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Une centaine de Sétois du collectif Bancs Publics s’est réunie au tribunal de Montpellier le lundi 16 juin pour tenter de faire stopper la construction d’un parking controversé sur la place Aristide Briand. Une procédure inédite, portée par 161 plaignants, qui met en cause l’ancien maire François Commeinhes et plusieurs acteurs du projet, sur fond d’enjeux environnementaux et de bataille juridique complexe.

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Transcription
00:00Banque publique, toujours vivant !
00:06Alors sur la consignation, elle a été annoncée par le tribunal comme étant de 200 euros par personne,
00:13ce qui est un geste du tribunal, puisqu'habituellement c'est plutôt 900 euros par personne pour une consignation.
00:18Mais, il y a un petit mais quand même, c'est qu'il y a un certain nombre de retraités qui sont dans la partie plaignante,
00:25et pour qui c'est une somme, voilà. Mais bon, on a l'habitude à Banque publique de la solidarité,
00:31donc une fois de plus, la solidarité va jouer. Par contre, c'est les délais.
00:36Un an et demi d'attente, pendant ce temps-là, les travaux continuent, le scandale écologique continue,
00:42le scandale surtout au niveau de l'eau continue. Alors nous avons d'autres procédures en cours,
00:47mais c'est vrai que ce délai qui a été annoncé aujourd'hui, on sait que la justice a des problèmes d'effectifs, etc.
00:52Mais ce délai pour nous est très très loin. Nous avons peur d'être devant un fait accompli d'ici un an,
01:00de quelque chose qui ne devrait pas être, qui est bâti sur du faux et qui sera construit.
01:04Que fera après la justice ? Que fera la justice ? Elle décidera de tout détruire.
01:10Est-ce que vous avez encore espoir justement alors que les travaux continuent et avancent ?
01:14On a de l'espoir parce qu'au niveau du problème de l'eau de la place, il continue à pomper actuellement 32 à 35 m3 heure d'eau,
01:23dont une grande partie est de l'eau douce. Et je rappelle que depuis peu, l'ensemble des prud'homis des pêcheurs de l'étang d'auto
01:30ont rejoint notre combat. Car l'étang d'auto a besoin d'eau douce.
01:35Et ces travaux du parking Aristide-Briand sont en train de totalement modifier le circuit de l'eau et l'aquifère
01:41au niveau de la ville de Sète et de l'étang d'auto.
01:44Et quand on voit que les prud'homis de pêcheurs de Marseillans, Mez, Bouzigue, je ne sais plus encore laquelle,
01:51enfin bon, se sont toutes mises avec nous sur une autre procédure qui est en cours,
01:56ça, ça me donne espoir.
01:57Alors, ça n'est pas, comme a pu le dire la mairie à une époque, que des bobos gauchistes illuminés.
02:03Il y a aussi aujourd'hui des professionnels de l'étang qui s'inquiètent des dégâts que va occasionner ce parking.
02:09Est-ce que vous avez aussi un peu d'espoir que ça bouge alors que des élections municipales sont prévues en 2026
02:13et que François Comaïn ne peut pas se représenter ?
02:16Déjà, ça bouge au niveau de l'agglo. Nous avons rencontré le nouveau président de l'agglo.
02:21Le maître d'oeuvre de ce chantier, c'est la SPLBT.
02:23Mais le président de l'agglo, maintenant, a une participation de 36% dans la SPLBT,
02:31qui est le maître d'oeuvre du parking, ce qui est une minorité de blocage.
02:36C'est-à-dire que le président de cette agglo méditerranée peut bloquer les travaux en bloquant les finances à la SPLBT.
02:45Donc là, il y a une procédure. La balle est dans son corps.
02:48Nous l'avons rencontré vendredi dernier. Il nous a reçus.
02:51Je crois qu'il a été très surpris de la qualité des informations qu'on lui donnait et qu'il n'avait pas, lui.
02:57Nous avons fait beaucoup d'expertise. Enfin, je ne vais pas refaire le combat de trois ans et demi.
03:01Mais il nous a entendus avec beaucoup d'attention et il a dit qu'il allait prendre des conseils auprès de ses avocats.
03:05Donc ça veut dire qu'il prend le sérieux.
03:06Sous-titrage Société Radio-Canada
03:10Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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