- 04/06/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bruno Pomart, maire de Belflou et président d'Initiative sécurité intérieure ; Wilfried Fonck, secrétaire national du syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa ; Jacques Pessis, présentateur des "Clefs d'une Vie" sur Sud Radio ; Frédéric Guyonnet, président du Syndicat National des Banques CFE-CGC.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-04##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix de Sud Radio, de 17h à 19h.
00:00:09On n'a pas le bonheur d'avoir Cécile avec nous, elle sera absente quelques jours,
00:00:13et je tiens à lui dire, et les Vraies Voix tiennent à lui dire, qu'on l'embrasse.
00:00:18Au menu du jour, à 17h30, le grand débat.
00:00:21Colère des syndicats pénitentiaires après la demande d'extraction de Mohamed Amra
00:00:24la semaine prochaine pour être auditionnée par les juges à Paris.
00:00:27Son évasion sanglante à un péage avait d'ailleurs coûté la vie à deux agents pénitentiaires l'an passé.
00:00:32Bruno Retailleau préfèrerait une audition en visio ou au sein de l'établissement pénitentiaire.
00:00:37Alors parlons vrai, est-ce qu'un déplacement du juge ou une visio
00:00:40ne vous aurait pas paru plus cohérente vu la dangerosité du détenu ?
00:00:44Et à la question Amra extrait de sa prison, est-ce irresponsable ?
00:00:47Vous dites oui à 91%.
00:00:49Voulez réagir, Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:00:55A 18h40, le coup de projecteur des vrais voix, la disparition des agences bancaires s'accélère.
00:01:00La France en a perdu plus de 3000 rien que sur les 5 dernières années.
00:01:04La tendance était déjà là pour faire des économies face à la concurrence des banques en ligne.
00:01:09Alors parlons vrai, préférez-vous une banque avec ou sans agence ?
00:01:13Et à la question, craignez-vous de voir disparaître votre agence bancaire ?
00:01:17Vous dites oui à 59%.
00:01:19Vous voulez réagir, c'est 5 centimes l'appel et c'est Aude qu'il prendra avec son sourire légendaire.
00:01:25Et vous n'aurez donc pas besoin d'appeler votre banquier à la sortie au 0826 300 300.
00:01:31Et on aura comme invité Frédéric Guyonnet, président du syndicat national des banques CFE-CGC
00:01:35et nos éditorialistes du jour.
00:01:37Les Vraies Voix Sud Radio
00:01:39Bonsoir Philippe Bilger.
00:01:42Bonsoir monsieur Philippe David.
00:01:44Président de l'Institut de la Parole, auteur de Me Too Much aux éditions Eliopole.
00:01:50Bonsoir Françoise de Voix, éditorialiste sur le radio.
00:01:52Mon cher Philippe David, comment ça va ?
00:01:53Et vous ?
00:01:53Ouais, super bien.
00:01:54Très bien ?
00:01:55Ouais, une pensée pour Cécile quand même.
00:01:56Oui, on l'embrasse absolument, bien évidemment.
00:01:58Ça serait bien de dire et de répéter à quel point nous aimons Cécile.
00:02:01Absolument, vous l'avez dit, on le pense en plus du fond du cœur.
00:02:04Tout sincèrement, profondément, oui.
00:02:05Et enfin, on a appelé la police, elle a répondu au 17.
00:02:08Bruno Poma, président d'initiative Sécurité Intérieure et maire de Belleflou dans le département de l'Aude.
00:02:15Bonsoir.
00:02:15Bonsoir, je rentre de vacances.
00:02:17Alors je suis en pleine forme pour affronter Françoise et Philippe Bilger.
00:02:20À chaque voix, vous mettez des consultants de très haut niveau.
00:02:25Voilà, c'est très haut, un jour, ça marchera un peu.
00:02:27Je le dis à chaque fois, mais excusez-moi.
00:02:29Mais ne t'inquiète pas parce qu'en réalité, ne vous inquiétez pas mon cher Bruno,
00:02:33parce que Cécile n'étant pas là, il est déjà désactivé pour le quiz.
00:02:36Et un jour, on vous dira que c'est vrai ce que vous dites de vous-même.
00:02:40Excusez-moi, vous avez dit des consultants.
00:02:42Non, c'est des chroniqueurs.
00:02:43Des chroniqueurs, pardon.
00:02:44Peut-être que vous avez besoin de consulter, mais ça, ça ne vous regarde pas.
00:02:47C'est le secret médical.
00:02:48Mais moi, me faire consulter par Bilger ou De Goua, je peux vous dire que je ne suis pas.
00:02:53Mon état mental n'est pas à ces voix-là.
00:02:55Alors vous savez, j'étais dans un Aragon, dans la Sierra des Gouares.
00:02:59Je voulais saluer deux jeunes qui nous écoutent souvent.
00:03:03Salie et Nico.
00:03:04C'est les moniteurs canyons qui nous ont emmenés avec ma compagne se balader dans ces superbes canyons.
00:03:09Et donc c'était quoi ? Vous avez mangé quoi à midi ?
00:03:11Le prix des boissons de la bouffe par rapport à la France ?
00:03:17Ah ben, rien de voir.
00:03:18Plus cher ?
00:03:19Non, deux fois, mon cher.
00:03:21Non, mais j'ai voulu...
00:03:23Ça devienne une information capitale.
00:03:25Je vais vous améliorer, Philippe, dans les canyons de l'Aurico.
00:03:27Allez, on part !
00:03:28Ah, dans les canyons !
00:03:29Excusez-moi, vous ne faites pas sauter Bilger dans les canyons.
00:03:31Je suis bon comme un canyon !
00:03:32On tient à le garder.
00:03:33Oui, non, mais le Cap d'Ague, vous pouvez l'amener là-bas.
00:03:36C'est bien, il y a du plat, en fait.
00:03:38C'est du plat.
00:03:39Non, je vous arrête.
00:03:39Au Cap d'Ague, il n'y a pas des canyons, il y a des canons.
00:03:42D'ailleurs, notre auditrice du jour est à quelques kilomètres du Cap d'Ague,
00:03:47puisqu'il s'agit de Nathalie de Béziers.
00:03:49Bonjour, Nathalie.
00:03:50Bonjour à toute l'équipe.
00:03:52Content de vous parler ce soir.
00:03:53Eh ben, on est content de vous avoir.
00:03:55Alors vous, vous voulez pousser un coup de gueule sur le coude du tabac,
00:03:58en général, et des cigarettes en particulier.
00:04:00Ça va toucher Françoise Debois.
00:04:02Ben oui.
00:04:03Désolée, Françoise, mais oui, effectivement, cette semaine,
00:04:06j'ai entendu sur votre radio, un matin de bonheur,
00:04:10que le coût du tabac pour l'État représentait 156 milliards d'euros.
00:04:16Donc, alors, j'avais envie de répondre, mais je n'ai pas vu.
00:04:18156 milliards d'euros, ça me paraît énorme.
00:04:20Non, c'est pas beaucoup d'euros.
00:04:21Non, non, c'est pas 156 milliards.
00:04:25C'est le coût social du travail.
00:04:27Du tabac, par exemple.
00:04:28Ah oui, ça c'est possible, etc.
00:04:30C'est possible.
00:04:31156 milliards, ça me paraît énorme.
00:04:32Ça me paraît énorme quand même.
00:04:33Écoutez, on a un budget de 3 000 milliards.
00:04:35Non, non, ça peut.
00:04:38Allez-y, oui.
00:04:38Je les ai vérifiés, ça coûte bien 156 milliards,
00:04:42le coût du tabac, le coût social du tabac.
00:04:46Oui, c'est-à-dire...
00:04:47Attendez, laissez...
00:04:47Un coup de gueule.
00:04:48Oui.
00:04:49Parce que si ça coûte si cher,
00:04:51si ça coûte si cher,
00:04:53pourquoi on laisse faire les choses
00:04:55comme on les laisse faire actuellement ?
00:04:56Ça rapporte du pognon à l'État, hein ?
00:04:58Oui, mais ça ne rapporte pas 156 milliards, hein ?
00:05:01Attendez, laissez-moi pider.
00:05:03En fait, le coût annuel, c'est pas ça.
00:05:06Le coût annuel, c'est 1,6 milliard pour le travail seul,
00:05:09mais les rechètes, c'est 15,3 milliards.
00:05:12Donc en fait, ça rapporte à l'État par an, d'accord ?
00:05:14Le coût du tabac, je n'ai pas dit le coût social.
00:05:16Oui.
00:05:16Donc c'est encore une grosse hypocrisie de l'État, hein ?
00:05:20Qui nous dit, ça coûte cher, il faut faire des compagnes de prévention,
00:05:24mais en fait, ils font de l'argent sur le dos des fumeurs, n'est-ce pas, François ?
00:05:27C'est vrai.
00:05:27Parce que 81,5% du prix du paquet de cigarettes, ce sont des taxes.
00:05:32D'accord ? Bon.
00:05:34Alors, moi, mon père est mort du tabac à 60 ans, 6, au bout de 6 mois de la retraite,
00:05:39à l'époque, c'était 60 ans de la retraite, n'est-ce pas ?
00:05:41Il est mort du tabac.
00:05:43Il faut savoir qu'un fumeur, un gros fumeur sur deux, meurt prématurément.
00:05:48D'accord ?
00:05:48Ça veut dire qu'en fait, on économise sur les retraites qu'on verse à ces gens-là.
00:05:53Ça, ils n'en parlent pas, en fait.
00:05:56Bon, je ne dis pas que c'est bien, au contraire.
00:05:57Non, mais elle a raison.
00:05:58Mais ça prouve le cynisme du système.
00:05:59Non, mais vous avez raison.
00:06:00Non, mais ça, c'est 56 milliards, je voudrais bien savoir.
00:06:02Non, non, non, je vous arrête.
00:06:05J'ai trouvé un chiffre, c'est sur CHU Média, a priori, c'est un média des hôpitaux,
00:06:09ils disent 120 milliards par an, le vrai coût du tabac.
00:06:12Alors, je veux dire, c'est le vrai coût, mais ceux qui ne rentrent pas dans les caisses de retraite
00:06:17parce que les gens-là ont l'écoute de lutte contre la prévention pour les compagnies de pub.
00:06:21C'est pas que ça, elle a raison.
00:06:22Non, mais là où elle a raison, mais là où c'est un peu tiré par les cheveux,
00:06:25c'est-à-dire que le coût social, c'est les crises cardiaques, les maladies cardiovasculaires.
00:06:29On ne meurt pas que du cancer du fumeur quand on fume.
00:06:31Et vous avez absolument raison dans ce que vous dites.
00:06:34Et merci de souligner l'hypocrisie, le tabac est une addiction.
00:06:37Vous allez à Rome, vous payez le même paquet de cigarettes, 5,50 euros.
00:06:42Donc, cherchez l'erreur.
00:06:44Merci beaucoup Nathalie, on vous retrouve tout à l'heure, vous êtes notre auditrice du jour.
00:06:48Elle est coriace.
00:06:48Pour réagir au grand débat et évidemment au qui c'est qui qui l'a dit.
00:06:54tout de suite, dans quelques instants, juste après la pub,
00:06:57le réquisitoire de Monsieur le Procureur qui sera à quel sujet ?
00:07:00Qui sera au sujet de la...
00:07:02Stéphane Séjourné.
00:07:04Stéphane Séjourné, j'ai l'hité avec l'autre.
00:07:06Ça s'est bien passé ?
00:07:07Non, non.
00:07:08Ça s'est bien passé, sans Séjourné ?
00:07:10Allez, on se retrouve tout de suite avec Les Vraies Voix.
00:07:13Sud Radio.
00:07:14Sud Radio.
00:07:15Parlons vrai.
00:07:15Parlons vrai.
00:07:16Sud Radio.
00:07:17Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David.
00:07:21Retour des Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degoy, Bruno Pommard.
00:07:27Dans quelques instants, les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:07:30Bonsoir Félix.
00:07:31Bonsoir Philippe, bonsoir tout le monde.
00:07:32Trois mots dans l'actu qui sont ?
00:07:34Qui sont disparition, au pluriel, arrestation et révélation.
00:07:37On va parler évidemment de Nicole Croisi et de Philippe Labreau qui nous quittent
00:07:40tous deux à l'âge de 88 ans de cette arrestation.
00:07:43Aussi au Maroc, un homme soupçonné d'avoir commandité plusieurs des enlèvements dans
00:07:46la crypto-monnaie en France.
00:07:48Et puis du rêve bleu qui se poursuit à Roland-Garros pour la révélation française du tennis.
00:07:52Loïs Boisson, la 361ème du tennis mondial, se qualifie en demi-finale en éliminant la
00:07:58numéro 6.
00:07:59La Russe, Myra Andreeva.
00:08:00En trois mots, donc disparition, arrestation, révélation.
00:08:02Allez, c'est parti, le réquisitoire de Monsieur le Procureur.
00:08:08Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du Procureur, Philippe Bilger.
00:08:13Et c'est sur Stéphane Séjourné que vous allez requérir.
00:08:16Oui, alors la nomination de Stéphane Séjourné comme commissaire européen avait suscité,
00:08:23n'avait pas suscité d'enthousiasme et presque de l'ironie jusqu'à de la dérision.
00:08:29Je ne suis pas persuadé que jusqu'à maintenant, mais il manque peut-être des informations,
00:08:35il a accompli des tâches colossales dans son secteur.
00:08:39Mais il a dit une phrase qui m'a intéressé, je défends une Europe qui n'emmerde pas les
00:08:45Français.
00:08:45Et cette phrase, un peu grossière, qu'on ne peut que légitimer, l'Europe n'est pas
00:08:52faite pour emmerder les Français, m'a rappelé celle célèbre de Président Pompidou.
00:08:58Et j'y ai vu comme une sorte de léger rappel.
00:09:03Et au fond, en me demandant si la magie des mots n'allait pas faire de Stéphane Séjourné
00:09:09quelqu'un qui allait entrer dans le cœur des Français comme le Président Pompidou.
00:09:14Je crains que non.
00:09:15Mais c'est un sujet parfaitement dérisoire par rapport à tout ce dont on m'a dit.
00:09:20Non, je ne suis pas d'accord.
00:09:21La métaphore Pompidou Séjourné, je ne l'avais jamais imaginé.
00:09:24Non, moi non plus. Et ça n'est pas un petit sujet, parce que c'est le sujet qui nous
00:09:29tue tous, c'est-à-dire la communication à outrance.
00:09:31On va piquer des phrases.
00:09:34Macron, ça a été son grand truc.
00:09:35Maintenant, il a un peu arrêté.
00:09:36Mais Emmanuel Macron allait piquer Duda Gaulle, allait piquer François Mitterrand, etc.
00:09:40On a des jeunes d'Arc, etc.
00:09:42Enfin, des postures.
00:09:44Moi, je suis d'accord avec vous.
00:09:45En plus, il est grotesque, en réalité.
00:09:47Parce que d'abord, ce n'est pas vrai.
00:09:49L'Europe, c'est un tout.
00:09:52Vous n'allez pas décider, parce que vous êtes commissaire européen de nationalité française,
00:09:56que vous allez, comment dirais-je, protéger les Français de décisions et de directives
00:10:00européennes qui peuvent être contraignantes.
00:10:02Et puis, je suis d'accord avec vous.
00:10:03D'abord, n'est pas Pompidou qui veut, parce que c'était ça, en fait, votre première idée.
00:10:08Et Pompidou pouvait se le permettre.
00:10:10Il faut voir le chemin de Pompidou.
00:10:11Moi, j'adore Georges Pompidou.
00:10:14En tant que femme de gauche, peut-être que je voudrais parler.
00:10:16J'adore Georges Pompidou.
00:10:18J'adore sa personnalité.
00:10:20J'adore ses racines.
00:10:21J'adore son goût immodéré pour l'art contemporain.
00:10:25Sa sophistication de l'esprit.
00:10:26Le fait qu'il ait écrit une anthologie de la polésie française.
00:10:29Vous allez vous le dire.
00:10:30C'est-à-dire que ça, c'est absolument sublime.
00:10:33C'est très difficile.
00:10:34Premier ministre, record à Matignon.
00:10:37Le Concorde, c'est lui.
00:10:38Je rappelle quand même.
00:10:39Le TGV, le lancement du TGV, c'est lui.
00:10:41Et donc, cet homme est un peu oublié pour moi.
00:10:43Merci d'en reparler parce que j'aime cet homme.
00:10:45Bruno Pommard.
00:10:47Il était de la ruralité, lui, Pompidou.
00:10:48Un natif de Montboudi.
00:10:49Oui, oui, oui.
00:10:50Un personnage.
00:10:51Ça fait partie de ces grandes personnalités politiques que nous avons eues dans notre pays.
00:10:55Mais ces journées, quoi.
00:10:56Il a été ministre des Affaires étrangères.
00:10:57Il n'a pas cassé deux pattes en canard.
00:10:58Mais il n'est pas resté longtemps, en plus.
00:10:59Il est trois, d'ailleurs.
00:11:00Oui.
00:11:00D'ailleurs, les canards n'en ont que deux.
00:11:02Pour rappeler.
00:11:03Je tue la fille qui compte.
00:11:05Non, mais c'est vrai.
00:11:07Non, non, mais c'est le ridicule.
00:11:09Donc, on lui a filé un Marocain.
00:11:10Il est commissaire.
00:11:11Il doit gagner 20 000 euros par mois.
00:11:12Et tant mieux pour lui.
00:11:13Et il sort des conneries, en plus.
00:11:15C'est formidable.
00:11:15Mais au moins, c'est sûr qu'avec la police, c'est brut de décoffrage.
00:11:18Non, c'est bien.
00:11:20Bruno, parlons vrai.
00:11:21C'est écrit sur les bureaux.
00:11:22Bruno, il parle vrai.
00:11:24Excusez-moi, M. Bilger.
00:11:25Tout de suite, les trois mots dans l'actu.
00:11:27Les vrais voix sud radio.
00:11:29Bonsoir, Félix.
00:11:30Bonsoir.
00:11:30Trois mots dans l'actu qui sont disparition, au pluriel, arrestation et révélation.
00:11:35Deux disparitions de deux touches à tout.
00:11:37Philippe Labreau, journaliste, écrivain, cinéaste, mais aussi parolier, tire sa révérence à 88 ans, le même âge que Nicole Croisi.
00:11:43La chanteuse, danseuse, mais aussi comédienne, nous laisse notamment son entêtant Chabadabada.
00:11:48Il est soupçonné d'abadabada, pardon.
00:11:50Il est soupçonné, lui, d'avoir commandité une série d'enlèvement dans le milieu des crypto-monnaies.
00:11:54Un homme de 24 ans vient d'être arrêté au Maroc.
00:11:56Et puis à Roland-Garros, le parcours fulgurant de Loïse Boisson, 361ème mondial après avoir été blessé au genou l'an dernier.
00:12:04Invité du tournoi, elle vient d'éliminer la numéro 6, en car la russe Myra Andreeva.
00:12:08Les vrais voix sud radio.
00:12:14J'adore.
00:12:16C'est Loïse.
00:12:18Mémoire de lui.
00:12:20Je n'ai chanté que des chansons d'amour.
00:12:23Je sais ce que j'ai apporté aux gens, déclarait Nicole Croisille à Paris Match il y a quelques années.
00:12:28Elle qui avait été élue la plus belle voix de l'année 1975.
00:12:32Chanteuse dite à voix, un peu à contre-courant de la mode yéyé de l'époque.
00:12:36Et sans doute précurseur à ce titre.
00:12:38Elle reste aussi associée évidemment à ce refrain entêtant du film Un homme et une femme.
00:12:43Comme un nom.
00:12:51J'adore.
00:12:55Non mais sérieux.
00:12:56Au milieu.
00:12:57Avec le mythique thème d'un homme et une femme, Nicole Croisille nous laisse un air inoubliable,
00:13:03ancré dans nos mémoires, écrit la ministre de la Culture.
00:13:05Rachida Dati qui rend hommage à une artiste qui avait du talent dans tous les arts et tous les styles.
00:13:11On va faire un tour de table rapidement.
00:13:12Philippe Bilger, vous aimiez Nicole Croisille ?
00:13:14J'aimais bien la première, la chanson.
00:13:16Parlez-moi de lui.
00:13:17Moi il y a une chanson.
00:13:18C'est aussi une femme qui est une très belle chanson.
00:13:19Il y a une femme avec toi et il y a
00:13:21J'ai besoin de toi, j'ai besoin de lui.
00:13:24Voilà la vérité.
00:13:25C'est l'histoire.
00:13:25En fait elle raconte des histoires de femmes peut-être déchirées
00:13:28ou dans un amour fou.
00:13:30Ça c'est être une femme déchirée entre deux amours
00:13:33qui explique qu'elle ne peut pas choisir.
00:13:35Non non mais c'est très beau.
00:13:36Je ne sais pas si vous l'avez.
00:13:37J'ai besoin de toi, j'ai besoin de lui.
00:13:41Voilà la vérité.
00:13:43J'ai besoin de toi.
00:13:44Elle a vous fait un gros film en anglais
00:13:46qui était une chanson de film sous le nom de Tuesday Jackson
00:13:48qui était I Never Leave You.
00:13:50Non mais tout simplement monument de la chanson française.
00:13:53C'est vrai.
00:13:53Au même titre que Labro comme journaliste.
00:13:56C'est dommage qu'on ne parle pas d'une disparition
00:14:00encore plus importante Pierre Neura.
00:14:02Oui mais c'était hier.
00:14:03Absolument.
00:14:04L'historienment c'était hier.
00:14:05Avant-hier.
00:14:06J'aurais dû en parler quand François Vella
00:14:08parce qu'elle me comprend.
00:14:10Bien sûr oui.
00:14:11On ne sait pas où on parle tous les deux.
00:14:12On n'en a pas parlé du tout.
00:14:14Et on a appris aujourd'hui la disparition
00:14:17d'un immense homme de médias, de littérature et de chansons.
00:14:20Philippe Labro qui tire sa référence au même âge.
00:14:23Sa révérence au même âge d'ailleurs que Nicole Croisi.
00:14:2588 ans.
00:14:26Sa vie romanesque le conduisit très jeune
00:14:28parmi les premiers reporters français à Dallas au Texas
00:14:30après l'assassinat de John Kennedy
00:14:32comme il s'en souvenait auprès du poing.
00:14:34Je voyais à travers mes vitres tout en conduisant
00:14:37que le pays peu à peu prenait conscience
00:14:40de l'événement et du deuil.
00:14:42On voyait tout d'un coup dans des maisons
00:14:44ou des hôtels ou des stations de service
00:14:46des gens descendre leur drapeau.
00:14:49J'avais vu, ça m'a toujours beaucoup frappé,
00:14:51un gros camion, ces fameux trucks là,
00:14:53ces énormes camions qui traversent les Etats-Unis
00:14:56s'arrêtaient sur le bord de la route.
00:14:58J'ai vu descendre le driver, le conducteur,
00:15:00s'appuyait sur la portière avant et pleurait.
00:15:04La voix de John Hallyday
00:15:14pour lequel Philippe Labreau avait écrit
00:15:16les paroles notamment de cette chanson
00:15:17« Mon Amérique à moi ».
00:15:18Journaliste, présentateur radio, télé,
00:15:21parolier, cinéaste, patron de médias,
00:15:23hommage appuyé ce matin sur Sud Radio
00:15:24de Jean-Jacques Bourdin
00:15:25qui l'avait connu comme dirigeant
00:15:26d'une autre station de radio RTL.
00:15:28Ce fut l'une de ses nombreuses casquettes.
00:15:30Lui était plus qu'un journaliste.
00:15:32Oui, c'est ça, c'est ça.
00:15:33Parce que, pardon, il a quand même réalisé
00:15:357 films et pas n'importe quel.
00:15:37Rive droite, Rive gauche.
00:15:38Gilles Apparant, par exemple,
00:15:40avec Trintignant, l'Alpagueur,
00:15:42avec Belmondo, Rive droite, Rive gauche,
00:15:45avec Nathalie Baye et Depardieu.
00:15:49Il avait une idole, c'était Jean-Pierre Melville.
00:15:52Et il ne cessait de parler de Melville.
00:15:54Jean-Jacques Bourdin avec Valérie Expert
00:15:56et Gilles Gansman ce matin.
00:15:57Dans l'info, en plus de 18h40,
00:16:00on va en reparler avec Jacques Pessis
00:16:02de soi, du clé bien connu.
00:16:03C'était un autodidacte.
00:16:04Et comme disait Diderot de son personnage,
00:16:07c'était un homme orchestre.
00:16:08Il savait tout faire.
00:16:09Il savait tout faire.
00:16:10Il a traversé le siècle.
00:16:11Il a traversé le siècle.
00:16:12Moi, j'ai eu la chance,
00:16:13pendant des années,
00:16:13de faire son émission.
00:16:15L'émission qu'il faisait, d'ailleurs,
00:16:16sur C8.
00:16:17C'était vraiment génial.
00:16:18Il faisait des émissions.
00:16:18Il était courageux de vous prendre.
00:16:19Oui, oui.
00:16:20Moi, j'adorais.
00:16:21Et alors, c'est vachement marrant
00:16:22que Jean-Jacques parle de Melville.
00:16:27Il y a tout le temps un moment donné
00:16:29où il parlait de Melville
00:16:30qui est un réalisateur hors normes.
00:16:32Énorme.
00:16:32Et moi, j'aimais beaucoup...
00:16:34Il était presque...
00:16:36Comment vous dire ?
00:16:36Il y avait un truc aristocratique
00:16:38chez Philippe Labreau
00:16:39parce qu'il y a une chose
00:16:40dont je voudrais dire.
00:16:41Il était beau.
00:16:43Il avait une beauté.
00:16:44On aurait dit...
00:16:45Il avait un peu un profil
00:16:48de pièce romaine d'empereur.
00:16:50Il était très beau.
00:16:51Et puis, il ne faut pas oublier
00:16:51D8 avec Bolloré.
00:16:53Oui, direct 8, absolument.
00:16:54Et malheureusement,
00:16:55l'Arcom a fini
00:16:57je dirais de sa carrière
00:16:59quelque part de journaliste qui était.
00:17:01Et dans les clés...
00:17:02Samedi à 21h
00:17:04dans le Jacques Pessis...
00:17:05Vendredi, pardon,
00:17:06à 21h,
00:17:06il y aura la rediffusion
00:17:07des clés d'une vie
00:17:08de Jacques Pessis
00:17:09avec Philippe Ladreau.
00:17:10Bro, et ce sera bien évidemment
00:17:11sur Sud Radio.
00:17:13Deuxième mot,
00:17:13Félix,
00:17:13arrestation,
00:17:14celle d'un franco-marocain
00:17:15soupçonné d'avoir commandité
00:17:17des enlèvements
00:17:18dans le milieu
00:17:18des crypto-monnaies.
00:17:19L'arrestation au Maroc
00:17:20annoncée par Gérald Darmanin.
00:17:22Je remercie sincèrement
00:17:23le Maroc
00:17:23pour cette arrestation
00:17:24qui montre
00:17:24l'excellente coopération judiciaire
00:17:26entre nos deux pays
00:17:27en particulier
00:17:27contre la criminalité organisée
00:17:29écrit le garde des Sceaux.
00:17:31Badis Mohamed Hamid Bajou
00:17:33était recherché
00:17:34par la justice française.
00:17:35Il faisait l'objet
00:17:35d'une notice rouge
00:17:36d'Interpol
00:17:37et pour du lourd,
00:17:38je cite
00:17:39arrestation,
00:17:40enlèvement,
00:17:40séquestration,
00:17:41détention,
00:17:42arbitraire d'otages
00:17:43pour obtenir l'exécution
00:17:44d'un ordre
00:17:44ou d'une condition
00:17:45commis en bande organisée.
00:17:47Rien que ça.
00:17:48Troisième mot,
00:17:49révélation
00:17:49avec ce parcours
00:17:50impressionnant
00:17:51de Loïs Boisson
00:17:52à Roland-Garros.
00:17:53Elle revient de loin.
00:17:54la 361ème mondiale
00:17:57âgée de 22 ans.
00:17:58Elle était classée
00:17:58150ème.
00:17:59Il y a un peu plus d'un an
00:18:00mais une blessure au genou
00:18:01l'avait brutalement arrêtée.
00:18:03361ème donc
00:18:04et elle vient de se qualifier
00:18:05en quart à Roland-Garros
00:18:07en demi.
00:18:08Elle vient de se qualifier
00:18:08pour les demi-demains.
00:18:10Elle bat la 6ème mondiale
00:18:11la russe
00:18:11Mira Andreeva.
00:18:14Loïs Boisson
00:18:19qui avait été invité
00:18:20à Roland-Garros
00:18:21et qui va donc
00:18:22se retrouver
00:18:22à affronter demain
00:18:23l'américaine
00:18:24Coco Goff
00:18:24la 2ème mondiale
00:18:25cette fois.
00:18:26Un mot ça fait
00:18:26au moins 40 ans
00:18:28qu'une joueuse
00:18:28classée aussi bas
00:18:29dans le classement
00:18:30WTA
00:18:31n'était pas arrivé
00:18:32en demi-finale
00:18:32d'un grand chelème.
00:18:33Le contrat est déjà
00:18:34largement rendu.
00:18:34Elle est très bonne.
00:18:35Elle a un coup droit
00:18:36dévastateur.
00:18:37dévastateur.
00:18:37Et puis elle était menée
00:18:39trois verrouges
00:18:39gonfettes
00:18:40qui montrent
00:18:41qu'elle a...
00:18:41J'en ferai mon tour
00:18:42de table
00:18:43coup de cœur
00:18:43mais on laissera parler
00:18:44Philippe David
00:18:45parce que le petit vénard
00:18:46que vous voyez
00:18:47avec la chemise orange rayée
00:18:48qu'est-ce qui s'est passé
00:18:49cet après-midi ?
00:18:50Il était à Roland-Garros
00:18:51il a assisté au match.
00:18:53Le privilégié.
00:18:54Ah ouais non c'est super.
00:18:55C'était franchement génial.
00:18:56Elle est incroyable.
00:18:57Elle a un coup droit
00:18:58mais dévastateur.
00:18:58Non c'est surtout son mental
00:18:59je suis d'accord avec Philippe.
00:19:00On sent que c'est la nana
00:19:01qui de toute façon
00:19:02n'a pas la peur
00:19:03de gagner.
00:19:04Voilà.
00:19:05Elle ose tout.
00:19:05Point.
00:19:06Un mot.
00:19:06La race des champions
00:19:07c'est ça ?
00:19:08On est capable d'être blessé
00:19:09et puis de revenir
00:19:10au plus haut niveau
00:19:10c'est ça ?
00:19:11Franchement Bruno
00:19:12vous êtes en pleine force.
00:19:14C'est fort ce qu'il vient de dire.
00:19:15Ça enfonce pas une fabée.
00:19:17Non non c'est super.
00:19:19Ça crée des valeurs.
00:19:21Moi ça m'a ouvert
00:19:22un point de réflexion.
00:19:23Tu viens de m'ouvrir
00:19:24un point de réflexion majeur.
00:19:26Non parce que je me suis dit
00:19:27un design race
00:19:27ça peut être mal interprété.
00:19:28Je serai vous
00:19:31je serai attention
00:19:31parce qu'il était
00:19:32instructeur au règne
00:19:33et s'il ouvre la boîte à gifles
00:19:34vous êtes mal.
00:19:35On est d'accord d'accord d'accord.
00:19:36Mais il est bienveillant.
00:19:38Il est bienveillant.
00:19:39Allez tout de suite.
00:19:40C'est pas comme toi.
00:19:41Dans un instant polémique
00:19:43le grand débat polémique
00:19:44sur l'extraction
00:19:45de Mohamed Amra
00:19:46les syndicats s'y opposent.
00:19:47Retailleau plaide
00:19:48une audition
00:19:48en prison ou en visio.
00:19:50Alors parlons vrai.
00:19:51Est-ce qu'un déplacement
00:19:52du juge ou une visio
00:19:53ne vous aurait pas paru
00:19:54plus cohérent
00:19:54vu la dangerosité
00:19:55du personnage ?
00:19:56A la question
00:19:57Amra extrait de sa prison
00:19:58est si responsable.
00:20:00Vous dites oui
00:20:00à 91%.
00:20:01Vous voulez réagir
00:20:02le 0826 300 300
00:20:04avec nous.
00:20:05Quelqu'un qu'on aime beaucoup
00:20:06Wilfried Fonck
00:20:07secrétaire national
00:20:08du syndicat pénitentiaire
00:20:09UFAP UNSA.
00:20:10Bonsoir.
00:20:11Bonsoir Philippe.
00:20:12Question cache.
00:20:13Réponse cache.
00:20:14Est-ce que ces transferments
00:20:16ont encore un sens
00:20:16avec les nouvelles technologies ?
00:20:19Alors que les extractions
00:20:20ont toujours du sens
00:20:20ma foi.
00:20:21Oui.
00:20:21Après c'est surtout
00:20:22qu'il faut savoir
00:20:23par preuve de discernement
00:20:24en fonction du profil
00:20:25et surtout la dangerosité
00:20:26de l'individu.
00:20:27Allez, on se retrouve
00:20:28dans quelques instants.
00:20:29Sud Radio.
00:20:30Sud Radio.
00:20:30Parlons vrai.
00:20:31Parlons vrai.
00:20:32Sud Radio.
00:20:33Parlons vrai.
00:20:34Les Vraies Voix Sud Radio
00:20:3517h-19h
00:20:37Philippe David.
00:20:39Retour des Vraies Voix
00:20:40avec Philippe Bilger,
00:20:41Françoise Degoy,
00:20:42Bruno Pommard.
00:20:43C'est l'heure
00:20:43du grand débat du jour.
00:20:45Les Vraies Voix Sud Radio
00:20:46le grand débat du jour.
00:20:48Et colère des syndicats
00:20:51pénitentiaires
00:20:52après la demande
00:20:53d'extraction de Mohamed Amra
00:20:54la semaine prochaine
00:20:55pour être auditionnée
00:20:56par des juges à Paris.
00:20:57Son évasion sanglante
00:20:58au péage d'Incarville
00:20:59avait coûté la vie
00:21:00à deux agents pénitentiaires
00:21:01l'an passé.
00:21:02Bruno Retailleau
00:21:03préférerait une audition
00:21:04en visio ou dans la prison.
00:21:05Alors parlons vrai.
00:21:06Est-ce que vu le coût
00:21:07et les risques
00:21:08de ce transferment
00:21:09puisque ce serait
00:21:09de condé sur Sarthe à Paris
00:21:11à les retours
00:21:12et par voie terrestre
00:21:13bien évidemment,
00:21:14ça ne vous paraîtrait pas
00:21:15quand même un peu risqué
00:21:16et surtout un peu cher.
00:21:17Et à la question
00:21:18Amra extrait de sa prison
00:21:20est-ce-t-il responsable ?
00:21:21Vous dites oui à 91%.
00:21:23Vous voulez réagir
00:21:24au datant vos appels
00:21:25au 0826 300 300
00:21:27avec nous.
00:21:28Wilfried Fonck
00:21:28secrétaire national
00:21:29du syndicat pénitentiaire
00:21:31UFAPUNSA
00:21:31on fait un tour de table
00:21:33Philippe Bilger.
00:21:34On ne discute pas
00:21:35me semble-t-il
00:21:36l'obligation
00:21:37à un moment donné
00:21:38tout de même
00:21:39d'avoir un interrogatoire
00:21:41entre le mise en examen
00:21:43et le magistrat instructeur
00:21:45je veux dire physique
00:21:46parce que d'aucuns
00:21:48évoquent la visio
00:21:49partout
00:21:49ce qui serait absurde.
00:21:51Mais la discussion
00:21:53porte sur les modalités
00:21:54techniques
00:21:55ou bien
00:21:56le respect
00:21:57des règles traditionnelles.
00:21:59Alors peut-être
00:22:00vais-je être minoritaire
00:22:02j'ai bien conscience
00:22:03de toutes les difficultés
00:22:05techniques
00:22:05les frais
00:22:06que vous avez évoqués
00:22:07Bruno
00:22:08un ensemble de choses
00:22:09moi ce qui me gêne
00:22:11mais peut-être
00:22:12est-ce totalement
00:22:13discutable
00:22:14c'est que
00:22:15devant la malfaisance
00:22:16criminelle
00:22:17devant le double
00:22:18assassinat
00:22:19devant les moyens
00:22:20de l'État
00:22:21et bien
00:22:22en quelque sorte
00:22:23nos règles
00:22:24nécessaires
00:22:25et ordinaires
00:22:26sont en train
00:22:27de plier
00:22:27et je n'ose imaginer
00:22:29ce que demain
00:22:30donnera
00:22:31si on continue
00:22:33cette criminalité
00:22:34qui peut être atroce
00:22:36pire que celle
00:22:37qu'a commise Amra
00:22:38moi ce qui me fait
00:22:39très peur
00:22:40c'est qu'en définitive
00:22:41c'est la criminalité
00:22:43qui nous gouverne
00:22:44avec cette nécessité
00:22:47technique
00:22:47que tout le monde
00:22:48semble valider.
00:22:49François Zégoire.
00:22:50Eh bien écoutez
00:22:50il vient de me convaincre
00:22:51Philippe Bigère
00:22:52parce que
00:22:52je me dis
00:22:53Errare humanomest
00:22:55persévérare
00:22:56et d'aboli com
00:22:58c'est qui ça ?
00:22:59C'est pas ça
00:23:02le sujet
00:23:02vous voyez
00:23:03peut-être
00:23:04ce pommard
00:23:05mitipite
00:23:06mais mais
00:23:08donc
00:23:08on a quelqu'un
00:23:09d'intelligent
00:23:09et de cultiver aussi
00:23:11je ne suis pas juste
00:23:12hypermésique
00:23:13en fait
00:23:13ça c'est mon coup droit
00:23:16à me sentir
00:23:17non mais je vais jusqu'au bout
00:23:19c'est à dire que
00:23:20ma première réaction
00:23:21elle est une réaction
00:23:22de ce qu'on appelle
00:23:22le bon sens
00:23:23c'est pour ça que je me bat
00:23:24toujours contre cette expression
00:23:25un peu débile
00:23:25parce que le bon sens
00:23:26mais le bon sens
00:23:28ça fait faire beaucoup de conneries
00:23:29et en fait
00:23:29non non non
00:23:30mais là le bon sens
00:23:31c'est pourquoi
00:23:32est-ce qu'à la limite
00:23:33le magistrat se déplace pas
00:23:34etc.
00:23:34Mais quand même
00:23:35l'argument de Philippe
00:23:36parce que je voulais l'entendre
00:23:38in vivo
00:23:39en fait
00:23:39in situ
00:23:39son argument est très fort
00:23:41en fait
00:23:42ce qu'il dit
00:23:43ce que vous dites
00:23:43m'a convaincu
00:23:45c'est d'ailleurs
00:23:45est-ce qu'on doit
00:23:46nous
00:23:47ratiociner
00:23:48notre manière
00:23:49de rendre la justice
00:23:51de mener des interrogatoires
00:23:52parce que
00:23:53on a été terrorisé
00:23:54à un momentum
00:23:55par un délinquant
00:23:57non c'est un criminel
00:23:58un criminel
00:23:59x y
00:23:59il m'a convaincu
00:24:01je pense que
00:24:02c'est bien
00:24:02de mettre
00:24:04tous les moyens
00:24:04pour montrer aux criminels
00:24:06qu'on ne plie pas
00:24:06Bruno Pommard
00:24:07alors le bon sens
00:24:08va parler
00:24:09ben oui
00:24:10excusez-moi
00:24:11non mais c'est tout
00:24:12si si
00:24:12moi je suis un pragmatique
00:24:13d'abord moi je connais un peu
00:24:14le domaine de la sécurité
00:24:15pour en avoir fait tellement
00:24:16toute ma vie
00:24:17mais je trouve que c'est
00:24:18tout simplement
00:24:19du bon sens des autorités
00:24:21de dire qu'à un moment donné
00:24:22compte tenu du profil
00:24:24je ne suis pas d'accord
00:24:25je ne suis pas contre
00:24:26ce que tu dis
00:24:26Philippe
00:24:27le fait que
00:24:27des magistrats
00:24:28peuvent voir des criminels
00:24:29mais là on a affaire
00:24:30à un criminel
00:24:31traditionnel
00:24:32le voyou traditionnel
00:24:34on a affaire
00:24:35à un tueur
00:24:36sanguinaire
00:24:37quelqu'un qui a démontré
00:24:38à la dernière extraction
00:24:40qu'évidemment
00:24:41il avait réussi
00:24:42à faire tuer
00:24:43deux agents pénitenciers
00:24:44donc je pense
00:24:45qu'il faut prendre
00:24:45les mesures
00:24:46et ça c'est
00:24:46pour moi c'est du pragmatisme
00:24:47c'est du terrain pur
00:24:49je dis
00:24:49est-ce qu'on a besoin
00:24:50de déplacer
00:24:5140 gars du GIGN
00:24:53à mon avis
00:24:54plus un hélico
00:24:54à travers
00:24:56150 ou 200 kilomètres
00:24:57il va y avoir
00:24:593 ou 400 policiers
00:25:00gendarmes
00:25:01qui vont rester
00:25:01en disposition
00:25:01pourquoi pas
00:25:02pour montrer
00:25:02se relever
00:25:03où on est tombé
00:25:04en fait
00:25:04mais je comprends
00:25:05excusez-moi
00:25:06le juge
00:25:06ça ferait une voiture
00:25:07pour y aller
00:25:08tu l'as dit avant
00:25:08pourquoi
00:25:09on n'escorte pas la dame
00:25:10si elle a peur
00:25:11de son tribunal
00:25:12vers la prison
00:25:12mais pourquoi
00:25:12elle aurait peur
00:25:13c'est pas parce qu'elle a peur
00:25:13non mais je te dis ça
00:25:14pourquoi la dame
00:25:15elle aurait peur
00:25:15c'est quand même
00:25:16intéressant
00:25:17parce qu'on reste
00:25:17dans cette traduction
00:25:18de la justice
00:25:18qu'on considère
00:25:19qu'on veut voir
00:25:20le présumé
00:25:21parce que ça a du sens
00:25:22si ça a du sens
00:25:24alors alors
00:25:24alors moi je suis pas d'accord
00:25:26je pense à mes copains
00:25:27qui prennent des risques
00:25:28sur le terrain
00:25:29je pense à rien d'autre
00:25:30ma chère Françoise
00:25:31alors il y en a
00:25:31qui a des copains
00:25:32qui prennent des risques
00:25:33parfois jusqu'à en mourir
00:25:34c'est Wilfried Fong
00:25:35secrétaire national
00:25:36du syndicat pénitentiaire
00:25:37donc ça
00:25:37qu'est-ce que vous voulez
00:25:39répondre aux vraies voix
00:25:40Wilfried Fong
00:25:40vous êtes plutôt
00:25:41bilgériste ou pommartiste
00:25:43et bien écoutez
00:25:44je vais faire un petit peu
00:25:45un entre-deux
00:25:46vous faites du en même temps
00:25:48il a bien raison
00:25:49c'est très à la mode
00:25:50depuis quelques années
00:25:51ceci étant
00:25:53non non
00:25:53mais je comprends
00:25:54j'entends ce que dit Philippe
00:25:55et je pense que sa réflexion
00:25:56est remplie de sagesse
00:25:58au niveau philosophique
00:25:59parce qu'effectivement
00:26:00ce n'est pas la criminalité
00:26:02finalement de dicter
00:26:03la manière dont la justice
00:26:04doit être rendue
00:26:05dans ce pays
00:26:06pour autant
00:26:06il faut tout de même
00:26:08entendre aussi
00:26:09l'émoi que peut susciter
00:26:10cette annonce
00:26:12de l'extraction
00:26:12de cet individu
00:26:13au niveau des personnels
00:26:14parce que nous
00:26:15on est toujours
00:26:16sous le coup
00:26:17de la perte
00:26:18de nos deux camarades
00:26:19des blessures
00:26:20qui ont été infligées
00:26:21à nos trois autres camarades
00:26:23aussi
00:26:23et qui aujourd'hui
00:26:24sont en train de lutter
00:26:25pour essayer de reprendre
00:26:26une vie normale
00:26:27tant bien que mal
00:26:28et puis quelque part
00:26:30on avait aussi engagé
00:26:31nous tout un travail
00:26:32avec le ministère de la justice
00:26:34la direction d'administration
00:26:35pénitentiaire
00:26:35pour essayer
00:26:36de trouver des solutions
00:26:37pour pouvoir garantir
00:26:38la sécurité des personnels
00:26:40sur ce type de mission là
00:26:41et effectivement
00:26:42la vision conférence
00:26:43en fait partie
00:26:43et effectivement
00:26:44le déplacement du magistrat
00:26:45sur le lieu même
00:26:46de la détention
00:26:47en font partie
00:26:48et quelque part
00:26:49aujourd'hui
00:26:50c'est l'individu
00:26:51qui est à l'origine
00:26:51de toute cette réflexion là
00:26:53qui vient s'asseoir dessus
00:26:54et nous on peut pas accepter
00:26:56ce genre de choses
00:26:57c'est pas du tout acceptable
00:26:58pour le coup
00:27:00parce que
00:27:01on pense toujours
00:27:02aux familles
00:27:03qui ont été touchées
00:27:03par ça
00:27:04et puis aujourd'hui
00:27:05c'est eux
00:27:05demain ce sera qui
00:27:06vous voulez témoigner
00:27:08tiens vous êtes gardien de prison
00:27:09vous avez déjà eu
00:27:10à transporter
00:27:11à faire un transferment
00:27:12d'individus particulièrement dangereux
00:27:14venez témoigner
00:27:15au 0826 300 300
00:27:16Philippe Bilger
00:27:17Est-ce que vous ne craignez pas
00:27:19Wilfried
00:27:19que finalement
00:27:20j'ai bien conscience
00:27:22des modalités techniques
00:27:24et des contraintes financières
00:27:26et notamment
00:27:27de ce que l'administration pénitentiaire
00:27:32qui a été tragiquement touchée
00:27:34souhaite
00:27:35mais comment va-t-on à l'avenir
00:27:38est-ce qu'on va discriminer
00:27:40un tel a commis
00:27:41un double assassinat
00:27:43il faudra que le juge
00:27:44vienne le voir dans sa cellule
00:27:46et d'autres criminels
00:27:48qui n'auront pas connu
00:27:49commis des choses
00:27:51tellement moins graves
00:27:52on les gardera
00:27:54dans le processus ordinaire
00:27:56moi je crois qu'en plus
00:27:58de ce que j'évoquais tout à l'heure
00:28:00l'État qui se laisse maîtriser
00:28:03par une criminalité
00:28:04parce qu'elle était impitoyable
00:28:06et parce que l'État a failli
00:28:08dans la protection
00:28:09qu'il devait assurer
00:28:10je crains qu'on aboutisse
00:28:12demain à un processus
00:28:15c'est un délitement absolu
00:28:16sur beaucoup de plans
00:28:17mais non mais regardez
00:28:18Philippe
00:28:19l'affaire Ambrard
00:28:21c'est l'exemple même
00:28:22alors on sait que
00:28:23au ministère de la justice
00:28:23vous avez les ERIS
00:28:24une fameuse équipe
00:28:25un groupe d'intervention
00:28:27carrément
00:28:27très compétent
00:28:28qui assure les transferts
00:28:30très tendus
00:28:30mais là on a affaire
00:28:32à un cas très particulier
00:28:33c'est pas le gars
00:28:35qui a fait 3 braquages
00:28:36ou 4 braquages
00:28:36on sait que celui-là
00:28:38on va pas tenter
00:28:38non mais Bruno
00:28:39moi je comprends
00:28:39ce que veut dire Philippe
00:28:40c'est-à-dire qu'à partir
00:28:41du moment où vous mettez
00:28:42le doigt dans l'engrenage
00:28:43et il faut demander
00:28:43à Wilfried
00:28:44à partir du moment
00:28:45où vous mettez le doigt
00:28:46dans l'engrenage
00:28:47tout
00:28:47il vous rentrait
00:28:48dans une forme de facilité
00:28:49qui fait que finalement
00:28:51on se laisse glisser
00:28:52sur cette pente
00:28:53c'est du pragmatisme
00:28:54non mais
00:28:54quelle facilité
00:28:55c'est du bon sens
00:28:56est-ce que vous entendez
00:28:58ce qu'on vous dit
00:28:58oui mais moi je vous dis
00:29:00à partir du bon sens
00:29:01à partir du moment
00:29:02arrêtez avec ce bon sens
00:29:03je ne veux rien dire
00:29:04à partir du moment
00:29:05à partir du moment
00:29:06si les politiques en manquent
00:29:07beaucoup le bon sens
00:29:08excusez-moi
00:29:09bon écoutez
00:29:10on va pas discuter
00:29:11non mais j'arrête
00:29:12on va faire réagir
00:29:14le bon sens
00:29:15c'est le bon sens
00:29:16arrêtez de sauter sur votre chaise
00:29:17ça veut rien dire
00:29:18permettez-moi d'avoir
00:29:19un avis quand même
00:29:20plutôt éclairé
00:29:21sur le domaine
00:29:22de la sécurité
00:29:22je ne viendrai pas avec vous
00:29:24sur le côté économique
00:29:24je suis d'accord avec vous Bruno
00:29:26moi je suis juste de paix
00:29:28en fait entre Philippe Bilger
00:29:29et Bruno Pommard
00:29:30parce que sur cette question
00:29:31je ne me sens pas du tout légitime
00:29:33à part avoir des émotions
00:29:34je vous dis juste
00:29:35je vous dis juste que
00:29:36c'est très puissant
00:29:37ce que dit Philippe Bilger
00:29:38si à cause d'Amra
00:29:40parce qu'au nom du bon sens
00:29:42il est terrible
00:29:42et qu'il est unique
00:29:43et bien on risque
00:29:44de mettre le doigt
00:29:45dans un engrenage
00:29:46qui nous amène
00:29:47dans une déliquescence
00:29:48mais je suis désolé
00:29:49quel engrenage ?
00:29:49mais l'engrenage
00:29:50de la facilité
00:29:51c'est-à-dire que
00:29:52un coup c'est Amra
00:29:54après ça va être
00:29:55oui mais lui
00:29:55est-ce qu'il n'a pas
00:29:56les caractéristiques de Amra
00:29:57oh ben après tout
00:29:58tiens une vision
00:29:59et puis comme ça
00:30:00vous glissez de plus en plus
00:30:02vous glissez
00:30:03on va faire réagir
00:30:05on va faire réagir
00:30:07Wilfried Fonck
00:30:08Wilfried Fonck
00:30:09vous trouvez que c'est
00:30:10aller dans la facilité
00:30:11de ne pas
00:30:12que les juges
00:30:13n'y aillent pas
00:30:13vous êtes d'accord ou pas ?
00:30:15alors l'objectif
00:30:16c'est pas de tomber
00:30:16dans la facilité
00:30:17l'objectif c'est de trouver
00:30:18des solutions
00:30:19et de rester pragmatique
00:30:20alors oui aujourd'hui
00:30:21on a une justice
00:30:22qui fonctionne
00:30:23d'une certaine manière
00:30:24avec d'énormes carences
00:30:26notamment en matière
00:30:26de sécurité
00:30:27et notamment ceux
00:30:28des convois pénitentiaires
00:30:29derrière est-ce qu'il n'est pas
00:30:31temps à un moment donné
00:30:32de s'interroger aussi
00:30:33sur la manière
00:30:33dont la justice fonctionne
00:30:35nous on développe
00:30:36une idée
00:30:36qui est celle
00:30:36des établissements spécialisés
00:30:38et adaptés au profil
00:30:39des détenus
00:30:39mais cela ne peut être
00:30:41possible aussi
00:30:42si on l'intègre
00:30:44dans le fonctionnement
00:30:44global de la justice
00:30:45pourquoi ne pas créer
00:30:46demain des cités judiciaires
00:30:48avec des tribunaux
00:30:50et des bureaux
00:30:51d'instruction
00:30:52avec des établissements
00:30:53pénitentiaires
00:30:53intégrés dans ce type
00:30:55de cités là
00:30:56à l'intérieur desquels
00:30:57on pourrait faire circuler
00:30:58les détenus
00:30:58dans des tunnels
00:30:59souterrains
00:31:00comme c'était le cas
00:31:00dans certaines vieilles
00:31:01maisons d'arrêt
00:31:02qui donnaient directement
00:31:03dans les tribunaux
00:31:04et où finalement
00:31:05on n'avait pas besoin
00:31:06de les sortir à l'extérieur
00:31:07Wilfried vous rêvez
00:31:08un petit peu
00:31:09excusez-moi
00:31:09parce que
00:31:10on a le droit
00:31:11excusez-moi de vous le dire
00:31:12aussi
00:31:12franchement
00:31:12mais aussi en étant optimiste
00:31:14de faire avancer les choses
00:31:14oui oui mais
00:31:15on manque déjà de prison
00:31:16je dirais traditionnelle
00:31:17là vous parlez de bunker
00:31:19judiciaire
00:31:21pourquoi pas
00:31:21attention je ne suis pas contre
00:31:22ce que je vous dis
00:31:22mais déjà
00:31:23ayons quelques prisons
00:31:25supplémentaires
00:31:25ça sera déjà pas mal
00:31:26allez on part au 0 826 300 300
00:31:29on retrouve notre vraie voix du jour
00:31:30Nathalie de Béziers
00:31:31qu'est-ce que vous en pensez
00:31:32Nathalie ?
00:31:34alors moi
00:31:35je suis plutôt d'avis
00:31:37à suivre
00:31:38les préconisations
00:31:39de M. Fonck
00:31:40pour moi
00:31:41le bon sens
00:31:42c'est l'intelligence
00:31:43et pour moi
00:31:45qui suis vraiment
00:31:46dans le peuple
00:31:49en général
00:31:50pour moi
00:31:51nécessiter
00:31:51ces lois
00:31:52or là
00:31:53on est en face
00:31:54d'un criminel
00:31:55hautement dangereux
00:31:56qui a été capable
00:31:57du fond de sa cellule
00:31:58d'organiser
00:31:59un guet-apens
00:32:00énorme
00:32:01par rapport
00:32:02au déplacement
00:32:03à son déplacement
00:32:04la première fois
00:32:05qu'est-ce qui nous dit
00:32:06que lors du prochain déplacement
00:32:08qui est déjà prévu
00:32:09puisque vous en parlez
00:32:10donc c'est connu dans la presse
00:32:11ah oui bien sûr
00:32:12il n'y a pas un super déplacement
00:32:14il y a une super intervention
00:32:16qui peut se monter
00:32:17en face du déplacement
00:32:19prévu par M. Darman
00:32:20et imaginez l'impact
00:32:23sur les médias
00:32:24la population
00:32:25si jamais
00:32:26vous avez ce risque
00:32:28qui se réalise
00:32:29vous avez votre GIGN
00:32:30vous avez votre hélicoptère
00:32:32vous avez vos 10 motards
00:32:34et en face
00:32:34vous avez encore plus
00:32:36de narcotrafiquants
00:32:38qui pour montrer
00:32:40leur force
00:32:40vous font un truc
00:32:41comme dans les cinémas américains
00:32:43vous imaginez
00:32:44notre décrédibilisation
00:32:46pardon
00:32:47je peux répondre
00:32:49à Nathalie
00:32:49je vais retourner
00:32:51la question
00:32:51comme ça
00:32:52Bruno
00:32:52imaginez donc l'inverse
00:32:54imaginez le signal
00:32:56que vous envoyez
00:32:56aux narcotrafiquants
00:32:57parce que vous dites
00:32:59vous savez quoi
00:33:00vous avez réussi une fois
00:33:01et bien nous
00:33:02ce qu'on est en train
00:33:03de vous montrer
00:33:03c'est qu'on va
00:33:04non seulement
00:33:05le réextraire
00:33:06et que ça va bien se passer
00:33:07et que même
00:33:08si vous tentez quelque chose
00:33:09c'est nous qui gagnerons
00:33:11et tu crois qu'ils ont peur
00:33:11tu crois qu'ils ont peur
00:33:12les mecs en français
00:33:13mais je pense
00:33:13qu'ils ont tellement peur
00:33:15qu'ils attaquent toutes les prisons
00:33:16tellement on est en train
00:33:17de les emmerder
00:33:17ça c'est de la mauvaise foi
00:33:20Bruno
00:33:20quelle image
00:33:22de la France
00:33:23ça donne
00:33:23franchement
00:33:24mais on n'est pas fichu
00:33:26mais non
00:33:26après double affascinable
00:33:28de présence
00:33:29mais les amis
00:33:30s'il vous plaît
00:33:31laisse Bruno répondre
00:33:32merci
00:33:33regardez le sondage
00:33:34tout simplement
00:33:34mais ils m'ont fort
00:33:35sans trouver le sondage
00:33:36mais c'est le parler
00:33:38c'est le répondre
00:33:40franchement François
00:33:41c'est pas moi
00:33:42c'est lui qui a arrêté
00:33:43d'interrompre
00:33:43on n'a rien fait
00:33:44s'il vous plaît
00:33:45Bruno Pommard
00:33:47voulait répondre
00:33:48à Nathalie
00:33:48oui
00:33:49ce que je veux dire par là
00:33:50d'abord
00:33:50ce qui va se passer
00:33:51avec la loi antinarco
00:33:52voulue par Darmanin
00:33:53c'est que ça sera
00:33:54l'exception
00:33:55l'exception
00:33:56et c'est ce qui m'inquiète
00:33:58d'ailleurs
00:33:58je vais vous dire
00:33:59ça ne va pas faire plaisir
00:34:00à Françoise
00:34:00ni à Philippe
00:34:01on dit
00:34:02dans ce que
00:34:03donne la loi
00:34:04l'application sera la norme
00:34:05c'est-à-dire
00:34:06on va faire de la visio
00:34:07on va faire des choses
00:34:07comme ça
00:34:08et l'extraction
00:34:09encore une fois
00:34:10on laisse une porte
00:34:11en disant
00:34:11l'extraction sera possible
00:34:13moi je vous dis
00:34:13ce que je pense
00:34:14et c'est que mon avis
00:34:15je suis peut-être
00:34:17un bourrin
00:34:17dans ma pensée
00:34:18moi je pense
00:34:19à la sécurité
00:34:20de mes copains
00:34:20du règne du GIGN
00:34:21des policiers
00:34:22traditionnels
00:34:23qui sont sur le terrain
00:34:24tous les jours déjà
00:34:24à souffrir
00:34:25avec les missions
00:34:26qu'ils ont à faire
00:34:26de faire
00:34:27ce genre de transfert
00:34:28je trouve
00:34:29c'est complètement inutile
00:34:30et ça coûte du fric
00:34:31même pas le fric
00:34:32c'est le risque
00:34:33que prennent nos policiers
00:34:34et nos gendarmes
00:34:34Wilfried Fong
00:34:36vous êtes d'accord
00:34:36avec ça ?
00:34:37c'est sûr que
00:34:38quand on regarde
00:34:39un peu
00:34:39la balance
00:34:41risque-bénéfice
00:34:42aujourd'hui
00:34:43la balance
00:34:43penche plutôt
00:34:44en saveur du risque
00:34:45que du bénéfice
00:34:46donc oui
00:34:47il faut aujourd'hui
00:34:47être pragmatique
00:34:49et en effet
00:34:50je pense que
00:34:50il faut savoir
00:34:51faire preuve
00:34:52de discernement
00:34:52et qu'en fonction
00:34:53des projets
00:34:53en fonction des risques
00:34:55et des risques
00:34:55évalués
00:34:56avérés
00:34:57oui derrière
00:34:58il faut s'adapter
00:34:59en conséquence
00:34:59parce que
00:35:00quand bien même
00:35:00la justice doit rester humaine
00:35:02parce que ça reste
00:35:03une justice humaine
00:35:04quoi qu'il en soit
00:35:05mais derrière
00:35:05il est hors de question
00:35:07d'aller exposer
00:35:07des vies humaines
00:35:08parce que
00:35:09ce sont des pères
00:35:09des mères de famille
00:35:10et qui sont attendus
00:35:11chez eux le soir
00:35:12en rentrant
00:35:12après leur boulot
00:35:13je vais répondre à ça
00:35:14avec l'exemple italien
00:35:15d'un de nos héros
00:35:17qui est Giovanni Falcone
00:35:18et Paolo Borsellino
00:35:19qui disaient exactement
00:35:20ce que Philippe Bigiat
00:35:21est en train de dire
00:35:22et moi aussi
00:35:22il refusait par exemple
00:35:23de renoncer au transfert
00:35:25et il en est mort
00:35:26et Borsellino
00:35:28en est mort aussi
00:35:28c'est donc que ça n'a peut-être pas été un succès
00:35:31mais si
00:35:31excusez-moi je vais finir
00:35:34parce que c'est quand même un dossier
00:35:35ça que je connais par cœur
00:35:36j'ai assez travaillé là-dessus
00:35:37ça a été un triomphe
00:35:39aujourd'hui en Italie
00:35:40ça a été un triomphe
00:35:41c'est le point de départ
00:35:42Borsellino
00:35:43et Falcone
00:35:44c'est le point de départ
00:35:45de la bataille gagnée
00:35:47sur la mafia italienne
00:35:48et sur notamment
00:35:49la Camorra
00:35:51je suis désolé de vous le dire
00:35:52mais pas sur le coup des transferts
00:35:54Françoise
00:35:55arrête
00:35:55est-ce que je peux finir ?
00:35:56si
00:35:56mais non
00:35:57c'est le travail de fond
00:35:59que font les juges
00:36:00les inquiétaires et tout
00:36:01c'est pas le fait de transférer
00:36:02ou pas des mecs
00:36:03est-ce que je peux finir
00:36:04ce que disait Falcone
00:36:05sur le combat contre la mafia
00:36:06c'est un combat aussi puissant
00:36:08sur le plan pragmatique
00:36:09et d'enquête
00:36:10que sur le plan symbolique
00:36:12c'est aussi puissant
00:36:13d'être capable de dire
00:36:15je suis Falcone
00:36:16et Borsellino
00:36:17je continue
00:36:18à travailler
00:36:19et à fonctionner
00:36:21de la même manière
00:36:22et c'est aussi comme ça
00:36:23ne crois pas
00:36:24que tu décourages pas
00:36:24les narcotrafiquants
00:36:25ça c'est sûr
00:36:27mais encore une fois
00:36:27ne t'arrête pas
00:36:28juste sur le coup
00:36:29je me déplace
00:36:30et c'est ce qui a fait
00:36:31que les éléments
00:36:32c'est pas ce que je veux dire
00:36:32vous parlez de l'élément
00:36:34puissant
00:36:35qui consistait à dire
00:36:35à la mafia
00:36:36nous ne changerons pas
00:36:37à cause de vous
00:36:38et de la terreur
00:36:38que vous imprégniez
00:36:39merci beaucoup
00:36:41Wilfried Fong
00:36:42secrétaire national
00:36:42du syndicat pénitentiaire
00:36:44UFAPUNSA
00:36:45pour ce débat
00:36:46enflammé
00:36:47avant de faire le
00:36:48qui sait qui
00:36:48qu'il a dit
00:36:49en compagnie de Nathalie
00:36:50de Béziers
00:36:50notre auditrice du jour
00:36:51on va vous faire
00:36:52des cadeaux
00:36:53allez à l'occasion
00:36:55de la fête de la radio
00:36:56nous offrons
00:36:57Sud Radio et Muse
00:36:58vous offrent des récepteurs
00:36:59DAB plus
00:37:00Muse ou Muse
00:37:01selon que vous prononciez
00:37:01à la française
00:37:02ou à l'anglaise
00:37:03allez tiens
00:37:04Philippe Bilger
00:37:05un chiffre entre 1 et
00:37:07je ne dis pas 0
00:37:08vous serez capable
00:37:08de dire 0
00:37:09entre 1 et 10
00:37:12allez-y
00:37:13le 8
00:37:14le 8ème appel
00:37:15au 0 826 300 300
00:37:18gagne un récepteur
00:37:19DAB plus
00:37:20Muse
00:37:20qui fait également
00:37:21l'AFM
00:37:21il a un écran LCD
00:37:23un tuner FM intégré
00:37:24une prise casque
00:37:2560 stations en mémoire
00:37:27et c'est un cadeau
00:37:28Sud Radio et Muse
00:37:29le 0 826 300 300
00:37:32le 8ème appel
00:37:32on se retrouve tout de suite
00:37:34avec Nathalie
00:37:34pour le qui c'est qui
00:37:35qui l'a dit
00:37:36Sud Radio
00:37:37c'est votre opinion
00:37:38qui compte
00:37:39j'adore Sud Radio
00:37:40et alors
00:37:41des choses positives
00:37:42à prendre
00:37:43et des informations
00:37:45que l'on n'a pas ailleurs
00:37:46Sud Radio
00:37:47parlons vrai
00:37:48les vrais voix
00:37:50Sud Radio
00:37:5017h 19h
00:37:52Philippe David
00:37:53retour des vrais voix
00:37:56avec Philippe Bilger
00:37:56Françoise Degoy
00:37:57Bruno Pommard
00:37:58qui vont finir au trou
00:37:59notre auditrice du jour
00:38:02Nathalie Bézier
00:38:03ça va Nathalie ?
00:38:05oui ça va très bien
00:38:07vous savez ce que
00:38:07vous devez faire
00:38:08c'est à vous
00:38:09de lancer le qui c'est qui
00:38:10qu'il a dit
00:38:11alors vous avez la parole
00:38:12et bien
00:38:13on va essayer
00:38:14de trouver qui
00:38:15a sorti les petites phrases
00:38:16du jour
00:38:17on lance le jeu
00:38:18c'est parti
00:38:19c'est parti
00:38:20le quiz de l'actu
00:38:22alors
00:38:23Nathalie
00:38:24qui c'est qui
00:38:26qu'il a dit
00:38:26à gauche
00:38:27je conseille à tous
00:38:29ceux qui se voient
00:38:29candidats à la présidentielle
00:38:31de se modérer un peu
00:38:32plus on se multiplie
00:38:33moins on a de chance
00:38:34euh
00:38:36c'est
00:38:36socialiste
00:38:40fort
00:38:42bonne réponse
00:38:43de Nathalie
00:38:43c'était ce matin
00:38:45sur Sud Radio
00:38:46qui c'est qui
00:38:47qui l'a dit
00:38:48Nathalie ?
00:38:49on ne peut pas
00:38:50se projeter sur 2027
00:38:51si on se déchire
00:38:52avant 2026
00:38:53euh
00:38:55c'est pas
00:38:55Darmanin
00:38:56non
00:38:57non
00:38:57non
00:38:58non
00:39:00non
00:39:01non
00:39:01non
00:39:01non
00:39:01non
00:39:02non
00:39:02j'achève de parti
00:39:03euh
00:39:04Fabien Roussel
00:39:05bonne réponse
00:39:06de Françoise de Goua
00:39:08qui donc ?
00:39:09Fabien Roussel
00:39:09d'accord
00:39:10le secrétaire général
00:39:11du PCF
00:39:12qui c'est qui
00:39:13qui l'a dit
00:39:14Nathalie ?
00:39:15j'espère que
00:39:16dès septembre
00:39:16nous puissions
00:39:17faire supprimer
00:39:18le sursis
00:39:18et mettre en place
00:39:19des peines minimales
00:39:19dans une proposition
00:39:20de loi
00:39:21Nathalie
00:39:21euh
00:39:22euh
00:39:23euh
00:39:24Darmanin
00:39:25bonne réponse
00:39:26de Nathalie
00:39:27qui marque
00:39:28trois nouveaux points
00:39:30qui c'est qui
00:39:31qui l'a dit
00:39:31Nathalie
00:39:32sur le crime
00:39:32raciste dans le Var
00:39:33Bruno Retailleau
00:39:35contribue à un climat
00:39:36d'islamophobie
00:39:37qui est à l'oeuvre
00:39:37je l'ai vu
00:39:39je l'ai vu
00:39:39je l'ai vu dans la presse
00:39:40aujourd'hui
00:39:40ah oui mais ça nous dit
00:39:42pas qui c'est
00:39:43non
00:39:43Mélenchon
00:39:44Léomar
00:39:45Léomar
00:39:45non
00:39:46porte
00:39:46non
00:39:46non
00:39:47bon port
00:39:48bonne réponse
00:39:49de Françoise de Goua
00:39:50ben oui
00:39:50je sais pas
00:39:51il y avait une chanson
00:39:52de Patrick Juvet
00:39:53c'était
00:39:53Où sont les femmes
00:39:54là c'est Où sont les hommes
00:39:55hein
00:39:55Bilger et Pommard
00:39:56zéro point
00:39:57ben bon
00:39:58qu'est-ce qui vous arrive
00:39:58par rapport à Françoise
00:39:59qui c'est qui
00:40:01qui l'a dit
00:40:02Nathalie
00:40:02il n'y a pas Cécile
00:40:03pardon bien sûr
00:40:04celle-là
00:40:05celle-là
00:40:06c'est le coup de pied de l'âme
00:40:07qui c'est qui
00:40:08qui l'a dit
00:40:08à propos du second mandat
00:40:10d'Emmanuel Macron
00:40:11on n'a pas de grand projet
00:40:12pas de grand souffle
00:40:14Nathalie
00:40:15alors c'est quelqu'un
00:40:18qui est macroniste
00:40:19fortement
00:40:20qui ne voit pas
00:40:20le grand projet
00:40:21qui sait qu'il reste
00:40:23chez les macronistes
00:40:24il n'y a plus beaucoup
00:40:25c'est pas Philippe
00:40:25il l'a dit
00:40:27Edouard Philippe
00:40:28Philippe Bilger
00:40:29a été plus rapide
00:40:30il a combien de points
00:40:32Bilger ?
00:40:333
00:40:33vous dominez
00:40:33non non non
00:40:35j'aime pas du tout
00:40:36ce petit regard
00:40:36qui sait qui
00:40:36qui l'a dit
00:40:37Nathalie
00:40:38Bruno Retailleau
00:40:40parle comme Nicolas Sarkozy
00:40:42mais agit comme
00:40:42Christophe Castaner
00:40:44ah c'est joli
00:40:45on le fait ça
00:40:46Nathalie
00:40:46c'est pas
00:40:47Rassemblement National
00:40:49non
00:40:49c'est pas mal ça
00:40:51c'est assez drôle
00:40:52c'est pas loin du Rassemblement National
00:40:54mais c'est pas
00:40:54Cioti
00:40:55bonne réponse
00:40:55il l'a dit plus vite
00:40:56Cioti
00:40:57Philippe Bilger
00:40:58ah il revente
00:40:58vous privilégiez à chaque fois
00:41:00non mais non
00:41:01attendez
00:41:01contrairement aux affirmations
00:41:03de certains je suis parfaitement intègre et honnête
00:41:05et là il était un peu en avance
00:41:07un peu en avance
00:41:08mais de toute façon
00:41:08il s'en sent pas mal sans Cécile je trouve
00:41:10qui sait qui
00:41:11vous êtes odieuse
00:41:13qui sait qui
00:41:16qui l'a dit
00:41:17Nathalie
00:41:17Bruno Retailleau
00:41:19c'est tout pour sa gueule
00:41:21rien pour les français
00:41:22Oula
00:41:23ça tient à gauche
00:41:25c'est quelqu'un de gauche
00:41:26non
00:41:26Marine Le Pen
00:41:27non
00:41:27Philippe
00:41:28non
00:41:29ah bon
00:41:30c'est un débuté
00:41:31Tanguy
00:41:32bonne réponse
00:41:33de Françoise Degouat
00:41:34Jean-Philippe Tanguy
00:41:35qui c'est qui
00:41:37qui l'a dit
00:41:38j'entends dire
00:41:40que le macronisme
00:41:41c'est fini
00:41:41mais il y a des héritiers
00:41:43dont l'ambition
00:41:43est bel et bien
00:41:44de faire du macronisme
00:41:45sans Macron
00:41:46Nathalie
00:41:47Non c'est un président de région
00:41:54ah ben c'est
00:41:55Bertrand
00:41:55Bertrand
00:41:57il essaie de me perturber
00:42:00à chaque fois
00:42:01c'est énervant
00:42:02et bien écoutez
00:42:03le score est tombé
00:42:04le verdict aussi
00:42:05c'est extrêmement serré
00:42:07Françoise Degouat
00:42:079 points
00:42:08Nathalie
00:42:09qui a été vraiment
00:42:10très bien
00:42:106 points
00:42:11comme Philippe Bilger
00:42:12Bruno Pommard
00:42:14je pense qu'il a fait
00:42:15du social
00:42:16et
00:42:16pour la dernière question
00:42:18il s'est dit
00:42:19bon allez là
00:42:20j'y vais quand même
00:42:20pour ne pas être fani
00:42:21Nathalie
00:42:22ça a été parfait
00:42:23vous êtes une auditrice fidèle
00:42:24de Sud Radio
00:42:25et des Vraies Voix
00:42:26je vous adore
00:42:27tous les jours
00:42:28le matin
00:42:29en allant au boulot
00:42:29le soir
00:42:30en partant du boulot
00:42:31je vous adore
00:42:31oh ben écoutez
00:42:32on vous adore aussi
00:42:33on vous embrasse
00:42:35du côté de Béziers
00:42:36dans quelques instants
00:42:37si vous voyez
00:42:38ce week-end
00:42:39n'hésitez pas
00:42:40à prendre des photos
00:42:41si vous apercevez
00:42:42Philippe
00:42:42au Cap d'Ale
00:42:44je vais pas au Cap d'Ale
00:42:49oh c'est ce qu'on dit
00:42:51écoutez
00:42:52vous n'êtes pas
00:42:52comme Bilger
00:42:53alors
00:42:53on va
00:42:56croire
00:42:57le costume
00:42:58allez Nathalie
00:43:00on vous embrasse
00:43:01bisous
00:43:02et on vous remercie
00:43:03dans quelques instants
00:43:04on aura le répondeur
00:43:05c'est Sébastien de Bretagne
00:43:07qui travaille
00:43:07dans la sécurité
00:43:08qui va témoigner
00:43:09et mon coup de gueule
00:43:10va être contre
00:43:11le complotisme
00:43:12footballistique
00:43:13restez bien avec nous
00:43:14en Les Vrais Voix
00:43:15Sud Radio
00:43:16Sud Radio
00:43:17Parlons Vrai
00:43:17Parlons Vrai
00:43:18Sud Radio
00:43:19Les Vrais Voix Sud Radio
00:43:2117h-19h
00:43:22Philippe David
00:43:23Retour des Vrais Voix
00:43:25avec Philippe Bilger
00:43:27Françoise Degoy
00:43:28Bruno Pommard
00:43:28en forme
00:43:29après cette première heure
00:43:30qu'on qualifiera
00:43:30de musclé
00:43:31oui mais correct
00:43:32oui c'était
00:43:33un bon match de rugby
00:43:34pas truqué
00:43:35pas acheté
00:43:35comme celui du PSG
00:43:36vous allez vous faire atomiser
00:43:39dans quelques minutes
00:43:39faites attention
00:43:40je suis d'accord
00:43:42avec Françoise
00:43:43ouais ouais
00:43:44c'était très sympa
00:43:44on peut se poser des questions
00:43:45allez on écoute tout de suite
00:43:47le répondeur du jour
00:43:48et ça va toucher
00:43:49notamment Bruno Pommard
00:43:50bonjour
00:43:51donc je suis Sébastien Rioux
00:43:53et j'ai été porté
00:43:54en discothèque
00:43:55pendant 14 ans
00:43:56dans 6 établissements
00:43:58différents
00:43:58en Bretagne
00:43:59j'ai vécu
00:44:00des choses
00:44:01extrêmement violentes
00:44:02je me suis fait
00:44:03tirer dessus
00:44:04aux 22 longs rifles
00:44:05j'ai reçu
00:44:06des éclats de plomb
00:44:07au visage
00:44:08j'ai été menacé
00:44:09avec un 9 mm
00:44:10un taser
00:44:12un point américain
00:44:13la sécurité
00:44:14est devenue
00:44:15un métier à risque
00:44:16et nous n'avons
00:44:17aucun moyen
00:44:18de défense
00:44:19beaucoup de patrons
00:44:20ferment les yeux
00:44:21car ils veulent
00:44:22simplement faire du chiffre
00:44:23même si ça met
00:44:24la vie de leur agent
00:44:25en danger
00:44:26j'ai décidé
00:44:27d'arrêter ce métier
00:44:28il y a 2 semaines
00:44:29après 14 ans
00:44:30car je n'en pleure
00:44:31plus de cette violence
00:44:33terrible témoignage
00:44:35au 0826 300 300
00:44:37Philippe Bilger
00:44:38je veux bien croire
00:44:39que la fonction
00:44:40il est portier
00:44:41c'est ça
00:44:42en boîte de nuit
00:44:44oui
00:44:44mais je n'imaginais pas
00:44:48tout de même
00:44:48une telle violence
00:44:49j'avais tendance
00:44:50à penser
00:44:51que les gens
00:44:52qui étaient refusés
00:44:55ne se comportaient
00:44:56pas forcément
00:44:57comme certains
00:44:58vers elle
00:44:59ou autre
00:45:00je suis sidéré
00:45:06de voir
00:45:06que fleurissent
00:45:07désormais
00:45:07partout
00:45:08dans des lieux
00:45:08totalement improbables
00:45:10des panneaux
00:45:12rappelant
00:45:12que c'est 200 euros
00:45:13d'amende
00:45:14pour un comportement
00:45:14agressif
00:45:15je voyais ça
00:45:15dans le bus
00:45:16j'ai un copain
00:45:17qui a été vendre
00:45:17des livres
00:45:18chez Jiber
00:45:18vous savez
00:45:19on vend les livres
00:45:20parce que Jiber
00:45:21vit là dessus
00:45:21et bien
00:45:22il m'a dit
00:45:23c'est incroyable
00:45:24il y a une affiche
00:45:25à l'intérieur
00:45:25qui dit
00:45:26comportement agressif
00:45:27si jamais les gens
00:45:28considèrent que votre livre
00:45:29n'est pas repris
00:45:30assez cher
00:45:31et bien
00:45:31vous êtes expulsé
00:45:33et vous êtes banni
00:45:34à vie
00:45:34non mais
00:45:35il y a quelque chose
00:45:36vraiment d'extrêmement
00:45:37troublant
00:45:38en réalité
00:45:39dans ce que vient de dire
00:45:40comment dirais-je
00:45:41notre éditeur
00:45:43oui vraiment
00:45:43ça me brise quand même le coeur
00:45:44alors le message était long
00:45:46on l'a un peu coupé
00:45:46qui était en Bretagne
00:45:47donc théoriquement
00:45:48pas la région la plus violente
00:45:49non mais ce que je veux dire
00:45:50c'est que ça se multiplie partout
00:45:51c'est pas de la violence
00:45:52en fait
00:45:53c'est de la
00:45:53facile prendre des coups
00:45:54de bain de l'horif
00:45:54oui c'est de la violence
00:45:55mais j'élargissais en disant
00:45:57qu'il y a quand même
00:45:57sur la base du savoir-vivre
00:45:59d'une certaine manière
00:46:00et des réactions agressives
00:46:01disproportionnées
00:46:02mais pour continuer
00:46:03dans ce que tu dis
00:46:04Françoise
00:46:04dans les aéroports
00:46:05tu l'entends maintenant
00:46:06attention de ne pas vous en prendre
00:46:07aux gens
00:46:07c'est vrai
00:46:09je crois que le métier
00:46:11de la sécurité rapprochée
00:46:12ça représente
00:46:12plus de 200 000 personnes
00:46:13en France
00:46:14on va arriver
00:46:15comme aux Etats-Unis
00:46:15moi je vous l'ai dit
00:46:16je vous l'ai dit mes amis
00:46:17d'ailleurs c'est Buffet
00:46:18le ministre qui est en train
00:46:19de travailler sur ces sujets-là
00:46:20dans la loi sur la sécurité globale
00:46:22c'est que
00:46:22les sociétés de sécurité privées
00:46:25vont avoir de plus en plus
00:46:26de pouvoir contrôlé par l'Etat
00:46:28par le régalien évidemment
00:46:29on va avoir bientôt
00:46:30et on en a déjà
00:46:31des agents de protection armée
00:46:33civile
00:46:34avec des autorisations spécifiques
00:46:35donc on va vers
00:46:36de plus en plus de sécurité
00:46:37parce qu'il y a de plus en plus
00:46:39de violences
00:46:39gratuites parfois
00:46:40mais oui
00:46:41de la violence
00:46:42tout simplement
00:46:42vous imaginez
00:46:43quand vous êtes stadié
00:46:44là aujourd'hui
00:46:45imaginez un stadié
00:46:46du stade de France
00:46:48c'est quand même
00:46:49extrêmement anxiogène
00:46:50parce qu'ils ne sont pas du tout armés
00:46:51les stadiés
00:46:52ils ont juste là
00:46:53ils ont des CRS à côté
00:46:55c'est toute la différence
00:46:56contrairement à un portier
00:46:57de boîte de nuit
00:46:57alors sauf au rugby
00:46:59où il y a très peu de CRS
00:47:00mais au foot
00:47:01alors là il y a toujours
00:47:02des centres
00:47:02vous avez raison
00:47:03mais quand même
00:47:03vous n'avez que votre baraque
00:47:05personnelle
00:47:06vous avez 300 CRS
00:47:08à 10 mètres
00:47:09et un peu plus loin
00:47:10c'est vrai que la violence
00:47:11c'est clair
00:47:12qu'elle s'est généralisée
00:47:13un peu partout
00:47:13et dans nos provinces
00:47:14etc
00:47:15moi j'ai fait videur
00:47:16de boîte de nuit
00:47:16etc
00:47:16ce qui dit là
00:47:18moi je n'ai jamais vécu
00:47:19si quelques claques
00:47:19vous n'avez jamais dit
00:47:20des billières
00:47:21de boîte ?
00:47:22il n'est pas agressif
00:47:27il n'est pas si pas agressif
00:47:29non il n'était pas
00:47:31d'ailleurs dans un mood
00:47:32d'agression
00:47:32il était dans autre chose
00:47:34on ne sait pas pourquoi
00:47:35allez les vrais voix
00:47:36on quitte le Cap d'Agde
00:47:38pour pas la côte atlantique
00:47:40mais les bords de la Gironde
00:47:41bonsoir Sophie de Bordeaux
00:47:44bonsoir les vrais voix
00:47:46bonsoir Philippe
00:47:46bonsoir
00:47:47alors vous avez été
00:47:49le huitième appel
00:47:51au 0 826 300 300
00:47:54et vous avez donc
00:47:55oui
00:47:55et je suis trop contente
00:47:57et bien nous on s'est très content
00:47:58de vous avoir
00:47:59vous avez donc gagné
00:48:00un récepteur DAB plus MUSE
00:48:02cadeau au Sud Radio et MUSE
00:48:03avec qualité numérique DAB plus
00:48:06tuner FM intégré
00:48:07écran LCD
00:48:08prise casque
00:48:09et 60 stations en mémoire
00:48:12génial
00:48:12un grand merci
00:48:13aux vrais voix
00:48:15un grand merci à Sud Radio
00:48:16et merci à MUSE
00:48:18ah bah MUSE oui
00:48:19vous êtes une auditrice fidèle
00:48:20de Sud Radio
00:48:21oui
00:48:21je suis beaucoup sur la route
00:48:24donc j'écoute souvent
00:48:25Brigitte, Alexandre
00:48:26et les vrais voix
00:48:27et grâce à ça
00:48:28vous n'êtes plus dans la MUSE
00:48:30oh là là
00:48:31super subtil
00:48:33hé hé hé
00:48:34vous êtes plus dans la MUSE
00:48:35la MUSE
00:48:36vous avez compris
00:48:36mâchez votre cerveau
00:48:38à profiter de policier
00:48:39à la retraite en plus
00:48:40mais Françoise
00:48:40moi je pense que c'est un MUSE
00:48:41au groupe MUSE
00:48:42j'ai eu un MUSE
00:48:43sur les choses énormes
00:48:43on va faire réagir Sophie
00:48:45comme vous entendez l'humour
00:48:47de Françoise Deboire
00:48:48vous n'avez pas envie
00:48:49de changer de station
00:48:50non j'adore Françoise
00:48:52j'adore elle vous tient tête
00:48:53à tous
00:48:54moi je suis fan
00:48:55ah
00:48:55j'espère que la direction
00:48:57a bien entendu
00:48:58Patrick Roger
00:48:58si vous nous entendez
00:48:59vous avez vu
00:49:00il y a des gens qui m'aiment
00:49:01même Françoise
00:49:04qui dit que j'ai le cerveau
00:49:05ramolli parce que je suis flic
00:49:06super
00:49:06non
00:49:06vous êtes flic à la retraite
00:49:08MUSE
00:49:09absolument
00:49:10mais vous aimez bien Bruno
00:49:11qu'elle vous titille
00:49:12oui bien sûr
00:49:12mais évidemment
00:49:13on est là pour ça
00:49:14Sophie
00:49:15Philippe Bilger
00:49:18s'il vous plaît
00:49:19Sophie
00:49:19on vous embrasse
00:49:20on vous remercie
00:49:21d'être fidèle à Sud Radio
00:49:22merci beaucoup
00:49:24donc vous avez gagné
00:49:25je le rappelle
00:49:25un récepteur d'AB plus
00:49:27BUS pour évidemment
00:49:28écouter Sud Radio
00:49:29allez dans ce quelques instants
00:49:31le coup de gueule du jour
00:49:33j'en ai marre
00:49:33du complotisme footballistique
00:49:35qui est né
00:49:35je ne savais pas que ça existait
00:49:36et ensuite on aura
00:49:37Jacques Pessis
00:49:38pour l'info en plus
00:49:39puisqu'on va parler
00:49:41notamment de la disparition
00:49:42de Nicole Croisi
00:49:43et de Philippe Labreau
00:49:44restez bien avec nous
00:49:45sur Sud Radio
00:49:46Sud Radio
00:49:47Parlons vrai
00:49:48Parlons vrai
00:49:48Sud Radio
00:49:49Parlons vrai
00:49:49Sud Radio
00:49:50Parlons vrai
00:49:51Vraie Voix Sud Radio
00:49:5217h-19h
00:49:53Philippe David
00:49:54Retour des Vraies Voix
00:49:56avec Lucie Bilger
00:49:58Françoise Begois
00:49:59et Bruno Pommard
00:50:00et c'est l'heure
00:50:01du coup de gueule
00:50:02Les Vraies Voix Sud Radio
00:50:04Comme d'habitude
00:50:05je vais remettre
00:50:05le clocher au milieu
00:50:06du village
00:50:07un village qui se trouve
00:50:08dans le 16ème arrondissement
00:50:09de Paris
00:50:09Pourquoi le 16ème ?
00:50:10Parce que c'est là
00:50:11que se trouve
00:50:11le Parc des Princes
00:50:12stade du PSG
00:50:13et que les quantités
00:50:15de délires
00:50:16qu'on trouve sur le net
00:50:16depuis leur brillante victoire
00:50:18contre l'Inter
00:50:18en finale de la Ligue des Champions
00:50:19a eu lieu
00:50:20Ainsi
00:50:21on peut lire
00:50:22à coup de vidéos
00:50:22et de posts
00:50:23sur les réseaux sociaux
00:50:25qu'il n'y a aucun doute
00:50:26le match de samedi soir
00:50:27a été truqué
00:50:28acheté
00:50:29bref
00:50:29que le PSG
00:50:30ne méritait pas sa victoire
00:50:31Alors il y a bien sûr
00:50:32les comptes fans de l'OM
00:50:33pour certains comptes fans de l'OM
00:50:34l'OM étant à jamais
00:50:36le premier club
00:50:36à avoir gagné
00:50:37la Ligue des Champions
00:50:38mais le PSG étant à jamais
00:50:39le premier club français
00:50:40à avoir gagné
00:50:41deux Coupes d'Europe
00:50:41mais ça ça fait partie
00:50:43du folklore footballistique
00:50:44On peut d'ailleurs
00:50:45comprendre la frustration
00:50:46de certains commentateurs
00:50:47d'avoir dépensé
00:50:48des dizaines d'euros
00:50:48dans l'achat du maillot de l'Inter
00:50:50mais personne ne les est obligés
00:50:51à le faire
00:50:52Parmi les arguments forts
00:50:53qui font se tordre de rire
00:50:55toute personne qui connaît
00:50:55un peu le football
00:50:565-0
00:50:57à ce niveau
00:50:58c'est impossible
00:50:58le match a été acheté
00:51:00match acheté
00:51:01Marseille
00:51:01toute ressemblance
00:51:03avec des failles
00:51:03ont existé
00:51:04et purement fortuites
00:51:05Donc cela signifie
00:51:07qu'en 89
00:51:07quand le Milan AC
00:51:08explose 5-0
00:51:09le Real de Goutragueño
00:51:11Hugo Sanchez et Michel
00:51:12le match avait été acheté
00:51:13comme donc la finale 94
00:51:15où Barcelone
00:51:16grand favori
00:51:17qui comptait dans son effectif
00:51:19Franck Mario
00:51:19Stoichkov
00:51:20Kochkoman ou Guardiola
00:51:21a pris 4-0
00:51:23contre le Milan AC
00:51:24en étant aussi inexistant
00:51:26dans une finale de Ligue des Champions
00:51:27que l'Inter samedi
00:51:28quand le PSG a perdu 6-1
00:51:31contre le Barça
00:51:31avec un arbitrage scandaleux
00:51:33qui fait que ce match
00:51:34mérite plus d'être appelé
00:51:35à mon avis
00:51:36Sodomizada
00:51:37les mêmes ne trouvaient rien
00:51:39à redire
00:51:40et on censait même
00:51:41monsieur Artequin
00:51:42l'arbitre allemand du match
00:51:43enfin
00:51:44pourtant
00:51:45on aurait pu se poser
00:51:45des questions
00:51:46sur l'arbitrage
00:51:47enfin
00:51:47quitte à être ridicule
00:51:49lorsque le Brésil
00:51:50a pris 7-1
00:51:51à domicile
00:51:51lors de la Coupe du Monde
00:51:522014
00:51:53en demi-finale
00:51:54en prenant
00:51:554 buts
00:51:56en 6 minutes
00:51:574 buts en 6 minutes
00:51:58en milieu de première période
00:51:59il faut en déduire
00:52:00que les Allemands
00:52:01avaient acheté
00:52:01les Brésiliens
00:52:02pour se faire humilier
00:52:03devant leur public
00:52:04en demi-finale
00:52:05de Coupe du Monde
00:52:05mais bien sûr
00:52:06tous ces gens
00:52:07disent qu'ils ont des preuves
00:52:08et que ça va sortir
00:52:10complotiste
00:52:11s'écrit en un mot
00:52:12mais devrait aussi
00:52:12pouvoir s'écrire en deux
00:52:13le match n'a pas été truqué
00:52:17j'en suis persuadé
00:52:18mais là où je vous objecte
00:52:20quelque chose
00:52:21les scores
00:52:22que vous évoquez
00:52:23n'ont jamais correspondu
00:52:25à des matchs
00:52:26où l'équipe
00:52:27l'une des équipes
00:52:28a été dominée
00:52:29au point où
00:52:30l'Inter l'a écrit
00:52:31le Brésil
00:52:32a traité
00:52:32excuse-moi
00:52:33mais le score
00:52:35ne veut rien dire
00:52:36à la défense
00:52:39je vois tout ça
00:52:40ce ne sont pas
00:52:42que des comptes
00:52:42de complotistes
00:52:43ça commence à faire son chemin
00:52:44même Zoé Sagan
00:52:45c'est Zoé Sagan
00:52:47qui dit que ça va sortir
00:52:47mais ça c'est le sommet
00:52:48du complotisme
00:52:49le Comtona
00:52:50c'est une fake news
00:52:51il n'a pas dit ça
00:52:52il n'a pas dit ça
00:52:52mais après il y a les vidéos
00:52:54où on voit Di Marco
00:52:55en réalité
00:52:55qui se tourne
00:52:56qui ne défend pas
00:52:57etc
00:52:57moi je crois
00:52:58qu'il y a des moments
00:52:59où même les plus grandes équipes
00:53:01sont tétanisées
00:53:02par l'enjeu
00:53:03souvenez-vous
00:53:03la coupe du monde
00:53:04vraiment en 2022
00:53:05la France
00:53:06pendant 60 minutes
00:53:08n'existe pas
00:53:09ils ne savent plus jouer
00:53:11en réalité
00:53:12ils sont tétanisés
00:53:13par les buts
00:53:14qu'ils ont ramassés
00:53:15et je pense que
00:53:16c'est vraiment
00:53:17un fait psychologique
00:53:18je vais reprendre un truc
00:53:19j'ai regardé les buts
00:53:20de tous les matchs
00:53:21que j'ai cités
00:53:22je peux vous dire
00:53:22que la défense du Brésil
00:53:23face à l'Allemagne
00:53:24est autant à la rue
00:53:25que la défense de l'Uter
00:53:26il n'y a pas de Di Marco
00:53:27tout le monde est à la rue
00:53:28David Luiz
00:53:29etc
00:53:29j'ai regardé tous les buts
00:53:31c'est l'effet psychologique
00:53:33en réalité
00:53:33de l'enjeu
00:53:35c'est ça
00:53:36moi vous allez dire
00:53:36que je suis tordu d'esprit
00:53:37comme certains
00:53:38puisque ça a l'air de sortir
00:53:39mais effectivement
00:53:40c'est la réaction que j'ai eue
00:53:41j'étais sur une chaîne
00:53:42concurrente chez vous
00:53:43à côté de Rességuier
00:53:45et du coach Courbis
00:53:47et effectivement
00:53:47j'ai eu cette
00:53:48au moment d'une coupure
00:53:49j'aurais dit
00:53:50mais ils n'ont pas acheté le match
00:53:51et là les deux m'ont regardé
00:53:52avec des grands yeux
00:53:53bon ça m'a un petit peu glacé
00:53:55pour tout vous dire
00:53:56compte tenu des grands spécialistes
00:53:57du foot
00:53:57mais effectivement
00:53:58on peut se poser la question
00:53:59alors maintenant
00:54:00si effectivement
00:54:01prendre deux buts d'entrée
00:54:02comme ça
00:54:02ça ratatine complètement
00:54:04l'équipe ça peut le faire
00:54:06effectivement
00:54:06est-ce qu'on peut se poser
00:54:07des questions sur les soupçons
00:54:08d'un autre argument
00:54:10Philippe
00:54:11c'est que le président
00:54:12du PSG
00:54:13n'est pas un homme honnête
00:54:15oui alors
00:54:15vous voulez qu'on parle
00:54:17des autres présidents
00:54:18je peux vous dire que
00:54:19là il y a quelques dossiers
00:54:20qu'on pourra ressortir aussi
00:54:21il y a aussi
00:54:22vous savez il y a aussi
00:54:24et ça on en parlait
00:54:24l'autre jour avec Philippe
00:54:25je pense qu'il y a
00:54:26la dimension psychologique
00:54:27qui est que
00:54:28finalement l'Inter
00:54:29a joué sa finale
00:54:30face au Barça
00:54:31en fait
00:54:32et en ayant donné
00:54:33un football si magnifique
00:54:35au fond
00:54:35ils n'auraient plus rien
00:54:36à donner en finale
00:54:37allez tout de suite
00:54:38l'info en plus
00:54:38avec Félix Mathieu
00:54:39Félix on revient sur
00:54:40ces disparitions
00:54:41de deux fortes personnalités
00:54:42Nicole Croisi
00:54:43et Philippe Labreau
00:54:44les vrais voix
00:54:45sud radio
00:54:45de touche à tout
00:54:47on entendait tout à l'heure
00:54:48le fameux
00:54:48Daba Dabada
00:54:49de Nicole Croisi
00:54:55qui vient de nous quitter
00:54:56à 88 ans
00:54:57chanteuse, danseuse, comédienne
00:54:59on lui doit
00:54:59beaucoup de chansons d'amour
00:55:00dont celle-ci
00:55:01dont nous parlait
00:55:02Françoise Degoy
00:55:02tout à l'heure
00:55:03j'ai besoin
00:55:04de toi
00:55:05j'ai besoin
00:55:06de lui
00:55:07voilà la vérité
00:55:11j'ai besoin
00:55:11de lui
00:55:12et nous sommes en ligne
00:55:13avec Jacques Pessis
00:55:14qui a bien connu
00:55:15non seulement
00:55:16Nicole Croisi
00:55:16mais aussi Philippe Labreau
00:55:17on en parlera dans un instant
00:55:18bonsoir Jacques
00:55:19bonsoir Jacques
00:55:20bonsoir Félix
00:55:21bonsoir à tous
00:55:21Nicole Croisi
00:55:22d'abord on entendait
00:55:23tout à l'heure
00:55:24ce refrain de film
00:55:25un homme une femme
00:55:25refrain qui reste
00:55:26dans tous les esprits
00:55:28indépendamment d'ailleurs
00:55:29du film lui-même
00:55:30qu'est-ce qu'elle
00:55:30incarnait pour vous ?
00:55:32d'abord au départ
00:55:34elle ne voulait pas
00:55:34être chanteuse
00:55:35mais danseuse
00:55:36et elle voulait être
00:55:38chanteuse d'opéra
00:55:39et puis elle essaie de partir
00:55:41aux Etats-Unis
00:55:41elle fait un peu de télé
00:55:42comme danseuse
00:55:44ça marche pas
00:55:45comme aux Etats-Unis
00:55:46et elle revient en France
00:55:47et Françoise Lec
00:55:48qu'elle rencontre
00:55:49je vais présenter un jeune
00:55:50metteur en scène
00:55:51Claude Lelouch
00:55:51qui entend sa voix
00:55:52et c'est comme ça
00:55:53qu'elle enregistre
00:55:54cette chanson
00:55:55qui était une maquette
00:55:56les paroles n'étaient pas
00:55:57terminées
00:55:57donc le dabadabada
00:55:59c'était provisoire
00:56:00il y aurait eu des paroles
00:56:02c'est dommage
00:56:03oui mais le résultat
00:56:05on l'a gardé
00:56:06et c'est devenu un classique
00:56:07mais Françoise
00:56:09les chansons que vous évoquez
00:56:10c'est ce qui a permis
00:56:11la véritable popularité
00:56:13de Nicole Croisille
00:56:14parce qu'au départ
00:56:15elle était une chanteuse
00:56:16avec une voix exceptionnelle
00:56:18mais le grand public
00:56:19avec Parlez-moi de lui
00:56:20avec toutes les chansons
00:56:23qu'elle a faites
00:56:23mais ça s'est vendu
00:56:24à des millions d'exemplaires
00:56:25ce qu'elle n'imaginait pas
00:56:27au début
00:56:28ce qui l'intéressait
00:56:29c'était vraiment le jazz
00:56:31elle passait ses nuits
00:56:32dans les clubs de jazz
00:56:33c'était la danse classique
00:56:34elle a quand même dansé
00:56:35dans le corps de ballet
00:56:36du Bourgeois Gentilhomme
00:56:38à la comédie française
00:56:38quand elle a débuté
00:56:40et puis
00:56:41il y a une chanson
00:56:43qu'on a oubliée
00:56:44qui est
00:56:45I Never Leave You
00:56:46j'adore
00:56:46c'est Today Jackson
00:56:47c'est Nicole Croisille
00:56:50en fait
00:56:51comme elle chantait en français
00:56:53avec du succès
00:56:54il a fallu
00:56:55pour convaincre les gens
00:56:56que le disque existe
00:56:57qu'elle prenne un pseudonyme
00:56:59et ça a été un immense succès
00:57:00et puis
00:57:01il a disparu au même âge
00:57:0388 ans
00:57:03Philippe Labreau
00:57:04aussi
00:57:05s'en est allé
00:57:05patron de médias
00:57:07écrivain, journaliste
00:57:08reporter, présentateur
00:57:09cinéaste
00:57:10parolier
00:57:10notamment pour Johnny Hallyday
00:57:11Philippe Labreau
00:57:12qui racontait à Thierry Ardisson
00:57:13un rêve
00:57:14qui lui avait inspiré
00:57:15un début de livre
00:57:16j'ai eu cette vision
00:57:17avec laquelle débute le livre
00:57:18que j'ai cru voir
00:57:19tous les morts de ma vie
00:57:21alignés dans une chambre
00:57:23qui me faisaient
00:57:24un petit signe
00:57:25comme ça
00:57:25c'est bien
00:57:26bien
00:57:27Jacques Pessis
00:57:28vous l'avez bien connu
00:57:29Philippe Labreau
00:57:29on parle d'un écrivain
00:57:30dont la vie a elle-même
00:57:31était romanesque
00:57:32finalement éclectique
00:57:33avec toutes ses casquettes
00:57:34d'abord il a été journaliste
00:57:37il a travaillé à François
00:57:38et le jour de la mort de Kennedy
00:57:40il est à l'Est des Etats-Unis
00:57:42il prend le premier avion
00:57:43il va être le seul journaliste français
00:57:45même européen
00:57:45à interviewer Jack Ruby
00:57:47avant qu'il soit assassiné
00:57:48il a passé trois jours à Dallas
00:57:50qui ont fait des unes de François
00:57:51vendues à plus de 2 millions d'exemplaires
00:57:53on parle du grand François
00:57:54on parle de l'immense François
00:57:56de Lazareff
00:57:57mais bien sûr
00:57:58et Lazareff avait découvert Labreau
00:58:00à la télévision
00:58:00pour un reportage
00:58:01et l'avait engagé
00:58:02en disant
00:58:02il ira très loin
00:58:03il ne s'est pas trompé
00:58:04Lazareff était le plus grand journaliste
00:58:06de l'histoire de la presse
00:58:08de ces 50 dernières années
00:58:09et puis
00:58:09il se trouve qu'il devient copain
00:58:10avec Jean-Pierre Melville
00:58:11cinéaste bien connu
00:58:13et Melville va lui apprendre
00:58:15les secrets du cinéma
00:58:16et c'est comme ça
00:58:17que Labreau va avoir envie
00:58:18d'écrire des films
00:58:19et de les réaliser
00:58:20et tout peut arriver
00:58:21le premier film qu'il tourne
00:58:23et qui a été un grand succès
00:58:24il est un jour
00:58:25à Montpellier
00:58:26où il découvre un coiffeur
00:58:27qui l'abuse beaucoup
00:58:28il m'avait à tourner
00:58:29une séquence dans mon film
00:58:30et c'est comme ça
00:58:31qu'il a découvert Fabrice Lequini
00:58:32exactement
00:58:33il y avait un côté
00:58:35Jacques, vous vouliez nous dire
00:58:38un mot également
00:58:39vous avez appris
00:58:39la disparition aujourd'hui
00:58:41d'une autre personnalité
00:58:43décidément
00:58:43qui a joué un rôle important
00:58:45dans la carrière
00:58:46notamment de Sylvie Vartan
00:58:47oui parce qu'il se trouve
00:58:48qu'en plus
00:58:49Philippe Labreau a écrit
00:58:50des chansons pour Johnny
00:58:51et que Sylvie Vartan a débuté
00:58:53grâce à Francky Jordan
00:58:54dans Panne d'Essence
00:58:55un duo quand elle avait 16 ans
00:58:56Francky Jordan
00:58:57c'est Claude Benzakien
00:58:58qui nous a quittés
00:58:59aujourd'hui également
00:59:00qui a été celui
00:59:00qui a sauvé le roc en France
00:59:02quand personne ne voulait plus
00:59:03entendre parler
00:59:03il a fait une émission de radio
00:59:05avec le préfet de police
00:59:06et il a sauvé le roc
00:59:07qui devait être interdit
00:59:08par la préfecture
00:59:09Merci beaucoup Jacques Pessis
00:59:11la mémoire de Sud Radio
00:59:13qu'on a toujours
00:59:14beaucoup de plaisir à avoir
00:59:15et d'ailleurs
00:59:16les clés d'une vie
00:59:17où Jacques vous aviez reçu
00:59:18Philippe Labreau
00:59:19seront rediffusées
00:59:20vendredi à 21h
00:59:22sur Sud Radio
00:59:22Merci beaucoup Jacques Pessis
00:59:24Merci à vous
00:59:25Merci bonne soirée à tous
00:59:26Au revoir
00:59:26Merci
00:59:27Dans quelques instants
00:59:28les tours de table
00:59:29de l'actualité
00:59:29des vrais voix
00:59:30on est très en retard
00:59:31on y va
00:59:31Retour des vrais voix
00:59:53avec Philippe Bilger
00:59:54Françoise Degoy
00:59:55Bruno Pommard
00:59:56c'est l'heure
00:59:56du tour de table
00:59:57de l'actualité
00:59:58Apporte-moi seulement
01:00:00de quoi
01:00:00C'est un bon livre
01:00:02Très mauvais
01:00:02qu'il y a d'importance
01:00:03Je ne peux pas vous laisser dire ça
01:00:04parce que si ma grand-mère
01:00:05avait des roues
01:00:05ça serait un autobus
01:00:06Il a lu un livre
01:00:07un livre dans sa vie
01:00:08et il fallait que ça tombe
01:00:09sur celui-là
01:00:10Comment vous dire
01:00:11j'en ai rien à foutre
01:00:12De l'actualité
01:00:14Philippe Bilger
01:00:16nous n'avons rien
01:00:17nous avons quelque chose
01:00:18à foutre
01:00:19de votre tour de table
01:00:19sur la Russie
01:00:20Oui alors
01:00:21la Russie
01:00:23comme l'a dit le monde
01:00:24a pris des gifles
01:00:25en réalité
01:00:26l'Ukraine
01:00:27a mené
01:00:28contre les offensives
01:00:30conventionnelles
01:00:31de la Russie
01:00:32une guerre
01:00:33qui est qualifiée
01:00:34d'atypique
01:00:35Il y a notamment
01:00:36les attaques de drones
01:00:38qui ont détruit
01:00:39une partie de l'aviation
01:00:41vous connaissez ça
01:00:43pour bombarder
01:00:44les bombardiers
01:00:45par la destruction
01:00:48quasi totale
01:00:50d'un pont
01:00:50qui était capital
01:00:52pour la Russie
01:00:53donc l'Ukraine
01:00:55n'est pas morte
01:00:55ils ont une intelligence
01:00:58ils préparaient ça
01:00:59depuis des mois
01:01:00et donc on peut espérer
01:01:02que ce pays
01:01:03envahi
01:01:03tienne jusqu'au bout
01:01:05C'est extraordinaire
01:01:06c'est atypique
01:01:07c'est asymétrique
01:01:08en fait
01:01:08c'est la guerre asymétrique
01:01:09c'est à dire que
01:01:10vous avez l'armée russe
01:01:11et vous avez la capacité
01:01:13de combattre
01:01:14en réalité
01:01:15des Ukrainiens
01:01:15c'est assez fascinant
01:01:17et je pense que
01:01:18j'entends des gens
01:01:18qui crient en disant
01:01:19il ne faut pas énerver Poutine
01:01:20en gros attention
01:01:21la bombe nucléaire
01:01:22et bien c'est le contraire
01:01:23ils mettent du rapport de force
01:01:24Une réaction rapide
01:01:25dessus ?
01:01:26Oui mais on reste
01:01:27sur une règle
01:01:29une guerre
01:01:30pardon
01:01:31traditionnelle
01:01:31ce qu'on a vécu
01:01:32en 39-45
01:01:33c'est à dire
01:01:33on se bat sur le front
01:01:35avec des armes
01:01:36la seule nouveauté
01:01:37je dirais
01:01:37c'est ces fameux drones
01:01:38qui font beaucoup de dégâts
01:01:39après on n'utilisera jamais
01:01:41on le voit bien
01:01:42les armes nucléaires
01:01:43Heureusement d'ailleurs
01:01:44Heureusement d'ailleurs
01:01:45mais en attendant
01:01:47c'est quand même triste
01:01:48parce qu'il y a des milliers
01:01:48de morts toutes les semaines
01:01:49C'est clair
01:01:50Françoise de Gouin
01:01:51c'est beaucoup plus léger
01:01:52Oui Loïse Boisson
01:01:53parce qu'elle nous réjouit le cœur
01:01:54parce qu'en réalité
01:01:55vous savez ça fait quand même
01:01:56Yannick Noa
01:01:57victoire
01:01:5883
01:01:5883
01:01:59vous imaginez quand même
01:02:00depuis combien de temps
01:02:01on n'a pas
01:02:02alors il y a eu
01:02:04Amélie Moresmo
01:02:04bien sûr
01:02:05qui a gagné également
01:02:06son grand chelem
01:02:06Marie Pierce
01:02:08je veux dire par là
01:02:11que Loïse Boisson
01:02:12ça fait des générations
01:02:14en réalité
01:02:14qu'on annonce
01:02:15une nouvelle génération
01:02:16moi j'adorais Caroline Garcia
01:02:17mais en réalité
01:02:18qui a pris sa retraite
01:02:19qui a été complètement
01:02:20un peu brisée
01:02:23par son entraîneur de pair
01:02:25avant de recommencer
01:02:26donc avec
01:02:27Marion Bartoli aussi
01:02:28qui avait gagné Wimbledon
01:02:29je suis d'accord avec vous
01:02:30mais ce que je veux dire
01:02:31c'est qu'il y avait quand même
01:02:31chez Caroline Garcia
01:02:32une forme de fragilité
01:02:34je ne sens pas ça du tout
01:02:36chez Loïse Boisson
01:02:37je vois quelqu'un
01:02:38qui ose tout
01:02:39qui a un mental de champion
01:02:40et je vous laisse finir
01:02:41parce que c'est vous
01:02:42qui avez assisté
01:02:42et vous avez fait
01:02:43une prémonition
01:02:44dans les tribunes
01:02:45qui a été bonne
01:02:46quand il y a eu 3-0
01:02:47et qu'elle est revenue
01:02:48à 3-1
01:02:48j'ai dit aux gens
01:02:49à côté de moi
01:02:49comme on dit au rugby
01:02:50la jument n'a pas encore
01:02:51tourné le dos au foin
01:02:53ils sont marrés
01:02:53quand je leur ai expliqué
01:02:55parce qu'au rugby
01:02:55quand une équipe
01:02:56est nettement dominée
01:02:57et qu'elle commence
01:02:57à remonter un peu plus
01:02:59j'ai dit là la jument
01:03:00n'a pas encore tourné
01:03:01le dos au foin
01:03:01connaissez cette expression
01:03:02vous qui êtes du sud
01:03:03oui mais c'est
01:03:04je n'oublierai jamais
01:03:05c'est raffiné même
01:03:06non mais pour moi
01:03:07puisque vous dites ça
01:03:08nous n'oublierons jamais
01:03:101984
01:03:11finale de Roland-Garros
01:03:12Mackenro-Landell
01:03:13Mackenro-Landell
01:03:14Mackenro-Mell
01:03:162-7 à 0
01:03:17il est à 5-2
01:03:19dans le 3ème set
01:03:21et là
01:03:21qu'est-ce qui se passe
01:03:23Yvan Landell
01:03:24commence la machine
01:03:25inoubliable ce match
01:03:27et Landell gagne
01:03:27fabuleuse cette Loïse Boisson
01:03:29qui est demi-finaliste
01:03:30jamais
01:03:30depuis au moins 40 ans
01:03:32une demi-finaliste
01:03:33avait été aussi mal classée
01:03:34à la WTA
01:03:35et elle joue avec
01:03:35elle a un très bon service
01:03:36quand elle veut
01:03:37un coup droit
01:03:38et un revers slicé
01:03:40vous savez c'est un peu
01:03:41de l'anglais
01:03:41slicé
01:03:42chopé
01:03:43chopé
01:03:44oui mais
01:03:46vous avez
01:03:49ouaf
01:03:49j'adore ces ouaf
01:03:51oui
01:03:51voilà donc Loïse Boisson
01:03:53elle est Loïse
01:03:53elle a déjà gagné le pari
01:03:55on a déjà rempli le contraire
01:03:57des demi-finales de Grand Chelem
01:03:58en étant 300ème mondial
01:03:59c'est plus que
01:04:00exceptionnel
01:04:00un mot là-dessus
01:04:01sur Loïse Boisson
01:04:02bravo
01:04:03oui bah bravo
01:04:03c'est une vraie championne
01:04:05qui revient de loin
01:04:06et qui va encore
01:04:08aller plus loin
01:04:09parce que
01:04:09à partir du moment
01:04:10où il commence à réussir
01:04:11et à avoir des performances
01:04:12ça s'enchaîne tout ça
01:04:13elle adore
01:04:14c'est super formidable
01:04:14bien sûr
01:04:16et on passe
01:04:18au tour de table
01:04:19de Bruno Pommard
01:04:19où vous parlez
01:04:20du bateau
01:04:21de la flottille de Gaza
01:04:22le voilier humanitaire
01:04:24je
01:04:24bon on sait
01:04:25on connaît tous
01:04:26malheureusement
01:04:26cette tragédie
01:04:27il faudra qu'on arrive
01:04:28à trouver une réponse
01:04:29à ce qui se passe à Gaza
01:04:30sans prendre de position
01:04:32quelconque
01:04:32c'est pas le sujet
01:04:33mais je trouve déplacé
01:04:35que Rima Hassan
01:04:37comme Greta
01:04:38Greenberg
01:04:39se rendent en bateau
01:04:40en nous racontant
01:04:41qu'elles vont amener
01:04:42de l'aide humanitaire
01:04:43vous avez la gueule du bateau
01:04:44c'est un truc
01:04:45qui fait 15 mètres de long
01:04:45il doit porter
01:04:46500 kilos de nourriture
01:04:48le truc
01:04:48juste pour l'équipage
01:04:50je trouve que
01:04:50c'est déplacé
01:04:51de récupérer
01:04:52cet événement tragique
01:04:53tout ce qui se passe à Gaza
01:04:54à travers ces deux personnages
01:04:56Greta Gunnberg
01:04:57elle a sûrement besoin
01:04:57de peu d'images
01:04:58parce qu'elle s'est totalement effacée
01:05:00avec toutes les conneries
01:05:00qu'elle a racontées
01:05:01et Mme Rima Hassan
01:05:02qui continue à dérouler
01:05:04et à se servir
01:05:05encore une fois
01:05:06de cette tragédie
01:05:07je trouve ça lamentable
01:05:08je trouve ça très dangereux
01:05:09moi surtout
01:05:09parce que vous rentrez
01:05:10dans une zone
01:05:11où les nerfs sont à vif
01:05:12vous racontez n'importe quoi
01:05:13c'est une croisière Instagram
01:05:14c'est-à-dire que
01:05:15tout le monde se filme
01:05:16elle a lancé une alerte
01:05:18reprise par tous
01:05:19les élus insoumis
01:05:20attention nous sommes survolés
01:05:21par des drones israéliens
01:05:23Jean-Luc Mélenchon
01:05:24en fait une intervention
01:05:24c'était les eaux grecques
01:05:26en fait c'était les drones grecs
01:05:27qui regardaient juste
01:05:27qu'est-ce que c'était
01:05:28tout ça est très dangereux
01:05:30parce que vous arrivez
01:05:31dans un lieu
01:05:31et en plus l'aide humanitaire
01:05:32re-rentre à Gaza
01:05:33donc
01:05:34allez merci beaucoup
01:05:35pour ce tour de table rapide
01:05:37dans un instant
01:05:37les agences bancaires
01:05:38disparaissent à grande vitesse
01:05:40plus de 3000 fermetures
01:05:41en 5 ans
01:05:42poussées par la concurrence
01:05:43des banques en ligne
01:05:44alors parlons vrai
01:05:45craignez-vous
01:05:46une banque avec
01:05:47vous préférez-vous
01:05:48pardon
01:05:48une banque avec
01:05:49ou sans agence
01:05:50et à cette question
01:05:51craignez-vous
01:05:52de voir disparaître
01:05:52votre agence bancaire
01:05:53vous dites oui
01:05:54à 62%
01:05:55avec nous Frédéric Guyonnet
01:05:57président du syndicat
01:05:58national des banques
01:05:59CFE CGC
01:06:00bonsoir
01:06:00bonsoir Philippe
01:06:03question cash
01:06:04réponse cash
01:06:05est-ce que la banque
01:06:07en ligne va remplacer
01:06:07la banque traditionnelle
01:06:08je ne le crois pas
01:06:11je pense que la banque
01:06:12à réseau
01:06:13a encore un grand avenir
01:06:14en France
01:06:14je vous rappelle
01:06:15qu'il y a quand même
01:06:15encore 36 000 agences
01:06:17en France
01:06:17aujourd'hui
01:06:19alors c'est vrai
01:06:20que la France
01:06:21a la particularité
01:06:22d'avoir un tiers
01:06:23des agences bancaires
01:06:25européennes
01:06:25qui se situent en France
01:06:27après voilà
01:06:30on a
01:06:31c'est vrai que les clients
01:06:32viennent de moins en moins
01:06:33nous voir en agence
01:06:34allez on en parle
01:06:35on en parle tout de suite
01:06:37avec les vrais voix
01:06:38tiens vous avez
01:06:38votre agence bancaire
01:06:39qui a fermé
01:06:39dans votre village
01:06:40ou dans votre quartier
01:06:41venez témoigner
01:06:42au 0 826 300 300
01:06:43Sud Radio
01:06:45votre avis fait la différence
01:06:47vous êtes une super radio
01:06:48vraiment vous êtes la radio
01:06:49du moment
01:06:50continuez c'est super
01:06:51Sud Radio
01:06:52parlons vrai
01:06:53les vrais voix
01:06:54Sud Radio
01:06:5517h 19h
01:06:57Philippe David
01:06:58retour des vrais voix
01:07:00avec Philippe Bilger
01:07:01Françoise Degoy
01:07:02Bruno Pommard
01:07:02et c'est l'heure
01:07:03du coup de projecteur
01:07:04des vrais voix
01:07:05les vrais voix
01:07:06Sud Radio
01:07:07le coup de projecteur
01:07:08des vrais voix
01:07:09et la disparition
01:07:11des agences bancaires
01:07:12s'accélère
01:07:12la France en a perdu
01:07:13plus de 3000
01:07:14rien que sur les 5
01:07:15dernières années
01:07:15la tendance était déjà là
01:07:17pour faire des économies
01:07:18face à la concurrence
01:07:19des banques en ligne
01:07:20alors parlons vrai
01:07:21est-ce que vous pourriez
01:07:22changer de banque
01:07:23au cas où votre agence
01:07:24fermerait
01:07:25et à cette question
01:07:26craignez-vous
01:07:27de voir disparaître
01:07:27votre agence bancaire
01:07:29vous dites oui
01:07:29à 62%
01:07:31vous voulez réagir
01:07:32tiens vous avez
01:07:32votre agence bancaire
01:07:33qui a fermé dans votre village
01:07:34ou dans votre quartier
01:07:35parce que ça arrive aussi
01:07:36dans les grandes villes
01:07:37venez témoigner
01:07:38au 0826 300 300
01:07:40avec nous Frédéric Guillonnet
01:07:42président du syndicat national
01:07:43des banques CFE CGC
01:07:44on fait un tour de table
01:07:46et on vous retrouve
01:07:47Philippe Bilger
01:07:47alors au regard
01:07:50d'une expérience quotidienne
01:07:52relativement pauvre
01:07:53en ce qui me concerne
01:07:54le fait d'avoir
01:07:57une agence bancaire
01:07:59tout près de chez moi
01:08:00et de pouvoir y aller
01:08:02quand j'ai un souci
01:08:03c'est quelque chose
01:08:04de fondamental
01:08:05si elle n'existait pas
01:08:07à cet endroit
01:08:08et bien je crois
01:08:09que je changerais de banque
01:08:11Françoise Lebois
01:08:12alors ce que je vois
01:08:13c'est que oui
01:08:14il y a une disparition programmée
01:08:15et c'est très grave
01:08:16parce que bien sûr
01:08:17il y a des disparitions
01:08:18dans les villes
01:08:19mais il y a des disparitions
01:08:19dans les villes moyennes
01:08:20les petites vies
01:08:21et les zones rurales
01:08:22et les banques finalement
01:08:23elles participent également
01:08:24de la désertification
01:08:25je pense en plus
01:08:27que ce que je vois
01:08:27de plus en plus
01:08:28se multiplier
01:08:29moi la belle première
01:08:29c'est que
01:08:30il y a le compte en banque
01:08:31traditionnel
01:08:32il y a de plus en plus
01:08:34grande difficulté
01:08:35à pouvoir contacter
01:08:36un conseiller
01:08:36même quand il reste
01:08:37encore une agence bancaire
01:08:38moi je vois dans le centre
01:08:39de Paris
01:08:39il faut prendre des rendez-vous
01:08:41c'est très compliqué
01:08:42en réalité
01:08:43peut-être que quand ils voient
01:08:43votre numéro s'afficher
01:08:44ils disent
01:08:45on ne décroche pas
01:08:45ce que je veux dire
01:08:47c'est pas ça
01:08:47et du coup
01:08:48on double avec une banque
01:08:50une banque virtuelle
01:08:51une banque numérique
01:08:52il y a de plus en plus
01:08:53de gens qui ont en fait
01:08:54deux comptes en banque
01:08:55et la troisième chose
01:08:56c'est que je pense
01:08:57qu'à terme
01:08:57c'est la disparition du cash
01:08:58en fait
01:08:58qui est annoncée
01:08:59c'est quand même ça mon sentiment
01:09:01c'est que
01:09:01à un moment donné
01:09:02la Chine annonce
01:09:03la disparition du cash
01:09:04pour les années 2030
01:09:05la disparition des billets
01:09:07non c'est la Suède
01:09:08ou le Danemark
01:09:09qui annonce
01:09:09la disparition
01:09:10véritablement
01:09:11des pièces
01:09:12et des billets
01:09:13et ça ça m'inquiète
01:09:14parce que ça veut dire
01:09:15que finalement
01:09:16votre vie entière
01:09:17est traçable
01:09:18de HKZ
01:09:18bon écoutez
01:09:20moi je vais vous dire
01:09:20dans mon petit village
01:09:23de 125 habitants
01:09:24effectivement
01:09:24pour nous
01:09:24c'est désert médical
01:09:25désert bancaire
01:09:27qui commence à se profiler
01:09:29on le voit bien
01:09:30et il y a peu de temps
01:09:31je vous le disais
01:09:32tout à l'heure
01:09:32en antenne
01:09:32j'ai discuté
01:09:33avec Philippe Vall
01:09:33le président de la Poste
01:09:34pour lui dire
01:09:35j'étais en colère
01:09:35en disant
01:09:36il y en a marre
01:09:36de fermer
01:09:37que ce soit la banque postale
01:09:38dans un petit village
01:09:41ou une banque quelconque
01:09:42quelle que soit la marque
01:09:42on s'en fout
01:09:43c'est pas la question
01:09:43et il m'a dit
01:09:44il m'a expliqué
01:09:45quand même quelque chose
01:09:46de raisonnable
01:09:47il m'a dit
01:09:48oui mais rendez-vous compte
01:09:49que dans certains postes
01:09:51donc où il y a la banque postale
01:09:52il y a 2-3 passages par jour
01:09:54donc effectivement
01:09:55à un moment donné
01:09:55on peut se poser la question
01:09:56à quoi ça sert
01:09:57mais dans nos petits lieux ruraux
01:09:59on en a besoin
01:10:00parce que les personnes âgées
01:10:01qui vont retirer du cash
01:10:02ben ils ont besoin de ça
01:10:03peut-être pas nous
01:10:04parce qu'on est plus jeunes
01:10:05et qu'on peut se débrouiller autrement
01:10:06tu le disais tout à l'heure
01:10:07Françoise
01:10:07avec l'informatique
01:10:09etc
01:10:09mais c'est vrai
01:10:10que ça pose réellement une question
01:10:11parce qu'il n'y a plus
01:10:12de vivre ensemble
01:10:13il n'y a plus rien là-dedans
01:10:14il n'y a que du business
01:10:15Frédéric Guyonnet
01:10:16président du syndicat national
01:10:17des banques CFE-CGC
01:10:19qu'est-ce que vous voulez répondre
01:10:20aux vrais voix
01:10:21qui ont 3 idées assez
01:10:22complémentaires
01:10:23mais parfois différentes
01:10:25Ce que dit Philippe Bigger
01:10:27est intéressant
01:10:28parce que les clients
01:10:30ne viennent plus en agence
01:10:31ça c'est vrai
01:10:32par contre
01:10:33les clients sont attachés
01:10:34à leur agence bancaire
01:10:35elles veulent garder leur agence
01:10:37pour le au cas où
01:10:38au cas où j'en aurais besoin
01:10:40et on a un vrai rôle
01:10:43de dynamisme
01:10:44de nos campagnes également
01:10:45lorsque vous avez une banque
01:10:48de proximité
01:10:49en ruralité
01:10:50elle est là aussi
01:10:51pour soutenir l'économie locale
01:10:53les clubs sportifs
01:10:57etc.
01:10:58Lorsque vous avez des associations
01:10:59on est également là
01:11:01présent
01:11:01pour des lotos
01:11:03pour ce genre de choses
01:11:04enfin voilà
01:11:04la banque
01:11:07a un vrai rôle social
01:11:08au niveau
01:11:10du territoire français
01:11:12d'ailleurs
01:11:12je remarque aussi
01:11:13qu'il y a une grosse différence
01:11:15dans l'utilisation
01:11:17des banques
01:11:18que ce soit
01:11:18en métropole
01:11:19aussi par rapport
01:11:20à nos territoires
01:11:23ultramarins
01:11:23ou même
01:11:24insulaires
01:11:25comme la Corse
01:11:26où là
01:11:26nous avons des agences bancaires
01:11:28qui sont
01:11:28qui ont une grosse fréquentation
01:11:30donc voilà
01:11:32il y a des
01:11:32il y a quelques petites différences
01:11:34comme ça
01:11:34En fait ça demande
01:11:37du discernement
01:11:37quelque part
01:11:38de la part des
01:11:38des responsables
01:11:40de ces banques
01:11:40pour gérer
01:11:41telle agence bancaire
01:11:43est intéressante
01:11:44même pas rentable
01:11:45je dis intéressante
01:11:46parce qu'il y a beaucoup
01:11:46de passages
01:11:47d'autres moins
01:11:48on la ferme
01:11:48est-ce qu'il y a un équilibre
01:11:50qui doit être trouvé
01:11:50enfin je pense
01:11:51à ça
01:11:52et moi je pense
01:11:53particulièrement
01:11:53à la Poste
01:11:54et à la Banque Postale
01:11:54qui sont vraiment
01:11:55des banques de proximité
01:11:57dans des tout petits villages
01:11:58le crédit agricole
01:12:01participe complètement
01:12:01du maillage économique
01:12:03du territoire
01:12:03on est d'accord
01:12:04la proximité au maximum
01:12:05Frédéric
01:12:06c'est surtout
01:12:06effectivement
01:12:08les mutualistes
01:12:08il y a
01:12:10il y a une vingtaine d'années
01:12:11quand on fermait
01:12:11des agences
01:12:12les banques
01:12:12ne perdaient pas de clients
01:12:13aujourd'hui
01:12:14c'est plus vrai
01:12:15quand des agences ferment
01:12:16il y a une attrition
01:12:17qui est énorme
01:12:18je reviens sur vraiment
01:12:21sur un peu mon obsession
01:12:22parce que j'extrapole
01:12:23je vois très bien
01:12:24que des pays
01:12:24sont en train de prendre
01:12:25cette orientation
01:12:26Frédéric
01:12:26est-ce que vous pensez
01:12:27qu'à terme
01:12:27on ferme les agences
01:12:29donc ça veut dire aussi
01:12:30et ça casse une idée reçue
01:12:32selon lesquelles
01:12:33les banques sont
01:12:33formidablement riches
01:12:35la réalité
01:12:35c'est qu'elles subissent
01:12:36la crise
01:12:36elles aussi
01:12:37est-ce qu'on va
01:12:38vers la disparition
01:12:39programmée
01:12:40dans 10, 15, 20 ans
01:12:42du cash
01:12:42tout simplement
01:12:43le cash
01:12:46va tenter
01:12:48oui effectivement
01:12:49on a
01:12:50on a moins
01:12:51d'utilisation du cash
01:12:52depuis
01:12:52depuis la crise
01:12:53Covid
01:12:53pour différentes raisons
01:12:55non mais vous avez vu
01:12:56quand même
01:12:57que la Chine
01:12:57veut l'arrêter
01:12:58et que
01:12:59les pays du nord
01:13:00veulent
01:13:00attend
01:13:02non non
01:13:03oui Frédéric
01:13:04pour répondre
01:13:05à François-Los de Gouin
01:13:06oui il y a la Chine
01:13:09mais il n'y a pas
01:13:09il n'y a pas que la Chine
01:13:10il y a d'autres pays
01:13:11même dans le nord
01:13:12de l'Europe
01:13:12il souhaite
01:13:13arrêter le cash
01:13:14mais je voudrais vous poser
01:13:15une question Frédéric Guyonnet
01:13:16les patrons de banque
01:13:17qu'est-ce qu'ils font
01:13:18qu'est-ce qu'ils font
01:13:19qu'ils ferment une agence
01:13:20plutôt qu'une autre
01:13:21parce que
01:13:22par exemple
01:13:23on se dit
01:13:24bon bah là
01:13:24c'est uniquement
01:13:26la fréquentation
01:13:27parce que parfois
01:13:28vous pouvez avoir
01:13:29une agence
01:13:29avec moins de fréquentation
01:13:30mais plus d'argent
01:13:31en banque aussi
01:13:32parce que les gens
01:13:32sont plus riches
01:13:33parce que les gens
01:13:33sont plus riches
01:13:34Frédéric Guyonnet
01:13:35qu'est-ce qui fait
01:13:35la différence
01:13:36oui c'est ça
01:13:37il y a une question
01:13:38effectivement
01:13:38il y a une question
01:13:39de rentabilité
01:13:40bien entendu
01:13:41aussi dans les grandes villes
01:13:43si vous avez
01:13:43une même marque bancaire
01:13:45qui a une agence
01:13:45tous les 500 mètres
01:13:47je veux dire
01:13:48c'est pas forcément
01:13:50déconnant
01:13:50de fermer des agences
01:13:53oui c'est pas courant
01:13:53où il y a des loyers
01:13:55qui sont plus importants
01:13:56etc
01:13:56moi ce qui me dérange le plus
01:13:58c'est partir
01:14:00de certaines campagnes
01:14:01voilà
01:14:02ça c'est plus dérangeant
01:14:03puisqu'aujourd'hui
01:14:04certains clients
01:14:04vont faire
01:14:0520, 30, 40, 50 kilomètres
01:14:07pour aller trouver
01:14:08une agence bancaire
01:14:09plus proche de chez eux
01:14:11donc voilà
01:14:11est-ce que vous avez
01:14:12Frédéric
01:14:13moi j'ai une question
01:14:13est-ce que vous avez
01:14:15comment vous vous adaptez
01:14:17parce que la réalité
01:14:18c'est que maintenant
01:14:18sur l'application numérique
01:14:20je peux même
01:14:20on peut même faire des prêts
01:14:22jusqu'à 10 000
01:14:2315 000 euros
01:14:24avec une réponse immédiate
01:14:25alors qu'il est de plus en plus
01:14:26difficile de faire des prêts relais
01:14:28parce qu'il faut remplir
01:14:30plein plein de critères
01:14:31là les critères
01:14:32sont moins
01:14:32moins lourds
01:14:33alors ça
01:14:33ça génère du sur-endettement
01:14:35aussi
01:14:35mais je veux dire par là
01:14:37comment est-ce que vous avez pas su
01:14:38vous réinventer
01:14:39c'est évident
01:14:39quand même
01:14:40comment est-ce que vous pouvez
01:14:41re-ramener des clients vers vous
01:14:43quand vous avez cette facilité
01:14:44en fait sur votre portable
01:14:46en 3 clics
01:14:47d'avoir 5 000 euros
01:14:48immédiatement sur votre compte
01:14:49en fait
01:14:51on essaye
01:14:52d'offrir
01:14:53des services
01:14:54complémentaires
01:14:55aux clients
01:14:57avec des expertises
01:14:59qui soient
01:14:59beaucoup plus poussées
01:15:00aussi
01:15:01maintenant
01:15:02on avait
01:15:02jusqu'à maintenant
01:15:03on avait des généralistes
01:15:04aujourd'hui
01:15:05on a des experts
01:15:05on a des experts en épargne
01:15:06on a des experts en crédit
01:15:08des experts en assurance
01:15:09etc
01:15:09on veut apporter
01:15:11plus d'expertise
01:15:12au client
01:15:12maintenant le client
01:15:13qui veut être géré
01:15:14parce que
01:15:15dans son quotidien
01:15:16il veut une facilité
01:15:17chaque banque traditionnelle
01:15:19a sa propre banque en ligne
01:15:21en fait finalement
01:15:21c'est ça
01:15:22oui j'allais vous le dire
01:15:23c'est vrai
01:15:23vous avez raison
01:15:23et je suis frappé
01:15:25moi je ne suis pas
01:15:26un spécialiste de tout ça
01:15:27mais par la
01:15:28l'urbanité
01:15:30des agents
01:15:31dans ces agences
01:15:32et je pense
01:15:33à d'autres services
01:15:35qui peuvent apparaître
01:15:36apparemment
01:15:37réfrigérants
01:15:38comme les impôts
01:15:39il y a une qualité
01:15:40d'urbanité
01:15:41et dans les relations
01:15:42que j'aurais aimé
01:15:44voir tout le temps
01:15:45dans le judiciaire
01:15:46je suis frappé
01:15:47alors que vous ne donnez
01:15:48pas de consignes
01:15:49je suppose
01:15:50c'est simplement
01:15:51les caractères des gens
01:15:53Frédéric Guyonnet
01:15:56oui tout à fait
01:15:58oui après
01:15:58les banquiers sont sympas
01:15:59c'est ce que
01:16:00n'est fait
01:16:00c'est des clients
01:16:01en fait
01:16:01tu ne vas pas cracher
01:16:02sur la tête
01:16:04de ton client
01:16:04il y en a qui ne sont pas sympas
01:16:06c'est très facile
01:16:08de fermer un compte
01:16:09Frédéric Guyonnet
01:16:10je pense que
01:16:12enfin je pense
01:16:13j'en suis sûr
01:16:13les banquiers
01:16:14sont assez bien formés
01:16:16alors c'est vrai
01:16:17on a une nouvelle génération
01:16:18qui est en train
01:16:19de monter en compétences
01:16:20mais les banquiers
01:16:21sont formés
01:16:22sont de plus en plus
01:16:24comme je le disais
01:16:25experts sur des sujets
01:16:26donc on pousse
01:16:27de plus en plus
01:16:27ces formations
01:16:28on a des budgets
01:16:28de formation
01:16:29qui sont dans
01:16:29le secteur bancaire
01:16:30énorme
01:16:31pour s'adapter
01:16:33à cela
01:16:34si on ne bouge pas
01:16:36si on reste
01:16:38comme on est
01:16:38c'est sûr
01:16:39qu'on va mourir
01:16:40la différence
01:16:41qu'on va avoir
01:16:41avec ces banques en ligne
01:16:42c'est l'expertise
01:16:43c'est ça
01:16:44et les banques en ligne
01:16:45depuis les années
01:16:46les quelques années
01:16:48l'avènement du numérique
01:16:49qu'elles ont été créées
01:16:50est-ce qu'elles ont pris
01:16:51de grosses parts de marché
01:16:52et si oui
01:16:53plutôt sur telles clientèles
01:16:54les clientèles fortunées
01:16:55ou alors carrément
01:16:56les entreprises
01:16:57sur qui
01:16:58alors
01:17:00les entreprises
01:17:01pas trop
01:17:01par contre
01:17:02François
01:17:03je l'ai dit
01:17:03tout à l'heure
01:17:04les clients
01:17:06qui sont
01:17:07clients des banques en ligne
01:17:08ont également
01:17:09des comptes
01:17:10dans les banques traditionnelles
01:17:11c'est souvent
01:17:12une banque d'appoint
01:17:14finalement
01:17:15la banque en ligne
01:17:15c'est la banque
01:17:17qu'on va prendre à côté
01:17:17parce que
01:17:18plus de simplicité
01:17:19etc
01:17:20par contre
01:17:21lorsque vous avez
01:17:22des événements
01:17:22de la vie
01:17:23qui sont importants
01:17:24l'achat
01:17:25de la résidence principale
01:17:26lorsque vous avez
01:17:27une séparation
01:17:27dans un couple
01:17:28lorsque vous avez
01:17:29une succession
01:17:30ça vous le faites pas
01:17:32avec votre téléconseiller
01:17:33vous le faites pas en ligne
01:17:34vous avez besoin
01:17:35de voir un conseiller
01:17:36en physique
01:17:37et tout ce qui est
01:17:38tout ce qui a trait
01:17:39avec des moments
01:17:41de la vie
01:17:42où le sentimental joue
01:17:44vous avez besoin
01:17:45d'avoir un conseiller
01:17:46en physique
01:17:46on est très latino
01:17:47on reste quand même
01:17:51sur l'aspect
01:17:52purement business
01:17:53entre la fréquentation
01:17:54des banques
01:17:55ce que ça rapporte
01:17:56ce que rapporte
01:17:57la banque en local
01:17:57et puis les charges
01:17:58que ça induit évidemment
01:18:00d'avoir des agences bancaires
01:18:01ouvertes
01:18:01qui sont pas rentables
01:18:02on est en train
01:18:04de perdre
01:18:05cette forme
01:18:05de service public
01:18:06quelque part
01:18:06même si c'est des banques privées
01:18:07et ça
01:18:08il faut quand même
01:18:09qu'on s'interroge
01:18:09c'est au même titre
01:18:10d'ailleurs
01:18:10que les déserts médicaux
01:18:11sinon on va mourir
01:18:13tout ça
01:18:13merci beaucoup
01:18:14Frédéric Lyonnais
01:18:15président du syndicat
01:18:16national des banques
01:18:17j'espère qu'il faut raconter
01:18:18on ira le plus loin possible
01:18:19au Cap d'Ag
01:18:20c'est une obsession
01:18:22président du syndicat
01:18:24national des banques
01:18:25CFE-CGC
01:18:26merci beaucoup
01:18:27Philippe Bilger
01:18:28merci beaucoup
01:18:28Françoise Debois
01:18:29merci beaucoup
01:18:30Bruno Pommard
01:18:31tout de suite
01:18:31on va parler
01:18:32dans les vrais voix
01:18:32responsables
01:18:33de la protection
01:18:34des océans
01:18:35puisqu'il y a
01:18:35le sommet de Nice
01:18:36qui va débuter
01:18:38et on va en parler
01:18:38avec des experts
01:18:39des mers et des océans
01:18:40entre plastique
01:18:41surpêche
01:18:42et tutti quanti
01:18:43vous voulez réagir
01:18:44le 0826 300 300
01:18:45et on va dans une
01:18:46le 0826 300
01:18:48le 0826 300
01:18:48le 0826 300
01:18:49le 0826 300
01:18:50le 0826 300
01:18:51le 0826 300
01:18:52le 0826 300
01:18:52le 0826 300
01:18:53le 0826 300
01:18:54le 0826 300
01:18:54le 0826 300
01:18:55le 0826 300
01:18:56le 0826 300
01:18:56le 0826 300
01:18:57le 0826 300
01:18:57le 0826 300
01:18:58le 0826 300
01:18:59le 0826 300
01:19:00le 0826 300
01:19:01le 0826 300
01:19:02le 0826 300
01:19:03le 0826 300
01:19:04le 0826 300
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