries ont beaucoup bénéficié
16:07de cette force du dollar
16:08et de ce statut de devise de réserve.
16:14Mais le marché s'inquiète également du déficit budgétaire américain.
16:17On est en train de discuter au Congrès le budget.
16:21Et ça, ça inquiète également pas mal.
16:23Donc, ça pèse un petit peu sur les treasuries.
16:26Notamment, ce qu'on a eu la semaine dernière,
16:28et il faut vraiment s'interroger là-dessus,
16:30c'est la section 899 du programme,
16:35de la loi de programmation budgétaire,
16:38qui stipule que les Etats-Unis
16:40pourraient imposer les investisseurs étrangers.
16:44Et donc là, on passerait non plus d'une guerre commerciale,
16:47mais à une guerre sur le capital.
16:50Quand on sait que...
16:51Qu'est-ce que ça veut dire, pratiquement ?
16:52Pratiquement, ça veut dire que les Etats-Unis pourraient décider,
16:54par exemple, pour des pays qui ont une taxe digitale,
16:57que ça ne leur plaît pas,
16:58et qu'en contrepartie, ils vont imposer les investisseurs
17:02qui ont investi aux Etats-Unis,
17:03soit investis en termes de portefeuille,
17:05soit en termes d'investissement direct,
17:07ils pourraient imposer des taxes.
17:09Mais quand on sait que les Etats-Unis sont débiteurs nets
17:12vis-à-vis du reste du monde,
17:14pour environ 26 trillions de dollars,
17:16c'est-à-dire 87% du PIB,
17:18c'est assez fou d'avoir cette idée
17:20qu'on pourrait taxer les investisseurs étrangers.
17:23C'est une véritable menace sur le dollar américain
17:26et sur les actifs américains, plus généralement.
17:29Et donc ça, je pense que, vraiment,
17:31ça met en doute cette politique du dollar fort,
17:34qui est la politique officielle de l'administration américaine.
17:37Ça remet vraiment en cause cette politique,
17:40et ça ouvre la voie à une baisse supplémentaire du dollar américain.
17:44La baisse supplémentaire, pourquoi pas ?
17:46En tout cas, c'est vrai que c'est souvent une idée républicaine
17:50de se recentrer sur son pays,
17:53peut-être d'abandonner aussi cette idée d'empire américain,
17:55qui est hégémonique, qui est omniprésent,
17:57qui est, des fois, qui s'ingérait dans les affaires du monde.
18:00On le sent, là, qu'il y a peut-être un renoncement,
18:02une bascule pour se concentrer sur les problèmes...
18:04Certains peut-être l'espèrent.
18:06Moi, depuis que je travaille dans les marchés financiers,
18:09j'entends parler de la perte du statut du dollar,
18:12de monnaie de réserve internationale,
18:14et je constate, malheureusement ou heureusement,
18:16je n'en sais rien, qu'au bout de ces 30 ans,
18:18il n'en est rien, le dollar reste...
18:21Plus ça change, plus on le dit, plus c'est la même chose.
18:24Alors peut-être que cette fois-ci, les choses vont effectivement changer.
18:27Il n'empêche qu'aujourd'hui, il y a des échanges
18:29qui se font en dehors du dollar,
18:31et notamment sur les matières premières énergétiques.
18:33Mais pour autant, dans les réserves de change,
18:35on n'a pas encore bousculé le roi dollar,
18:40et l'euro y compris, en tout cas pas dans des proportions
18:43dont on peut imaginer il y a une dizaine d'années,
18:45avec un euro qui était extrêmement fort et solide,
18:48avec des équilibres budgétaires qui étaient meilleurs
18:50que ce que nous avons aujourd'hui.
18:52Donc je suis assez perplexe là-dessus.
18:54Je trouve qu'effectivement, le dollar peut glisser.
18:57Est-ce qu'il peut aller bien au-delà d'un 20 aujourd'hui,
19:00avec l'écart de taux qui existe,
19:02notamment vis-à-vis de l'euro ?
19:03Je m'interroge.
19:04Je pense qu'il y a des forces de rappel importantes
19:06et qu'on a déjà quelque chose qui n'est pas très loin
19:10de la parité du pouvoir d'achat en ce qui me concerne.
19:12Oui, surtout que même si ça va un petit peu mieux
19:15du côté de l'Europe,
19:17on a quand même aussi nos sujets,
19:19notamment de dette, on n'est pas très loin.
19:21Qu'est-ce qui vous inquiète justement en ce moment
19:23sur les marchés ?
19:23Qu'est-ce que vous regardez avec peut-être plus d'attention ?
19:26Quels seraient les facteurs d'incertitude ?
19:28On sort d'une période de « selling men go away ».
19:31On ne s'était pas trop ça cette année,
19:32puisque après deux mois dans le rouge,
19:35le mois de mai était plutôt dans le vert.
19:37Qu'est-ce que vous regardez en ce moment,
19:38André Tarrington ?
19:40Vous avez touché tout à l'heure sur une question importante,
19:43c'est à quel moment est-ce que le niveau
19:45de refinancement américain,
19:47le niveau du « trade risk » devient un problème
19:49pour les autres marchés ?
19:52Et quand on dit les autres marchés,
19:53c'est à l'échelle globale.
19:54Pour l'instant, on a un modèle qui a un signal
20:01qui n'est pas si un signe effectif,
20:03mais on a une vingtaine de points de base,
20:06donc 4,75, 4,80,
20:09où on peut commencer à avoir des soucis.
20:11De toute manière, aujourd'hui,
20:12une action est chère par rapport
20:14à ce que le rendement de dollars représente.
20:16Le problème derrière cela,
20:18c'est que le dollar continue à s'affaiblir.
20:20Si c'est le cas, parce que cette défaillance globale
20:24sur l'occupation américaine
20:25de maintenir le système fiscal
20:28et les structures qu'ils ont aujourd'hui,
20:30là, ça va commencer à m'inquiéter beaucoup plus.
20:33Donc la pontification de la courbe est un signe...
20:36Donc c'est ce que vous surveillez en priorité aujourd'hui ?
20:39Oui, parce que si on regarde l'activité,
20:42on a eu les « learning season »,
20:43tout était super bien.
20:46Il y avait été chargé un peu en amont
20:48d'une période où les tarifs remontaient.
20:50On a vu dans les chiffres aujourd'hui
20:51que le niveau des impôts,
20:53ça a des imports...
20:55Oui, parce qu'on a eu beaucoup
20:56facilement importés.
20:57... que sur l'enquête mai 39 aujourd'hui,
21:01c'est très faible.
21:03Donc si ça perdure,
21:05je serais un petit peu plus inquiet
21:06parce qu'il faut quand même
21:07qu'ils génèrent les impôts par l'activité
21:11pour honorer leur dette.
21:13Tout à fait.
21:13Et je crois qu'il y a quelque chose
21:15que M. le Président n'a jamais fait,
21:17c'est de respecter les obligations.
21:21Ce n'est pas quelque chose
21:21qui est primaire dans ces considérations.
21:25Vincent, est-ce qu'on pourrait arriver
21:26à un scénario où finalement,
21:28les États-Unis font tourner la planche à billets,
21:31on a un système à la japonaise
21:32qui détient finalement leur dette
21:33et puis ils l'augmentent comme ça
21:34pratiquement indéfiniment ?
21:36À terme, on ne peut pas l'exclure.
21:40On n'en est quand même pas là.
21:41Les Japonais ont une dette publique
21:43supérieure à 200% du PIB.
21:45Les Américains sont à moins de 100% aujourd'hui.
21:47Donc on n'est quand même pas
21:48dans la même situation.
21:50Pour que la Fed puisse intervenir
21:51à acheter les Treasuries,
21:52il faudrait que l'inflation soit maîtrisée.
21:55Aujourd'hui, le risque à court terme,
21:57c'est que l'inflation va plutôt remonter
21:58avec les droits de douane.
22:00Donc je ne pense pas, non, qu'on puisse...
22:01Les chiffres étaient plutôt bons la semaine dernière.
22:03Sur l'inflation,
22:04on avait les chiffres pratiquement les plus bas depuis...
22:06Oui, c'est vrai.
22:06Pour le mois d'avril,
22:07les chiffres étaient plutôt assez rassurants.
22:11Mais enfin, on n'a pas encore vraiment vu
22:12les effets des droits de douane.
22:13Et donc, ça va quand même pousser l'inflation
22:15à la hausse à court terme.
22:17Ça va contraindre un petit peu la Fed.
22:18Alors on pense quand même que la Fed
22:19va baisser deux fois ses taux cette année.
22:22Mais de là à faire du...
22:24de l'assouplissement quantitatif,
22:28on est quand même assez loin de ça.
22:31Donc on ne peut pas aujourd'hui tabler sur ça.
22:33Même question.
22:34Qu'est-ce qui vous inquiète aujourd'hui ?
22:35Qu'est-ce que vous regardez en priorité sur les marchés ?
22:37Je pense que le marché est vraiment concentré
22:39sur les droits de douane.
22:41N'oublions pas qu'après Libération Day,
22:43on a eu une pause le 9 avril pour trois mois.
22:46Ça nous emmène au 9 juillet.
22:47Qu'est-ce qui va se passer à l'issue de ces trois mois ?
22:50Où est-ce qu'on va atterrir exactement ?
22:53Je ne suis pas très inquiet
22:53parce qu'effectivement,
22:54le fait que Trump ait reculé,
22:57je pense que ça réduit fortement
22:59la probabilité du scénario du pire.
23:02mais quand même à suivre.
23:04Suivre la discussion budgétaire américaine.
23:06Ça, c'est un vrai risque.
23:07Si le marché venait vraiment à s'inquiéter
23:09de cette loi budgétaire
23:11qui probablement va ancrer les déficits
23:13sur des niveaux élevés pour plusieurs années.
23:15On parle de déficit autour de 6,5-7%.
23:17Quand vous avez un taux de chômage
23:18aussi bas que ça,
23:20à 4,2%,
23:21c'est assez surprenant.
23:23Quel sera ce déficit
23:24le jour où on a un taux de chômage qui monte ?
23:26Voilà.
23:26Généralement,
23:27on crée justement ce type de déficit
23:28quand on est dans une crise,
23:30qu'on veut relancer l'activité.
23:32Là, au contraire,
23:33et ça fait plusieurs années que ça dure maintenant.
23:34Voilà.
23:34Donc ça,
23:35c'est un point d'inquiétude.
23:37On pourrait avoir des mouvements non linéaires
23:39sur les marchés obligataires.
23:41Donc ça,
23:42c'est vraiment un sujet d'inquiétude.
23:43Il faut regarder ça de très près.
23:45Puis le troisième point,
23:46je pense,
23:46c'est le cycle
23:47puisqu'effectivement,
23:48l'économie,
23:51on a eu des craintes sur le marché
23:53que cette politique commerciale
23:55ne cause un ralentissement brutal.
23:58Ces dernières semaines,
23:59le marché a été assez rassuré.
24:00D'ailleurs,
24:01on a eu des surprises économiques
24:02plutôt positives.
24:04Mais inévitablement,
24:06ces tarifs douaniers
24:07vont quand même peser sur la croissance.
24:09Alors,
24:09on a beaucoup de bruit
24:10parce que le PIB
24:11du deuxième trimestre aux Etats-Unis
24:13sera bon.
24:14En particulier
24:15parce que sur mars-avril,
24:17les dépenses de consommation
24:18étaient bien meilleures
24:19qu'en tout début d'année.
24:20En particulier également
24:21parce que les importations
24:22sont en train de s'effondrer
24:23à cause de ces droits de douane.
24:25Et ça,
24:26mécaniquement...
24:26C'est-à-dire,
24:26on l'avait surstocké
24:27avant le passage...
24:28On l'avait accéléré
24:29avant les droits de douane.
24:32Et ça,
24:32mécaniquement,
24:33ça va gonfler le PIB
24:34du deuxième trimestre aux Etats-Unis.
24:36Donc on a pas mal de bruit.
24:37Mais la réalité,
24:37c'est que probablement,
24:38d'ici l'été,
24:39on va avoir des signaux
24:40de ralentissement
24:41qui probablement vont quand même
24:43limiter le potentiel de hausse
24:45sur les actifs risqués.
24:46Il y a eu pas mal de reportages
24:47justement sur comment,
24:48finalement,
24:49on trouve toujours...
24:50Le commerce continue à se faire.
24:51Par exemple,
24:52pour tout ce qui était
24:52vendeur Amazon
24:53qui achetait les produits de Chine,
24:54finalement,
24:55il les a envoyés soit au Canada
24:56soit au Mexique
24:57qui étaient frappés
24:57de moins de droits de douane
24:58avant de les ramener
25:00finalement aux Etats-Unis.
25:01Donc on voit
25:02qu'il y a des stratégies
25:03qu'on arrive toujours
25:03à contourner
25:04s'il y a une dynamique forte
25:05de toute façon.
25:07Point d'inquiétude pour vous,
25:08François Chollet,
25:08dans les prochains mois.
25:09Quels sont les points d'attention ?
25:11C'est difficile
25:12parce que c'est répondre
25:13déjà par quelque chose
25:14de négatif.
25:15Point d'inquiétude.
25:15Alors non, non,
25:16j'ai le temps
25:16que c'est plutôt positif.
25:18Oui, moi j'ai le sentiment
25:18qu'on n'a peut-être
25:20pas forcément le pire devant nous.
25:22On a eu des...
25:23Notamment,
25:24je vais prendre par exemple
25:25dans les gros poids de lundi,
25:26on parlait d'NVIDIA,
25:27mais on a vu des rebonds
25:27assez massifs
25:28de titres comme Tesla.
25:30Pourtant,
25:30les chiffres n'étaient pas brillants
25:32et le titre s'ajustait
25:32plus de 60% de hausse.
25:34Si vous regardez
25:35des titres comme Apple
25:36qui sont parmi les plus gros poids
25:37des indices américains,
25:38on est quand même encore
25:39à peu près à 20% des sommets.
25:41Donc on est encore
25:42dans une phase de consolidation
25:43qui ramène le prix
25:44à quasiment il y a deux ans
25:46en arrière.
25:48Donc on a quand même
25:48des gros poids
25:49d'indices américains
25:50qui sont encore,
25:52pour moi,
25:52avec de la capacité
25:53à retrouver
25:54ou se rapprocher
25:55de leurs sommets,
25:56dès lors qu'en tout cas,
25:57ils arrivent à délivrer
25:58ce qu'ils ont annoncé
25:59dans leur plan de développement.
26:01Donc on peut avoir aussi
26:02des surprises en indices
26:03du fait de ces énormes poids
26:06qui, dans le passé,
26:08ont contribué
26:08pour l'essentiel
26:09de la performance
26:10des indices américains.
26:11Et puis côté européen,
26:12on n'a pas forcément
26:13des valorisations.
26:14Après, il faut faire
26:15le tri par secteur.
26:15Mais si je regarde
26:16les secteurs de l'énergie,
26:17on en parlait tout à l'heure,
26:18on n'a pas des multiples
26:19qui sont effrayants.
26:20Le secteur bancaire,
26:21il a fait un magnifique parcours,
26:23mais on n'est pas encore
26:24sur des valorisations relatives
26:25au niveau du monde
26:26qui sont en conformité
26:28avec le reste du monde.
26:30Donc il y a quelques secteurs
26:31comme ça sur lesquels
26:32on peut trouver de la matière.
26:33Et puis, alors moi,
26:34j'annonce régulièrement
26:35sur ce plateau
26:35les trois thématiques
26:37un peu de joker
26:37qu'on a mises en œuvre
26:39dans les allocations.
26:40Allez-y, on les rappelle.
26:41Alors je les rappelle,
26:42j'ai parlé des small caps européennes
26:43et je persiste à dire
26:45que ça fait partie des sujets
26:46qui vont nous animer encore
26:47au moins cette année,
26:49si ce n'est deux ans,
26:50avec des forces de rattrapage
26:51très importantes.
26:53Un deuxième sujet
26:54que j'ai commencé l'année dernière
26:55qui était l'immobilier
26:56côté européen,
26:58quels que soient les secteurs,
26:59c'est-à-dire aussi bien
27:00du résidentiel,
27:01notamment allemand,
27:02puisque c'est les gros points
27:03du secteur,
27:03le commercial,
27:05un peu moins les bureaux,
27:06mais la logistique
27:08ou les infrastructures
27:10de santé,
27:10il y a de la matière
27:11encore à faire
27:12de la performance,
27:13que la décote globale
27:13du secteur approche
27:15à peu près les 30%
27:16et elle est maintenue
27:17malgré le rebond
27:18que nous avons récemment.
27:19Et le dernier thème
27:20que j'aborde régulièrement,
27:21c'est la pondération
27:22que nous avons sur la Chine,
27:24qui a été un peu contradictoire
27:26quand on l'a saisi
27:28l'année dernière
27:28et qui nous a pourtant
27:29promis et porté
27:31de belles performances
27:32et qui permet
27:33de sortir un peu
27:34des principaux indices
27:36que nous suivons tous
27:37qui sont ceux
27:38des pays développés.
27:39Donc,
27:39small cap,
27:40IMO,
27:41les foncières,
27:42et la Chine.
27:44Pourquoi pas ?
27:45Voilà,
27:45c'est une allocation.
27:46Qu'est-ce que,
27:47justement,
27:48si on passe à l'allocation
27:49pour cette dernière partie,
27:50qu'est-ce qu'on fait
27:51en ce moment ?
27:53Alors,
27:53en global macro,
27:54on insiste plutôt
27:55sur les actions,
27:56les actifs risqués,
27:57on regarde les obligations
27:58qui paraissent aussi,
27:59d'après ce que vous dites,
28:00quand même à ce qui est risqué aussi.
28:01Qu'est-ce qu'on fait
28:02du côté de Taxa IM ?
28:04Après,
28:05ce que j'ai cité tout à l'heure,
28:07c'est plutôt
28:08des paris de valeur relative,
28:10plutôt les petites capitalisations
28:12européennes
28:13par rapport aux États-Unis,
28:15plutôt les obligations européennes
28:18par rapport aux États-Unis.
28:20J'ai une grande faiblesse
28:21pour le Bund.
28:22Je crois que ce n'est pas cher
28:23par rapport
28:24à des incertitudes devant nous.
28:26L'obstinalité,
28:27en fait,
28:27quand on parle
28:28de toutes les choses
28:28qui sont revenues
28:29à leur prix
28:30avant,
28:31soi-disant,
28:32Liberation Day,
28:34ce qui n'est pas cher,
28:36c'est l'obstinalité,
28:39au cas où.
28:40Après ça,
28:43je ne suis pas tout à fait sûr
28:45que je veux rentrer
28:46sur le marché crédit
28:46actuellement,
28:47donc je maintiens
28:48mes positions,
28:48mais je n'ajoute pas.
28:51Je trouve que la partie
28:52la plus pire valorisée,
28:55valorisée,
28:56notée,
28:56dans les TCC,
28:57n'a pas repris
28:58la vigueur
28:59qu'on a vue
28:59sur les marchés
29:00les plus liquides.
29:01L'immobilier,
29:02c'est un bon sujet
29:03parce qu'il y a beaucoup
29:04de redressements
29:05dans les foncières
29:05qui font qu'ils recommencent
29:08à faire.
29:09Ce qu'on attend
29:09de l'immobilier,
29:11c'est de cracher
29:11de la dividende.
29:13Je crois que c'est
29:13une thématique
29:14un peu à l'ancien,
29:16mais la thématique income,
29:17que ce soit sur les actions
29:19ou sur les taux,
29:21reste important.
29:21Et pour les paris
29:24les plus importants
29:25sur la directionnalité,
29:27on va attendre
29:27un peu plus de clarté
29:28de la partie
29:29Etats-Unis,
29:31mais aussi
29:31de la Commission européenne
29:32parce que je crois
29:33qu'ils se préparent
29:34en douceur,
29:37en off,
29:38des mesures importantes
29:39et ils présentent
29:40et représentent
29:41à nouveau
29:42l'état d'esprit
29:43en Europe.
29:44Et peut-être
29:45que c'est là
29:45où les Américains
29:46ont sous-estimé
29:47l'esprit collectif
29:48de l'Europe actuellement.
29:50On va voir,
29:50on va voir, effectivement.
29:51Donc, il y a quelque chose
29:52encore, je crois,
29:53que sur l'Europe,
29:54dans le moyen terme,
29:56a joué
29:56de manière plus importante
29:58que ce qu'on a fait
29:58depuis quelques années.
30:00D'accord.
30:00L'Europe qui était déjà
30:01bien partie.
30:02C'est vrai qu'on cite
30:02peu l'Europe chez nous
30:04puisque majoritairement
30:05on a une zone
30:06de surpondération naturelle
30:08pour nos clients
30:08et c'est vrai
30:09qu'on est généralement
30:10un peu surpondéré
30:11en Europe
30:11depuis toujours.
30:12C'est ce qu'on avait fait
30:13pendant des années
30:14et ça a fait mal
30:15et puis on avait compris
30:16que peut-être
30:16la valorisation
30:17n'était pas un moteur
30:18de performance
30:19trop important
30:20jusqu'à ce que ça devienne
30:21quelque chose
30:22de contraire.
30:24Vincent,
30:25j'ai une même question
30:25pour l'allocation
30:27chez Generali Invest.
30:30Que fait-on ?
30:30Oui, alors,
30:31effectivement,
30:32on a parlé des risques.
30:33Je ne voudrais pas
30:33que ça donne une impression
30:35trop négative.
30:37Ce n'est pas le cas.
30:38J'aime rappeler,
30:38en l'occurrence,
30:39que le début de l'été
30:40est souvent,
30:41en termes de biais saisonniers,
30:44plutôt favorable
30:45pour les actifs risqués,
30:46notamment les actions,
30:48le MSCI World,
30:49par exemple.
30:51Donc,
30:51effectivement,
30:51on est plutôt légèrement
30:53surpondéré
30:53des actifs risqués
30:54comme les actions.
30:56Après,
30:57il y a des risques,
30:58on en a parlé
30:58et donc,
31:00je pense qu'il faut
31:00utiliser les niveaux
31:02assez bas de volatilité.
31:03Vous avez la volaction,
31:05notamment,
31:05qui a beaucoup rebaissé
31:06pour mettre en place
31:08des stratégies de couverture,
31:10notamment au cas
31:11où on aurait des chocs
31:12qui émaneraient
31:12des droits de douane,
31:14donc l'atterrissage
31:15dont on a parlé,
31:16ou des discussions
31:17budgétaires américaines
31:18qui semblent
31:19un peu périlleuses.
31:21Donc, par exemple,
31:21l'échéance du 9 juillet,
31:22vous disiez tout à l'heure.
31:24Oui,
31:24ou au-delà,
31:25sur l'été,
31:26le mois d'août,
31:27en général,
31:27est assez chahuté.
31:28Donc, on peut mettre
31:30des couvertures
31:31d'ici la fin de l'été,
31:33mais en exposition pure,
31:35on est plutôt favorable,
31:37légèrement favorable
31:38aux actifs risqués.
31:39Le crédit,
31:41de façon structurelle,
31:42et je l'ai répété
31:43ici souvent,
31:45le fait qu'on ait
31:46plus ou moins éliminé
31:48ou fortement réduit
31:49le risque du scénario
31:50du pire,
31:51puisque Trump a reculé,
31:53je pense que
31:54ça implique
31:56que le risque
31:56de récession dure
31:57est très faible.
31:58et le crédit,
32:00dans ce cadre-là,
32:01devrait continuer
32:01à bien résister.
32:03Il a surperformé
32:04les obligations gouvernementales
32:05et on pense
32:05que ça va continuer.
32:07Sur la duration,
32:08je partage l'idée,
32:09je pense que les taux
32:10sont plutôt biaisés
32:11à la baisse,
32:13donc plutôt
32:13des positions longues
32:14en duration,
32:15avec quand même
32:16ce risque
32:17sur les questions
32:18budgétaires américaines.
32:19donc ça,
32:20c'est une proposition
32:20qui est quand même
32:21beaucoup plus risquée
32:22sur les Etats-Unis.
32:24Mais sur l'Europe également,
32:25avec une croissance
32:26qui reste faible,
32:27une inflation qui normalise,
32:29on va voir cette semaine,
32:30le chiffre d'inflation européen
32:32pour le mois de mai,
32:35la BCE qui va continuer
32:37à baisser ses taux,
32:38je pense que le biais
32:40est plutôt à la baisse
32:40pour les taux longs européens,
32:42en effet.
32:43Et puis,
32:43dernière chose,
32:44j'ai parlé de baisse structurelle
32:46du dollar américain,
32:47c'est en général
32:48assez favorable
32:49aux pays émergents,
32:50aux marchés émergents.
32:51Je rejoins l'idée
32:53sur les actions chinoises,
32:54la tech chinoise en particulier.
32:56On a des devises émergentes
32:58qui,
32:58si on inclut le carry,
33:00le portage,
33:00ont très bien performé
33:01cette année,
33:02en hausse de l'ordre de 10%
33:03contre le dollar américain.
33:04Et là,
33:04je pense qu'il y a encore
33:05de la marge.
33:07Quand je parlais
33:07de faiblesse structurelle
33:09du dollar tout à l'heure,
33:10ce n'était pas seulement
33:11contre l'euro,
33:12c'était une faiblesse...
33:13Oui,
33:13il s'est vraiment déprécié
33:15contre à peu près
33:16toutes les devises.
33:17Voilà.
33:17Et contre devises émergentes,
33:19je pense qu'il y a encore
33:20de la place, en effet.
33:20Voilà pour ces allocations.
33:23Alors, sur le côté micro,
33:24il n'y a que vous, François,
33:25qui regardez en détail
33:26les actions.
33:27Est-ce qu'il y a
33:27certaines actions
33:28qui méritent,
33:30en particulier,
33:30notre attention
33:31sur lesquelles
33:32on peut encore se positionner ?
33:33Il y a des dossiers intéressants ?
33:35Alors,
33:35dans les thématiques,
33:36c'est vrai que c'est plutôt
33:37de la valeur relative,
33:38on en parlait tout à l'heure,
33:39qui va se dégager.
33:41Alors,
33:41on a des fonds
33:42qui ont des thématiques,
33:42on a des fonds de croissance.
33:44Typiquement,
33:44sur la croissance,
33:45je trouve qu'il y a
33:46un retard
33:47qui s'est creusé en Europe
33:49avec des qualités pourtant...
33:51Voilà.
33:52Alors,
33:52on peut citer des secteurs
33:53qui sont extrêmement
33:55contrariants en ce moment,
33:56mais si vous prenez
33:56de la consommation discrétionnaire,
33:58on a des multiples
33:58qui me paraissent
33:59redevenir acceptables.
34:01Je pense au luxe,
34:02par exemple.
34:03Quand je vois des titres
34:04se traiter autour
34:06de 18-19 fois
34:07les profits
34:08avec ce niveau
34:09de qualité
34:09et de diversification,
34:10si je suis un investisseur patient,
34:12je me dis que je peux
34:13monter dans le train
34:14sur ces niveaux
34:15de valorisation.
34:15Donc, globalement,
34:16la croissance
34:17et même la tech européenne,
34:18je crois qu'il y a encore
34:19du potentiel.
34:19C'est-à-dire que c'était
34:20la revanche de la value ?
34:21Oui, mais c'est très bien.
34:23Je suis très heureux.
34:23On a un fonds
34:24qui fait des performances
34:25magnifiques,
34:26qui est un fonds
34:26à haut dividende
34:27et qui est donc
34:28plutôt typé
34:29sur des entreprises
34:30qui ont moins de croissance
34:31et plus de capacité
34:32à rémunérer l'actionnaire
34:33et des multiples
34:34de valorisation
34:35généralement un peu plus faibles.
34:37Objectivement,
34:39s'il y a quelque chose
34:40qui est un peu en retard,
34:41ce serait plutôt
34:41les valeurs de qualité croissance
34:42que les valeurs,
34:43on va dire,
34:44cycliques et value
34:45parce que le rallye,
34:46il est un peu passé
34:47et il nous a fait
34:48beaucoup de bien
34:48aux investisseurs aussi,
34:51mais c'est souvent
34:51des rallies
34:52qui sont un peu plus courts
34:53en durée
34:54et la croissance,
34:55bien,
34:56d'une année sur l'autre,
34:56on arrive à faire
34:57de la surperformance
34:58pour les porter
34:58tout simplement
34:59par la hausse des profits
35:00qui sous-tendent
35:01la valorisation
35:02des actions.
35:03Donc, oui,
35:04on a eu ce rattrapage.
35:05Il n'est peut-être pas fini
35:05sur le value,
35:06mais il est quand même
35:06bien entamé.
35:07Secteur, secteur,
35:08je pense à la finance
35:09sur le secteur cyclique
35:11et value
35:11peuvent avoir encore
35:12du potentiel
35:13que ce soit la banque
35:14ou l'assurance en Europe.
35:15Et d'ailleurs,
35:15la consolidation
35:16qui a démarré,
35:17qui était inenvisageable
35:19il y a une dizaine d'années
35:20et qui se poursuit
35:21à un rythme assez effréné,
35:22y compris d'acteurs français,
35:24d'ailleurs,
35:25même mutualistes
35:26qui se mettent
35:27à prendre des parts
35:28de marché à l'international,
35:29mais c'est plutôt rassurant
35:30pour la confiance
35:31qui touche le secteur.
35:34Donc, non, non,
35:35je sais plutôt,
35:35encore une fois,
35:36l'idée,
35:37c'est qu'on a
35:38un beau rattrapage
35:39sur le mois de mai,
35:40mais je ne crois pas
35:40qu'il nous ait poussé
35:41dans des zones déraisonnables
35:42de valorisation.
35:44Sur la value,
35:44il y a encore
35:45point par point,
35:46secteur par secteur,
35:47des potentiels.
35:48Et sur les valeurs de croissance,
35:49je pense qu'on a eu
35:50un peu peur
35:51d'avoir un accident
35:52sur les valeurs de croissance.
35:53et je pense en tout cas
35:55qu'on va pouvoir
35:56gentiment repondérer
35:58cette thématique-là
35:59parce qu'il y a de la place.
36:00Selon vous,
36:01est-ce qu'on pourrait
36:02retrouver les niveaux,
36:02alors on va parler du cas
36:03qu'on suit particulièrement
36:05en France,
36:05on était à 8200 points
36:06il n'y a encore pas si longtemps,
36:08c'était en mars justement
36:09avant tous ces événements
36:10Liberation Day et compagnie.
36:11Est-ce qu'on pourrait
36:11les retrouver,
36:12voire les dépasser
36:13dans cette dynamique
36:14où on se dit finalement
36:15une fois que les tarifs
36:16seront digérés,
36:17si on arrive à 10-15%
36:18à peu près mondialement,
36:19on pourrait reprendre
36:20cette dynamique
36:21avec moins d'incertitude ?
36:22Sur quel horizon ?
36:25Effectivement,
36:26à un moment ou autre,
36:27on a de la croissance
36:28en Europe
36:28et ça va accélérer
36:30un petit peu.
36:31Il y a des risques,
36:33il y a eu effectivement
36:33pas mal de surprises
36:35avec des semaines
36:36où on a l'impression
36:37qu'il se passait 10 choses
36:38en même temps
36:38et puis on a l'impression
36:40quand même
36:40que le fond de l'air
36:41finalement est plutôt positif
36:43à vous écouter.
36:44Il y a des menaces
36:45mais elles ne sont pas
36:45structurelles.
36:47Je crois qu'on est juste
36:47soulagé de ne pas avoir eu
36:48le pire
36:49ce qui a été annoncé
36:50à un moment.
36:51Est-ce qu'on va attirer
36:52sur quelque chose
36:52qui est plus modéré,
36:53raisonnable,
36:54qu'on peut assumer
36:56et intégrer ?
36:57Ok,
36:58c'est tout à fait possible.
37:00Ce qui pourrait faire
37:00beaucoup plus pour l'Europe
37:01et qui peut accélérer
37:03la croissance,
37:05c'est la baisse encore
37:07de l'inflation
37:08mais surtout par
37:09la fin de la guerre
37:10en Ukraine
37:10qui va baisser
37:11les prix de la consommation
37:12des matières premières
37:14et qui va libérer
37:15de la pouvoir d'achat
37:16des ménages.
37:17C'est là où on manque
37:18en Europe.
37:19C'est libérer.
37:21Il y a un énorme
37:22pouvoir d'achat
37:22en Europe
37:23dans les ménages
37:23surtout en France
37:24qui n'est pas libéré.
37:25Ça, ça va être
37:26très clé
37:27pour qu'on repasse
37:28les niveaux
37:28dernièrement
37:30plus hauts,
37:30plus élevés.
37:31On y a cru.
37:32Il y a quelques mois
37:32on avait fait ce débat
37:33je me souviens
37:33François Zittier
37:33en plateau
37:34avec peut-être
37:35on achetait
37:35la fin de la guerre
37:37les sports de paix
37:38avec Trump.
37:39Finalement,
37:39il a l'air de se dire
37:40négocier avec Poutine
37:41c'est quand même compliqué.
37:42Vincent Chignot
37:43sur ce retour
37:45peut-être
37:46à des niveaux
37:46qu'on avait vu
37:47en début d'année
37:48c'est possible ?
37:50Oui,
37:50je pense que ça va
37:51prendre un peu de temps
37:52mais effectivement
37:54si on évite
37:56des tarifs douaniers
38:00trop sévères
38:01et un marché
38:02qui arrive à digérer
38:04la discussion
38:05budgétaire américaine
38:06alors effectivement
38:07dans un scénario
38:08de croissance
38:09assez faible
38:10mais également
38:10de baisses
38:11des taux longs
38:12on pourrait retrouver
38:13ces niveaux
38:14donc je pense
38:14que ça va prendre
38:15un peu de temps
38:16mais c'est possible
38:18il faudra suivre
38:18de très près
38:19les négociations
38:20bilatérales
38:21également
38:21entre les Etats-Unis
38:24et l'Europe
38:25là il y a quand même
38:26un gros point
38:26d'interrogation
38:27sur où est-ce
38:28qu'on va atterrir
38:29ça va être important
38:30pour la croissance
38:32européenne
38:33donc ça ce sera
38:33un juge de paix
38:35également
38:35pour les actions européennes
38:37donc je pense que
38:37tout ça va prendre
38:38un peu de temps
38:39à se décompter
38:40mais oui
38:42c'est fort possible
38:44d'accord
38:44ça met un peu de temps
38:45toujours avec l'Europe
38:46mais on arrive
38:46à des solutions
38:47François pour terminer
38:49justement
38:49donc
38:50on parlait de la Chine
38:53tout à l'heure
38:54on travaille
38:55la Chine
38:55au travers d'un ETF
38:56qui est extrêmement
38:57concentré
38:57notamment sur la valeur
38:58technologique chinoise
38:59que ce soit
38:59Tencent ou Alibaba
39:00parce que c'est quasiment
39:01un tiers de cet ETF
39:02qu'on ne pourrait pas avoir
39:03avec de la gestion active
39:04en Europe
39:05on est sur des valorisations
39:06qui sont cohérentes
39:07et donc c'est peut-être
39:07le moment pour nous
39:08d'aller sur de la gestion active
39:09et d'utiliser
39:10notre savoir-faire
39:11de stock picking
39:12pour tirer parti
39:13des inefficiencies
39:14ou des décalages
39:15qu'on peut avoir
39:15de valorisation
39:16par secteur
39:17par entreprise
39:17et c'est ce qui permet
39:19de montrer un peu
39:20une différence de performance
39:21par rapport aux indices
39:23et peut-être là
39:23où on a un peu plus
39:24de potentiel
39:24que simplement
39:25aujourd'hui un ETF
39:26sur un indice CAC 40
39:28ou Eurostox
39:28Voilà l'avis de nos experts
39:30effectivement
39:31pour ce premier jour
39:32du mois de juin
39:33boursier
39:34jour chaud
39:35très chaud
39:36notamment sur notre plateau
39:38merci en tout cas
39:38François Chollet
39:39je rappelle que vous êtes
39:39président de Montségur Finance
39:41Vincent Chagnot
39:42merci
39:42directeur de la recherche
39:43chez Generali Invest
39:45et Andrew Etherington
39:46directeur de la gestion diversifiée
39:48chez AXA IM
39:50dans un instant
39:51on continue à parler
39:52des marchés
39:52notamment de ce qui se passe
39:53du côté des Etats-Unis
39:54on va voir peut-être
39:55finalement un scénario optimiste
39:57on voit ça dans un instant
39:58avec Pierre-Yves Dugas
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