- 14/06/2025
Retrouvez le replay de la 2e partie de l'avant course des 24h du Mans 2025 du 14/06/2025.
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00:00:00On tourne en direct ici du Mans au plein cœur de la grille avant le départ de cette 93ème édition.
00:00:10Le privilège de vous emmener au plus près des voitures qui vont faire l'événement.
00:00:14Eh bien la Toyota en fait partie.
00:00:16Livret spécial Gabriel pour les 40 ans de présence de Toyota aux 24 heures.
00:00:21Toyota fête ses 40 ans alors avec une livret magnifique mais une 17ème position en grille.
00:00:25Toyota numéro 7 avec la livrée de la GT1 de 98 absolument splendide.
00:00:31On a aussi les pilotes vous les voyez qui sont à côté avec Nick De Vries et Camry Kobayashi qui ont aussi les combinaisons à la même couleur que la voiture.
00:00:37C'est une voiture absolument parfaite on la connaît elle est rapide l'équipe est absolument exceptionnelle.
00:00:42Je pense que c'est leur point fort c'est l'exécution et c'est comme ça que ça a monté.
00:00:45Ça a été une erreur pour moi en qualification elle n'est pas à sa place donc on devrait l'avoir remonté au fur et à mesure mais ça va prendre du temps pour la Toyota.
00:00:51La photo de famille chez Toyota qui fête donc ses 40 ans au Mans.
00:00:55Marc c'est l'occasion de s'arrêter sur Toyota au Mans.
00:00:59Si l'endurance en est là aujourd'hui avec l'âge d'or Toyota en est en grande partie responsable et c'est grâce à Toyota qui a maintenu finalement l'endurance au plus haut niveau.
00:01:09Au combien oui absolument mais ça veut Toyota avant de gagner 5 succès consécutifs aux 24 heures du Mans 5 titres ici a connu des années difficiles des années de galère.
00:01:22Rappelez-vous cette voiture qui s'arrête à 5 minutes de la fin alors qu'elle est en tête mais vous l'avez souligné Toyota a toujours persévéré.
00:01:29Toyota est resté dans ce championnat du monde d'endurance le WEC même lorsque d'autres constructeurs l'avaient déserté.
00:01:34Ils l'ont porté à bout de bras alors c'est vrai que certains ont dit ah bah oui c'est facile Toyota parce qu'ils roulent contre des équipes privées, des équipes qui ont moins de moyens peut-être.
00:01:43Néanmoins Toyota est resté, Toyota a toujours réclamé de la concurrence et ils sont là face à une concurrence qui a beaucoup beaucoup progressé.
00:01:52Ils ont perdu les deux dernières années face à Ferrari après des bagarres homériques.
00:01:57Souvenez-vous ces deux dernières saisons des 24 heures du Mans sur la chaîne, l'équipe nous ont tenu en haleine jusqu'au bout du bout et franchement Toyota, Gabriel l'a souligné et on le souligne tous depuis le début de la journée sur la chaîne l'équipe.
00:02:11Ce sont les meilleurs certainement en exploitation de la voiture.
00:02:14Oui la voiture est peut-être aujourd'hui moins forte, moins performante que les autres, néanmoins on peut toujours, toujours compter.
00:02:22Il ne faut jamais écarter cette équipe Toyota d'un résultat, d'un bon résultat.
00:02:28Ils ont la science, ils ont la culture des 24 heures du Mans, ils ont des équipages de très haut niveau, ils ne veulent pas faire d'erreur.
00:02:35Et ensuite bien sûr ils visent la victoire, ils veulent absolument reprendre leur couronne ici au Mans du Sérieux.
00:02:41Les marques c'est vraiment l'effervescence ici auprès de cette Toyota, c'est l'événement, les 40 ans qui sont fêtés ici au Mans avec cette livrée spéciale.
00:02:51Et par rapport aux autres voitures, sur ce qu'on a vu depuis le début de cette remontée de grille, ce qu'on est en train de vivre du côté de chez Toyota, Gabriel,
00:02:59c'est ce qu'il y a de plus fort au niveau de la cohue et de la fête autour de cette voiture.
00:03:05Tout est iconique, la livrée, la voiture, je pense aussi qu'on a une des favoris de la course, malgré le fait qu'elle soit assez basse.
00:03:11Sur la grille, c'est normal qu'il y ait autant d'effervescence autour de la voiture.
00:03:17Il va être question évidemment de pneumatique durant ces 24 heures du Mans.
00:03:20Retrouvons Mylène qui est avec le manufacturier.
00:03:22Oui mais Saoud, nous sommes avec Mathieu Monardel, directeur de Michelin Motorsport.
00:03:27Mathieu, racontez-nous, à quelle stratégie vous vous attendez en ce début de course,
00:03:31sachant que la température a littéralement baissé depuis le début de la semaine ?
00:03:34A quelle stratégie on peut s'attendre là ?
00:03:36Alors en fait, c'est vrai que les températures ne sont pas tout à fait les mêmes,
00:03:39mais ce qu'on a pu voir quand même entre les essais qui ont eu lieu à différents moments de la semaine,
00:03:45en particulier le soir aux espoirs, c'est qu'on a un pneu médium qui est parfaitement adapté,
00:03:50très polyvalent et qui peut couvrir sur l'ensemble des voitures,
00:03:52en tout cas des températures comme celle dans laquelle on est.
00:03:54Alors évidemment, ce qu'on ne sait pas, c'est est-ce que les véhicules vont essayer de partir immédiatement
00:04:01pour faire trois relais ?
00:04:03Vous savez qu'à chaque fois qu'ils ne changent pas de pneus, ils gagnent 15 secondes.
00:04:07Ou est-ce que certains vont vouloir au contraire changer de pneus un peu plus régulièrement au début
00:04:13pour pouvoir avoir le maximum de performances, s'éloigner et puis par la suite,
00:04:19commencer à rentrer plutôt dans une stratégie de plusieurs relais.
00:04:25Donc là, je pense qu'on va un peu tout voir parce que là, on est au début de la course,
00:04:30c'est le moment où chacun montre un petit peu ses forces et où il va y avoir des stratégies différentes,
00:04:34même parmi les constructeurs, pour essayer de se démarquer.
00:04:37Oui, j'allais vous demander, est-ce qu'il y en a une bonne et quelle est la bonne selon vous ?
00:04:40Alors, non, je pense que la bonne, c'est déjà de prendre le bon choix de pneus.
00:04:46Donc je pense que prendre le polyvalent me semble important.
00:04:49Et puis après, je pense que la course, elle est partie pour 24 heures.
00:04:52Elle ne va pas se gagner dans la première heure.
00:04:55Donc pour moi, c'est commencer à partir sur ce qui a été fait, les acquis des essais.
00:04:59Ceux qui ont démontré qu'ils voulaient faire trois relais, c'est le faire dès maintenant.
00:05:02Après, laisser la poussière retomber, vous allez voir.
00:05:06Ceux qui font bien leur course, qui ne s'occupent que d'eux-mêmes,
00:05:08devraient se retrouver en tête assez vite.
00:05:09Merci beaucoup Mathieu.
00:05:11Et la météo qui a littéralement, fondamentalement changé par rapport à hier.
00:05:16Il faisait très très chaud hier.
00:05:18On a perdu plus de 10 degrés et elle sera un peu plus instable qu'hier.
00:05:22On continue de la remontée de la grille, Gabriel.
00:05:24On va se tourner parce qu'on arrive pile devant la Ferrari numéro 83.
00:05:28Vous le savez, il y a les deux voitures officielles.
00:05:30Et il y a également la voiture numéro 83 en jaune couleur.
00:05:34Benzo Ferrari, évidemment, avec des chances de victoire.
00:05:40Et ça, c'est la sensation, Gabriel, c'est que la voiture numéro 83, elle avait menée l'année dernière et elle est parfaitement capable.
00:05:48Ce n'est pas la voiture officielle, mais elle est parfaitement capable de gagner les 24 heures.
00:05:52La Ferrari 499 P, pour moi, c'est la voiture la plus performante ce week-end.
00:05:56La 83 en particulier a eu quelques problèmes techniques, notamment avec le moteur et l'ERS, la récupération d'énergie sur les roues avant.
00:06:03On l'a entendu, Antoneo, que l'État en parlait.
00:06:07Si les 50 et 51 sont encore sur la piste, pour moi, la 83 n'ira pas forcément chercher une victoire.
00:06:12On la garde un peu en carte de joker.
00:06:14La carte de joker, mais c'est une sacrée carte de joker avec Robert Kubica, ancien de la Formule 1.
00:06:18Il fait partie des 19 pilotes qui sont passés par la Formule 1 et qui sont présents cette année aux 24 heures du banc.
00:06:23On ne présente plus Robert Kubica, évidemment.
00:06:25Yifeye aussi, le pilote chinois, qui est absolument exceptionnel pour avoir roulé toute ma carrière avec lui.
00:06:30Et Phil Anson, pour moi, très sous-coté, un pilote qui était chez Jota l'année dernière avec la 963.
00:06:35Un pilote payant, entre guillemets.
00:06:37C'est un pilote qui n'a pas pensé.
00:06:38Un pilote payant qui apporte du budget.
00:06:39Voilà, mais pour moi, qui ne le mérite pas, qui est un pilote qui est très bon, qui ne fait pas d'erreur.
00:06:43Et surtout, qui s'entend très bien avec l'équipe.
00:06:45La Ferrari numéro 83, qui est développée par AF Corset.
00:06:50C'est l'équipe qui travaille également pour Ferrari officielle.
00:06:53On va quitter cette Ferrari numéro 83 pour se diriger vers une zone qui est passionnante, Gabriel.
00:06:59Parce que c'est une zone où se mêlent à la fois Ferrari et Alpine.
00:07:03On va se frayer un petit chemin.
00:07:04On empêche les gens de faire des photos.
00:07:06Ce n'est pas très sympa, d'ailleurs.
00:07:07Hop là, coucou.
00:07:08On va retrouver notre caméra et pouvoir se diriger vers cette zone qui va être passionnante, effectivement.
00:07:12Parce qu'effectivement, l'Alpine est aux côtés de Ferrari sur cette grille.
00:07:16Alors, ce n'est pas cette Alpine-là qui est l'Alpine numéro 35.
00:07:20Ce n'est pas celle qui a réussi la meilleure séance de qualification du côté de chez Alpine avec Paul Louchatin,
00:07:26qui est un pilote exceptionnel, très fiable, très précieux dans l'équipe.
00:07:29Charles Milési également côté français pour faire fonctionner cette Alpine numéro 35.
00:07:36Mais on va se diriger un petit peu plus loin avec l'Alpine numéro 36 qui est coincée entre les Ferrari.
00:07:42Et ça va être l'occasion de s'arrêter vers la première Ferrari.
00:07:46Il y a un monde dingue ici sur cette grille.
00:07:49Et donc, Ferrari qui n'a pas réussi la séance de qualification qui était escomptée, Gabriel.
00:07:54Alors, expliquez-nous.
00:07:55Là, c'est la Ferrari numéro 51 qui a gagné le mois il y a deux ans.
00:07:59Oui, cette Ferrari numéro 51, un peu en dessous en qualification.
00:08:02Et vous venez de le dire, mais ça, Odi, il y a un ventre au milieu de la grille d'Hypercar
00:08:06entre la 5e place et la 18e place, je dirais, qui est beaucoup plus serré que d'habitude.
00:08:11Je pense qu'on a le championnat le plus serré qu'on ait jamais vu de l'histoire du WEC.
00:08:15Et du coup, on a une voiture numéro 51 qui, malgré qu'elle soit très performante,
00:08:19peut se retrouver directement en 12e, 13e, 14e position.
00:08:22Donc, ça va être vraiment très compliqué de se sortir de ce ventre du milieu de la grille
00:08:26pour aller chercher un podium.
00:08:28Ça, c'est la première Ferrari numéro 51.
00:08:31On va continuer à remonter et justement évoquer les performances de Ferrari.
00:08:36Parce qu'on dit que les Ferrari, Gabriel, sont les plus rapides.
00:08:39Comment peut-on être considéré comme les plus rapides et être au milieu de la grille,
00:08:43du côté de chez Ferrari ?
00:08:44On peut faire des erreurs et c'est ce qui s'est passé en qualification.
00:08:47On fait des erreurs, on n'optimise pas toute la voiture.
00:08:49Les qualifications sont très rapides, on parle seulement d'un tour.
00:08:52C'est aussi une opportunité pour les autres voitures de mieux performer,
00:08:55de mieux exécuter sa séance de qualification.
00:08:58Mais on est sur une course de 24 heures.
00:08:59La qualification, c'est bien, mais la course, c'est long.
00:09:01Et on peut être sur le podium dimanche à 16h.
00:09:04Antonello Coletta, ce matin, dans notre studio,
00:09:06il a évoqué la concurrence qui est favori au moment où vous voyez la magie de ce ventre mou,
00:09:10comme vous l'avez appelé, de cette grille.
00:09:11On a quitté l'Alpine numéro 35, la Ferrari numéro 51,
00:09:15et on arrive devant l'autre Toyota, la deuxième Toyota, la numéro 8.
00:09:20Antonello Coletta, la pression, il l'a mise sur d'autres écuries.
00:09:23Écoutez-les.
00:09:24Je pense qu'après trois victoires de la championne du monde
00:09:28et les deux victoires de la dernière Le Mane,
00:09:31c'est normal que tout le monde va dire que nous sommes les favoris.
00:09:35Je pense que nous ne sommes pas les favoris.
00:09:37Je l'ai dit le mercredi dans les conférences de presse.
00:09:42Je pense qu'il y a d'autres voitures plus vite que nous.
00:09:46Mais en tous les cas, je peux imaginer que nous sommes très consistants
00:09:50et la différence sera pendant la course.
00:09:53Antonello, si vous n'êtes pas favori, qui est favori alors de ces 24 heures ?
00:09:56Pour moi, je pense que Toyota et Porsche sont les deux voitures
00:10:00qui peuvent faire vraiment très bien.
00:10:04Il est rendoutable, Antonello Coletta.
00:10:06Très malin, la pression, il l'avait sur Toyota et Porsche notamment.
00:10:09Alors, la Toyota numéro 8, Gabriel,
00:10:13à quel niveau arrive cette Toyota numéro 8 ?
00:10:16Et vous avez remarqué la différence, la livrée spéciale.
00:10:18D'ailleurs, le paradoxe, chez Toyota, la livrée spéciale,
00:10:21c'était pour la numéro 7 pour les 40 ans au Mans.
00:10:24Celle-ci a une couleur plus traditionnelle.
00:10:26Quel niveau pour cette Toyota numéro 8 ?
00:10:29Un niveau de préparation absolument exceptionnel.
00:10:31On connaît Toyota.
00:10:32Et d'ailleurs, vous le voyez, je trouve, quand vous regardez cette voiture.
00:10:36La voiture est simple, les lignes sont épurées.
00:10:37Il y a très peu d'appendices aérodynamiques qui peuvent casser.
00:10:40Parce que quand on a construit cette voiture,
00:10:42on a en tête l'endurance.
00:10:43On veut pouvoir réparer le plus rapidement possible.
00:10:45On veut une voiture qui est incassable.
00:10:46C'est vraiment ça, le but de chez Toyota.
00:10:49C'est comme ça qu'ils performent.
00:10:51Et alors ça, ça dépasse, ça va rester ou pas ?
00:10:54Non, ça, ça ne reste pas.
00:10:55On est en train de refroidir un petit peu.
00:10:56On est en train de mettre de l'air.
00:10:57Simplement un petit ventilateur qui vient faire circuler l'air
00:10:59juste au-dessus des radiateurs d'eau.
00:11:03Et on aperçoit à travers la vitre, évidemment, le paquet.
00:11:08Le confort, il est spartial dans ces conditions-là, non ?
00:11:11Pas forcément sûr que le confort, il est vraiment haut.
00:11:13Vous avez une position qui est très allongée.
00:11:15Vos pieds sont au-dessus de vos fesses.
00:11:17Mais le paquet, il est moulé sur vous.
00:11:18On vient faire vraiment un moule autour de votre corps.
00:11:21Ensuite, on va le découper.
00:11:22On vient le faire en mousse 3D, en général imprimée.
00:11:25Et on a même sur certaines voitures,
00:11:27la climatisation à l'intérieur du siège.
00:11:30Et oui, c'est pratique.
00:11:31C'est très agréable.
00:11:31Avec les températures ici au Mans.
00:11:33Venez, on va se rapprocher de l'Alpine numéro 36.
00:11:36Parce que l'Alpine numéro 36,
00:11:38c'est celle qui suscite le plus d'espoir du côté de chez Alpine.
00:11:41A priori, pour aller chercher un podium.
00:11:43Elle est juste derrière nous.
00:11:44Alors, Marc, tout à l'heure, on a vu des Alpines d'ailleurs qui ont roulé.
00:11:49C'est un moment, on a parlé des 40 ans chez Toyota au Mans.
00:11:52Chez Alpine, on fête les 70 ans.
00:11:55Mais de la marque, d'où l'importance de cette 93e édition des 24 heures du Mans.
00:11:59Exactement, mais ça vaut 70 ans pour la marque de Dieppe,
00:12:02créée par Jean-Rédele.
00:12:04Alpine, aujourd'hui, évidemment, depuis longtemps, dans le giron de Renault.
00:12:08Alpine, c'est une victoire aux classes en général.
00:12:10Rappelez-vous, en 1978, avec la Renault Alpine.
00:12:14Et puis, aujourd'hui, il y a donc ces voitures bleues,
00:12:17la numéro 35, qui va s'élancer tout à l'heure de la 6e ligne,
00:12:21en 12e position avec Ferdinand Habsburg à son volant.
00:12:24Et cette 36 que vous venez d'évoquer,
00:12:26ce sera Frédéric Makoviecki, qu'on entendait tout à l'heure tout enroué.
00:12:29Il vient de passer 24 heures quasi.
00:12:30Alité, il n'est pas très bien, il n'est pas très en forme, Mako.
00:12:34Il fait équipe, lui, avec Jules Roudon et Mick Schumacher qui va prendre de ces 2e 24 heures du Mans.
00:12:42Ici, aujourd'hui, avec une température de l'air qui ne bouge pas.
00:12:46C'est 22 degrés, la piste, pour l'instant,
00:12:48alors que les voitures ne l'ont pas prise depuis plus de 2 heures maintenant,
00:12:52la piste est déjà à 29 degrés.
00:12:53On va voir si ça va monter tout à l'heure.
00:12:55En tout cas, Alpine, c'est toute une histoire.
00:12:57Les A110 font un petit peu leur tournée d'adieu
00:13:00avec un défilé tout à l'heure de ces voitures sur la piste.
00:13:03Et puis, il y a eu la présentation de l'Alpen Glow,
00:13:05modèle qui fonctionne à l'hydrogène.
00:13:07Vous savez que ça tient à cœur d'Alpine et de la CO,
00:13:10l'Automobile Club de l'Ouest,
00:13:11de promouvoir l'hydrogène énergie propre.
00:13:14Ça ne rejette que de l'eau à l'échappement
00:13:15et de l'amener également en compétition à l'horizon 2030 au minimum.
00:13:20Et Alpine, donc, est représentée ici par les hommes de Signatech,
00:13:24notamment leur patron, Philippe Sineau.
00:13:27À côté duquel vous êtes, mes Saouds ?
00:13:29Absolument, c'est l'histoire d'Alpine avec Philippe Sineau.
00:13:32Effectivement, on évoquait les 70 ans, Philippe,
00:13:34et l'importance de ces 24 heures du Mans spécifiquement.
00:13:37J'imagine que pour vous, c'est un moment très spécial.
00:13:39Oui, clairement, il n'y a pas de meilleure façon de célébrer ces 70 ans
00:13:43qu'en étant présents sur la grille de départ avec deux voitures
00:13:46qui plus est dans de bonnes positions.
00:13:48Voilà, donc, à nous de faire en sorte que cet anniversaire
00:13:51se transforme en bel anniversaire.
00:13:53Alors, justement, quel genre de scénario de course vous imaginez,
00:13:57en tout cas dans votre prédiction la plus optimiste ?
00:14:02Alors, je ne sais pas si j'ai des talents de voyante,
00:14:05mais en ce qui nous concerne, on va être patient.
00:14:08Il va falloir être patient parce que, d'abord, ça va bagarrer fort devant.
00:14:13L'idée, c'est de rester dans le bon wagon.
00:14:16Et on n'est pas les favoris, comme vous le savez,
00:14:18mais au petit matin, de voir à quelle position on est
00:14:21et de voir s'il y a quelque chose à jouer.
00:14:23Est-ce que vous sentez ce parfum particulier pour Alpine
00:14:25avec le public français ?
00:14:27C'est vrai qu'il y a quelque chose de spécial,
00:14:28la relation entre Alpine et le public français.
00:14:30Vous le ressentez dès que vous mettez le pied au banc ?
00:14:33Oui, clairement, depuis la relance de la marque déjà.
00:14:35Et puis, cet engouement, ce soutien ne cesse de grandir.
00:14:39Et c'est une de nos forces peut-être supérieures par rapport aux autres.
00:14:43Alors, parlons un tout petit peu de vos pilotes.
00:14:45Fred Makovieki qui vous a fait beaucoup de bien depuis son arrivée cette année.
00:14:47Mick Schumacher qui a pris de la confiance et de l'assurance chez vous également.
00:14:53Vous avez l'équipage parfait sur cette 36 pour aller chercher le podium ?
00:14:56Oui, très honnêtement.
00:14:57Mais que ce soit sur la 36 ou la 35, très honnêtement,
00:15:00une de nos grandes fiertés, une grosse fierté,
00:15:02c'est d'avoir des équipages très complémentaires.
00:15:05Et ils l'ont démontré à chaque fois qu'ils ont pris le volant.
00:15:08Et chacun répond à nos attentes et à nos demandes.
00:15:10Donc, c'est juste parfait.
00:15:11Et puis, c'est un bonheur de travailler avec eux en termes de team spirit.
00:15:14C'est juste parfait.
00:15:15Alors, vous connaissez, le stress commence à monter, non ?
00:15:18À mort.
00:15:18C'est normal.
00:15:20Et il faut, il faut.
00:15:22Et vous le gérez comment, surtout ?
00:15:23En perdant des cheveux, tu vois.
00:15:26Ça reste un peu, quand même.
00:15:27Donc, j'en perdrai un peu plus à la fin de la course.
00:15:30Mais je suis prêt à en perdre.
00:15:31On vous souhaite que ça se passe comme vous l'espérez, Philippe.
00:15:34Merci infiniment.
00:15:35On croise les doigts pour Alpine.
00:15:36Donc, avec la numéro 36 qui peut espérer un podium.
00:15:39Déjà, deux podiums décrochés cette saison.
00:15:42C'est aussi ça qui soulève un vent d'espoir chez Alpine, Marc.
00:15:45Alpine qui a réussi deux podiums cette saison en championnat du monde.
00:15:48Après trois manches.
00:15:51Oui, exactement.
00:15:51Il reste sur un podium.
00:15:53C'est vraiment ce qui donne le plus d'espoir à l'équipe Alpine et à tous ses fans.
00:15:59C'est le podium de Spa-Francorchamps.
00:16:01Parce que Spa, Elise et Paul, c'est un circuit parfait pour se préparer aux 24 heures du Mans.
00:16:05C'est un circuit long.
00:16:07On rappelle qu'ici, c'est 13,6 km.
00:16:08Spa, c'est le deuxième plus long.
00:16:10C'est 7 km.
00:16:11Avec de longues lignes droites, avec des virages rapides.
00:16:13Et les Alpines se sont battues à la régulière avec les Ferrari.
00:16:17C'est ça qui donne de l'espoir pour ce week-end.
00:16:20Oui, clairement.
00:16:20C'est vrai qu'Alpine, pour moi, est dans une très bonne dynamique cette saison.
00:16:24Le niveau de performance est là.
00:16:26On les avait vu déjà l'année encore avant.
00:16:28Aller chercher un podium à Fuji.
00:16:29Mais c'était un podium.
00:16:30Voilà, il y avait eu quelques faits de course qui leur auraient permis d'être là.
00:16:32Aujourd'hui, pour moi, ils sont clairement aux avant-postes.
00:16:34Ils sont clairement parmi, pour moi, ces équipes-là qui peuvent jouer pour le podium.
00:16:38La gagne, ensuite, c'est autre chose.
00:16:39Mais comme l'a très bien dit Philippe, au Mans, il faut voir où est-ce qu'on est le dimanche matin.
00:16:43Élise, quand il dit exactement ce que je voulais dire, la conclusion de Paul.
00:16:47Il faut prendre le départ.
00:16:48On n'est pas parmi les favoris.
00:16:50Ça va se bagarrer fort devant.
00:16:51Évitons les embûches.
00:16:52Attendons demain matin.
00:16:53C'est ça, en gros, la stratégie d'Alpine, là, à l'heure qu'il est ?
00:16:56Oui, je pense que ça doit être à peu près ça.
00:16:58Mais je pense qu'ils peuvent faire confiance à deux équipages assez forts, j'ai envie de dire,
00:17:03qui ont tous de l'expérience ici.
00:17:04Donc, le but, c'est d'essayer de passer outre tous les petits problèmes qu'il peut y avoir,
00:17:10les problèmes mécaniques ou n'importe ce qui peut se passer en piste.
00:17:14Et je pense qu'ils sont tout à fait capables de le faire.
00:17:16Ils ont montré des trucs super cette année.
00:17:19Donc, oui, on ne leur souhaite que du bien pour cette course.
00:17:23Et on est sûr qu'ils vont arriver à faire des super résultats.
00:17:28Et l'une des histoires autour de ces 24 heures du Mans et de cet équipage d'Alpine,
00:17:32Jules Gounon, qui est l'un des pilotes très talentueux de cet équipage également.
00:17:36Il est en couple avec Michel Gatling, derrière Andams.
00:17:39Malheureusement pour elle, elle s'est blessée au pied avant ces 24 heures et elle est absente,
00:17:43remplacée par Sarah Bovy.
00:17:44Et Mylène, justement, est du côté derrière Andams.
00:17:48Regardez, nous, on s'est dirigé du côté des Stones, dans le paddock, un petit peu,
00:17:52pour vous montrer ce qui se passe aussi, puisqu'il y a les pilotes qui restent au frais.
00:17:54C'est vrai que sur la grille de départ, ils ne sont pas tous encore arrivés.
00:17:57Ils prennent un petit peu le temps pour eux.
00:17:58Ils restent aussi dans leur bulle.
00:17:59Et je suis tombée sur Michel Gatling, qui devait participer aux 24 heures du Mans
00:18:03et qui a eu un accident lors des qualifications avec son pied.
00:18:06Michel, I'm so sad for you.
00:18:08How do you feel?
00:18:09Michel, on est si triste pour vous.
00:18:10Comment ça va?
00:18:10Yeah, well, of course, I'm also very sad.
00:18:12Moi aussi, je suis très triste, bien sûr.
00:18:14C'est le départ de la course, maintenant.
00:18:16Je n'en fais pas partie, mais en tout cas, je vais la vivre à ma façon
00:18:21pour soutenir mes équipières.
00:18:23Je l'ai adoré participer à mes septième Le Mans avec Raël.
00:18:28C'était mon objectif.
00:18:29Ça ne va pas être pour cette année, malheureusement.
00:18:32Sarah va vite faire plus ma place.
00:18:36Can you explain what happened to you?
00:18:37Qu'est-ce qui s'est passé?
00:18:38C'est vraiment quelque chose de très malheureux.
00:18:41On faisait une répétition de pit stop.
00:18:44Une marche dernière sur la journée de test.
00:18:46On faisait un changement pilote.
00:18:48Et malheureusement, la voiture a été relâchée et tombée sur mon pied.
00:18:51Et ça m'a cassé des os, trois os dans mon pied droit.
00:18:55Vraiment très dommage.
00:18:56Raël, un petit mot.
00:18:57Vous vous mettez là pour le moment avant la course.
00:18:59Vous n'êtes pas encore sur la grille.
00:19:00Vous êtes ici au frais.
00:19:01On profite aussi peut-être pour prendre un peu de recul
00:19:03parce qu'il y a énormément de monde sur cette grille.
00:19:05Oui, clairement, il y a beaucoup de monde.
00:19:07C'est génial.
00:19:08L'atmosphère au monde, c'est toujours uniquement quelque chose de très spécial.
00:19:12Mais quand même, pour tes pilotes, quelquefois un peu stressés.
00:19:15Nous avons un moment où on peut profiter.
00:19:18C'est un peu plus calme ici.
00:19:20C'est aussi sympa de parler un peu avec Michel.
00:19:24Malheureusement, comme elle l'a dit, elle ne peut pas rouler avec nous.
00:19:26Mais elle est toujours avec nous.
00:19:29Nous sommes des Iron Dames.
00:19:31C'est toujours une famille.
00:19:33Mais c'est clair, nous sommes prêtes pour le cours, je pense.
00:19:35La préparation s'est très bien passée.
00:19:39Mais oui, maintenant, c'est le temps de prendre les départs.
00:19:42Merci beaucoup.
00:19:43Et regardez, on vous montre le joli plâtre de Michel.
00:19:46Nice one.
00:19:47Yeah, I need a bit more signatures.
00:19:49Il faut que j'ai plus de signatures sur mon plat.
00:19:51J'ai encore 24 heures devant moi pour en récolter.
00:19:55Rael Frey, mais c'est Eude qui va du coup prendre part à ses huitième 24 heures du mois.
00:20:00Elle devient la deuxième femme la plus capée au départ de l'épreuve.
00:20:05Derrière Anne-Charlotte Vernet qui a pris le petit départ.
00:20:07C'était entre 74 et 83.
00:20:09Elles sont cinq femmes engagées sur cette 93e édition des 24 heures du mois.
00:20:15Iron Dames, équipage 100% féminin.
00:20:19L'Alpine numéro 36, chance de podium du côté de la France sur ces 24 heures du mois.
00:20:25On va marquer une très courte pause et on va remonter vers les premières positions de cette grille.
00:20:29On vous emmène juste après ça.
00:20:30On va essayer de remonter jusqu'au bout.
00:20:49Le retour en direct des 24 heures du mois, 93e édition en direct depuis la grille
00:20:53pour vous faire vivre ces moments magiques, précieux qui précèdent le départ
00:20:57qui sera donné par Roger Federer, le starter après LeBron James, Zinedine Zidane.
00:21:02Une autre légende du sport va donc donner le top départ de cette 93e édition des 24 heures du mois.
00:21:10La tenante du titre, c'est celle-ci.
00:21:12On y est, c'est la Ferrari numéro 50 et Gabriel Aubry.
00:21:15Eh bien, il a retrouvé un ami.
00:21:16Et quel ami ? C'est Niklas Nielsen, l'un des trois pilotes de cette voiture tenant du titre.
00:21:21Gabriel.
00:21:22Oui, je vais dire Niklas Nielsen.
00:21:24Hi Niklas, merci pour répondre à nos questions.
00:21:26Je ne veux pas avec la première Ferrari sur la grille, ça va être quoi votre stratégie
00:21:32en début de course ?
00:21:34L'idée, c'est d'aller se placer devant.
00:21:37C'est très difficile de ne pas voir ce qui va se placer.
00:21:39On est dans une bonne position, on ne veut pas faire de bêtises dans les premières heures de course.
00:21:46On va se placer en bonne situation.
00:21:49Restez aux avantages.
00:21:50C'est le champion en titre ici au Mans.
00:21:55Et la compétition cette année, comment tu l'approches ?
00:21:58Comment vous la voyez au niveau de ta préparation ?
00:22:00Comme tu le dis, la compétition est plus forte que jamais.
00:22:06On a eu une très bonne saison jusque-là cette année.
00:22:08On ne peut vraiment pas se placer de ça, mais ici, c'est sûr, ça va être dur.
00:22:16D'autres sont sur le même rythme que nous.
00:22:18Donc, c'est vraiment impossible, quasi impossible de faire des prédictions.
00:22:20Je sais que tu as vu le go-kart et quand tu as commencé.
00:22:22Et tu as pris un helmet, c'est très particulier.
00:22:25Parle-moi de ce casque, ton casque, ton casque, cette histoire de ce casque.
00:22:34Il est tout blanc, quasi, parce que quand j'étais en karte, j'avais un casque blanc.
00:22:38On m'avait donné mon père pour me reconnaître sur la piste.
00:22:41C'était facile de me retrouver avec les autres pilotes.
00:22:48J'ai voulu retrouver ça.
00:22:55Je pense que c'est quelque chose de sympa pour rendre hommage à mon père.
00:22:59Je suis très humble, j'adore la histoire et je vous souhaite le meilleur.
00:23:05Un moment très sympa avec Niklas Kninssen, Gabriel, que vous connaissez depuis que vous êtes tout gamin.
00:23:09Très bien, on a commencé le karting international ensemble et je connaissais cette histoire avec son casque blanc.
00:23:14C'est ce que j'adore, c'est une personne qui sait d'où il vient et est exceptionnellement rapide.
00:23:18Et était même plus rapide que Max Verstappen à certains moments au karting.
00:23:21Un vrai talent, Niklas Kninssen.
00:23:23Roger Federer, le starter de cette édition qui va effectuer son tour de circuit.
00:23:29Il sera conduit normalement par Pierre Fillon, le patron de l'ACO, le président de l'ACO, l'Automobile Club de l'Ouest.
00:23:35Qui est en train de vivre l'âge d'or de l'endurance.
00:23:40Et puis les légendes, elles sont là évidemment.
00:23:42Jackie X qui a transformé l'histoire des 24 heures du Mans et qui se balade chez Idexport en ce moment.
00:23:48Jackie X, tiens, vous ça vous dit quoi quand on vous prononce le nom de Jackie X ?
00:23:52Légende, le Mans, mais aussi le Dakar.
00:23:55Toutes ces courses absolument historiques où on pouvait faire tous les championnats en même temps.
00:23:58Et je suis un peu jaloux, j'avoue.
00:24:00Et il a transformé les 24 heures du Mans en faisant sa révolution.
00:24:04C'est lui qui a mis fin à ses départs.
00:24:07Où les pilotes s'est lancé comme pour les 24 heures moto.
00:24:11Jusqu'à leur baquet pour s'élancer ensuite des problèmes de sécurité avancés par Jackie X à l'époque.
00:24:17Et sa fronde a été payante à ce moment-là.
00:24:19On continue de remonter cette grille.
00:24:21On parle beaucoup du côté de chez Ferrari.
00:24:27On a évoqué la concurrence avec Toyota et Porsche.
00:24:30Mais on vient de passer.
00:24:31On est passé devant BMW.
00:24:33Ce n'est pas bien ?
00:24:33On va retourner.
00:24:35Il ne faut pas oublier BMW qui va être l'une des marques à suivre.
00:24:40Évidemment, Gabriel, BMW, on était tout à l'heure avec le patron en studio.
00:24:45Elle a progressé cette voiture.
00:24:47Est-ce qu'elle a progressé suffisamment pour se mêler à la lutte pour la victoire ?
00:24:50L'équipe progresse depuis le début d'année.
00:24:52Même depuis Austin au Texas l'année dernière sur ce championnat.
00:24:55J'aime beaucoup cette équipe.
00:24:56Mais on a beaucoup d'agressivité.
00:24:58Ça marche sur les courses de 6 heures.
00:24:59On voit les pilotes faire des mouvements absolument splendides.
00:25:02On est aux 24 heures du Mans.
00:25:03Encore une fois, course longue.
00:25:04On a entendu Philippe Sinau le rappeler.
00:25:05Il faut être là le matin quand le soleil se lève.
00:25:08Donc c'est peut-être un peu mon petit bémol que je mettrais sur cette équipe WRT.
00:25:12Roger Vetterer vient de s'élancer pour effectuer le traditionnel tour de circuit
00:25:17avec le président de la CEO, Pierre Fillon.
00:25:21Un moment fort l'année dernière.
00:25:22C'était la même scène avec Zinedine Zidane.
00:25:24Et cette fois, c'est pour Roger Vetterer.
00:25:27Marc, avec également Paul Petit et Élise Boury qui nous accompagne.
00:25:32BMW, quelle carte peut jouer BMW dans cette lutte ?
00:25:36Est-ce qu'elle peut profiter de la bagarre entre Toyota et Ferrari
00:25:39et venir shipper le Graal ici au Mans ?
00:25:43Oui, bien sûr.
00:25:44Je pense que tout le monde a un petit peu sa carte à jouer ici.
00:25:48Je pense que la régularité, comme ce que Gabriel a dit il y a un instant,
00:25:53est essentielle ici.
00:25:54Il va falloir ne pas être trop agressif.
00:25:57Mais voilà, je pense qu'en essayant de garder un bon rythme,
00:26:02il y a possibilité.
00:26:05Et en essayant de faire le moins d'erreurs possible.
00:26:07Donc Toyota est très très fort à ça pour le moment.
00:26:10Donc peut-être que voilà, je leur espère en tout cas pour BMW.
00:26:15Paul, qu'est-ce que t'en penses ?
00:26:15Ils ont l'air plutôt confiants du côté des teams.
00:26:19On vous sent très souriant, plutôt confiant là chez BMW.
00:26:23Je ne peux pas parler français.
00:26:24Vous ne pouvez pas parler français en anglais ?
00:26:26Très bien, en anglais.
00:26:28Vous semblez être confiante.
00:26:31Vous semblez être confiante.
00:26:33Oui, oui, je parle français.
00:26:34Je pense qu'il n'y a pas de sens d'être super nerveux, non ?
00:26:36Oui, ça ne sert à rien de stresser.
00:26:39Merci beaucoup.
00:26:40Je vous souhaite une bonne race.
00:26:42Pardon, Paul, je vous ai coupé.
00:26:45Pas de problème, mais ça va.
00:26:46Non, non, mais moi je partage complètement la vie d'Elise.
00:26:49Je pense que notamment il faudra avoir un oeil sur cette BMW numéro 15,
00:26:53qui est Ville Magnussen notamment,
00:26:54qui est passé par la Formule 1.
00:26:55Brice Vantor, pilote très rapide.
00:26:57Et puis Raphaël et Marcellon ne le présentent plus également.
00:26:59Donc voilà, ils sont en train de montrer cette saison.
00:27:02Il faut compter sur eux depuis le début de l'année.
00:27:03Ils ont été vraiment des acteurs principaux,
00:27:06notamment lors de la manche d'Imo.
00:27:07Là, ils sont en train de monter en puissance.
00:27:09BMW, il y a de la performance sur un tour.
00:27:10Après une course de 24 heures, comme on l'a dit, c'est différent.
00:27:13Mais je pense qu'à ce jeu-là, on va avoir une très belle bataille.
00:27:15Et je pense qu'il ne faudra pas écarter la BMW numéro 15.
00:27:21Ne pas écarter la BMW numéro 15.
00:27:24On était devant la BMW numéro 20.
00:27:26Et également, l'occasion de rappeler la lutte pour le championnat du monde, Marc.
00:27:30Parce que cette édition des 24 heures du Mans, c'est la...
00:27:34Ah bah tiens, comment ça va, Brahim ?
00:27:37Ah bah un petit mot, tiens, Brahim.
00:27:40Brahim, passionné de sport auto de 24 heures du Mans, j'imagine.
00:27:43Ça vous fait quoi d'être sur la grille ?
00:27:44Oui, passionné de sport, passionné de 24 heures du Mans.
00:27:47Parce que c'est une course qui est hors normes, c'est chez nous.
00:27:50Et à chaque fois, c'est toujours avec une ambulance assez incroyable.
00:27:53Donc j'ai hâte d'être la nuit.
00:27:55Parce que j'adore le 24 heures du Mans.
00:27:59Quand c'est sombre et là, tu vois tous les freins s'allumer.
00:28:03C'est assez impressionnant.
00:28:04Eh bah profitez bien.
00:28:05Eh bien, merci.
00:28:06Vous avez donc reconnu la voix de Brahim Asloum qui profite de ces 24 heures du Mans également, Marc.
00:28:11Il a raison d'en profiter comme en profitent les commissaires auxquels Pierre Fillon,
00:28:16l'état-major de l'ACO du WEC et Roger Federer sont en train de rendre hommage.
00:28:19Et il faut qu'on rende tous hommage au commissaire bénévole qui se succède pendant ces 24 heures
00:28:25sur la piste de la Sarthe pour permettre la bonne tenue de cette épreuve mythique.
00:28:31Oui, BMW qui a remporté le Mans il y a 25 ans.
00:28:34La première fois, 1999.
00:28:36Et Ferrari aujourd'hui, BMW, pardon, est troisième du championnat du monde des constructeurs avec 64 points.
00:28:44Ils sont derrière Toyota, deuxième position avec 71 points.
00:28:48Et Ferrari est loin devant avec 136 points au classement du championnat du monde des constructeurs.
00:28:55Parce qu'on le dit, on le répète, donc le Mans fait partie du championnat du monde d'endurance.
00:29:01Et on l'a souligné déjà tout à l'heure, comme c'est la seule épreuve de 24 heures sur ce championnat,
00:29:05et bien on double les points d'ordinaire en vainqueur ici.
00:29:10En vainqueur empoche 25 points sur une course normale.
00:29:13Si c'est une course de 10 ou 12 heures, 8 ou 12 heures, c'est 38 points puisqu'on fait une fois et demi.
00:29:21Et ici, on fait fois deux.
00:29:22Donc c'est très important de s'imposer pour empocher 50 points.
00:29:27D'abord, vous remportez les 24 heures du monde et vous avez une pub dans le monde entier.
00:29:31Et de deux, vous marquez 50 points au classement du constructeur, championnat du monde des constructeurs.
00:29:37Et ça, c'est très très important.
00:29:39Et ça mérite bien de faire un clapping entre les commissaires de piste et les spectateurs dans les tribunes.
00:29:45Tandis que Roger continue son tour avec Pierre Fillon.
00:29:50Vous n'avez jamais ouvert la piste, Pierre-Paul Petit ?
00:29:54En ouverture des 24 heures du Mans, à bord d'une voiture officielle, ça vous est arrivé ça ?
00:29:58Si, si, en saluant la foule, ça m'arrive assez régulièrement.
00:30:01Notamment quand je vais chercher le pain, je le fais dans ma province locale.
00:30:04Non, c'est important.
00:30:07Encore une fois, on le dit à chaque épreuve, mais sans le commissaire de piste, sans tous ces bénévoles qui sont là,
00:30:13et auxquels la direction de course, en ouvrant la piste, parce que là c'est l'ouverture officielle de la piste à laquelle on assiste,
00:30:20auxquelles ils rendent hommage, ils viennent les saluer.
00:30:23Ils se relaient, évidemment, ils ne font pas 24 heures, c'est comme tout le monde, c'est comme dans les pilotes, dans les équipes.
00:30:28On se relaie pour pouvoir faire ces 24 heures.
00:30:31Et en plus, on a Roger Federer qui vous fait coucou.
00:30:34Voilà qui est très bien.
00:30:35Le ciel au-dessus de vous est toujours assez gris, mais sa haute et Gabriel, il fait 22 degrés, toujours dans l'air, 28 degrés sur la piste.
00:30:42Et pour l'instant, même si le département de la Sarthe est en vigilance jaune, pour l'instant, pas de pluie annoncée.
00:30:49Le ressenti sur la piste, c'est que s'il ne pleut pas à un moment, Gabriel, ce serait un miracle, non ?
00:30:56Je pense, en tout cas, ça devient très gris, ça peut rester comme ça assez longtemps, commence à faire froid.
00:31:01C'est des informations que les équipes n'ont pas prises pendant les essais, il faisait beaucoup plus chaud, 10 à 15 degrés de plus.
00:31:05Ça peut changer la donne un peu sur ce début de relais.
00:31:07On va écouter Sarah Beauvy, on a entendu tout à l'heure du côté de chez Arandam avec Minel.
00:31:13Eh bien, on la retrouve, c'est l'une des personnalités de ces 24 heures.
00:31:16Elle ne devait pas être là et finalement, l'infortune d'une de ses équipières lui a permis d'être ici aux 24 heures du Mans avec Minel.
00:31:23Sarah, bon finalement, on aperçoit Célia Martin qui est en train de se préparer.
00:31:28Je vais essayer de la voir à mon micro parce que j'ai quand même envie de savoir comment elle se sent.
00:31:31Ça va être son premier départ aux 24 heures du Mans.
00:31:33J'imagine que là, elle se met un peu dans une bulle, non ?
00:31:35Oui, c'est bien, elle s'échauffe avec notre physio.
00:31:38On suit toujours les mêmes rituels et tout.
00:31:40L'idée avant le départ d'une grande course comme ça, c'est de vraiment prendre les choses step by step,
00:31:43de se dire jusqu'à maintenant, c'est facile, jusqu'à maintenant, tout va bien.
00:31:47Il n'y a pas de raison de stresser, s'échauffer, c'est facile.
00:31:50Traverser, aller sur la grille, entendre l'hymne national, c'est facile.
00:31:54Monter dans la voiture, c'est facile.
00:31:56Faire le tour de chauve, c'est facile.
00:31:57Le temps qu'on se rende compte que c'est le départ, il est trop tard, on n'a pas eu le temps de stresser.
00:32:00C'est l'idéal.
00:32:01Bon Sarah, normalement, toi, tu n'étais pas prévue sur cette course
00:32:03puisque c'est Michel qui devait rouler et tu la remplaces parce qu'elle s'est blessée.
00:32:06Raconte-nous comment ça s'est passé, ils te rappelaient quand ?
00:32:08Oui, j'ai reçu un coup de fil complètement irréel dimanche soir.
00:32:14Toute la journée s'était bien passée, la journée de test officiel,
00:32:17ils avaient roulé toutes, c'était nickel.
00:32:20Ils ont fait un essai de changement de pilote.
00:32:23Il y a eu un petit accident, la voiture est retombée sur le pied de Michy
00:32:27et malheureusement, il est cassé.
00:32:30C'est une fracture qui sera très vite réparée.
00:32:32Ce n'est pas bien méchant, mais ce week-end spécifiquement, c'était impossible qu'elle roule.
00:32:36Elle m'a passé un petit coup de fil dimanche soir.
00:32:39Au début, j'ai cru qu'elle me faisait une mauvaise blague.
00:32:41Elle m'a montré son pied, elle m'a dit
00:32:43« Non, je suis sérieuse, il faut que tu viennes au Mans et c'est toi qui roule à ma place. »
00:32:47Tu l'as vécu comment ?
00:32:48Au début, j'ai vraiment été très triste pour elle parce que c'est une amie avant d'être juste une équipière.
00:32:55Je sais à quel point elle s'est préparée, elle a travaillé dur pour arriver ici au top de sa forme.
00:33:00C'est sa première saison en tant que pilote d'usine Porsche.
00:33:02Je sais qu'elle était prête à délivrer et qu'elle mérite d'être au volant.
00:33:05Donc ça m'a fait mal pour elle.
00:33:08Et puis après, il faut juste prendre le rôle et ne pas se sentir désolée pour elle tout le long de la semaine.
00:33:16Moi, c'est une immense chance pour moi d'être ici pour mes 5e 24 heures du Mans.
00:33:19Elle sait très bien, et elle me l'a dit d'ailleurs, je dois en profiter, je dois le prendre comme quelque chose de positif.
00:33:25Donc voilà, il y a eu des sentiments partagés, mais aujourd'hui, je dois dire que je suis surtout super honorée et très enthousiaste d'être au départ.
00:33:31Merci Sarah.
00:33:33Elle fait donc partie des 5 femmes engagées dans ces 24 heures du Mans.
00:33:37Roger Federer qui est en train de faire son tour de circuit avec le président de l'ACO.
00:33:41Il est champion olympique, Roger Federer, mais en double seulement.
00:33:44Clarisse, avec vous, on a une triple championne olympique au niveau palmarès et au-dessus de Roger Federer.
00:33:49On ne va pas dire ça quand même, on va respecter Roger, mais en tout cas, je suis vraiment fière d'être là.
00:33:54C'est juste magnifique et c'est beau de voir tous ces athlètes différents supporter d'autres athlètes.
00:33:59Vous en prenez plein les yeux, on vous a croisé et là, vous étiez en train de regarder partout.
00:34:03C'est quelque chose d'exceptionnel, partagez-nous votre sentiment.
00:34:05C'est un monde merveilleux, moi je ne suis pas fan parce que je ne connais pas grand-chose,
00:34:08mais je vous dis pour les fans qui sont là aujourd'hui, qui ne vont pas dormir avec ces grosses athlètes-là, c'est juste extraordinaire.
00:34:14Et moi qui vois un petit peu ces voitures, quand je peux voir un petit peu les Playmobiles, là c'est un rêve éveillé.
00:34:19Et franchement, je suis révérencieuse de ce qu'ils vont faire, 24 heures sans dormir, avec une performance folle.
00:34:26Moi je ne suis pas capable, mais je serai là pour les soutenir.
00:34:28Vous êtes capable de bien d'autres choses, Clarisse. Profitez bien, merci infiniment.
00:34:32C'est vrai que l'occasion avec Clarisse, profitez bien Clarisse, merci infiniment.
00:34:36Ce qui est marquant quand on croise des personnes qui découvrent les 24 heures du vent,
00:34:40et c'est l'effet que ça nous avait fait également il y a 5 ans, c'est cette magie qui est instantanée, Gabriel.
00:34:46Pendant que les différentes écuries jouent avec le public, tiens on va pouvoir se tourner vers le public.
00:34:51Regardez les tribunes qui sont pleines évidemment, le public plus de 350 000 personnes.
00:34:56Et il y a cet effet hypnotique qui est immédiat, Gabriel, quand on met un pied ici sur le circuit des 24 heures.
00:35:02C'est absolument mythique, quand on vient ici on n'en repart jamais, que ce soit en tant que fan ou en tant que pilote.
00:35:07J'ai eu la chance de faire les deux, j'ai commencé en tant que fan.
00:35:08Je suis monté dans la voiture et je peux vous dire un truc, c'est quand vous partez pour le premier tour
00:35:13et que vous arrivez au niveau du Dallop, vous voyez cette marée humaine, vous avez une certaine responsabilité,
00:35:17c'est absolument exceptionnel.
00:35:19Et comme par hasard on s'est arrêté devant l'Alpine numéro 36, totalement fortuit.
00:35:23L'Alpine numéro 36 qui rêve de podium, Marc, quand on parle de lien avec le public,
00:35:29et tiens d'ailleurs le président de Renault est là, tiens Luc Adembeo qui est là,
00:35:34on va pouvoir le capter à l'instant, on va même tenter tiens en direct,
00:35:39on va tenter en direct évidemment un tout petit mot de la part du président qui est là pour un moment important.
00:35:45Est-ce qu'on ose, on ose un instant, bonjour, on ose un instant rapidement, merci infiniment.
00:35:51Les 70 ans d'Alpine, votre présence ici, c'est beau, c'est beau à vivre pour vous.
00:35:54C'est important, le moment pour nous c'est le moment, donc on va essayer de faire mieux qu'en l'année dernière évidemment,
00:36:01mais l'équipe a beaucoup travaillé, on a eu un bon début de saison,
00:36:06et donc on compte sur le fait de faire une bonne performance.
00:36:10Et j'espère que Philippe, je suis sûr qu'ils ont fait un super boulot, je leur souhaite toute la chance possible.
00:36:16Philippe Sineau qui était à notre micro tout à l'heure, les 24 heures du Mans, ça représente quoi pour vous,
00:36:21vos souvenirs, votre relation avec les 24 heures ?
00:36:24Moi je suis italien, donc j'étais un peu loin quand j'étais gamin,
00:36:26mais comme je suis un passionné d'automobile, ça c'est la course, la course automobile sur toutes les catégories.
00:36:33Donc j'ai vécu une époque quand j'étais chez Audi aussi, qui était une époque glorieuse,
00:36:38donc voilà, c'est toujours un moment assez spécial.
00:36:42Alors d'un point de vue performance pour Alpine, on espère un podium.
00:36:46La Formule 1 c'est une chose, l'endurance en est une autre.
00:36:50L'importance de l'endurance pour Alpine est d'aller chercher un podium ici aux 24 heures pour vous.
00:36:54On a fait ça à Spa, on a fait ça à Imola, mais évidemment la course est complètement différente, 24 heures, etc.
00:37:01Donc je pense que ce sera important d'amener toutes les deux voitures à la fin et voir ce qu'il se passe.
00:37:07Donc voilà, on peut croiser les doigts pour l'équipe, c'est à eux maintenant de faire le boulot.
00:37:12Merci infiniment Président, merci beaucoup.
00:37:13Voilà, tout l'état-major de chez Renault qui est là auprès d'Alpine.
00:37:18C'est un moment important.
00:37:20Marc, le protocole qui est en train de se mettre en place avec le drapeau qui va arriver
00:37:25pendant que Roger Federer, lui, continue son tour, il en profite.
00:37:29Il a raison d'en profiter Roger.
00:37:30Ben oui, c'est long, 13,626 km lorsqu'on les parcourt au ralenti pour ouvrir la piste
00:37:37et encore une fois célébrer tous ces commissaires qui sont dans tous les stands.
00:37:41J'ai bien aimé que vous interveniez avec Luca Demeo sur cette année-là,
00:37:46au moment où on évoquait la victoire d'Alpine et peut-être un bon résultat cette année.
00:37:54En tout cas, c'est un signe, c'est important.
00:37:56On vous rappelle qu'à ce week-end, c'est également le Grand Prix de Formule 1 du Canada
00:37:59qui a lieu demain soir.
00:38:01Zach Brown, le patron de McLaren, est ici.
00:38:04Luca Demeo, le patron du groupe Renault, qui est donc à Alpine, est ici.
00:38:09Il saute au Mans, ça vous place encore une fois, ça vous met en perspective
00:38:14vraiment l'importance des 24 heures du Mans.
00:38:17On vous le dit, on vous le répète, ça monte en puissance.
00:38:19Et Mako arrive, Fred Mako, qui revient du stand où il est allé se reposer.
00:38:25Il le confiait tout à l'heure en direct à Mylène.
00:38:28Après s'être senti faible, senti pas bien ces derniers jours,
00:38:33Fred Mako, il a eu besoin de se reposer, il a eu besoin d'aller faire des siestes.
00:38:37Peut-être a-t-il été piter un tout petit roupillon avant de revenir maintenant
00:38:40se placer sur la grille à une heure, une heure du départ maintenant.
00:38:45Et il vient de nous arriver ce qui va poser problème du côté des pilotes,
00:38:50c'est des moucherons, un moucheron dans l'œil, c'est pas pratique.
00:38:54Et tiens, Gabriel Aubry, ah ben voilà, c'est pas de l'endurance, c'est du sprint.
00:38:59Elle a commencé d'être ici sur la découverte du monde, c'est incroyable.
00:39:14J'ai fait évidemment la Sartre, le Tour de France, on est venu voir le MotoGP.
00:39:26Il est 24 heures du Mans.
00:39:27C'est un truc incroyable pour tout le monde.
00:39:32Pour les amoureux du sport, c'est une expérience à vivre.
00:39:36Tous ces gens qui sont là, les voitures, les people, c'est incroyable.
00:39:40Je suis tellement heureux.
00:39:41Encore man de victoire d'étape sur le Tour de France, évidemment,
00:39:44you're a big star of your sport.
00:39:46How do you feel with the pilots ?
00:39:49Comment vous vous sentez dans ce paddock ?
00:39:50Do you admire them ?
00:39:52Absolument, this is an amazing test of endurance.
00:39:55But when you think I'm tired, when you just drive from point A to point B,
00:39:59quand vous pensez que vous, vous prenez votre voiture pour aller dans le point B,
00:40:03et les roues pendant 24 heures, en préservant la voiture, les pilotes,
00:40:09c'est pas juste aller vite.
00:40:10Il y a toute l'énergie mentale qu'on dépense.
00:40:15C'est comme on fait pendant le Tour de France pendant 3 semaines,
00:40:18c'est pas un jour.
00:40:20On a 20 une étape, mais pour eux, c'est un peu pareil.
00:40:23Le management de tous ces paramètres dans la course.
00:40:30Maintenant, je leur tire mon chapeau.
00:40:31C'est des athlètes incroyables.
00:40:32Merci beaucoup.
00:40:33Vous voyez les stars qui sont là sur la grille, on va continuer à retourner vers le centre de la grille.
00:40:39On va marquer une pause parce que le protocole va s'accélérer.
00:40:42Roger Federer va terminer son tour de piste.
00:40:45Et on va s'approcher de manière très intense, cette fois-ci, vers le départ,
00:40:49qui sera donc donné par la star suisse, Roger Federer, qui succède à Zinedine Zidane.
00:40:54On se redirige vers le cœur de l'action.
00:40:56Et on est ensemble juste après une courte pause.
00:40:58A tout de suite.
00:41:05De retour en direct des 24 heures du Mans.
00:41:14On approche du départ de cette 93e édition.
00:41:17Bienvenue à vous si vous nous rejoignez seulement maintenant.
00:41:19Le moment magique qui se succède.
00:41:21Roger Federer, le starter, va donner le départ, le top départ de ces 24 heures dans quelques minutes.
00:41:26Maintenant, et Marc, avec cette foule immense qui est là pour apprécier le spectacle.
00:41:30Le voici d'ailleurs, Roger Federer.
00:41:31La parade des pilotes va démarrer également dans quelques instants.
00:41:35Roger Federer, on en profite.
00:41:37Il succède à Zinedine Zidane, le Brown James.
00:41:39Et il égale au palmarès Raphaël Nadal, qui avait eu droit à cet honneur.
00:41:43Ces honneurs-là en 2018, Marc.
00:41:46Oui, exactement.
00:41:47Et il était en compagnie de Yannick Dalmas, également quadruple vainqueur de ces 24 heures du Mans.
00:41:53Le Français au volant de quatre voitures différentes.
00:41:55Regardez ces images, la parade des pilotes.
00:41:58Ça, c'était hier en centre-ville du Mans.
00:42:01C'est quelque chose de traditionnel.
00:42:03Les pilotes défilent devant des dizaines de milliers de spectateurs à bord de vieilles voitures,
00:42:10parfois des voitures de leur marque, avec un panneau pour indiquer.
00:42:13Vous voyez vraiment, c'est la fête dans toute la ville du Mans.
00:42:17Et c'est l'occasion, évidemment, de côtoyer les stars, de les voir, de faire signer son t-shirt, d'avoir un selfie, d'avoir une blague, d'avoir un bon souvenir.
00:42:27Et c'est vraiment, tout ça, c'est l'esprit des 24 heures du Mans.
00:42:30On a insisté depuis ce matin sur le fait que les 24 heures, ce ne sont pas que la course.
00:42:36Mais c'est vraiment toute une ambiance depuis la semaine dernière avec l'installation des stands, avec les vérifications techniques et administratives en ville.
00:42:43Et voilà, vous voyez que tout le monde se prête au jeu.
00:42:45Que l'on soit un gentleman driver quasi ou complètement inconnu du grand public jusqu'aux stars issus de la Formule 1.
00:42:52Marc, on continue de profiter de ces images et de la fête ici pour ces 24 heures du Mans, avec Paul Petit qui vous accompagne.
00:43:02Élise Moury également, Adrien Paviot nous accompagne également, dispositif spécial pour vivre ces moments qui sont de plus en plus forts.
00:43:10Année après année, Adrien, on se rend compte de la puissance de ce championnat du Mans d'endurance et des 24 heures du Mans qui est de retour à son apogée.
00:43:18Je vous vois sourire parce que vous savez ce que je vais vous répondre.
00:43:19Donc ça fait trois ans maintenant que je vous dis, quand on est passionné de sport automobile, quand on est passionné d'endurance, quand on est passionné des 24 heures du Mans.
00:43:26Vivre l'âge d'or de son sport.
00:43:28Vous vous rendez compte de la chance qu'on a de vivre toutes ces éditions depuis le centenaire.
00:43:32Ça va faire partir des plus belles courses de l'histoire de la discipline et on a la chance de les vivre ensemble.
00:43:36Et on en profite avec ce plateau, encore une fois, absolument royal.
00:43:39On va découvrir dans quelques instants d'ailleurs, revoir les images de l'hyperpole qui avait été là aussi hyper spectaculaire.
00:43:46Marc, eh bien, pile, parfait timing.
00:43:48C'est hyperpole qui nous a valu une grille très spectaculaire.
00:43:52C'est Kadia qui va rafler la mise, mais après un scénario complètement fou.
00:43:56Oui, l'hyperpole, c'était jeudi soir.
00:43:58Les qualifications ont lieu le mercredi, aux 24 heures du Mans, avec un nouveau format cette année.
00:44:03L'hyperpole était partagé en deux.
00:44:06H1, hyperpole 1, et H2, hyperpole 2.
00:44:09On gardait les 15 meilleurs d'une catégorie d'abord, puis les 8 meilleurs pour les LMP2 et GT3 ici, et les 10 meilleurs pour la catégorie hypercar.
00:44:18Alors en GT et en LMP2, ça a été à peu près clair.
00:44:22Aston Martin était devant avec Mathias Droudi, on l'a vu, et TDS Racing avec l'A29 a signé la pole position de la catégorie LMP2, avec ici le Suisse Mathias Bech.
00:44:32Tiens, regardez, on a parlé des moucherons tout à l'heure, en voici quelques-uns.
00:44:35C'est au tout dernier instant dans l'hyperpole des hypercars que Alex Lee n'a franchi la ligne pour signer la pole position,
00:44:44et juste devant son équipier de la voiture numéro 38, donc il y a les deux Kadiyak qui sont devant, avec Will Stevens et Earl Bomber tout à l'heure au volant.
00:44:54Franchement, cette séance d'hyperpole a tenu toutes ses promesses.
00:44:57Il y avait quelques doutes chez certains fans, chez certains pilotes, avant de voir ce que ça donnait.
00:45:02Et bien franchement, on a vu, et ça a été un très très beau spectacle, et le résultat a été donné sur le fil, au tout dernier moment, et c'est exactement le but recherché.
00:45:16Avec une première ligne 100% Kadiyak, donc la Kadiyak numéro 12, et la Kadiyak numéro 38, Roger Federer, toujours,
00:45:23qui se prépare à ce cérémonial, de devenir le prochain starter de ces 24 heures du Mans.
00:45:30On va revoir également, on va apercevoir dans quelques instants une présentation d'une voiture également,
00:45:35parce qu'effectivement, Adrien, les 24 heures du Mans, c'est le théâtre idéal pour présenter de nouveaux modèles.
00:45:40McLaren l'a fait, Peugeot l'a fait pour sa nouvelle i208, et donc on va découvrir une autre voiture dans quelques instants.
00:45:46C'est le lieu parfait pour ça, c'est un rendez-vous incontournable pour présenter de nouveaux modèles.
00:45:52Et pour l'instant, c'est le trophée, ça aussi, c'est une image rituelle, Adrien.
00:45:55L'arrivée du trophée, c'est un des mythes, un des moments incontournables de cette cérémonie d'avant-course, ici sur les 24 heures du Mans.
00:46:01Ce trophée qui va être convoité, remis en jeu, donc par Ferrari, il va remonter toute la pipe, tous les pilotes,
00:46:07chacun va poser, chacun à sa manière, un œil dessus, en se disant, ça va être le mien.
00:46:11Et en direct, Megastar, Valentino Rossi avec Mylène, on en profite.
00:46:15Megastar, on est fait, parce que tout le public vient de crier Valentino Rossi, Valentino Rossi, Valentino.
00:46:21Comment ça va, juste avant le départ, je suis très incroyable course, je suis super excité.
00:46:27La grille du Mans, c'est toujours spécial, avec toutes les cérémonies, tous les gens qui sont là, c'est fantastique.
00:46:36Et puis, ça fait une semaine qu'on se prépare pour cette course, là on est près du départ, on s'en rapproche, on va voir si on est compétitifs.
00:46:42Vous avez fait un super boulot en qualif, on peut partir 3ème de notre catégorie, j'ai fait un très bon tour, j'étais très content.
00:46:51C'est vrai que c'est une très longue course, mais partir devant c'est toujours mieux.
00:46:57Maintenant il faut qu'on étudie notre rythme en course.
00:47:00De voir, d'entendre Valentino Rossi, c'est un bonheur absolu, lui qui a effectué des progrès tonitruants à Adrien.
00:47:10C'est devenu un vrai pilote, tout simplement, au tour.
00:47:14C'est devenu mon pronostic pour la victoire en LMGT3.
00:47:16Ah, avec sa 46, donc on surveille.
00:47:18Mais bien sûr, vous vous rendez compte qu'il a tout gagné, c'est une légende.
00:47:21Vous savez ce qu'on dit en Italie ? Vous avez deux photos, la photo du pape et la photo de Valentino Rossi.
00:47:24Il a choisi le Mans comme ultime défi dans sa carrière, c'est juste génial, vous vous rendez compte ?
00:47:29Exceptionnel, Valentino Rossi surveillait bien, donc c'est son numéro fétiche, la 46 évidemment, c'est facile à suivre.
00:47:35Valentino Rossi chez BMW, on a évoqué les Ferrari, on a évoqué Toyota.
00:47:41D'ailleurs Marc, le trophée qui est transporté par une Ferrari, c'est parce qu'ils sont double tenants du titre ?
00:47:46Parce qu'ils sont tenants du titre, tout simplement.
00:47:48C'est la tradition, alors qu'on voit Célia Martin, l'Iron Dame, qui va prendre le départ tout à l'heure sur la voiture numéro 85 avec Raël Frey et ici Sarah Ruby.
00:47:57C'est la tradition, que ce soit 24h du Mans, auto ou moto, le tenant du titre remet son trophée en jeu.
00:48:04Et donc c'est un véhicule de la marque, une auto ou une moto, qui redescend traditionnellement toute cette ligne droite de départ en sens inverse.
00:48:13Pour l'instant, la voiture est positionnée là-haut, elle est prête à redescendre, ça sera précisément à 15h31, vous pouvez regarder votre montre, c'est dans un petit peu plus d'un quart d'heure,
00:48:21que le trophée va être rapporté sur une Ferrari, donc en bas de la grille de départ, là où se retrouveront les personnalités, le président de la CO, les responsables du WEC, etc.
00:48:34Et on remet en jeu le trophée. Et il faut savoir que si on gagne trois fois d'affilée les 24h du Mans, on conserve le trophée.
00:48:43C'est bien l'objectif de Ferrari, on conserve le grand trophée. Vous savez que lorsque vous repartez d'ici, vous avez une réplique.
00:48:48Donc si vous gagnez trois fois, si c'est le cas pour Ferrari, ils remporteront le grand trophée chez eux et peut-être qu'ils ont déjà préparé une étagère à Maranello pour le mettre.
00:48:57On va demander à Élise qui va peut-être apprendre à maîtriser le langage de Marc Minari. C'est un fait d'après vous, Élise, ou c'est un pronostic de la part de Marc Minari ?
00:49:06Je ne pense pas qu'il y a de fait. Je ne pense pas qu'on peut dire quoi que ce soit ici. Mais bon, on verra ce qui se passe.
00:49:15Tout peut se passer maintenant et on espère que le meilleur gagne, tout simplement.
00:49:19Je crois qu'elle a compris mon langage déjà.
00:49:21C'est une ancienne ingénieure chez Cadillac, ingénieure stratégie. Et qu'on pèse ses mots quand on est ingénieur stratégie, on ne développe pas, on ne dévoile pas la stratégie.
00:49:33Roger Federer, toujours, si vous nous rejoignez en direct, il est 15h15.
00:49:39Ah, eh bien, on garde à l'image, évidemment, Roger Federer, mais on va aller voir Mylène parce que c'est un moment important pour Célia Martin avec vous, Mylène.
00:49:47Elle découvre tout ça.
00:49:48Un moment très important pour Célia puisque c'est la première fois qu'elle va prendre le départ des 24h du Mans.
00:49:54Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que c'est, de ce que ça réalise même pour elle, pour sa carrière.
00:49:58Célia, tu te sens comment ?
00:50:00Franchement, je suis sur un nuage, je suis dans ma bulle. Je sens toute l'atmosphère ici au Mans. C'est juste incroyable.
00:50:07Franchement, je réalise juste maintenant, je pense, petit à petit, que je vais faire mes premières 24h.
00:50:12C'est ça, imaginer un scénario ou anticiper un scénario pour le départ.
00:50:18Généralement, oui, j'imagine plein de choses et puis je ne sais pas, je monte dans la voiture et ensuite, je laisse la place à l'intuition et à la réaction.
00:50:28J'ai un plan en tête, on verra si j'arrive à me le suivre ou pas.
00:50:31Tu veux nous dire ton plan ou pas trop ?
00:50:34Pour être honnête, il n'y a rien de sorcier. Pas de prendre de risque. Il y a quelques bons pilotes devant, je veux dire Silver et Gold même.
00:50:42Donc franchement, essayer de suivre, rester hors des soucis si jamais il y en a et voilà.
00:50:49Merci beaucoup, c'est la bonne course et bon départ.
00:50:52Et alors, on a de l'intuition parce qu'elle est arrivée tard au niveau en sport automobile.
00:50:57Adrien, on peut simplement rappeler Gold, Silver pour nos téléspectateurs ?
00:51:00Alors Gold, ce sont les pilotes professionnels. Platinum, c'est un pilote professionnel qui a un palmarès comme une victoire en Formule 1, titre de champion du monde ou une victoire aux 24 heures du Mans.
00:51:07Ils sont très peu au monde avec Platinum. Gold, pilote pro, on est payé par un constructeur, par un team pour rouler.
00:51:13Silver, on aspire à devenir professionnel. Souvent, c'est des jeunes qui arrivent de la monoplace.
00:51:17C'est Stéban Masson, par exemple, dans un team de LMP2.
00:51:21Et puis, pour l'instant, Célia, elle est bronze. Célia, elle peut passer Silver. Elle est jeune, elle a encore une grande carrière devant elle.
00:51:26Je tenais quand même aussi à préciser que Célia a fait, par contre, beaucoup de fois les 24 heures du Nürburgring qui est considérée comme la course de GT la plus dure au monde.
00:51:34C'est vous dire le niveau. Donc, elle est bronze. Les bronzes se sont considérées comme les pilotes amateurs.
00:51:39Un pilote amateur, c'est un pilote qui va au bureau lundi. Vous avez des pilotes sur la grille qui seront au bureau lundi.
00:51:43Mais Célia ne restera pas bronze très longtemps.
00:51:45À suivre de très près sur cette 93e édition des 24 heures du Mans.
00:51:51Le public est évidemment désormais massé pour vivre le top départ qui va être donné par Roger Federer, le protocole qui va continuer de se mettre en place.
00:52:01Marc, avec l'hymne qui va retentir, le drapeau qui va être déposé, évidemment, qui va arriver depuis les airs comme d'habitude.
00:52:09Il est 15 heures et 18 minutes. D'ailleurs, Marc, on peut rappeler les temps forts qui vont nous attendre jusqu'au départ donné par Roger Federer.
00:52:17Je vais vous en donner les 3-4 parce qu'il y a beaucoup de lignes sur la procédure de départ ici aux 24 heures du Mans.
00:52:24Le retour du trophée, on l'a dit, c'est 15 heures 31.
00:52:27Sur cette grille, la Marseillaise sera exécutée par la fanfare 3 minutes après, 15 heures 34.
00:52:33Vous savez qu'il y a un moment très important sur les 24 heures du Mans, c'est quand l'hélicoptère apporte le drapeau bleu-blanc-rouge, le drapeau national.
00:52:44Et les commandos descendent de l'hélico et viennent le remettre au starter, en l'occurrence Roger Federer.
00:52:49Ce sera à 15h35. Et puis Roger, il va prononcer la célèbre phrase.
00:52:55Pilote, démarrez vos moteurs. Ça sera juste avant 15h50. Et c'est là que vraiment les choses sérieuses vont commencer.
00:53:04Les pneumatiques, évidemment, une importance capitale, Adrien.
00:53:08Alors vous avez deux mondes de pneumatiques en GT, pardon.
00:53:11Vous avez le pneumatique slick qui est avec le flanc jaune et le pneumatique pluie qui est avec le flanc bleu.
00:53:17Pour l'instant, si vous ne vous mettez pas à chanter mes saoudes, on ne l'utilisera pas.
00:53:23Le ciel est menaçant quand même. Il est nuageux. En tout cas, c'est ce qu'on aperçoit nous.
00:53:28La météo n'annonce pas de pluie pour l'instant, mais on serait surpris qu'il n'y ait pas de gouttes qui tombent d'ici la fin.
00:53:34De ces 24 heures du Mans, on va se diriger vers la ligne d'arrivée Mylène.
00:53:37Il y a quelque chose de particulier que vous vouliez nous montrer pendant que le protocole se met en place.
00:53:41Oui, mes saoudes, regardez la ligne d'arrivée alias finish line.
00:53:45En fait, les gens qui sont venus, le public est venu à plus écrire des petits mots.
00:53:47Alors on peut voir, je vais me tourner pour regarder avec vous.
00:53:50Allez Alpine. Regardez, il y a Paul et Thibaut. Je pense que c'est Paul Petit.
00:53:53Pour Thibaut, évidemment, nos consultants, c'est sûr, c'est évident.
00:53:55Je ne sais pas s'il y a un Allemé Saoud, mais il y a aussi Allemé Alpine, Cadillac, Toyota.
00:54:00Je trouve ça hyper mignon. Je trouve qu'on a laissé l'opportunité au public de mettre un petit mot ici sur la ligne d'arrivée.
00:54:06On arrive à distinguer. Mylène, c'est la meilleure. Juste à droite, Mylène, c'est pour vous.
00:54:13On va retourner sur cette grille. Vous voyez, on se prépare toujours pour le départ de cette 93e édition.
00:54:19On continue de remonter également les différentes voitures.
00:54:21La voici, la 46 de Valentino Rossi.
00:54:24Paul Petit, on essaye de distinguer ce qui peut se passer sur ce départ-là.
00:54:30C'est l'occasion peut-être de rappeler à quel point le départ est prépondérant.
00:54:34C'est le paradoxe absolu.
00:54:36Une course de 24 heures, mais un départ qui est propondérant.
00:54:39Est-ce qu'on peut essayer d'expliquer ce paradoxe ?
00:54:42Oui, complètement. Il est malgré tout très important.
00:54:45On sait que déjà, on a discuté tout à l'heure, mais Saoud, on était tous les deux en plateau avec Kevin Estre.
00:54:50Ça va être malgré tout pour une catégorie maintenant qui est dense.
00:54:55On a trouvé de la fiabilité dans toutes ces voitures.
00:54:57Aujourd'hui, on est très bien préparé lorsqu'on arrive au Mans.
00:54:59C'est un sprint de 24 heures.
00:55:01Aujourd'hui, tous les pilotes qui vont prendre le départ ne veulent pas s'accrocher.
00:55:05Mais pour autant, c'est le moment de se montrer.
00:55:07C'est la course d'une vie, les 24 heures du Mans.
00:55:09On est un petit peu tiraillante, effectivement.
00:55:11Ménager un petit peu la monture.
00:55:13Surtout, ne pas avoir de touchettes en début de course qui pourraient engendrer un passage par les stands.
00:55:18On le sait, l'année dernière, je crois qu'il y avait quasiment 8 ou 9 voitures qui ont fini dans le même tour.
00:55:23C'est vous dire à quel point ça va être serré jusqu'à la fin.
00:55:25Et qu'il faut prendre, du coup, même dès le départ, un avantage sur la piste en termes de position.
00:55:30Alors, on le sait, les safety cars redistribuent un petit peu les cartes.
00:55:33Mais je partage complètement l'avis de dire que les premiers tours, aujourd'hui, ont un rôle à jouer, même ici, aux 24 heures du Mans.
00:55:39Et il ne s'y trompe pas, évidemment, Roger Federer avec Valentino Rossi.
00:55:43Elle est belle, cette image de légende côte à côte.
00:55:45Alors, combien t'as gagné de grands chelèmes ?
00:55:51Combien t'as gagné de titres de champion du monde ou de grands prix pour Valentino Rossi ?
00:55:57Un petit peu plus.
00:55:59Roger Federer qui succède à une liste extraordinaire de grands noms, de grands sportifs dans ce rôle de starter.
00:56:07Raphaël Nadal, c'était en 2018, l'année dernière.
00:56:09Zinedine Zidane, LeBron James, un an avant.
00:56:11Et on peut citer Raymond Poulidor en 78, le président Georges Pompidou, c'était en 72 à ce moment-là.
00:56:191971, Steve McQueen, Alain Delon également en 96.
00:56:22Et puis Brad Pitt, un peu plus récemment, 2016 pour Brad Pitt.
00:56:27Le fait de retrouver des légendes pareilles systématiquement, année après année, désormais.
00:56:31Là aussi, Adrien, ça en dit long sur le statut désormais de ces 24 heures, statut retrouvé de légende.
00:56:36Vous avez les légendes qui agitent le drapeau au moment du départ.
00:56:39Et puis vous avez aussi celles qui, parfois plus discrètement, se baladent dans ce paddock.
00:56:45Donc forcément, vous croisez des Mathieu Kassovitz, par exemple, qui sont passionnés et qui sont sur la grille.
00:56:51C'est aussi ça le moment.
00:56:52Jacques X, Marc, allez, pour les plus jeunes, en trois mots, rappelez ce que représente Jacques X ici.
00:56:59En trois mots, X, 6 victoires.
00:57:036 victoires au 24 heures du Mans pour Jacques X.
00:57:05C'est un monument de l'épreuve, bien sûr.
00:57:07Il a été battu par la suite, dans les années récentes, par Tom Christensen, qu'on surnomme maintenant Monsieur Le Mans, puisqu'il a neuf succès.
00:57:14C'est vraiment unique, le Danois Tom Christensen, qui est là, bien sûr.
00:57:18Mais Jacques X, c'est un monument.
00:57:19C'est les bagarres entre Porsche et Ford.
00:57:23C'est une victoire pour 100 mètres, l'année contre Hermann.
00:57:28Il l'observe, il le laisse passer dans l'avant-dernier tour, parce qu'il n'arrive pas à le décrocher.
00:57:32Il peut voir comme ça où il peut s'en rapprocher.
00:57:35Et le passer, le piquer au freinage dans le dernier tour pour s'imposer.
00:57:39Voilà une autre légende.
00:57:40Oui, Yannick Dalmas, c'est une légende.
00:57:42Quatre victoires au 24 heures du Mans, avec quatre constructeurs différents.
00:57:48C'est absolument unique, ça.
00:57:49Et des légendes, il y en a aussi en pit, là.
00:57:51Et absolument, avec Rubens Barrichello qui est là, son fiston court, évidemment.
00:57:58Et Hayley va se rapprocher de Rubens Barrichello pour avoir un mot rapidement.
00:58:02Tout à fait, je suis à côté d'une légende brésilienne.
00:58:05C'est bien sûr Rubens Barrichello qui a un autre rôle ici ce week-end.
00:58:09Il est là pour soutenir son fils, Eduardo.
00:58:12C'est un rôle différent ce week-end pour vous.
00:58:16Il y a 24 heures du Mans, parce que vous supportez votre fils, Eduardo.
00:58:20C'est comment pour vous, ce changement ?
00:58:23Moi, je suis tellement fier de voir ce qu'il a fait, ce qu'il a réussi à faire.
00:58:31On a été équipés tous les deux ensemble en stock-car au Brésil.
00:58:35Et puis ensuite, il a été commandié par St-Martin pour conduire, piloter le championnat du monde.
00:58:41C'est fantastique.
00:58:45C'est lui qui a fait ça.
00:58:46Il me fait le droit lui-même.
00:58:50Là, je le voyais comme un papa, maintenant.
00:58:52Je suis très fier.
00:58:53Ensemble en stock-car, comme vous venez de constater.
00:58:56Mais est-ce que vous lui donnez des conseils quand même ?
00:58:59Parce que vous avez quand même remporté 11 Grands Prix.
00:59:03Est-ce qu'il y a un échange entre vous avant une course telle que les 24 heures du Mans ?
00:59:08J'ai appris le français, donc j'ai à peu près compris la question.
00:59:19Honnêtement, Eduardo a besoin de moi comme coach.
00:59:22Mais il s'était vraiment développé de son côté.
00:59:24Vraiment, j'organise vraiment très peu de choses.
00:59:30Je ne vais pas le faire quand on va au lit, quand on va se marrer.
00:59:33On a vraiment du bon temps ensemble.
00:59:36S'il a besoin de mon expérience, s'il demande s'il ne veut pas parler de course, il n'y a pas de problème.
00:59:46Et son rêve, c'est de courir avec lui ici aux 24 heures du Mans.
00:59:49Restez bien avec nous.
00:59:50On marque une très courte pause et on est de retour pour basculer dans une autre dimension.
00:59:54parce que le protocole officiel va démarrer l'arrivée du drapeau
00:59:57qui va nous mener jusqu'au départ avec Roger Federer
01:00:01qui prononcera cette phrase mythique.
01:00:04Pilote, démarrez vos moteurs juste après une courte pause en direct ici du Mans.
01:00:07A tout de suite.
01:00:20De retour en direct dès 24 heures du Mans.
01:00:22On bascule dans une toute autre dimension parce que le protocole va s'accélérer.
01:00:25Le drapeau est attendu dans les minutes qui viennent avant le départ de cette 93ème édition.
01:00:32Tout est en place pour vivre la Marseillaise qui est le prochain temps fort de ses préparatifs avant le départ
01:00:39qui sera donné donc par Roger Federer, le starter de cette 93ème édition.
01:00:44On en profite avant que le protocole ne s'accélère pour vous dire que vous pouvez aller sur les réseaux sociaux de la chaîne.
01:00:49Adrien va m'aider. Voilà, Adrien, merci infiniment.
01:00:52Hop là, vous allez pouvoir le montrer.
01:00:54Et vous pouvez aller gagner des lots de l'équipementier officiel des 24 heures du Mans.
01:00:58Allez-y sur les comptes, les réseaux sociaux de la chaîne de l'équipe
01:01:01et vous pouvez gagner des lots que vous offre l'équipementier de ces 24 heures du Mans.
01:01:06Allez-y, le jeu est d'ores et déjà ouvert.
01:01:08On va retourner sur la grille, Marc.
01:01:11Allez, le protocole qui va donc s'accélérer dans les instants qui viennent.
01:01:14On attend la Marseillaise dans combien de temps ?
01:01:17La Marseillaise, c'est dans 3 minutes.
01:01:203 minutes 30.
01:01:21Pour l'instant, c'est le trophée qui va redescendre.
01:01:23Alors qu'on est en train d'observer les pneumatiques.
01:01:24Il faut faire bien attention.
01:01:26Élise Mori est en train de noter avec Paul Petit les montes pneumatiques sur les voitures.
01:01:32Là, par exemple, sur cette Ferrari, vous voyez des pneus à flanc jaune.
01:01:36Ce sont les pneus médiums.
01:01:38On vous rappelle qu'il y a 3 crans, comme l'on dit chez Michelin, qui est fournisseur exclusif des hypercars.
01:01:43Les pneus à flanc blancs, ce sont les pneus soft, c'est-à-dire les pneus tendres.
01:01:47Les pneus à flanc jaune, ce sont les pneus médiums.
01:01:50Les pneus à flanc rouges, ce sont les pneus de gomme dure qui sont là pour piste sèche à très haute température.
01:01:57Pour l'instant, de ce qu'on voit sur l'essentiel de cette grille de départ,
01:02:02ce sont les pneus médiums qui sont montés.
01:02:07Mais on va surveiller ça.
01:02:08C'est le top départ qui est donné.
01:02:09Vous apercevez le trophée et ça veut dire que le protocole officiel de cette 93e édition des 24 ans du Mans va démarrer.
01:02:16La Marseillaise va retentir.
01:02:18Le drapeau qui sera apporté, comme d'habitude, c'est un spectacle ici depuis les airs,
01:02:24avant de le donner à Roger Federer, qui est donc le starter de cette 93e édition.
01:02:29Alors, écoutons ce générique qui vous lance, c'est ce protocole.
01:02:33C'est ce protocole, c'est ce protocole.
01:03:03Le voici en majesté à bord de cette Ferrari, parce que Ferrari est double tenant du titre de ce trophée des 24 heures du Mans.
01:03:29L'écurie italienne qui vise un triplé pour pouvoir conserver ce trophée, le triplé pour Ferrari,
01:03:35face à une concurrence folle pour cette 93e édition.
01:03:388 constructeurs au total.
01:03:40Toyota, Porsche, Alpine pour un podium.
01:03:44Cadia qui est en première ligne au départ de ces 24 heures du Mans.
01:03:49Et d'autres écuries encore qui peuvent tirer profit d'un éventuel scénario.
01:03:52Le trophée en majesté et le protocole dont on profite tous ensemble.
01:03:57C'est ce protocole.
01:03:58Au joule, tu vas à tirer, je soulache.
01:04:26Sous-titrage MFP.
01:04:56...
01:05:26Et le trophée, vous en avez l'habitude, qui arrive ici au Mans.
01:05:50Le drapeau qui arrive au Mans, après le trophée.
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