Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h à 14h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru 🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
00:00Il s'appelait Benoît, il se serait fait voler sa casquette quelques jours avant le drame.
00:08Quel drame ? Eh bien, le jeune homme avait réussi à approuver son voleur,
00:12qui lui aurait fixé un rendez-vous dans une rue de Dax, oui, s'il s'agit de Dax, la ville de Dax dans les Landes.
00:21Et le voleur lui a fixé un rendez-vous, et quand il est arrivé, Benoît, sur le rendez-vous,
00:27le suspect, déjà connu des services de police, a sorti un couteau et a assédé cinq coups à Benoît, en pleine poitrine.
00:36Voilà, il est mort, il est mort, Benoît, il est mort, donc, il avait 18 ans,
00:43et son père a parlé, a parlé au moment de, justement, d'un moment de rendre un hommage,
00:51un dernier hommage à Benoît devant 600 personnes.
00:53Et voici, c'est un discours que l'on entend assez peu,
00:58vous voyez, c'est pas un discours de « vous n'aurez pas, mais »,
01:02c'est pas un discours de « imagine » de John Lennon,
01:06c'est pas de petites bougies, c'est pas des petites fleurs,
01:11c'est pas des marches blanches, et puis, s'en vont,
01:16écoutez le père de Benoît.
01:18Je dis ce que je pense, de toute façon, je l'ai toujours fait comme ça dans ma vie, et j'assume.
01:24Le tuer, l'enterrer dans un champ, comme un animal sauvage.
01:29Car il ne veut pas, il ne veut rien, ce type-là, c'est un lâche.
01:33Comme je disais à Benoît, quand on échange un différent, on le fait avec les mains nues, comme un homme.
01:38C'est ça, les hommes courageux, et Benoît était courageux.
01:41Les types qui se battent avec un couteau, une arme à feu, une arme blanche,
01:45pour moi, s'ils ne lâchent, ils ne valent rien.
01:48C'est des moins que rien, ils ne devraient même pas naître.
01:52On aurait stérilisé leur mère, ces gens-là.
01:55Et s'ils avaient envie, on devrait les tuer sur le champ.
02:01Pourtant, je ne m'appelle pas la haine du tout.
02:03C'est fait, ce n'est pas du tout un état d'esprit.
02:06Au contraire.
02:06J'espère juste de ne pas croiser ses complices, ou de leur meurtrier.
02:13Parce que j'ai leur tête, j'ai leur photo.
02:16Si j'ai le malheur de les croiser, croyez-moi,
02:20je vais leur faire la misère.
02:22La misère, je vais leur faire.
02:24Donc en France, on a qu'il faut des réfugiés.
02:27Ils sont hébergés, nourris, et appris, tuent nos enfants.
02:30Voilà.
02:31Donc c'est la France d'aujourd'hui.
02:32J'espère qu'elle changera un jour.
02:33Parce que ça ne peut plus durer, ça.
02:36Il faut que ça s'arrête.
02:37Voilà.
02:37Aujourd'hui, il allait avoir 18 ans.
02:39Il se réjouissait de fêter ses 18 ans aujourd'hui avec ses copains.
02:43Il a fallu qu'une racaille de merde.
02:45Il a dû lui enlever la vie.
02:48Voilà.
02:49Voilà.
02:49Écoutez, un père, un père qui parle.
02:51On se rappelle de Patrick Jardin.
02:53Après le Bataclan, sa fille était morte dans la fusillade,
02:56dans le massacre du Bataclan.
02:57Voilà.
02:58Oui.
02:58Alors on dit, oui, oui, ah là là, ils sont violents.
03:01Mais non, mais non, ils devraient comprendre, accepter.
03:04Ça ne le fera pas revenir.
03:06Ça ne la fera pas revenir.
03:09Eh bien non.
03:09Eh bien non.
03:10Il y a des personnes, vous savez.
03:13Il faut le dire.
03:14Et juste, je voudrais ajouter ceci.
03:15Vous savez que ce matin, hier, un collégien a blessé gravement une surveillante au couteau.
03:21Les élèves ont été confinés.
03:23Cette surveillante, eh bien, elle est morte.
03:25Elle est morte, là, il y a une heure.
03:28Voilà.
03:28Massacrée, encore une fois, à coup de couteau.
03:30Parce que les gendarmes étaient venus aux abords du collège pour fouiller.
03:36Eh bien voilà.
03:37Elle est morte.
03:37Elle avait 31 ans, cette surveillante.
03:39Et je rappellerai simplement ce qu'a dit dans une interview le président de la République, Emmanuel Macron.
03:45Il l'a dit à Aujourd'hui en France.
03:47Certains préfèrent pendant ce temps-là brainwasher, donc brainwasher, c'est-à-dire se laver le cerveau sur l'invasion du pays et les derniers faits divers.
03:57Les derniers faits divers, évidemment.
03:58C'est beaucoup plus important, évidemment, de s'occuper des océans, des profondeurs marines, du corail et de tout cela, monsieur le président.
04:06Le reste, c'est les faits divers.
04:07Qu'est-ce que vous voulez ?
04:08Ben voilà, ils se sont trouvés au mauvais moment, au mauvais endroit.
04:12Écoutez, no comment, mais dites-nous toujours ce que vous en pensez.