- 19/06/2025
Avec Christophe Eoch-Duval, haut-fonctionnaire, spécialiste de l'inflation normative
Site de Vigie Normes : Accueil - Vigienormes
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NewsTranscription
00:00Là, c'est plus le production du pain, encore que quand on sait où en est la France,
00:05et quand on sait que, allez, il faut le dire, 8 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté,
00:11ils sont quand même quelques millions.
00:13Non, non, là, c'est autre chose.
00:15C'est quoi ? Les normes.
00:17Les normes, c'est quoi les normes ?
00:18C'est quoi les normes ?
00:19Eh bien, les normes, les normes.
00:21On va en parler avec Christophe H. Duval.
00:25Pourquoi ? Juste quelques chiffres, comme ça.
00:27Les principaux, les codes, vous savez, les codes officiels,
00:31les codes du travail, codes civils, codes ceci, codes cela, etc.
00:35Eh bien, nous espérons voir et mettre tous les codes.
00:38Eh bien, les principaux codes ont enfleur en nombre de mots, comme des baudruches,
00:42plus 476% pour le commerce,
00:46332,9% pour la santé publique,
00:49287,113% pour la consommation,
00:5282,99% pour les impôts,
00:54et 144,99% pour les procédures fiscales.
00:56Voilà. Les mots, rien que les mots
00:58législatifs font que des codes
01:00qui faisaient, allez, 100 pages, 200 pages
01:02font aujourd'hui 1000 pages.
01:04Christophe H. Duval, alors vous avez décidé, vous,
01:06avec Contribulables Associés, de réagir,
01:09et vous avez lancé, il y a
01:10un mois, Viginorme.fr.
01:12Alors, c'est quoi Viginorme.fr ?
01:14Je vous remercie infiniment, d'abord, de me recevoir.
01:17C'est la démonstration
01:18par un baromètre scientifique
01:20de ce que, dans mon livre,
01:23j'ai intitulé...
01:23Oui, mais j'ai intitulé surtout
01:25« Quand la France crève de trop de lois ».
01:27À la limite, j'étais encore presque loin
01:29de savoir la vérité complète
01:31depuis que nous avons mis en place,
01:33effectivement, ce site Viginorme
01:34avec Contribulables Associés,
01:35que je vous remercie.
01:36Oui.
01:37Alors, de quoi il s'agit ?
01:38Ben, écoutez, depuis 2019,
01:40on a la chance de pouvoir
01:41numériser le journal officiel,
01:44et donc, comme vous le savez,
01:45comme tout auteur,
01:46on peut, avec...
01:47Vous savez qu'avec Word,
01:48on peut compter le nombre de mots.
01:49C'est exactement la même chose.
01:51Et comme j'ai éliminé
01:52dans mes travaux de chercheurs
01:54le comptage par le nombre d'articles,
01:56par le nombre de textes,
01:57par le nombre de pages
01:58du journal officiel,
01:59je suis arrivé à une preuve
02:00scientifique absolue,
02:01c'est le nombre de mots
02:02qu'il y a dans les textes juridiques.
02:05En vous basant sur le journal officiel.
02:07Absolument, absolument.
02:08Avec l'aide d'un informaticien,
02:09on a fait un très gros travail.
02:11Et on peut donner en ligne.
02:12Et c'est une première
02:13depuis 1958.
02:15Rendez-vous con que ça n'avait jamais...
02:16C'est pas mal.
02:16Non, mais normalement,
02:17ça devait être le site
02:18de l'Assemblée Nationale
02:19ou le site du Sénat
02:20ou le site du gouvernement
02:21qui ne sert pas du tout.
02:23C'est le site d'un think-tank
02:24qui, de manière civique,
02:25donne ce coup de main
02:26aux citoyens
02:26ou aux entreprises
02:27pour savoir...
02:28Alors, il s'agit de quoi ?
02:29Si je veux savoir
02:30comment ça a augmenté,
02:31comment ça a gonflé ?
02:32Alors, d'abord,
02:33chacun,
02:33et là,
02:33pendant peut-être qu'on parle,
02:34va cliquer sur
02:35VIGI,
02:36avec un E,
02:37norme,
02:38avec un S,
02:39tout se tient,
02:39.fr.
02:40.fr.
02:40VIGI, norme,
02:41tout attaché,
02:42.fr.
02:43Et alors,
02:43il tombe sur un site
02:48petit baromètre
02:49des mots nouveaux
02:50que Bérou,
02:51notre Premier ministre,
02:52a déjà créé
02:53alors qu'il dit
02:54la boulimie de l'État,
02:56la boulimie normative
02:57de l'État,
02:57ça suffit.
02:58Voilà,
02:59il a dit ça,
02:59mais bon,
03:00il a créé
03:01rien que dans les codes
03:02et je vais revenir.
03:03Depuis qu'il est Premier ministre,
03:04vous voulez dire ?
03:04Depuis hier,
03:05je peux vous donner les chiffres,
03:06il a rajouté
03:07376 224 mots.
03:10Mais,
03:10c'est pas tout.
03:11Parce qu'en vérité,
03:11nous pouvons,
03:12nous,
03:12pour l'instant,
03:13dans le site
03:14que je vous ai développé,
03:16viginorme.fr,
03:17ne pouvons compter encore
03:18que les 77 codes
03:20qui existent en France.
03:21Or,
03:21il faut savoir
03:22qu'il ne représente que...
03:24Il y a encore 46%
03:25de textes
03:26qui ne sont pas codifiés.
03:27Par exemple,
03:27la loi de 1901
03:28sur les associations
03:29que peut-être
03:29vous connaissez,
03:30cher André,
03:31elle n'est pas codifiée.
03:32Tout le monde la connaît,
03:33loi de 1901.
03:35Alors,
03:35si j'ai fait,
03:36si je ne me trompe pas
03:37et je firme ce matin,
03:39et c'est un scoop
03:40pour Cid Radio,
03:41qu'en vérité,
03:42si je rajoute
03:42la code part
03:43des textes non codifiés
03:44qui enflent
03:45de la même façon
03:46avec le même taux d'inflation,
03:48eh bien,
03:48M. François Béroux
03:49a rajouté
03:50l'équivalent
03:51du code général
03:53des impôts
03:54depuis son investiture.
03:56Parce que le code général
03:56des impôts,
03:57c'était ce matin
03:57815 441 mots
04:00et lui,
04:01il vient de rajouter
04:02depuis son investiture
04:0313 décembre
04:03811 002 mots.
04:07En 6 mois.
04:08En 6 mois,
04:08un code de plus.
04:10Mais attendez,
04:11pour bien faire comprendre...
04:12Ça vous renfou, là ?
04:13Non, non,
04:13mais c'est quoi
04:14ces mots
04:15qui sont ajoutés ?
04:16Par exemple,
04:16donnez-moi des exemples.
04:17Vous dites,
04:17on rajoute des mots,
04:18mais c'est quoi ?
04:19C'est peut-être des mots
04:19dont on a besoin ou pas ?
04:20Absolument,
04:21alors c'est tout le problème.
04:22Écoutez,
04:23j'étais il n'y a pas très longtemps
04:24à un congrès
04:25d'une fédération patronale
04:27et effectivement,
04:28la moitié du temps,
04:29je peux comprendre,
04:30a été consacrée pour eux
04:31à tirer à bolet rouge
04:32un peu contre le trop de normes
04:34et le trop d'impôts
04:34qui vont avec.
04:35Les deux courbes
04:36sont totalement indexées.
04:37Non, mais restons sur les normes,
04:38déjà.
04:39Parce que l'autre moitié
04:40de leur temps
04:40a été de protester
04:41contre la suppression
04:42d'une aide
04:42que l'État a accordée.
04:44Oui, c'est le problème.
04:46Nous sommes tous drogués
04:47aux normes.
04:48À la fois,
04:48nous en avons trop,
04:49nous en subissons trop
04:50et en même temps,
04:51à chaque fois
04:51qu'on veut supprimer une norme,
04:53quelqu'un descend dans la rue
04:54pour dire
04:54« Ah oui, mais les taxis,
04:55ah ben oui, pas la mienne.
04:56Ah oui, mais les constructeurs,
04:57pas la mienne.
04:58Ah oui, mais les radios,
04:59pas la mienne. »
04:59Enfin, en tout cas,
05:00les studios de radio
05:01souhaitent la diminution
05:04des normes en général.
05:05Non, c'est la difficulté.
05:06Le comptage des mots,
05:07c'est parce qu'on ne peut pas
05:08arriver à déterminer
05:09combien il y a de normes.
05:10Si vous me dites
05:11« Combien il y a de normes en France ? »
05:12Je vous réponds
05:12« Impossible. »
05:13Je ne peux vous répondre
05:14qu'en volume.
05:16Et comme un journaliste,
05:17quand vous étiez
05:18dans la presse écrite,
05:20votre patron,
05:20ou vous-même,
05:21vous étiez le patron,
05:21vous disiez plutôt
05:22à vos journalistes
05:23« Fais-moi 3000 signes. »
05:24Pas plus.
05:25On est capable de compter
05:27et ça fait 47 millions de mots.
05:30Vous imaginez le nombre de pages ?
05:32Dans tous les codes existants, c'est ça ?
05:33Non, tous les textes.
05:35Tous les textes, oui.
05:35C'est 2643 heures de lecture.
05:40Il vaut mieux lire vos livres
05:40à la place.
05:41Oui, il vaut mieux lire Proust
05:42ou il vaut mieux lire Montaigne.
05:43Lisez plutôt ça,
05:44c'est plus facile à lire
05:45que le droit.
05:45Ou Christophe et H. Duval.
05:46Non mais, moi,
05:47je voudrais revenir à ça.
05:48Qu'est-ce qui a fait,
05:49quand même,
05:50Christophe et H. Duval ?
05:51Qu'est-ce qui a fait
05:51que les codes,
05:52justement,
05:52on en a souvent
05:53beaucoup parlé,
05:54mais vous,
05:55justement,
05:55vous chiffrez tout cela
05:57et c'est assez vertigineux.
05:59Qu'est-ce qui a fait
06:00que les codes ont gonflé
06:01comme ça ?
06:02Alors, c'est une dérive d'abord.
06:03Premièrement,
06:04historiquement,
06:04je peux la dater,
06:05on va dire,
06:06que d'à partir de 1981,
06:08et aucun des septennats
06:10successeurs
06:11et des quinquennats successifs
06:12n'a su freiner la machine.
06:14La machine bureaucratique,
06:16la machine a fabriqué des normes.
06:18Deuxièmement,
06:19les gouvernements
06:19ont une grande responsabilité
06:21dans cette situation.
06:22C'est-à-dire que,
06:23eux-mêmes,
06:23croyant que les alternances
06:25sont l'objectif
06:26de changer la société
06:27par le droit,
06:28ont chacun remis leur couche.
06:30Mitterrand 81,
06:32les cohabitations,
06:33chacune d'entre elles,
06:34et dans les deux sens,
06:35etc.
06:35C'est-à-dire,
06:36on met des normes,
06:37on prend les codes,
06:39ce n'est pas des lois.
06:40On ne supprime pas.
06:40Voyons très clair,
06:41ce ne sont pas des lois.
06:43Ah si, si,
06:43les normes,
06:44c'est une définition
06:45qui englobe
06:48ce qui a le caractère
06:49de loi,
06:50d'ordonnance,
06:51de décret.
06:51On prend cette expression
06:53qui est plus facile
06:54à comprendre
06:55que l'expression norme,
06:56que l'expression loi,
06:57c'est toute règle juridique
06:58à caractère général
06:59et contraignante.
07:00Et contraignante.
07:01Oui, c'est important.
07:02N'oubliez pas
07:02qu'il y a 16 852
07:04incriminations pénales
07:05pour être sûr
07:06que,
07:07nul n'est sans signer la loi,
07:08André Bercoff,
07:08vous ne serez pas en frein
07:09de risquer, etc.
07:11Et on pourra vous poursuivre
07:12et vous menacer
07:13de vous poursuivre.
07:13Même si je n'ai pas le temps
07:14de lire les 24 millions de mots.
07:16Non, non,
07:16mais en fait,
07:16le problème,
07:17c'est qu'il y en a
07:18qui ne peuvent pas faire autrement
07:19que les appliqués.
07:20C'est les entreprises.
07:21Les entreprises sont obligées
07:22de se mettre aux normes.
07:23L'hypothèse du travail au noir,
07:25enfin, c'est des hypothèses.
07:26Mais restons là-dessus.
07:28Et alors,
07:29les concitoyens
07:30ne se rendent plus compte
07:31en réalité.
07:32Par exemple,
07:32le secteur actuellement
07:33de la construction,
07:34j'étais récemment
07:34à un congrès,
07:36il est en effondrement total.
07:38Et pourquoi ?
07:39Les normes ont
07:39une grande responsabilité
07:41parce qu'elles augmentent
07:42le prix de revient
07:42de la maison individuelle
07:44ou de l'appartement ?
07:46Évidemment,
07:47qui râle ?
07:48L'acheteur va râler
07:49contre le constructeur
07:50qui n'est pas rien.
07:52Il ne fait que répercuter.
07:53Il est obligé
07:54d'obliger les normes.
07:55Et là,
07:55c'est un système
07:56à la fois finalement
07:56un peu inflationniste aussi
07:58et contre-productif
07:59du point de vue
08:00de la compétitivité.
08:00Alors,
08:01la construction peut-être
08:02est assez endogène
08:03comme économie.
08:04Il n'y a pas trop encore
08:06le plombier polonais
08:07qui va concurrencer
08:08le plombier français.
08:09Ça va de soi,
08:10même si Chirac l'avait craint.
08:12Mais il y a des secteurs
08:13qui sont impactés.
08:15Le secteur automobile par exemple
08:16et qui est tué
08:17par des normes européennes
08:19très lourdes
08:20à injecter
08:20dans l'économie
08:22et donc dans les prix de revient.
08:23Parce qu'il n'y a pas
08:24la France,
08:24il y a l'Europe aussi.
08:25Absolument,
08:26parce que l'Europe
08:26se charge de normes,
08:28j'allais dire,
08:28sans évaluation,
08:30sans comparaison compétitive.
08:34Quand on dit tout à l'heure,
08:35par exemple,
08:36je prends le code
08:36de l'environnement,
08:38donc vous allez cliquer
08:38tout sur VJ.norme,
08:40vous allez sur le code
08:41de l'environnement,
08:41je mets un petit aperçu
08:43et puis même un graphique,
08:44438% d'inflation
08:46depuis 2000.
08:47Mais est-ce que les Chinois,
08:48par exemple,
08:49ont un code de l'inflation
08:50qui a augmenté
08:50de 438% aussi ?
08:52S'ils ne l'ont pas fait,
08:54alors nous sommes
08:54en décrochage
08:55évidemment compétitif,
08:58parce que,
08:58moi j'adore
08:59les normes environnementales,
09:00mais à la condition,
09:01mes concurrents
09:02appliquent les mêmes.
09:03Ou en tous les cas,
09:04ne sont pas en distorsion.
09:05On sait très bien
09:06que ce n'est pas le cas.
09:07Ça vient de tout ça.
09:08Alors,
09:08la loi simplification
09:09qui vient d'être adoptée,
09:10simplement,
09:11simplement en première lecture
09:13à l'abstention nationale,
09:14en première lecture au Sénat,
09:16ça va supprimer
09:170,1%.
09:18On n'en est pas là,
09:20ce n'est pas encore voté.
09:21Moi je voudrais revenir à ça,
09:22vous dites depuis 1981.
09:24Qu'est-ce qui fait
09:24que les normes ont...
09:26C'est-à-dire,
09:27chacun s'est dit,
09:27ah oui,
09:28je ne veux rien supprimer,
09:29je ne veux rien,
09:30disons,
09:33je dirais,
09:34je ne veux rien
09:34amoindrir,
09:37je veux augmenter
09:37les normes sur les normes
09:38sur les normes sur les normes.
09:39C'est un millefeuille,
09:40c'est même 3 000 millefeuilles
09:42ou 4 millions de millefeuilles.
09:43C'est quoi cette histoire ?
09:44C'est un millefeuille.
09:45Mais pourquoi ?
09:46Je voudrais comprendre.
09:46Pourquoi chacun
09:47veut amener
09:48sa petite patte
09:49et ses petites pattes
09:50de mouche là-dessus ?
09:51Là,
09:51le scientifique,
09:53on va dire,
09:53doit céder le pas
09:54en quelque sorte
09:55à l'interprète,
09:56évidemment.
09:56Je ne peux pas interpréter
09:57les cœurs et les esprits.
09:59Non, non, c'est psychologique.
10:00Moi,
10:01une analyse que je fais
10:02dans mon livre,
10:03c'est de dire,
10:04on a cherché
10:04à vouloir changer
10:05la société par le droit.
10:07C'est-à-dire,
10:07certains se sont dit,
10:08je veux changer
10:09les comportements
10:10des consommateurs,
10:11des entreprises,
10:12des administrés,
10:13des citoyens,
10:14et je leur colle
10:15des nouvelles normes.
10:18Prenez l'exemple
10:19de la ZFE,
10:19c'est très symptomatique.
10:21Oui.
10:21On a eu une vision idéologique.
10:23On a eu la forte émission.
10:24Oui,
10:24on a eu une vision idéologique
10:26de la conduite automobile
10:28et de l'entrée
10:29dans les villes
10:30et sans coup férir,
10:32sans coup férir,
10:33par une loi du 20 août 2021.
10:37Eh bien,
10:37les citoyens ont découvert
10:38qu'entrant en vigueur
10:39au 1er janvier 2025,
10:40ils ne pouvaient plus
10:41reprendre la voiture.
10:42Donc,
10:42voyez l'exemple même,
10:43changer la société
10:44par le droit.
10:45On a une vision idéologique
10:46éco-technocratique.
10:48Madame Pompili
10:49a effectivement
10:49porté cette loi,
10:52ni vue ni connue
10:52parce qu'elle est votée
10:53avec une étude d'impact
10:54bidonnée.
10:56En urgence,
10:57une seule lecture
10:57à chacune des assemblées,
10:59c'était la fin du mandat.
11:00Hop,
11:00circuler,
11:01il n'y a plus rien à voir.
11:02Mais voilà,
11:02mais le problème,
11:02c'est que ces normes,
11:03aujourd'hui,
11:04elles infusent dans notre société
11:05et à un moment donné,
11:06il y a un trop-plein.
11:07Trop-plein,
11:07c'est les gilets jaunes,
11:08c'est les bonnets rouges,
11:10c'est les bonnets verts,
11:11c'est les gueux.
11:11Ce qui a réagi,
11:13ce sont les maires
11:14par rapport aux ZFE
11:15et autres et autres.
11:16C'est vrai que les maires
11:17sont presque plus en pointe
11:18que les chefs d'entreprise
11:19pour se plaindre
11:19du coût des normes.
11:20Bien sûr.
11:21Parce qu'ils sont obligés
11:21de les répercuter
11:22dans leurs impôts locaux.
11:23Et les agriculteurs.
11:25Les agriculteurs,
11:25les chefs d'entreprise,
11:26écoutez,
11:27j'étais donc
11:27à une fédération du bâtiment,
11:29ils n'en peuvent plus.
11:30Christophe H. Duval,
11:31merci.
11:31Je rappelle,
11:32vous allez sur
11:33vginorme.fr.
11:35Il n'y a pas de problème.
11:36Merci.
11:36Merci beaucoup.
11:37Et on va essayer
11:38d'être de moins en moins
11:40normés.
11:41On peut surveiller
11:42surtout maintenant.
11:43On peut surveiller.
11:44Voilà.
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