Retrouvez le replay de l'après course des 24h du Mans 2025 du 15/06/2025.
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00:00L'équipage vainqueur de la 93ème édition des 24 heures du Mans
00:11qui nous aura emmené très haut en émotion encore le triplé pour Ferrari.
00:17Ferrari qui remporte pour la 3ème année consécutive les 24 heures du Mans.
00:21Retour tenu truant en endurance.
00:23Il y a 2 ans, 50 ans après, Ferrari était de retour avec une victoire.
00:27C'est donc un 3ème succès consécutif.
00:30Pour la marque italienne, on poursuit le débrief avec toutes les émotions, toutes les réactions.
00:34Bien sûr, on a la chance de profiter encore une fois de ce spectacle ici.
00:38Cette grille est fascinante lorsque le public est autorisé à la rejoindre pour vivre le podium.
00:43C'est une frénésie totale qui s'empare de ses supporters, de ses fans et de ses fidèles des 24 heures du Mans pour aller en profiter.
00:50On est avec Pierre Rague, 14 participations aux 24 heures du Mans.
00:54Pierre, un podium, vous avez couru chez Ferrari, Thibaut Villement, la Bible des 24 heures.
00:59Le livre officiel, c'est vous, Antonello Coletta, le patron de l'endurance chez Ferrari, qui était passé nous voir hier matin.
01:06Il disait que c'est Toyota et Porsche qui sont les favoris.
01:09Le voici en direct pour pouvoir triompher après ce triplé de Ferrari.
01:13On va revenir sur cette performance inouïe de la Ferrari numéro 83, la Ferrari privée jaune qui s'impose donc.
01:20Pierre, vous avez couru chez Ferrari.
01:22Quand on arrive chez Ferrari, racontez-nous l'esprit, ce qu'on découvre, pourquoi on est transformé et pourquoi Ferrari, c'est une marque qui n'est pas comme les autres.
01:30Oui, c'est surtout aussi l'équipe à F-Course d'Amato Ferrari et de Baty qu'on a déjà vu ici sur le plateau et qu'on espère revoir tout de suite.
01:39C'est vraiment une équipe, une famille. On a vu que les mécaniciens, certes les pilotes, finissent en troisième.
01:45Pardon.
01:46Pierre, pardon, Antonello Coletta avec Mylène en direct.
01:49Sur notre plateau hier, vous disiez que vous n'étiez pas favoris. Mais regardez ce que Ferrari a fait là, c'est incroyable.
01:53Honnêtement, nous sommes arrivés ici avec tous les favoris. Tout le monde a dit que nous sommes les favoris. Mais honnêtement, nous n'avons pas été les plus vides.
02:05Mais on a été en édition d'éléments vraiment très difficiles. Et à chaque moment, il a changé le scénario.
02:12Nous avons dominé en part de la course. Mais après, nous avons eu beaucoup de problèmes techniques. Donc, avoir trois voitures résultées est très important.
02:24Parce que la voiture qui a eu moins de problèmes, elle a gagné. Mais nous sommes arrivés sur le podium avec un autre de les deux voitures.
02:31Donc, nous avons fait un, trois et quatre. Et c'est un résultat, je pense, mémorable. Parce que nous avons gagné trois éditions consécutives avec trois line-up différents et trois voitures différentes.
02:44Donc, nous sommes vraiment très heureux. Et je suis orgulleuse de manager Antime aussi.
02:50Et avec une équipe privée, un remporté le Mans en Ferrari, ça signifie quoi pour vous ?
02:54Nous avons gagné avec l'équipe officielle et avec l'équipe privée. Et c'est la testimoniance que toutes les voitures Ferrari sont les mêmes.
03:00Merci beaucoup. Bravo.
03:03Alors, les fameux problèmes qu'a connus Ferrari avec les voitures officielles, ils ne semblaient pas insurmontables visiblement.
03:09Mais les problèmes, ils existent. Sinon, c'est sans doute une voiture officielle qui se serait imposée aujourd'hui sur ces 24 heures.
03:16Pierre, pour terminer sur l'esprit, on le voit avec Antonello Coletta qui véhicule un esprit particulier.
03:23Racontez-nous encore pourquoi Ferrari vous a marqué ?
03:25Voilà, parce que les mécaniciens, on a bien vu que l'engouement, tous, ils étaient très contents.
03:30C'est une vraie famille. Je me rappelle encore de ma première séance d'essai avec Bati où il nous a dit qu'on va se divertir cette saison.
03:37C'est vraiment le travail, mais dans l'amusement, dans la recherche de la complicité.
03:43Et on avait vraiment passé une superbe saison avec Gabriel qui était d'ailleurs mon coéquipier.
03:46Le Ferrari Thibault qui s'impose avec une voiture privée, on le répète encore parce que la portée, la symbolique, elle est différente.
03:55Et en quoi c'est différent ? Et en quoi c'est une première au Mans qui remonte ?
04:00La dernière performance de ce type-là, elle remonte à quand d'ailleurs ?
04:03J'aurais dit honnêtement en 2005, à savoir une écurie dite privée, c'était Champion Racing avec Audi, mais soutenue par la maison mère, soutenue par le constructeur, avec notamment des pilotes officiels de la marque.
04:12A l'époque, c'était Tom Christensen. Là, on est sur un petit peu le même schéma quand même.
04:15Et ce schéma, qu'est-ce qu'il permet d'afficher à Ferrari ? On connaît la portée d'une victoire aux 24 heures du Mans.
04:20Qu'est-ce que ça va apporter à Ferrari, que ce soit cette Ferrari jaune aujourd'hui qui se soit imposée ?
04:25Niveau médiatique, le fait que ce soit jaune, oui, ça va faire le buzz. Après, honnêtement, pour Antonio Coletta, que ce soit la voiture officielle ou la voiture privée, c'est une Ferrari qui a gagné.
04:34Et je vous rassure, Ferrari va autant communiquer sur cette victoire que si ça avait été la 50 ou la 51.
04:39Alors, pourquoi Robert Koumitsa, dans ce cas-là, à un moment dans la course à la radio, il a insisté, il a marqué son territoire en disant, il faut que ce soit honnête, il faut qu'on puisse jouer à la régulière.
04:50Ça veut dire que ce n'est pas si simple que ça, les relations au quotidien ?
04:52Non, bien sûr, il faut savoir que sur cette voiture, sur la numéro 83, il y a un seul pilote qui est sous contrat Ferrari.
04:58Robert Koumitsa et Phil Hanson, ils sont sous contrat AF Corsé.
05:00Donc, officiellement, Antonio Coletta ne peut pas vraiment leur donner d'ordre.
05:04Et s'ils veulent ne pas s'y résoudre et résister à la 50 et la 51, libre à eux de le faire.
05:08Surtout qu'ils payent leur volant, tous les deux. Robert, grâce à un sponsor, et Phil, grâce à sa fortune personnelle.
05:13Robert Koumitsa, premier polonais de l'histoire à s'imposer, y est feillé, premier chinois également à s'imposer aux 24 heures.
05:20Est-ce que ça a été honnête de la part de Ferrari, la gestion entre la 50, la 51 et la 83 ?
05:27Ou est-ce que c'est le scénario de course, les problèmes de la 50 et de la 51 qui les ont amenés à favoriser la victoire ?
05:33Ou en tout cas à laisser la 83 s'imposer, Pierre ?
05:35Oui, pour ma part, la course a été honnête, en tout cas en piste.
05:38C'est vrai qu'on a entendu Robert Kubica pousser pour qu'il n'y ait pas de consigne d'équipe.
05:43Mais on a bien vu déjà entre la 50 et la 51, c'était clair.
05:48Je pense qu'ils ont fait des fautes, la 50 et la 51.
05:51On se rappelle de l'entrée des stands de la 51, vraiment à deux heures de la fin, où il est dans le bac à gravier.
05:57Ils ont eu beaucoup de pénalités aussi.
05:59Donc je pense que la course, c'est plutôt la 50 et la 51 qui l'ont perdue, plutôt que la 83 qui gagne.
06:05Paul Petit, Marc Minari, Élise Moury sont toujours là.
06:10Est-ce qu'on est dans un geste noble de la part de Ferrari qui a laissé les meilleurs s'imposer ?
06:15Ou est-ce qu'on est dans une contrainte de la part de Ferrari officielle pour laisser la 83 s'imposer ?
06:20Votre ressenti ?
06:22Parce que ça fait partie de l'histoire du sport automobile, les consignes d'équipe.
06:26On a parfois privé des pilotes qui méritaient de s'imposer sur des courses très prestigieuses et qui l'ont très mal vécu.
06:33À quoi a-t-on assisté aujourd'hui selon vous ?
06:36Pour moi, la 50 et la 51, elles se sont abordées toutes seules, comme elles l'ont fait malheureusement plusieurs fois en WEC.
06:42Pour suivre le championnat depuis maintenant plusieurs saisons en hypercar avec eux.
06:47Dans le passé, ils ont déjà commis beaucoup d'erreurs alors qu'ils avaient la course bien en main.
06:50Et à ce jeu-là, pour moi, là où je rejoins Pierre sur le point que la Ferrari numéro 83 a mieux géré cette partie-là de la course.
07:00Après la 50 et la 51, pour moi, elles ont perdu la course dans la nuit.
07:03Même après au petit matin, la sortie de Giovinazzi, il se sort tout seul dans l'entrée des stands justement à ce moment-là.
07:09Il reprend ensuite un drive-thru.
07:10Toutes ces erreurs accumulées, la 83 ne les a pas faites et forcément, ça leur a bénéficié.
07:15Et je trouve que c'est mérité au vu de toutes les erreurs commises par la 51 et la 50.
07:19Ça veut dire que les pilotes de la 83 étaient meilleurs que les pilotes de la 50 et de la 51 ?
07:24Je pense qu'on a beaucoup parlé dans le week-end de...
07:27Enfin, Marc également parlait un petit peu de l'exécution des équipes qu'il fallait progresser à ce niveau-là.
07:33Et pour moi, effectivement, dans l'exécution aujourd'hui, que ce soit au niveau du staff technique, ingénieur, mécanicien, pilote.
07:39Voilà, c'est un ensemble, une équipe et une voiture.
07:42Effectivement, pour moi, ils ont été meilleurs.
07:44On va apercevoir les erreurs de la 50 et de la 51, justement, pendant qu'on revoit la célébration de la Ferrari numéro 83 qui s'est imposée.
07:53Alors, ça, c'était cette nuit. Il était 1h du matin, Pierre.
07:55En quoi l'erreur, elle est réelle de la part de cet équipage-là ?
08:01Oui, mais là, directement, en fait, il va essayer de doubler un petit peu trop tard.
08:07Et donc, il y a un premier contact.
08:09Et donc, en fait, on se met tout de suite en position de danger de pouvoir causer, de prendre une pénalité,
08:15de pouvoir avoir un... obligé de changer un capot ou une crevaison.
08:20Donc, on s'est tout de suite mis, en fait, voilà.
08:22Donc, c'était la pénalité avec le stop and go.
08:24C'est vraiment le premier fait marquant.
08:30Et après, l'équipe s'est coéquipée.
08:31Tout le monde s'est mis un peu la pression pour rattraper et à pousser tout le monde à la faute, en fait.
08:35Marc, en 2 minutes, un contact, un stop and go.
08:39Donc, 2 pénalités, finalement, en 2 minutes pour une écurie de cette dimension-là.
08:44Ça paraissait surprenant.
08:45Oui, c'était surprenant à ce moment-là.
08:47Et c'est surtout ce sur quoi on insiste depuis plusieurs heures.
08:51C'est la pression qu'ils se mettent et les petites...
08:54Parfois, c'est des broutilles, mais c'est des broutilles aux 24 heures du Mans.
08:57C'est ce qu'a expliqué tout à l'heure.
08:58Vous parlez de cette image-là, Marc, à l'entrée au stand ?
09:01Par exemple, l'entrée au stand ce matin, ça, c'est sur le coup des 10 heures du matin.
09:05Jovinazzi qui arrive avec la 51 et qui se met en tête à queue dans l'entrée des stands.
09:09Premier vibreur, deuxième vibreur, ça le déséquilibre.
09:12Et là, il réaccélère parce qu'il voit très bien qu'il va partir dans le bac à gravier.
09:17Et il veut en sortir.
09:19Donc, par chance, pour lui, il ne sera pas pénalisé à ce moment-là parce que ce n'est pas une manœuvre volontaire.
09:24Il était en train d'entrer dans les stands.
09:26Oui, il franchit la ligne.
09:26Il sait qu'il a fait une bêtise.
09:27Oui, à ce moment-là, il sait qu'il a fait une bêtise parce que pendant un instant, il se dit, je vais rester planté dans le bac.
09:33Je vais avoir du mal à en sortir.
09:34De toute façon, c'est du temps précieux qui est en train de s'envoler.
09:37Et voilà, ces erreurs...
09:39Là, ce n'était pas une petite erreur pour le coup.
09:40C'était une grosse erreur.
09:41Comme celle qu'on a vue il y a quelques instants, dans la nuit, à une heure du matin, la touchette avec la corvette.
09:46Tout ça, mis bout à bout, ça fait qu'ils se mettent eux-mêmes en difficulté.
09:51Ils se sont créés une pression.
09:53Il parlait hier, Bati Pregliasco, lorsqu'il est intervenu sur l'antenne, de vivre presque un rêve.
10:02Il nous le redisait ce matin même.
10:04Parce qu'à ce matin, il faut se rappeler que c'était un triplet qui se dessinait pour les Ferrari.
10:08Et il disait, si on doit décider la position, si on doit voir ce qui se passe, on ne fait rien avant les 20 dernières minutes de la course.
10:16Ils se sont mis en difficulté.
10:18Ils ont remis la Porsche dans le jeu.
10:20La Porsche qui a fait un travail fantastique.
10:22Là aussi, il faut vraiment assister là-dessus.
10:24Kevin Estre, Laurence Vanto, etc.
10:26Ils ont fait un boulot fantastique pour mettre la pression jusqu'au bout et arriver à 14 secondes de la Ferrari de tête, qui est la privée.
10:33C'est là, d'ailleurs, Thibaut, je crois, ne me démentira pas.
10:37C'est la première victoire d'une équipe privée au classement général du 24 Heures du Mans depuis 20 ans.
10:43Et je crois que c'était le team Audi, Audi Champion, qui s'était trapposé à l'époque.
10:47Vous avez parfaitement entendu, Thibaut, il y a 10 minutes.
10:50Marc ?
10:51Eh bien, voilà.
10:52Effectivement, c'est bien ça.
10:55Parce qu'on cherchait la preuve que vous écoutez, Thibaut.
10:57Et si vous voyez son visage, Marc, il est rayonnant de savoir que vous l'écoutez.
11:03Audi, c'était donc il y a 20 ans, effectivement, pour une victoire d'une équipe privée.
11:08On va écouter James Calado, justement, avec Mylène.
11:11C'était juste avant que le podium ne débarque, puisqu'on parle des déboires, des erreurs, en tout cas,
11:16qui ont empêché une Ferrari officielle de s'imposer.
11:19James Calado, de la Ferrari numéro 51.
11:21Je suis déçu, bien sûr, mais de mon côté, je suis heureux pour l'équipe.
11:48Mais on a fait trop d'erreurs et ça nous coûte la victoire.
11:51Les erreurs, alors, pour être honnête avec vous, c'est Pierre Ragh, qui a l'œil très aiguisé
12:00et qui nous faisait remarquer que les traces, les vestiges de l'erreur de Giovanese,
12:05eh bien, c'est les traces qu'on voit juste derrière nous, puisque l'entrée des stands,
12:08elle est juste derrière notre studio.
12:11Et les traces, eh bien, elles sont encore présentes de l'erreur de Giovanese tout à l'heure
12:16qu'on a vue en image, Pierre.
12:17Oui, voilà, il avait voulu, je pense, soit venir voir le gars...
12:19Venez, on va essayer de vous montrer et je ferai vous ça.
12:21C'est Pierre Gouidi, au passage, qu'on rende...
12:23C'est Pierre Gouidi ?
12:24Oui, c'est Alessandro Pierre Gouidi.
12:25C'est exactement, donc c'était Alessandro Pierre Gouidi.
12:27On voit bien les images, donc ces traces de pneus, là, où il y a les spectateurs qui sont en train de passer.
12:33Et donc la ferraraque s'est vraiment posée, j'ai envie de dire, dans le bac à gravier,
12:37juste en dessous du plateau, quoi.
12:40C'était assez impressionnant, en tout cas.
12:41Et que les traces soient encore là, ça veut dire que ce n'était pas une petite bêtise,
12:45mais une grosse, grosse, grosse bêtise de la part de Pierre Gouidi.
12:48Oui, oui, c'est une grosse bêtise, c'est sûr, c'est rentrant sur vitesse.
12:52Alors, ça arrive tout le temps, mais ça ne doit pas arriver,
12:54comme Hugues de Chonac nous l'a fait remarquer.
12:56Ça ne doit pas arriver quand on est en tête.
12:58Et là, vraiment, l'équipage de la 51 se sont mis la pression depuis hier soir
13:03et ils font cette faute qui ne doit pas arriver.
13:07Thibaut, les autres erreurs peut-être du côté de chez Ferrari,
13:11les problèmes mécaniques, est-ce que vous avez repéré quelque chose ?
13:15Parce qu'Antonio Lecoletta a parlé de problèmes durant la course.
13:18Est-ce que vous avez quelque chose en tête ?
13:20Non, moi, je n'ai aucun souvenir, mais ça vous, de problèmes mécaniques.
13:24J'ai des souvenirs de pénalités et je rejoins Pierre et Paul là-dessus.
13:28La numéro 83 mérite 100 fois sa victoire.
13:30Elle a fait une course plus propre et même en vitesse,
13:33durant toute la semaine, elle a été supérieure à ses deux voitures sœurs.
13:35On évoque la folle remontée de Porsche.
13:37Les fans de Porsche pourraient peut-être même se considérer comme des vainqueurs.
13:42Allez, comme cet équipage-là, la Porsche numéro 6, vainqueur moral de ses 24 heures du Mans peut-être,
13:47avec une remontée aussi fantastique partie de la dernière position.
13:50Et cette Porsche numéro 6 qui a échoué à 14 secondes seulement
13:53de la Ferrari numéro 83.
13:56En attendant, Norman Nato tient au micro avec Mylène.
14:00Norman Nato qui s'était lancé en pole position avec la Cadillac numéro 12.
14:04Malheureusement, la suite de la course était un petit peu plus difficile.
14:08Norman, tu termines cinquième ici à ses 24 heures du Mans.
14:11Vous partiez pourtant première ligne de ses 24 heures du Mans.
14:14Vous êtes plutôt satisfait ?
14:16Oui, honnêtement, on a fait une course clean.
14:17On savait que sur un tour, on était rapide, qu'il nous manquait un peu en rythme de course.
14:21Alors, on a vu, les trois Ferrari sont devant, on fait presque le meilleur des autres.
14:26Donc, honnêtement, on a fait un programme aussi jeune de faire un top 5 au 24 du Mans.
14:31C'est une très belle perte.
14:34Merci beaucoup.
14:34Merci.
14:34Alors, on retire ce qu'on a dit.
14:37Même s'ils étaient partis en pole, c'est une belle course et pas aussi difficile que ça.
14:41Parce que c'est vrai que peut-être il y avait l'espoir de voir Cadillac un petit peu plus haut.
14:45Oui, après, les voir plus haut, on aurait aimé forcément.
14:48Et puis, on pense aussi à Norman qui partait en pole.
14:51On pense à Sébastien Bourdet, l'enfant du pays.
14:54Oui.
14:55On voit les images de l'écurie Panis qui ont terminé deuxième dans la catégorie LMP2.
15:02Thibaut ?
15:03Estéban, il n'a pas l'air ravi-ravi et pourtant, il peut être fier de lui.
15:05Parce que je peux vous dire, c'est ce deuxième le Mans, ce premier en sport.
15:08Estéban Masson.
15:08Estéban Masson exactement extraordinaire.
15:11Et il peut vraiment, vraiment être fier de sa prestation.
15:13Il n'a rien à regretter, il a tout donné.
15:14Et voilà, c'est un pilote qui est promis un brillant avenir et peut-être même chez Toyota.
15:18Quand on vous disait des émotions très variées, évidemment, c'est le paradoxe de ces résultats
15:27avec ces pilotes qui passent tout près de leur rêve d'aller remporter les 24 heures du Mans.
15:32Estéban Masson qui termine donc deuxième avec l'écurie Panis de la catégorie LMP2.
15:38Ça fait toujours mal de voir comme ça.
15:41Estéban Masson, il a un avenir évidemment qu'il attend.
15:45Il est membre du Giron Junior Toyota.
15:47Il a même déjà piloté la Toyota GR010 hybride.
15:50Donc je ne me fais pas trop trop de soucis pour lui.
15:52Plus encore après ce qu'il a montré ce week-end, Misaoud.
15:55Le podium justement dans la catégorie LMP2.
15:57Vivons-le ensemble avant de revenir dans quelques instants au sujet de Porsche et la folle remontée.
16:03Profitons-en avant de voir le podium dans la catégorie LMP2 pour...
16:07Ah ben le voici, le podium LMP2, l'hymne polonais.
16:17...
16:22...
16:26...
16:27...
16:30Le jour de gloire pour la Pologne, Inter Europol compétition qui est sacrée dans la catégorie LMP2,
16:55cette écurie polonaise, et puisqu'on parle de la Pologne, revenons évidemment sur le triomphe de Robert Kubica.
17:02Thibaut, c'est vous qui écrivez les livres d'histoire des 24 heures du mois, alors c'est vous qui allez pour nos téléspectateurs nous résumer en quelques mots
17:08pourquoi cette victoire fait autant plaisir pour Robert Kubica et pour tous ceux qui à un moment ou à un autre ont été en contact avec lui ou ont suivi son histoire.
17:17Hier on a un ingénieur qui nous a envoyé un message, Brice Gallardon, il nous a dit c'est peut-être la personne la plus talentueuse que j'ai jamais eue
17:22et surtout la plus impliquée, le plus motivée. Amato Ferrari nous disait je reçois des messages à 11h30, il me fait mal à la tête,
17:28par contre il est extrêmement précieux. Robert Kubica a été promis un avenir en F1, peut-être champion du monde,
17:34il a eu hélas cet accident en rallye qu'il a laissé meurtri avec un bras blessé, il a réussi à force d'abnégation à revenir en F1
17:40et assouvir un rêve, l'endurance. Vainqueur des 24 heures du Mans, premier polonais vainqueur des 24 heures du Mans,
17:46il est peu de dire qu'aujourd'hui mais Saoud il a marqué l'histoire.
17:48Il a marqué l'histoire et c'est le genre de destin que le sport justement apprécie, il y a de l'admiration aujourd'hui pour Robert Kubica,
17:57c'est une histoire qui va rester dans le sport automobile.
18:00Je compare peut-être l'incomparable, j'ai énormément d'admiration pour Niki Loda, champion du monde,
18:05qui est resté coincé dans les flammes après un accident de Norburgring,
18:07qui est revenu et qui a à nouveau gagné le titre de champion du monde.
18:10Il faut être sacrément motivé, avoir une sacrée force de caractère pour y parvenir.
18:13Il y a de la fascination Pierre pour ce genre de pilote.
18:16Oui complètement et c'est un vrai passionné de sport automobile,
18:20on voit bien qu'il avait un avenir tout tracé en F1 pour signer peut-être pour Ferrari
18:25et aujourd'hui il gagne le moins avec les Ferrari mais il avait envie d'assouvrir sa passion à faire des rallies,
18:31à faire à touche à tout en fait et c'est très très beau pour lui aujourd'hui
18:36et c'est vraiment un jour de gloire pour Clairement.
18:39Juste une petite anecdote, en 2021, Yiffeyer et Robert Kubica sont déjà associés,
18:44ils sont en passe de remporter le LMP2 dans le dernier tour de leur voiture à Maudonne,
18:48ils se sont retrouvés l'année dernière et les voilà ensemble sur la plus haute marche du podium du Général,
18:52c'est quand même un beau clin d'œil à l'histoire aussi.
18:53C'était sa cinquième participation aux 24h du Mans, Robert Kubica,
18:56et vous parliez de son caractère.
18:59Eh bien on l'a senti dans un moment qui marque l'histoire de cette 93ème édition des 24h du Mans,
19:06un échange radio avec son équipe.
19:09Il est en tête Robert Kubica et voici l'autorité avec laquelle il exige de la part de Ferrari
19:15que ce soit faire, honnête donc, pour qu'il puisse jouer la gagne avec une voiture privée face à la voiture officielle.
19:21Thibault, il demande quoi précisément à ce moment-là ?
19:34Il demande juste du respect, il dit par deux fois, on a réussi, on a respecté les ordres qui nous ont été donnés.
19:40Il demande juste une bataille fair play et que la voiture privée puisse se battre face aux deux voitures officielles.
19:44Marc Binari, est-ce que le caractère de Robert Kubica conditionne le choix et la réaction de Ferrari ?
19:52Si c'est un autre pilote du même équipage qui demande la même chose, est-ce qu'il est entendu d'après vous ?
19:57Je pense qu'un autre pilote de l'équipage ne demande pas ça.
20:0124 ans, 25 ans l'un et l'autre, il ne se permet pas de dire ça à Ferrari.
20:06Kubica, vous venez, on l'a rappelé pendant ces dernières heures, de rappeler son histoire, son historique, son aventure personnelle.
20:14Le caractère du bonhomme, Kubica, c'est le capitaine d'équipe de cette 83.
20:20C'est grâce à lui qu'elle roule, notamment grâce au financement qu'il apporte.
20:23Kubica, tout le monde le respecte pour sa vitesse, pour les réglages, pour le développement de la voiture,
20:28pour ce qu'il amène dans l'équipe, pour motiver les ingénieurs, les mécaniciens.
20:31Ces deux équipiers, résultat, ils montent sur la plus haute marche du podium.
20:36Quand il rappelle Kubica devant le monde entier, parce que la radio est diffusée à la télévision,
20:42qu'on respecte nous, nos engagements, s'il vous plaît, respectez les vôtres,
20:46voilà, il marque son territoire et à l'arrivée, c'est lui qui a raison.
20:51Il a raison et il s'est imposé, Robert Kubica, avec son équipage numéro 83,
20:57cette Ferrari qui offre à la marque italienne la troisième victoire consécutive ici au 24 Heures du Mans.
21:02On marque une courte pause et on est de retour avec nos invités ici en direct depuis notre studio.
21:07D'autres réactions dans les coulisses, bien sûr, on profite jusqu'au bout de cette 93e édition des 24 Heures du Mans,
21:12jusqu'à 18h avec l'athlétisme.
21:15Vous le savez, le meilleur de l'athlétisme, c'est votre nouveau grand feuilleton avec la Ligue de Diamants.
21:19On est à Stockholm avec 7 champions olympiques 2024
21:22et avec Duplantis pour un grand concours de saut à la perche également.
21:26A tout de suite.
21:32Merci le public.
21:34Les 24 Heures du Mans qui sourient à Ferrari de nouveau avec cette image qui est splendide.
21:40Bati Preliasco qui célèbre la victoire de Ferrari pour la troisième année consécutive.
21:45C'est la Ferrari numéro 83 qui s'impose.
21:47Et cette image, celle est digne d'un personnage qui fait partie de la vie du sport automobile et de l'endurance.
21:53Il est avec nous, Bati Preliasco.
21:54Venez, Bati.
21:57Félicitations à vous pour une nouvelle victoire de Ferrari.
22:03Bati, cette image, elle est exceptionnelle.
22:05Rapprochez-vous un petit peu de Thibaut.
22:08On va la revoir, cette image.
22:09Honnêtement, votre visage, votre émotion sur cette image-là, elle est exceptionnelle.
22:15Ça vous fait quoi de la revoir ?
22:17Ah, c'est une grosse émotion aujourd'hui.
22:22C'est la troisième, ça ressemble à une chose normale.
22:26Parce que c'est la troisième, mais non, c'est le contraire.
22:28C'est encore...
22:29Parce que la première, c'est un peu la première fois qu'on vient au Mans avec un hypercar, avec une voiture comme ça.
22:35Et donc, c'était un peu la découverte du Mans au niveau top.
22:42Le retour après 50 ans de Ferrari dans la catégorie reine.
22:44Avec un nouveau team, toute une structure fait sur mesure pour un hypercar.
22:50Et donc, c'est un peu la surprise, non ?
22:52De gagner la première fois.
22:53La deuxième, c'est la confirmation d'avoir fait un bon travail,
22:57que la voiture est vraiment bien née et que toute l'équipe, Ferrari, le team AF Corse,
23:04tous les mécanos, tous les pilotes, ils font une soupe de travail et on gagne la deuxième.
23:09La troisième, c'est vraiment...
23:12Alors, c'est quoi la troisième ?
23:13C'est le rêve, ça devient la réalité.
23:16Et en plus, avec la voiture, l'année passée, il a eu la malchance de faire 80...
23:21Il a le numéro 83, il a fait 83 tours en tête à la course.
23:26Et puis, il a cassé une pièce et donc, il a dû se retirer.
23:30Donc, avoir gagné avec celui-là, c'est encore plus spécial.
23:35Donc, voilà.
23:36C'est la plus belle des trois ?
23:37C'est donc la voiture privée qui s'est imposée ?
23:40Vous, vous êtes le team manager chez Ferrari de la 51, plus précisément.
23:4450-51, oui.
23:4550-51, alors ça vous fait quoi ?
23:46Et Gabriel Marazzi, qui n'est pas là maintenant, il est le team manager de la 83.
23:52Mais on est une équipe très unie.
23:53On travaille pour Ferrari, pour une marque magnifique et pour une voiture qui est vraiment très spéciale.
24:01Donc, par importe laquelle il gagne, nous, on travaille tous ensemble.
24:06Les mécanos, ils cèdent.
24:08C'est vraiment l'esprit des AF-Course et des Ferrari.
24:11Donc, sanguignes, comme les Italiens.
24:13Donc, voilà.
24:14C'est pas important quelle voiture.
24:17C'est sûr que c'était, encore une fois, une très belle course.
24:22Les 50-51, c'est vraiment dommage qu'ils n'ont pas eu la chance d'arriver vraiment au plus grand step du podium.
24:32Et ils ont eu des petits problèmes.
24:34Et voilà.
24:35La course de 24 heures, c'est comme ça.
24:36C'est magnifique.
24:37Parce que jusqu'au dernier moment, tu ne sais pas qu'est-ce que ça vient, ça donne.
24:41On a eu des petits soucis à deux heures de la fin.
24:45On a pris une pénalité.
24:47Il y avait Porsche qui revenait.
24:49Il y avait Cadillac qui revenait.
24:51Donc, la stratégie, les gommes, la chaleur qui vient de...
24:54Ça, c'est con.
24:54Il y en a de partout.
24:55Il y a la tête qui s'aggrave.
24:56Ça fume dans la tête.
24:57Les dernières 4 heures de la 24 heures, c'est impressionnant.
24:59C'est vraiment difficile.
25:01On revoit les images avec Thibault également de la victoire de cette Ferrari.
25:04Alors, vous l'avez dit, c'est le rêve qui devient réalité pour Ferrari.
25:08Qu'est-ce qu'elle a de symbolique, de spécial ?
25:10Le fait que ce soit cette Ferrari jaune qui s'impose aujourd'hui.
25:13Le spécial, c'est que...
25:14C'est AF Corse, oui, bien sûr.
25:17Donc, c'est le côté plus technique, basse, si tu veux.
25:23Les Ferrari, c'est le grand nombre.
25:29Ce sont eux qui ont fait les projets et le développement de toute une voiture, de cette voiture.
25:33Et AF Corse, c'est le côté humain qui exploite un peu la côté mécanique, la côté simple.
25:41Donc, c'est une voiture privée avec des pilotes qui ne sont pas à l'usine.
25:45Il y a Yifeye qui est à l'usine et les autres deux qui ne sont pas à l'usine.
25:48Donc, pour eux, c'est encore plus important.
25:51Et ça démontre que la voiture, elle est vraiment une voiture magnifique.
25:54Et que même une équipe privée, une team un peu moins structurée, il peut gérer jusqu'à la victoire.
26:02Robert Koumitsa, les images en direct, qui sort de la conférence de presse.
26:06Thibaut.
26:07Bati, vous parliez de petits soucis.
26:09Antonello Coletta nous l'a dit aussi.
26:10De l'extérieur, on n'a rien vu.
26:12On a eu des pénalités pour la 50 et la 51.
26:14De quelle nature était-il ?
26:16A Giovinazzi, pour exemple, il est sorti avec le pneu neuf.
26:22Il a eu une touchette avec une corvette, je pense, un voiture jaune.
26:27Je ne me rappelle plus, j'étais jaune.
26:28Et il a cassé une jante.
26:29Donc, il est rentré et avec les jantes cassées, il a fait un speed limit.
26:33Donc, tu prends un drive-thru et tu perds déjà 30 secondes.
26:37Mais il n'y a pas de nature de soucis techniques ?
26:39Non, on a eu aussi des petites choses techniques.
26:41mais ce sont des petites choses que c'est normal à voir pendant une course.
26:46Donc, une course longue comme ça.
26:48Donc, des petits...
26:50On a eu une autre pénalité pendant la nuit.
26:54Des petites choses.
26:56Mais c'est une course sprint maintenant de 24 heures.
26:59Donc, perdre 5 secondes en plus au pit stop parce que tu as coupé un peu la chicane,
27:05ça change déjà le rythme.
27:07Tu es déjà arrière, tu sors, tu avais doublé des autres voitures
27:13et tu sors de la pétrine, tu dois recommencer ton travail et redoubler.
27:17Donc, c'est impressionnant.
27:18Le niveau de pilotage sur l'hypercar, c'est vraiment très difficile.
27:23Alors, justement, est-ce que vous connaissez l'écart entre les 4 premiers bâtis ?
27:27Après, c'est 24 heures du Mans.
27:29Non.
27:29Vous savez que les 4 premiers se tiennent en 30 secondes.
27:32Ah oui, oui, non.
27:33Je connais que ça dans...
27:3529 secondes 6 même, précisément.
27:39Alors, autre petite question, Bati.
27:40On connaît votre bonne humeur.
27:42Est-ce que la Ferrari numéro 83 gagne aujourd'hui parce que vous avez fait quelques petites bêtises ?
27:49De l'autre côté ?
27:50De l'autre côté, la 50 et la 51.
27:52Est-ce que c'est aussi parce que vous avez fait des bêtises ?
27:55Comment dire ?
27:57Si tu ne prends pas de risques, tu n'arrives pas à gagner des courses.
28:01Donc, les stratégies, les choses que tu fais, c'est toujours finaliser à faire le mieux.
28:06Et c'est sûr que des choix de pneus, des choix de petits risques.
28:12Même les pilotes, comment tu fais à dire un pilote qui est concentré à donner les 100% de sa capabilité de conduire ?
28:21Ah, tu as fait une erreur.
28:22C'est facile.
28:23Avant l'écran ou avec la PlayStation, c'est très facile.
28:27On n'a pas de mal à imaginer à quel point c'est compliqué.
28:32Et en plus, je vous dis, là maintenant, les pilotes, ils ne sont pas seulement pilotes, ils sont aussi ingénieurs.
28:38Parce que la technologie, les maps, les volants, il est tellement compliqué.
28:43Toutes les possibilités des setups sont incroyables.
28:47Merci beaucoup.
28:49Merci beaucoup.
28:49Merci, durant toute la semaine, on a Antonello Coletta, le patron du range de Ferrari, qui a dit qu'on n'est pas les favoris.
28:54Il y a un minimum de trois constructeurs qui sont plus rapides.
28:56Vous avez agacé vos concurrents, ils s'en sont agacés.
28:59Vous avez trouvé quelque chose ? Expliquez-nous un petit peu ce que vous avez raconté cette semaine.
29:04Et pourquoi on a vu quand même des Ferrari assez dominatrices durant l'épreuve ?
29:06Durant l'épreuve, je ne pense pas qu'on était très dominatifs.
29:10En moyenne, en tous les cas, vous l'étiez.
29:11Non, on était là, mais on savait que dans le tour single, donc dans la qualif, il y avait des autres voitures qui pouvaient faire mieux.
29:20Et ils ont fait mieux.
29:21Nous, on a travaillé, ils ont travaillé pour la course.
29:25On savait qu'on avait la possibilité d'être compétitifs, bien sûr.
29:30Après, tu ne sais jamais le rythme des autres.
29:33Donc, hier, la température est descendue un peu.
29:38Ce matin, avec les fraîches, on était vraiment beaucoup, beaucoup mieux.
29:42La chaleur de la semaine, ce n'était pas super bien pour nous.
29:45Oui, ce n'était pas top pour nous.
29:48Mais ça, c'est des choses que tu ne peux pas prévoir.
29:51Et ce matin, on commence et on voit que le rythme, c'est bon.
29:54On peut faire des doubles, des triples, presque des quatre relais sur les médiums.
29:58Donc, ça commence à changer un peu la stratégie.
30:02Les ingénieurs, tout de suite, ils sont preneuses.
30:05Donc, ils commencent à réfléchir et à faire des...
30:08Et encore une fois, quand il y a des stratégies qui changent comme ça,
30:12c'est normal de faire aussi des erreurs.
30:14C'est humain.
30:15Alors, Thibaut disait que vous aviez agacé les concurrents.
30:18On va écouter Kevin Estre.
30:19C'était ce matin, aux alentours de 8 heures.
30:21Kevin Estre, l'un des pilotes de la Porsche numéro 6,
30:23qui termine donc deuxième de ces 24 heures.
30:25Écoutez, bâti et vous réagissez juste après.
30:28Après, là, on voit, les Ferrari sont devant.
30:31Et pour l'instant, nous, on n'a rien pour eux.
30:35On fait tout ce qu'on peut.
30:36Mais ils se calent toujours sur notre stratégie.
30:38Ils ont de la perfo.
30:40Ils ont un peu plus de perfo que nous.
30:42Et ils contrôlent.
30:43Ils font beaucoup d'erreurs.
30:44Donc, ça ferait vraiment mal de voir la victoire de nouveau chez Ferrari.
30:51Parce que pour moi, ils font trop d'erreurs pour pouvoir gagner une course au Mans.
30:55Mais voilà, ils ont plus de perfo que tout le monde.
30:58Et ça les saut.
31:00Bati, comment vous le prenez quand un pilote dit
31:02« Cette équipe-là, elle fait tellement d'erreurs
31:04qu'elle ne mérite pas de gagner les 24 heures du Mans ? »
31:07« C'est chacun.
31:09Il doit regarder dans sa maison et faire le mieux qu'il peut.
31:13C'est la compétition dans le sport, dans le football, dans le basketball.
31:18Dans la piste, on se tape.
31:20Et puis, on finit, c'est fini.
31:22Et on va boire un bien ensemble.
31:24Je pense que c'est frustrant quand tu es pilote
31:28de voir que tu n'arrives pas à faire ton travail comme tu es téméré.
31:34Donc, voilà, c'est sûr que...
31:39Je ne pense pas que la jaune 80 fois, elle a fait beaucoup d'erreurs.
31:42Parce qu'ils n'ont pas pris une pénalité au pit.
31:44Ils n'ont pas pris de speed limit.
31:46Ils n'ont pas sorti une fois sur la piste.
31:48Ils n'ont pas pris de track limit.
31:50Donc, je pense qu'ils ont vraiment fait une course très propre et très intelligente.
31:56Et la 50 et la 51, ils ont poussé un peu plus
31:58parce qu'ils voulaient attaquer plus.
32:01Donc, c'est venu quelques erreurs.
32:04Mais je trouve que le potentiel de la Porsche et surtout de Kevin,
32:11parce qu'il est un très bon pilote et très vite,
32:13s'est montré dans les dernières trois heures.
32:15Il remontait exceptionnellement.
32:16Il remontait, il a passé la 50 fois qu'il a passé Giovinazzi.
32:21Et c'était impossible pour nous d'attaquer.
32:23Sinon, on l'aurait fait.
32:24Parce qu'un, deux, trois, c'était encore mieux, bien sûr.
32:28Un partout avec la réponse de Baty, entre Kevin Estre et Ferrari.
32:32Moi, j'ai une petite question pour vous, Baty.
32:34Dernière question.
32:35On a beaucoup parlé de Robert Kubica.
32:37Est-ce que vous pouvez nous dire quelques mots sur ce pilote
32:38qui a quand même une trajectoire assez extraordinaire ?
32:41C'est impressionnant.
32:44Ça te suffit.
32:47C'est un bon pilote, un super bon pilote.
32:51Tout le monde le sait.
32:53Mais son attitude, sa concentration et l'envie de gagner, c'est énorme.
33:01Donc, c'est impressionnant.
33:02C'est vraiment un personnage particulier.
33:05Merci à vous.
33:07Merci infiniment, Baty.
33:08On vous remontre une dernière fois l'image avant de vous laisser
33:10parce que, honnêtement, vous pouvez l'encadrer.
33:12Vous voulez la revoir ?
33:13Oui.
33:13Allez, revoyons cette image.
33:14On vous voit célébrer cette victoire avec cette image fantastique.
33:18Vraiment, ce sera l'une des images de célébration.
33:21C'est les trois.
33:22Les trois victoires.
33:25Ah, c'est trois, je me sens.
33:27Merci encore, Baty.
33:28Félicitations à vous.
33:29Nous, on est très rock.
33:31Très rock et vainqueur pour la troisième fois consécutive des 24 heures du monde.
33:35On vous laisse aller célébrer avec Ferrari.
33:37On nous annonce une réaction très émouvante, très touchante de Sébastien Bourdet
33:42qui participait pour la 19e fois aux 24 heures du Mans.
33:46Il est chez lui, évidemment, Sébastien Bourdet.
33:48Et il courait toujours après une première victoire ici aux 24 heures.
33:51Et Kevin Estre, justement, il sera notre invité juste après une courte pause.
33:55Restez bien avec nous.
33:56On est de retour en direct ici du Mans avec d'autres invités
33:58pour terminer en beauté cette 93e édition avant de filer à Stockholm
34:03pour la Ligue de Diamants.
34:04A tout de suite.
34:05De retour en direct du Mans, la victoire pour la Ferrari numéro 83
34:19et tellement d'histoires autour de cette 93e édition des 24 heures du Mans.
34:24Des histoires autour de Ferrari et l'histoire également de cette 93e édition.
34:29Eh bien, c'est Kevin Estre avec la Porsche numéro 6 qui nous l'a offert.
34:32Et il nous fait le plaisir.
34:33Merci, Kevin, d'être en direct avec nous.
34:35Vous ressortez simplement de la conférence de presse.
34:38Merci vraiment de nous accorder ces quelques instants.
34:41Kevin, on le disait, vous faites l'histoire de ces 24 heures du Mans
34:44avec cette remontée fantastique.
34:46Vous êtes parti de la dernière position
34:47et vous échouez finalement à 14 secondes seulement de la Ferrari vainqueur.
34:52On se sent dans quel état ?
34:54Qu'est-ce qui domine quelques minutes maintenant après cette 93e édition ?
34:58Oui, bonsoir à tous.
35:01C'est la frustration qui domine, je dois dire.
35:04Finir deuxième moment, c'est difficile.
35:07On s'est battus vraiment avec tout ce qu'on avait.
35:12On a tout donné sur cette course, mais ce n'était pas assez.
35:15Les Ferrari étaient trop fortes.
35:17Et au final, de finir sur le podium, c'est une belle récompense pour les gars,
35:23pour Porsche, pour Penske, pour tous les gars de la numéro 6
35:26et pour mes coéquipiers et moi-même.
35:28Parce qu'on a fait une très belle course.
35:31Je pense que c'est sûrement nous qu'ils ont la plus belle course ailleurs.
35:36En tout cas, en termes de déroulé, on a mérité cette victoire.
35:42Mais voilà, la Ferrari était trop rapide pour nous.
35:47Adrien qui souhaitait échanger avec vous, Kevin.
35:49Kevin, est-ce que ça veut dire que globalement,
35:52personne ne pouvait battre Ferrari sur ses 24 heures du Mans ?
35:54Moi aussi.
35:59Kevin qui n'a pas pu vous entendre.
36:01On va le retrouver dans quelques instants.
36:03Mais il y a le côté moral qu'on évoquait tout à l'heure pour Porsche
36:07de toucher du doigt la victoire malgré tout.
36:11Thibaut, c'est ce qu'on ressent peut-être.
36:13C'est ce qu'il tentait de nous dire, Kevin.
36:15Kevin, il a totalement raison.
36:16Ça doit être assez frustrant parce que c'est la deuxième année
36:18que sa voiture fait la course parfaite.
36:20Pas la moindre pénalité, pas une seule erreur de pilote.
36:22Il y a très peu de voitures qui peuvent s'en gargariser.
36:26En hypercar d'ailleurs, c'est peut-être la seule.
36:27Mais ce n'est pas suffisant.
36:28Comme il l'a dit, la Ferrari est intouchable en vitesse pure.
36:31Intouchable en vitesse pure.
36:33Mais on retiendra quand même, lorsqu'on va écrire l'histoire de ces 24 heures,
36:37on retiendra cette remontée fantastique.
36:39En tant que pilote, Adrien, Kevin Estre,
36:42ce qu'il a fait, c'est absolument extraordinaire.
36:44Un dernier mot là-dessus avant d'écouter Sébastien Bourdet,
36:47qui est très ému après sa 19e participation à ces 24 heures.
36:51Kevin Estre a gagné les 24 heures de Spa.
36:52Kevin Estre a gagné les 24 heures d'une heure voir Green.
36:54Kevin Estre gagnera les 24 heures du Mans.
36:56L'année prochaine ?
36:58Il gagnera les 24 heures du Mans.
36:59Il les a gagnés en GTE Pro, il en est fier.
37:01Il les a gagnés en GTE Pro, il les gagnera au général.
37:03Parce qu'il a quelque chose de plus, Kevin Estre,
37:05en tant que pilote, le sens de l'analyse, l'intelligence également.
37:08C'est un pilote qui fait partie du gratin vraiment de ce qui se fait.
37:11Parle sur le contrôle de Thibaut,
37:13qui je pense est le plus grand expert d'endurance en France.
37:15Je pense que Kevin Estre fait partie des trois meilleurs pilotes d'endurance au monde.
37:18Indéniablement.
37:18Et d'ailleurs, Bati l'a bien souligné,
37:20malgré des propos qui forcément n'allaient pas dans le sens de Ferrari.
37:24Kevin Estre qu'on a libéré,
37:25parce qu'évidemment, il est attendu.
37:28On l'a recueilli.
37:29On recueillit ses propos à de maintes reprises.
37:31Et c'est vraiment l'un des feuilletons,
37:32l'une des belles histoires.
37:33même si ça se termine à la deuxième place pour la Porsche numéro 6
37:37après cette remontée fantastique.
37:39On évoque l'histoire autour de Sébastien Bourdet.
37:4119ème participation.
37:43Il a toujours rêvé de s'imposer ici.
37:45Chez lui, évidemment, ce ne sera pas pour cette année.
37:47Quel sentiment ça lui laisse ?
37:48Eh bien, l'émotion de Sébastien Bourdet qu'on partage ensemble.
37:53Sébastien, allez, encore une édition des 24 heures du monde.
37:56Vous terminez à la huitième position.
37:58Vous étiez parti deuxième sur la grille de départ hier.
38:01Est-ce que vous êtes satisfait de la course que vous avez eue ?
38:04Satisfait, non.
38:05Surpris, pas vraiment.
38:07Je pense qu'après, le meilleur résultat qu'on pouvait vraiment réalistiquement espérer,
38:13je pense que la voiture sœur le fait réellement.
38:17Top 5, c'était à peu près tout ce qu'on pouvait.
38:20On avait un peu trop de dégradation de pneus.
38:22On l'a vu sur les triples relais.
38:25C'était quand même difficile.
38:26Surtout au début de course.
38:27À partir de la mi-course dans la nuit, ça a pris de la gomme, ça a pris du grip
38:32et ça a dégradé beaucoup moins.
38:34Mais les écarts étaient un peu faits et puis on perdait trop de temps dans le trafic.
38:39Il n'y avait pas vraiment de surprise.
38:41Il y avait juste une opposition extrêmement forte avec beaucoup de vitesse de point qu'on n'avait pas.
38:46Et ça rend la vie un peu difficile par moments.
38:50Mais globalement, 5 et 8, c'est un beau résultat pour l'équipe.
38:56C'est sûr que ce n'est pas satisfaisant quand on est compétiteur et qu'on veut gagner.
39:00Mais bon, il faudra être meilleur que ça pour pouvoir prétendre à la victoire, c'est certain.
39:04Et on sait à quel point ça vous tient à cœur de gagner les 24 heures du Mans.
39:09Quelle leçon d'en retire ?
39:11On se dit bon, ce sera la prochaine fois.
39:12On se dit quoi là ?
39:14Non, je crois que personnellement, je n'ai pas fait mon deuil.
39:20Mais je me suis enlevé cette pression qu'il faut gagner le Mans.
39:25Le Mans choisit son vainqueur.
39:28Donc j'espère qu'un jour, ce sera moi.
39:31Mais bon, j'ai 46 ans, je n'en aurais pas 50 devant pour la gagner.
39:37Donc il y a peut-être encore une ou deux opportunités.
39:40Et voilà, mais j'ai eu des superbes années, des très beaux souvenirs.
39:48Je crois que je n'avais pas fait encore le record du Tour.
39:50C'est une première, donc voilà, je prendrai ça.
39:52Je fais la pôle, la pôle, 3 deuxième place, un record du Tour.
39:57La pôle au Mans quand même.
39:59C'est incroyable.
39:59Il y a pire.
40:00Merci beaucoup.
40:03Marc Minari, toujours en place avec Paul Petit et Elise Moury.
40:06Il a fait son deuil, il le dit, mais est-ce qu'il l'a vraiment fait ?
40:10On n'en est pas forcément convaincu tellement il est attaché évidemment à cette compétition, Marc.
40:17C'est un champion, Bourdey.
40:19Il veut gagner, comme tous les autres.
40:21Et ce qu'on ressort là, c'est la déception, comme la déception de Kevin Estre tout à l'heure.
40:25Alors, l'un est champion du monde en titre, des pilotes de WEC Hypercar, Kevin Estre.
40:31Il termine deuxième aujourd'hui et il est hyper déçu.
40:34C'est vous dire l'importance de cette épreuve.
40:36L'autre, il participait pour la 18e fois ce week-end, Sébastien Bourdey.
40:41Il a déjà fait trois fois deuxième de cette épreuve.
40:44Lui qui est né à la clinique du Terre-Tro-Rouge, juste à côté du circuit.
40:47Lui qui est quadruple champion de Pchankar.
40:49Et lui qui a encore cette déception de ne pas briller aujourd'hui et de ne pas remporter cette épreuve.
40:56Et qui sait que le temps passe, c'est une certitude.
40:58Et c'est là où moi, les champions m'épattent.
41:00Il y a toujours un petit truc qu'on récupère pour se motiver.
41:04Et oui, il a signé le meilleur tour en cours, Sébastien, aujourd'hui.
41:073 minutes 26 secondes et 63 millième.
41:10C'est à 238 km heure de moyenne.
41:12Et bien voilà, il a ce petit point.
41:14Je m'accroche à lui.
41:15L'année prochaine, je reviens et j'essaye encore.
41:16Et pour Cadillac, Adrien, en un mot, ils avaient réussi une première ligne.
41:23100% Cadillac en qualif.
41:25Norman Nato était satisfait de la course de la 12.
41:28Pour la 38, c'était un petit peu plus dur.
41:29Finalement, des espoirs pour l'année prochaine, pour Bourdet ?
41:32On est en train encore d'essayer de progresser, de trouver des clés avec cette voiture.
41:38Après, ce n'est pas une surprise.
41:40Ils ne sont pas surpris chez Cadillac.
41:41Et c'est même un petit peu ce qu'on s'était dit lorsqu'avec Paul, on avait été tout de suite voir Norman, qu'on connaît bien après les qualifs.
41:48Le premier truc, c'est qu'on s'était dit, bon, vous ne repartirez pas sans rien.
41:52Et c'est ça, ils repartent avec la pôle, le meilleur tour en course, comme le signale très justement Sébastien Bourdet.
41:57Et un top 5, c'est le mieux qu'il pouvait espérer.
42:00Sébastien Bourdet qui devra attendre pour s'imposer au Mans.
42:03Où Roger Federer a donné le départ de cette 93e édition après Zinedine Zidane l'année dernière et Lebron James il y a deux ans.
42:10Une victoire française, Sébastien Bourdet qui n'a pas réussi à s'imposer.
42:15Mais Tom Dilman dans la catégorie LMP2 s'est imposé donc avec l'écurie polonaise Inter Europol.
42:22Et on le retrouve avec Hailey Edmonds.
42:24Tom, après quatre abandons, finalement vous remportez les 24 heures du Mans.
42:31C'est comme si vous remportez ça à la maison.
42:34Comment vous vous sentez ?
42:36Fatigué déjà parce que c'était une course super intense avec Panis VDS.
42:41On n'a rien lâché.
42:41Les six dernières heures, on était avec un écart de dix secondes.
42:46On faisait des tours de qualifs.
42:47Donc on a beaucoup donné.
42:49Toute l'équipe a super bien travaillé parce qu'il y a quand même beaucoup de paramètres qui doivent bien se goupiller pour gagner une course comme ça.
42:56Aujourd'hui, on était les élus.
43:00C'était un travail d'équipe.
43:02Mais quel a été le moment le plus décisif pour vous ?
43:06Je ne pense pas qu'il y a un moment.
43:08Après, il y a eu quand même des roller coasters, comme on dit.
43:12Les montagnes russes, on menait de 40 secondes assez tôt.
43:16Mon équipier a eu un petit problème au pit stop.
43:20On a perdu une minute.
43:21Donc on s'est retrouvé derrière.
43:22On est revenu en tête.
43:24Ensuite, on pensait qu'on avait la victoire.
43:26Mais on prend un drive-thru pour une vitesse trop élevée dans les stands de mon équipier.
43:32Donc on s'est dit, bon, on va être deuxième.
43:34Et là, la voiture de Panis a cassé la suspension apparemment 30 secondes plus tard.
43:40Je vous laisse imaginer les émotions dans le camion quand on regardait tout ça.
43:44Victorio, aux 24 heures du monde, comment est-ce que vous allez fêter ça ?
43:49On va aller boire un petit coup avec toute l'équipe.
43:52Mais bon, je ne sais pas si on va durer longtemps.
43:54On s'est levé ce matin hier à 9 heures et je n'ai pas dormi une minute.
43:59Profitez bien et bravo.
44:00Merci.
44:01Et il pourra en profiter.
44:04Évidemment, un tout petit mot sur Tom Dillman rapidement, Adrien.
44:07Tom Dillman, ça va être comme Paul Louchatin.
44:09C'est des pilotes qu'on a eus dans notre cabine à des moments où ils n'avaient pas la possibilité de rouler dans ces championnats.
44:13Et qui nous donnaient toute leur passion alors qu'ils n'avaient qu'une envie, c'était d'être sur la piste.
44:16Donc ça nous fait vraiment chaud au cœur de les voir aujourd'hui de retour dans la course et en plus briller.
44:20Et la passion, vous l'avez eue durant ces 24 heures du Mans grâce à toute l'équipe qui était en pitlane avec Hailey Edmonds, Mylène Dorange, Gabriel Aubry.
44:26Et la plus belle des récompenses pour vous, c'est que le trophée vous soit apporté par Yefeyer pour célébrer ça.
44:33Oui, tout à fait. On est avec le gagnant de ces 24 heures du Mans, Yefeyer.
44:36Il est ici avec sa trophée. C'est un magnifique trophée.
44:40Voilà, avec Gab et Mylène. Un mot sur ces 24 heures du Mans, Mylène ?
44:46Qu'est-ce que je dois dire ? Si je dis Ferrari, est-ce que ça marche du coup ?
44:50Moi, j'ai retenu que ça a fait un rire.
44:52Gab ?
44:53Moi, je dis que le Mans choisit ses vainqueurs. Il y fait le mérite. Il a été là très longtemps et je suis très content pour lui.
44:58Merci, Gab et Mylène. Merci.
44:59Et Yefeyer, un mot sur ces 24 heures du Mans ?
45:02Ce n'était pas la première fois que j'étais proche de la victoire.
45:06Et je pense que finalement, cette année, toutes les malchances qu'on avait nous ont aidées cette année.
45:11Je suis super content de pouvoir porter à la maison pour Ferrari une troisième victoire d'affilée.
45:17et super. Bravo à tout le monde chez Ferrari, chef Corset. Et merci à vous pour suivre la course.
45:26Vous allez ramener la trophée à la maison ce soir. Mais comment est-ce que vous allez fêter ça ?
45:31Je ne sais pas. Je ne sais pas. J'ai réfléchi.
45:35Un peu de champagne ?
45:36Beaucoup de champagne.
45:37C'est bien, Yefeyer. On t'aime bien. On vous aime bien.
45:42Merci, guys. Bye-bye.
45:44Beaucoup avec modération.
45:46Voilà ce qu'on peut dire pour Yefeyer, qui fêtera ses 25 ans demain et peut les fêter.
45:49Avec un petit peu d'avance, évidemment, un merci infini à toute l'équipe en pitlane
45:54qui vous a offert toutes les coulisses de ces 24 heures du Mans.
45:57Un petit détour avant de filer à Stockholm avec nos commentateurs,
46:00Marc Minari, Paul Petit et Élise Moury, qui nous a rejoints cette année,
46:05ingénieurs stratégiques, évidemment, chez Kadiak l'année dernière.
46:09Marc, Paul et Élise, un mot sur ce que vous retenez de ces 24 heures avant de filer
46:14à Stockholm pour la Ligue de Diamants ?
46:16Un nom, Kubica, une révélation, Élise Moury.
46:20Il est gentil, Marc, vous voyez ?
46:22Carrément. Moi, je dirais, oui, je ne vais pas le faire en un mot
46:27parce que c'est trop difficile, mais je dirais, oui, je suis impressionnée par Ferrari
46:31et aussi par la Porsche qui a fait une course parfaite.
46:35Voilà.
46:36Paul Petit.
46:37Eh bien, moi, mais ça, je suis déjà impatient d'être à l'année prochaine, tout simplement.
46:40C'était encore une fois incroyable. Merci à vous tous, en tous les cas.
46:43Et on vous souhaite d'être au volant d'une voiture aux 24 heures
46:46parce que vous le méritez, Paul, avec ce que vous êtes en train de réaliser
46:49du côté du championnat d'Europe, Le Mans-Séries avec Adrien Paviot,
46:53Pierre Rague, Thibaut Villemont également.
46:55On était tellement fiers et heureux de vous offrir encore une fois en clair
46:58ces 24 heures du Mans.
46:59Un bonheur immense de partager les émotions autour de cette course
47:03qui est à part ce patrimoine du sport automobile
47:06et ce patrimoine français qu'on était heureux de vivre ensemble.
47:09Et on espère que ça va durer longtemps encore.
47:12Merci infiniment à vous de nous avoir suivis durant tout ce long week-end,
47:15plus de 30 heures de direct pour vivre ces 24 heures du Mans.
47:18et le meilleur du sport continue parce qu'on file donc à Stockholm
47:21pour la Ligue de Diamants avec du plantis et un concours de saut à la perche extraordinaire.
47:25On l'espère également pour continuer à profiter de ce beau dimanche de sport
47:28après ces 24 heures du Mans qui écrivent un petit peu plus encore
47:32la légende de cette épreuve.
47:33Sous-titrage Société Radio-Canada
47:38Sous-titrage Société Radio-Canada
47:43Sous-titrage Société Radio-Canada
47:48Sous-titrage Société Radio-Canada
47:53Sous-titrage Société Radio-Canada
48:00Sous-titrage Société Radio-Canada
48:01Sous-titrage Société Radio-Canada