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  • 22/06/2025
Retrouvez La France à découvrir avec Christophe Jicquel tous les dimanches à 17h.

Avec Thomas Burel, chargé de communication, marque Esprit parc national, Office Français de la Biodiversité, Quentin Donnay, agroforestier tropical, producteur de vanille et letchis à Sainte-Rose au Parc national de La Réunion, Antoine Sauvage, hébergeur écologique, Le Mas Rouveyrac à Cros (Gard) au Parc national des Cévennes et Emmanuel Geoffroy, artisan fabricant de fleurs du Moulin de la Fleuristerie, à Orges Parc National de Forets Haute-Marne
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##LA_FRANCE_A_DECOUVRIR-2025-06-22##

Catégorie

🏖
Voyages
Transcription
00:00Esprit Parc National, voyager autrement et consommer local, présente
00:05Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel
00:09Ah chers amis IS et IES de Sud Radio bien sûr, vous êtes chaque année plus de 10 millions à les visiter, à les fouler du pied, à vous extasier devant la sublime nature préservée de nos parcs nationaux.
00:18Rappelons que Parc National c'est un concept inventé en 1832 aux States pour conserver le côté sauvage et authentique de la nature.
00:25Il désigne aujourd'hui le plus haut niveau de qualité et de protection des espaces naturels remarquables d'un pays.
00:31En France donc, ils sont 11, 11 parcs terrestres et maritimes en métropole et outre-mer à bénéficier de ce classement dans un mode original de gouvernance et de gestion
00:40par un office dont c'est l'une des missions, l'Office français de la biodiversité, l'OFB.
00:46Alors oui, nous bien sûr, public, on voit ces formidables territoires de pleine nature comme des occasions uniques de découverte,
00:52de ressourcement, d'oxygénation, de gambadage en forêt, seul, en couple, en famille, en rando, à cheval, à vélo, sous la tente, en gîte, avec ou sans guide.
01:01Oui, tout ça c'est possible dans nos parcs nationaux.
01:02Mais comme un parc national c'est aussi un espace de biodiversité, donc un espace vivant, l'Office français, du même nom,
01:10y a intégré l'humain et l'activité économique dans un même élan de préservation, de reconnaissance et d'encouragement.
01:16Et c'est comme ça que le label Esprit Parc National, marqueur de cette excellence, est né.
01:20La marque Esprit Parc National donc valorise et fait rayonner le geste artisanal, agricole, architectural et entrepreneurial d'excellence
01:29au travers des hommes et des femmes qui le perpétuent.
01:32700 récipiendaires de la marque aujourd'hui la défendent fièrement et nous allons voir comment dans cette émission,
01:37nous consommateurs, épicuriens, touristes et visiteurs, même du dimanche, avons intérêt à repérer cette marque et à ne pas la perdre de vue.
01:45Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
01:48Et avec nous, l'Office français de la biodiversité, son représentant c'est Thomas Burel. Bonjour Thomas.
01:53Bonjour Christophe.
01:54Vous êtes chargé de communication à l'OFB et plus précisément de la marque Esprit Parc National.
01:59Tout à fait.
02:00Quentin Donnet, il est venu de La Réunion, Quentin. Il a laissé son épouse Béatrice qu'on embrasse.
02:05Béatrice, si tu nous écoutes, Quentin est à Paris et il est avec nous.
02:08Il est producteur de vanille, il est agroforestier tropical à Sainte-Rose au Parc National de La Réunion.
02:13Comment il est ?
02:15Il est là.
02:15Il est là.
02:16Bonjour.
02:18Antoine Sauvage aussi. Il est avec Joanne, sa femme, hébergeur au Mass Rouverac à Crosse dans le Gard au Parc National des Cévennes.
02:26Bonjour Antoine.
02:28Bonjour à toutes et à tous.
02:29Il a l'air de faire une très belle température au Parc des Cévennes. On est en t-shirt, on est détendu.
02:34Il fait très chaud, effectivement.
02:35Très bien. Emmanuel et Annette Geoffroy sont aussi avec nous pour cette émission.
02:39Emmanuel est artisan fabricant de fleurs au Moulin de la Fleuristerie à Orges, 350 habitants, du Parc National de Forêt, dans la Haute Marne.
02:49À côté du parc, donc. C'est bien ça ?
02:52Tout à fait.
02:53Très bien dit.
02:54Vous êtes à la porte nord du Parc National.
02:55Voilà, parce qu'il y a des portes d'entrée dans les parcs, on va savoir un petit peu plus.
02:59On commence avec vous, Thomas Burel, chargé de communication à l'OFB.
03:03Présentez-nous l'OFB rapidement. Combien d'agents ? Quelles sont ses missions ? Quel poste il y a ? Ça représente quoi ?
03:09Alors l'OFB, c'est un établissement public de l'État qui regroupe 3000 agents aujourd'hui et qui a cinq grandes missions.
03:15Un appui aux politiques publiques en faveur de la biodiversité, la mobilisation des acteurs, la police de l'environnement,
03:22une mission d'appui pour la connaissance scientifique et enfin une mission sur la gestion et la restauration des aires protégées
03:28pour faire le lien avec les Parcs Nationaux de France et la marque Esprit Parc National qui est propriété de l'OFB.
03:32Alors les agents, quel type de profil ils ont ?
03:34On va retrouver différents types d'agents. Ça peut être des policiers de l'environnement, ça peut être des personnes qui vont apporter une expertise
03:39sur le domaine de restauration de la biodiversité, d'accompagnement des acteurs pour faire changer les pratiques
03:45et aller vers du plus durable dans les territoires.
03:47Vous êtes un peu les surveillants de la biodiversité et les accompagnants aussi pour aller vers une meilleure gestion ?
03:53Tout à fait. L'objectif c'est de préserver le vivant, protéger la biodiversité.
03:55D'accord. Et c'est facile de travailler avec eux, Quentin ?
03:58Très appréciable.
03:59On en a parlé au téléphone, eux ils trouvent que vous avez des spécialistes absolument formidables
04:03qui connaissent parfaitement leur métier, qui sont des gens de terrain.
04:06Tout à fait. On se sent valorisés, encadrés, reconnus et on s'y retrouve complètement gagnants.
04:13C'est gagnant-gagnant.
04:14Donc vous, vous êtes à Saint-Rose, vous produisez de la vanille.
04:16C'est ça. On est sur le pied du piton de la Fournaise.
04:20Vous connaissez, vous connaissez.
04:21La partie où c'est qu'on a les plus jolies levées de soleil de l'île, on est la partie où il y a le moins de population et on dit qu'on fait partie des communes des Hauts même si on est dans les Bas.
04:33C'est parce qu'on a le côté défavorisé, très peu d'emplois, des terrains non mécanisables, très difficiles, mais surtout une biodiversité, des paysages remarquables, des savoir-faire, du partage, une population fantastique.
04:47Et puis surtout des cultures historiques, emblématiques et culturelles de l'île de la Réunion.
04:51Pas seulement la vanille, mais aussi.
04:53Non, il y a le litchi, il y a le palmiste, tout à fait.
04:55Donc c'est vraiment la sagesse paysanne, il y a 200 ans, a mis ces cultures en place pour valoriser ces terrains-là.
05:01Parce qu'on est sur une roche-mer très récente et la sagesse paysanne a su sublimer ces terrains-là en y implantant des cultures qui s'y prêtent bien.
05:10Et le litchi de la Réunion est sublime.
05:12C'est le meilleur.
05:12Ah ben c'est le meilleur.
05:13Quand j'habitais la Réunion, on me disait, non, mange pas trop, tu vas t'endormir.
05:16Tout à fait.
05:16C'est vrai, c'est pas une légende.
05:18Oui, oui, oui.
05:18On peut s'endormir en mangeant trop de litchi.
05:21Parfait, on va revenir avec vous tout à l'heure, Quentin.
05:23Nous avons également Antoine, Antoine Sauvage, il est hébergeur dans les Cévennes à Crosse, au parc national des Cévennes.
05:29Vous, avec l'OFB, de quelle façon vous avez travaillé, Antoine ?
05:32Comment ils vous ont accompagné pour être ce que vous êtes aujourd'hui, c'est une star des Cévennes ?
05:37Alors, nous, nous travaillons surtout avec l'OFB, le parc national des Cévennes.
05:42Je tiens à remercier les équipes, d'ailleurs, qui ont su nous accompagner, que ce soit en termes de communication, pour mieux présenter notre site, notre gîte.
05:50Et aussi, en termes de technique, lorsqu'on a besoin de conseils, par exemple, pour planter des arbres et rester sur des espèces endémiques,
05:58qu'on n'hésite pas à décrocher le téléphone et appeler l'OFB, de manière à avoir cette typologie de conseil.
06:02Donc, ils nous accompagnent depuis 4 ans et ce sont des équipes formidables et merci à eux.
06:08D'accord. Et est-ce qu'ils vous accompagnent aussi dans la façon que vous avez eu de restaurer votre gîte ?
06:14Alors, à l'époque, malheureusement, j'ai repris mon gîte il y a 6 ans, je ne les connaissais pas.
06:19Donc, nous sommes Esprit Parc, Marc Esprit Parc, depuis 4 ans maintenant.
06:24Mais j'aurais bien aimé les connaître à l'époque, quand on a restauré, on a repris notre gîte un peu avant le confinement.
06:29Donc, on a profité du confinement pour travailler à fond sur la restauration et surtout transformer le lieu de manière à pouvoir recevoir des stages de bien-être, des familles, des randonneurs.
06:40Et c'est vrai qu'il aurait été très intéressant, vu les compétences qu'il y a à la fois l'OFB et au Parc National des Cévennes, de les connaître avant.
06:46D'accord.
06:46D'accord, tout arrive par la suite.
06:48Oui, on ne va pas refaire l'histoire, mais ils sont là maintenant, vous les connaissez, vous avez les téléphones, vous pouvez les appeler.
06:53Évidemment.
06:53Emmanuel et Annette Geoffroy, vous êtes fabricant de fleurs au moulin de la fleuristerie à Ors, 350 habitants.
06:59Alors, vous êtes à côté du Parc National, le plus au nord du pays, dans la Haute-Marne.
07:02Après, il n'y en a plus, on est d'accord.
07:05Ça consiste en quoi, Emmanuel, votre travail ? Vous fabriquez des fleurs ?
07:09Alors, si vous voulez, nous, on est les derniers fabricants en France à fabriquer des pièces détachées de fleurs pour les créateurs de la haute couture, des cabarets,
07:16des chapeaux, des accessoires de mariés.
07:18Donc, c'est un métier qu'on fait ici sur le moulin de la fleuristerie depuis plus de 120 ans.
07:24Donc, c'est une tradition, c'est un vieux métier.
07:28Et la particularité, c'est qu'on est devenus les derniers en France spécialisés dans les cœurs de fleurs.
07:33Et finalement, on va fournir des créateurs à travers le monde grâce à l'énergie de la roue à aubes, puisqu'on fabrique toujours avec la roue à aubes et les machines qui datent du début du siècle.
07:45Vous avez un moulin qui tourne et qui vous fournit en plus de l'électricité.
07:48Vous avez tout compris, c'est dingue.
07:50Alors, finalement, c'est utilisé à bon escient la nature.
07:56L'eau passe et donc ses structures ancestrales, puisque les premières traces du moulin datent de 1264,
08:05nous permettent de développer l'activité et donc finalement de pouvoir s'intégrer en partenariat avec la nature,
08:15c'est-à-dire son énergie et restituer l'eau qui va, elle, continuer son chemin.
08:20Donc très peu d'impact sur la nature grâce à la duie, c'est ça ? Le cours d'eau s'appelle la duie.
08:25Oui, en effet, la duie. Et puis pour la petite histoire, duie veut dire en celtique source résurgente.
08:30Et la source n'est qu'à 200 mètres du moulin et c'est elle qui va nous apporter l'eau pour entraîner la roue et les turbines.
08:38D'accord. Thomas Burel, donc trois témoignages plutôt sympathiques sur l'OFB en termes d'accompagnement, en termes de marques.
08:45Parlez-nous de cette marque qui a été lancée il y a ?
08:48Il y a dix ans aujourd'hui, on a fêté son anniversaire hier soir.
08:51Absolument.
08:52Donc dix ans d'existence pour la marque.
08:53Dans la joie et la bonne humeur et la fête. Et merci d'être là quand même parce que vous êtes couché tard.
08:57Un petit peu.
08:58Et cette marque, elle vient souligner, accompagner l'excellence d'un geste, alors ça peut être artisanal, entrepreneurial, agricole, oui ?
09:07Touristique également.
09:08Touristique.
09:08Voilà, tout à fait. On a trois grandes filières, donc agriculture, tourisme, artisanat. On va dire que le tourisme, ça représente les trois quarts de nos bénéficiaires engagés, professionnels engagés dans la marque.
09:17Un peu plus de 20% sur l'agriculture et entre 3 et 4% sur l'artisanat, qui est une filière qui monte tout doucement.
09:26Et effectivement, la marque, c'est vraiment l'humain. Au cœur de la démarche, c'est l'humain. Ce sont les personnes, les femmes et les hommes qui font vivre les territoires des parcs nationaux.
09:34Et l'idée de la marque, c'est vraiment de les accompagner au quotidien, dans leur pratique, pour aller vers du plus durable, le lien à la nature, et permettre de rendre vivant ces territoires et créer une vraie dynamique sur les parcs nationaux.
09:44Est-ce qu'on peut dire que c'est un label qui vient garantir aux consommateurs un esprit particulier ?
09:49Tout à fait. L'idée, c'est vraiment de découvrir l'esprit des parcs nationaux grâce à la marque Esprit Parc National et de faire comprendre ce qu'est le territoire d'un parc national, qu'est-ce qu'on peut y trouver, quelles sont les missions d'un parc national.
10:00La marque, elle est là pour accompagner la découverte et être en adéquation avec les valeurs des parcs nationaux autour de la protection de la nature et de la biodiversité.
10:09Alors, pour les auditeurs qui nous écoutent, nous avons 11 parcs nationaux en France. Ça représente à peu près 50 000 hectares. Oui, c'est ça, c'est des hectares, je crois.
10:17Alors, je n'ai pas exactement les chiffres en tête.
10:19J'ai vu 50 000, mais je ne sais plus si c'est des hectares ou des kilomètres carrés, mais ce n'est pas des kilomètres carrés. Et je sais que ça fait 8% du territoire, ça, à peu près, sur l'ensemble de la France.
10:26Il y en a 11. Est-ce que vous pouvez nous en décrire quelques-uns comme ça ? C'est quoi un parc national aujourd'hui ? Comment on le reconnaît ?
10:33Alors, on va reconnaître un parc national, c'est construit autour d'un cœur, qui est l'espace le plus préservé, où il y a une réclamentation spécifique qui va s'appliquer.
10:40C'est au milieu en général ?
10:41Tout à fait, en général, c'est plutôt au milieu. Et autour de ce cœur, on a une aire d'adhésion.
10:45On va dire que c'est la zone où vit la population et où on peut avoir une activité économique plus classique,
10:49en sachant qu'on peut aller dans le cœur pour découvrir les patrimoines des parcs, avec un accompagnateur Esprit Parc National, par exemple.
10:55D'accord.
10:55Donc, on a 11 parcs sur le territoire, 3 dans les Outre-mer et 8 dans l'Hexagone.
11:00Donc, un à la Réunion.
11:01Donc, un à la Réunion.
11:02Et les autres, les Outre-mer, c'est où ?
11:03Alors, on a la Guadeloupe et la Guyane.
11:05D'accord. Ah oui, ok.
11:07On va peut-être parler de la Réunion, parce qu'on a la Réunion en parlant aujourd'hui.
11:10Bien sûr, au contraire, on parle de la Réunion. On adore.
11:13La Réunion, voilà ce qui va vraiment caractériser le territoire.
11:16Donc, c'est les cirques et les pitons.
11:18Le piton de la Fournaise, le piton des Neiges.
11:20Et la biodiversité remarquable.
11:22Et la biodiversité remarquable du territoire.
11:23Il y a un endémisme sur la Réunion qui est vraiment à souligner et remarquable sur le territoire.
11:30Voilà.
11:30Donc, ça, c'est vraiment un marqueur de ce territoire sur les Hauts-de-Lille.
11:34C'est quelque chose de très particulier.
11:35D'accord.
11:36Et on va continuer à parler de ces parcs nationaux qu'on découvre ensemble, chers amis,
11:40avec les témoignages de nos invités.
11:42Et la découverte aussi des missions de l'Office français de la biodiversité.
11:45Et surtout, de la marque Esprit Parc National.
11:48Très bien. A tout de suite.
11:50Esprit Parc National. Voyager autrement et consommer local. Présente.
11:55Sud Radio, la France à découvrir. Christophe Gickel.
11:59L'Office français de la biodiversité.
12:02Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Que font-ils ?
12:04Eh bien, ils sont là aujourd'hui avec nous pour parler de la marque Esprit Parc National.
12:10Qui est une marque, un label en fait, qui vient récompenser,
12:12enfin qui vient récompenser, qui vient accompagner, accompagner, mais aussi valoriser.
12:16Valoriser le travail des professionnels.
12:18Alors, on va en parler avec vous et on a nos trois invités qui sont autour de cette table.
12:22Je vous rappelle Thomas Burel, chargé de communication à l'OFB.
12:25Quentin Donnet, il vient de la Réunion avec sa femme Béatrice qui est restée là-bas.
12:28Il est producteur de vanille, agroforestier.
12:30Antoine Sauvage et Johan sont hébergeurs, eux, au Massrouverac à Crosse dans le Gard et dans les Cévennes.
12:37Et Emmanuel et Annette Geoffroy, ils sont artisans fabricants des fleurs de moulins de la fleuristerie à Orges.
12:43350 petits habitants à Orges.
12:46Juste un petit mot, Quentin.
12:47Vous, quand vous produisez de la vanille, racontez-nous comment ça se passe.
12:51Parce que la vanille à la Réunion, c'est toute une histoire.
12:53C'est vrai, tout a commencé là-bas, tout a été fait là-bas par les hommes.
12:57Vous nous en avez ramené d'ailleurs ?
12:58Oui, bien sûr.
13:00C'est de la vanille quoi ça ?
13:01Ça c'est de la vanille givrée.
13:02Ah les givrées donc ?
13:03Oui, c'est vraiment l'aboutissement d'un produit, aussi bien dans son mode de culture que dans son mode de préparation.
13:12Et tout ça est vraiment issu du terroir et du savoir-faire local.
13:16D'accord.
13:16Et donc, voilà, on se gargarise d'être les meilleurs au monde.
13:20Bon après, de partout, on fait aussi des très beaux produits.
13:22On salue les copains de Guadeloupe qui font aussi de la vanille extraordinaire.
13:26Mada aussi, Madagascar ?
13:27Oui, Madagascar, tout à fait.
13:29Moi j'ai du respect pour tous les paysans du monde.
13:31Oui, c'est bien.
13:32Voilà.
13:33Et donc, nous c'est vrai que c'était un terrain, c'est des terrains du conservateur du littoral.
13:38Et le problème des forêts du bas de l'île, c'est qu'elles ont été fortement anthropisées,
13:42abîmées par l'homme, remplies de peste végétale.
13:44Et nous l'idée...
13:45C'est quoi la peste végétale ?
13:46Il y en a tellement, il y en a 115, donc si je dois aller nommer toutes...
13:49C'est une plante qui...
13:50Qui vient de l'extérieur de l'île et qui est invasive, donc c'est des infections biologiques.
13:54Il n'y a rien à faire ?
13:55Si, on peut lutter contre elle mécaniquement, tout simplement pour redonner de l'air aux indigènes,
14:01mais qui ont une croissance beaucoup plus lente.
14:03Et donc, nous, notre idée, c'est que l'idée nous plaisait de fabriquer nos propres intrants,
14:08donc en luttant mécaniquement à l'arrachement et à l'erradication des pestes végétales,
14:12ça nous permet de créer nos propres fertilisants et nos propres amendements.
14:15Et vu que la vanille est une épiphyde, donc c'est une orchidée,
14:18donc on a besoin d'arbres au support.
14:20Et donc, vu qu'on a aussi à l'esprit, en deux ans, deux cyclones les plus violents
14:25que La Réunion n'ait jamais connus,
14:26on a aussi l'idée de s'adapter aux dérèglements et aux changements climatiques.
14:30Et on s'aperçoit que les arbres inféodés, les arbres indigènes et endémiques de l'île de La Réunion
14:34ont des... comment dire ça ?
14:37Une résistance mécanique face aux...
14:39Une prédisposition, oui.
14:40Voilà, tout à fait, à mieux nous adapter.
14:43Et donc, encore une fois, c'est du 2.0,
14:46parce que la biodiversité est tellement phénoménale et grande à l'île de La Réunion
14:50que sans accompagnement et sans...
14:53C'est difficile.
14:53C'est très, très, très difficile en plus.
14:55Et est-ce qu'on peut visiter votre exploitation ?
14:57Est-ce que vous recevez du monde ? On peut dormir chez vous ?
14:58Bien sûr, bien sûr.
14:59Béatrice cuisine bien ?
15:00Oui, oh là là, le canard à la vanille.
15:02Oh là là.
15:03Le carité d'Isaac, rougail saucisse.
15:05C'est ça.
15:06Mais après, il n'y a pas que nous.
15:08Il y a beaucoup d'hommes et de femmes sur Sainte-Rose.
15:10Il y a beaucoup d'activités.
15:11Et nous, ce qu'on veut, c'est vraiment recevoir, partager.
15:16Et ça ne nous intéresse pas d'exporter notre vanille.
15:18On veut recevoir les gens sur notre terroir, sur notre territoire,
15:22et partager, et surtout de dire aux gens,
15:24voilà, quel est le début de l'histoire de cette vanille,
15:26jusqu'à temps qu'on vous la confie dans vos mains, quoi.
15:28D'accord.
15:29C'est ça, l'idée, quoi.
15:30Antoine, quel est votre environnement à vous, autour de vous, dans les Cévennes ?
15:33Qu'est-ce qu'on voit ?
15:34Il paraît que vous avez la plus belle vue sur quelque chose de France, du monde même.
15:39Du monde même.
15:41J'ai la chance d'avoir un paysage exceptionnel,
15:43qui englobe à la fois le Pic Saint-Loup, un reconnu pour ses vins,
15:47et jusqu'à la Camargue, jusqu'au Brouge-Cobreau-du-Roi.
15:49On a un fleuve sur le bas, dont je vois la source de chez moi,
15:53qui s'appelle le Vidourle, qui est connu lors de ses débordements,
15:56lors des épisodes sévenoles.
15:57Et donc, je vois à la fois la source du Vidourle,
15:59et l'endroit où le Vidourle se jette dans la Méditerranée.
16:02Donc, on a vraiment un très beau panorama, un très beau 360.
16:06D'accord.
16:06Donc, comme à 500 mètres d'altitude,
16:08avec toujours un petit vent chaud qui vient de la mer,
16:11ce qui fait que l'hiver est très doux,
16:13et l'été est moins chaud qu'à Montpellier, par exemple.
16:17Et autour de chez vous, on peut randonner,
16:19parce qu'il y a beaucoup de circuits de randonnée,
16:20et on peut rayonner de quoi ?
16:22Des petits sentiers ?
16:23Alors, le but, en fait, c'est que nos clients,
16:26lorsqu'ils viennent chez nous, c'est qu'ils posent la voiture,
16:29voir qu'ils viennent entrer, on fait même l'effort d'aller les chercher
16:31au village d'à côté, pour qu'ils randonnent lors du séjour.
16:36Et nous avons développé, à la fois la Comcom,
16:40les communes avoisinantes, ont développé des chemins de randonnée.
16:43On a de la petite randonnée, on a le GR67 qui est non moins de chez nous,
16:47qui est à 3 kilomètres, qui n'est pas loin du chemin de Stevenson.
16:51Et j'ai mis en place une carte également,
16:54où nos clients ont la possibilité de flasher un QR code
16:57pour avoir la trajet X, de suivre sur leur téléphone
17:00le chemin de randonnée, de manière à ne pas se perdre.
17:02Donc, on a des randonnées qui vont de, je dirais, à 1h jusqu'à 8h,
17:06parce qu'on a 8h de marche du moins égale.
17:08D'accord. Et vous avez reçu la marque Esprit Parc National ?
17:12Pourquoi exactement ? Pour l'ensemble de votre œuvre ?
17:17Je ne dirais pas jusque-là, parce qu'ils nous ont bien accompagnés quand même.
17:21Mais c'est vrai que l'Esprit Parc, alors on est Gide de France,
17:23on a la marque Gide de France, on est Gide Panda également,
17:26parce qu'on est dans le parc national, Eco Gide,
17:28on a quelques labels quand même.
17:30Et je dirais que le label le plus abouti, la marque la plus aboutie,
17:34c'est l'Esprit Parc National, parce qu'au niveau du cahier des charges,
17:36il y a un cahier des charges qui est vraiment bien mis en place,
17:41qui parle beaucoup d'environnement,
17:43qui parle beaucoup de sauvegarde et d'endémique,
17:47et également d'économie circulaire, ce qui nous va bien,
17:49parce que nous, sur le Gide, bien sûr, on fait vivre les gens du coin,
17:52on fait nos propres carines de sang lié, on fait notre bière,
17:55on essaye au maximum de soit produire nous-mêmes,
17:58soit de faire travailler les gens du coin,
18:00surtout s'ils sont également marque Esprit Parc National.
18:03– D'accord, et vous êtes un gîte écologique,
18:05alors pour nos auditeurs, ça veut dire quoi un gîte écologique ?
18:07Il y a des toilettes sèches ? C'est jusque-là ou pas ?
18:10– La légende ?
18:13– La fausse bonne idée, les toilettes sèches,
18:14on a une phytoépuration, on va partir sur le plus noir,
18:17on a une phytoépuration pour le traitement des eaux usées,
18:20ce qui obligerait de se promener avec des brouettes de caca
18:22pour la phytoépuration, donc on n'a pas de toilettes sèches.
18:25Par contre, on a de l'autre source qui est traitée,
18:27bien sûr, nous avons une piscine naturelle,
18:29donc également avec une phytoépuration,
18:31qui bien sûr est différente de celle des objets,
18:34et bien sûr, nous avons un jardin en permaculture,
18:37nous avons des animaux, des moutons, des chiens, des chats, des poules.
18:40Bon, les poules, on ne s'attache pas trop,
18:43parce qu'on mangeait assez rapidement par les aigles,
18:45ou les renards, ou la faune sauvage.
18:46– Ah, mais c'est brutal chez vous !
18:48– On ne leur donne pas de prénom aux poules,
18:50mais les brebis sont nommées.
18:52– D'accord.
18:53– Et les brebis, par exemple, nous sommes sur une faille géologique,
18:55la faille géologique des Cévennes,
18:57donc sur des terres pernétiques, à notre niveau,
18:59donc avec une terre assez pauvre.
19:01Donc les moutons nous permettent de produire du fumier
19:03de manière à amender le jardin et les châtaigniers,
19:06parce que nous avons une châtaignurée,
19:07donc on relance un peu, pas pour nous,
19:09tout simplement pas pour vendre, pas pour commercialiser,
19:12nous relançons la châtaignée.
19:13– D'accord.
19:14Emmanuel, avec votre femme Annette,
19:17vous êtes dans le nord, dans la Haute-Marne,
19:19et vous, la visite de votre moulin,
19:20elle est estampillée Esprit Parc National.
19:23Ça veut dire quoi, que la visite soit estampillée Esprit Parc National ?
19:26– Alors, pour nous, la visite,
19:29qui est estampillée, la belle Esprit Parc National,
19:32c'est aussi mettre en valeur un patrimoine de savoir-faire,
19:36c'est aussi s'engager dans des explications,
19:40dans un partage qui est important avec nos visiteurs,
19:45mais c'est aussi montrer le patrimoine local,
19:48le patrimoine local qui finalement,
19:52ce savoir-faire-là, c'est aussi ancré dans notre territoire,
19:55puisque depuis ces 120 ans-là,
19:57on a quand même toute une histoire derrière nous,
20:01et c'est aussi finalement, dans le partage,
20:04pouvoir proposer l'authenticité de nos savoir-faire et de nos vies.
20:09C'est-à-dire que lorsque les gens viennent découvrir notre métier,
20:13le patrimoine du moulin,
20:14c'est pas seulement une découverte touristique,
20:19c'est un partage, un partage de vie,
20:21un partage de savoir-faire, un partage de patrimoine.
20:23D'accord. Thomas Burel, comment on obtient ce...
20:25Tout le monde nous dit autour de la table,
20:27c'est un cahier d'échange qui est assez difficile à suivre.
20:30C'est un cahier d'échange très précis.
20:31Alors actuellement, on a 20 filières qui sont couvertes par la marque.
20:34Dont des filières étonnantes, dont le vin, par exemple.
20:36Dont le vin, tout à fait.
20:37On a plusieurs parcs, le parc national de Port-Croix,
20:39les Cévennes, le parc national de Forêt.
20:40Parce qu'il y a des vignes ?
20:41Il y a des vignes sur ces territoires.
20:43Le parc national des Écrins également, avec un vin d'altitude.
20:45Un vin d'altitude ?
20:46Tout à fait, à 800 mètres d'altitude.
20:47Et on n'a pas amené, là ?
20:48On ne l'a pas amené, malheureusement.
20:51Voilà, donc des filières très différentes,
20:53qui peuvent l'être de la viticulture,
20:54jusqu'aux sorties de découvertes du patrimoine,
20:56avec des visites de sites,
20:56ou des sorties de découvertes en pleine nature,
20:58de l'artisanat.
21:00Donc 20 filières avec un cahier d'échange précis.
21:02Ces cahiers d'échange sont élaborés sur un travail en commun
21:04avec le réseau des parcs nationaux.
21:06C'est un travail collectif d'élaboration des cahiers d'échange.
21:09Et donc chaque bénéficiaire de la marque
21:10qui veut rentrer dans notre marque est audité,
21:14avec un certain nombre de critères à respecter
21:17pour pouvoir rentrer dans la marque.
21:18Donc il obtient la marque pour 5 ans.
21:20Et au bout de ces 5 ans, il peut continuer l'aventure.
21:22Il est audité une nouvelle fois,
21:23un audit de renouvellement pour continuer l'aventure avec nous,
21:25s'il le souhaite.
21:26Pendant les 5 ans, il peut être contrôlé aussi ?
21:28Tout à fait, on a un contrôle aléatoire avec EcoCert,
21:30qui peut avoir lieu.
21:32C'est un tirage au sort, c'est de manière aléatoire.
21:34Donc tous les ans, on contrôle certains bénéficiaires
21:36de manière aléatoire pour s'assurer que les critères
21:38sont bien respectés au quotidien.
21:39Mais ce ne sont pas, ça peut arriver.
21:41Ça peut arriver.
21:42Parfois, c'est des petites choses qui sont améliorées.
21:45Une mauvaise utilisation du logo, par exemple.
21:47Après, dans le pire des cas,
21:48ça peut aller jusqu'à partir de la marque,
21:50enfin retirer la marque, mais ça arrive très peu.
21:52D'accord.
21:52Donc pour les auditeurs qui nous écoutent,
21:54on retrouve le label sur du miel, du vin.
21:57Ça peut être une entreprise aussi ?
21:59Alors, c'est l'entreprise qui est marquée.
22:01On signe un contrat avec l'entreprise,
22:02avec l'agriculteur, avec le prestataire touristique.
22:04Et donc, on a les produits ensuite qui obtiennent la marque.
22:08Donc on peut retrouver du vin, du miel, effectivement,
22:11des produits locaux transformés,
22:13des produits agricoles transformés,
22:15des visites de sites, des sorties de découvert des patrimoins,
22:17des visites en bateau pour les parcs nationaux
22:19qui ont une aire marine, de la plongée,
22:21des choses très différentes.
22:23Il y a Emile Olivier qui est artisane chapelière
22:25à tendre au parc national du Mercantour.
22:27Elle a eu le label.
22:28Tout à fait.
22:28Parce qu'elle fait des chapeaux.
22:29Elle fait des chapeaux avec de la laine locale,
22:31sourcée localement, de la laine du Mercantour.
22:33Tout à fait.
22:34Et c'est aussi la préservation d'un patrimoine,
22:36un peu à l'image de ce que fait le moulin de la Floristerie
22:38sur la protection, la préservation d'un savoir-faire.
22:42On retrouve cette idée aussi avec Emile Olivier dans le Mercantour.
22:45D'accord.
22:46Quentin Donnet, vous êtes agroforessis à la Réunion,
22:49à Sainte-Rose, au parc national de la Réunion.
22:52Le classement au parc national,
22:54les réunionnais le savent, ça ?
22:55Bien sûr.
22:55Tout le monde le connaît.
22:56C'est une grande fierté.
22:57Même il y a 15 ans, notre inscription à l'UNESCO,
23:00encore une fois, c'est une reconnaissance,
23:02une mise en lumière de notre territoire,
23:04parce qu'on est au bout du monde.
23:06Donc, une chance qu'il existe des reconnaissances
23:08aussi bien nationales qu'internationales.
23:10Comme ça, ça permet de nous galvaniser,
23:13d'être fiers de ce qu'on est,
23:15de ce qu'on fait,
23:16et puis de qui nous sommes, tout simplement.
23:18Donc, oui, oui.
23:19Et plus il y en a, mieux c'est.
23:20Mieux c'est, c'est sûr.
23:21Et Thomas Burel, on sait qu'on est dans un parc national.
23:23À quel signe ?
23:24Alors, quand vous rentrez sur le territoire d'un parc national,
23:26notamment à l'entrée des communes,
23:28vous avez un panneau indiquant
23:29« Commune du parc national 2 ».
23:31Et quand vous rentrez dans le cœur,
23:32vous avez aussi une signalétique spécifique
23:34qui vous indique que vous êtes en cœur du parc national.
23:36D'accord.
23:36On va continuer à en savoir plus
23:38sur les parcs nationaux, chers amis,
23:40et à parler un peu plus encore de la marque Esprit Parc National.
23:43Très bien.
23:44On est vraiment au taquet, tous les deux.
23:45The Office français de la biodiversité.
23:47On se retrouve dans un instant.
23:49On ne va avoir qu'une petite pause,
23:50et puis à tout de suite.
23:50« Esprit Parc National »,
23:52voyager autrement et consommer local.
23:55Présente.
23:56Sud Radio, la France à découvrir, Christophe Gickel.
24:00Et nous sommes avec Thomas Burel,
24:01chargé de communication à l'OFB
24:03pour la marque Esprit Parc National,
24:05l'Office français de la biodiversité.
24:07Avec Quentin Donnet également,
24:08et avec sa femme Béatrice.
24:10Ils sont tous les deux producteurs de vanille
24:11agroforestier tropical à La Réunion.
24:14Cette chance au Parc National de La Réunion,
24:16dans un décor absolument sublime.
24:17On est d'accord, Quentin ?
24:18Avec des arbres très différents au mètre carré,
24:22il y en a plein.
24:22Tout à fait.
24:23Une densité d'arbres incroyable.
24:25Et puis l'épiphisme, les forêts tropicales.
24:26Qu'est-ce que c'est que l'épiphisme ?
24:28C'est tout ce qui va être les mousses,
24:29les fougères, les orchidées.
24:31Ah bien sûr, pas l'épiphisme !
24:31Oui, pardon.
24:32Qui vivent en harmonie sur les arbres.
24:34Et donc, une forêt réunionnaise des bas,
24:37une forêt humide des bas,
24:39c'est 40 arbres génétiques différents à l'hectare.
24:41Et on monte jusqu'à 110 espèces sur 500 mètres carrés.
24:46Et encore, on n'en finit pas d'en découvrir.
24:48Il y a le phasme du palmiste rouge, par exemple,
24:50qui a été découvert en 2002.
24:52Il y a encore des nouvelles espèces d'araignées qu'on découvre.
24:55Et voilà, il y a encore beaucoup de choses à faire.
24:57Et vous avez le temps de partager votre science
24:59des arbres et de la flore avec les visiteurs ?
25:02Oui, tout à fait.
25:04Vous aimez ça, vous transmettez.
25:06Oui, et puis même l'effet insulaire
25:07fait qu'on a peut-être plus accès
25:09à des fonctionnaires d'État de qualité,
25:11comme les agents de l'OFB
25:12ou les agents du Parc Nationaux.
25:14Et c'est vrai que c'est tellement spécifique
25:16qu'il y a un grand besoin de partage.
25:19Et nous-mêmes, des fois, on leur monte des pépites.
25:21Et eux-mêmes, après, ensuite,
25:22nous aident à décoder tout ça
25:24et à décrypter tout ça.
25:25Oui, il y a un gros travail de terrain à l'OFB.
25:27C'est ça que les gens, il faut bien leur faire comprendre.
25:30C'est qu'à l'OFB, on n'est pas des administratifs,
25:32on est sur le terrain et on est confrontés
25:34aux vivants et à la protection de l'environnement
25:36en permanence.
25:37Est-ce qu'on est des lanceurs d'alerte ?
25:39Est-ce qu'on peut dire, tiens, voilà, attention,
25:41les forêts, les lacs, ça se réchauffe.
25:43On le voit, ça, l'OFB ?
25:44Il y a une direction à l'OFB
25:46qui peut s'occuper de cette question
25:49de lanceurs d'alerte ou en tout cas de suivi
25:50de l'état de la biodiversité en France.
25:54Après, plus spécifiquement sur la marque Esprit Parc National,
25:56l'idée, c'est d'accompagner cette protection
26:00de la biodiversité au quotidien
26:01en faisant évoluer les pratiques
26:02à l'aide des professionnels dans les territoires
26:05des parcs nationaux.
26:06D'accord.
26:06On va citer les 11 ?
26:08Vous êtes prêts, Thomas ?
26:08On a bien répété, on y va.
26:10Alors, la Vanoise,
26:11la Vanoise,
26:12le Parc National de Porcrot,
26:14les Pyrénées,
26:15les Cévennes,
26:16les Écrins,
26:17le Mercantour,
26:18la Guadeloupe,
26:19la Guyane,
26:20la Réunion,
26:21les Calanques et les Forêts.
26:23Et le Forêt,
26:23qui est dans la Haute-Marne.
26:24Tout à fait.
26:25Est-ce qu'il y en a un qui a un parc national
26:26qui a une particularité plus que d'autres ?
26:28Alors, ils sont tous particuliers.
26:29Oui, ils ont tous une particularité.
26:32On peut peut-être dire, par exemple,
26:33que le Parc National des Écrins,
26:34c'est le parc de la haute montagne.
26:35Oui.
26:36Donc, l'alpinisme,
26:37le berceau de l'alpinisme,
26:38c'est le Parc National des Écrins,
26:40le Massif des Écrins,
26:40la Barre des Écrins,
26:41qui culmine à plus de 4000 mètres d'altitude.
26:44Et c'était un des premiers créés,
26:45je crois, en 1913,
26:47les Écrins.
26:47Les prémices, en fait,
26:50de la création des Parcs National en France,
26:52effectivement, dans les Écrins,
26:53avec ce projet autour du Parc National des Écrins.
26:55Mais le premier créé,
26:56c'est le Parc National de la Vanoise,
26:57en 1963.
26:58D'accord.
26:59Et les Écrins sont arrivés plus tard,
27:00si je ne me trompe pas,
27:00en 1973.
27:02Ah, j'étais pané.
27:04Les gens rigolent.
27:06Donc, c'est très bien.
27:07Donc, il y a 11 parcs questionnaires
27:08qui sont plus hauts, plus petits, plus...
27:10Est-ce qu'il y en a en danger, déjà ?
27:12Alors, en danger...
27:13Sur un plan de la santé forestière,
27:16ce ne sont que des forêts ?
27:17Pas forcément.
27:18On a des parcs qui sont vraiment consacrés
27:20à la forêt,
27:21comme le Parc National de Forêt,
27:22pour le coup,
27:22qui est le plus récent des 11 parcs nationaux
27:24et qui est vraiment dédié
27:25à un parc national de plaine
27:27dédié à la forêt de Feuillu.
27:29On a le parc Amazonien de Guyane,
27:31aussi, qui couvre une grande partie de l'Amazonie,
27:32la forêt guyanaise.
27:33Donc, là, c'est pratiquement
27:34un parc exclusivement couvert
27:36par la forêt amazonienne.
27:38On a d'autres parcs qui sont plus marins.
27:40Parc National de Port-Croix, par exemple,
27:42ou Parc National des Calanques,
27:44où l'air marine est vraiment très importante
27:45sur le territoire couvert par le parc national.
27:47On a vraiment une vraie diversité de paysages
27:49et de patrimoine paysager et naturel
27:52dans ces 11 parcs nationaux.
27:54C'est vraiment des univers très différents
27:55les uns des autres
27:56et qui abritent tous une biodiversité exceptionnelle.
27:59Ah oui, oui, carrément.
28:00Antoine Sauvage, dans les Cévennes,
28:02vous êtes conscient d'être au contact
28:05de cette nature
28:05et vous la voyez évoluer comment ?
28:08On est non seulement conscients,
28:11mais on est toujours au contact de la nature.
28:13Alors moi, j'ai la chance
28:14de l'avoir évolué tous les jours
28:15avec le beau panorama G,
28:16surtout les deux l'automne et au printemps.
28:19Mais globalement,
28:21on a une belle protection de la nature
28:23par chez nous.
28:26On subit un peu, je dirais,
28:28l'histoire.
28:29Je vais vous donner un exemple tout bête.
28:30Lorsqu'on a des épisodes Cévenoles
28:32et je sais que ça arrive de plus en plus,
28:35on se retrouve avec des pollutions
28:36qui descendent de la montagne.
28:39Donc des gens qui auparavant
28:40jetaient des déchets dans la nature
28:42et puis au fur et à mesure
28:43des épisodes Cévenoles
28:45et des pluies torrentielles,
28:47on sort une poubelle de déchets à peu près,
28:50surtout du verre d'ailleurs,
28:51après chaque épisode Cévenoles.
28:53D'accord.
28:53Alors, on oublie plus le passé
28:55que le présent.
28:57Aujourd'hui, on a quand même
28:58des touristes qui sont conscients,
29:01qui font très attention.
29:03On a encore une population locale
29:05un peu plus retort,
29:06mais ça s'améliore de plus en plus.
29:09Et surtout, nous,
29:10on met un point d'honneur quand même
29:12à, entre guillemets, bien sûr,
29:14je n'ai pas cette prétention,
29:15mais éduquer un peu nos clients.
29:17Ne serait-ce parce qu'on se nomme
29:18JIT écologique,
29:20on représente la marque Parc National,
29:23tout simplement.
29:24Et on a été même jusqu'à faire
29:27des formations sur l'environnement,
29:30accompagnés, bien sûr,
29:32avec des professionnels,
29:33au niveau du JIT.
29:34Avec un aperitif, ça passe très bien.
29:37Absolument.
29:38Thomas Burel,
29:39dans les parcs nationaux
29:40qui sont là représentés
29:42par nos trois amis,
29:42est-ce qu'on peut circuler librement ?
29:44Est-ce qu'on peut dormir ?
29:46Planter sa tente ?
29:48Faire du drone ?
29:49Est-ce qu'on peut faire tout ça ?
29:50Alors, la première chose à savoir,
29:51c'est que le Parc National,
29:52à la française est différent
29:53du Parc National à l'américaine.
29:56Souvent aux Etats-Unis,
29:57on paye une entrée
29:58dans le Parc National.
29:59Et après, on peut planter sa tente.
30:00Et après, on peut planter sa tente.
30:01En France,
30:01ce sont des espaces de libre accès.
30:03Par contre,
30:03on a une réglementation spécifique
30:05qui va s'appliquer,
30:06notamment dans les cœurs
30:07de parcs nationaux.
30:07On ne peut pas faire ce qu'on veut.
30:08si on veut bivouaquer près d'un refuge.
30:11Il y a des réglementations
30:12un peu différentes
30:13dans chaque parc.
30:14Mais globalement,
30:15on va pouvoir planter sa tente
30:16au coucher du soleil
30:17et l'avoir démontée
30:18avant le lever du soleil.
30:19D'accord.
30:20Pour ne pas, d'une part,
30:21polluer le paysage
30:21parce que c'est un paysage
30:23à préserver.
30:23Une tente, c'est moche.
30:24Ce n'est pas forcément rien.
30:25La végétation au sol
30:27ne va pas non plus être étouffée
30:28complètement par la tente de bivouac.
30:30Il peut y avoir des troupeaux
30:31qui passent
30:32du fait de la transhumance
30:33et des activités de pastoralisme
30:34en montagne.
30:34On a une réglementation spécifique
30:37qui s'applique.
30:38On ne va pas non plus,
30:39par exemple,
30:40pouvoir faire un feu
30:41en cœur de parc national.
30:42Le risque d'incendie est trop fort.
30:44Mais c'est des espaces
30:46libres d'accès
30:47dans lesquels chacun
30:48peut pénétrer
30:48et se promener
30:49en cœur de parc
30:51en respectant, bien sûr,
30:52le cheminement
30:53sur les sentiers dessinés,
30:54tracés, etc.
30:55Est-il vrai que dans les parcs nationaux,
30:57ce sont les agriculteurs
30:58qui sont les préservateurs
31:00de cette biodiversité ?
31:01Ils ont un rôle très important
31:02pour entretenir...
31:03travailler en étroite collaboration ?
31:05Tout à fait.
31:05Il y a des liens très forts
31:07entre les équipes
31:08des parcs nationaux
31:09et les agriculteurs,
31:10que ce soit avec
31:12ou sans la marque,
31:12mais notamment avec la marque
31:13avec l'exemple de Quentin
31:14à La Réunion
31:15où il y a un travail très important
31:16qui est fait sur la forêt
31:17au parc national de La Réunion
31:19grâce à l'engagement
31:20des bénéficiaires de la marque.
31:21Mais ça va au-delà
31:22de la marque Esprit Parc National.
31:24Tout à fait.
31:25Oui, d'accord.
31:25Mais c'est quand même
31:25eux qui sont là pour...
31:27Ils sont là pour préserver...
31:28Ils ont une contribution très forte
31:29pour préserver
31:29ces patrimoines paysagers
31:30et naturels
31:31dans les parcs nationaux.
31:32Tout à fait.
31:33Est-ce que quand on est
31:33propriétaire de chien,
31:34on peut se promener
31:35dans un parc national
31:36avec son chien ?
31:36Alors, en cœur de parc,
31:37très souvent,
31:38l'accès est interdit
31:40pour les chiens
31:40et ou alors un accès
31:43où le chien doit être
31:43tenu en laisse.
31:45Il y a des recommandations
31:45un peu spécifiques
31:46suivant chaque parc,
31:47mais en tout cas,
31:47on ne peut pas laisser
31:48son chien en liberté
31:49dans le cœur de parc.
31:50Ça, ce n'est pas possible.
31:52Il y a trop de risques
31:52de maladies
31:54qui peuvent être transmises
31:55à la faune, par exemple.
31:57Oui, au moment
31:57des couvaisons.
31:59Ou de dérangements
31:59des espèces, on a tout à fait.
32:01D'accord.
32:02Est-ce qu'il y a moyen
32:03de se perdre
32:04dans les parcs nationaux
32:05ou pas ?
32:06On peut s'y perdre.
32:07C'est ça.
32:08On n'a pas d'appli.
32:09Il n'y a pas d'appli.
32:10On a des applis
32:11qui permettent de se repérer,
32:11de randonner dans les parcs nationaux.
32:13Ah, très bien.
32:13Comment il s'appelle les applis ?
32:14GeoTrek, par exemple,
32:15qui permettent de se repérer
32:16et de se déplacer
32:17dans les parcs nationaux.
32:19Mais oui, après,
32:20tout un chacun peut s'y perdre
32:21par lui-même s'il le souhaite.
32:22Absolument.
32:23Emmanuel, Geoffroy,
32:24qu'est-ce que vous conseillez
32:26de visiter au Parc national
32:27de forêt ?
32:28D'aller se promener,
32:29de faire de la randonnée ?
32:31Qu'est-ce que vous conseilleriez
32:32aux visiteurs en Haute-Marne ?
32:34Alors, déjà,
32:35le Parc national de forêt,
32:37c'est plus de 240 000 hectares.
32:39Donc, on a là
32:40un gisement de biodiversité.
32:43Et si vous voulez,
32:44autant pour les gens
32:45qui sont passionnés
32:47de la nature et des forêts,
32:49mais on a aussi
32:49toute une faune.
32:50Par exemple,
32:52on peut nommer
32:53la cigole noire
32:54qui est l'emblème
32:55du Parc national ici
32:57et qui est un oiseau
32:59exceptionnel en Europe
33:00et qu'on peut voir finalement
33:01à quelques centaines
33:03de kilomètres de Paris
33:04puisque le Parc national
33:05de forêt
33:05est seulement à 2h15 de Paris.
33:08Ensuite,
33:09on a du patrimoine
33:11historique.
33:17On est seulement,
33:18par exemple,
33:18avec l'abbaye d'Aubrive
33:20qui est dans le Parc national.
33:22On a aussi,
33:23à Châtillon-sur-Seine,
33:24le musée du Vase du Vix,
33:26le Vase du Vix
33:27qui est reconnu mondialement.
33:31Également,
33:31on va retrouver
33:32des producteurs exceptionnels
33:34et puis surtout,
33:36également,
33:37des savoirs à refaire.
33:38D'accord.
33:39Donc,
33:39les Parcs nationaux,
33:39Thomas,
33:40c'est le vecteur
33:41pour visiter une région.
33:42Tout à fait.
33:42C'est une porte d'entrée
33:43pour découvrir une région,
33:44découvrir des patrimoines,
33:45des acteurs économiques
33:46sur le territoire
33:47et toutes les richesses
33:48d'un territoire finalement.
33:49Tout à fait.
33:49Et à Sainte-Rose,
33:50qu'est-ce qu'on voit
33:50autour de Sainte-Rose ?
33:51Oh là là !
33:52Oh là là !
33:53Il faut deux heures !
33:54Non, non, non,
33:55plusieurs années.
33:56Plusieurs années.
33:57Non,
33:58c'est magnifique.
33:59C'est le rouge du volcan
34:01parce qu'on a la chance
34:02d'avoir un des volcans
34:03les plus actifs au monde
34:04et puis qui présente
34:05quasiment aucun danger
34:07pour les populations
34:08où on peut l'admirer,
34:09s'approcher rapidement.
34:10On a des jolis panneaux
34:11d'interprétation du paysage.
34:14Il y a l'océan Indien
34:14qui est sublime.
34:16On a la chance
34:17depuis une dizaine d'années.
34:18À Sainte-Rose,
34:19vous les voyez bien en plus ?
34:19Non, c'est le lever de soleil
34:20chez nous à Sainte-Rose.
34:21Ah, c'est vrai, c'est vrai.
34:22Exact.
34:23Mais on voit depuis
34:23une dizaine d'années
34:24énormément de baleines à bosse
34:25revenir qui s'approchent
34:27à quelques mètres du rivage,
34:28des tortues.
34:29Il y a...
34:30Le paillanqueux.
34:31Le paillanqueux.
34:32Il y a les papans,
34:32il y a les oiseaux forestiers,
34:34il y a Anse des Cascades,
34:36il y a la forêt de bois blanc
34:36et surtout les derniers lambeaux
34:38de la forêt de bois de couleur.
34:39Quand on traverse
34:40ou fait un tour
34:42de l'île de la Réunion,
34:42on voit de la canne à sucre
34:43partout dans le paysage
34:44mais au pied du piton
34:46de la Fournaise,
34:47ce volcan destructeur
34:48est aussi le protecteur.
34:50Et donc,
34:50je voulais juste rajouter
34:51que par rapport aux agriculteurs
34:53et le commentaire
34:54tout à l'heure que vous faisiez,
34:55nous,
34:55on a l'ambition
34:57de non pas vivre
34:59dans ce milieu-là
35:00et de le préserver
35:00mais au final,
35:01on s'aperçoit,
35:02enfin,
35:02c'est des spécialistes,
35:03des écologues qui nous le disent
35:04qu'avec des bonnes pratiques agricoles,
35:06on peut même affirmer
35:06et dire qu'un agriculteur
35:08est un augmentateur
35:08de biodiversité.
35:10Très bien.
35:11Ça, il faut le dire.
35:12Tout à fait.
35:14On va en reparler,
35:15on va en continuer à en parler.
35:16Il faut qu'on marque une pause,
35:16Quentin,
35:17je sais qu'il est parti,
35:17l'agroforestier.
35:18On marque une pause
35:19avec nos amis de l'OFB.
35:20On se retrouve juste après
35:21dans l'émission consacrée
35:22aux parcs nationaux
35:23et à la marque.
35:24Esprit Parc National.
35:25On la connaît, cette marque.
35:26A tout de suite.
35:27Esprit Parc National,
35:28voyager autrement
35:29et consommer local.
35:31Présente.
35:32Sud Radio,
35:33la France à découvrir,
35:34Christophe Gickel.
35:35Oui, chers amis,
35:36vous êtes 10 millions,
35:3710 millions chaque année
35:39à les visiter,
35:39à les fouler au pied,
35:40à vous extasier
35:41devant cette belle nature.
35:42Et on en parle
35:42de nos 11 parcs nationaux
35:44qui font la fierté
35:45de notre pays
35:46et qui sont entretenus,
35:48on peut le dire,
35:48avec l'Office français
35:49de la biodiversité
35:50qui a développé une marque.
35:52La marque ?
35:52Esprit Parc National.
35:53Et évidemment,
35:54cette marque,
35:55c'est comme un label.
35:56Elle vient accompagner
35:57des initiatives
35:59sur le terrain
35:59de gens qui sont
36:00dans l'excellence
36:01d'un savoir-faire.
36:03Tout à fait.
36:04D'une activité
36:05ou quoi d'autre,
36:06c'est tout.
36:07Des produits locaux.
36:09Vous m'avez apporté
36:10du miel,
36:10j'ai vu,
36:10je vais le déguster
36:11avec joie.
36:12Donc les abeilles
36:13vont bien ?
36:14Dans les parcs nationaux,
36:15oui,
36:16c'est mieux.
36:17Dans les parcs nationaux,
36:17la biodiversité
36:19est intégralement préservée,
36:20on peut dire ça.
36:21Notamment au cœur
36:22de parc,
36:22tout à fait.
36:23Est-ce qu'on trouve
36:23des zones
36:24où il y a des animaux
36:26qui pèsent,
36:26qui broutent,
36:28des vaches,
36:30des moutons ?
36:31Oui ?
36:32Notamment dans les parcs
36:33alpins
36:33ou le parc national
36:35des Pyrénées,
36:35on a de la transhumance,
36:37donc on a effectivement
36:37tout à fait des troupeaux
36:39qui montent en estive
36:40ou en alpage
36:40pendant la saison d'été.
36:42Et ils peuvent même
36:43aller dans le cœur de parc ?
36:44Tout à fait.
36:44Ah, c'est pas interdit pour eux ?
36:45Il peut y avoir
36:46certains endroits
36:46en cœur de parc
36:47qui peuvent être traversés.
36:48Ah, d'accord.
36:48Moi, je crois que le cœur de parc,
36:49c'était le truc sanctuarisé,
36:50plus personne...
36:51Non, non.
36:51Non, non.
36:52On peut accéder
36:52en cœur de parc
36:53qui est...
36:53Un peu de souplesse.
36:54Un peu de souplesse,
36:54en faisant attention
36:55à ce que l'on fait.
36:56Absolument, oui, c'est ça,
36:57c'est très important.
36:57Thomas Burel est avec nous,
36:59il est chargé de communication
36:59à l'OFB.
37:00Quentin Donnet est avec nous aussi,
37:02il est producteur de vanille
37:03au Parc National de la Réunion
37:05à Sainte-Rose,
37:06producteur qui...
37:07une mission qu'il exerce
37:08avec sa femme Béatrice,
37:09qu'on salue encore toujours,
37:10jusqu'au bout,
37:11on la saluera Béatrice.
37:12Antoine Sauvage est également là
37:14avec sa femme Joanne,
37:15il est hébergeur au Massro-Vérac
37:17à Croce
37:17et au Parc National des Cévennes.
37:19Elle fait quoi, votre femme,
37:20Joanne,
37:21au sein du gîte ?
37:23Alors, Joanne,
37:24on travaille tous les jours
37:25sur le gîte, bien sûr,
37:26mais surtout,
37:26elle fait de la messine
37:27traditionnelle chinoise.
37:28D'accord.
37:29Comme nous avons des clients
37:30qui vont randonner,
37:31certains reviennent
37:32avec des petits bobos,
37:33donc elle se permet
37:34de les accompagner,
37:35de les soigner
37:35avec des méthodes traditionnelles.
37:38Très bien, c'est parfait.
37:40Et Emmanuel et Annette Geoffroy,
37:41ils sont artisans
37:42fabricants de fleurs
37:42au Moulin de la Floristerie
37:44à Orges
37:44et avec Annette,
37:45qui est suédoise,
37:46n'est-ce pas,
37:47Emmanuel ?
37:48Je sais tout.
37:49Vous avez épousé
37:50une suédoise
37:50et avec Annette,
37:52vous travaillez sur les fleurs,
37:53vous aussi,
37:54tous les deux.
37:56Exactement.
37:56Donc, on n'est plus que deux
37:58à travailler.
37:59En France,
37:59vous êtes les deux derniers.
38:01Alors, les deux derniers
38:02pour les cœurs de fleurs.
38:04Pour les cœurs de fleurs.
38:04Puisque forcément,
38:05il y a d'autres personnes
38:06qui fabriquent également
38:07des feuilles,
38:08des pétales,
38:08qui font de l'assemblage,
38:09qui font les créations,
38:11mais on va servir
38:12le monde de la création,
38:14que ce soit en haute couture
38:14ou que ce soit
38:15dans les théâtres,
38:16les cabarets,
38:16etc.
38:17Donc, c'est vraiment
38:18un métier de création.
38:21Et c'est vrai qu'ici,
38:23dans le Parc national de Forêt,
38:25on a été quand même,
38:26je voudrais saluer
38:27tous les agents de l'OFB
38:29puisque on a une équipe
38:31très jeune ici
38:31dans le Parc national de Forêt
38:32puisqu'on est le premier
38:35de la liste
38:37des derniers parcs créés.
38:41Et on est vraiment
38:42très bien soutenus
38:43avec des gens
38:44qui sont passionnés
38:45et des gens
38:46qui ont envie
38:46d'aider
38:47à faire découvrir,
38:49à faire vivre
38:49ce territoire
38:50dans la recherche
38:51de la protection
38:52de notre biodiversité.
38:54Et c'est vrai
38:55qu'un Parc national
38:56de Forêt,
38:57ce n'est pas seulement
38:57pour les visiteurs
38:58qui vont venir découvrir
39:00nos territoires,
39:01mais c'est aussi pour nous
39:02puisqu'on découvre
39:03avec les agents
39:05de l'OFB
39:06des choses
39:08qu'on vivait
39:09tous les jours
39:10sans se rendre compte.
39:11Et ça, c'est extraordinaire
39:12de te voir.
39:13Par exemple,
39:14quand on regarde
39:16les prairies humides,
39:20toute la richesse
39:21des plantes
39:24quand on va découvrir
39:25la faune,
39:26puisque sur 245 000 hectares
39:29de forêt,
39:31on a de la faune
39:32avec des cerfs,
39:34avec des chevreuils,
39:35mais tout ça,
39:36ce sont des animaux
39:37qui vivent naturellement,
39:39mais en même temps,
39:40on apprend à les connaître
39:41et à mieux les comprendre.
39:43Et ça, c'est aussi important.
39:44Alors, tout à l'heure,
39:45on pensait aussi
39:46à toutes les animations
39:47qui peuvent être faites
39:49dans les parcs nationaux.
39:50Eh bien, c'est vrai
39:51qu'il y a des programmes
39:52qui sont de découverte,
39:54des programmes,
39:54alors découverte nature,
39:56mais aussi découverte artistique,
39:58culturelle.
39:58Par exemple,
39:59on a des centres culturels
40:01qu'on appelle par exemple
40:02ici Simone,
40:03à côté de Château-Villain.
40:06On a des choses à proposer.
40:08Et c'est vrai que
40:09pour un long week-end,
40:10eh bien,
40:10on accueille les gens
40:12avec plaisir.
40:13Il y a des hébergements,
40:14comme on disait,
40:14qui sont aussi labellisés
40:16Esprit Parc National.
40:17Les visites,
40:18les produits du terroir,
40:19les savoir-faire.
40:19Et ça, ça permet
40:21de proposer à nos visiteurs,
40:23finalement,
40:24un label de qualité
40:25et surtout l'authenticité
40:28dans la rencontre
40:29avec les gens.
40:30Et ça, c'est important
40:30aussi de comprendre
40:32que ce label
40:33Esprit Parc National
40:34est là aussi
40:35pour développer
40:36le territoire.
40:37ces gens
40:38et son économie.
40:39D'accord.
40:39Comment on rentre
40:40dans un parc national ?
40:40Thomas,
40:41il y a des petites maisons
40:42qui nous accueillent
40:42comme les offices
40:43de tourisme régulièrement ?
40:44Alors, on a des maisons
40:45de parc national.
40:46Combien vous en avez
40:47en France ?
40:47Ça va dépendre des parcs,
40:48parfois une seule par parc,
40:50par exemple dans les Calanques.
40:51Les Pyrénées,
40:52ça va être une par-vallée.
40:54Parfois,
40:54ces maisons de parc
40:55sont partagées
40:55avec les offices de tourisme.
40:57C'est vraiment
40:57une porte d'entrée du parc
40:58pour avoir de l'information
40:59sur le territoire,
41:00comment l'approcher,
41:01comment y rentrer,
41:02comment s'y comporter
41:07dans ces maisons de parc également ?
41:09Qui sont tous dépassionnés
41:10par leur métier.
41:11Toujours.
41:11Comme Quentin,
41:12il nous parlait tout à l'heure.
41:13Quentin, vous nous parlez
41:13de votre métier en disant
41:14que les agriculteurs,
41:15c'était aussi des gens
41:16qui n'étaient pas obligés
41:17d'utiliser des pesticides,
41:19des choses chimiques.
41:20On peut très bien
41:21se débrouiller avec la nature.
41:22Bien sûr.
41:23Et puis, de toute façon...
41:24Alors, donnez-nous
41:24un exemple, par exemple.
41:25La biomasse,
41:26la biomasse des pestes végétales
41:27parce que nous,
41:29à La Réunion,
41:29il n'y a plus
41:29de destruction de forêt,
41:30il n'y a plus de coupe rase
41:31et la perte de la biodiversité
41:33sur notre territoire
41:33est très particulière.
41:35Elle est liée seulement
41:35à l'invasion
41:36des espèces exotiques envahissantes.
41:38C'est votre problème majeur, ça ?
41:40Ah oui.
41:40Oui, oui.
41:41Et si on ne fait rien,
41:42dans 100 ans,
41:43il n'y aura plus
41:43de forêt primaire
41:44à l'île de La Réunion.
41:45Donc, une action passive
41:46ne suffit pas.
41:47Il faut vraiment
41:48se retrousser les manches
41:49et le faire.
41:49Maintenant,
41:50de plus en plus
41:50à l'échelle du monde,
41:51on calcule cet impact économique
41:53des EEE.
41:54Mais je vous rassure,
41:55ce qui se passe chez nous
41:55dans notre milieu insulaire
41:56va vous arriver mal 10.
41:57et nous sommes des précurseurs
42:00et parce que nous sommes
42:01un milieu beaucoup plus fragile
42:02que le vôtre,
42:03mais votre tour va arriver
42:04et je pense que là-dessus,
42:06nous, on a 30 ans
42:07de prise de conscience
42:08et il y a des choses
42:09qui sont faites
42:10et là, récemment encore,
42:12on était avec
42:13le conservatoire botanique
42:14des Mascarins
42:14qui nous alertait
42:15sur un arbre pieuvre.
42:16Donc, c'est un arbre parasite
42:17qui pousse en haut des arbres
42:20et qui l'étrangle
42:21comme un ficus étrangleur.
42:22Et d'où ils viennent,
42:23ces arbres ?
42:24Ça nous vient
42:25des quatre coins du monde
42:25mais le climat réunionnais
42:26est tellement un climat
42:27chaud, humide et agréable
42:29que toutes les plantes
42:29du monde,
42:30toutes les plantes alimentaires
42:31du monde
42:32et toutes plantes
42:33pourraient pousser
42:33à l'île de la Réunion
42:34mais on s'aperçoit
42:35encore une fois
42:36qu'il ne faut pas tendre
42:37vers une mcdonalisation
42:38de nos forêts
42:39et quand je pense
42:39que les gens veulent venir
42:40à l'île de la Réunion,
42:41ils veulent voir
42:42nos forêts primaires.
42:43On a des forêts
42:45complètes secondaires
42:47où il y a une essence seulement
42:48alors que comme je vous décrivais
42:49tout à l'heure,
42:50ça doit être riche,
42:51varié avec une strata haute,
42:52une strata herbacée,
42:53une strata arbucée.
42:54Une forêt primaire,
42:57qui sont arrivés
42:58au début
42:58où le mécanisme
43:00s'est mis en place
43:02mais sans l'homme.
43:03Après, c'est sûr
43:04que les hommes
43:05ont dû défricher l'île
43:06pour pouvoir consommer,
43:08faire des plantes alimentaires,
43:09des plantes de fourrage
43:10et certaines sont devenues marronnes
43:12et envahissent complètement
43:13nos sous-bois
43:14et c'est vraiment
43:15l'enjeu majeur,
43:17c'est vraiment cette lutte-là.
43:19De plus en plus,
43:20les gens,
43:20les associations,
43:21les écoles,
43:22tout le monde maintenant sait...
43:23Tout le monde a pris conscience.
43:24Voilà, il y a une prise de conscience
43:26et ça c'est chouette
43:27mais après,
43:28il faudrait qu'on y aille
43:29encore plus fort,
43:29encore plus vite
43:30dans l'idéal
43:31pour encore une fois
43:32la préservation.
43:32Nous, on travaille
43:33sur des lambeaux de forêt
43:34où elles ont disparu
43:35à plus de 93%.
43:37Il y a une forêt
43:37semi-sèche de l'ouest
43:38de l'île
43:39qui a complètement disparu
43:40et donc il ne nous reste plus que...
43:41Et qui ne se renouvellera pas.
43:43Exactement.
43:43Il n'y a aucune chance.
43:44Exactement.
43:45Et puis,
43:45au pied du piton de la Fournaise,
43:47c'est le seul territoire métropolitain
43:49qui continue à s'agrandir.
43:51Le volcan nous crée
43:52de la roche-mer
43:52mais qu'est-ce qui nous crée
43:57un meilleur agriculteur
43:58au meilleur des cas
43:59maintient la fertilité du sol.
44:00La forêt crée du sol.
44:02Et ce ne sont pas
44:03des forêts secondaires
44:04qui créent du sol.
44:04Au contraire,
44:05elles les acidifient
44:06et elles bloquent le processus.
44:07Et donc, encore une fois,
44:08on s'aperçoit
44:09que la biodiversité
44:10n'est pas une alternative
44:11mais vraiment
44:12l'option
44:13que l'homme
44:14ne peut pas rater son coche.
44:16Et c'est maintenant
44:16que ça se joue.
44:17Vous avez vu
44:18ce qui vous pend au nez
44:18Antoine et Emmanuel ?
44:20Quentin a dit quoi ?
44:23Dans 100 ans ?
44:25On a un problème de...
44:26Allez-y.
44:28Ce qu'il faut savoir aussi
44:29c'est que la chance
44:30d'un parc national
44:31avec tous les techniciens
44:34qui travaillent
44:35ils sont là aussi
44:36pour aider notre société
44:38à anticiper
44:39sur les évolutions.
44:42Et c'est vrai
44:42que par rapport
44:43au thème de la forêt
44:45il y a beaucoup
44:46de scientifiques
44:47qui travaillent aussi ici
44:48pour pouvoir anticiper
44:50et essayer de trouver
44:52les méthodes d'adaptation
44:54de la forêt en général.
44:56Et donc
44:56un parc national
44:57c'est vrai que c'est un lieu
44:59où on va rencontrer
44:59la biodiversité
45:00mais c'est aussi
45:01un lieu
45:02où on préserve
45:03la biodiversité
45:04et on anticipe
45:05également l'avenir.
45:06Absolument.
45:06On soigne
45:07sa biodiversité.
45:09Le mot de la fin
45:09Thomas Burel
45:10comment on reconnaît
45:11le logo
45:11de l'esprit
45:12de la marque ?
45:13Alors c'est écrit
45:14l'esprit
45:15du parc national
45:15il y a un petit E
45:17dessiné
45:18plutôt travaillé
45:19vous le retrouvez
45:21sur tous les produits
45:21C'est un petit E ?
45:23Tout c'est écrit
45:24l'esprit du parc national
45:25en entier
45:25mais le E est plus reconnaissable
45:26il y a une écriture
45:26plus manuscrite
45:27pour le E
45:28Et on le trouve
45:28sur les produits
45:29à l'entrée des parcs ?
45:30On le retrouve
45:30sur les produits
45:31qui sont marqués
45:31Quentin il l'a ?
45:32Tout le monde l'a autour
45:33Sur Savanie
45:33Un hébergeur comme Antoine
45:35on va le retrouver
45:36à l'entrée de son hébergement
45:37sur sa porte d'entrée
45:37ou une plaque
45:38qui peut être apposée
45:39à l'entrée du gîte
45:40Pareil pour Emmanuel
45:42à Moulin de la Foristerie
45:44Toute une signalétique
45:45qui permet de reconnaître
45:46les produits
45:47d'esprit du parc national
45:47avec une déclinaison
45:48par territoire
45:49où on retrouve
45:50la mention géographique
45:51du territoire concerné
45:52Parfait
45:52Merci beaucoup mes amis
45:53d'avoir participé
45:54On doit se quitter
45:55C'était une très belle émission
45:56sur les parcs nationaux
45:57grâce à l'Office français
45:59de la biodiversité
45:59Rendez-vous
46:00chez Emmanuel
46:01et Annette Geoffroy
46:03au parc national
46:04de Forêt de Haute-Marne
46:05Rendez-vous
46:06chez Antoine Sauvage
46:07au Mas Rouverac
46:08à Croce
46:09dans le Gard
46:09dans les Cévennes
46:10Rendez-vous à La Réunion
46:11à Sainte-Rose
46:11au thé de Fréa
46:13chez Quentin
46:13Et puis merci Thomas
46:15de nous avoir éclairé
46:15un peu plus sur la marque
46:16Esprit Parc National
46:18et sur les 11 parcs nationaux
46:20de notre belle France
46:21Merci beaucoup à tous
46:22mes amis
46:22à bientôt
46:23On se dit au revoir
46:24Au revoir
46:25Merci beaucoup
46:25Et à la semaine prochaine
46:26Salut
46:27Sud Radio
46:28La France à découvrir
46:30Christophe Gickel
46:31Avec Esprit Parc National
46:33Voyager autrement
46:34et consommer local

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