- 19/06/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Bruno Pomart, maire de Belflou ; Pierre-Yves Martin, consultant ; Stéphane Goldin, lieutenant-colonel de réserve de l’armée israélienne, ex-commandant d’une unité d’élite et analyste sécurité/défense sur i24News ; Maxime Reppert, vice-président national du Snalc, un syndicat d’enseignant ; José Perez, co-président de la CR 47 ; Yann Manzi, cofondateur et délégué général de l'association Utopia 56.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-19##
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NewsTranscription
00:00:00Vraie Voix Sud Radio, 17h19, Jean-Marie Bordry, Cécile de Ménibus.
00:00:30C'est beaucoup plus compliqué, j'y arrive, et là c'est trop simple.
00:00:32En tout cas, ce numéro de téléphone, 0826 300 300, est-ce que j'ai dit bonjour ?
00:00:36Je suis pas sûre d'avoir dit bonjour, chers amis, bonjour à tous.
00:00:39Oh, dis donc, chaleur.
00:00:41Il y a un petit côté, hein, c'est ça ?
00:00:44C'est ce que ça inspire à notre réalisateur.
00:00:48Je mets la musique à vous prier.
00:00:50Ah oui, d'accord, d'accord, on n'a pas dit qu'on enlèverait nos vêtements.
00:00:53On se pose la question, tout le monde.
00:00:54Si vous nous appelez au 0826 300 300, on vous racontera ce qui se passe en coulisses de cette émission.
00:00:59Vous verrez, c'est pas mal.
00:01:00Déjà, Bruno Pommard qui est arrivé en short, ça c'est quand même la...
00:01:04Oui, écoutez, je voulais changer un petit peu, parce que je vois que mes deux amis sont habillés en costard comme les pachas, là.
00:01:10Je me suis dit que je voulais avoir le côté rural que j'ai habituellement.
00:01:13Il y a une élimination brutale de la tempère.
00:01:17La fièvre, mais...
00:01:19Bruno Pommard, ancien patron du règle, c'est brutal, c'est sûr.
00:01:24En tout cas, vous souhaitez la bienvenue avec Aude qui vous attend au 0826 300 300.
00:01:28Au sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30, Israël menace ce jeudi le guide suprême iranien,
00:01:34alors qu'un des hôpitaux a été touché par un missile de la République islamique au septième jour du conflit.
00:01:41Donald Trump n'exclut toujours pas son entrée en guerre des Etats-Unis.
00:01:45Et d'ailleurs, on vous pose cette question.
00:01:47Est-ce que c'est aux Etats-Unis et à Israël de faire tomber le régime iranien ?
00:01:51Alors, vous continuez à voter sur Twitter.
00:01:53Pour l'instant, vous êtes très partagé.
00:01:55Vous répondez oui à 51% d'entre vous seulement.
00:01:59Et Stéphane Goldin sera avec nous, lieutenant-colonel de la réserve de l'armée israélienne
00:02:03et ex-commandant d'une unité d'élite, analyste sécurité et défense de I24 News.
00:02:09Et puis, le coup de projecteur des vraies voix, 18h30.
00:02:124000 membres des forces de l'ordre sont déployés dans les gares et les bus pour rechercher des clandestins.
00:02:18Ils ne sont pas les bienvenus, lance le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
00:02:21Attention, risque de rafale, rétorque les associations.
00:02:24De rafle, oui.
00:02:25De rafle, pardon.
00:02:27Êtes-vous d'accord avec Bruno Retailleau lorsqu'il dit que clandestins ne sont pas les bienvenus en France ?
00:02:31Alors là, vous êtes beaucoup plus massivement d'accord avec lui,
00:02:34puisque vous êtes à plus de 90% en phase avec le ministre de l'Intérieur.
00:02:37Et Yann Manzi sera avec nous, confondateur et délégué général de l'association Utopia 56.
00:02:42On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix, jusqu'à 19h.
00:02:44Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:46Et vous les avez entendus, Philippe Bilger est avec nous, président de l'Institut de la parole et auteur.
00:02:50Auteur n'est pas en short, demi-too-much.
00:02:52Non, non, pas en short.
00:02:54Bienvenue, Philippe.
00:02:54En pleine forme.
00:02:55Tant mieux.
00:02:56Pierre-Yves Martin est avec nous, consultant indépendant, bonsoir.
00:02:59Bonsoir.
00:03:00Voilà, toujours aussi bronzé, on ne sait pas pourquoi.
00:03:02Vous me savez, parfois ?
00:03:03Si, vous savez.
00:03:03C'est un roof top.
00:03:04Oui, c'est ça, il y a un roof top.
00:03:07Bruno Pomard est avec nous, président d'initiative Sécurité Intérieure et maire de Belle Flou.
00:03:11Flou.
00:03:12Bonjour.
00:03:13Bonjour, je suis très heureux, évidemment, d'être avec vous aujourd'hui.
00:03:15Il fait encore plus chaud dans l'eau, j'imagine, en ce moment.
00:03:17Tu vois, là, je suis super bien, parce qu'un t-shirt, voilà.
00:03:21Mes amis, encore une fois, ont eu de très, très beaux costumes.
00:03:23Je pense qu'ils ont très chaud, ils reluisent tous les deux.
00:03:28C'est l'émotion devant toi.
00:03:30De toute façon, Pierre-Yves nous a dit qu'il ne comptait que sur son apparence.
00:03:34Non, c'est toi qui l'as dit.
00:03:35C'est toi qui l'as dit, j'ai confirmé, effectivement, parce que je n'avais pas de cerveau, contrairement à toi.
00:03:39Allez, on y va.
00:03:410826 300 300, c'est Sandra qui nous appelle de Vendée.
00:03:43Bonsoir, Sandra.
00:03:45Bonsoir à tous.
00:03:46Un sujet très important, Sandra, puisque vous dites qu'au moins 2200 maires ont démissionné depuis 2020.
00:03:53Oui, et plus de maires, des élus locaux aussi énormément, parce qu'une équipe municipale, ce n'est pas malheureusement que le maire.
00:04:00Que vont faire nos petites communes, parce qu'en fait, notre maire, il est essentiel, et d'ailleurs même pour les plus importantes.
00:04:07L'épuisement, gérer sa vie professionnelle, personnelle, les surcharges administratives, et puis le manque de moyens pour répondre aux besoins de la population.
00:04:16Et pour finir, un État qui nous impose des choses énormes, qui sont juste irréalistes pour des petites communes.
00:04:24On va faire répondre tout de suite Bruno Pommard.
00:04:28Oui, mais ça fait bien longtemps d'ailleurs qu'on a plus de 3000 maires qui ont démissionné.
00:04:35On voit qu'il y a même des petites communes qui se regroupent pour être un peu plus efficaces par rapport aux administrations, aux administrations centrales, aux préfectures et autres,
00:04:42qui sont sans arrêt en train de vous mettre des carcans, des règles pour vous empêcher d'avancer.
00:04:49Et un maire, c'est un mec qui est pragmatique.
00:04:50Un maire, c'est... D'abord, c'est l'élu le plus apprécié, il faut savoir.
00:04:53Les députés, tous ces gens-là, ils ne nous servent à rien.
00:04:56Et que vous avez pensé à partir vous ?
00:04:58Non, moi je n'ai pas une grosse contrainte, il faut avouer.
00:05:00J'ai un tout petit village, je n'ai pas d'école, je n'ai pas de magasin, etc.
00:05:03Mais mes confrères qui ont 300-400 habitants, avec des petits magasins, avec des écoles, etc.
00:05:07Ils ont des contraintes considérables.
00:05:09C'est la chose importante qui a été pointée dans les causes de démission,
00:05:12c'est aussi les désaccords avec d'autres élus dans les conseils municipaux.
00:05:15Ça, ça arrive aussi dans certains...
00:05:17Ça, et puis les gens qui sont de plus en plus, qui demandent de plus en plus de choses, on le sait.
00:05:20C'est la relation...
00:05:21Le maire, on lui tombe dessus systématiquement, le portable qui sonne sans arrêt, oui.
00:05:24Non, non, c'est vraiment un engagement.
00:05:25Il faut vraiment le respecter, parce qu'on en a besoin.
00:05:28La démocratie, elle se fait à travers ses élus, elle ne se fait pas à travers encore le national,
00:05:33qu'on voit à travers l'Assemblée nationale en train de discuter dans les ors de la République,
00:05:37à parler de tout et de rien.
00:05:38On va en parler dans les trois mots dans l'actualité.
00:05:39On gère les vrais problèmes.
00:05:41Merci Sandra, vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour,
00:05:44le réquisitoire du procureur dans un instant.
00:05:46On va parler de la relance de l'affaire Grégory, enfin si j'ose dire.
00:05:50Et on reste ensemble jusqu'à 19h, et cette fois-ci je suis avec Jean-Marie Bordry, à tout de suite.
00:05:55Sud Radio.
00:05:56Sud Radio.
00:05:56Parlons vrai.
00:05:57Parlons vrai.
00:05:57Sud Radio.
00:05:58Parlons vrai.
00:05:59Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Jean-Marie Bordry, Cécile de Ménibus.
00:06:04Il fait toujours aussi chaud dans le studio de Sud Radio.
00:06:07Nous sommes en direct jusqu'à 19h avec Cécile de Ménibus.
00:06:10Ils sont très peu disciplinés aujourd'hui.
00:06:12C'est bizarre.
00:06:12Pourtant il y a de la police dans le studio.
00:06:14Autant du côté de Philippe Bilger, ça va, mais Pierre-Yves Martin et des pommes.
00:06:18Et monsieur Pommard, qu'est-ce qu'il y a ?
00:06:21Une revendication ?
00:06:22Le petit chère de notre journaliste, par rapport au mien, je trouve qu'il est moins beau.
00:06:26C'est de la vraie remarque à valeur ajoutée, mon Bruno.
00:06:31Sinon on peut dire bienvenue quand elle s'est arrivée.
00:06:35Au moins il n'y a pas de bourrelets chez Félix.
00:06:39Je vous défends Félix.
00:06:44Allez, on vous souhaite.
00:06:45Avec tous les abdos que j'ai fait au raid.
00:06:49C'est vrai, bien entendu, c'est un autre raid chez vous.
00:06:51C'est pas pareil, c'est pas les mêmes.
00:06:53Soyez les bienvenus, c'est Sud Radio, bien entendu, et les vrais voix jusqu'à 19h avec Jean-Marie Bordry.
00:06:58Et dans un instant, les toits moins de l'actu avec Félix Mathieu.
00:07:01Cher Félix, de quoi parle-t-on ?
00:07:03De cette alerte canicule dès demain midi sur 16 départements en France,
00:07:06alors que le seuil d'un degré, 5 de réchauffement climatique des accords de Paris est désormais inatteignable,
00:07:12nous disent des scientifiques du monde entier.
00:07:14De ces près de 2200 démissions de mer en 5 ans, c'est un record, c'est 4 fois plus que lors du précédent mandat.
00:07:20Et puis, du dernier vendeur de journaux à la criée de la capitale, figurez-vous, il y en a encore un.
00:07:25Eh bien, il va bientôt être décoré par le président de la République en trois mots.
00:07:28Chaleur, démission et criée.
00:07:30Allez, tout de suite, la voix est au procureur.
00:07:32Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:07:37Philippe Bilger vous requirait contre un feuilleton absolument dramatique.
00:07:41Absolument, l'affaire Grégory, au fond, elle est tellement importante qu'elle peut constituer une part de l'histoire de France, en réalité.
00:07:52Et elle ne se termine pas, et même si on peut être lassé par un feuilleton qui, pour l'instant, apparaît interminable,
00:08:02j'ai noté que l'excellent avocat de la famille Villemin, François Saint-Pierre, est très heureux que la cour d'appel ait pris le contraire des réquisitions du parquet général
00:08:16et ait considéré que la grand-tante et son mari devaient être mis en examen pour association de malfaiteurs, pour aller vite.
00:08:27Ce qu'il y a d'important, c'est que, cette fois-ci, ils vont sans doute être mis en cause pour avoir participé au complot
00:08:35qui aurait précédé la mort du petit Grégory, et non pas, comme à l'époque, comme participant à la mort elle-même.
00:08:45Donc, peut-être que ça donne davantage de garanties à la justice, puisqu'elle se retire un petit peu de la qualification la plus haute
00:08:55et envisage uniquement cette mise en examen pour association d'alfaiteurs,
00:09:02parce que la grand-tante avait été convaincue d'avoir écrit une lettre anonyme adressée aux époux Villemin.
00:09:10Donc, ça continue, tant mieux. Est-ce qu'on aboutira à la vérité totale ? Je n'en fais rien.
00:09:18Qu'est-ce qui ferait pour ça ? Des aveux ?
00:09:20Oui, et puis surtout, malheureusement, à l'origine, nous avions Laroche et Muriel Bolle,
00:09:27qui avaient, de mon point de vue, dit la vérité, mais malheureusement, le juge Lambert
00:09:32était parti en week-end, au lieu de leur faire confirmer d'emblée leur déclaration à la gendarmerie.
00:09:41Et on a perdu, évidemment, du temps et de l'efficacité.
00:09:45Moi, ce qui me gêne là-dedans, mais en fait, la justice ne s'arrête jamais, jusqu'à ce qu'elle ait la réponse,
00:09:51c'est qu'en fait, il y a quand même des magistrats, des enquêteurs qui travaillent toujours sur ce dossier-là.
00:09:55Alors, quand on sait le nombre de procédures diverses et variées que doivent traiter nos enquêteurs et nos juges,
00:10:02je me dis, est-ce que c'est encore utile ?
00:10:04Moi, je trouve que c'est rassurant de voir que la justice, même si elle s'est perdue pendant des années sur ce dossier,
00:10:11ne lâche pas l'affaire et continue. Il y a un côté, il faut que la vérité éclate au grand jour,
00:10:17même si ça prend beaucoup, beaucoup de temps.
00:10:18Et puis, on le doit aux parents, surtout. Les parents sont toujours vivants, ils ne vont pas officiellement tuer leur fils.
00:10:23Et quand on pense à ce qu'on a fait subir à Christine Villemin, à une certaine époque,
00:10:29on lui dit au moins la justice, aussi modeste qu'elle soit aujourd'hui.
00:10:34Merci beaucoup, Philippe Bilger. Tout de suite, les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:10:40Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont chaleur, démission et crié.
00:10:44Limiter le réchauffement climatique à un degré et demi par rapport à l'ère pré-industrielle,
00:10:48l'objectif de la COP21 de Paris n'est désormais plus atteignable.
00:10:51L'alerte, une soixantaine de chercheurs. Hasard du calendrier, on l'apprend à la veille d'une alerte canicule
00:10:56sur 16 départements à l'avant-veille de l'été.
00:10:59L'actu, c'est évidemment ce septième jour de guerre Israël-Iran.
00:11:01Un hôpital israélien touché aujourd'hui. L'État hébreu menace le guide suprême iranien.
00:11:06Ce sera le grand débat des vrais voix dans quelques minutes.
00:11:08Avant ça, ce record en France à un an des municipales.
00:11:102 189 maires ont rendu l'écharpe depuis les dernières élections municipales il y a cinq ans.
00:11:16C'est quatre fois plus que lors du précédent mandat.
00:11:19Et puis, c'est le dernier vendeur de journaux à la crier.
00:11:21Dans la capitale, il a côtoyé, figurez-vous, François Mitterrand, sans savoir qui c'était.
00:11:26Ali Akbar, 73 ans, va être décoré par Emmanuel Macron pour ses 50 ans de métier.
00:11:3016 départements placés en vigilance orange canicule à partir de demain midi par Météo France.
00:11:39A l'avant-veille du début officiel de l'été, la chaleur se fait déjà ressentir.
00:11:42Et avec elle, la ruée sur les ventilateurs et autres climatiseurs au choix.
00:11:47C'est plus avantageux au niveau du prix d'acheter un ventilateur.
00:11:50C'est plus supportable la chaleur de Paris.
00:11:52La chaleur de Paris, on la supporte à maximum de 25 degrés.
00:11:56Dès que ça dépasse, ça commence à être compliqué.
00:11:58Plus la pollution, etc.
00:11:59Bien sûr, ce n'est pas bon pour la planète.
00:12:02Ça fait plaisir aussi d'être dans le frais.
00:12:04On pense plutôt à ce côté-là.
00:12:06Moi, personnellement, je pense plutôt à ce côté-là.
00:12:08Des propos recueillis par Louis de Kerg-Orlet pour Sud Radio.
00:12:11Et justement, à propos de la planète,
00:12:12cette alerte d'une soixantaine de scientifiques de référence
00:12:14dans une vaste étude mondiale sur le réchauffement climatique.
00:12:18On ne peut désormais plus atteindre l'objectif de la COP21 de Paris de 2015,
00:12:22à savoir limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré par rapport à l'ère pré-industrielle.
00:12:27Ce seuil sera bien dépassé.
00:12:29Il annonce donc qu'aujourd'hui, c'est scientifique.
00:12:31Et puis, le deuxième mot, démission,
00:12:33avec ce record du nombre de maires qui a rendu l'écharpe depuis 2020.
00:12:372189 maires ont démissionné depuis les dernières élections municipales il y a cinq ans.
00:12:41C'est quatre fois plus que lors de la précédente mandature,
00:12:43selon cette étude de l'Observatoire de la démocratie de proximité,
00:12:46AMF, Cevipof, Sciences Po.
00:12:48Et la raison de ces démissions, qui arrive en tête dans 30% des cas,
00:12:51un tiers des cas, ce sont les tensions, les disputes, les désaccords au sein du Conseil municipal.
00:12:56Voilà qui laisse forcément un peu songeur à un nom des prochaines élections.
00:13:00C'est bizarre parce qu'à Belleflou, personne n'ose s'engueuler avec le maire.
00:13:03Je ne sais pas pourquoi.
00:13:04C'est un peu d'unanimité lorsque je parle.
00:13:06C'est très bizarre.
00:13:06Lorsque tu mets ton flingue sur la table...
00:13:08Je ne sais pas parler, je ne suis pas l'opposant.
00:13:10Non, on n'est pas dans le même contexte que certaines villes.
00:13:12Mais il y a l'arrivée de toutes ces extrêmes, dans toutes ces municipalités,
00:13:15qui créent ces problématiques aussi.
00:13:17Bien sûr, totalement.
00:13:18Mais vous avez une opposition à Belleflou ?
00:13:23Non, j'avais une liste d'oppositions, mais qui n'a pas fait long feu.
00:13:27C'est-à-dire ?
00:13:29Un soir, on a réglé ça.
00:13:31On a l'interdit.
00:13:32On s'est fait sortir direct.
00:13:34On a été élus à 99,9%.
00:13:36Un peu comme en Corée du Nord, quoi.
00:13:38Il y a un aide qui est intervenue dans la liste adresse, bizarrement.
00:13:42Non, non, c'est vrai que c'est...
00:13:43Non, non, mais je vais venir voter, oui.
00:13:44Je pense que sur certaines villes, c'est un vrai problème.
00:13:46Et je vous dis, l'arrivée des extrêmes...
00:13:48Excusez-moi de faire une fixation, mais de la France insoumise
00:13:51dans certains conseils municipaux, je peux vous assurer que c'est un vrai problème.
00:13:53Et même les gens de gauche dans les conseils municipaux me l'ont dit.
00:13:56C'est un vrai problème.
00:13:57C'est qu'on fout le bordel comme on le fait à l'Assemblée nationale.
00:14:00Alors, le troisième mot.
00:14:02Le troisième mot pour Félix, c'est la criée.
00:14:04Tiens, je vous aurais bien vu que vendre un journal à la criée...
00:14:07Bah oui, après tout, il faut trouver des titres, des phrases d'accroche.
00:14:09C'est un peu du journalisme, finalement, de vendre des journaux à la criée.
00:14:12Emmanuel Macron va décorer Ali Akbar pour ses 50 ans de métier.
00:14:15C'est le dernier vendeur de journaux, donc à la criée.
00:14:18Dans la capitale figure, notamment du quartier de Saint-Germain-des-Prés,
00:14:21il va être décoré de l'ordre national du mérite par le président Macron.
00:14:25À cette occasion, Ali Akbar témoignait ce matin au micro de Valérie Expert
00:14:29et de Gilles Gansman sur Sud Radio.
00:14:30Il estime que c'est l'arrivée d'Internet qui a provoqué la disparition
00:14:34de tous les autres vendeurs de journaux à la criée.
00:14:36Avant, on était nombreux, on était au moins une quarantaine.
00:14:39Je suis tout seul maintenant, depuis plusieurs années, d'ailleurs, depuis l'Internet.
00:14:43Ce qui a fait votre succès, c'est votre personnalité,
00:14:45c'est-à-dire cet humour que vous avez pour inventer des titres qui interpellent.
00:14:49En ce moment, on parle beaucoup de la Légion d'honneur de Nicolas Sarkozy.
00:14:52Donc, vous dites quoi quand vous rentrez dans le restaurant ?
00:14:54Ça y est, je voulais la médaille de Sarkozy, ça y est, parce qu'ils étaient déjà au courant.
00:14:59Puis je dis, Ali, t'as eu ton médaille ?
00:15:01J'ai dit, oui, oui, ça y est, je voulais la médaille de Sarkozy.
00:15:04Je vais décorer.
00:15:05Voilà, l'occasion d'apprendre, puisqu'il a vu beaucoup de grands mondes,
00:15:09l'occasion d'apprendre, par exemple, que François Mitterrand n'était pas très Charlie.
00:15:13Il n'aimait pas trop Charlie Hebdo dans les années 70.
00:15:16François Mitterrand, Ali Akbar, le connaissait de vue,
00:15:18sans savoir qui était le futur président de la République.
00:15:21François Mitterrand, je le voyais, justement, dans les restaurants.
00:15:24Mais je ne connaissais pas du tout qui c'est ce monsieur.
00:15:27Je ne savais même pas qu'un jour c'est ce monsieur qui deviendra le président de la France.
00:15:32Mais je le voyais avec une jeune fille qui s'appelait Anne Pajot.
00:15:38Mais par contre, il ne m'a acheté jamais Charlie Hebdo.
00:15:41Il a dit, mais ton journal, votre journal est très dangereux.
00:15:44Voilà, Ali Akbar, dernier vendeur de journaux à la criée de la capitale,
00:15:47bientôt membre de l'Ordre National du Mérite.
00:15:49Il était avec Valérie Expert et Gilles Ganzmann.
00:15:51J'ai croisé plus d'une fois et je lui ai acheté le monde, combien de fois ?
00:15:55Et vous étiez accompagné de jeunes filles, Philippe Bellier ?
00:15:57Non, mais j'étais tout seul comme d'habitude.
00:16:00Oh, pauvre chère !
00:16:02Est-ce que vous lui disiez que Charlie Hebdo était dangereux ?
00:16:05Non, non, non.
00:16:06Je me contentais de payer.
00:16:09Moi, je l'ai découvert il n'y a pas longtemps.
00:16:11Je l'ai croisé il n'y a pas longtemps, je ne savais pas.
00:16:13Non, ben non.
00:16:13Il n'y a pas de Saint-Germain, c'est ça ?
00:16:16Oui, d'accord.
00:16:17Et il était une figure.
00:16:19Ah oui, il est chouette.
00:16:20C'est toute une époque en même temps.
00:16:22La vente des journaux, elle a crié, ça c'est vrai.
00:16:23Qui n'en veut, qui n'en veut.
00:16:25Voilà, c'est ça.
00:16:25Le dernier François.
00:16:27Maintenant, on a des couches sur les téléphones portables.
00:16:29Forcément, ça n'a pas aidé la profession.
00:16:31Non, ça c'est sûr.
00:16:32Merci beaucoup Félix Mathieu et merci beaucoup Philippe Bilger.
00:16:35Vous restez avec nous, on revient dans un instant avec Israël qui vise désormais le guide suprême iranien
00:16:39après la frappe sur l'hôpital israélien.
00:16:42Donald Trump, lui, de son côté, n'écarte pas non plus une entrée en guerre des Etats-Unis.
00:16:46D'où notre question.
00:16:47Est-ce que c'est aux Etats-Unis et à Israël de faire tomber le régime des mollas ?
00:16:51Vous votez sur Twitter.
00:16:52Pour l'instant, vous êtes toujours aussi partagé d'ailleurs en 50-50 quasiment.
00:16:56Et Stéphane Goldin sera avec nous dans un instant.
00:16:58Un lieutenant-colonel de réserve de l'armée israélienne
00:17:01et analyste sécurité et défense à I24 News.
00:17:04Soyez les bienvenus, on revient dans un instant.
00:17:07Sud Radio.
00:17:08Sud Radio.
00:17:08Parlons vrai.
00:17:09Parlons vrai.
00:17:10Sud Radio.
00:17:11Les Vraies Voix Sud Radio.
00:17:1317h19h.
00:17:14Jean-Marie Bordry.
00:17:15Cécile de Ménibus.
00:17:16Bonsoir à tous.
00:17:17Merci d'être avec nous.
00:17:18En tout cas, on est très heureux de vous accueillir ici avec Jean-Marie Bordry.
00:17:22Autour de cette table, Pierre-Yves Martin avec Bruno Pommard et Philippe Bilger.
00:17:26Tout de suite, le Grand Débat du Jour.
00:17:28Les Vraies Voix Sud Radio.
00:17:29Le Grand Débat du Jour.
00:17:32Jusqu'où ira l'escalade militaire entre les deux pays ennemis ?
00:17:35Un tir de missile iranien vient d'atteindre cet hôpital au sud d'Israël.
00:17:45Capitulation sans condition.
00:17:47La nation iranienne ne se rendra à personne.
00:17:50Les dommages que l'Amérique subira si elle intervient militairement dans ce domaine seront irréparables.
00:17:55Cela signifie que j'en ai assez et j'abandonne.
00:17:57Depuis 40 ans, ils disent mort à l'Amérique, mort à Israël, mort à tous ceux qu'ils n'aiment pas.
00:18:02Et nous avons été menacés par l'Iran pendant de nombreuses années.
00:18:04Sur les réseaux sociaux iraniens, les médias d'État diffusent une même image en boucle d'ogive nucléaire avec ce commentaire.
00:18:13Peut-être.
00:18:16Et le tour monte encore d'un cran.
00:18:18Israël menace ce jeudi le guide supprime iranien alors qu'un de ses hôpitaux a été touché par un missile de la République islamique.
00:18:26Au septième jour du conflit, Donald Trump n'exclut pas encore une entrée en guerre des États-Unis.
00:18:31Alors parlons vrai.
00:18:32Est-ce que c'est à Israël, voire aux États-Unis, de faire tomber le régime des molles là ?
00:18:37C'est la question qu'on vous pose ce matin, ce soir plutôt, sur le Twitter de Sud Radio.
00:18:41Et vous répondez non à 52% d'entre vous.
00:18:43C'est extrêmement serré.
00:18:44La tendance a varier plus d'une fois.
00:18:46Et Stéphane Golding est avec nous, lieutenant-colonel de réserve de l'armée israélienne,
00:18:51ex-commandant d'une unité d'élite et analyste sécurité et défense pour I24 News.
00:18:56Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation, colonel.
00:19:00Et puis Philippe Bilger.
00:19:02Je me demande, l'interrogation de Sud Radio est évidemment pertinente dans son principe,
00:19:08mais je me demande si elle n'est pas aujourd'hui de pure forme.
00:19:11Je veux dire par là qu'il est évident qu'on a déjà dépassé l'opération, me semble-t-il,
00:19:20qui était initialement prévue de s'en prendre uniquement aux militaires et aux nucléaires en Iran.
00:19:27Et donc, est-ce que le conflit ne s'est pas tellement engagé vers d'autres finalités
00:19:35qu'en réalité, en attendant peut-être enfin une décision claire de Donald Trump,
00:19:43bien sûr, on peut répondre que c'est aux États-Unis et à Israël de faire tomber le régime iranien,
00:19:50bien sûr, pour le fragiliser, afin qu'à un certain moment, le peuple iranien ait le courage de se soulever.
00:19:59Il y a forcément, à un moment donné, l'obligation d'un cumul de ces deux forces.
00:20:05Sinon, on ne peut pas considérer que ça va s'arrêter comme ça d'un coup.
00:20:11Et Israël, aussi remarquable qu'a été son opération, ne pourrait pas constater qu'elle a acquis, qu'elle a atteint ses buts.
00:20:19Pierre-Eve Martin.
00:20:20Oui, alors moi, je ne suis pas du tout d'accord.
00:20:22Très bien.
00:20:23Tu es content comme ça, on peut y aller ?
00:20:24Oui, c'est une contradiction.
00:20:25Non, non, non, je ne suis pas content parce que je trouve que, un, déjà, Israël n'a pas à intervenir.
00:20:33Ça n'a jamais été bon, vu la sensibilité, la tension de la région.
00:20:37Je pense que c'est suicidaire de générer comme ça des attaques suivant les objectifs qu'on se fixe.
00:20:45Je pense aussi que les Etats-Unis ont un passé, un historique qui n'est pas du tout favorable dans le cadre d'une intervention.
00:20:51Je pense notamment à l'Afghanistan, où ils sont intervenus il y a une vingtaine d'années, voire plus.
00:20:57Et à chaque fois, ça n'a fait que raviver, augmenter les risques sur cette région.
00:21:02Et je pense aussi que le fait même de se poser cette question, est-ce aux Etats-Unis et à Israël de faire tomber le régime,
00:21:08c'est une insulte au droit international, c'est une insulte à l'ONU, c'est une insulte à toute la gouvernance internationale
00:21:14qui semble être dans l'incapacité de réagir et de pousser des sujets.
00:21:19Après, qu'il y ait des opportunités pour faire tomber tel ou tel régime, bien sûr, allons-y.
00:21:24Mais franchement, le point de départ, c'est Israël qui a quand même attaqué l'Iran par rapport à ce programme nucléaire.
00:21:33Donc c'est juste ça, ce n'est pas autre chose.
00:21:36En même temps, on sait que l'Iran n'aime pas Israël, on le sait, puisqu'ils soutiennent le Hezbollah et le Hamas.
00:21:43Donc effectivement, Israël reste sur la défensive.
00:21:46Mais je pense qu'Israël seul sait très bien qu'il ne peut pas faire tout ou n'importe quoi,
00:21:52parce qu'on l'a vu, même avec les protections qu'ils ont anti-missiles et autres, ça ne fait pas tout.
00:22:00Et je pense que si Israël se permet ça, c'est parce qu'ils savent que derrière, il y a les Américains qui sont à fond derrière eux.
00:22:05Le problème, c'est que les Américains, ils ont peut-être oublié ou pas ce qui s'est passé en Irak,
00:22:09ils ont laissé 4000 GIs, des dizaines de milliers de morts.
00:22:13En Afghanistan, la même chose. Pour les Russes, ça a été d'ailleurs la même chose.
00:22:16Ces grandes nations dotées de matériel militaire ultra-sophiséqué ont perdu les guerres, en fait, quelque part.
00:22:22Donc, je pense que Trump marche sur des oeufs et laisse un petit peu les Israéliens faire le sale boulot.
00:22:29Mais le sale boulot qui risque de nous répercuter, nous, en matière de terrorisme international, je vais beaucoup plus loin.
00:22:34C'est-à-dire nous rapporter toute la merde à nous, occidentaux, dans nos pays.
00:22:37Et c'est ça qui m'inquiète le plus.
00:22:39Stéphane Goldin est avec nous, un lieutenant-colonel de réserve de l'armée israélienne,
00:22:42ex-commandant de cette unité d'élite et analyse cette sécurité et défense de I-24 News.
00:22:47Déjà, j'ai envie de vous demander, colonel, puisque l'info vient de tomber,
00:22:51qui dit que 24 personnes ont été arrêtées pour espionnage au profit d'Israël.
00:22:56Est-ce que vous avez des informations ?
00:23:00Écoutez, là, actuellement, je me trouve à l'hôpital Soroka,
00:23:03pour dire clairement les choses, où il y a eu un missile qui est tombé au petit matin.
00:23:07Je sais que la seule chose que je sais à l'heure où je vous parle,
00:23:13c'est que le gouvernement iranien, en tout cas le régime des Mola,
00:23:17essaye de tout faire pour arrêter et pour montrer sa force sur l'ensemble du territoire iranien
00:23:23et pour aussi terroriser sa population pour que, justement, elle ne puisse pas se lever
00:23:27et aller dans les bras, je dirais, de leurs libérateurs, qui pourraient être l'Israël,
00:23:32même si je reste persuadé que ceux qui vont libérer l'Iran de ce régime,
00:23:37ce seront les Iraniens par eux-mêmes.
00:23:40Donc, il y a aujourd'hui énormément de désinformations qui viennent d'Iran,
00:23:44il y a énormément d'arrestations arbitraires ou pas arbitraires sur des pseudo-agents israéliens.
00:23:51Pour l'instant, il n'y a aucune preuve.
00:23:52Toujours est-il qu'actuellement, le régime des Mola fait tout pour mettre une pression très forte
00:23:59et pour faire peur à sa propre population.
00:24:01Il faut comprendre que la population iranienne, actuellement, est complètement vent debout
00:24:06contre le régime des Mola, contre leurs dirigeants, ce n'est pas nouveau.
00:24:09Depuis maintenant quelques années, il y a des manifestations quotidiennes
00:24:13dans l'ensemble des rues d'Iran, pas que de Téhéran, avec une répression très dure.
00:24:17Il y a une crise économique aussi.
00:24:19Et dans le fond, je reste persuadé aujourd'hui que la grande majorité de la population iranienne
00:24:25n'a pas envie que l'Iran devienne ou le Liban ou Gaza, pour dire clairement la chose.
00:24:29Donc, on a vu très bien, d'ailleurs, dès le vendredi, dès la première frappe israélienne,
00:24:34on a vu la population iranienne se lever, sortir dans la rue, applaudir, d'ailleurs, les frappes israéliennes.
00:24:40D'ailleurs, maintenant, comme je vous l'ai dit, je pense que ça pourrait être un déclencheur,
00:24:45un changement de régime.
00:24:46Et on voit très bien qu'actuellement, Khamenei, qui se cache dans son bunker,
00:24:50je pense qu'actuellement, ils pensent plutôt aux derniers jours de Nasrallah
00:24:54et comment les choses se sont passées quand ce Nasrallah était aussi dans son bunker.
00:24:58Vous parlez du leader du Hezbollah qui a été exécuté par Israël.
00:25:02Est-ce qu'il n'y a pas un risque de réveiller le sentiment national très fort des Iraniens
00:25:06en continuant les bombardements malgré tout ?
00:25:08Et donc, remettre la population derrière son régime par la force des choses ?
00:25:12Je ne crois pas. Je pense que le régime a été un régime jusqu'au boutiste.
00:25:18Elle emploie la force contre sa propre population.
00:25:21Elle se sert de sa population.
00:25:23C'est une population qui a envie de sortir de son carcan, qui a envie de se libérer.
00:25:27N'oublions pas une chose.
00:25:28Vous savez, c'est le peuple perse.
00:25:29C'est un peuple qui est très, très éclairé et très intelligent,
00:25:32qui s'est longtemps tourné aussi vers l'Occident
00:25:35et qui n'arrive pas à comprendre comment elle a pu en arriver là aujourd'hui.
00:25:39Et c'est vrai que c'est parce qu'il y a eu une dictature très féroce en Iran.
00:25:43Parce qu'encore à l'heure où l'on parle, l'Internet est pratiquement coupé.
00:25:46L'information est complètement cadenassée.
00:25:48Elle n'a pas pu respirer.
00:25:49Et elle a aujourd'hui, en tout cas, la jeunesse iranienne a envie de sortir de ce carcan,
00:25:53a envie de respirer et a envie de reprendre ses lettres de noblesse
00:25:57qu'elle avait connues, je dirais, avant l'arrivée des Mollahs,
00:26:00en tout cas sur le territoire iranien.
00:26:02Même s'il faut mettre les choses quand même en parallèle.
00:26:04Rappelons-nous quand même que les choses n'ont pas été aussi belles
00:26:07à la fin du régime de la famille.
00:26:10Oui, puis à la fin du chat.
00:26:13Colonel, moi, pardon pour cette question qui peut apparaître comme une digression,
00:26:18mais quelles que soient les pensées sur l'intervention militaire d'Israël,
00:26:25il y a une sorte de consensus en France
00:26:28pour admirer l'extraordinaire efficacité de vos services secrets ?
00:26:35Puis-je vous demander, certes, Israël est menacé et donc naturellement
00:26:40a créé des services qui sont très vigilants.
00:26:44Mais d'où vient cette extraordinaire efficacité que vous avez démontré depuis plusieurs mois
00:26:51dans des circonstances fabuleuses
00:26:53qui suscitent, je peux le dire, une admiration générale,
00:26:58au moins sur le plan technique ?
00:27:01Écoutez, ce n'est pas nouveau.
00:27:04Je pense qu'Israël est un petit pays qui est entouré d'ennemis.
00:27:07C'est un pays qui est grand comme trois départements français.
00:27:13Quand vous avez un mastodonte comme l'Iran,
00:27:15qui est grand comme trois fois et demi, la France.
00:27:17On n'a qu'à peine 9 millions ou 10 millions d'habitants.
00:27:20En Iran, vous en avez pratiquement 90 millions.
00:27:23Donc c'est vrai que de tout temps, depuis la création de l'État d'Israël,
00:27:26dans le fond, la question du renseignement a été quelque chose de crucial
00:27:29pour avoir, je dirais, ce coup d'avance.
00:27:31Ce coup d'avance par rapport à l'ennemi qui est toujours prêt à nous attaquer
00:27:34et qui veut toujours nous attaquer.
00:27:35Et ce qui, dans le fond, ces renseignements, ce renseignement,
00:27:39qu'il soit technologique ou humain d'ailleurs,
00:27:41a permis et nous permet encore à l'heure aujourd'hui
00:27:43de continuer à vivre et de continuer à exister.
00:27:45Alors c'est vrai que ce qui s'est passé ces derniers mois
00:27:49et ces derniers temps, et depuis les révélations que l'on a
00:27:52depuis vendredi, depuis l'attaque israélienne sur l'Iran,
00:27:56c'est vrai qu'il y a quelque chose de relativement historique.
00:28:00Mais rappelons-nous quand même qu'au mois de juillet dernier,
00:28:02il y avait déjà eu une frappe au milieu de Terran
00:28:04qui avait éliminé le responsable du Hamas, Ismaël Amier.
00:28:07Donc c'était déjà quelque chose de relativement important.
00:28:10Il y avait eu l'affaire du Bipper aussi,
00:28:12qui avait été aussi un coup de maître.
00:28:14Et là, c'est vrai qu'il y a eu une préparation
00:28:17de longs et longs mois avec des renseignements
00:28:25qui ont été accumulés au fil du temps.
00:28:27Et à un moment donné, les étoiles se sont alignées.
00:28:29Il a fallu appuyer sur le bouton pour toutes les étoiles
00:28:31et c'est ce qui s'est passé.
00:28:33Ce qui a permis aussi, en menant ces opérations-là,
00:28:37d'avoir aussi une certaine sécurité pour les avions israéliens
00:28:40qui ont survolé le territoire iradien,
00:28:42puisque du coup, la défense aérienne iranienne
00:28:45était complètement anéantie.
00:28:47Donc il faut comprendre aussi que,
00:28:49quand on entend les messages de Khamenei,
00:28:52il y a beaucoup de désinformation,
00:28:54parce qu'on sait très bien que son potentiel militaire
00:28:57est très touché.
00:28:58Et je vais vous dire franchement,
00:28:59le fond de ma pensée,
00:29:01je reste persuadé que dans les jours qui viennent,
00:29:06je pense qu'il va commencer à avoir des défections
00:29:09au niveau de l'armée iranienne,
00:29:11non pas au niveau des gardiens de la révolution.
00:29:12Que les choses soient claires,
00:29:13il y a deux vecteurs.
00:29:15Il y a les gardiens de la révolution
00:29:16qui sont très proches du régime des Mollars
00:29:17et il y a l'armée iranienne.
00:29:19Et je reste persuadé qu'il va y avoir des défections
00:29:21au sein de l'armée iranienne
00:29:22et c'est très probablement avec l'armée iranienne
00:29:24que le peuple se retournera
00:29:26contre le régime des Mollars.
00:29:27Stéphane Goldwin,
00:29:29quand on entend Israël dire,
00:29:30enfin, de faire évacuer deux villages,
00:29:33il parle d'une surprise
00:29:35entre jeudi soir et vendredi.
00:29:37Est-ce qu'on en sait un peu plus ?
00:29:39Écoutez, personne n'en sait rien
00:29:41parce que si on le savait,
00:29:42ça ne serait plus une surprise ni un secret.
00:29:45Donc il risque d'avoir peut-être quelque chose.
00:29:47La seule chose que moi j'ai pu décuter
00:29:49à titre personnel
00:29:50en lisant comme vous la presse.
00:29:52Et ce qui est très intéressant,
00:29:53d'ailleurs très peu de gens l'ont repris.
00:29:55Il y a deux, trois jours de cela,
00:29:57il y a eu une réunion de Donald Trump
00:29:59avec son électorat le plus proche.
00:30:01Or on sait que son électorat le plus proche
00:30:03sont des communautés évangélistes
00:30:06très proches d'Israël.
00:30:07Et dans le monde,
00:30:08quand on regarde le changement du discours
00:30:10du président américain,
00:30:11il arrive à ce moment-là
00:30:12où il y a eu cette rencontre
00:30:14avec son électorat
00:30:15et plus particulièrement
00:30:15avec la communauté évangéliste.
00:30:17Alors est-ce que cela va donner,
00:30:19je dirais,
00:30:21des ailes à Donald Trump
00:30:22pour se coordonner
00:30:26avec l'armée israélienne
00:30:27et terminer ce travail ?
00:30:29Pour s'engager, vous voulez dire,
00:30:30sur le terrain ?
00:30:30Sur le territoire iranien,
00:30:31parce que le travail
00:30:32n'est pas complètement terminé.
00:30:33La preuve, c'est qu'il y a toujours
00:30:35des missiles qui sont tirés
00:30:36sur le territoire israélien,
00:30:37des missiles balistiques,
00:30:38des missiles balistiques
00:30:39à prémantation aussi.
00:30:41Et la question du nucléaire
00:30:42n'est pas complètement aussi terminée.
00:30:44Il reste encore
00:30:45des réserves d'eau lourde
00:30:48du côté de la base
00:30:50de Harak
00:30:51et la question de Fordo
00:30:53qui est une question en tant que telle.
00:30:54Le programme nucléaire, en tout cas,
00:30:56n'est pas encore démantelé,
00:30:57ça c'est très clair.
00:30:58Et donc là,
00:30:59il va falloir un système spécifique
00:31:01pour la détruire.
00:31:02Et donc, je pense,
00:31:03on verra ce qui va se passer
00:31:04cette nuit
00:31:05ou en tout cas dans les jours.
00:31:06Les Américains, en tout cas,
00:31:07en ont les moyens techniques
00:31:08a priori,
00:31:09en tout cas possèdent les bombes
00:31:10qu'il faut.
00:31:10Pierre-Yves Martin ?
00:31:11Oui, moi j'avais une question
00:31:12sur une question
00:31:14purement intérieure à Israël.
00:31:17Est-ce que les autres forces politiques
00:31:18en Israël
00:31:20soutiennent cette démarche ?
00:31:24Et si elles ne le soutiennent pas,
00:31:26est-ce qu'elles ont une autre approche
00:31:28à proposer, à mettre en avant ?
00:31:30N'étant pas complètement convaincu
00:31:32et emballé par le Premier ministre actuel ?
00:31:35Écoutez, c'est vrai qu'il y avait
00:31:37énormément de dissensions politiques
00:31:39sur la scène politique israélienne,
00:31:41même depuis, je dirais,
00:31:44la guerre qui avait commencé
00:31:46le 7 octobre à Gaza.
00:31:47Mais là, je peux vous dire
00:31:48qu'il y a une unité nationale
00:31:49derrière le Premier ministre,
00:31:51que cela soit dans l'opposition
00:31:52ou dans la majorité.
00:31:54Tout le monde est derrière
00:31:55et le Premier ministre
00:31:56et l'armée israélienne
00:31:58et l'ensemble des forces
00:32:00de défense israélienne.
00:32:00Et je ne vois pas du tout
00:32:01actuellement
00:32:02de papier à cigarette
00:32:04ou de film à cigarette,
00:32:05je ne sais pas comment on dit exactement.
00:32:07Entre les propos
00:32:09de la gauche et de la droite,
00:32:11il y a franchement
00:32:12une velléité,
00:32:13une volonté d'unité nationale.
00:32:15Le chef de l'opposition,
00:32:16Yair Lapid, l'a rappelé.
00:32:18Un autre chef de l'opposition
00:32:19qui s'appelle Vinigand
00:32:20l'a aussi rappelé.
00:32:22Et je pense qu'il y a
00:32:22un consensus national
00:32:24qui n'est pas simplement
00:32:25au niveau politique aussi.
00:32:26Il est aussi au niveau
00:32:27de la population.
00:32:29Il faut comprendre
00:32:30que la grande majorité
00:32:31de la population
00:32:31souhaite voir ce travail
00:32:33se terminer.
00:32:34Il faut comprendre
00:32:34que depuis le 7 octobre,
00:32:36la menace
00:32:37sur le territoire israélienne
00:32:38était pratiquement quotidienne.
00:32:40Alors,
00:32:40elle ne se faisait pas
00:32:41via directement l'Iran,
00:32:43mais elle se faisait aussi
00:32:44via ce qu'on appelait
00:32:45les proxys iraniens,
00:32:46que ce soit les Houthis,
00:32:48le Hezbollah
00:32:48ou le Hamas.
00:32:49Mais la question aujourd'hui
00:32:51que l'on doit se poser
00:32:52et que je dirais
00:32:55l'Occident doit se poser.
00:32:57C'est parce qu'aujourd'hui
00:32:57c'est Israël,
00:32:58mais demain on sait très bien
00:32:59que la politique iranienne
00:33:01était aussi
00:33:02de vouloir menacer
00:33:03l'Occident,
00:33:04ce qu'on appelle
00:33:04le monde libre.
00:33:05Et ça c'est une question
00:33:06qui va voir à un moment donné
00:33:07que l'Occident
00:33:08prenne en considération.
00:33:09Bruno Pommard.
00:33:11Alors,
00:33:11je ne remets pas en doute
00:33:12évidemment le travail
00:33:13du Mossad,
00:33:14des services de renseignement
00:33:15sur toutes ces affaires.
00:33:17Si on remonte très loin,
00:33:18même en 72
00:33:19à Munich pour les Jeux Olympiques
00:33:20avec Septembre Noir,
00:33:22le travail qui a été fait
00:33:23après par les services
00:33:23de renseignement
00:33:24pour neutraliser les terroristes.
00:33:26Mais moi je m'interroge
00:33:26toujours quand même
00:33:27comment vous avez pu passer
00:33:29à côté du 7 octobre ?
00:33:31Parce que c'est tellement énorme
00:33:33que ça me paraît...
00:33:35Je vais vous dire quelque chose.
00:33:36C'est une question
00:33:37que chaque Israélien
00:33:39se pose encore
00:33:40à l'heure d'aujourd'hui.
00:33:41Et je vais vous dire franchement,
00:33:44il n'y aura qu'une commission
00:33:45d'enquête nationale
00:33:46qui permettra d'éclairer
00:33:48les erreurs
00:33:51qui ont été faites
00:33:51par l'ensemble
00:33:53des différentes strates
00:33:55qu'elles soient politiques
00:33:56concernant le 7 octobre
00:33:59parce qu'il y a eu des erreurs.
00:34:00Jusqu'au Premier ministre,
00:34:02Stéphane Goldine ?
00:34:03Le lendemain
00:34:04où on commémorait
00:34:06les 50 ans de la guerre de Kippo
00:34:07où là aussi il y a eu...
00:34:08Et jusqu'au Premier ministre
00:34:10donc, Stéphane Goldine ?
00:34:13Allô ?
00:34:13Les responsabilités
00:34:14seront explorées
00:34:15et examinées
00:34:16jusqu'à celles
00:34:17du Premier ministre
00:34:18Benjamin Netanyahou.
00:34:19Vous pensez ?
00:34:21Non, très mal,
00:34:21excusez-moi.
00:34:22On a un problème
00:34:23de liaison manifestement.
00:34:24Ça peut arriver.
00:34:25Merci à vous Stéphane Goldine
00:34:27d'être intervenu
00:34:27en direct
00:34:28de cet hôpital de Bercheva
00:34:29qui a été bombardé
00:34:30par un missile iranien
00:34:31au petit matin
00:34:32avec plusieurs dizaines
00:34:34de blessés.
00:34:35Merci d'avoir pris la parole
00:34:36sur Sud Radio.
00:34:36Sandra, vous vouliez réagir
00:34:38peut-être ?
00:34:39Juste un mot
00:34:40parce que c'est difficile
00:34:41de parler après autant de choses.
00:34:43J'étais assez d'accord
00:34:44avec M. Bilger
00:34:45au tout début
00:34:45quand il disait
00:34:47que c'était peut-être juste
00:34:49de les accompagner
00:34:51en tout cas
00:34:51dans leur libération
00:34:53parce qu'en fait
00:34:54on voit bien
00:34:55que s'ils devaient se libérer
00:34:55ils se seraient déjà libérés.
00:34:58C'est pas une ingérence
00:34:59on n'est pas en train
00:34:59de parler d'un gouvernement
00:35:00démocratique ?
00:35:02Non.
00:35:02Ah bah ça c'est sûr
00:35:04que non.
00:35:05Merci beaucoup en tout cas
00:35:07Sandra, vous restez avec nous
00:35:08dans un instant
00:35:10le qui c'est qui
00:35:10qui l'a dit
00:35:11ça va nous vénétendre
00:35:12un petit peu
00:35:12merci en tout cas
00:35:14à notre invité
00:35:16on fait une petite pause
00:35:17on est ensemble
00:35:17jusqu'à 19h
00:35:18à tout de suite.
00:35:19Sud Radio
00:35:20votre attention
00:35:21est notre plus belle récompense
00:35:23Merci de nous donner
00:35:24toujours la parole
00:35:25dans cette année difficile
00:35:26pour ça
00:35:27Sud Radio
00:35:27champion
00:35:28Sud Radio
00:35:29parlons vrai
00:35:30Les vrais voix
00:35:32Sud Radio
00:35:3217h-19h
00:35:34Jean-Marie Bordry
00:35:35Cécile de Ménibus
00:35:36Bonsoir à tous
00:35:37Bonsoir à tous
00:35:38chers amis
00:35:38on est ensemble
00:35:39jusqu'à 20h
00:35:40au moins
00:35:40sur Sud Radio
00:35:41il fait pas aussi chaud
00:35:42Pourquoi au moins ?
00:35:43Parce qu'on est bien
00:35:44Vous avez des infos ?
00:35:45C'est à dire qu'il faut
00:35:46qu'on passe la nuit ici ?
00:35:46On va vous prolonger
00:35:47Ah bah écoutez
00:35:48très bien
00:35:48parce que vous vous proposez
00:35:49si gentiment
00:35:49ça me fait bien plaisir
00:35:51en tout cas
00:35:51aujourd'hui
00:35:52autour de cette table
00:35:53des gens formidables
00:35:54Philippe Bilger est avec nous
00:35:55Pierre-Yves Martin
00:35:56est avec nous
00:35:57Bruno Pommard est avec nous
00:35:58bien entendu
00:35:59et nous avons à garder
00:36:00Sandra qui est avec nous
00:36:02Bonsoir Sandra
00:36:02Bonsoir
00:36:03Est-ce que vous vous sentez
00:36:04de taille à affronter
00:36:05Philippe Bilger ?
00:36:06Pas du tout
00:36:07Qui perd à chaque fois
00:36:09Mais non
00:36:09t'es toujours gagnant
00:36:10Parlez-nous un peu de vous
00:36:13Sandra
00:36:13Tiens
00:36:14pour une fois
00:36:15Ah
00:36:16C'est pas facile
00:36:17C'est pas facile
00:36:18de parler de soi
00:36:19Allez-y
00:36:19Vous savez
00:36:20quand j'avais appelé
00:36:21et j'avais deux thèmes
00:36:22et il y avait un thème
00:36:23qui concerne mon métier
00:36:24la prime rénov'
00:36:25Oui
00:36:26Une catastrophe
00:36:27on est en train de laisser
00:36:28des gens sur le trottoir
00:36:29C'est vrai
00:36:29Ils ont engagé des achats
00:36:31de maisons
00:36:31ils ont fait des devis
00:36:32et là d'un seul coup
00:36:33au moment de déposer
00:36:34les dossiers
00:36:35et de réaliser
00:36:36le rêve quand même
00:36:37de devenir propriétaire
00:36:38et bien ils savent pas
00:36:40Ils savent plus
00:36:41Donc
00:36:41c'est franchement
00:36:43catastrophique
00:36:43Voilà
00:36:44Vous savez quoi ?
00:36:44On va en parler pour vous
00:36:45d'ailleurs ma chère Sandra
00:36:46lundi à 19h en direct
00:36:48la rénovation énergétique
00:36:50avec Sylvain Lévy-Valenci
00:36:51et bien sûr
00:36:51Cécile Dominibus
00:36:52et Philippe David
00:36:52Absolument
00:36:53Voilà
00:36:53Comme ça vous pourrez
00:36:54appeler
00:36:55Ah ouais
00:36:55je l'écouterai
00:36:56ou appeler effectivement
00:36:57Comme ça vous pourrez râler
00:36:59Mais vous avez raison
00:37:00de râler
00:37:00parce que c'est pas bien
00:37:01Je suis triste
00:37:02parce que c'est
00:37:03franchement
00:37:04c'est compliqué
00:37:05L'argent actuellement
00:37:07ne coule pas à flot
00:37:08Voyez moi j'ai des jeunes
00:37:09ils ont chacun
00:37:101600 euros par mois
00:37:11si vous ne les aidez pas
00:37:12c'est pas possible
00:37:13ils ne viendront jamais
00:37:14pour prier
00:37:14Claire
00:37:14Voilà
00:37:16Ok
00:37:17Ben voilà
00:37:17le petit coup de gueule
00:37:19de notre amie
00:37:20Le deuxième
00:37:20Deux pas au ridin
00:37:24Allez
00:37:25On y va ?
00:37:26On est parti ?
00:37:27C'est parti
00:37:28Avec la première question
00:37:33pour vous
00:37:34Sandra
00:37:35Ne bougez pas
00:37:36Qui c'est qui
00:37:37qui l'a dit
00:37:37sur 2027
00:37:38Il n'y aura pas
00:37:39de projet rassembleur
00:37:40mais un seul mot d'ordre
00:37:42pour masquer nos différences
00:37:43l'antifascisme
00:37:45Fort
00:37:51Non plus
00:37:52Non il n'y a pas la liste là
00:37:55Non non il n'y a pas la liste
00:37:56Non non non
00:37:56Si si c'était le ministre
00:37:58de la santé en Israël
00:37:59Tu penses bien
00:38:00que j'avais noté
00:38:00Ourovitz
00:38:01mais il n'y a pas la question
00:38:02Qui est-ce qui a pu défendre ?
00:38:05C'est pas d'aide ?
00:38:06Bon pas
00:38:06Bon toujours pas
00:38:08Non non non
00:38:09C'est à gauche
00:38:10À gauche
00:38:10Oui
00:38:11À gauche
00:38:12Roussillon
00:38:13Roussignol
00:38:15Il voulait dire
00:38:16Roussignol
00:38:17Mais à chaque fois
00:38:18qu'on le voit
00:38:18il nous invente des mots
00:38:19Roussillon c'est ailleurs
00:38:21Ah pas Glucksmann
00:38:22Non
00:38:22C'est pas Hollande
00:38:23Ça fait longtemps
00:38:23qu'on l'a pas entendu
00:38:24C'est pas Boris Vallaud
00:38:25Non
00:38:25Non
00:38:26Ça fait longtemps
00:38:27Un socialiste alors
00:38:29Non pas un socialiste
00:38:30De gauche
00:38:31De gauche
00:38:32Il était présidentiable
00:38:34Et candidat à la présidentielle
00:38:35Roussel
00:38:36Non plus
00:38:37Non plus
00:38:37Plus grand
00:38:38Plus grand
00:38:39Ah
00:38:40Montemour
00:38:41Non plus petit
00:38:42Un écologiste
00:38:46Un écologiste
00:38:47Jean-Anneau
00:38:47Tout bien dit avant
00:38:48Non non
00:38:49Non arrêtez
00:38:50Il l'a dit avant
00:38:51C'est inadmissible
00:38:52La police
00:38:53court plus vite
00:38:54que la justice
00:38:54Il m'a payé
00:38:56En totale partialité
00:38:58Vous entendez ça Sandra ?
00:39:00Vous avez vu comment la police
00:39:01et la justice
00:39:03font régner le bazar
00:39:03dans ce studio ?
00:39:05Il y a un faux témoin
00:39:06Sandra vous écoute
00:39:10Oui
00:39:11Qu'est-ce que vous disiez ?
00:39:12Ah non non
00:39:12Je dis je ne sais que dire
00:39:14Je vous écoute
00:39:14dans un débat
00:39:16Enflammé
00:39:18Enflammé
00:39:19Cécile
00:39:19Si j'ai être honnête
00:39:21Oui
00:39:21Je crois que c'est lui
00:39:23qui l'a dit
00:39:24Merci Fils
00:39:24C'est une belle première
00:39:26C'est une belle première
00:39:27Il l'avoue quand même
00:39:28Allez je continue
00:39:29Qui c'est qui
00:39:29qui l'a dit ?
00:39:30On y va
00:39:30C'est plus ce que c'était
00:39:32M. Milger
00:39:33Allez
00:39:33On se concentre
00:39:34Un petit peu
00:39:35On laisse Sandra écouter
00:39:36Qui c'est qui
00:39:36qui l'a dit ?
00:39:37Ça ne fait pas plaisir
00:39:38à un grand monde
00:39:39De travailler plus longtemps
00:39:41Mais c'est un impératif
00:39:42On est en train
00:39:43de déclasser
00:39:44De se déclasser
00:39:45par rapport
00:39:46aux autres pays européens
00:39:47Qui a pu dire ça ?
00:39:49C'est à droite ça
00:39:50C'est à droite
00:39:51Oui c'est sûr
00:39:51C'est peut-être
00:39:55Non bah
00:39:56Retaillon en ce moment
00:39:57il dit beaucoup de choses
00:39:57mais pas là-dessus
00:39:58Non
00:39:58Ce ne serait pas Bayrou ?
00:40:01Non
00:40:01Je dirais le patron
00:40:06du MEDEF
00:40:06Martin
00:40:07Bravo
00:40:07C'est du bon niveau
00:40:11C'est sa famille
00:40:12Franchement
00:40:14on fait du plé
00:40:15Allez
00:40:18Qui c'est qui
00:40:18qui l'a dit
00:40:19sur le niveau scolaire ?
00:40:20Écoutez bien
00:40:20Un enfant de cadre
00:40:21en 2017
00:40:23a de moins bons résultats
00:40:24en calcul
00:40:25qu'un enfant
00:40:25de 1987
00:40:27Ah oui
00:40:29C'est forcément
00:40:31quelqu'un de vieux
00:40:32de droite
00:40:33Ça va pas lui faire plaisir
00:40:34Sandra
00:40:34Allez-y Philippe
00:40:39Bonne
00:40:40Clément Bonne
00:40:41Exactement
00:40:42Je ne suis même pas sûr
00:40:43qu'il ait 40 ans
00:40:44Il pense comme un vieux
00:40:45D'ailleurs il arrive
00:40:49chez vous Sandra
00:40:50Il a des comptes
00:40:52à rendre avec vous
00:40:52visiblement
00:40:53J'ai des choses à dire
00:40:53Allez ici
00:40:56Allez on continue
00:40:57Qui c'est qui
00:40:58qui l'a dit
00:40:58La fierté française
00:41:00et l'antidote
00:41:01aux fractures
00:41:02du pays
00:41:03Ça ça peut être
00:41:07bardé là
00:41:07Non
00:41:08Non
00:41:08Rotaillot
00:41:10Non
00:41:10C'est ALR
00:41:12Effectivement
00:41:14Bélami
00:41:15Non
00:41:16Non
00:41:16Et il est dans l'équipe
00:41:17de Rotaillot
00:41:18Il est dans les
00:41:19Rotaillot
00:41:19Je me rappelle
00:41:22Vous avez dit quoi
00:41:23Oui il l'a dit
00:41:25Moi j'avais dit
00:41:25C'est le raide
00:41:28qui l'emporte
00:41:29C'est comme au conseil municipal
00:41:31le bel fou
00:41:31Quand il parle
00:41:32On l'écoute
00:41:33Il a raison
00:41:33Une vraie culture
00:41:35Ben oui
00:41:35On n'avait pas beaucoup de temps
00:41:36On a beaucoup parlé
00:41:38Vous voulez la dernière
00:41:39Vous voulez la dernière
00:41:41Philippe
00:41:41Qui c'est qui
00:41:42qui l'a dit
00:41:43sur les critiques de Trump
00:41:44Ça ne m'émeut pas
00:41:46Macron
00:41:49Macron
00:41:50Ben oui j'allais le dire
00:41:51C'est moi qui l'ai dit
00:41:52Ouais mais bon
00:41:53Parce que tu vas pas laisser
00:41:53le temps de dire
00:41:54C'est pas grave
00:41:54Parce que c'était à Sandra
00:41:55Vous avez des problèmes
00:41:56de décision
00:41:56C'était à Sandra
00:41:58Donc le point est pour elle
00:41:59Ben non
00:42:00C'est Bruno Pommard
00:42:04qui l'emporte
00:42:04C'est Bruno Pommard
00:42:06qui l'emporte
00:42:06C'est un miracle
00:42:08C'est un miracle
00:42:09Ou un désastre
00:42:10On sait pas
00:42:11Vous voyez
00:42:12Vous avez une piètre
00:42:13au pilon de la police
00:42:14Sandra on est désolé
00:42:15On n'a rien pu faire
00:42:16De la police
00:42:16en culot de course
00:42:17Ils sont terribles
00:42:19Mais Sandra
00:42:20Ils sont à chaque fois
00:42:21de qui ça pouvait venir
00:42:23Ouais c'est vrai
00:42:23Le problème
00:42:24Elle est comme moi
00:42:25Mais elle ne retrouvait pas le nom
00:42:27Voilà c'est ça
00:42:27Sandra vous auriez pu gagner
00:42:29En tout cas
00:42:29On était ravis de vous accueillir
00:42:31Merci beaucoup en tout cas
00:42:33Merci de m'avoir
00:42:33beaucoup fait rire
00:42:34On vous embrasse
00:42:35On vous embrasse
00:42:36Prenez soin de vous
00:42:37Allez vous restez avec nous
00:42:37Dans un instant
00:42:38Le journal et la météo
00:42:40Et on revient juste après
00:42:42A tout de suite
00:42:42Sud Radio
00:42:44Sud Radio
00:42:45Parlons vrai
00:42:45Parlons vrai
00:42:46Sud Radio
00:42:46Parlons
00:42:47Les vrais voix Sud Radio
00:42:4917h19h
00:42:50Jean-Marie Bordry
00:42:51Cécile de Minibus
00:42:53Et autour de cette table
00:42:54Pour les vrais voix
00:42:55Jusqu'à 19h
00:42:56Philippe Bilger
00:42:57Avec Bruno Pommard
00:42:58Et Pierre-Yves Martin
00:42:59Et vous au 0826 300 300
00:43:01Vous savez que vous pouvez
00:43:02Bien entendu
00:43:03Réagir quand vous voulez
00:43:05On va revenir tout de suite
00:43:07Sur cette enquête ouverte
00:43:08Par le parquet de Pontoise
00:43:09Après que mot d'une anciennement
00:43:10Une ancienne enseignante
00:43:12Pardon
00:43:12Est reçue des menaces de mort
00:43:14La semaine dernière
00:43:15Dans le collège de Lucie Aubrac
00:43:17A Argenteuil
00:43:19Et nous sommes avec Maxime
00:43:20Reperquet avec nous
00:43:21Vice-président national
00:43:22De la SNALC
00:43:23Un syndicat d'enseignants
00:43:25Bonsoir
00:43:25Merci d'être avec nous
00:43:26Bonsoir
00:43:28Bienvenue
00:43:28Bienvenue à vous
00:43:30Sur Sud Radio
00:43:30Des menaces de mort
00:43:32Très inquiétantes
00:43:32Reçues par cette enseignante
00:43:34Un cercueil
00:43:35Et les dates aussi
00:43:36De disparition de Dominique Bernard
00:43:37A la fois
00:43:38Et de Samuel Paty
00:43:39Bref une allusion
00:43:39Transparente
00:43:41A tel point d'ailleurs
00:43:42Que les collègues
00:43:43De cette enseignante
00:43:44Ont écrit une lettre ouverte
00:43:45C'est à lire
00:43:46Dans le Figaro
00:43:46Nous sommes en danger
00:43:48Est-ce que vous comprenez
00:43:49Leur peur ?
00:43:51Non
00:43:51Totalement
00:43:52Totalement
00:43:53Et si vous voulez
00:43:54Malheureusement
00:43:55Parce que j'ai pu lire
00:43:58Cette lettre
00:43:59Qui est très forte
00:44:00Qui est très poignante
00:44:01Et malheureusement
00:44:03Cette lettre
00:44:04N'est pas simplement
00:44:05Le reflet
00:44:06De ce qui se passe
00:44:07À Argenteuil
00:44:08Mais de ce qui se passe
00:44:09Plus généralement
00:44:11Dans la plupart
00:44:12Des établissements scolaires
00:44:13Sur le territoire
00:44:15C'est à dire
00:44:16Le développement
00:44:18D'une peur
00:44:18D'une insécurité
00:44:20On voit
00:44:22Avec les drames
00:44:23Malheureusement
00:44:25Qui deviennent
00:44:25De plus en plus récurrents
00:44:27Au niveau de l'éducation nationale
00:44:28Et les perspectives
00:44:30Et notamment
00:44:31Les réponses
00:44:32Des politiques
00:44:33Eh bien
00:44:34Ne vont pas
00:44:35Nous apaiser
00:44:37Ni nous rassurer
00:44:39Malheureusement
00:44:39Alors après
00:44:40Les drames
00:44:41De Samuel Paty
00:44:42Et Dominique Bernard
00:44:43Ils ont envoyé
00:44:43Donc cette lettre
00:44:44Aussi à Elisabeth Borne
00:44:45En disant
00:44:46Qu'un cap
00:44:47Est franchi
00:44:48Mais le cap
00:44:49Il est franchi
00:44:49Depuis bien longtemps
00:44:50Tout à fait
00:44:52Tout à fait
00:44:53Le cap
00:44:54Il est franchi
00:44:54Depuis un moment déjà
00:44:55On se rend compte
00:44:56Que chaque semaine
00:44:57Il se passe
00:44:58Quelque chose
00:45:00Au niveau de l'éducation nationale
00:45:01Ce que le président Macron
00:45:03Appelait
00:45:04Il n'y a pas si longtemps
00:45:05Des faits divers
00:45:07Sauf que maintenant
00:45:08Nous ne sommes plus face
00:45:09A des faits divers
00:45:10Mais plutôt
00:45:11A un fait de société
00:45:13Un problème de société
00:45:14Et le souci
00:45:16Si vous voulez
00:45:17C'est que les politiques
00:45:18N'arrivent pas
00:45:19A répondre
00:45:20Aux inquiétudes
00:45:22N'arrivent pas
00:45:23A proposer de solutions
00:45:24La violence
00:45:26Si vous voulez
00:45:27Beaucoup se disent
00:45:28Que la violence
00:45:29Est à l'image
00:45:30Des politiques
00:45:30Nous avons
00:45:31Ce qu'on mérite
00:45:32C'est dramatique
00:45:33Je pense
00:45:34C'est ça
00:45:34Je vais vous lire
00:45:35Quelques extraits
00:45:36Quand même
00:45:36De cette lettre ouverte
00:45:37De ces professeurs
00:45:37Les collègues
00:45:38De cette professeure
00:45:38Menacée
00:45:40Je cite
00:45:40Les moqueries
00:45:41La suffisance
00:45:42Et l'indifférence
00:45:42Des élèves
00:45:43Nous laissent démunis
00:45:44Confiance brisée
00:45:45La violence
00:45:46C'est partout
00:45:47Ça va jusqu'au jet de mortier
00:45:48Et maintenant
00:45:49Il faut une menace de mort
00:45:50Pour nous faire réagir
00:45:51Philippe Bilger
00:45:52Est-ce qu'à votre avis
00:45:53D'ailleurs
00:45:54Cette peur
00:45:56Que vous évoquez
00:45:57Elle n'est pas
00:45:58Même sous-estimée
00:45:59Dans la mesure
00:46:00Où je pense
00:46:01Qu'un certain nombre
00:46:02D'enseignants
00:46:03N'osent pas l'avouer
00:46:05Est-ce que vous ne croyez pas
00:46:07Que la situation
00:46:08D'une certaine manière
00:46:10Est encore pire
00:46:11Que ce qu'on décrit
00:46:13Tous les jours
00:46:14Tout à fait
00:46:16Il y a
00:46:18De plus en plus
00:46:19Cette certitude
00:46:20Partagée par tous
00:46:22Que nous faisons
00:46:23Un métier à risque
00:46:24Et que
00:46:25Nous constituons
00:46:27Au niveau
00:46:28De l'éducation nationale
00:46:28De plus en plus
00:46:29Une cible
00:46:30On n'est pas rassuré
00:46:33On n'est pas rassuré
00:46:34On a vu
00:46:35Qu'il y avait eu
00:46:36Des attaques terroristes
00:46:38Qui ont coûté la vie
00:46:39A deux de nos collègues
00:46:41On a vu aussi
00:46:42Que des élèves
00:46:44Pouvaient en tuer d'autres
00:46:45Ou alors
00:46:46Tuer
00:46:46Leur enseignante
00:46:49Ou même une surveillante
00:46:50On l'a vu avec Mélanie
00:46:51Il n'y a pas si longtemps
00:46:52Donc non
00:46:53La réalité
00:46:54Elle est terrifiante
00:46:55Elle est implacable
00:46:57Et il faut réagir
00:46:58Mais ce n'est pas
00:46:59Dans les réponses
00:47:01Des politiques
00:47:01Malheureusement
00:47:02Que nous trouverons
00:47:03Des réponses
00:47:04Bruno Pommard
00:47:05Vous trouverez une réponse
00:47:06Aussi avec l'ensemble
00:47:07Du corps enseignant
00:47:09Avec les parents
00:47:09Avec tout le monde
00:47:10Parce que
00:47:10Moi je veux bien entendre
00:47:11Ce que vous dites
00:47:12C'est la faute des politiques
00:47:13C'est la faute des politiques
00:47:14Mais enfin les politiques
00:47:15On voit bien
00:47:15Qu'elles sont quand même
00:47:15Assez limitées
00:47:16Dans les actions
00:47:17Maintenant
00:47:17L'éducation nationale
00:47:19A aussi une responsabilité
00:47:20Et les parents aussi
00:47:21Moi je veux dire
00:47:21Quand c'est ce qui s'est passé
00:47:22Avec l'affaire Paty
00:47:24Où il n'était pas soutenu
00:47:26Par sa hiérarchie
00:47:27Parce qu'on planque les choses
00:47:29Souvent comme on le fait
00:47:29Dans l'éducation nationale
00:47:31On cesse un petit peu
00:47:34De le faire
00:47:34Maintenant
00:47:34Tellement la situation
00:47:35Est dramatique
00:47:36On voit avec ce qui se passe
00:47:37Avec les attaques au couteau
00:47:38On le voit avec tout un tas
00:47:39De comportements
00:47:39Qui sont totalement dérivants
00:47:42De la part des élèves
00:47:43Mais l'éducation nationale
00:47:45Intramuros
00:47:46A de vraies responsabilités
00:47:47Dans tout ce qui se passe
00:47:48Famille
00:47:48Éducation nationale
00:47:49Après vous pouvez rajouter
00:47:51Les politiques si vous voulez
00:47:51La police fait ce qu'elle peut
00:47:53Elle aussi
00:47:53Dans le cadre de ses missions
00:47:54Mais je crois qu'il y a
00:47:55Une vraie responsabilité collective
00:47:56Sur tout ce qui se passe
00:47:58Maxime Repère
00:47:58Il y a une responsabilité
00:48:01Au niveau de l'éducation nationale
00:48:02Mais ce n'est pas
00:48:04Une responsabilité
00:48:05En fait
00:48:06Qui va toucher
00:48:07Des individualités
00:48:08On parlait tout à l'heure
00:48:09Du pas de vague
00:48:10Vous savez
00:48:10L'école
00:48:11Maintenant
00:48:11C'est devenu
00:48:12Un bien de consommation
00:48:13Des élèves
00:48:14Des parents
00:48:15Consomment l'école
00:48:16A tel point
00:48:17Que de plus en plus
00:48:19Eh bien
00:48:20On a ce sentiment
00:48:20Qu'il faut
00:48:21Satisfaire
00:48:22Il faut plaire
00:48:23Plaire aux élèves
00:48:25Plaire aux parents d'élèves
00:48:27Il n'y a plus
00:48:28Cette notion
00:48:29D'exigence
00:48:30Cette notion
00:48:32De respect
00:48:32Cette notion
00:48:34De devoir
00:48:35Que les élèves
00:48:38Ont
00:48:38Vis-à-vis
00:48:39Des adultes
00:48:40Et que les parents
00:48:41Ont vis-à-vis
00:48:41De la communauté
00:48:42Enseignante
00:48:42C'est-à-dire qu'on passe
00:48:43Notre temps
00:48:44Au niveau de l'éducation
00:48:45Nationale
00:48:45A rappeler aux enseignants
00:48:47Leurs devoirs
00:48:48Et aux parents
00:48:49Leurs droits
00:48:50Sauf que je suis désolé
00:48:51Quand vous faites partie
00:48:52D'une communauté éducative
00:48:53Et les parents font partie
00:48:55De cette communauté éducative
00:48:56Vous avez à la fois
00:48:57Des droits
00:48:58Et des devoirs
00:48:58Et je voulais juste
00:48:59Rajouter quand même
00:49:00Une chose qui me semble
00:49:01Capitale
00:49:02Bien sûr que l'école
00:49:03A un rôle à jouer
00:49:04Bien sûr qu'elle peut avoir
00:49:05Une responsabilité
00:49:06Mais vous savez
00:49:07La première cellule
00:49:08D'apprentissage
00:49:08D'un enfant
00:49:09Ce n'est pas l'école
00:49:10C'est la famille
00:49:11Et hier
00:49:12Hier
00:49:12J'ai appris à Mulhouse
00:49:14Qu'un jeune de 7 ans
00:49:15Était venu dans son école
00:49:18Avec une lame
00:49:19Pour en découdre
00:49:21Avec un de ses camarades
00:49:227 ans
00:49:23C'est un vrai sujet
00:49:24Pour avoir une responsabilité
00:49:25De l'école
00:49:26Là-dedans
00:49:27C'est vrai
00:49:27C'est vrai
00:49:28Merci beaucoup Maxime Repère
00:49:29Vice-président national
00:49:30Du SNAL
00:49:32Qui est un syndicat d'enseignants
00:49:33Merci beaucoup
00:49:34Et puis on a une pensée
00:49:35Bien entendu
00:49:35Pour tous ces personnels
00:49:38De l'enseignement
00:49:39Bien entendu
00:49:40Qui font un travail
00:49:40Et ces enseignants
00:49:41Qui font un travail
00:49:42Formidable
00:49:43Merci beaucoup
00:49:43Vous restez avec nous
00:49:44Dans un instant
00:49:45On raconte une belle histoire
00:49:46Très belle histoire
00:49:47A tout de suite
00:49:48Sud Radio
00:49:49Sud Radio
00:49:50Parlons vrai
00:49:50Parlons vrai
00:49:51Sud Radio
00:49:52Les Vraies Voix Sud Radio
00:49:5417h-19h
00:49:55Jean-Marie Bordry
00:49:56Cécile de Ménibus
00:49:58Jusqu'à 20h au moins
00:49:59Avec Philippe Bigère
00:50:00Cécile de Ménibus
00:50:00Bien entendu
00:50:01Pierre-Yves Martin
00:50:02Et Bruno Pommard
00:50:04Félix Mathieu
00:50:04Qui nous rejoint
00:50:05Dans le studio de Sud Radio
00:50:06Pour nous raconter
00:50:07Une très belle histoire
00:50:08Les Vraies Voix Sud Radio
00:50:11Et dans le Lot et Garonne
00:50:14La coordination rurale
00:50:15Et la chambre d'agriculture
00:50:16Ont sauvé une exploitation agricole
00:50:18D'une vente aux enchères
00:50:19Aujourd'hui
00:50:20Oui tout a commencé
00:50:21Par une bien mauvaise surprise
00:50:22Celle de Lucas
00:50:2318 ans
00:50:23Petit-fils d'agriculteur
00:50:25Et de sa famille
00:50:25Lui s'était toujours imaginé
00:50:27Reprendre l'exploitation
00:50:28De ses grands-parents
00:50:29À Mauveusin
00:50:30Sur Guppi
00:50:3037 hectares
00:50:32De culture
00:50:32De céréales
00:50:33De l'élevage aussi
00:50:34Des vaches
00:50:34Ainsi qu'un peu de forêt
00:50:35Sauf que
00:50:36Sauf que la famille
00:50:37A eu cette bien mauvaise surprise
00:50:38D'apprendre la vente
00:50:39Aux enchères
00:50:40De l'exploitation
00:50:41En fait
00:50:41Les grands-parents
00:50:42A été criblés de dettes
00:50:43Criblés de dettes
00:50:44Et ils n'avaient rien dit
00:50:45A personne
00:50:45En espérant s'en sortir
00:50:46Par eux-mêmes
00:50:47Sauf que
00:50:48Leurs emprunts
00:50:49Avec de gros taux d'intérêt
00:50:50N'ont fait qu'aggraver
00:50:51La situation
00:50:55Qui avait lieu aujourd'hui
00:50:57Mise à prix
00:50:57140 000 euros
00:50:58Mais figurez-vous
00:51:01Que pour éviter
00:51:02Une expulsion
00:51:02Des grands-parents
00:51:03Et permettre
00:51:03A la ferme
00:51:04De revenir
00:51:04Dans la famille
00:51:05Aux petits-fils
00:51:06En l'occurrence
00:51:07Et bien
00:51:07La mobilisation agricole
00:51:09A joué à plein
00:51:09Nous sommes en ligne
00:51:10Avec le co-président
00:51:11De la coordination rurale
00:51:12Du Lot-et-Garonne
00:51:13Pour nous raconter ça
00:51:14Bonsoir José Pérez
00:51:15Ouais bonsoir
00:51:16Merci d'être avec nous
00:51:18Dans les vraies voix
00:51:18Sur Sud Radio
00:51:19En fait
00:51:20Vous avez fait en sorte
00:51:21Tout simplement
00:51:21Que personne ne vienne
00:51:22En chérir
00:51:23Elle est acquis
00:51:24La ferme ce soir
00:51:25Racontez-nous un peu
00:51:25Ce qui s'est passé
00:51:26Cet après-midi
00:51:26Tout à fait
00:51:28Tout à fait
00:51:28On a fait en sorte
00:51:29En mettant la pression
00:51:30Grâce aux médias
00:51:31Grâce un peu
00:51:32A tout le monde
00:51:32On a fait en sorte
00:51:34Qu'il n'y ait pas
00:51:35Personne pour
00:51:37En chérir ce soir
00:51:38Et là
00:51:39Aujourd'hui
00:51:40La ferme
00:51:40La propriété
00:51:40Appartient à Lucas
00:51:41Appartient à Lucas
00:51:42Génial
00:51:43La propriété est revenue
00:51:45Et reste
00:51:47Reste à la famille
00:51:48Mais bon
00:51:49Ce sera Lucas
00:51:50Qui sera propriétaire
00:51:51Puisque c'était
00:51:51C'était convenu
00:51:53Et engagé comme ça
00:51:54Vu qu'il n'y avait
00:51:56Personne
00:51:57Vu qu'il n'y avait
00:51:58Personne
00:51:58On a réussi
00:51:59A faire baisser
00:52:02Le prix
00:52:02A faire baisser
00:52:04Le prix
00:52:04Puisqu'on est passé
00:52:06De 140 000 euros
00:52:08Et Lucas
00:52:08Est propriétaire
00:52:10De sa ferme
00:52:11Pour 10 000 euros
00:52:12Génial
00:52:12C'est-à-dire
00:52:14Que comme personne
00:52:15N'est venu en chérir
00:52:16Ça a baissé
00:52:16Au lieu de monter
00:52:17Voilà
00:52:18Personne est venu
00:52:19S'en chérir
00:52:20Et vu qu'il n'y avait
00:52:21Pas d'acquéreur
00:52:22Vu qu'il n'y avait
00:52:22Pas d'acquéreur
00:52:23Hormis la chambre
00:52:24D'agriculture
00:52:24Qui s'était positionnée
00:52:25Mais pour rendre
00:52:26La propriété
00:52:28A Lucas
00:52:29On avait
00:52:29Défini un prix
00:52:31Sur lequel
00:52:32On se bloquait
00:52:34Donc c'était
00:52:35Alors
00:52:35On avait défini
00:52:36Bien évidemment
00:52:37Un prix maximum
00:52:37Si on avait
00:52:38Si on avait
00:52:39Un acquéreur
00:52:40En face
00:52:40Mais vu qu'il n'y avait
00:52:41Pas d'acquéreur
00:52:41On a laissé des salles
00:52:42On a laissé des salles
00:52:43Vous étiez prêt
00:52:43A aller jusqu'à combien ?
00:52:45On était prêt jusqu'à combien ?
00:52:47On aurait enchéri
00:52:48On aurait enchéri
00:52:49Au moins deux fois
00:52:50Deux fois 10%
00:52:51Au moins je pense
00:52:52Après
00:52:52Vous savez
00:52:53C'était pas non plus
00:52:54Le but
00:52:55Très bien non plus
00:52:57De beaucoup en chérir
00:52:58Parce que vous savez
00:52:59A chaque fois c'est 10%
00:53:01On se remontait à 150
00:53:02Puis à 170
00:53:04Plus les frais
00:53:05Et à un moment donné
00:53:05C'était pour
00:53:06C'était pour donner
00:53:07La ferme familiale
00:53:09A un jeune
00:53:10Et si c'était pour le saigner
00:53:11Encore plus
00:53:11C'était pas la peine
00:53:12Mais finalement
00:53:13Mais finalement
00:53:14Grâce à la pression
00:53:15Grâce à toute la com
00:53:18Qui a été faite
00:53:19Grâce à la mobilisation
00:53:21Des agriculteurs
00:53:22Et bien on a réussi
00:53:23On a réussi
00:53:24A que personne ne vienne
00:53:25Personne ne vienne
00:53:26A cette vente
00:53:26Et le prix a baissé
00:53:28Naturellement
00:53:29On a laissé baisser le prix
00:53:30Jusqu'à ce prix
00:53:33Planché
00:53:33Qu'on avait dit
00:53:34Allez 10 000 euros
00:53:35Bon mais allez
00:53:35Mais on aurait pu aller à zéro
00:53:37On aurait pu aller à zéro
00:53:38C'est absolument formidable
00:53:40Ce que vous avez fait
00:53:41Mais puis-je vous demander
00:53:42Il doit y avoir
00:53:44Beaucoup de situations
00:53:46Sinon désespérées
00:53:48Du moins préoccupantes
00:53:50Comment se fait-il
00:53:52Que votre attention
00:53:53A été attirée
00:53:54Sur cette affaire
00:53:56Et parfois
00:53:57D'autres
00:53:58Vous ne pouvez pas
00:53:59Vous en occuper
00:54:00Pour les sauver
00:54:01Alors en Notégaronne
00:54:03Ça faisait plus de 10 ans
00:54:04Qu'il n'y avait pas eu de vente
00:54:05Aux enchères
00:54:05De propriétés comme ça entières
00:54:07Avec les maisons d'habitation
00:54:08Tout ça
00:54:08Il y a quelques ventes
00:54:09De matériel
00:54:10Par-ci par-là
00:54:11Mais des propriétés entières
00:54:13Ça faisait plus de 10 ans
00:54:14Qu'il n'y avait pas eu de vente
00:54:15Donc ça se voit très vite
00:54:16D'accord
00:54:17Ça se voit de suite
00:54:18Aux enchères
00:54:19De suite
00:54:19Et en plus
00:54:20C'est le petit-fils
00:54:22Donc Lucas
00:54:23Qui nous a contactés
00:54:24En nous disant
00:54:25Voilà
00:54:26Mes grands-parents
00:54:27Vont être saisis
00:54:28Je vais perdre la propriété familiale
00:54:29Je voulais m'installer
00:54:30Donc du coup
00:54:31Putain
00:54:32On a dit un jeune
00:54:33Qui veut s'installer
00:54:33Qui veut repartir
00:54:34Dans les levages
00:54:35Tout ça
00:54:35Bien évidemment
00:54:36Qu'on me parle aidé
00:54:37Et ça nous a fait
00:54:38N'une des deux
00:54:38Avec Karine Duc
00:54:39Ma coprésidente
00:54:40Boum
00:54:40Le soir même
00:54:41On était chez eux
00:54:42Et on a pris tout ça
00:54:44Un peu
00:54:45Un peu à cœur
00:54:46Pour se dire
00:54:47Putain
00:54:47Un jeune
00:54:47Qui veut reprendre la propriété
00:54:49On va voir comment
00:54:49On peut faire pour les aider
00:54:50Le problème
00:54:51C'est que
00:54:52Comme dans toutes ces situations
00:54:53On a été mis au courant
00:54:56Que lundi
00:54:56Donc la vente aux enchères
00:54:58Est aujourd'hui
00:54:59Les grands-parents
00:55:00Par honte
00:55:01Par honte
00:55:02De ne pas y arriver
00:55:03Par honte
00:55:03Que ça se sache
00:55:04Voilà
00:55:04Et c'est la grande problématique
00:55:05Du monde agricole
00:55:06C'est qu'on ne veut pas
00:55:08Finalement on est mal chez nous
00:55:10On ne veut pas que ça se sache
00:55:11Et parfois ils se suicident
00:55:12Malheureusement
00:55:12Et oui
00:55:13Et donc voilà
00:55:14Certains ne disent rien
00:55:15Et ça passe
00:55:16Et on arrive à des situations
00:55:18Catastrophiques
00:55:19Et d'autres
00:55:20Et d'autres
00:55:21Et d'autres
00:55:21Mais malheureusement
00:55:22Ils passent à l'acte
00:55:23Ils passent à l'acte
00:55:24Et bien moi je dis bravo
00:55:25Parce que cette belle solidarité
00:55:26C'est formidable
00:55:27D'ailleurs j'en profite pour vous signaler
00:55:29Que demain vous entendrez le témoignage
00:55:30Du jeune Lucas
00:55:3118 ans donc
00:55:32Dans les journaux de Laurie Leclerc
00:55:34Et le Grand Matin Sud Radio
00:55:36De Jean-Jacques Bourdin
00:55:37En tout cas merci mille fois
00:55:39José Pérez
00:55:39Co-président de la coordination rurale
00:55:41Du Lot et Garonne
00:55:43Et vous remercierez
00:55:44Et vous féliciterez
00:55:44Toutes ces personnes
00:55:45En tout cas
00:55:46Qui se sont engagées
00:55:46Pour ce jeune garçon
00:55:49Et j'espère qu'en tout cas
00:55:51On lui souhaite une longue
00:55:52Et belle vie
00:55:52Pleine de succès
00:55:54On tenait aussi à féliciter
00:55:55Remercier aussi les journalistes
00:55:57Là qui nous ont aidé aussi
00:55:58Par la com
00:55:59Que personne ne vienne à les chérir
00:56:01Et qu'on arrive au bout de ce projet
00:56:03Vous voyez
00:56:03C'est un projet commun
00:56:05Parce que si quelqu'un avait en chéri
00:56:09En fait il aurait été un peu mal vu
00:56:11Dans les parages
00:56:11Si j'ai bien compris
00:56:12Oui
00:56:13Et en plus
00:56:14Imaginez si quelqu'un avait en chéri
00:56:15Le jour où il se serait présenté
00:56:17Pour virer les grands-parents
00:56:18De la maison
00:56:19Vous imaginez bien
00:56:21Qu'on aurait été là
00:56:22Il y a toujours une morale
00:56:24Dans une histoire
00:56:24Vous savez
00:56:25Oui oui voilà
00:56:25Merci beaucoup José Pérez
00:56:28D'avoir accepté notre invitation
00:56:29Merci Félix Mathieu
00:56:30Vous restez avec nous
00:56:31Dans un instant
00:56:32Le tour de table
00:56:33De l'actu des vrais voix
00:56:34Philippe Bilger
00:56:34La sexualité en révolution
00:56:36Ah bah on retourne au cac d'âne
00:56:38Les soldes d'été
00:56:39C'est moins sexy
00:56:40Et avec vous ?
00:56:41Les propos de l'ancienne
00:56:42Première ministre
00:56:42Ardenne
00:56:44Sur les choses positives
00:56:46Voilà
00:56:47Je vous en parlerai tout à l'heure
00:56:48On n'a rien compris
00:56:49Mais c'est à l'heure
00:56:49Si moi j'ai tout compris
00:56:50Néo-Zélandèze
00:56:52Néo-Zélandèze oui
00:56:53Sud Radio
00:56:54Sud Radio
00:56:54Parlons vrai
00:56:55Parlons vrai
00:56:56Sud Radio
00:56:56Les vrais voix Sud Radio
00:56:5817h-19h
00:57:00Jean-Marie Bordry
00:57:01Cécile de Minibus
00:57:02Avec tout un orchestre
00:57:03Ce soir Cécile
00:57:04Il y a de la cymbale
00:57:06Il y a du pipo
00:57:07Il y a tout ça
00:57:07Il y a de la trompette
00:57:08Il y a de la trompette aussi
00:57:09Il y en a pour tous les goûts
00:57:11Oh les moqueurs
00:57:12Quoi qu'est-ce qu'il y a ?
00:57:13Il y a un problème ?
00:57:14Non mais
00:57:15Monsieur Bilger
00:57:16Ce mot que demande
00:57:16J'espère que le pipo
00:57:18Ça ne va pas être moi
00:57:18Chacun choisit son camp
00:57:21Vous faites ce que vous voulez
00:57:22En tout cas
00:57:22Ils sont autour de cette table
00:57:23Philippe Bilger
00:57:24Pierre-Yves Martin
00:57:25Consultant indépendant
00:57:26Bruno Pommard
00:57:27Président d'initiative
00:57:28Sécurité intérieure
00:57:29Et maire de Belleflou
00:57:29Et vous
00:57:30Aux heures 826-300-300
00:57:31Tout de suite
00:57:32Le tour de table
00:57:32De l'actu des vrais voix
00:57:33Bonsoir madame
00:57:35Bonsoir mademoiselle
00:57:36Bonsoir monsieur
00:57:37Dans quelques instants
00:57:38Vous pourrez admirer
00:57:39Nos plus belles créatures
00:57:41Mais vous fumez monsieur
00:57:42C'est aussi peu plausible
00:57:44Que lorsque vous me comparez
00:57:45A Rocco Siffredi
00:57:46Le tour de table
00:57:48De l'actualité
00:57:50Rocco Siffredi
00:57:52Sexualité
00:57:53On est dedans
00:57:53Philippe Bilger
00:57:54Mais j'ai scrupule
00:57:56A parler de sexualité
00:57:58Et sérieusement
00:57:59Lorsque notre animateur
00:58:01Spécialisé en sexologie
00:58:03Philippe David
00:58:05N'est pas là
00:58:06N'est pas là
00:58:07Mais je suis persuadé
00:58:09Qu'il l'écoute
00:58:10Et on l'embrasse
00:58:10Il l'écoute
00:58:11Oui
00:58:11Absolument
00:58:12Mais sérieusement
00:58:13La sexualité
00:58:16D'après un sexologue
00:58:18Est en révolution
00:58:19Et il peut raconter
00:58:21Dans un entretien
00:58:22L'évolution
00:58:24Sur les 30 dernières années
00:58:25Où il y a 30 ans
00:58:27Par exemple
00:58:28Il y avait des interdictions
00:58:29Et des injonctions claires
00:58:32Et aujourd'hui
00:58:33Il considère
00:58:34Que la liberté
00:58:35Des mœurs
00:58:36Le sentiment
00:58:37Que chacun
00:58:38Peut faire
00:58:38Ce qu'il veut
00:58:39A paradoxalement
00:58:41Déstabilisé
00:58:42Et déstabilisé
00:58:44Désorienté
00:58:45Les gens
00:58:46Qui pratiquent ça
00:58:47Précisément
00:58:48Parce qu'ils sont
00:58:49Totalement libres
00:58:50Il n'y a plus de règles
00:58:52Il n'y a plus de principes
00:58:53Il y a une totale
00:58:54Imprévisibilité
00:58:56Et ce sexologue
00:58:57Je ne vais pas prolonger
00:58:59Mon point de vue
00:59:00Mais explique
00:59:01À quel point
00:59:02On peut avoir
00:59:03Une vie
00:59:03Apaisée
00:59:05Lui
00:59:07Qu'il faut réaliser
00:59:10Ces fantasmes
00:59:12En parler
00:59:13En tout cas
00:59:13Et que
00:59:14Si on ne peut pas
00:59:15Les réaliser
00:59:16Eh bien
00:59:17Il faut les abandonner
00:59:19Tranquillement
00:59:19Pour me résumer
00:59:21Il est partisan
00:59:22Dans le couple
00:59:23Non pas d'une liberté totale
00:59:26Mais d'un langage
00:59:28Qui permet
00:59:28De tout dire
00:59:29Et d'une confiance absolue
00:59:31A partir du moment
00:59:33Évidemment
00:59:34Où
00:59:35On est assuré
00:59:37Que le couple
00:59:38Est fondé
00:59:39Sur l'amour
00:59:40Évidemment
00:59:40C'est très intéressant
00:59:41Je trouve
00:59:42Que c'est très intéressant
00:59:44En plus
00:59:45C'est dit par un vrai spécialiste
00:59:46Une évolution
00:59:47Sur 30 ans
00:59:48C'est extra
00:59:49Non mais c'est vrai spécialiste
00:59:50Non mais Bruno
00:59:52Essayez de prendre ça
00:59:54De manière sérieuse
00:59:55Je sais que ça
00:59:56N'est pas votre habitude
00:59:58Dans le domaine
00:59:58J'ai un chiffre
01:00:00J'ai un chiffre
01:00:01Près d'une femme
01:00:02Sur cinq
01:00:02Entre 18 et 29 ans
01:00:03Ne se définit plus
01:00:04Comme hétérosexuelle
01:00:06C'est énorme
01:00:08Ah oui
01:00:08Non mais c'est
01:00:09D'accord
01:00:09A voile ou à vapeur
01:00:10Oui c'est ça
01:00:11Moi ce qui m'inquiète plus
01:00:13Lorsqu'on parle de sexualité
01:00:14C'est de la jeunesse surtout
01:00:15Limite les adultes en soi
01:00:17Vous connaissez le Cap d'Ague
01:00:18Philippe
01:00:18Il y a tout un tas de choses
01:00:19Qui se font dans la vie
01:00:20Et tant que ça touche les adultes
01:00:23A mon sens
01:00:24Ça ne me dérange pas du tout
01:00:24D'ailleurs les sites internet
01:00:25Ont été bloqués
01:00:26On le voit
01:00:27Mais il y a quand même
01:00:27Des directives qui ont été prises
01:00:29Ce qui me gêne
01:00:30C'est surtout chez la jeunesse
01:00:31Une liberté sexuelle
01:00:34Totalement libérée
01:00:35C'est parce qu'ils ont été
01:00:36Débrilé
01:00:36C'est des gosses de 10 ans
01:00:38De 13 ans
01:00:38Ils ont été alimentés
01:00:39Ils sont alimentés au panneau
01:00:40Et la prostitution
01:00:43Des mineurs
01:00:43Mais c'est très très fréquent
01:00:45Oui oui
01:00:45Puisqu'on l'imagine
01:00:46Donc là il faut être très vigilant
01:00:48Sur ce sujet là
01:00:48Là on est au-delà de la sexualité
01:00:49On est dans la délinquance
01:00:50Ou alors dans un drame social
01:00:51Oui bien sûr
01:00:52Oui tout à fait
01:00:53Non mais ils ont une sexualité
01:00:54Bien plus débridée
01:00:56Que la nôtre
01:00:56Et très très tôt
01:00:57C'est ça
01:00:57Les réseaux sociaux
01:00:58Encore une fois
01:00:58Les réseaux sociaux
01:00:59Véhiculent des choses intéressantes
01:01:01Avec des pratiques qui nous paraissent dingues
01:01:02Je vous regarde
01:01:04Tous les quatre
01:01:05J'ai du mal à vous imaginer
01:01:06Quatre enfants de coeur
01:01:07À cette époque là aussi
01:01:08Ah bah vous vous trompez mon cher
01:01:09Bah vous vous trompez
01:01:10Pour moi
01:01:11Ça c'est sûr
01:01:12Alors ça c'est sûr
01:01:13Alors ça c'est sûr madame
01:01:15Bah oui oui
01:01:16Non
01:01:17Moi j'ai été marié souvent
01:01:18Mais bon
01:01:19Je n'ai jamais avec la même
01:01:21C'est un autre sujet
01:01:22Non mais parce que
01:01:22Je n'ai pas été compris
01:01:23Par les femmes sûrement
01:01:24Ah c'est ça
01:01:24Brouillon c'est le trompeur
01:01:26C'est ça de la faute
01:01:26Brouillon Fommard ne trompe pas sa femme
01:01:29Il s'est trompé de femme
01:01:30C'est différent
01:01:30C'est très bien
01:01:32Mais c'est d'abord bien dans ce sujet
01:01:33Allez on plaisante
01:01:35Pierre-Yves Martin
01:01:36Et si les soldes d'été
01:01:38Qui démarchent le 25 juin
01:01:39Ataient finalement une mauvaise nouvelle
01:01:41C'est un sujet un peu
01:01:42Qui fait pchit
01:01:43Après le sujet de la sexualité
01:01:45Ça retombe
01:01:46J'aurais dû passer le premier
01:01:48Parce que là je suis vraiment
01:01:49Dans une posture délicate
01:01:51On peut te couvrir
01:01:52Bon non
01:01:55J'ai vu un article hier
01:01:57Sur les soldes d'été
01:01:58Qui arrivaient le 25 juin
01:02:00Plus en plus tôt
01:02:01Pardon ?
01:02:02C'est plus en plus tôt
01:02:03Voilà
01:02:03Et donc du coup
01:02:06Voilà ça m'a fait réagir
01:02:08Parce que l'article avait plutôt
01:02:09Une tonalité enthousiaste
01:02:10Et positive
01:02:11Et moi derrière tout ça
01:02:12Je trouve
01:02:14Voilà je trouve
01:02:15Qu'il y a un vrai sujet
01:02:16Autour du prix des choses
01:02:17Du comportement
01:02:18Des consommateurs
01:02:19Qui considèrent que tout doit être
01:02:20De moins en moins cher
01:02:22Et que tout doit être bradé
01:02:24Et moi je suis un défenseur
01:02:25Que chaque chose a un prix
01:02:26Une valeur
01:02:27Et qu'il faut la respecter
01:02:28Et donc du coup j'ai pensé
01:02:29A tous ces commerçants
01:02:31Parce que l'objectif quand même
01:02:32Des soldes au départ
01:02:33C'est d'optimiser
01:02:35La gestion de leurs stocks
01:02:36Et de leur permettre
01:02:37De finaliser
01:02:39De baisser leurs stocks
01:02:40Avant l'exercice
01:02:41Avant les soldes d'été
01:02:42Il y a les ventes privées
01:02:43Exactement
01:02:43Donc encore 15 jours
01:02:443 semaines en avant
01:02:45Et donc du coup
01:02:46Je me demandais
01:02:47Et je m'inquiétais
01:02:47Pour tous ces commerçants
01:02:49Qui sont dans les centres-villes
01:02:50De France
01:02:51Qui essayent de faire
01:02:52Le mieux possible
01:02:53Leur activité
01:02:54Leur commerce
01:02:55Et de se dire
01:02:56En fait il y a juste
01:02:57Un sujet de rentabilité
01:02:58C'est que
01:02:59Si on brate tout
01:03:00En permanence
01:03:00Du 1er janvier
01:03:01Au 31 décembre
01:03:02On ne peut pas en vivre
01:03:03Et donc du coup
01:03:04C'est quand même tout un pan
01:03:05Ce commerce local
01:03:06Tout un pan qu'on perd
01:03:07Et ça m'inquiète
01:03:08Et ils sont morts
01:03:09Avec les réseaux internet
01:03:10Les réseaux sociaux
01:03:11Encore une fois
01:03:11Les ventes en ligne
01:03:12Les gens ne vont même plus
01:03:14Faire des soldes
01:03:14C'est pour ça qu'il y a
01:03:16Des soldes en permanence
01:03:17Je ne sais pas
01:03:17Où vous avez acheté
01:03:18Vos chaussures d'ailleurs
01:03:19Qui sont très belles
01:03:19Mais ils sont obligés
01:03:24De les faire
01:03:25Je veux dire
01:03:26Non
01:03:26Après si vous voulez vendre
01:03:28Malheureusement
01:03:28Il faut être au diapason
01:03:29Mais tu regardes
01:03:30Il y a des soldes
01:03:30Quasiment toute l'année
01:03:31Quand on voit
01:03:32Le fameux site internet
01:03:35Vous achetez
01:03:38Tout ce que vous voulez
01:03:38Tout ce que vous voulez
01:03:39A des prix
01:03:40À un moment donné
01:03:41Les petits commerçants locaux
01:03:42Ils sont perdus
01:03:43Et ils ont beau
01:03:44Solder
01:03:44Solder
01:03:44Solder
01:03:44Mais ils ne s'en sortent plus
01:03:45Pour autant
01:03:46Bruno Pommard
01:03:47Sur les propos de
01:03:49Jacinda Ardern
01:03:51L'ex-première ministre
01:03:54Néo-Zélandaise
01:03:55Qui est formidable
01:03:55Qui parlait tout simplement
01:03:57D'une chose
01:03:57Où on met le projecteur
01:04:00Systématiquement
01:04:01Sur tout ce qui est
01:04:02Violence
01:04:03Colère
01:04:03Tout ce qui ne va pas
01:04:04En fait
01:04:04Moi je rajoute
01:04:05Tout ce qui ne va pas
01:04:05Et je le disais
01:04:07Orantenne à Philippe Bilger
01:04:08Tout à l'heure
01:04:08C'est vrai qu'on se nourrit
01:04:11Que de choses désastreuses
01:04:12Dans ce monde
01:04:13Alors les médias
01:04:14Ont une responsabilité
01:04:15Evidemment
01:04:16Parce que c'est plus porteur
01:04:17De parler du gars
01:04:18Qui tue quelqu'un
01:04:20Comme ça
01:04:20De but en blanc
01:04:21Que de dire
01:04:22Qu'il y a 10 personnes
01:04:23Qui ont été sauvées
01:04:24Par une association
01:04:26Parce qu'elles étaient
01:04:27Dans la misère
01:04:28C'est vrai que
01:04:29C'est plus glamour
01:04:30De parler de ça
01:04:31C'est pour ça
01:04:32Que je trouve
01:04:32Que sa phrase
01:04:33Est assez intéressante
01:04:34Et il faudrait
01:04:34Qu'on arrive à voir
01:04:35Nos médias également
01:04:37Mais nous aussi
01:04:38Société
01:04:38En tant que société
01:04:39En tant que citoyen
01:04:40A essayer d'être
01:04:41Plus positif
01:04:42Et plus porteur
01:04:43De choses positives
01:04:45Pour la société
01:04:45Parce que c'est
01:04:46C'est dramatique
01:04:47D'entendre
01:04:47Et de voir
01:04:48Tout ce qu'on voit
01:04:48Dans nos médias
01:04:49Après il faut éduquer
01:04:50Des gens
01:04:51Parce qu'il y a
01:04:52Beaucoup de médias
01:04:53Qui ont décidé
01:04:53De faire des infos
01:04:54Positives
01:04:55Et ça ne fonctionne pas
01:04:56Pourquoi on continue pas ?
01:04:58Je pense qu'on a
01:05:00Quand même
01:05:00Une responsabilité
01:05:01Individuelle
01:05:03Qui est de se dire
01:05:05Média ou pas média
01:05:07Le matin
01:05:08Quand je me lève
01:05:09Et quand je prends ma douche
01:05:10Et bah
01:05:11Je décide
01:05:12D'avoir
01:05:13Déjà une estime
01:05:14De moi-même
01:05:14Et donc du coup
01:05:15Un message positif
01:05:16Avec moi-même
01:05:17Et donc du coup
01:05:17De me dire
01:05:18Je vais engager
01:05:19Pardon ?
01:05:19Vous vous dites quoi ?
01:05:21Est-ce que je trouve beau ?
01:05:21Que je suis beau
01:05:22Déjà
01:05:22Non mais de se dire
01:05:25Mince
01:05:26La vie est belle
01:05:27On a quand même
01:05:28De la chance
01:05:28D'essayer d'avoir
01:05:29Des éléments positifs
01:05:31De ce qu'on vit
01:05:32Et donc du coup
01:05:34Si vous avez
01:05:34Ce premier message positif
01:05:36Avec vous-même
01:05:36Il y a de fortes chances
01:05:37Pour que tout au long
01:05:38De la journée
01:05:38Vous bénéficiez
01:05:40De relations plus positives
01:05:42Et moins agressives
01:05:43Il faut avoir de la chance
01:05:44Dans sa journée aussi
01:05:45Parce que les mauvais journées
01:05:45Ça arrive
01:05:46On peut dire
01:05:47Que vous avez raison
01:05:49Pierre-Yves
01:05:49Le bonheur appelle le bonheur
01:05:50Le bonheur est un volontarisme
01:05:52Ouais
01:05:52Je crois
01:05:53En tout cas
01:05:53Vu notre époque
01:05:54Il faut que ça le soit
01:05:55Allez chers amis
01:05:56On va se retrouver
01:05:57Dans quelques instants
01:05:57En place au coup de projecteur
01:05:58Des vraies voix
01:05:59À suivre
01:05:59C'est très sérieux
01:06:00Ça se passe en ce moment
01:06:01Et depuis hier
01:06:02Une opération qui se veut
01:06:03Spectaculaire
01:06:04Lancée par le ministre
01:06:05De l'Intérieur Bruno Retailleau
01:06:064000 membres
01:06:07Des forces de l'ordre
01:06:08Mobilisés dans les gares
01:06:10Aussi à la frontière
01:06:11Pour procéder à des contrôles
01:06:12D'identité
01:06:12Objectif
01:06:13Arrêter
01:06:14Des clandestins
01:06:15Ces clandestins
01:06:15Qui ne sont plus
01:06:16Les bienvenus
01:06:17En France
01:06:18C'est ce que dit
01:06:19En tout cas Bruno Retailleau
01:06:20Question
01:06:21Êtes-vous d'accord
01:06:22Ou pas
01:06:22Avec le ministre de l'Intérieur
01:06:23On fait un point
01:06:24Sur la tendance
01:06:24Dans quelques instants
01:06:25Et on en débat
01:06:26Avec notre invité
01:06:27Yann Manzi
01:06:27Qui nous rejoint
01:06:28Dans quelques instants
01:06:29A tout de suite
01:06:30Sud Radio
01:06:31Votre attention
01:06:32Et notre plus belle récompense
01:06:34Merci de nous donner
01:06:35Toujours la parole
01:06:36Dans cet âme difficile
01:06:37Pour ça
01:06:37Sud Radio
01:06:38Champion
01:06:39Sud Radio
01:06:40Parlons vrai
01:06:41Les vraies voix
01:06:43Sud Radio
01:06:4317h19h
01:06:45Jean-Marie Bordry
01:06:46Cécile de Minibus
01:06:47Soyez les bienvenus
01:06:48Autour de cette table
01:06:49Philippe Bilger
01:06:49Est avec nous
01:06:50Pierre-Yves Martin
01:06:51Et Bruno Poma
01:06:52Tout de suite
01:06:52Le coup de projecteur
01:06:53Des vraies voix
01:06:54Les vraies voix
01:06:55Sud Radio
01:06:56Le coup de projecteur
01:06:58Des vraies voix
01:06:58Trois priorités
01:06:59La première
01:07:01Rétablir l'ordre
01:07:02La deuxième
01:07:02Rétablir l'ordre
01:07:03La troisième
01:07:04Rétablir l'ordre
01:07:05Là c'est avec les gares
01:07:07Dans ces 48 heures
01:07:09On va mobiliser
01:07:09On va mobiliser
01:07:10On va mobiliser
01:07:11Des gendarmes
01:07:11Des policiers
01:07:12Des policiers
01:07:12Des douaniers
01:07:13Des douaniers
01:07:13Des forces sentinelles
01:07:14Pour interpeller
01:07:16Des clandestines
01:07:16Des clandestines
01:07:17Il faut être absolument
01:07:18Il faut être absolument intransige
01:07:20C'est la tolérance
01:07:21Zéro
01:07:21Très clairement
01:07:22Ce que je veux dire
01:07:23C'est que les clandestins
01:07:24Ne sont pas les bienvenus
01:07:25En France
01:07:26Et 4000 membres
01:07:29Des forces de l'ordre
01:07:30Sont donc déployés
01:07:31Dans les gares
01:07:31Et dans les bus
01:07:32Pour rechercher des clandestins
01:07:33Ils ne sont pas les bienvenus
01:07:34En France
01:07:34Vous l'avez entendu
01:07:35A dit Bruno Retailleau
01:07:37Attention
01:07:38Risque de rafle
01:07:39Rétorque les associations
01:07:41Et avec nous
01:07:42Pour en parler
01:07:43Yann Monzy
01:07:43Est avec nous
01:07:44Confondateur
01:07:44Et délégué général
01:07:46De l'association
01:07:47Utopia 56
01:07:48Avec bonsoir
01:07:49Merci d'avoir accepté
01:07:50Notre invitation
01:07:51Avec notre question du jour
01:07:52Jean-Marie
01:07:53Est-ce que vous êtes d'accord
01:07:54Avec le ministre de l'intérieur
01:07:55Bruno Retailleau
01:07:56Quand il dit
01:07:57Que les clandestins
01:07:57Ne sont pas les bienvenus
01:07:58Vous répondez oui
01:07:59A plus de 90% d'entre vous
01:08:01Soyez le bienvenu
01:08:02Yann Monzy
01:08:02Une opération
01:08:04On disait
01:08:05Philippe Bilger
01:08:05De plusieurs milliers
01:08:06De membres des forces de l'ordre
01:08:07Dans les gares
01:08:08Et dans les frontières
01:08:08Et à nos frontières
01:08:10Une opération
01:08:10Qui se veut spectaculaire
01:08:11Est-ce que c'est utile ?
01:08:14J'espère que
01:08:16Cette opération
01:08:17Ne se réduira pas
01:08:19A la gare du nord
01:08:21Et que
01:08:21En réalité
01:08:22Ça ne représentera pas
01:08:24Un coup d'éclat
01:08:25Ce que je souhaiterais
01:08:28De la part du ministre
01:08:29De l'intérieur
01:08:29En dehors d'affirmations
01:08:31Sur lesquelles
01:08:33Il me semble
01:08:33Qu'on ne peut qu'être d'accord
01:08:35En tout cas
01:08:35En effet
01:08:37Les clandestins
01:08:38Ne sont pas bienvenus
01:08:39En France
01:08:40De la même manière
01:08:41Je pourrais dire
01:08:42Que les délinquants étrangers
01:08:44Que tous ceux
01:08:45Qui ne respectent pas
01:08:46Nos lois
01:08:47Ensuite
01:08:48Interpellés
01:08:49Amicalement
01:08:50Par
01:08:50Les chroniqueurs
01:08:52Face à moi
01:08:53C'est vrai
01:08:54Qu'ils m'ont
01:08:55Obligé
01:08:56A me pencher
01:08:58Sur le futur
01:09:00De ces gens-là
01:09:01Objectivement
01:09:02Je ne sais pas
01:09:03Dans le détail
01:09:04Ce qu'on va faire
01:09:06De tous ces clandestins
01:09:07Qui ne sont pas
01:09:08Les bienvenus
01:09:09En France
01:09:10Quel est le processus
01:09:11Qui va être mis en oeuvre
01:09:12En tout cas
01:09:13Je suis persuadé
01:09:14Que le ministre
01:09:15Va faire tout ce qu'il peut
01:09:17Avec la loi
01:09:18Dont il dispose
01:09:19Alors plus tard
01:09:20On verra
01:09:21Pierre-Yves Martin
01:09:22Oui
01:09:22Ce que je dis à chaque fois
01:09:24Philippe
01:09:24Déjà merci
01:09:25D'avoir exprimé publiquement
01:09:26Le fait que Bruno et moi
01:09:28On t'ait un petit peu
01:09:29Permis de mûrir
01:09:31Ce sujet d'actualité
01:09:32Et donc du coup
01:09:33De la part de Bruno et de moi
01:09:34Il y a une certaine fierté
01:09:35Qui se dégage
01:09:36Trêve de plaisanterie
01:09:38Quand le ministre dit
01:09:40Les clandestins
01:09:41Ne sont pas les bienvenus
01:09:42En France
01:09:43C'est évident
01:09:45Il y a un moment
01:09:47Il faut arrêter
01:09:48Avec ces accroches
01:09:48De communication
01:09:49Les voleurs
01:09:50Ne sont pas les bienvenus
01:09:51Les méchants
01:09:52Ne sont pas les bienvenus
01:09:53La gauche ne la fait pas
01:09:54Je trouve ça
01:09:56Je trouve ça
01:09:56Très futile
01:09:58Et ça me fait penser
01:09:59Quand on reprenait
01:10:02Ce message
01:10:03D'investiture
01:10:04Du ministère de l'Intérieur
01:10:05Trois actions
01:10:06Remettre de l'ordre
01:10:07Remettre de l'ordre
01:10:07Ça c'était Gabriel Attal
01:10:09Non c'était Bruno Retailleau
01:10:12Mais ça m'a fait penser
01:10:14A
01:10:14Vous savez cet homme
01:10:15Que vous adorez aussi
01:10:16Gérard Darmanin
01:10:17Vous vous souvenez ?
01:10:18Gérard Darmanin
01:10:20Et bien Gérard Darmanin
01:10:21Qu'est-ce qu'il a dit
01:10:21Il a dit
01:10:22Quand il est arrivé
01:10:22A Beauvau
01:10:23Il a dit
01:10:23Moi les dealers
01:10:24Ils ne vont plus dormir
01:10:26Avec moi
01:10:26En fait je pense
01:10:27Qu'ils dorment très très bien
01:10:28Il a fait ce qu'il a pu
01:10:29Il y a quand même
01:10:31Cette accroche
01:10:32Un peu
01:10:32Bruno Pommard
01:10:33Il y a un phénomène
01:10:34Général
01:10:35A prendre en compte
01:10:36Je vais regarder les chiffres
01:10:38Situation
01:10:39Il y a un phénomène
01:10:4047 000 interpellations
01:10:41En 2024
01:10:41Un bond de 20%
01:10:43Par rapport à 2022
01:10:442023
01:10:44C'est considérable
01:10:45Si on fait le total
01:10:48Des OQTF
01:10:49Mineurs isolés
01:10:50Moi je connais ça
01:10:51Parce que je suis élu
01:10:52Et je vois ce qui se passe
01:10:52Dans mon département
01:10:53Tous ces gens
01:10:55Des sans-papiers
01:10:57Qui pour certains
01:10:57Travaillent d'ailleurs
01:10:58Là aussi
01:10:59Il ne faut pas l'oublier
01:10:59On fait un amalgame
01:11:01De tout
01:11:01Et là
01:11:02Moi je veux bien
01:11:03Que le ministre intérieur
01:11:05Fasse cette opération
01:11:06Mais pour arriver à quoi
01:11:07Quasiment à rien
01:11:09Parce qu'on va mettre
01:11:09Une certaine partie
01:11:10De ces individus
01:11:11En centre de rétention
01:11:12Administratif
01:11:13Pendant 90 jours
01:11:14Bientôt 210 jours
01:11:15Les associations
01:11:16Qui sont censées
01:11:17Et qui font
01:11:19Avec beaucoup de coeur
01:11:20Dire
01:11:20Ben venez
01:11:21Venez chez nous
01:11:21Il n'y a pas de société
01:11:22On va s'occuper de vous
01:11:23Mais on les retrouve
01:11:23Sur le bord
01:11:24Des rivières
01:11:28Et de tout ce qu'on peut imaginer
01:11:29Sous des tentes
01:11:29Quechua
01:11:30Les gens
01:11:30Ils ne sont pas
01:11:31Accompagnés
01:11:33Donc tout ça
01:11:33C'est à mon sens
01:11:35Une foutaise totale
01:11:36Parce qu'encore une fois
01:11:37Chacun ne fait pas son job
01:11:38Si on le faisait
01:11:39De façon déterminée
01:11:41C'est-à-dire
01:11:41Les OQTF
01:11:42On les renvoie
01:11:43Et on le fait effectivement
01:11:44Mais là
01:11:44Visiblement ça ne marche pas
01:11:45Il y a 15 000 OQTF
01:11:46Tous les ans
01:11:47Excusez-moi
01:11:48J'ai cassé tout le matériel
01:11:49Tellement je suis en colère
01:11:50Vous voyez ce que je veux dire
01:11:51Il y a une responsabilité
01:11:53Je crois qu'il y a un responsable
01:11:54Associatif qui est là
01:11:54Des associations aussi
01:11:56On va lui laisser la parole
01:11:57Qui à mon sens
01:11:58Ne font pas le job
01:11:58Parce que quand je vois les gens
01:12:00On dit on va accueillir en France
01:12:01Et on les voit crever
01:12:02Attention la caméra Bruno
01:12:03Sous l'état de Quechua
01:12:04Je suis scandalisé
01:12:05Donc vous voyez
01:12:06Il y a un ensemble de choses
01:12:07A prendre en considération
01:12:08En plus de l'action
01:12:09Que mène Retailleau
01:12:10Qui me fait bouillir
01:12:12Humainement il y a du boulot
01:12:12A faire
01:12:13Il y a tout à faire
01:12:14Yann Manzy
01:12:15Vous êtes avec nous
01:12:16Depuis le début
01:12:16Vous avez écouté religieusement
01:12:17Nos trois vraies voix
01:12:19Et évidemment
01:12:19Vous avez un certain nombre de choses
01:12:21Alors réponde-vous
01:12:21Qui représentez l'association
01:12:23Utopia 56
01:12:24Bonsoir
01:12:25Oui je vais répondre
01:12:27Et pour répondre déjà
01:12:29On n'est pas nous associatifs
01:12:31A dire à des gens
01:12:31De venir en France
01:12:32Pour reprendre un petit peu
01:12:33Ce qui est dit
01:12:34Et la sémantique
01:12:35Qu'on a sur toutes les associations
01:12:37Qui peuvent apporter l'aide
01:12:38Aux personnes qui sont
01:12:39Sur les trottoirs de nos villes
01:12:40Ou dans la mer
01:12:41Dire que c'est nous
01:12:42Qui leur disons de venir
01:12:43Je ne sais pas d'où ça sort
01:12:44Bon ça fait partie de la communication
01:12:45Pour pouvoir taper les aidants
01:12:47Donc j'entends
01:12:48Vous pouvez dire ce que vous voulez
01:12:49Sur les plateaux
01:12:49De ce que vous voulez
01:12:50Par contre la réalité
01:12:51C'est que nous
01:12:52On est simplement
01:12:53Des citoyens
01:12:54Des citoyens
01:12:55Qui à un moment donné
01:12:56On voit ce qui se passe
01:12:57Sur les trottoirs de nos villes
01:12:58On voit aussi
01:12:59Toutes ces politiques
01:13:00Menées depuis 40 ans
01:13:01Qui nous ont emmené à ça
01:13:03Et qui c'est
01:13:03Qui a gouverné
01:13:04Pendant ces 40 ans
01:13:05Qui c'est
01:13:05Qui a fait toutes ces lois
01:13:07Qui ont permis
01:13:08De mettre tous ces gens
01:13:09Aujourd'hui
01:13:09Sur le trottoir
01:13:11Donc à qui la responsabilité
01:13:13Moi je ne suis pas là
01:13:14Pour débattre de ça
01:13:14Je parle
01:13:15Moi je suis venu parler
01:13:16Depuis des années
01:13:16Il est multiple
01:13:17C'est sûr que
01:13:18Voilà
01:13:19Donc je pense que chacun
01:13:20Peut en prendre pour son bras
01:13:21Parce que je pense que tous
01:13:22On en est là
01:13:23Aujourd'hui avec des gens
01:13:24Qui sont autour de ce plateau
01:13:25Et qui ont aussi
01:13:26Des couleurs politiques
01:13:27Qui ont été aux manettes
01:13:28Donc on est tous responsables
01:13:29De ce qui se passe
01:13:30Maintenant moi ce que je dis
01:13:31C'est nos valeurs
01:13:33Je me rappelle
01:13:34De quand on a créé
01:13:35L'association Utopia
01:13:36Il y a 10 ans
01:13:36C'était sur la jungle de Calais
01:13:38Et je me rappelle
01:13:38Un grand média
01:13:39Titrait
01:13:40Ici se jouent les valeurs
01:13:41De l'Europe
01:13:42Voilà c'est tout
01:13:43Maintenant c'est
01:13:44Qu'est-ce qu'on veut
01:13:45Comme société
01:13:45On voit ce qui se passe
01:13:46En Amérique
01:13:47On veut ça
01:13:48Allons-y
01:13:49Si c'est ça
01:13:50Que les concitoyens veulent
01:13:51N'oublions pas
01:13:52Qu'au travers de tout ça
01:13:53C'est les droits humains
01:13:54C'est ni plus ni moins
01:13:56Que des femmes
01:13:56Des enfants
01:13:57C'est pas des migrants
01:13:58C'est des femmes
01:13:58C'est des individus
01:13:59Qui pour une partie d'entre eux
01:14:00N'ont même plus la possibilité
01:14:02D'avoir l'asile
01:14:03Parce que nous justement
01:14:05Vous avez voté
01:14:06Pendant ces 30 années
01:14:06Poussé par le Front National
01:14:08Derrière
01:14:09Pour faire justement
01:14:11Que ces lois arrivent
01:14:12Et nous mettent
01:14:13Dans la situation
01:14:13Dans laquelle on est
01:14:14Pour qu'on conserve
01:14:15Ces gens en bouc émissaire
01:14:16Ce qui se passe
01:14:17C'est grave et dramatique
01:14:18Il y va de notre conception
01:14:20Des valeurs
01:14:22Sur lesquelles nous avons été élevés
01:14:23Liberté, égalité, fraternité
01:14:24Je dis pas qu'il faut
01:14:25Ouvrir le restaurant
01:14:26A tout le monde
01:14:26C'est pas ça
01:14:27Par contre
01:14:28On est 450 millions d'Européens
01:14:29On a accueilli
01:14:316 millions et demi
01:14:32D'Ukrainiens
01:14:32Sans cligner d'un oeil
01:14:33En donnant l'autorisation
01:14:34De ça à ces gens
01:14:35De travailler
01:14:35En France
01:14:36On a fabriqué
01:14:36Des sans-papiers
01:14:37Depuis des années
01:14:38Et des années
01:14:38Et aujourd'hui
01:14:39On les jette
01:14:39A la vindicte populaire
01:14:41C'est un choix de société
01:14:43C'est un choix de société
01:14:44Je vous coupe
01:14:44Qu'est-ce que vous
01:14:45Pouvez-vous proposer
01:14:46Parce que c'est intéressant
01:14:47D'avoir votre
01:14:48Puisque vous êtes sur le terrain
01:14:49Qu'est-ce qu'on peut proposer
01:14:50Ce qu'on peut proposer
01:14:52C'est déjà
01:14:52Imaginer qu'on parle
01:14:54En France
01:14:55Depuis des années
01:14:55Et je peux vous assurer
01:14:56Que je connais bien le sujet
01:14:57Parce que ça fait des années
01:14:59Que je me bagarre aussi
01:15:00Contre la réalité
01:15:01Des discours
01:15:02Et de la vérité historique
01:15:03De ce qu'on aurait pu vivre
01:15:04A une certaine époque
01:15:05De la grande France
01:15:06Et de la glorieuse
01:15:07Et aujourd'hui
01:15:09Quand j'entends
01:15:09Certains partis
01:15:10Reconquêtent
01:15:10Vouloir reconquérir
01:15:11Une colonie
01:15:12Et avoir la grandeur
01:15:13De la France
01:15:14D'une certaine époque
01:15:14Tous les pays du monde
01:15:16C'est en train de jouer à ça
01:15:17La France aussi
01:15:17Qu'est-ce qu'on est en train de faire ?
01:15:19On est 450 millions d'Européens
01:15:23Il y arrive
01:15:25Au plus fort
01:15:25De la crise migratoire
01:15:26En 2016
01:15:271 700 000 personnes
01:15:29Sur le territoire
01:15:29Européen
01:15:30Donc pendant qu'on parle
01:15:32De la migration
01:15:32On ne parle pas
01:15:33De la réalité des problèmes
01:15:34Et c'est ça en fait
01:15:35Les boucs émissaires
01:15:36Hier c'était les juifs
01:15:38Les arabes
01:15:39Voilà où on en est en fait
01:15:41Je ne crois pas
01:15:42Que vous avez
01:15:44Vous avez un discours humaniste
01:15:47Classique
01:15:49Et moi je suis frappé
01:15:51Au contraire
01:15:51Par le fait
01:15:52Que l'État
01:15:54La force de l'État
01:15:56La volonté
01:15:57De demeurer
01:15:58Je dirais
01:15:59Dans une sorte
01:16:00De tranquillité publique
01:16:02Est complètement
01:16:03Bâtie en brèche
01:16:06Regardez à partir du moment
01:16:08Où quelqu'un
01:16:09Entre sur le territoire national
01:16:12Eh bien
01:16:13On peut pratiquement dire
01:16:15Qu'il ne peut plus
01:16:16En sortir
01:16:16Même s'il est indésirable
01:16:19Chez nous
01:16:19Et donc
01:16:20Je n'ai pas l'impression
01:16:22Que votre discours
01:16:23Soit
01:16:24Il est
01:16:25Il est moral
01:16:26Mais il ne correspond pas
01:16:28A la réalité
01:16:29Qu'on vit
01:16:30Yann Morzy
01:16:31Mais je
01:16:32Qu'on n'ait pas
01:16:34Aujourd'hui les accords
01:16:35Pour pouvoir renvoyer
01:16:36Les indésirables
01:16:36Comme vous les appelez
01:16:37Et que ça bloque
01:16:38Au niveau administratif
01:16:40Et on le voit
01:16:40Que certains
01:16:41Comme vous l'avez dit
01:16:42Les délinquants
01:16:42Qu'on essaie de renvoyer
01:16:44On ne peut pas le faire
01:16:44Par contre
01:16:45N'oublions pas une chose
01:16:47C'est 98%
01:16:48Des personnes
01:16:49Que vous situez
01:16:51Dans justement
01:16:51Tous ces sans-papiers
01:16:52Tous ces gens
01:16:53Combien de pourcentages
01:16:55Réellement
01:16:55Font des conneries
01:16:56Donc là
01:16:57On est en train de parler
01:16:58Alors qu'en fait
01:16:59On parle d'une minorité
01:17:00De gens
01:17:01Sur les centaines
01:17:02De milliers
01:17:02De personnes
01:17:03Qui sont illégalement
01:17:05Sur le territoire
01:17:05Depuis des années
01:17:06Et qui travaillent
01:17:07Comme vous le dites
01:17:08Ce sont les esclaves
01:17:08Modernes
01:17:09Les sans-droits
01:17:10Nous ce qu'on appelle
01:17:11Les sans-droits
01:17:11C'est des gens
01:17:12À qui on a retiré
01:17:13Le droit d'être ici
01:17:13Par contre
01:17:14On n'a pas retiré
01:17:15Le droit de travailler
01:17:16Ils travaillent au noir
01:17:17Ils payent des impôts
01:17:18Ils payent une TVS
01:17:19Par contre ils n'ont pas
01:17:20Le droit à la sécurité sociale
01:17:21Ils n'ont pas le droit
01:17:22À la retraite
01:17:22Ils n'ont pas le droit
01:17:23Voilà ce qu'on a fabriqué
01:17:24Donc moi ce que je peux vous dire
01:17:26C'est que en fait
01:17:27L'Europe demain
01:17:28L'Europe vieillissante
01:17:29A besoin de toutes ces populations
01:17:31Moi je vois la migration
01:17:32Comme quelque chose de positif
01:17:34Aujourd'hui
01:17:34Pour se servir
01:17:35De cet outil de la migration
01:17:37Pour en faire un paravent
01:17:38Pour ne pas parler
01:17:39De la réalité
01:17:40Des problèmes
01:17:40Qui sont devant nous
01:17:41On en fait en fait
01:17:42Un bouc émissaire
01:17:43Mais la réalité
01:17:44C'est que tous ces gens
01:17:45Regardez l'Espagne
01:17:46Regardez l'Italie
01:17:47Qui régularise
01:17:48Regardez même
01:17:49Monsieur Donald Trump
01:17:50Qui dit
01:17:50On va en renvoyer
01:17:52Tous les Mexicains
01:17:53Tous les patrons lui disent
01:17:54Ben renvoisant un petit peu
01:17:55Fais de la bonne communication
01:17:56Mais pas trop
01:17:57S'il te plaît
01:17:57Sinon tout s'écroule
01:17:58Quand est-ce qu'on arrête de mentir
01:18:00Et quand est-ce qu'on porte
01:18:01Un autre discours
01:18:02Et surtout
01:18:02Quand est-ce qu'on partage
01:18:04Nos richesses
01:18:05Avec ceux
01:18:05Parce que tant qu'on continuera
01:18:07A piquer dans leur frigo
01:18:08Il ne faudra pas s'étonner
01:18:09Qu'ils viennent manger chez nous
01:18:09Attendez
01:18:11Moi je suis maire
01:18:12D'un petit village
01:18:13Dans l'Aude
01:18:13Et je prends l'exemple
01:18:15Même des mineurs isolés
01:18:16Vous savez qu'un mineur isolé
01:18:17Cote très cher à la France
01:18:18Entre 25 et 30 000 euros par an
01:18:20Mineur isolé
01:18:21Ou mineur isolé
01:18:23A 30 ans
01:18:24Aussi
01:18:24Bon
01:18:25Ça
01:18:26Cher monsieur
01:18:27Moi j'entends
01:18:28Qu'on a besoin
01:18:29D'une certaine immigration
01:18:30Qui vient travailler
01:18:31Qui travaille
01:18:32Qui paie des impôts etc
01:18:33Et qu'il faut régulariser
01:18:33Je suis d'accord avec vous
01:18:34Mais j'ai l'impression
01:18:35Que les associations
01:18:36Vous faites un amalgame de tout
01:18:38De façon à justifier
01:18:40Un petit peu
01:18:41Ceux qui viennent
01:18:42Et qui n'ont rien à foutre
01:18:43Sur notre territoire
01:18:43Parce que
01:18:44Je vais vous dire moi
01:18:45Dans les campagnes etc
01:18:46Les gens qui n'ont pas de pognon
01:18:47Pour vivre
01:18:48Qui sont de bons franchouillards
01:18:49Excusez-moi de le dire
01:18:50Je vais passer peut-être
01:18:51Pour un franchou
01:18:52En disant ça d'ailleurs
01:18:52Mais qui n'ont rien pour vivre
01:18:54Et quand on voit
01:18:55Les mineurs isolés
01:18:56Ce que nous coûte
01:18:57Un mineur isolé
01:18:57Par jour
01:18:58Mais c'est un scandale total
01:19:00Moi je vous le dis
01:19:00Comme je le pense
01:19:01Par contre
01:19:02Je suis pour une migration
01:19:03Quand on dit choisi
01:19:04Une migration
01:19:05Qui rapporte à notre pays
01:19:07Qui déclare ses dépôts
01:19:08Et qu'il faut aider
01:19:08Et qu'il faut régulariser
01:19:09Je suis d'accord avec vous
01:19:10Mais il y a quand même
01:19:11Une partie d'individus
01:19:13Dans notre pays
01:19:13Qui n'ont rien à faire
01:19:14Sur notre territoire
01:19:15Et certaines associations
01:19:16Ont quand même facilité
01:19:18A vouloir les accueillir
01:19:19Vous le savez
01:19:19Les ONG
01:19:20Font ce travail
01:19:21Yann Monsy
01:19:22Les ONG
01:19:24Alors monsieur
01:19:25En fait
01:19:26Tout ça
01:19:26Et tout ce qu'on parle
01:19:27Et je suis venu sur vos plateaux
01:19:28Vous imaginez bien
01:19:29Que vous n'êtes pas forcément
01:19:30Les radios sur lesquelles
01:19:31Je m'exprime
01:19:31Mais j'essaye de m'exprimer
01:19:32Quand même
01:19:33Et de venir régulièrement
01:19:34Parce que je suis quand même
01:19:34Réellement
01:19:35Et vous avez tableau
01:19:37Ouverte chez nous
01:19:37Vous le savez bien sûr
01:19:38Et je le sais
01:19:39Ce que moi je veux vous dire
01:19:41En fait
01:19:41C'est que c'est des choix
01:19:42De société
01:19:42Si on veut détricoter
01:19:45Le droit de l'enfance
01:19:45Qu'on a signé
01:19:46La convention des droits de l'enfance
01:19:47Qu'on a signé
01:19:47On a le droit
01:19:48Par contre
01:19:51C'est une convention internationale
01:19:52Qu'on a signée
01:19:52D'accueillir ces mineurs
01:19:54Regardez ce qui se passe en France
01:19:55Ces mineurs
01:19:56Qui sont
01:19:57Et je connais bien le sujet
01:19:59Une grande partie de l'activité
01:20:00Du copier 56
01:20:01C'est les mineurs à la rue
01:20:03Donc on connait le sujet
01:20:04Par cœur
01:20:06Qu'est-ce qui se passe ?
01:20:07Qu'est-ce qu'on dénonce ?
01:20:09Entre signer une convention
01:20:11Il y a quelques années
01:20:13Et finalement
01:20:14Voir la société évoluer
01:20:15Les migrants climatiques
01:20:17Tout ça
01:20:18On ne l'avait pas prévu
01:20:19On se rend compte finalement
01:20:20Qu'il y a des jeunes
01:20:22Qui arrivent chez nous
01:20:23Et qu'on n'arrive pas à les gérer
01:20:25Donc il va falloir
01:20:25Trouver des solutions
01:20:27Que chacun fasse un pas
01:20:28Forcément
01:20:29On ne peut pas rester
01:20:30Posé sur des lois
01:20:32Qui aujourd'hui
01:20:34Il faudrait les repenser
01:20:35Pour que tout le monde
01:20:36Puisse vivre en commun
01:20:38Parce que là ça va être compliqué
01:20:39Quand même
01:20:39Oui mais
01:20:40Ça va être compliqué
01:20:42Mais il ne faut pas oublier
01:20:42Non plus qu'on n'est pas envahis
01:20:44On est 450 millions d'Européens
01:20:46Oui l'Europe doit s'organiser
01:20:47Oui l'Europe doit
01:20:48Regardez l'Italie
01:20:49Qui a régularisé 500 000 personnes
01:20:51Oui mais elle en a fait partir beaucoup
01:20:53Il faut qu'on régularise
01:20:55Pour que ces sans-papiers
01:20:56Qui sont défauts en France
01:20:57Depuis 15 ans
01:20:58Qui se retrouvent sans-papiers
01:21:00Avec les lois successives
01:21:01Qu'on est en train de voter
01:21:01Qui ne peuvent plus
01:21:04Renouveler leur titre de séjour
01:21:06Mais on est en train de faire
01:21:07Quelque chose d'incroyable
01:21:08Et après
01:21:08On les jette à la vindicte populaire
01:21:11Mais non non
01:21:11Mais il y a beaucoup de gens
01:21:12Qui sont d'accord avec vous
01:21:12Sur ce sujet là
01:21:13Après il y a malheureusement
01:21:15Du cas par cas aussi
01:21:16En tout cas
01:21:17Vous aurez pu faire passer le message
01:21:18Aussi sur Sud Radio
01:21:19Parce que toujours
01:21:20Tout le monde aura toujours la parole
01:21:22Sur Sud Radio
01:21:22Absolument
01:21:23On est là pour en débattre
01:21:24Et pour parler vrai
01:21:25Merci à vous Yann Manzy
01:21:26Déléguée générale
01:21:27De l'association Utopia 56
01:21:29Merci beaucoup
01:21:30Passez une très bonne soirée
01:21:32Merci Philippe Bilger
01:21:33Merci Bruno Pommard
01:21:35Et merci Pierre-Yves Martin
01:21:36Vous restez avec nous
01:21:37Dans un instant
01:21:38Avec Jean-Marie Bordry
01:21:39On va vous parler automobiles
01:21:40Et contrôle technique
01:21:41Il faut y passer
01:21:42Voilà c'est ça
01:21:42Elle t'approche
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