- 18/06/2025
Mohamed Amine Fatmi – président de la CGEM Oriental – alerte sur une situation alarmante : malgré un chômage de 30 %, les entreprises de l’Oriental ne trouvent pas les profils qualifiés nécessaires à leur développement. Autant de défis urgents à résoudre pour transformer le potentiel économique de la région en réalité concrète.
Pour relever ce défi, les acteurs régionaux – université, ANAPEC, entreprises – misent sur la formation alternée, la montée en compétences, et des partenariats renforcés.
📌 Intervenant:
Redouan Dinar – Directeur général de Majal Berkane
Jaafar Khalid – Vice-président de l'Université Mohammed Premier Oujda
Lahriche Abdelouahad – Directeur régional de l'ANAPEC Oriental
Mohamed Amin FATMI – Président de la CGEM Oriental
🎤 Modération: Ghizlane Ramzi
Pour relever ce défi, les acteurs régionaux – université, ANAPEC, entreprises – misent sur la formation alternée, la montée en compétences, et des partenariats renforcés.
📌 Intervenant:
Redouan Dinar – Directeur général de Majal Berkane
Jaafar Khalid – Vice-président de l'Université Mohammed Premier Oujda
Lahriche Abdelouahad – Directeur régional de l'ANAPEC Oriental
Mohamed Amin FATMI – Président de la CGEM Oriental
🎤 Modération: Ghizlane Ramzi
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NewsTranscription
00:00Le forum économique régional de l'Oriental et ses partenaires.
00:09Le temps juste pour respirer. On entame tout de suite, mesdames et messieurs, notre deuxième panel consacré à l'emploi et à la formation pour une jeunesse connectée et compétente.
00:20Une jeunesse qui constitue sans doute le principal capital de la région, un vivier de talents, de créativité et de volonté, mais qui a besoin de repères, de passerelles concrètes et d'opportunités réelles.
00:34La question de l'adéquation entre la formation et les besoins du marché est au cœur de cette équation.
00:40Comment mieux préparer, mieux orienter et mieux insérer nos jeunes dans un écosystème économique en mutation ?
00:47Quel rôle pour les universités, les structures d'accompagnement, les acteurs économiques et les politiques publiques ?
00:54Autant de pistes que nous allons explorer avec nos invités dans ce panel.
01:00Et j'appelle tout de suite, mesdames et messieurs, mes panélistes, monsieur Khalid Jaafar, vice-président de l'université Mohamed Ier,
01:09monsieur Abdelwahed Al-Harishi, directeur régional de l'ANAPEC oriental,
01:13monsieur Mohamed Amin Fatmi, président CGM oriental,
01:21monsieur Redouane Dinar, directeur général Majal Barkan,
01:27monsieur Khalid Jaafar, que j'ai salué juste tout à l'heure, vice-président de l'université Mohamed Ier.
01:33Le temps dont elle met dans notre panel, on va l'attendre. Merci beaucoup.
01:40Merci aux invités. Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:44Alors, je vais commencer avec Siab El-Wahed Al-Harishi, qui est directeur régional de l'ANAPEC oriental.
01:55Bien sûr, lors du premier panel, on a parlé de beaucoup d'atouts dont regorge la région de l'oriental.
02:01Bien sûr, il n'y a pas que la ville de Oujda, mais tous les alentours de la région.
02:06Je voudrais savoir concrètement les actions menées par l'ANAPEC oriental pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle.
02:16Parce que, je dirais, cette capacité, ce port, aussi ces grands projets structurants, ils ont besoin de compétences.
02:24Effectivement, tout d'abord, je vous remercie pour l'organisation de cet événement.
02:28Je vous remercie aussi pour le choix de la région de l'oriental.
02:31En fait, pour répondre à votre question, permettez-moi tout d'abord de dire qu'en tant que responsable dans un organisme étatique
02:39qui est en contact permanent avec les jeunes de la région, je souhaitais, moi, au quotidien de l'énergie des jeunes de la région de l'oriental.
02:48C'est une région qui regorge d'un vivier de jeunes porteurs de talents, de créativité et d'énergie.
02:54Le défi, c'est de trouver ou de créer un environnement où cette énergie trouve sa place dans le tissu économique local, bien sûr.
03:04En fait, d'une manière générale, bien sûr, il y a plusieurs potentialités qui ont été citées lors du premier panel.
03:12Pour l'ANAPEC, notre offre de service est bien sûr de développer l'objectif de répondre ou bien de contribuer à faciliter cette rencontre entre le potentiel humain et les dynamiques économiques
03:24à travers une offre de service qui doit être riche et adaptée à la fois aux besoins des talents et des entreprises.
03:31C'est dans ce contexte que l'ANAPEC a inscrit aujourd'hui son action envers les chercheurs d'emploi à travers un offre de service fondé sur trois éléments essentiels.
03:41Le premier, c'est une segmentation fine des chercheurs d'emploi selon leur degré d'autonomie et d'employabilité.
03:51Deuxièmement, c'est le développement de parcours emploi-compétence qui permettent par la suite de mieux orienter notre action
03:59et de mieux cibler les différentes catégories de chercheurs d'emploi parce que l'accompagnement d'un diplômé diffère de l'accompagnement d'un non-diplômé
04:10et diffère de l'accompagnement d'une personne en situation de handicap, etc.
04:12Donc aussi, il y a cette instrumentation des services à travers une formation, à travers des formations d'accompagnement
04:20et aussi des passes compétences qui permettent de renforcer déjà les acquis et aussi de développer les compétences des chercheurs d'emploi.
04:30Concrètement parlant, dans le réseau des neuf agences pour parler de l'oriental, les neuf agences de la région de l'oriental,
04:36donc nous avons une agence dans chaque province en plus de l'agence universitaire qui est une agence partenariale avec l'université Mohamed Ier,
04:43donc un chercheur d'emploi, donc il entame son parcours par une inscription, un diagnostic de son profil et un profilage approfondi
04:54qui va lui permettre bien sûr, qui va permettre au conseiller en emploi aux compétences de l'ANAPEC de co-construire avec lui un parcours d'accompagnement ciblé
05:02qui peut être sous forme d'un bilan de compétences, l'accompagnement à l'élaboration du projet professionnel,
05:10le bénéfice des passes compétences pour les personnes les plus éloignées du marché de l'emploi
05:15et aussi des formations d'amélioration de l'employabilité jusqu'à atteindre l'objectif, bon c'est pas la finalité parce que la finalité c'est l'insertion professionnelle,
05:24jusqu'à une mise en relation directe avec les employeurs.
05:27Il y a une tendance particulière, excusez-moi, il y a une tendance particulière dans le marché je dirais de l'emploi ici à l'oriental ?
05:33En fait la tendance du marché de l'emploi est dictée par les secteurs porteurs de la région, en fait on a des secteurs traditionnels de la région
05:40et il y a des secteurs porteurs comme il a dit M. Alamey qui sont des choix de la région, tels que l'automobile, tels que les énergies renouvelables,
05:48tels que bien sûr le numérique qui fait partie du plan de développement régional, etc.
05:51Donc nous on essaie d'être à l'écoute du marché, donc peut-être on va le détailler par la suite par rapport au mécanisme qu'on a,
05:57qui vont nous permettre d'orienter nos actions, mais généralement pour nous il faut trouver, bien sûr,
06:04il faut être à la fois à l'écoute des employeurs et adapter ses besoins et répondre aux besoins des chercheurs d'emploi en même temps.
06:13Ce qui va nous permettre d'offrir un service adapté et ciblé.
06:17Merci beaucoup. M. Khalid Jaffar, vice-président de l'université Mohamed Parley.
06:23Premier, pardon, on parlait justement tout à l'heure des projets structurants, de grands projets pour la région de l'Orientale.
06:31Ces grands projets, ils ont besoin de main-d'oeuvre, ils ont besoin de personnes qui sont qualifiées.
06:34Je voudrais parler des efforts de l'université.
06:38Qu'est-ce que vous avez déployé comme effort pour approcher formation académique et marché, je dirais, ou bien réalité économique régionale ?
06:46Merci, merci.
06:48Je vous remercie d'avoir associé l'université à cette réflexion.
06:52Et je voudrais d'abord commencer par une présentation de l'université qui montrerait un peu la valeur ajoutée de l'université et puis son potentiel en termes de formation, recherche, développement.
07:05Et puis son implantation au niveau de la région comme le seul ou la seule institution de formation universitaire ou de formation relevante du supérieur au niveau de la région,
07:15qui est une région que vous connaissez, très étendue, avec beaucoup de défis, beaucoup de potentiel.
07:19Alors l'université, c'est 90 000 étudiants, comme ça a été dit tout à l'heure, c'est 11 établissements, avec une variété géographique assez intéressante,
07:31puisque nous avons une faculté périodisciplinaire à Nador et une école supérieure de technologie.
07:37Et dans l'objectif, on est en train, à très très court terme, on est en train de penser à tout un complexe universitaire de Sloan
07:45pour accompagner justement cet essor que connaît la province et puis cette dynamique un peu fortement intéressante à tous les niveaux,
07:53au niveau de la recherche comme au niveau de la formation.
07:57Nous sommes sur Berkane avec une école nationale d'intelligence artificielle de robotique,
08:02qui est la première de ce genre au niveau national.
08:06Parce qu'il y a une jeunesse qui est très connectée ici à l'oriental.
08:09Tout à fait, tout à fait, on en est un peu conscient.
08:12Et puis il y a le campus d'Ujda avec les établissements traditionnels, les facultés,
08:18et puis les écoles d'ingénieurs et les écoles de commerce.
08:21Nous sommes fortement conscients de l'importance de dynamiser la formation,
08:25parce que les formations traditionnelles telles que nous les connaissons tous maintenant,
08:30je suis un peu désolé de le dire, ils ont peut-être fait leur temps,
08:33et il est temps de revoir un peu, et ça tombe bien parce qu'au niveau de la restructuration des cahiers de normes pédagogiques
08:42qui sont actuellement en vigueur, nous prenons conscience du rôle que doit jouer l'université en termes de formation,
08:49et puis nous sommes dans une approche très actualisée, en même temps qui prend en considération l'évolution des choses.
08:55Nous sommes face à une jeunesse, comme vous le dites, très connectée,
08:58une jeunesse qui apprend différemment, parce que les logiques d'apprentissage ne sont plus les mêmes.
09:03Les paradigmes d'apprentissage ne sont plus les mêmes.
09:05Le discours de l'enseignant à l'université n'est pas, excusez-moi, n'est pas le plus supérieur,
09:09il est peut-être un des discours qui accompagne les apprentissages en parallèle que connaît les étudiants.
09:15Et puis nous sommes conscients un peu de l'importance de la locomotive en tant que locomotive
09:21que doit jouer le rôle de l'université, que doit jouer le rôle au sein de notre université.
09:28Donc du coup, toutes les réflexions qui sont faites au niveau de la formation,
09:32que ce soit les formations humaines, que ce soit les formations technologiques,
09:34que ce soit les formations techniques, en ingénierie, en intelligence artificielle,
09:38nous avons une conscience et une pensée qui est locale.
09:41D'abord, on en est conscients.
09:43Donc on a une pensée qui est locale, régionale, et puis on a une pensée qui est nationale,
09:47et puis on a une pensée qui est internationale.
09:50Tout à fait. Il faut aller à la vitesse TGV.
09:52Il faut aller à la vitesse de ceux qui nous pressent et de ceux qui mènent un peu ce monde
09:56et pour être en même diapason et pour mener peut-être la formation et la recherche à ce rythme-là.
10:02Ne l'oublions pas, l'université, c'est aussi un espace de recherche.
10:06Et puis la recherche, pour ceux qui le savent et pour ceux qui ne le savent pas,
10:11la recherche a son importance au niveau de tout un écosystème de réflexion sur le développement régional.
10:16Si on parle stress hydrique, si on parle intelligence artificielle,
10:22on peut en parler en termes de formation, mais il faut en parler en termes de recherche.
10:26Beaucoup d'entreprises ont fait confiance à la recherche et ça a donné des résultats prometteurs.
10:30Donc quand on discute au niveau de la recherche, on est conscient qu'il faudrait de la recherche appliquée,
10:37de la recherche pour que ce soit un paramètre d'enseignement,
10:41et puis de la recherche pour que ce soit un paramètre d'essor ou d'élan industriel
10:46ou bien d'élan économique que connaît la région.
10:48Donc sur tous les secteurs, je n'ai pas peut-être le temps de spécifier un peu
10:51les secteurs de formation qui sont des nôtres au niveau de l'ingénierie,
10:54au niveau de la technologie, au niveau de la technologie automobile,
10:57nous avons pensé à ces formations en concertation avec les acteurs locaux.
11:01Et puis nous sommes aussi sur des formations, des réflexions sur des formations en alternance.
11:06pour que ce soit des formations qui ne soient pas uniquement universitaires,
11:11cadrées dans un cadre universitaire, mais qui soient aussi cadrées par des professionnels
11:15qui pourraient apporter, en termes de formation, en termes d'expertise,
11:19qui pouvaient apporter.
11:20Alors en termes de ce que fait l'université, il fait beaucoup de choses.
11:24En termes de la réflexion des formations, puis en termes d'expertise et d'accompagnement.
11:28Nous sommes conscients maintenant qu'on ne peut pas réfléchir un cadre de formation tout seul
11:37et puis en disjonction totale avec ce qui se fait dans la région de l'Orienta.
11:41C'est pour cette raison que, grâce à la vision qui est celle de M. le Président,
11:46d'ailleurs que je salue parce que depuis qu'il a pris l'RN de l'université,
11:51sa réflexion s'était entourée autour de l'étudiant.
11:55C'est-à-dire que nous sommes conscients que maintenant, l'effort qu'on doit fournir,
12:00c'est pour amener l'étudiant à acquérir des compétences,
12:02parce qu'il y a en face un avenir qui ne peut être assuré que par une occupation d'une classe
12:08et surtout pour une région qui est la nôtre, où le taux de chômage est quand même assez alarmant.
12:15Donc c'est dans ce sens que nous essayons un peu de former nos étudiants et de les préparer.
12:20Certes, et ça il faut l'avouer, la région n'absorbe pas tous les lauréats de nos étudiants.
12:24On a un pourcentage assez important de nos étudiants qui nous quittent,
12:29qui quittent la région de l'Oriental pour aller travailler ailleurs.
12:33C'est une fierté quand même parce qu'ils portent le nom de l'université
12:35et puis ils portent le nom de la région et on en est fiers.
12:38On aimerait bien que la région les absorbe.
12:40Et avec les projets qui arrivent, peut-être que ces gens justement reviendront à leur maison natale.
12:46Alors quand on voit les défis, quand on voit les projets,
12:48quand on voit tout le potentiel dont on a parlé tout à l'heure,
12:51c'est vraiment intéressant pour l'université
12:53et nous sommes assez conscients que cette région va connaître un essor tout à fait particulier
12:59grâce aux efforts consentis de tous les acteurs qui sont présents ici.
13:03Exactement. Vous êtes là pour justement accompagner cette dynamique.
13:07Monsieur Mohamed Amine Fatmi, président CGM Oriental,
13:11justement on a parlé de cette adéquation entre marché de l'emploi et aussi formation.
13:16Comment les entreprises, je dirais locales, peut-être parce qu'il y a une tendance aussi locale,
13:20perçoivent-elles les enjeux de formation et de recrutement aujourd'hui ?
13:24Très bien. Merci, madame Rizlan.
13:28Tout d'abord, je tiens à remercier le groupe Ecomedia pour cette initiative,
13:33pour le choix de la thématique et le choix de l'endroit.
13:37Aujourd'hui, nous sommes ravis de nous retrouver dans cet hôtel
13:43et voir qu'il y a des touristes étrangers qui sont ici présents
13:45et qui font la queue pour prendre des cafés.
13:47Ça ne peut que nous faire plaisir, nous, gens de la région, d'une manière générale.
13:55Pour ce qui est le sujet de la formation et du recrutement,
14:00moi, je tiens tout d'abord à le mettre dans son contexte national,
14:04dans la mesure où sa majestère Lensro a toujours,
14:10depuis son discours historique de 2003, si on le décortique bien,
14:15tout ce qui a été prévu sur ce discours, dans son discours, a été réalisé.
14:19Où est encore de réalisation ?
14:21Mais une grande partie des projets prévus dans le discours de sa majesté
14:24ont été réalisés à leur tête, le projet Nord-Ouest-Net.
14:29Ce discours historique qui a bouleversé un petit peu la région
14:32a été complété par le nouveau modèle de développement,
14:35le nouveau modèle de développement qui parle d'un Maroc de compétences
14:39et d'un Maroc inclusif.
14:41Donc, nous, notre région, s'inscrit dans cette thématique générale
14:46et dans ces objectifs généraux tracés par sa majesté,
14:49bien sûr, avec une territorialisation de cet aspect.
14:53Les entreprises régionales et locales sont de plus en plus conscientes
14:58de l'importance de la formation et du recrutement
15:02dans la compétitivité, que ce soit régionale, nationale ou internationale.
15:06D'ailleurs, nous avons, au niveau de la CGM,
15:11nous avons signé une convention cadre avec la l'université
15:16afin de définir les plans d'action et les plans de formation
15:20sur lesquels nous pouvons avoir une coopération.
15:23Nous sommes en cours de...
15:26Nous travaillons ensemble sur des conventions spécifiques
15:29dans certains domaines, essentiellement dans l'intelligence artificielle
15:32et la digitalisation.
15:35Nous sommes conscients des défis qui existent,
15:38essentiellement à la rareté des profils qualifiés
15:40immédiatement opérationnels.
15:42Ça, c'est une problématique que nous avons.
15:44Je pense que si nous voulons avancer ensemble,
15:47il faut mettre en exergue les problématiques que nous avons.
15:49Le premier problème, c'est celui-là.
15:51Il y a un manque...
15:53Il y a un manque...
15:54Le taux de chômage, aujourd'hui, il est des plus élevés au Maroc.
15:57Ce n'est pas une coïncidence.
15:57Je pense qu'il y a des points sur lesquels nous travaillons déjà.
16:01Et on a trop de collaboration.
16:03Il n'y a pas plus tard que, je pense, 2-3 semaines,
16:05j'ai eu le téléphone pour essayer de se mettre autour de la table
16:09et comprendre sur quel point...
16:11Parce qu'on a un paradoxe aujourd'hui.
16:13C'est que les entreprises cherchent des profils.
16:16Peut-être ne trouvent pas les bons profils.
16:18De l'autre côté de la barre, nous avons des chercheurs d'emploi
16:22qui ne trouvent pas d'emploi.
16:24Peut-être qu'il n'y a pas une adéquation aussi.
16:26Exactement.
16:26C'est ce que j'allais vous dire.
16:28C'est que nous avons besoin de plus d'agilité
16:31dans les programmes de formation.
16:32Nous avons besoin d'une territorialisation de la formation.
16:35Les besoins de formation à Marrakech ou à Casa
16:37ne sont pas les mêmes que ceux de Oujda
16:40ou de l'Oriental d'une manière générale.
16:42Donc aujourd'hui, avec l'ensemble des partenaires ici présents
16:46et votre événement d'aujourd'hui,
16:50il ne vient que confirmer l'importance de la synergie
16:53entre les partenaires qui existent déjà.
16:55Je pense que s'il y a un point sur lequel nous sommes d'accord
16:57aujourd'hui au niveau de la région,
17:00c'est l'importance et l'urgence d'une synergie
17:05effectivement intégrée afin de pouvoir répandre
17:10à ce besoin actuel.
17:11Donc les défis, c'est ce qu'on vient de dire, c'est la rareté.
17:14Le deuxième, c'est, on va dire, le décalage.
17:18Je ne dirais pas un décalage, mais une inadéquation
17:20comme vous l'avez appelée entre les programmes
17:21et le besoin du marché.
17:25Nous sommes convaincus tous sur la nécessité
17:27de collaborer ensemble afin d'avancer dans son sens.
17:30Bien sûr, il y a l'université et la cité des métiers
17:32et des compétences aussi qui vient renforcer justement
17:35la formation, l'OFPPT qui sont présents aussi
17:38parmi nous aujourd'hui et qu'on salue également.
17:41Alors, Sir Douandina, le directeur général Majel Berken,
17:45on a parlé de ces projets d'aménagement,
17:48on a parlé de ces projets grandioses,
17:50de cette faisabilité ou bien de cette adéquation
17:53marché-emploi et tout.
17:54Et on aimerait savoir comment les projets, justement,
17:57d'aménagement urbain et les initiatives portées
18:00par Majel Berken contribuent-ils à créer
18:03une dynamique économique locale durable,
18:07notamment en matière d'attractivité d'emploi
18:09et d'innovation territoriale ?
18:11Merci beaucoup.
18:12Alors, je tiens à vous remercier pour l'initiative,
18:15pour le forum régional.
18:17Je trouve que c'est une initiative très intéressante
18:19qui nous permet un peu de capitaliser un petit peu
18:21sur ce qui se passe aujourd'hui dans la région de l'Oriental
18:23et voir un petit peu toute la région,
18:26son écosystème dans sa globalité.
18:29Alors, je vais un petit peu commencer par présenter
18:32un petit peu Majel Berken, comme ça vous aurez une idée,
18:35parce que là, on est parti de la partie régionale
18:38sur la partie provinciale.
18:39On est à Berken aujourd'hui.
18:41Aujourd'hui, ce forum Saïdia, il fait partie
18:44de la province de Berken.
18:49Et puis, moi, avant mon expérience, d'avant,
18:52j'avais une vision globale sur la partie,
18:55tout ce qui est numérique et digital dans la région
18:57de l'Oriental à travers mon expérience.
19:01J'étais avant dans l'agence de développement de l'Oriental.
19:03Du coup, j'ai eu une vision globale sur la région.
19:07Et puis, aujourd'hui, je peux vous dire qu'à Berken,
19:10il se passe beaucoup de choses au niveau du digital.
19:13Depuis 2017, en fait, il y a eu une sorte de...
19:22Transformation.
19:23En fait, une transformation.
19:25Ça a commencé d'être fait.
19:28Une partie du système d'information géographique
19:30qui a permis de scanner toute la ville de Berken.
19:34On parle de Grand Berken.
19:36À travers des couches.
19:38De couches SIG sur toutes les couches nécessaires,
19:42que ce soit au niveau des infrastructures routières,
19:45réseaux électriques, réseaux ferroviaires,
19:48réseaux routières, réseaux électriques,
19:51et eaux, usés, etc.
19:52Et puis, aujourd'hui, on a plusieurs couches
19:54sur lesquelles on peut prendre des décisions
19:58à travers ce système d'information géographique.
20:01Ça a été le commencement.
20:02Après, ça a venu pour la digitalisation de l'administration.
20:12Voilà.
20:12En fait, et puis, avec l'initiative de M. le gouverneur,
20:16on a créé 4 SDL,
20:19les sociétés de développement local pour la gestion de la ville.
20:22En fait, on a commencé par la gestion des déchets
20:25et des espaces verts à travers Marafeq Berken.
20:28La deuxième, c'est la gestion des abattoirs,
20:30Hayat Berken.
20:31Et puis, la troisième, c'est Harakia,
20:34tout ce qui est mobilité urbaine.
20:37Et en parallèle, il y avait le levier digital.
20:40En fait, tous ces SDL,
20:42ils avaient besoin d'un levier digital territorial
20:44qui permet l'assistance à ces SDL
20:48par rapport au développement des applications
20:50autour de cet écosystème.
20:53C'est là où on a créé M. le gouverneur
20:55qui permet notamment, justement,
20:57le développement des applications
21:00autour de la ville et de Smart City.
21:04Voilà.
21:04Alors, M. le gouverneur a développé jusqu'à aujourd'hui
21:07pas mal de solutions autour de la ville,
21:09notamment les applications pour gérer
21:12la flotte du transport,
21:15tout ce qui est bus et mobilité,
21:17la flotte des bacs à déchets
21:20et la traçabilité,
21:21la traçabilité des abattoirs
21:23et de la traçabilité de toute la chaîne
21:27de production de l'abattoir, etc.
21:30Et puis, autour de ça,
21:32on a développé pas mal d'autres applications,
21:35notamment tout ce qui relève de la partie
21:38intelligence artificielle,
21:40notamment le MLUIA.
21:43C'est une solution qui permet de tracer un peu
21:45les espèces au niveau du site de MLUIA,
21:48ici à côté de Saïdien.
21:50Et voilà.
21:51Alors, aujourd'hui, Magel,
21:54la vision aujourd'hui de Magel,
21:56ce n'est pas de rester dans la partie
21:59de développement des applications autour.
22:00Aujourd'hui, Magel,
22:02il doit être le levier
22:03de tous ces écosystèmes,
22:05notamment,
22:05d'intégrer parmi les choses
22:06qu'on doit intégrer.
22:08C'est une ICSD-I
22:10sur laquelle il va développer,
22:12nous aider à développer des applications.
22:14Et là, on a besoin,
22:16notamment par rapport à la formation
22:18et l'intégration des jeunes
22:19dans nos besoins.
22:21En fait, on est les premiers preneurs
22:24de l'INIAD,
22:26de l'école, de l'université,
22:28de l'INIAD,
22:28notamment parce qu'ils ont des spécialités
22:32dans l'intelligence artificielle.
22:34Et ça, ça nous intéresse beaucoup
22:35parce qu'aujourd'hui,
22:37sans un jour de la couche
22:39de l'intelligence artificielle,
22:40on ne peut pas trop avancer
22:41par rapport à nos besoins.
22:43Et puis, aujourd'hui aussi, Magel,
22:46il cherche à intégrer avec eux
22:47les hyperskillers.
22:49Aujourd'hui, on sait qu'il y a
22:50beaucoup de partenariats
22:51qui ont été créés,
22:52notamment avec Oracle,
22:54avec Amazon, etc.
22:55Nous, on veut se capitaliser
22:57sur ces partenariats,
22:59les partenariats publics-privés,
23:01notamment,
23:01et d'intégrer avec nous
23:02les hyperskillers
23:03dans la province de Berkane
23:05et notamment
23:06dans les formations spécifiques.
23:08Il y a des formations
23:08par apprentissage ?
23:10Il y a, en fait,
23:11il y a, bien sûr,
23:12toute la partie intégration
23:13dans la société.
23:14C'est ça, le défi, en fait.
23:16Parce que les jeunes,
23:17ils viennent,
23:18ils passent chez nous
23:19en immersion dans l'entreprise.
23:21Et puis, on a des projets
23:22qui tournent en cours
23:24et qu'ils ont une partie
23:25dans laquelle
23:26ils peuvent intégrer
23:27leur savoir.
23:28Ils commencent
23:29avec des problématiques.
23:30En fait, leur partie de stage,
23:31ils commencent déjà
23:32avec une problématique
23:33que Majel
23:34ou bien d'autres partenaires
23:35à nous qu'on a.
23:37Et puis, on pose
23:38la problématique
23:39et à ce moment-là,
23:39on trouve les solutions.
23:41C'est là où ça commence
23:41vraiment cette partie
23:43de l'intégration des jeunes.
23:45Alors, je voulais parler
23:46du paradoxe de tout à l'heure.
23:48En fait, aujourd'hui,
23:49sincèrement,
23:49on a beaucoup de profils
23:51qui migrent vers le centre.
23:54Ça, il faut le souligner.
23:56Mais par contre,
23:56nous, on a besoin
23:57des profils pointus.
23:59Quand on veut les recruter,
24:00ça nous coûte beaucoup plus cher
24:01parce qu'ils nous coûtent
24:03aussi plus cher
24:04que les hommes de Rabat.
24:06Peut-être parce que
24:07vous avez besoin
24:08d'opérationnalisation,
24:09d'opérationnel immédiat,
24:11alors que c'est des jeunes
24:12qui ont besoin aussi
24:14d'apprentissage.
24:15Effectivement.
24:15Il y a un passage,
24:17c'est nous.
24:17On a un centre d'excellence
24:19des jeunes
24:19qui permet l'intégration
24:21des jeunes
24:21à travers une durée
24:23de six mois
24:23qui intègre ce nom,
24:25qui immerse ce nom
24:25pour s'adapter
24:28au mode de l'emploi.
24:30C'est ça le plus important
24:31aussi,
24:32cette étape de passage
24:34entre le mode
24:34de la formation
24:36et de l'emploi.
24:38Alors,
24:39l'écosystème aujourd'hui
24:40de Magel,
24:41il ne fait pas que...
24:42On a parlé de la SS2I,
24:44la Société de Développement
24:46des Applications
24:46et d'intégration
24:47des solutions.
24:47Ça, c'est important.
24:49Il y a aussi
24:49des projets phares
24:51sur lesquels
24:51on capitalise beaucoup
24:54stratégique
24:55en partenariat
24:55avec l'université,
24:57avec le CRI,
24:58avec l'OFPPT,
25:01effectivement,
25:02avec tous les partenaires
25:03régionaux
25:03sur lesquels,
25:05avec le ministère
25:06de la transition numérique
25:07et le ministère
25:07de la transition énergétique.
25:09En fait,
25:09ces partenariats
25:10ont permis de nous
25:10créer des projets
25:13phares dans la région.
25:14Notamment,
25:15je vais parler
25:15du data center régional.
25:17C'est le premier
25:18data center
25:18dans la région
25:19de l'Orientel
25:19qui,
25:20aujourd'hui,
25:21dans sa première phase,
25:22va intégrer
25:23les données
25:23des administrations
25:24publiques
25:25provinciennes
25:26et puis,
25:27probablement,
25:28dans la région
25:29héberger,
25:30les données de la région.
25:31C'est la data.
25:32C'est la gestion
25:33de la data.
25:34Et quand on parle
25:35de la data,
25:35on parle de la cybersécurité,
25:37la sécurité des données.
25:38Ça, c'est très important.
25:39Il faut capitaliser sur ça.
25:41Il faut avoir
25:41des profils très pointus.
25:43quand on demande
25:44aujourd'hui,
25:45je vais dire ça comme ça,
25:47des salaires
25:47aujourd'hui
25:48des agents spécifiques
25:51dans des spécialistes
25:52de la cybersécurité.
25:54Ça peut aller
25:54jusqu'à 150 000 dirhams
25:56par mois.
25:57Et ça,
25:57ces profils,
25:58on a vraiment...
25:59Aujourd'hui,
26:00on ne peut pas recruter
26:01des gens comme ça,
26:02mais on peut les former,
26:03justement,
26:04et de les envoyer dans...
26:05On rappelle aujourd'hui
26:07qu'Oracle,
26:09on est en partenariat
26:10avec eux
26:10pour créer
26:10un centre d'excellence
26:12et de formation
26:12et de certification
26:14dans Magell.
26:15Aujourd'hui,
26:16à travers la formation
26:17de lignade,
26:17on peut intégrer aussi
26:18des certifications
26:19et on peut faire des formations.
26:21Peut-être à travers
26:21les certifications,
26:22ça va aller plus vite
26:23que les formations.
26:24En fait,
26:25plus vite,
26:26c'est nos produits,
26:28en fait.
26:28C'est nous qui produisons
26:29les compétences.
26:31Le tournoir,
26:32il est important aussi
26:33dans ce domaine-là
26:33parce que le tournoir,
26:35ça peut aller...
26:36On ne peut pas dépasser
26:37deux ans ici,
26:37sinon,
26:38ils veulent rapidement changer,
26:40pas pour le salaire,
26:41mais pour autre chose,
26:42pour voir autre chose.
26:43Non,
26:43on veut capitaliser
26:44sur ces deux ans
26:45pour qu'ils passent
26:46avec nous
26:47et puis créer
26:48une pépidière
26:48de création
26:49de jeunes,
26:50etc.
26:50Et on aura
26:51ce tournoir
26:52qui va être bénéfique
26:53pour la région
26:54et pour la province.
26:55Vous voulez l'exclusivité,
26:56c'est ce que j'ai compris.
26:57Vous avez gardé
26:58ces gens-là
26:59pour rester
27:02dans la région
27:02de l'Oriental.
27:03C'est Khalid Jaffar,
27:04vice-président
27:05de l'université
27:05Mohamed Ier.
27:07Justement,
27:07on a parlé aussi
27:08de ce volet très important
27:09des partenariats
27:10publics-privés,
27:13des partenaires.
27:14Quel type,
27:14je dirais,
27:15de partenaires
27:15êtes-vous en train
27:17de mettre en place
27:18des partenariats
27:19avec le secteur privé
27:20et aussi
27:21les institutions
27:22régionales ?
27:24Tout à fait.
27:24Alors,
27:25côté partenariat,
27:27on est toujours
27:28conscients.
27:28Moi,
27:29je voudrais juste
27:29rebondir.
27:32non,
27:32mais je voudrais
27:33juste ajouter
27:33un peu de l'eau
27:34au moulin
27:35de Cédouane
27:36en termes
27:38de la réflexion
27:39sur les formations.
27:41On n'est pas
27:42sur une remise
27:44en question
27:44des profils.
27:45Non,
27:46on est sur
27:46une réadaptation
27:48des profils.
27:48Parce que quand
27:49on est sur
27:49un effectif
27:50de 90 000 étudiants,
27:52remettre tout ça
27:52en question,
27:53ça serait quand même
27:53un effort colossal.
27:56De toute façon,
27:56on a besoin de tout.
27:57C'est juste
27:58qu'il y a aussi
27:59un Maroc
28:00qui est en développement.
28:01Il y a des métiers
28:02aussi d'avenir,
28:03des métiers
28:03justement
28:04nouveaux.
28:05De quoi on peut
28:05s'énorgueillir,
28:06en fait,
28:07c'est du fait
28:07que nous vivons
28:09actuellement
28:09une réforme universitaire
28:10au niveau doctoral,
28:12comme au niveau
28:12cycle master
28:14et puis cycle licence,
28:15qui nous permet
28:16justement
28:16de s'adapter
28:18rapidement.
28:19Certes,
28:20avant,
28:20il y avait
28:21des canaux lourds
28:22à changer.
28:23Maintenant,
28:24c'est très facile,
28:24c'est très simple.
28:25On est sur des méthodes
28:26agiles,
28:26c'est-à-dire que
28:27la réadaptation
28:28des formations
28:29se fait rapidement,
28:30que ce soit
28:31au niveau
28:32des CNP,
28:32c'est-à-dire
28:33des cahiers
28:33de normes pédagogiques,
28:34que ce soit
28:34au niveau
28:34de la conception
28:36de la formation.
28:37Maintenant,
28:38c'est plus simple,
28:38c'est plus agile
28:39et on a tous
28:40conscience
28:41que cette agilité
28:42vient du fait
28:43qu'on voudrait
28:44suivre un peu
28:45cet élan
28:45parce que ça
28:46va à la va vite.
28:48Au niveau doctoral,
28:49justement,
28:49pour les partenariats.
28:50Au niveau doctoral,
28:51maintenant,
28:51vous savez,
28:52on n'est plus
28:52dans les canaux
28:53du doctorat
28:54traditionnel.
28:54on est dans
28:55des canaux
28:56de doctorat
28:56de réflexion
28:57qui pourraient
28:57se faire
28:58en partenariat
28:59avec une entreprise
29:00et c'est tout à fait
29:01valable.
29:02D'ailleurs,
29:02d'un côté,
29:03il y a un besoin
29:04d'entreprise
29:04sur lequel peut
29:05travailler
29:06tout un laboratoire
29:07avec un doctorat
29:08dédié
29:08et la possibilité
29:10d'être financé.
29:11C'est ce qui est
29:11intéressant
29:12et c'est en même temps
29:13encouragé
29:14par l'institution
29:14universitaire.
29:15On est sur
29:16des réflexions
29:16de thèse
29:17ou bien
29:18d'action
29:19de recherche
29:19développement
29:20ou d'action
29:20de recherche
29:21d'action,
29:22etc.
29:23C'est des recherches
29:24à impact,
29:24vraiment.
29:25Et c'est ça
29:25ce qui est intéressant
29:26parce que même
29:27le cycle doctoral
29:28est touché
29:28justement
29:29par cette réflexion
29:30qui se fait
29:31dans un cadre
29:32partenarial.
29:32C'est-à-dire,
29:33il faut un cadre juridique,
29:36il faut un cadre
29:36institutionnel
29:37pour que ce genre
29:38de recherche
29:38puisse être mené.
29:39Et là,
29:40on n'a pas
29:41à se rougir
29:42de le dire.
29:44On est au même niveau
29:45qu'un certain
29:45haut niveau de réflexion
29:46de toutes les universités
29:48internationales
29:49puisque l'impact
29:50de nos recherches
29:50maintenant
29:51sont très visibles.
29:52Maintenant,
29:53la visibilité
29:53et de l'université
29:54se calcule
29:55et se joue
29:56au millimètre près.
29:59Donc,
29:59ce qui fait
29:59que tout ce que
30:00nous produisons
30:00maintenant,
30:01il est connu.
30:01Il est connu
30:02par des publications
30:04à fort impact
30:05factor,
30:06connu parce qu'on est
30:07sur des visibilités
30:09mondiales
30:10parce qu'on a
30:10des cartels
30:11qui sont très...
30:12Des cartils,
30:13pardon,
30:13pas des cartels.
30:14Des cartils
30:15qui sont...
30:16L'absurde,
30:17ça, c'est significatif.
30:18Donc,
30:19on est sur des cartils
30:20qui sont très,
30:21très puissants
30:21et qui nous permettent
30:22une visibilité
30:23autant réelle
30:25par notre degré
30:26d'impact
30:27de la recherche
30:27et en même temps
30:28par la qualité
30:29de la recherche
30:30et par les thématiques
30:31sur lesquelles
30:31on travaille.
30:33On peut facilement
30:34être contacté
30:35pour la chimie
30:35ou bien pour
30:36l'intelligence artificielle
30:37ou bien pour la physique
30:38subatomique.
30:39On peut facilement
30:40être contacté
30:41par un laboratoire
30:42dont nous n'avons jamais
30:43entendu parler
30:44mais qui nous connaît
30:45à travers les productions
30:45scientifiques
30:46que nous avons.
30:46Donc là,
30:47le partenariat
30:48devient très important
30:49parce qu'à chaque fois
30:50qu'on nous demande
30:50est-ce que ces recherches
30:52sont financées
30:52par un établissement.
30:56On n'en est pas encore
30:57à des réponses
30:58de oui partout
30:59mais on est à des discussions,
31:01à des partenariats
31:02puis à des réflexions.
31:03Pourquoi pas aussi ?
31:04C'est intéressant.
31:05Alors,
31:05pour la région,
31:06moi je crois que
31:07je profite un peu
31:08de la présence
31:08de M. le vice-président
31:09du conseil de la région.
31:11Pour la région,
31:11elle nous a beaucoup
31:12appuyés au niveau
31:13de tout ce qui est réflexion
31:15en termes de formation.
31:16Alors,
31:16nous avons bénéficié
31:18d'un appui
31:18pour la mobilité
31:20de nos étudiants,
31:21un appui de 2,6 millions d'Iram
31:23pour la mobilité
31:23de nos étudiants
31:24qui est très très intéressant
31:25parce que maintenant,
31:26en termes de mobilité
31:28pour la formation doctorale,
31:30c'est une condition
31:31de soutenance.
31:32Si vous n'avez pas fait
31:33de mobilité
31:34dans un laboratoire
31:34ou dans une entreprise,
31:36vous ne pouvez pas
31:37soutenir votre thèse.
31:38Alors,
31:38au niveau de la mobilité,
31:40c'est de l'ordre de l'acquis.
31:42Pour les formations
31:42en ingénierie,
31:44c'est de l'ordre de l'acquis
31:44parce que les étudiants
31:45ont des stages,
31:46des PFA
31:47et puis des PFE
31:47avec des séjours
31:49qui dépassent
31:49les 6 mois en entreprise.
31:51Des fois,
31:51c'est difficile.
31:52Des fois,
31:53c'est difficile.
31:53Dans quelques régions,
31:54je dirais,
31:55c'est difficile
31:55d'avoir un stage
31:56immédiatement.
31:57mais le fait est là.
32:00Il faut,
32:01et là,
32:01c'est un discours
32:02que j'adresse
32:03aux entreprises,
32:04il faut que les entreprises
32:05prennent en conscience
32:06que notre système universitaire
32:08est en perpétuel mouvement.
32:10Il est très dynamique,
32:11très agile
32:12et puis très preneur
32:13de tout ce qui pourrait
32:14aider l'université
32:16à mieux adapter.
32:18Moi,
32:18je dis à mieux adapter
32:19parce que cette adéquation
32:20formation-emploi,
32:22c'est une adéquation
32:22un peu très difficile,
32:24très floue même.
32:24ce n'est peut-être pas
32:26le lieu d'en parler,
32:27mais ce qui est intéressant,
32:28c'est de former
32:29des profils
32:30qui soient adaptables
32:31à toutes les situations
32:32d'apprentissage.
32:33Il n'y a pas mieux
32:34que les méthodes agiles.
32:35Et là,
32:36on est conscient
32:37de ces méthodes,
32:38que ce soit au niveau
32:39des formations
32:39des ingénieurs,
32:40des formations de techniciens
32:41et même les formations humaines,
32:43des formations juridiques
32:43et économiques
32:44parce que quand je regarde
32:45un peu la cartographie
32:47des formations,
32:48c'est toutes des formations
32:49tournées vers l'avenir.
32:50C'est toutes des formations
32:51qui prennent conscience
32:52un peu de cette évolution
32:53que l'on est.
32:54et ça,
32:54ça ne peut que nous réjouir.
32:56Au niveau de la recherche aussi.
32:58Donc là,
32:59côté partenariat,
33:00nous sommes très visibles
33:03sur les partenariats régionaux.
33:06Moi, je dirais,
33:07je prendrais l'exemple
33:08que l'École nationale
33:09d'intelligence artificielle
33:10et digitale de Berkha
33:11n'aurait pu voir le jour
33:12s'il n'y avait pas
33:13un partenariat
33:13avec toutes les autorités
33:15territoriales qui existent,
33:16à commencer par la province,
33:18par le conseil de la région,
33:19par toutes les bonnes volontés.
33:24Et c'est le fruit
33:25de toute une intelligence collective.
33:27Donc voilà un exemple
33:28de partenariat
33:29qui pourrait...
33:30Qui pourrait se faire.
33:31Justement,
33:31un appel aux entreprises.
33:33Vous êtes là.
33:34C'est Mohamed Amin,
33:35le président CGM oriental.
33:36C'est Khalid Jaffel.
33:39Il a parlé justement
33:40de ces entreprises
33:41qui doivent justement
33:42être là pour cette mutation,
33:44pour accompagner justement
33:45dans la recherche,
33:47dans l'apprentissage.
33:49Et je voudrais aussi
33:51vous demander le manque.
33:54Que manque-t-il encore,
33:55selon vous,
33:55pour fluidifier
33:56cette relation
33:58entre système éducatif
33:59et besoin des employeurs ?
34:02Merci,
34:03chère Rizlan.
34:05Les entreprises,
34:06d'une manière générale,
34:07sont présentes.
34:07La CGM,
34:08elle est présente.
34:09Nous sommes demandeurs.
34:10Moi, je tiens
34:11à parler un petit peu
34:12terre à terre.
34:12Aujourd'hui,
34:13nous avons des entreprises
34:15qui cherchent des profils,
34:18qui cherchent des salariés.
34:19Et malheureusement,
34:20on n'en trouve pas
34:21sur le marché.
34:22Moi, je vais être caché avec vous.
34:24En contrepartie,
34:25on a, bien sûr,
34:26une université,
34:27bien sûr,
34:28qui fait des efforts.
34:29J'entends parler,
34:30cher Jafar,
34:30mais on parle beaucoup
34:31de recherche.
34:32Nous, nous avons besoin
34:32de praticiens.
34:33Aujourd'hui,
34:34nous avons besoin
34:35de praticiens opérationnels
34:36sur le terrain.
34:37On a, bien sûr,
34:38des lauréats qui sortent,
34:40mais aujourd'hui,
34:40nous sommes devant un constat,
34:42c'est que nous avons
34:4230% de chômage.
34:44Je suis désolé de vous le dire
34:45aussi quelque chose que ça.
34:46Il y a un problème.
34:47Je pense qu'il faut aller
34:48dans le fond du sujet,
34:50analyser le fond du sujet.
34:51Pourquoi nous avons
34:51ce taux de chômage ?
34:52Sachant que,
34:53d'un côté,
34:53nous avons les entreprises
34:54qui sont demandeurs,
34:55elles sont là.
34:57Donnez-moi 20 comptables
34:58aujourd'hui,
34:58je les prends.
34:59Donnez-moi 50 comptables
35:00commerciaux,
35:00je les prends.
35:01Moi, je connais un petit peu
35:03bien le tissu économique
35:04de la région.
35:05Je vois des entreprises
35:06qui font bouger leur tête
35:10en me disant
35:10oui, on est d'accord
35:11parce que c'est notre quotidien.
35:13Aujourd'hui,
35:14nous avons une crise
35:15dans la région,
35:16je peux appeler ça une crise,
35:18de main-d'oeuvre qualifiée,
35:20de praticiens.
35:20Et il y a aussi,
35:21dans d'autres régions,
35:21des chômeurs comptables aussi,
35:24il faudrait les ramener,
35:24peut-être ?
35:25Écoutez, moi,
35:25je travaille avec un cabinet
35:26Casablanqui.
35:27Aujourd'hui, demain matin,
35:28j'ai trois entretiens
35:30via un cabinet Casablanqui
35:32qui essaye de nous faire
35:33revenir des talents
35:35originaires de la région
35:37pour pouvoir les capitaliser
35:40sur eux dans la région.
35:42Il faut juste que le salaire
35:43puisse suivre.
35:45Vous savez,
35:46ça a été dit par un cher ami,
35:48ici, on paye plus cher
35:49que Casa Erabat.
35:50Vous savez,
35:50pour avoir un cadre supérieur ici,
35:52on le paye plus cher
35:53que Casa Erabat
35:53parce que s'il y a de la famille
35:56à Casa ou à Tangier,
35:58il doit faire la navette,
35:59il doit aller voir sa famille.
36:01Donc, ça nous coûte un peu plus cher
36:02que Casa Erabat
36:03et ils ne sont prêts
36:03à payer le prix.
36:04Pourquoi ils ne sont prêts
36:05à payer le prix ?
36:06Parce que nous avons
36:06d'autres avantages
36:07que les gens de Casa Erabat
36:08n'ont pas.
36:09On nous a un fonds,
36:09c'est très accessible.
36:10Je tiens à saluer
36:11les efforts déployés
36:12par l'ensemble
36:13des partenaires économiques
36:14et l'écosystème de la région,
36:16alors peut-être le CRI
36:16et la région.
36:17Bien sûr,
36:17il y a le fonds,
36:18c'est qui est accessible.
36:19On a l'université
36:21qui est omniprésente,
36:22nous sommes présents
36:22dans le conseil de l'université.
36:24Nous donnons notre avis.
36:26Je peux vous dire
36:26qu'aujourd'hui,
36:27les programmes dans l'université
36:28se co-construisent
36:29entre l'université
36:31et la CGM.
36:32Mais le problème persiste.
36:34Donc moi,
36:34je fais appel,
36:35un appel sans non-héle,
36:36à analyser le fond du problème.
36:38Nous avons des entreprises
36:39qui cherchent des profits,
36:40nous avons une université,
36:41nous avons une ANAP
36:42qui fait des efforts,
36:44nous avons l'OFPPT,
36:45nous avons tous les ingrédients
36:47pour que ça marche.
36:47Ça marche.
36:48Et nous avons encore,
36:50moi je pense que ça va faciliter
36:51un petit peu la tâche,
36:51nous avons des grandes entreprises
36:53qui s'installent dans la région.
36:54Donc,
36:54la volonté de partir ailleurs
36:56pour chercher une meilleure carrière...
36:57Il faut être vraiment...
36:59Il faut y avoir une transformation
37:00parce que peut-être
37:01on était dans une tendance littéraire,
37:04peut-être une tendance...
37:05Voilà,
37:05il faudrait justement
37:06avoir de l'agilité
37:08et peut-être transformer...
37:10Elle existe.
37:10L'agilité existe.
37:11La capacité d'adaptation
37:12de l'université,
37:13elle existe.
37:14Moi,
37:14je pense qu'il manque un petit peu,
37:15c'est les grandes multinationales
37:18qui permettent une meilleure carrière
37:20à nos jeunes.
37:21Aujourd'hui,
37:22nous les avons.
37:23Nous les avons.
37:23Aujourd'hui,
37:23nous les aurons demain
37:24grâce aux investissements
37:26dans Aujda ou à Nador.
37:28Nous avons pu...
37:29Nous avons fait...
37:30La CGM a fait dernièrement
37:31une visite à Nador West Med.
37:32Nous avons pu nous rendre compte
37:34de son cœur
37:35et de l'état d'avancement.
37:37Nous avons été très agréablement surpris.
37:39Donc,
37:39l'avenir est là.
37:40Nous croyons notre avenir.
37:42Nous continuons à investir.
37:43Les entreprises de la région
37:44continuent à investir
37:45dans notre région.
37:47C'est Rachid tout à l'heure
37:48à parler de l'écosystème.
37:50Bien sûr que
37:51le port de Nador West Med
37:52accueille
37:53et va accueillir
37:54les gigafactories.
37:55Mais effectivement,
37:56nous sommes là
37:57pour les accompagner.
37:57L'écosystème doit être là.
37:58Quand on parle d'écosystème,
37:59ça va du service.
38:01En passant par la logistique.
38:04Donc,
38:04les entreprises régionales
38:06se développent
38:06au niveau régional
38:07et au niveau national.
38:08mettent en plus d'importance
38:09au niveau de la région.
38:10Et nous sommes tous convaincus
38:11aujourd'hui,
38:12tous les acteurs économiques,
38:15que notre région
38:16dispose d'un potentiel.
38:18Je pense que
38:18les 10 prochaines années,
38:19ce sont les années de la région.
38:21Et je fais un appel,
38:22ça on est encore une fois,
38:23à nos entreprises régionales
38:24de croire,
38:25de croire à notre région
38:26et d'avoir,
38:28je dirais,
38:29plus de proximité
38:30avec l'université,
38:32avec l'OFPPT,
38:33avec l'ANAPE,
38:34qui a des bons profils.
38:35Il faudrait les former.
38:36Vous savez,
38:37aujourd'hui,
38:38bien sûr,
38:38il faut les former.
38:39On est là pour ça.
38:40Mais sauf que,
38:40vous savez,
38:42peut-être la question
38:44de l'apprentissage,
38:45de l'alternance,
38:46je pense que ça,
38:47ça va beaucoup aider
38:47parce qu'aujourd'hui,
38:48vous avez des lauriers
38:49avec un bac plus 5
38:50qui ont passé quoi ?
38:514, 5, 6 mois
38:52dans l'entreprise.
38:53Vous savez,
38:53à 25 ans,
38:54passer à 6 mois,
38:55ce n'est pas suffisant.
38:55Aujourd'hui,
38:57on préfère avoir
38:57des techniciens
38:58un bac plus 2
38:59opérationnel immédiatement
39:00avec...
39:01Vous savez,
39:02quand vous avez
39:02un bac plus 5,
39:03bon,
39:04il a le bac plus 5 aussi,
39:06il a des ambitions
39:08et il va avoir...
39:10Le technicien,
39:11ça reste un technicien,
39:12mais quand même,
39:12il est plus opérationnel
39:13sur le court terme.
39:14Je pense que tous ensemble,
39:16nous sommes d'accord aujourd'hui
39:17que le potentiel
39:18est dans notre région.
39:19Nous avons tout ce qu'il faut
39:19pour réussir.
39:20Nous avons une université
39:21très active,
39:22nous avons un secteur privé
39:24présent,
39:25capable,
39:27qui a des besoins
39:28et je pense que notre intérêt
39:30aujourd'hui,
39:30c'est de consolider
39:32cette synergie
39:32et aller de l'avant.
39:34Très bien.
39:34Votre appel,
39:35j'espère qu'il sera entendu.
39:37Je l'espère aussi.
39:38M. Abdelahel Halechi,
39:39directeur régional
39:40ANAPEK orientale,
39:41justement,
39:42on a parlé
39:42de quelques spécificités locales.
39:45M. Mohamed Amin,
39:46aussi Fatmi,
39:47qui a précisé
39:48que la jeunesse,
39:49elle est là.
39:49Peut-être,
39:50il faudrait revoir
39:51justement,
39:52juste la formation,
39:53peut-être la formation
39:54par apprentissage.
39:56Comment vous,
39:57vous adaptez
39:58votre offre
39:59d'accompagnement
40:00aux spécificités,
40:01je dirais,
40:02régionales et locales ?
40:03Justement,
40:04avant de répondre
40:04directement à votre question,
40:06s'il y a un constat à faire
40:07ou bien une certitude
40:08qu'on a tous,
40:09c'est que la région
40:09est engagée
40:10dans une dynamique
40:11de transformation.
40:11de par les projets
40:13structurants
40:14qui ont été
40:14largement explicités,
40:16mais aussi
40:16de par cette conscience
40:18et cette mobilisation
40:19autour des nouvelles filières
40:21et des nouveaux métiers
40:23dictés par les choix stratégiques
40:25de la région d'investissement
40:26et aussi dictés
40:27par les secteurs porteurs
40:28qui se dévorent.
40:29Et dictés aussi
40:29par les investisseurs
40:30qui viennent ici.
40:31Notamment par les investisseurs
40:32qui viennent ici.
40:33Exactement.
40:34En fait,
40:35ceci constitue vraiment
40:36une réelle opportunité
40:37d'évolution,
40:38mais à condition,
40:39bien sûr,
40:40pour rester dans
40:41le domaine de l'emploi,
40:42il faut repenser
40:44ou bien avoir
40:44une approche repensée
40:45pour les aspirer
40:46à la formation,
40:48l'accompagnement
40:48à l'insertion
40:49et à la coordination
40:50entre les acteurs
40:51de l'écosystème
40:51d'accompagnement.
40:52D'ailleurs,
40:53ce dernier point-là,
40:54il fait comme il a déjà
40:55cérébré,
40:55c'est l'un des points forts
40:57de la région de l'Oriental.
40:59Bien sûr,
41:00le diagnostic,
41:01il est là.
41:01On est conscient
41:02des difficultés
41:03et des défaits
41:03auxquels on est confrontés
41:04et ils ont été
41:05largement détaillés
41:06par CIMIN
41:07et on a aussi
41:08des leviers
41:08sur lesquels
41:09on peut agir.
41:10On peut citer notamment
41:11cet alignement
41:12qui s'impose
41:13entre les besoins réels
41:14du marché de l'emploi
41:15et la formation.
41:17On peut même aller
41:18jusqu'à la co-construction
41:19des plans de formation
41:21avec les employeurs,
41:23chose qui se fait déjà
41:24à l'OFPPT
41:24et à la CMC Donador.
41:28À titre d'exemple,
41:29bien sûr,
41:30il y a aussi
41:30on va continuer
41:31à renforcer
41:32l'investissement
41:33et à encourager
41:35l'initiative locale,
41:36la prise de l'initiative locale
41:37et l'initiative entrepreneurielle.
41:41Il y a aussi
41:41à mon avis
41:41la nécessité
41:42de renforcement
41:43de ce lien
41:44formation-entreprise
41:45vu l'importance
41:47de cette connexion
41:48entre les entreprises
41:49et les organismes
41:51de formation.
41:52Tout cela
41:52doit être repensé
41:54dans une approche
41:55qui doit être inclusive.
41:56Pourquoi inclusive ?
41:57Parce que nous avons
41:58devant nous
41:58des populations
41:59qui sont difficilement
42:00insérables,
42:02telles que les non-diplômés,
42:03telles que les personnes
42:03situées sans handicap,
42:04les femmes du monde rural,
42:06etc.
42:07Pour revenir
42:08à votre question
42:08et parler de l'ANAPEC,
42:09notre offre
42:10d'accompagnement
42:11aux employeurs,
42:12en fait,
42:12nous avons développé
42:13un dispositif
42:14d'accompagnement
42:15qui est intégré
42:15qui essaie
42:16de répondre
42:16un petit peu
42:17aux soucis
42:18des employeurs.
42:19Certes,
42:20les trois exemples
42:21ou bien composantes
42:22qui illustrent
42:23ce dispositif,
42:24c'est le traitement,
42:25l'accompagnement
42:26au traitement
42:26des offres
42:27qui commence
42:28du sourcing
42:30structuré
42:31jusqu'à
42:31la satisfaction
42:32des besoins
42:33en compétences.
42:34Chose qu'on a fait
42:35pour citer des exemples
42:36concrets,
42:36donc on le fait
42:37avec les très petites entreprises
42:40et aussi avec
42:41les grands camps
42:41de la région.
42:42On a entamé
42:43l'exercice avec Aptif
42:44lors de son installation,
42:45on continue à le faire
42:46avec Elchman,
42:47avec Aylan Anador,
42:48donc on les a accompagnés
42:49jusqu'à aujourd'hui
42:50à l'insertion
42:50de plus de 600 personnes
42:53et on est toujours
42:53à travers,
42:54bien sûr,
42:55un accompagnement
42:55de proximité,
42:56on essaye
42:57et des journées
42:57portes ouvertes
42:58de recrutement,
42:59on essaye
43:00d'atteindre
43:01l'objectif
43:02d'insertion
43:02qu'ils ont initié
43:04de 3 300 personnes
43:05et aussi
43:07nous avons
43:09la deuxième composante
43:09qui est la mise en oeuvre
43:10des mesures incitatives
43:12à l'emploi,
43:12d'ailleurs qui peut apporter
43:13une réponse
43:14à cette inadéquation
43:17je dirais quantitative
43:19qui est l'une des problématiques
43:22plutôt qualitative
43:23parce que la quantitative
43:24c'est le nombre
43:27de postes créés
43:27par rapport
43:28au nombre
43:29de demandeurs
43:29mais qualitative
43:30c'est une adéquation
43:32c'est ce déphasage
43:33entre les besoins
43:34réels du marché
43:35et le profil
43:36du candidat
43:37donc on vient
43:37il y a la fameuse
43:39bien sûr
43:40on a des formations
43:41adaptations
43:42comme la formation
43:42contractueuse
43:43pour l'emploi
43:43qui permet
43:44d'adapter
43:44le profil
43:44du candidat
43:45à recruter
43:46selon les besoins
43:47exacts
43:47du poste
43:49il y a aussi
43:50le dispositif
43:51d'appui
43:51au secteur émergent
43:53géré par l'ANAPEC
43:55qui permet
43:55bien sûr
43:56pour les 5 secteurs
43:57émergents
43:57d'ailleurs
43:57sur les 5 secteurs
43:58qui sont
43:59l'électronique
43:59l'aéronautique
44:00l'automobile
44:01les énergies renouvelables
44:02et l'offshoring
44:03nous avons 3 secteurs
44:03dans notre région
44:04qui sont
44:05l'automobile
44:06les énergies renouvelables
44:07et l'offshoring
44:09donc on peut financer
44:11des formations
44:11à l'embauche
44:12et des formations
44:13continuées
44:13qui peuvent atteindre
44:14pour certains secteurs
44:16et certains profils
44:1666 000 dirhams
44:18donc voilà
44:19ce sont des mesures
44:20incitatives
44:20qui ont mis la DCMN
44:21donc il faut plus
44:22de coordination
44:23plus de communication
44:24et plus de coopération
44:26entre les différents
44:27acteurs
44:27d'accompagnement
44:28pour pouvoir
44:29atteindre
44:30les objectifs
44:31de ces programmes
44:32qui sont là
44:33pour bien sûr
44:35pour booster
44:35l'insertion
44:37et pour accompagner
44:39et répondre
44:39aux besoins
44:40des entreprises
44:42donc voilà
44:43juste pour donner
44:44un premier exemple
44:45par rapport
44:45à la première question
44:46concernant les actions
44:47qu'on essaie de faire
44:47avec les chercheurs
44:48d'emploi
44:48en fait
44:49dernièrement
44:51on a lancé
44:52une action boost
44:52avec l'offe PPT
44:54dans toutes les agences
44:54de la région
44:55de l'oriental
44:55pour pouvoir
44:56préparer
44:57les stagiaires
44:58qui se préparent
44:58déjà eux
44:59pour réussir
45:01la transition
45:01vers le domaine
45:02de l'emploi
45:03à travers
45:04des ateliers
45:04sur la recherche
45:05d'emploi
45:05sur les entretiens
45:06de positionnement
45:07ou si on essaie
45:08d'approcher
45:08le monde rural
45:09via l'unité mobile
45:10dont on dispose
45:11pour pouvoir donner
45:12voilà c'est des caravanes
45:13on essaie de donner
45:14un premier goût
45:15c'est un premier contact
45:17avec une catégorie
45:18qui est très éloignée
45:19du monde du travail
45:20donc voilà
45:20donc
45:22tous les atouts
45:24je dirais sont là
45:25pour une bonne
45:27je dirais adéquation
45:28marché emploi
45:29et employeur
45:31et merci beaucoup
45:32merci
45:32une dernière question
45:35pour monsieur
45:36Erdogan Dinar
45:37directeur général
45:38Majel Barkan
45:38peut-être une question
45:39et aussi une réflexion
45:40et peut-être
45:41je dirais
45:42un dernier point
45:44que vous voudrez
45:45soulever
45:45il y a un lien
45:47je dirais
45:48entre aménagement
45:49territorial
45:50et insertion
45:52professionnelle
45:53quel est le lien
45:54aujourd'hui
45:54d'après vous
45:56en fait aujourd'hui
45:57à travers Majel
45:58justement
45:59les gros projets
46:00de structurant
46:01territorial
46:02de Majel Barkan
46:03aujourd'hui
46:04c'est
46:04c'est des
46:06c'est des
46:06projets structurants
46:08et d'infrastructures
46:09d'envergure
46:09provinciales
46:11et notamment
46:11régionales
46:13et ce que je veux
46:14rajouter aussi
46:15c'est qu'aujourd'hui
46:16à Majel
46:16on a
46:17on a
46:18un échantillonnage
46:22un petit échantillonnage
46:23sur ce qui se passe
46:24aujourd'hui
46:24dans la région
46:25de l'Oriental
46:25parce qu'aujourd'hui
46:27il y a tout ce qu'il faut
46:28mais on n'arrive pas
46:29à trouver vraiment
46:29la bonne formule
46:32la synchronisation
46:33je veux dire
46:33la synchronisation
46:34entre tous ces écosystèmes
46:35aujourd'hui
46:36c'est une proposition
46:38après c'est à vous
46:39c'est une réflexion
46:40un partenariat public-privé
46:42sur lequel
46:43on a des beaux locaux
46:45à Barkan
46:45il faut aller visiter
46:46on a des beaux complexes
46:48sur lesquels
46:48on peut intégrer
46:49avec l'OFPPD
46:50notamment
46:50un partenariat
46:52d'un centre d'excellence
46:54et d'intégration
46:55d'émotion
46:55des jeunes
46:56pour
46:57à partir
46:58de l'obtention
47:00du diplôme
47:00ou bien
47:01dans la partie
47:02des PFA
47:04des projets
47:05de fin d'études
47:06et des projets
47:06de fin de formation
47:08de passer
47:09chez nous
47:09une période
47:11de 6 mois
47:11on va appeler ça
47:12le centre d'excellence
47:13il est déjà
47:14c'est un projet
47:15en cours
47:15en partenariat
47:16avec
47:17la transition
47:18le ministère
47:19de la transition
47:19numérique
47:21et la région
47:22d'Orientale
47:23voilà une belle approche
47:24il faudrait peut-être
47:24concrétiser
47:25on a déjà parlé
47:26de ça
47:26avec monsieur Jaffard
47:27on est vraiment
47:28on est trois
47:29de collaboration
47:29avec eux
47:30parce que nous
47:31on estime
47:33qu'aujourd'hui
47:33la province
47:34de Fethkane
47:34il a beaucoup de chance
47:35d'avoir l'école
47:36lignade avec eux
47:37parce qu'il y a aussi
47:38l'intelligence artificielle
47:39j'ajoute toujours
47:40que la couche
47:41de l'intelligence artificielle
47:42il va nous aider
47:43parce que même
47:44aujourd'hui
47:46les métiers
47:46ils vont changer
47:47parce qu'il y a pas mal
47:48de métiers
47:49qui vont disparaître
47:50il y aura d'autres métiers
47:51qui vont apparaître
47:54et puis il faut s'adapter
47:55par rapport à ça
47:56il faut intégrer
47:57l'intelligence artificielle
47:58pour aller plus vite
47:58et si on n'arrive pas
48:00à intégrer cette partie
48:01on va aussi
48:03on va être en déphasage
48:04on va être aussi
48:05en déphasage
48:06c'est ça
48:06en fait il faut avoir
48:07une synchronisation
48:08entre tout l'écosystème
48:09aujourd'hui
48:09on a tout l'écosystème
48:11qui est rassemblé
48:12aujourd'hui
48:12on peut aller vers
48:13une partenariat
48:14aujourd'hui
48:15mais j'ai fait appel
48:16notamment
48:17dans la partie
48:18provinciale
48:19parce que c'est
48:20un petit échantillon
48:21sur lequel
48:21on peut le dupliquer
48:22dans la région
48:23de l'orientale
48:23je dirais toujours ça
48:24parce qu'on a
48:25un écosystème intégré
48:26aujourd'hui
48:27avec l'OFPPT
48:28on a des formations adaptées
48:30des soft skills
48:31et des apt skills
48:32sur lesquelles
48:33même les fonctionnaires
48:34ils profitent aussi
48:36ils passent chez nous
48:37deux trois semaines
48:39de formation
48:39sur les métiers de base
48:41sur la digitalisation
48:44sur l'utilisation
48:44de l'outil informatique
48:45parce qu'aujourd'hui
48:47dans l'administration publique
48:48on a aussi besoin
48:49des gens
48:50qui sont adaptés
48:51et formés
48:51par rapport à ça
48:52pour utiliser
48:53l'outil informatique
48:54et la digitalisation
48:55dans sa vraie sens de terme
48:56voilà
48:57aujourd'hui
48:57pour un centre d'excellence
48:59je pense que
48:59ça va être une bonne idée
49:00de capitaliser
49:02sur le centre d'excellence
49:03de Magel
49:03pour une formation
49:05de six mois
49:05entre l'OFPPT
49:06l'université
49:07et la CGEM
49:08bien sûr
49:09à travers
49:10un partenariat
49:10avec le conseil régional
49:12du CRI
49:12etc
49:13c'est une immersion
49:14réelle
49:16dans le monde
49:16de l'employeur
49:16formation par apprentissage
49:18et puis il faut adapter
49:19au besoin
49:19par exemple aujourd'hui
49:20je trouve qu'il faut adapter
49:21au besoin
49:22on a un besoin
49:22on fait une formation rapide
49:24six mois
49:24un besoin spécifique
49:25des entreprises
49:27voilà
49:27un besoin spécifique
49:28si Fatmi
49:29voudrait aussi rajouter
49:30quelque chose
49:31vous avez très bien
49:33il faut commencer
49:36par l'expression
49:37du besoin
49:37quel est le besoin
49:39du marché
49:39c'est beau
49:40d'avoir des centres
49:40d'excellence
49:41c'est beau
49:41d'avoir des laboratoires
49:42tout ça c'est bien
49:43mais quel est le besoin
49:44aujourd'hui
49:44je pense que
49:45la première étape
49:46dans cette démarche
49:47c'est d'exprimer
49:48le besoin
49:49quel est notre besoin
49:49aujourd'hui
49:50effectivement le besoin
49:51aujourd'hui
49:51n'est pas le même
49:52le besoin
49:53à Burkane
49:53n'est pas le même
49:54celui de Taurirt
49:55effectivement
49:55à Burkane
49:56nous avons
49:56nous avons
49:59une école
50:00d'intelligence artificielle
50:01qui rayonne
50:01à l'échelle nationale
50:02mais aujourd'hui
50:04à Taurirt
50:04dans les conserveries
50:06d'olives
50:06est-ce qu'on a besoin
50:07de l'intelligence artificielle
50:08ou on a besoin
50:09d'autre chose
50:09effectivement
50:10dans 5-10 ans
50:11il y a certains métiers
50:12qui vont disparaître
50:13mais ces métiers
50:14on en a besoin
50:14aujourd'hui
50:15on en a encore besoin
50:16on a besoin
50:16de commerciaux
50:17on a besoin
50:17de comptables
50:18on a besoin
50:18de techniciens
50:19d'usines
50:21on a besoin
50:21des gens
50:22qui font du conditionnement
50:23ces gens-là
50:24il faut les trouver
50:25aujourd'hui
50:25aujourd'hui
50:26nous sommes à Burkane
50:27monsieur Contari
50:30n'est pas avec nous
50:31mais d'habitude
50:32il emploie en pleine saison
50:34il emploie entre 500
50:34et 600 personnes
50:35cette année
50:36il a eu du mal
50:37à trouver
50:38les 400
50:39500 personnes
50:40il y a un deuxième sujet
50:41sur lequel je voulais revenir
50:42c'est la question
50:43des remboursements
50:44des frais de formation
50:45le système actuel
50:46de la formation professionnelle
50:48malheureusement
50:49il n'est pas
50:50il n'est pas très opérationnel
50:51les entreprises
50:53attendent
50:54des mois et des mois
50:54pour avoir le remboursement
50:55ça je pense
50:56c'est une thématique nationale
50:57qui a été posée
50:59même au niveau
50:59de la CGM nationale
51:00qu'il faut
51:00qu'il faut
51:02appuyer
51:03le troisième point
51:04c'est la question d'aide
51:05aujourd'hui
51:05nous avons des gens
51:06qui travaillent
51:07qui ne peuvent pas
51:07être déclarés
51:09les entreprises
51:09se trouvent
51:09devant cette difficulté
51:10c'est une réalité
51:11ils vous disent
51:12moi je travaille avec vous
51:13mais je veux garder
51:14les 500 dirhams
51:14donc nous avons
51:16une problématique
51:17et demain
51:17il y a un contrôle CNSS
51:18les entreprises
51:19ont des problèmes
51:20avec la CNSS
51:20c'est un écosystème
51:22je pense
51:22aussi national
51:24c'est une problématique
51:26au delà
51:26de la région
51:27de l'oriental
51:28nous profitons
51:29de votre présence
51:29pour faire passer
51:30le message
51:31bien sûr
51:32on est là pour ça
51:33merci beaucoup
51:33merci à vous
51:34merci à l'ensemble
51:35de nos intervenants
51:36à nos partenaires
51:37institutionnels
51:38au public présent
51:39ainsi qu'à toutes celles
51:41et ceux
51:41qui ont contribué
51:42à la réussite
51:42de cette nouvelle édition
51:43du forum économique
51:45régional du groupe
51:45Ecomedia
51:46ici dans la région
51:47de l'oriental
51:48les échanges de cette journée
51:49ont révélé toute la richesse
51:51du capital humain régional
51:53la vitalité des projets
51:54industriels en cours
51:55et l'importance cruciale
51:57d'investir dans la jeunesse
51:59pour bâtir l'avenir
52:00merci à toutes et à tous
52:02pour votre présence
52:03et votre engagement
52:04à très bientôt
52:05pour une nouvelle étape
52:06du forum économique
52:07régional
52:07et vous allez retourner
52:09une petite pause
52:10mesdames et messieurs
52:10et on va se retrouver
52:11tout à l'heure
52:12avec Chahab Hamadi
52:13pour le dernier
52:13et troisième panel
52:14merci
52:15le forum économique
52:21régional de l'oriental
52:22et ses partenaires
52:23et ses partenaires
52:25et ses partenaires
52:26– Sous-titrage FR 2021
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