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Retrouvez le replay de la 8e partie des 24h du Mans 2025 du 15/06/2025.

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Sport
Transcription
00:00:009h24, bienvenue à vous si vous nous rejoignez pour continuer de vivre cette 93e édition des 24 heures du Mans.
00:00:08Une édition qui nous offre des histoires folles autour de Ferrari si vous nous rejoignez.
00:00:13Parce que Ferrari va vivre une lutte infernale, une lutte intestine entre la Ferrari rouge officielle et la Ferrari jaune privée avec justement la radio de la Ferrari.
00:00:25Et c'est excellent. Alors d'abord moi j'adore le regard de Kubica, on dirait qu'il est dans son canal P en train de lire un bouquin.
00:00:34Il est d'un calme absolu alors qu'il bombarde au volant de la 83.
00:00:39Et là l'ingénieur vient de lui dire c'est bon, continue, continue à mettre la pression à Giovinazzi, il se plaint de dégradation thermale.
00:00:46C'est à dire de chaleur dans les pneus, chaleur excessive dans les pneus sur la 51.
00:00:53Et la pression que Kubica est en train de mettre à Giovinazzi est en train de payer, Paul Petit.
00:00:58Oui tout à fait, il est en train de le faire taper dans son capital pneumatique.
00:01:01Il est en train de lui faire surchauffer un petit peu ses gommes à Giovinazzi.
00:01:04Donc à ce jeu-là, il peut l'avoir à l'usure Kubica.
00:01:08C'est vrai qu'il a aussi l'expérience qui parle pour lui.
00:01:10Attention, Giovinazzi c'est quand même un sacré client.
00:01:12Ils ont tous les deux une expérience passée en formulant.
00:01:14Mais voilà, Robert Kubica c'est quand même un sacré client.
00:01:18Et quand il est dans cette position du chasseur, je pense que là, il a un petit peu l'odeur du sang.
00:01:26Et là il a envie d'aller le chercher.
00:01:28Il le veut Giovinazzi comme l'a bien rappelé Elise tout à l'heure.
00:01:32Je pense que cette victoire qui lui avait échappé à l'époque avec WRT, il a une revanche à prendre ici au Mans.
00:01:39Et dans la catégorie hypercar, ça serait une très belle revanche pour lui.
00:01:42Et pour bien comprendre, Paul, Elise et Marc, réécoutons ce moment fort.
00:01:47La radio de Robert Kubica tout à l'heure où le message était extrêmement clair pour son écurie.
00:02:02Robert Kubica qui veut être respecté, Marc, et qu'on lui offre la possibilité de jouer la gagne à la régulière face à l'écurie officielle.
00:02:09Alors le message de la part du Polonais, il est clair, on le dit depuis tout à l'heure.
00:02:14Et là il est en train de l'envoyer visuellement et en termes chronométriques, le message.
00:02:19On est là, on veut jouer la gagne.
00:02:22Laissez-nous jouer la gagne.
00:02:23Laissez-nous jouer la victoire à bord de la voiture.
00:02:26Il y a deux trucs très intéressants, je trouve, qui viennent de se passer dans les dernières minutes.
00:02:31C'est qu'on va les prendre dans l'ordre.
00:02:33Alors, premièrement, le ravitaillement précédent.
00:02:37Paul Petit, vous avez décortiqué ce ravitaillement, le temps passé au stand et l'énergie remise dans ce fameux virtual energy tank.
00:02:44Le réservoir, la capacité virtuelle d'énergie, carburant plus électricité sur la voiture hybride.
00:02:50Qu'est-ce que vous avez observé sur l'arrêt de la 83 tout à l'heure ?
00:02:54Il est vrai que tout à l'heure, quand on enchaînait, on n'a pas forcément prêté attention à l'instant.
00:02:58Mais moi, ça m'avait marqué.
00:02:59J'ai vu que lorsque Robert Kubica a effectué son ravitaillement en carburant dans les stands,
00:03:05on a justement au même moment le virtual energy tank.
00:03:08Et son énergie virtuelle était remontée à 94%.
00:03:11Et naturellement, on se pose la question, mais pourquoi est-ce qu'il n'a pas remis à 100% ?
00:03:15Et quand on voit Giovinazzi qui ressort des stands et qui lui a mis à 100%,
00:03:18on a cette image-là, même pas une seconde d'écart.
00:03:20Et donc, je pense que du côté d'AF Corsé, du côté de chez Robert Kubica sur la Ferrari numéro 83,
00:03:25on a essayé un petit peu de revenir, vraiment mettre la pression,
00:03:28voire même de ressortir devant Antonio Giovinazzi.
00:03:32Donc, voilà, ça ne s'est pas forcément passé comme prévu, mais ils ont tenté le coup.
00:03:36Ils ont fait un arrêt au stand 3 secondes plus court que Giovinazzi.
00:03:39Donc, je pense qu'ils voulaient essayer de repasser devant avec cette petite technique
00:03:43de raccourcir un tout petit peu le ravitaillement en essence.
00:03:45Ce n'est pas passé, mais alors par contre, ça nous offre un très très joli spectacle
00:03:48parce qu'il n'y a même pas une seconde d'écart depuis plus d'une demi-heure.
00:03:51Alors, le deuxième point que je voudrais aborder avec vous,
00:03:54et je me tourne vers vous, Élise Moury,
00:03:56c'est au moment de la slow zone, il y a 5 minutes, juste avant,
00:04:00Kubica a levé le pied.
00:04:01Il était à une seconde d'une, une seconde d'une, une seconde d'une.
00:04:04Et tout à coup, sur la slow zone, à l'entrée de la slow zone,
00:04:07c'était 6 secondes l'écart entre Giovinazzi et lui.
00:04:10Et est-ce qu'il a volontairement levé le pied pour refroidir un petit peu sa mécanique et ses pneus ?
00:04:16On l'avait vu juste avant, délicatesse au freinage à Mulsanne.
00:04:19Pour réattaquer ensuite, il est revenu de nouveau dans ce delta de 1 seconde 2 à l'instant même.
00:04:25Non, des fois, ça peut aussi être simplement en fonction de quand est-ce qu'on prend la slow zone
00:04:31par rapport au trafic qu'on a, etc.
00:04:33Donc des fois, ça peut être juste un artifice, on va dire, de notre écran de timing.
00:04:37Mais non, on ne ralentit pas en fait en course.
00:04:43On n'essaie pas, on n'a pas trop de flexibilité à ce niveau-là pour faire des choses un peu spéciales.
00:04:49Et je pense que comme disait Paul, si on a envie de faire un peu une stratégie pour couper quelque chose,
00:04:55c'est justement sur ces petits détails qu'on peut trouver justement en réduisant un tout petit peu
00:05:01le temps d'énergie qu'on met dans la voiture ou d'essence.
00:05:06Mais c'est vrai que les pilotes en piste, ils sont au final assez limités
00:05:09ou alors ils doivent prendre d'énormes risques.
00:05:11Et à ce stade-là de la course, on n'en est pas forcément encore à prendre d'énormes risques, je pense.
00:05:17Vous voyez qu'il y a des pneus à flanc jaune, ce sont les médiums,
00:05:19mais il y a des pneus à flanc blanc également qui sont préparés.
00:05:23Pour la Toyota numéro 7, les flancs blancs, ce sont les pneus soft,
00:05:28les pneus tendres sur cette Toyota 7 qui est toujours abîmée sur son panton à gauche
00:05:33depuis hier après un contact.
00:05:37Alors on met les soft à l'avant droit, ça c'est sûr, médium à l'arrière droit
00:05:43et même chose manifestement du côté gauche.
00:05:48Non, il n'y a que l'avant droit qui est un soft.
00:05:51Donc l'avant droit, c'est ici le pneu qui est le moins utilisé
00:05:54en termes d'énergie qui est passée sur le pneu.
00:05:58Et donc c'est un pneu qui peut tout à fait...
00:06:01On voit ici le replay de la canilla qui sort un petit peu ici.
00:06:06Donc oui, le pneu avant droit, c'est le pneu qui est le moins utilisé
00:06:08et donc le soft se dégrade, on va dire, à la même vitesse que les médiums
00:06:13sur les autres corners, on appelle ça les autres coins de la voiture.
00:06:19Donc c'est une stratégie tout à fait valide pour eux.
00:06:22Maintenant, si ça ne leur déséquilibre pas leur balance,
00:06:29leur équilibre dans ce qui est mécanique dans la voiture,
00:06:33tant mieux pour eux.
00:06:33Mais je sais que d'autres manufacturiers n'arrivent pas à faire des composés mixtes comme ça
00:06:38parce que c'est un petit peu plus difficile à rouler.
00:06:40Alors celle-ci, c'est la 50.
00:06:42C'est l'autre Ferrari officielle avec Antonio Foucault à son volant.
00:06:47Elle passe au stand, c'est le 25e arrêt de la voiture, c'est ça ?
00:06:53Tout à fait.
00:06:56Arrêt de routine, comme l'on dit.
00:06:57Devant, c'est une Ferrari AF Corset de GT qui s'arrête.
00:07:01Donc on ne va pas changer les pneus, semble-t-il, sur la voiture.
00:07:04On se contente du ravitaillement en essence.
00:07:07Et tiens, est-ce que vous aviez une paire de jumelles, vous Élise,
00:07:09quand vous êtes sur le muret ?
00:07:10Non, mais j'aurais trouvé ça très pratique, pour être tout à fait honnête.
00:07:15Oui, alors on essaie d'être à plusieurs pour essayer de regarder ce qui se passe un petit peu au niveau des compétiteurs
00:07:21parce qu'on n'a pas la chance de savoir exactement ce que les autres font
00:07:25et ce que les autres mettent comme pneus aux arrêts ou aux stands.
00:07:27Donc il ne faut pas simplement aller voir, regarder.
00:07:30Donc la paire de jumelles, ça peut être très pratique.
00:07:3399% pour la Ferrari de Foucault.
00:07:35Paul ?
00:07:36J'allais juste vous dire que moi, je n'ai pas besoin de jumelles, je vois très bien.
00:07:40Parce que vous mangez des myrtilles.
00:07:41Exactement, oui.
00:07:42Voilà, c'est ça.
00:07:43Vous pourriez manger des carottes, ça rend immuable.
00:07:47Puis ça donne un bon teint pour la peau.
00:07:50J'en aurais besoin ce matin.
00:07:53Alors, si vous n'étiez pas avec nous cette nuit et l'hier soir,
00:07:56allez sur les réseaux sociaux ou regardez les replays de ces 24 heures du Mans
00:08:01et remontez à minuit.
00:08:02Parce qu'il est minuit, on était là en cabine avec l'Élise et Paul
00:08:06et c'est le moment où a eu lieu le spectacle pyrotechnique
00:08:08et notamment le magnifique.
00:08:11Là, franchement, d'ailleurs, on ne va pas faire des mots.
00:08:13Magnifique fait l'artifice qui a été tiré.
00:08:15Ils ne se sont pas moqués de nous chez Rodgiri avec l'organisation de l'SEO.
00:08:19Tiré juste là, à quelques mètres de notre cabine.
00:08:22C'était absolument fantastique.
00:08:24Le spectacle pyrotechnique était génial et Paul Petit a été, lui, sur la table
00:08:30pour se protéger des explosions qui faisaient trembler la cabine.
00:08:35Pour le remettre, Paul, c'est fini maintenant.
00:08:38Ça va, il y a eu.
00:08:39Plus d'émotion, moi.
00:08:40On voit justement l'image que la bagarre...
00:08:47Regardez.
00:08:47Ah, voilà, on retrouve ces images.
00:08:50C'était hier soir.
00:08:51L'attaque reçue sur le TV Camp Porn hier soir.
00:08:56Le TV Camp Porn.
00:08:57Mais vraiment, pour les téléspectateurs, il faut savoir que le feu d'artifice qui est là,
00:09:01il est réellement tiré.
00:09:02Franchement, il est à 20 mètres de la cabine.
00:09:06Donc, je peux vous affirmer que vraiment, c'était assez impressionnant d'ici, quoi.
00:09:10Ah, c'était un spectacle absolument génial.
00:09:12Oui, c'est tiré devant les cabines de commentaires.
00:09:15Là, on était au spectacle.
00:09:17Et puis, toute la zone, tous les personnels qui travaillent dans cette zone
00:09:20avaient été appelés à porter un casque pendant la demi-heure du spectacle
00:09:25en cas de circulation.
00:09:26La zone, d'abord, était délimitée, bien évidemment, voire interdite d'accès.
00:09:31Mais si on était dans le coin, il fallait impérativement porter un casque
00:09:34pour des raisons de sécurité.
00:09:35Et ça a été un très, très beau spectacle que vous avez peut-être admiré
00:09:39si vous étiez avec nous à minuit pile sur la chaîne de l'équipe cette nuit.
00:09:43C'était déjà il y a 9h34.
00:09:46Vous vous rendez compte ?
00:09:49Et là, le feu d'artifice, il est tiré par Kubica qui est au stand.
00:09:52Vous avez vu sur la droite de l'écran, avec la caméra à l'équipe, l'occasion de remercier d'ailleurs
00:10:05toutes les équipes, sans jeu de mots, qui travaillent au service de cette retransmission
00:10:10de ces 24h du Mans, pour vous emmener dans les stands, pour vous faire vivre la course de l'intérieur
00:10:18depuis 8h30 hier matin et jusqu'à 18h ce soir.
00:10:23L'arrivée, c'est à 16h.
00:10:24On va débriefer pendant quasiment 2h en direct avec des invités, dans les stands, dans la pitlane,
00:10:32sur le plateau.
00:10:34Cela, bien sûr, après avoir vécu les podiums.
00:10:36Les podiums qui, pour l'instant, échappent à la Toyota 8.
00:10:40Elle est quatrième au moment où elle rentre au stand, avec Brandon Hartley, le Néo-Zélandais, à son volant.
00:10:44Et là aussi, Élise, on a préparé et des pneus à flanc jaune, les médiums, et des pneus à flanc blanc, les softs.
00:10:50Oui, tout à fait, sur la même stratégie que la numéro 7, et qui est la stratégie qu'ils utilisent
00:10:55depuis un petit peu le début de course, en fait.
00:10:59Brandon Hartley, toujours à son volant.
00:11:01Un point sur les équipes françaises.
00:11:04Alpine, pour l'instant, place la 35 à la 14e position.
00:11:09Et du côté des Peugeot, la première voiture pilotée par Stoffel Van Dorn,
00:11:14la 94, elle, est devant.
00:11:17Elle est à la 13e place, mais c'est votre temps.
00:11:20Et Jean-Marc Finault, le patron de Peugeot, justement, est avec nous.
00:11:24Jean-Marc, d'abord, comment ça va au petit matin au Mans ?
00:11:29Bonjour à tous.
00:11:30Le petit matin, c'est toujours un plaisir.
00:11:32Le soleil se lever sur les 24 heures, c'est le moment qu'on attend.
00:11:36Donc on sort de la nuit, les yeux s'ouvrent, les mécanos se relèvent,
00:11:40et puis on est toujours contents de voir les deux voitures qui tournent encore le matin.
00:11:44Ça se voit sur votre visage.
00:11:46Effectivement, Adrien Pavio est également avec nous.
00:11:49Adrien, on surveille évidemment ce qui se passe en direct avec cette lutte entre les Ferrari.
00:11:54Porsche est également là avec Toyota.
00:11:57Jean-Marc, Marc Minari vient de donner les positions des Peugeot.
00:12:0013e position pour la 94, 19e pour la 93.
00:12:04Votre ressenti pour nos téléspectateurs, comment vous jugez cette course de la part de Peugeot ?
00:12:09En fait, à la régulière, on est à la position à laquelle on s'attendait.
00:12:14Compte tenu des règles spécifiques des 24 heures du Mans, on était un peu en déficit de rythme.
00:12:20Donc il fallait qu'on travaille sur la stratégie pour arriver à rentrer dans le top 10.
00:12:26Là, pour l'instant, on est 13.
00:12:27Le top 10, ce n'est pas fait, mais ce n'est pas inaccessible.
00:12:31Donc ce qu'on a fait d'un point de vue stratégique, on avait plusieurs leviers.
00:12:34On avait profité des faits de course.
00:12:37Hélas, il n'y en a pas eu beaucoup.
00:12:38Donc rechercher des opportunités, ce n'était pas évident.
00:12:43Il y avait aussi un autre levier qui était de travailler sur les relais.
00:12:46Donc on est parti sur le principe de faire des relais assez longs.
00:12:51Donc on n'a pas roulé trop vite.
00:12:53On a lifté dans les lignes droites, ce qui nous a permis de faire un ou deux tours de plus que les autres teams sur les premiers relais.
00:13:04Et au gré des ravitaillements, ça nous a permis de faire un peu le yo-yo dans le classement.
00:13:09Puis il y a même des moments où on a pu être en tête et à la première place.
00:13:14Donc ça, c'est toujours très sympa.
00:13:15Donc pour tous les fans qui nous soutiennent et pour le team, c'était très bon pour l'ambiance.
00:13:18On imagine effectivement, c'est la voiture leader Adrien qui est au stand de la Ferrari numéro 51.
00:13:24La 51 qui va repartir.
00:13:28Comme vous, ça repart tout le temps.
00:13:31Et la 83 qui s'était arrêtée il y a quelques instants.
00:13:33Donc on va pouvoir de nouveau refaire un point sur la situation entre la 51 et la 83.
00:13:40Et puis donc la Porsche numéro 6 qui est en tête mais qui va s'arrêter dans les instants, les minutes qui viennent.
00:13:45Sans doute également, ça se joue au niveau des arrêts au stand pour l'instant.
00:13:50Jean-Marc, vous parliez des fans qui guettent vos performances.
00:13:54Hier, Jean-Éric Verne était un petit peu frustré.
00:13:56On l'a entendu par rapport à vos possibilités ici au Mans.
00:14:00Comment vous, vous gérez ça au sein de votre écurie ?
00:14:03Oui, on avait beaucoup d'enthousiasme à l'issue de la course de Spa.
00:14:07On était vraiment dans les voitures de tête et puis on avait pu faire le show.
00:14:12Donc c'est sûr que c'est très engageant pour l'équipe.
00:14:15Donc les conditions spécifiques au Mans ou c'est une réglementation particulière,
00:14:19ne nous permettaient pas d'avoir ce niveau de compétitivité.
00:14:22Bon après, il faut essayer de faire le mieux possible dans le cadre à partie.
00:14:27Mais c'est sûr qu'entraîner toute l'équipe contre les conditions et puis qu'on est sûr de ne pas pouvoir jouer à podium,
00:14:33c'est quand même plus compliqué que quand on se bat pour les places de tête.
00:14:37Il y a une règle actuelle qui permet de niveler les performances de chaque voiture.
00:14:43Jean-Éric l'a évoqué plus ou moins hier.
00:14:47Est-ce que c'est à cause de cette règle aujourd'hui que Peugeot n'est pas en mesure d'aller se battre face à Ferrari ?
00:14:51Écoutez, comme je ne suis pas venu avec mon avocat, j'attends la question suivante.
00:14:54Alors si c'est une question d'amende, Messaoud s'était proposé de la payer.
00:14:59Ce que j'ai trouvé...
00:15:00On peut faire ça pour vous.
00:15:00Grand de votre part, Messaoud.
00:15:04Non mais aujourd'hui, Peugeot, l'avenir de Peugeot en endurance.
00:15:08En fait, tant qu'on a les outils et les moyens d'être compétitifs, on va rester.
00:15:14Donc là, il y a une particularité du Mans cette année.
00:15:20Il y a des possibilités d'évolution, que ce soit des évolutions réglementaires ou des évolutions techniques.
00:15:26Donc les perspectives sont quand même très intéressantes.
00:15:29On est contents d'être là et on va le rester.
00:15:31Puis bon, on va finir cette course de 24 heures.
00:15:34Et puis on va déjà regarder pour le mois prochain la course de Sao Paulo, où on espère retrouver la compétitivité qu'on avait à Spa.
00:15:41Vous parliez des nombreux fans qui sont derrière vous, autour du circuit, derrière leur télé.
00:15:45Est-ce que ça veut dire que Peugeot pourrait aussi réfléchir à un projet sur le plus long terme, peut-être avec une nouvelle voiture ?
00:15:51Les conditions réglementaires ne sont pas encore connues.
00:15:55Donc il y a plusieurs moyens d'améliorer la compétitivité, en particulier sur les 24 heures.
00:16:01Ça peut être de travailler sur la voiture, ça peut être de profiter aussi d'autres évolutions.
00:16:08Aujourd'hui, c'est un peu trop tôt pour en parler.
00:16:10On sent que ce n'est pas simple à exprimer, en tout cas, Jean-Marc.
00:16:14Il y a un enjeu stratégique énorme pour vous.
00:16:16Et ce n'est pas simple de se positionner clairement, en tout cas publiquement, aujourd'hui, c'est ça ?
00:16:21Oui, c'est sûr qu'il y a encore beaucoup d'inconnus.
00:16:25Donc notre volonté est de rester pour longtemps en étant compétitifs.
00:16:29Le chemin précis reste à décrire.
00:16:31Là, quand on est patron de Peugeot, ici, au 24 heures du Mans,
00:16:35on souhaite qu'il y ait plein de problèmes de vent dans les minutes, dans les heures qui viennent, c'est ça ?
00:16:39On ne le dit pas, mais on le souhaite.
00:16:42Pas de problème grave, évidemment.
00:16:44On reste assez réaliste.
00:16:47Ce qui est impressionnant dans ce championnat,
00:16:49qui est un championnat magnifique, avec quand même 8 marques engagées,
00:16:52et puis c'est très serré.
00:16:53Parce qu'il y a une époque, quand on était à 2 secondes,
00:16:57des meilleurs, on était sur le podium.
00:16:59Quand on est à 2 secondes aujourd'hui, c'est très dur de rentrer dans le top 10.
00:17:03Donc ça, c'est la grande qualité du championnat.
00:17:05Pardon, Jean-Marc, mais la Porsche numéro 6,
00:17:07qui avait pris la tête à la faveur de l'arrêt de la Ferrari, est au stand également, Marc ?
00:17:11Oui, arrêt de routine pour la Porsche 6.
00:17:14Avec Matt Campbell à son volant.
00:17:15Vous voyez que la Ferrari 51 et la 83, donc, sont repassées sur la ligne droite, la ligne de chronométrage.
00:17:22Là encore, il y a les pneumatiques médium, mais qui vont être montées sur cette Porsche.
00:17:26On a vu à l'instant que Toyota a choisi de mettre un pneu soft, un pneu tendre, sur uniquement la roue avant droite.
00:17:34C'est donc toujours ce petit décalage de stratégie.
00:17:38Il y a quelques tours d'écart entre la Porsche et les Ferrari, qui fait que maintenant, la Porsche, qui a occupé pendant 2-3 tours la tête de la course,
00:17:46se retrouve à la troisième position derrière les deux Ferrari, qui sont séparées désormais, du fait du trafic, de 4 secondes 9.
00:17:534 secondes 9 entre les Ferrari et Porsche, qui est toujours dans le match.
00:17:58Votre regard, Jean-Marc, justement, sur ce scénario de course, pour aider nos téléspectateurs à comprendre ce qui peut se passer dans les heures qui viennent ?
00:18:06Ce qui est impressionnant par rapport aux images qu'on avait les 24 heures du monde dans le passé,
00:18:11c'est qu'aujourd'hui, les voitures sont arrivées à un tel niveau de technologie et de fiabilité,
00:18:16que ce n'est plus une course d'endurance, c'est un sprint de 24 heures.
00:18:19Donc les voitures sont à fond tout le temps.
00:18:20Et là, je pense qu'il y aura une quinzaine de voitures qui ne fait que le plein de carburant et les pneumatiques.
00:18:29Et tout ça en étant à fond tout le temps.
00:18:31C'est vraiment un exploit technique qui est fait par tous les constructeurs.
00:18:36Et c'est le rythme qui fait la différence maintenant.
00:18:39Si vous deviez mettre une pièce, vous la mettez sur qui pour aller gagner ?
00:18:44Je pense que les Ferrari ont l'air assez confortables en ce moment.
00:18:47Les Ferrari sont confortables, mais il y a une gestion interne.
00:18:50Alors on profite de votre position de patron d'écurie.
00:18:53Entre la Ferrari officielle et la Ferrari privée, on a entendu Robert Kubica exiger que ça se joue honnêtement pour aller jouer la gagne.
00:19:00On gère comment ces situations-là ?
00:19:02Alors pour l'instant, c'est un problème de riche que je n'ai pas à gérer.
00:19:04Mais il faut avoir les épaules solides quand même pour gérer ça.
00:19:08Et même dans votre position chez Peugeot, gérer le mécontentement de certains, les attentes des autres, qu'est-ce qui est le plus difficile à gérer ?
00:19:15Alors en fait, quand on est au sein d'une équipe, on n'a pas établi de stratégie vis-à-vis d'une équipe privée Peugeot qui n'existe pas.
00:19:24Mais quand on est au sein d'une équipe, la qualité d'équipe, c'est que l'équipe, c'est quelque chose qui est plus grand que soi.
00:19:28Et en fait, tous les contributeurs, que ce soit les mécaniciens, les ingénieurs, les stratèges ou les pilates, contribuent au succès de l'équipe.
00:19:38Et les décisions sont prises pour le succès de l'équipe.
00:19:40Et nous, on est un peu une grande famille et il n'y a pas d'égo.
00:19:45L'égo s'élimine la réussite, l'équipe, c'est au-dessus.
00:19:49Et c'est bien quand on a réussi à l'appliquer, ce n'est pas si simple, Jean-Marc Finot.
00:19:52Merci infiniment d'être passé nous voir.
00:19:53On vous laisse filer pour la suite de cette course avec les deux Peugeot qui sont toujours en course.
00:19:57La 94 en 13e position et la 93 en 19e position.
00:20:01Merci infiniment d'être passé nous voir.
00:20:03On va marquer une très courte pause et on est de ressourg ici en direct du Mans pour les dernières heures de course avec ce scénario qui se dessine.
00:20:10La lutte interne chez Ferrari.
00:20:12Porsche qui est toujours à la bagarre pour profiter d'une erreur chez Ferrari.
00:20:16Toyota également, adsocion, à ne pas les oublier.
00:20:19Et on va vous rappeler également les malheurs d'Alpine tout à l'heure avec la numéro 36 qui a connu une sortie de piste.
00:20:25A tout de suite.
00:20:28Très bon dimanche à vous.
00:20:30Heureux de vous accueillir, Romain, pour la suite de cette 93e édition en direct avec cette bagarre intense chez Ferrari
00:20:37entre la voiture officielle et la voiture officielle rouge et la voiture officielle jaune.
00:20:42On va vous emmener dans les coulisses de ces 24 heures.
00:20:45Voyez comme il faut lutter contre le sommeil, gérer le sommeil ici aux 24 heures.
00:20:50Ça fait partie des enjeux.
00:20:52Et on sait quand on approche de la fin de la course, 6 heures encore de course,
00:20:56la moindre erreur sera fatale.
00:20:58On a malheureusement vécu ça du côté de l'Alpine numéro 36 qui est sorti tout à l'heure.
00:21:04Le podium sera difficile à aller chercher pour l'Alpine.
00:21:07La gagne entre les Ferrari, la Porsche également toujours en course.
00:21:10Marc, un petit point sur la course justement avant d'aller voir Virginie au cœur du village.
00:21:14Le leader de l'épreuve, Antonio Giovinazzi, à bord de la Ferrari officielle numéro 51
00:21:20et dans son 287ème tour, il a désormais 7,5 secondes d'avance sur Robert Kubica sur la Ferrari 83.
00:21:28A la troisième position, l'autre Ferrari officielle, la deuxième rouge, la 50.
00:21:33Antonio Foucault est à son volant, il est à 41 secondes du leader.
00:21:38Complète le top 5, la Porsche, la 6 et la Toyota 8.
00:21:43C'est toujours Brandon Hartley et Matt Campbell qui pilotent ces deux voitures.
00:21:47Le leader de la catégorie LMP2, la deuxième division des prototypes, c'est Inter Europol Compétition.
00:21:54Équipe polonaise qui s'est déjà imposée ici aux 24 heures du Mans, c'est Tom Dillman, le français,
00:22:00qui est au volant de la voiture, juste devant la voiture du VDS Panis Racing, d'Olivier Panis.
00:22:06Donc c'est Oliver Gray au volant de la voiture.
00:22:08Dans la catégorie GT3, LMGT3, c'est la Porsche officielle, la 92, du Mante,
00:22:13qui est devant avec le très expérimenté Richard Litz à son volant.
00:22:19Il est talonné par la Ferrari GT de Vista AF Corsé, la 21.
00:22:25Simon Maldapilote actuellement et on vous rappelle qu'il y a un Français au volant de cette voiture
00:22:29qui s'était imposé à Spa-Francorchamps, c'est François Hériot.
00:22:33Merci Marc, Mylène va se diriger vers le stand de la Ferrari numéro 51
00:22:38qui mène la course donc, on va la retrouver dans quelques instants,
00:22:41mais on file d'abord au cœur du village, retrouver Virginie Saint-Cilly.
00:22:44Vous le savez, Mécénat Chirurgie Cardiaque tient toujours son stand ici pour sensibiliser.
00:22:50Le public a l'aide d'enfants qui n'ont pas les moyens d'être opérés pour sauver des enfants.
00:22:56Eh bien Virginie, l'opération qui est toujours en cours.
00:22:59Là j'ai retrouvé mon stand préféré, celui de Mécénat Chirurgie Cardiaque.
00:23:05Faites un don, c'est important, faites un don pour les enfants.
00:23:08Il y a une opération qui est en cours sur cette édition, Safety Car, Safety Coeur.
00:23:13C'est sur cette voiture que chacun colle son petit cœur avec son petit mot d'ailleurs.
00:23:17Regardez, vous avez trouvé celui-ci qui est très mignon.
00:23:19Merci à vous d'avoir sauvé mon papa.
00:23:21Et oui, je vous rappelle qu'aujourd'hui, c'est la fête des pères.
00:23:24Alors hier, je vous ai présenté Yannick qui est bénévole et famille d'accueil.
00:23:27On va aller le voir Yannick, venez.
00:23:29Yannick, comment ça va aujourd'hui ?
00:23:31Super, on est à fond, on ne lâche rien.
00:23:34Ça marche bien, les gens viennent ?
00:23:35Très bien, les gens sont généreux, c'est d'une émotion énorme.
00:23:38Vraiment, les gens sont d'une gentillesse et impressionnante.
00:23:40Madame va aller coller son cœur.
00:23:42On peut vous suivre Madame ?
00:23:44Allez, allez, c'est parti.
00:23:46C'est qui Sonia ?
00:23:50C'est moi.
00:23:53C'est très mignon, bravo à vous.
00:23:54Merci beaucoup, bonne journée.
00:23:56Merci vous aussi.
00:23:57Yannick, pour terminer, est-ce qu'on peut faire un petit bilan comptable ?
00:24:00Vous en êtes à combien ?
00:24:01Là, on est à 3500-4000 cœurs collés sur la voiture.
00:24:04Et voilà, on continue, on est encore aujourd'hui.
00:24:07Mais hier, toute la semaine, ça a été extraordinaire.
00:24:105000 cœurs, c'est un enfant sauvé.
00:24:11À 5000 cœurs, c'est un enfant sauvé.
00:24:13Donc, on y est presque.
00:24:14Venez, venez.
00:24:15On vous attend, on est là.
00:24:16Venez.
00:24:17Voilà, et merci, monsieur.
00:24:18Je vous donne un petit mot sur la voiture.
00:24:20Merci, Virginie.
00:24:20Merci à vous.
00:24:21Allez-y.
00:24:21Si vous le pouvez, si vous le souhaitez, d'aider Mécénat Chirurgie Cardiaque
00:24:25qui permet donc d'aider les familles qui ne peuvent pas justement permettre l'opération
00:24:33et l'opération, l'opération du cœur.
00:24:36Eh bien, vous pouvez les aider en faisant un don.
00:24:38Merci infiniment à vous.
00:24:40Ça permet concrètement de sauver des enfants et c'est formidable de pouvoir les aider.
00:24:46Merci infiniment encore.
00:24:47Marc, on revient à la course avec donc, dans cette catégorie reine des hypercars, Ferrari
00:24:54qui mêle la danse.
00:24:54Oui, absolument.
00:24:55Et puis là, on suit Messaoud depuis quelques instants cette bagarre pour la quatrième place
00:25:00de la catégorie LMGT3.
00:25:02Ça chauffe de plus en plus entre Mathia Droudi et Jack Oxworth, l'italien et le britannique.
00:25:07L'un pilote, c'est marrant d'ailleurs, parce que l'italien pilote la voiture britannique
00:25:12et le britannique remplaçant du titulaire ordinaire sur la Lexus, James Barnecourt, Ben Barnecourt
00:25:20qui s'est blessé en VTT, figurez-vous.
00:25:22Et il est remplacé depuis deux courses déjà par Jack Oxworth.
00:25:25Ces deux voitures ne se lâchent pas.
00:25:27Paul Petit, vous les connaissez bien.
00:25:29Ces voitures à moteur avant, par exemple, comme la Lexus, CGT.
00:25:32C'est une bagarre...
00:25:35Franchement, c'est à couteau tiré entre les deux.
00:25:38Ce n'est pas simple de prendre de l'aspiration avec ces voitures et de piquer l'autre au freinage.
00:25:43Oui, tout à fait.
00:25:44Et puis là, Droudi, il avait un meilleur rythme que Oxworth.
00:25:47Et donc, il a réussi à prendre l'avantage.
00:25:48Mais maintenant, vous allez voir, la Lexus va essayer de l'accrocher au maximum,
00:25:51bénéficier un petit peu de la zone d'aspiration.
00:25:52Là, il n'est pas dans le bon secteur pour ça,
00:25:54parce qu'il va être un petit peu déventé dans ses anciennements Porsche.
00:25:57En plus, regarde, il va y avoir ici le trafic avec la LMP2.
00:26:00Il va perdre encore un petit peu de temps, mais ça a été une super bagarre.
00:26:02Et effectivement, dans le secteur des Unodiers, on a vu une fois Droudi passer.
00:26:06Osworth, il a bien géré ensuite sur la phase de sortie.
00:26:09Il a pu recroiser l'Aston Martin.
00:26:10Et puis ensuite, dans la deuxième chicane d'Unodiers, à nouveau, ça a switché les positions.
00:26:14Et forcément, on est très content du côté de chez Aston Martin,
00:26:17parce que nous voilà remontés en quatrième position pour la voiture du Heart of Racing.
00:26:23Et si on fait un petit bilan dans cette catégorie,
00:26:24du coup, c'est toujours Richard Liss qui est en tête avec la Porsche numéro 92.
00:26:27Ensuite, c'est la Ferrari, vous en avez parlé, Marc, de François Heriot, qui est deuxième.
00:26:32Et ensuite, vous avez une autre, Aston Martin avec Charlie Eastwood, qui est donc troisième.
00:26:37Et tout le monde se tient dans cette catégorie-là,
00:26:39tout du moins dans les six premiers, on est tous en un tour.
00:26:41Et il ne faut surtout pas, si vous découvrez l'endurance ce week-end sur la chaîne L'Equipe,
00:26:45si vous découvrez les 24 heures du mois,
00:26:47il ne faut surtout pas négliger cette catégorie LMGT3.
00:26:49Ça fait partie de l'histoire de l'endurance.
00:26:53Il y a les GT, les grands tourismes, donc, qui sont là.
00:26:56Et il y a les gentlemen drivers, les pilotes amateurs.
00:26:59Ce ne sont pas des professionnels qui sont au volant de ces voitures.
00:27:02On écoute juste la radio de Droudi.
00:27:04On ne demande pas trop à tes pneumatiques, lui demande son ingénieur, en clair, on n'attaque pas trop.
00:27:15Mais oui, dans l'histoire de l'endurance, les gentlemen drivers ont fait l'endurance.
00:27:22Le financement, le fait qu'ils apportent un budget pour tenir un volant dans une voiture,
00:27:28ils sont indispensables à ces courses.
00:27:30Oui, complètement, l'écosystème de ces équipes-là est basé sur le financement majoritaire d'un gentleman driver
00:27:38qui ont ensuite mis autour de lui deux pilotes, un professionnel et un plus jeune, ou deux professionnels.
00:27:43Là, justement, on avait la voiture de François Perraudeau,
00:27:45qui est un gentleman driver connu et reconnu dans le monde de l'endurance.
00:27:49Oui, et ils avaient obligation, sur cet arrêt, c'était une injonction de la direction de course
00:27:53de réparer le numéro qui n'était plus sur le ponton à gauche de la voiture.
00:27:56Oui, regardez, justement, on revoit la manœuvre par l'extérieur de Droudi.
00:27:59Il y a quand même plus de vitesse, et ça, c'est vraiment une belle manœuvre.
00:28:02Pour qu'elle soit aussi belle, c'est qu'il faut qu'il y ait deux pilotes quand même assez intelligents,
00:28:05ce que la Lexus a quand même également favorisé, tout en défendant avec pas mal de fair play,
00:28:11la position à l'intérieur, mais très belle manœuvre.
00:28:13Donc effectivement, Marc, comme vous le disiez, il y a des gentleman drivers dans ces voitures-là,
00:28:17notamment chez Corvette, l'emblématique Ben Keating.
00:28:20Donc, pour gagner dans ces catégories, c'est vraiment l'autre gentleman qui fait la différence,
00:28:26et c'est ça qui est sympa, parce que ce sont des pilotes qui ne sont pas professionnels,
00:28:30mais malgré tout, on parle de pilotes qui, pour les meilleurs,
00:28:33arrivent parfois à se mettre dans la seconde d'un pilote professionnel.
00:28:36Et ça, c'est réellement, on vous dit, la performance qui est réalisée par ces gentleman drivers,
00:28:40par ces pilotes amateurs, amateurs très éclairés malgré tout,
00:28:44pour ceux qui sont là aujourd'hui, en témoigne aussi le peu d'intervention de voitures de sécurité.
00:28:49C'est vous dire que le niveau également augmente et se perfectionne dans ces 24 heures du Mans,
00:28:54parce que si pas d'intervention de voitures de sécurité, pas d'erreur de pilotage.
00:28:57Il est 10h du matin, vous avez le récapitulatif du classement complet de ces 24 heures du Mans.
00:29:02Je rebondis sur ce que vous disiez, Paul Petit.
00:29:04Vous avez dit, c'est le gentleman driver qui fait la différence.
00:29:06C'est parce que, en fait, dans ces équipages où il est obligatoire d'avoir ce gentleman driver,
00:29:11les pilotes de top niveau, eux, se tiennent dans les mêmes dixièmes.
00:29:15Et en revanche, c'est le niveau de pilotage, le don dont est doté le gentleman driver qui fait la différence, justement.
00:29:25C'est là, clairement, vous mettez Droudi contre Oxford, ça va jouer à 2-3 dixièmes.
00:29:30Au mieux, ça va se répondre à coup de dixièmes.
00:29:32Vous mettez un RIO contre un autre gentleman driver un petit peu moins aguerri,
00:29:37ça peut jouer à coup d'une seconde, une seconde et demie, deux secondes, deux secondes et demie.
00:29:40Et en fonction des conditions de piste, alors là, l'écart peut être encore plus conséquent.
00:29:46Donc vraiment, c'est le gentleman qui fait la différence entre pilotes professionnels.
00:29:49Et on le voit bien, ça a été dit également dans la catégorie hypercar.
00:29:51On va y revenir assez rapidement, mais en hypercar, quand les pilotes disent un niveau de malade,
00:29:54c'est parce qu'il y a un dixième, deux dixièmes d'écart.
00:29:57Ça, c'est les pilotes pro.
00:29:58On va revenir à l'hypercar précisément dans quelques instants.
00:30:02Et on reviendra aussi avec vous, Elise Moury, sur la catégorie LMGT3,
00:30:06sur les abandons de la nuit et les raisons de ces abandons.
00:30:08Mais en attendant, il nous attend.
00:30:10Il est dans le stand de Ferrari F-Corsé, qui est en tête avec la 51 Giovinazzi,
00:30:166,8 secondes devant Kubica actuellement.
00:30:19Lui, c'est Bati Preliasco, bien sûr, avec qui vous êtes, Mylène, le team manager de la F-Corsé.
00:30:26Oui, Bati, quel duel en ce moment avec la 83.
00:30:30J'imagine que pour vous, c'est magnifique de voir potentiellement, virtuellement,
00:30:35trois Fari sur le podium, mais vous vous occupez de la 51.
00:30:38Comment on gère, on va dire, ce duel avec la 83 ?
00:30:41Parce que pour l'instant, Robert Kubica fait un très bon volet.
00:30:43Pour l'instant, on a fait un super bel départ, une course presque impeccable jusqu'à maintenant.
00:30:49Donc on est dans une condition que c'est presque un rêve, un rêve,
00:30:54et j'espère que ça devient la réalité aussi.
00:30:57Et donc on sait, les problèmes entre nos voitures, qui sont tous des Ferrari, ça ne pose pas.
00:31:03Et j'espère avoir ce problème là-bas à la fin de la course.
00:31:06Donc on parlera de ça dans cinq heures.
00:31:10Il y a encore une course de six heures à faire, donc une course très longue.
00:31:13Et je m'attends que les autres compétiteurs, ils vont arriver bientôt aussi à nous faire sentir un peu la pression.
00:31:21Donc je ne pense pas, je m'attends encore des autres compétiteurs qui arrivent entre nous.
00:31:27Donc nous ne le saurons pas faire un, deux, trois comme ça facile.
00:31:30Et si jamais on aura un problème, il n'y aura pas de problème.
00:31:34Parce que l'important, c'est que c'est un Ferrari qui gagne.
00:31:37Est-ce que des consignes d'équipe pourraient être données entre les Ferrari ?
00:31:40Bien sûr, mais ça sera seulement dans les cas dans lesquels les voitures sont un, deux, trois,
00:31:46et donc ils sont tous à côté.
00:31:49On ne va pas faire des consignes d'équipe avant de savoir comment finir la course.
00:31:56Et c'est très compliqué à gérer, bien sûr.
00:31:58Donc ces décisions-là, ça sera pris des Ferrari jusqu'à 20 minutes avant la fin.
00:32:05Donc pas avant, on ne fait pas des consignes quand tu ne sais pas ce que ça vient.
00:32:09Vous avez vu qu'on avait beaucoup d'avance, appelé des safety cars, une crévaison, un pénalty.
00:32:14Ça peut changer tout complètement dans une course de 24 heures.
00:32:18Donc on ne va pas faire des consignes maintenant, ça serait stupide.
00:32:22Donc pour l'instant, on continue.
00:32:23On ne cherche pas à faire des erreurs, des bêtises.
00:32:25Et on cherche à garder les pilotes calmes, même s'ils ne sont jamais calmes.
00:32:30Parce que vous savez bien que les pilotes, ils veulent aller vite, gagner, être en tête le plus possible.
00:32:35Donc on cherche à gérer ça pour mettre tout le monde en condition de faire un bon travail
00:32:40et d'arriver à la fin et remporter la coupe.
00:32:44Est-ce que vous êtes serein, mécaniquement parlant, on va dire, pour la fin de la course ?
00:32:47Est-ce que vous êtes serein, mécaniquement parlant, d'ici la fin de la course ?
00:32:50On n'est jamais sûr, parce que la 24 heures, tu peux la perdre.
00:32:55On a vu des cas éclatants comme Toyota, tu perds le dernier tour pour une pièce que ça coûte 2 euros
00:33:00ou pour un gros moteur que ça coûte 100 000.
00:33:04On n'est jamais sûr jusqu'à la fin.
00:33:06On a eu, il y a deux ans, Pierre Guilly qui était bloqué au dernier pit stop.
00:33:12On ne sait jamais.
00:33:13Donc oui, bien sûr, on a déjà fait deux victoires ici.
00:33:17On a fait deux fois avec trois voitures la 24 heures.
00:33:20On a fait des simulations, des tests.
00:33:22Donc on est tranquille, on a fait tous nos boulots comme il fallait le faire.
00:33:26Mais après, on n'est jamais sûr.
00:33:29C'est pour ça que c'est beau et c'est pour ça que c'est très mythique
00:33:34d'arriver à la fin au checker flag de la 24 heures.
00:33:37Donc tu sais jamais ce que ça peut venir.
00:33:39La balance de performance semble vous convenir plutôt bien ici au moment.
00:33:42Vous vous attendez, êtes-vous aussi performant ici ou pas ?
00:33:45À la balance de performance, on joue dans les règles.
00:33:49Donc c'est ça, on prend ce qu'ils nous donnent et on a fait le mieux qu'on pouvait faire.
00:33:53On savait qu'on ne pouvait pas être très compétitif dans la qualif.
00:33:57Mais on a travaillé pour les pas.
00:33:59Je pense notamment aussi Toyota, il a fait pareil que nous.
00:34:03Donc on savait que la qualif, ça pouvait être très compliqué pour nous.
00:34:08Mais je pense qu'on a bien réglé les voitures et la moyenne dans l'extinct.
00:34:14Donc l'exploitation des pneus pendant un instinct d'une heure,
00:34:20double relais, triple relais, vis-à-vis de quatre relais aussi.
00:34:24Donc voilà.
00:34:25Merci beaucoup.
00:34:26Merci, Batti.
00:34:32Merci, Batti Preliasco, team manager de AF Corset Ferrari.
00:34:40Merci, Mylène d'Orange, d'avoir interrogé Batti Preliasco sur le comportement,
00:34:47enfin le comportement, la situation des Ferrari en tête actuellement.
00:34:51Et sur la pop, le sujet évidemment, la balance of performance,
00:34:56l'équilibre des performances.
00:34:58David Fleury ici.
00:35:08David Fleury qui a succédé à Pascal Vasselon à la tête de l'écurie Toyota,
00:35:13dont la meilleure voiture pour l'instant est donc placée à la cinquième position
00:35:17avec Brandon Hartley, alors que le blimp, le dirigeable, l'historique dirigeable de Goudieur,
00:35:23a repris les airs, il tourne depuis hier.
00:35:26En fait, les 100 ans du premier dirigeable créé par Goudieur cette année.
00:35:32Et si vous étiez avec nous à la course de Spa-Francorchamps le mois dernier,
00:35:36les flancs des pneus des GT étaient décorés également
00:35:40avec le dessin de ce fameux blimp, ce fameux dirigeable.
00:35:45En joule dans les règles, nous a dit Bati Préliasco,
00:35:50on n'était pas compétitif en qualif.
00:35:52On fait avec ce qu'on nous donne.
00:35:54Et on fait avec ce qu'on nous donne.
00:35:57On a l'impression qu'on ne regarde pas tout à fait la même course,
00:36:00lui et nous, mais c'est une façon de voir la chose.
00:36:04Quand vous dites nous, vous englovez tout le monde en fait,
00:36:06tous les compétiteurs autour de Ferrari.
00:36:10Moi, je pense qu'il est clairement dans son rôle.
00:36:13Bien sûr, bien sûr, évidemment.
00:36:15Quand on s'appelle Bati Préliasco, on représente Ferrari.
00:36:17C'est effectivement la très bonne réponse politiquement.
00:36:19Et on ne va pas apprendre aux Italiens à bien jouer avec les règles.
00:36:23Non, mais quel qu'il soit, quelle que soit la nationalité,
00:36:25il ne faut pas en faire une histoire.
00:36:26Non, tout à fait, mais c'est le charme.
00:36:28C'est un compliment que je fais.
00:36:29C'est-à-dire que ce n'était pas péjoratif.
00:36:31C'était au contraire un compliment de dire qu'ils savent très, très bien.
00:36:34Ouh, regardez quand on parle de risque.
00:36:37Oui, là, c'est chaud.
00:36:38Et puis ça, ça peut endommager également une pièce sur la voiture à l'arrière gauche.
00:36:42Non, non, mais voilà, c'est de dire qu'ils sont très bien joués.
00:36:44Et au final, c'est ça aussi qui frustre en face.
00:36:46C'est que forcément, quand tu as mis les trois premières voitures devant,
00:36:49quand en qualification, ils ne sont pas là,
00:36:51mais on se dit qu'ils vont être là en course.
00:36:53Bah oui, effectivement.
00:36:54Donc la stratégie de Ferrari, elle est très bonne.
00:36:58Et voilà, peut-être qu'on peut critiquer, dire voilà, la BOP, tout ça.
00:37:01Mais en attendant, ils se sont mis dans ces conditions-là.
00:37:04Ils ont fait un excellent début de saison.
00:37:05Et ça, par contre, on ne peut pas l'enlever parce qu'on a toujours aussi anticipé de dire
00:37:08« Oui, vous allez voir, il y a des équipes en début de saison. »
00:37:11Parce qu'on rappelle, on est vraiment dans le cadre du championnat du monde.
00:37:13Il y a toujours des équipes qui, des fois, on se dit « Ah, ils en laissent un petit peu sous le pied
00:37:17parce que l'objectif, c'est de gagner les 24 heures du monde. »
00:37:19Et ça, on ne peut pas reprocher à Ferrari de jouer le jeu depuis le début du championnat.
00:37:22Depuis le début du championnat, Ferrari, c'est pole position, victoire, doublé.
00:37:27Ils sont devant.
00:37:28Ils sont arrivés au moment clairement en favori.
00:37:29Et ce statut-là, ils l'ont assumé.
00:37:31Ils ont peut-être effectivement un petit peu joué en qualification,
00:37:34même si pour autant, ils en ont placé une dans le top 5.
00:37:36Mais voilà, aujourd'hui, ils sont à leur place.
00:37:38Et ils ont, en tous les cas, très bien joué leur carte.
00:37:43Et il n'empêche qu'il reste encore la Porsche numéro 6, la Toyota numéro 8 et une BMW 15
00:37:51suivie de la Cadillac numéro 12 juste après.
00:37:54Donc, les manufacturiers, juste ensuite, se tiennent à pas grand-chose les uns des autres.
00:38:00Je pense qu'ils se battent plutôt pour la 4 ou 5e position.
00:38:07Mais voilà, oui, Ferrari a fait un travail incroyable.
00:38:12Et jusqu'à présent, en plus, ils sont tous mécaniquement irréprochables.
00:38:16Et donc, ils sont encore là.
00:38:19Il reste encore 5h49 de course devant vous.
00:38:23Et il a dit, Bati Prigliasco, également, qu'il fallait garder les pilotes calmes.
00:38:27Il pourra s'adresser à Antonio Focco, dont on a vu le contact avec l'Aston Martin
00:38:32lorsqu'il a voulu le passer à la chicane à l'instant.
00:38:36Et Marc Lass, qui est penché sur les statistiques, a bien noté que Ferrari,
00:38:40qui a gagné les 3 premières courses de l'année, est en passe donc de s'imposer aujourd'hui,
00:38:45de placer ces 3 voitures sur le podium et de remporter une 3e victoire consécutive aux 24h du Mans.
00:38:52Je vous rappelle que, quand c'est le cas, vous repartez chez vous avec le grand trophée.
00:38:58Et vous avez le droit de le ramener à la maison.
00:38:59Ouah, le contact ou pas ?
00:39:01Non, un petit coup de frein à main, pas mal, sur la BMW.
00:39:03C'est Andris Vantor, qui est toujours à l'attaque, à l'attaque, à l'attaque.
00:39:07Et là, c'est un peu la même scène que Jules Goudon.
00:39:09Exactement.
00:39:09Mais voilà, fin de frein, il a réussi à lâcher les fins.
00:39:11Il a laissé la voiture justement rouler.
00:39:13Et juste avant qu'elle s'enroule sur elle-même, il a réussi avec un beau car-control, on dit,
00:39:18essayer de ramener la voiture.
00:39:20Et ça a été plutôt très bien joué.
00:39:22Et je crois que c'est là qu'on voit aussi à quel point les pilotes se mettent sous pression
00:39:27pour que le top 10 soit aussi serré que ce qu'il ne l'est actuellement.
00:39:32Et donc, tout le monde se met une pression extrême.
00:39:36Il ne reste aucune marge nulle part.
00:39:39Et donc, ça, c'est quand même, depuis l'an dernier, quelque chose d'assez extraordinaire qui se passe ici.
00:39:44Vous avez aperçu il y a quelques instants la Cadillac numéro 12.
00:39:47C'est la voiture qui était en pole position.
00:39:48C'est son pilote actuel qui avait signé ce meilleur temps lors de l'hyperpole, Alex Lean.
00:39:53La voiture occupe la 7e place du classement général.
00:39:56Et Will Stevens, qui sortit du cockpit il y a quelques instants, était au micro de la chaîne de l'équipe.
00:40:02Je suis avec Will Stevens, le driver de la Cadillac.
00:40:05Je suis avec Will, qui vient donc descendre dans la voiture.
00:40:09C'est-il parti de la pole.
00:40:13Ça devait être un moment génial pour toi.
00:40:15Tu sais, honnêtement, on se dit que la pole position, ce n'est pas très important.
00:40:26Mais avec le projet de Cadillac, c'était quelque chose de très spécial pour nous.
00:40:32De placer une voiture en pole et d'être à voir les deux premières sur la première ligne.
00:40:35Après, on s'est concentré sur la course.
00:40:39C'est plus difficile, évidemment.
00:40:41On est toujours compétitifs.
00:40:42On peut faire quelques coups plus rapides.
00:40:48On peut en vitesse de pointe.
00:40:51Mais après, c'est difficile de ménager, de contrôler cette pneumatique lors d'usure.
00:40:58On continue à attaquer et on verra.
00:41:01La Cadillac paraît très rapide par moments.
00:41:04Notamment, quand la température monte.
00:41:07Est-ce que ça va être mieux à partir de maintenant ?
00:41:13Je ne crois pas que ça change grand-chose pour nous.
00:41:17On a un petit peu difficile pour nous de monter les pieds en température.
00:41:22C'est vrai que là, ça pourrait nous aider.
00:41:23Il faut qu'on trouve une meilleure fenêtre de fonctionnement.
00:41:29Mais voilà, on attaque et on verra.
00:41:30C'est ce qu'on a fait de toute la course.
00:41:46On attaque et on reviendra pour la fin de course.
00:41:49Will Stevens au micro de Gabriel Aubry au moment où la Ferrari numéro 50
00:41:55qui occupe la troisième position de la course
00:41:57rentre au stand pour son 26e arrêt.
00:42:00Petit peu d'offrains, vous avez entendu ?
00:42:02Oui.
00:42:02Trois à...
00:42:05...
00:42:05Au sol...
00:42:06...
00:42:06...
00:42:10...
00:42:12...
00:42:18...
00:42:20...
00:42:22Les procédures classiques, l'essence d'abord, les pneus ensuite.
00:42:47Ce sont des pneus neufs, des pneus médium neufs qu'on monte sur l'A50 et elle reprend la piste.
00:42:59La BMW 15 également est repassée à son stand alors qu'ici c'est l'autre Cadillac de l'enfant du pays, Sébastien Bourdet.
00:43:06Il est né à la clinique du Tertre Rouge. Sébastien et lui, il pilote la Cadillac numéro 38 qui est actuellement à la 11e position.
00:43:17Il est en train de recoller petit à petit Akamui Kobayashi, le japonais de Toyota.
00:43:22On se sépare quelques instants et on revient ici pour les 5h44 qui nous restent à vivre avec certainement des rebondissements.
00:43:30Et on l'espère de l'attaque de la 83 sur les Ferrari officiels. On va voir jusqu'où ils vont aller. A tout de suite.
00:43:47On va voir jusqu'au bout de temps.
00:43:56On va voir jusqu'au bout de temps.
00:44:01On va voir jusqu'au bout de temps.
00:44:04Je ne sais pas, je veux dire, la feuille se tourne comme un 3 maintenant, donc je ne sais pas ce qu'il y a à l'heure, ça ne m'intéresse pas.
00:44:34De la Cadillac de Sébastien Bourdet qui fait une attaque de Pordy en ce moment sur la piste avec la Cadille, il est à la 9ème position au volant de la 38 juste derrière Kamui Kobayashi, lui sur la Toyota, il y a 2 secondes qui les séparent au moment où la Porsche 6 rentre au stand, c'est toujours ce même principe, on est légèrement décalé entre les deux Ferrari 51-83 et la Porsche 6.
00:45:02Matt Kamay donc rentre à son stand et c'est Kevin de nouveau qui va prendre le volant de la voiture, Kevin Estre qui fait équipe avec Lorenz Vantor également, le belge, le voici donc qui se réinstalle le français au volant étincelant depuis le début de ces 24 heures du Mans.
00:45:24On va rappeler que hier la voiture qui avait été disqualifiée après les qualifications parce qu'elle était, son poids était inférieur au poids obligatoire, au poids réglementaire.
00:45:34La voiture avait dû s'élancer en 21ème et dernière place sur la grille de départ des hypercars et Estre était remonté quasiment aux portes du podium dans le top 3 à la fin de son premier triple rail.
00:45:48Ce sont des pneus neufs de l'enchausse sur cette numéro 6, des pneus médiums, toujours, l'essence c'est fait, hop, on abaisse la voiture, c'est-à-dire qu'on enlève le petit tuyau qui alimente en air comprimé les vérins, les moteurs qui font sortir les vérins sous la voiture.
00:46:07Vous les avez très bien aperçus sur le plan de face, à chaque arrêt de la voiture, on met un petit tuyau qui injecte de l'air comprimé, les vérins sortent sous la voiture, la soulèvent, permettent aux mécaniciens de changer les pneumatiques.
00:46:20Ensuite on retire le tuyau, les vérins rentrent dans le fond plat de la voiture et celle-ci peut démarrer.
00:46:27Juste avant il y a eu également les Ferrari qui sont passés à leur stand et Robert Kubica qui a pu descendre de son cockpit après une matinée là aussi de très très haut niveau pour le Polonais au volant de l'A83.
00:46:44Il a mis la pression, il a fait passer ses messages à la radio, il a fait passer ses messages en piste en tentant de pousser Antonio Giovinazzi à la faute.
00:46:52On a changé les pneumatiques, vous voyez de nouveau les vérins sur la droite de votre écran sous la voiture.
00:46:59Kubica est descendu de son cockpit et c'est son équipier chinois Yifei Yei qui a pris le volant.
00:47:07Changement également sur la Ferrari de tête, la numéro 51 qui est passée au stand.
00:47:13Antonio Giovinazzi en est descendu et c'est Alessandro Piatuidi qui a pris le volant désormais
00:47:21et qui est devant toujours le Kubica qui, pardon, Yifei Yei, qui se trouve maintenant à 15 secondes de la voiture de tête.
00:47:33En LMP2 c'est toujours Inter-Europol qui est en tête.
00:47:36En LMGT3 c'est Monté qui mène la course avec la 92.
00:47:42Et puisque nous parlons de LMGT3, puisqu'on parle de LMGT3, on va aller dans le stand d'une de ses Ferrari, la numéro 550,
00:47:52pour retrouver une des pilotes.
00:47:55Et oui, c'est Lilou Hadou avec laquelle vous êtes, Mylène.
00:47:58C'est ce qu'on connaît bien, qu'on a l'habitude de voir aux 24 heures du Mans.
00:48:03Et pour autant, il faut savoir que c'était son premier départ aux 24 heures du Mans hier.
00:48:08Lilou, est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé, comment tu l'as vécu ?
00:48:11Forcément, c'est jamais simple de prendre les départs des 24 heures du Mans.
00:48:15Encore plus en temps français, je pense qu'on a beaucoup de pression.
00:48:18Mais dans l'ensemble, ça s'est plutôt bien passé.
00:48:20On partait 22e, j'ai pu remonter 8e, donc c'était pas mal.
00:48:24Honnêtement, ça s'est plutôt bien passé, la voiture était perco.
00:48:28Pour l'instant, vous êtes 11e dans la course, Lilou.
00:48:30Est-ce que tu penses qu'on peut aller gagner encore quelques places ?
00:48:33Honnêtement, ça paraît compliqué.
00:48:34On est à deux tours des leaders, je crois.
00:48:36On a pris quelques pénalités.
00:48:38Maintenant, on est un peu dans un endroit où, à moins qu'il y ait une grosse safety car,
00:48:42et encore, c'est impossible, je pense qu'on bougera plus trop.
00:48:44On restera entre 8 et 13, quelque chose comme ça.
00:48:48Tu vas effectuer le prochain relais, ce sera d'ici combien de temps à peu près ?
00:48:51D'ici 10 minutes, là.
00:48:52Et ça va se dérouler comment pour toi, ton relais ?
00:48:54Tu vas rester combien de temps à peu près ?
00:48:55On a quelques petits problèmes sur la voiture, donc on va essayer de calmer les choses,
00:49:00de rester là où on est, parce que finalement, on ne peut pas gagner grand-chose en étant vraiment perco.
00:49:05Donc, voilà, garder la voiture sur tout bout, et pour pouvoir passer la ligne.
00:49:08Mes coéquipiers, c'est leur première fois ici, donc c'est important de passer la ligne.
00:49:12Quelques problèmes sur la voiture ? Tu peux nous en dire un peu plus ?
00:49:15Ici, c'est vachement agressif avec les vibreurs, et il y a eu d'autres Ferrari qui sont tombés en panne,
00:49:22d'autres qui ont déjà eu un problème par rapport à des trans,
00:49:27donc on est tous un peu sur la défensive, de faire attention de ne pas trop pousser jusqu'à la fin.
00:49:32Merci Lilou.
00:49:38Merci Lilou Wadou, merci Mylène Dorange.
00:49:41C'est important ce qu'elle vient de souligner, ces passages sur les vibreurs agressifs
00:49:45qui peuvent entraîner des conséquences sur les voitures, et en particulier sur les Ferrari.
00:49:49Tiens, ça c'est la voiture de Lilou Wadou.
00:49:50Merci à Olivier Denis et toutes les équipes d'Aipévisuales réunies autour de ce circuit,
00:49:56les 13,626 km du circuit de la Sarthe.
00:50:00Notamment dans ces virages-là, et également vous allez le voir dans le virage du Dunlop,
00:50:05si on suit la Peugeot 93 ou la Ferrari de Lilou juste derrière,
00:50:09toutes ces petites bananes jaunes derrière les vibreurs, quand on les attaque,
00:50:13si on ne les prend pas bien, correctement, il est possible vraiment d'endommager des transmissions,
00:50:17et comme l'a dit Lilou, il y a déjà deux Ferrari qui sont sur le carreau,
00:50:19donc c'est vrai qu'il faut être toujours précautionneux, tout en étant malgré tout à l'attaque.
00:50:24C'est pour ça qu'il y a des fois, à certains moments, en fin de course, on peut dire à des pilotes,
00:50:27ok, tu restes sur la piste mais tu ne mets plus les roues, tu ne touches plus les bananes,
00:50:30tu ne touches plus les vibreurs, tu prends une certaine marge de sécurité.
00:50:35Vous avez aperçu Tom Christensen qui est en train de présenter à des dignitaires
00:50:40et des invités de l'Automobile Club de l'Ouest les trophées.
00:50:43Tom Christensen, Monsieur Le Mans avec ses neuf victoires.
00:50:47Élise, Élise Moury, je voulais revenir sur les GT avec vous.
00:50:52Cette nuit, on a eu l'abandon de la voiture de Valentino Rossi, la BMW numéro 46.
00:50:58Attention, on est dans le trafic.
00:51:00Oh là, l'Alaston !
00:51:02Dans l'herbe, incroyable.
00:51:05Oh là là là là !
00:51:06Est-ce qu'il n'est pas allé s'appuyer sur le rail à ce moment-là ?
00:51:08Il devait y avoir l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette ou d'un brin d'herbe.
00:51:13Oh là là ! Alors les Anglais, ils aiment jardiner mais quand même.
00:51:18Oui, il a été chanceux de la garder sur la piste après.
00:51:21Non, parce que là, s'il touche à droite ou s'il perd le contrôle qui part à gauche, c'est une cata.
00:51:26Oui, c'est un accident combiné avec d'autres voitures et donc ça n'aurait pas été idéal.
00:51:31Je voulais vous parler d'un accident beaucoup moins grave qui s'est produit cette nuit.
00:51:36C'est la numéro 31, voiture de Yasser Chahin, Bogulewski et Farfousse.
00:51:42Elle a abandonné, vous savez pourquoi elle a abandonné cette GT pendant la nuit ?
00:51:47Non.
00:51:47Ils ont tapé un lapin.
00:51:49Ah, ça c'est dommage mais c'est des choses qui peuvent arriver.
00:51:52Moi ça m'est déjà arrivé dans une course il y a quelques années de ça.
00:51:56Et en fait, c'est assez bête quand on y pense mais les lapins, on ne peut pas les empêcher de traverser la piste
00:52:04et quand ça vient dans un radiateur et que ça casse le radiateur, malheureusement c'est fatal pour certaines voitures
00:52:11et ce ne sont pas des choses qu'on remplace rapidement, ça prend du temps, ça se monte des fois en heures
00:52:17et donc compliqué de gérer ça.
00:52:19Un radiateur, ça touche évidemment une GT avec le moteur à l'avant et le radiateur.
00:52:29Sur un proto, ça peut, j'allais dire un bête lapin, le pauvre, il est pour rien ce pauvre lapin.
00:52:34Il ne pèse pas bien lourd mais à 300 dans la ligne droite des Unodire, on tape un lapin,
00:52:39on peut détériorer la suspension et le reste sur la voiture ?
00:52:42Oui, ça dépend où on le prend, et puis ça dépend du lapin, mais si tu le prends dans la lame avant, en bas, plein fer,
00:52:49je pense que ça peut aller mais si tu le prends sur un bec de canard qui est sur le côté de la lame,
00:52:54tu le prends sur certains lapins des aéros ou si ça tape au niveau du phare, ça peut endommager le pare-chocs
00:52:58mais la lame là, vraiment plein central, s'il prend là, je prends plus en la lame qu'en le lapin.
00:53:02Oui, et alors si le bec de canard prend un lapin, là on est mal.
00:53:07Il faut expliquer le bec de canard.
00:53:09Oui, le bec de canard c'est un appendice aérodynamique juste sous le phare avant droit et avant gauche
00:53:15de chaque côté de la voiture, de manière symétrique, vous avez deux petits, entre guillemets,
00:53:20c'est comme des tout petits zélerons avant et bec de canard, c'est parce que c'est la forme qui laisse penser ça.
00:53:25Dans le coin donc.
00:53:27Exactement.
00:53:28Merci.
00:53:29Chapeau hein, en tout cas aux Aston Martin.
00:53:34Oui, elles sont loin, mais elles sont là, 16ème et 18ème ici.
00:53:40La 007 avec Tom Gamble à son volant, qui dépasse la Porsche des Iron Dames.
00:53:45C'était très sympa tout à l'heure de voir Célia Martin, qui était au pied de nos cabines de commentaires,
00:53:51elle est venue faire un tour dans ce qu'on appelle le TV Compound, l'endroit où se trouvent les télévisions,
00:53:56sur place ici, et Célia Martin, elle était sur son mountain bike, et elle pédalait,
00:54:01elle est venue des stands, elle est venue faire un petit tour, et elle est repartie.
00:54:04On se promène, on prend l'air, on vient parfois répondre à des interviews, et on le fait
00:54:10certains en trottinette, certains à pied, certains à vélo.
00:54:12Elle, c'était sur un VTT.
00:54:13Eh oui, mais c'est bien de le noter, mais il faut rester frais pendant ces courses de 24h,
00:54:20c'est pas évident pour les pilotes physiquement, et donc c'est bien tout ça.
00:54:25Mais on pense aussi à Lorenz Vantor, au 24h de Spa, qui avait pris sa trottinette,
00:54:28et qui avait souffert d'un accident, et qui n'avait pas pu remonter dans la voiture juste après.
00:54:34Ça avait mis Nick Tendi un petit peu sous pression de faire un steam supplémentaire,
00:54:40et donc il y avait dû faire un quatrième relais,
00:54:45ce qui n'est pas vraiment habituel pour les 24h de Spa en GT3.
00:54:50Et donc c'est le genre de situation un peu difficile à gérer.
00:54:55Aspone contre Aspone, c'est l'hypercar qui rattrape l'LM GT3.
00:54:59Et on voit que la différence de vitesse entre les hypercars et les GT3,
00:55:04ça peut surprendre à certains moments.
00:55:10Et plus rigide, Paul, on a l'impression, la Valkyrie quand même,
00:55:14c'est pas simple de la manœuvrer, de la faire tourner, de l'engager dans les virages cette voiture.
00:55:17Oui, non tout à fait, c'est vrai que sur les changements de direction, regardez notamment ici,
00:55:22on est vraiment obligé de ralentir la voiture,
00:55:24et il y a quand même une belle phase d'attente avant de revenir sur les gaz.
00:55:27Et donc voilà, mais ça c'est des actes de développement, ça va se travailler,
00:55:30parce que forcément c'est toujours un équilibre qu'il faut trouver entre l'avant de la voiture et l'arrière de la voiture.
00:55:35Si on donne un petit peu plus d'avant au pilote,
00:55:37le pilote aura un petit peu moins d'arrière, il va se donner de survirage.
00:55:41Si on donne un peu plus d'arrière à la voiture,
00:55:43ce qui va donner du confort de pilotage au pilote,
00:55:45mais forcément c'est au détriment de la performance,
00:55:47parce que la voiture va davantage sous-virer,
00:55:49donc c'est toujours un équilibre qu'il faut trouver.
00:55:57Alors là évidemment, ce sont des Anglais qui parlent entre eux,
00:56:06ce n'est pas un ingénieur français à la radio.
00:56:09Vous décryptez ce qu'il vient de lui envoyer comme message,
00:56:11Elise, son pilote Tom Dumbbell.
00:56:13Oui, tout à fait.
00:56:14Il lui raconte qu'en fait, il lui demande tout simplement de rester sur la partie plus propre du circuit.
00:56:21Donc des fois quand on se décale un petit peu de la ligne,
00:56:23on peut récupérer des petits cailloux.
00:56:27Et ces cailloux sont venus se loger dans la prise d'air pour le refroidissement de leur boîte de vitesse.
00:56:36Et donc actuellement, ils sont en train de voir que la température est en train de monter.
00:56:41Ils essaient de faire leur mieux pour essayer de garder ça sous contrôle.
00:56:46C'est vrai qu'à l'arrêt au stand, on peut essayer de nettoyer un tout petit peu ça.
00:56:50Mais une fois que les cailloux ont percé les grilles et sont rentrés plus proches du radiateur,
00:56:55ça peut abîmer des parties.
00:56:57Et on voit que pour l'instant, ils ont une bonne fiabilité.
00:57:00Ce serait bien qu'ils arrivent au moins à finir la course.
00:57:03Ce serait déjà une belle performance pour leur quatrième course, on le rappelle.
00:57:07C'est quand même assez incroyable d'être arrivé jusque-là.
00:57:13Complètement.
00:57:13Et puis il avait évoqué les marbles.
00:57:15Vous parlez des cailloux, il y a aussi ces petites boules de gomme
00:57:19qu'on voit très bien sur les lignes droites par exemple, dans les lignes haudières.
00:57:24Ça aussi, ça s'accumule et ça peut entraîner une hausse de la température mécanique de la voiture
00:57:30ou de la boîte de vitesse comme il évoquait ?
00:57:32Oui, oui, tout à fait.
00:57:33Mais ça peut aussi simplement créer des petits dommages aussi.
00:57:38Par exemple, toute la gomme du pneu qui se détache,
00:57:44elle va se mettre sur le côté du circuit comme on peut le voir juste ici.
00:57:47On va écouter Robin Freynts.
00:57:49Et donc Robin Freynts qui est en train de raconter à son ingénieur Adam Hardy
00:58:03qu'il n'est pas sûr qu'il va pouvoir garder la Porsche juste derrière lui.
00:58:08Donc c'est la Porsche de Mathieu Jaminet, la Porsche numéro 5.
00:58:13Adam Hardy, ingénieur que vous connaissez bien ?
00:58:15Oui, oui, j'ai travaillé avec lui chez WRT en 2013, 2014 je pense.
00:58:23Et donc Adam Hardy qui était parti de chez WRT pour rejoindre Maint-Aï pendant des années
00:58:28et faire le championnat du monde en durance et qui est revenu récemment chez WRT.
00:58:32Donc c'est quelqu'un de connu chez Vincent Ross en tout cas.
00:58:38Vincent Ross, patron de cette équipe WRT qui a bien évolu et détenu sur la droite de votre écran,
00:58:43la Ferrari 150 qui rentre au stand.
00:58:47Et c'est Lilou, Lilou Wadou qui est en train de s'installer à bord.
00:58:52Elle qui était il y a quelques instants au micro de Mylène d'Orange
00:58:55s'est expliqué les soucis sur la voiture, notamment sur les passages des vibreurs.
00:59:01Il a avancé donc son relais.
00:59:03C'est fidèle à ce qu'elle a dit.
00:59:04Dans 10 minutes je suis dans le cockpit, et bien voilà, ça fait 10 minutes tout rond.
00:59:10Hop, elle est équipée, elle est sanglée par son mécanicien qui a refermé la porte.
00:59:15Je pense que ce sont des pneus neufs dont on équipe la Ferrari.
00:59:28Regardez, il y a encore les étiquettes sur ces pneus Goodyear.
00:59:31Goodyear qui est fournisseur exclusif des catégories LMP2 et LMGT3 ici.
00:59:37Quand Michelin équipe lui l'intégralité du plateau des hypercars.
00:59:42Et justement, on les retrouve, ils ne se lâchent pas depuis tout à l'heure.
00:59:45La Toyota 7, c'est Kamui Kobayashi, qui est pilote et également team principal de l'équipe Toyota Gazoo GR Racing.
00:59:54Et Sébastien Bourdet, juste derrière, dans la canilla, qui a 6 dixièmes d'écart entre les deux autres.
00:59:59Une seconde sur le secteur précédent.
01:00:05Vous savez ce que ça me rappelle à cette heure-là avec Sébastien Bourdet, Marc ?
01:00:09La bagarre avec, quand ils étaient en GTE à l'époque, Marc Kovieki et Sébastien Bourdet.
01:00:16Et là, on a deux bons clients également.
01:00:19Et ça ne joue pas un podium, ça ne joue pas une victoire.
01:00:23Mais je pense qu'ils peuvent se faire plaisir et nous faire plaisir ce matin et nous offrir une belle bataille Kobayashi et Bourdet.
01:00:29En tout cas, on peut compter sur eux pour faire une bataille propre.
01:00:37Ah oui, parce que cette bagarre-là, pour tous les passionnés de sport automobile, vous regardez si vous avez 8 minutes.
01:00:46Je crois que ça doit dure un peu plus de deux tours.
01:00:47La bagarre entre Fred Mako et Sébastien Bourdet, elle est absolument incroyable.
01:00:51Comme c'était la Ford GT à l'époque et forcément la Porsche de Fred.
01:00:55C'était absolument incroyable comme bagarre au petit matin.
01:00:58C'était incroyable.
01:01:02Si vous avez 8 minutes, vous en avez 10.
01:01:04Donc vous regardez le feu d'artifice d'hier soir qui a tant plu à Paul Petit.
01:01:08Et vous regardez la scène d'hier avec la course d'ouverture de ce pilote Ferrari qui a été percuté par un autre pilote Ferrari
01:01:18et qui est venu taper du poing du pied sur sa portière.
01:01:21La scène fait déjà le tour du monde.
01:01:23Attention, on se prépare pour un full course yellow.
01:01:27Neutralisation du circuit.
01:01:29L'ensemble du circuit neutralisé à 80 km heure à 10h41 et 30 secondes.
01:01:35C'est-à-dire, oh, attention, attention, attention Bourdet au moment du full course yellow.
01:01:39On a dû décider de le faire rentrer au tout dernier moment.
01:01:42Probablement chez Cadillac, on a dû lui parler à la radio au tout dernier moment.
01:01:47Il faudra vérifier ça tout à l'heure pour Sébastien qui peut rentrer au stand du coup.
01:01:53Alors que Kobayashi a continué.
01:01:57C'était chaud, c'était ric-rac.
01:01:59Mais alors là, je ne pense pas qu'il a le droit de rentrer au stand.
01:02:03Et du coup, je me pose la question, parce qu'on ne voit pas le niveau d'énergie.
01:02:06Je me pose la question si ça, c'est un arrêt.
01:02:09Oui, après, je pense qu'ils ont joué avec le...
01:02:14Enfin, à quel moment le full course yellow a vraiment été déclenché ?
01:02:17Je pense qu'ils ont essayé vraiment de rentrer dans les pits.
01:02:19Est-ce qu'il y a partout ?
01:02:20Je pense, mais la ligne qui compte pour rentrer dans les pits, elle est un peu plus loin que ça.
01:02:24Et du coup, je pense qu'à ce moment-là, le full course yellow était déjà...
01:02:28Oui, et Noël se dit que c'est trop tard.
01:02:29Je pense qu'ils ont tenté, parce que forcément, un arrêt sur le full course yellow, il y a énormément à gagner.
01:02:34Parce qu'on rappelle que toutes les voitures sont à 80 km heure sur la piste.
01:02:38Donc, c'est un arrêt quasiment gratuit.
01:02:40Là, regardez, on est à 3, 2, 1.
01:02:42Ici, j'y vais, j'y vais pas.
01:02:44Et à partir de là, c'est trop tard.
01:02:45Par contre, là, c'est trop tard.
01:02:47On le voit clairement, parce que du coup, sur le petit écran à droite...
01:02:51Je ne pense pas qu'il y ait d'indulgence.
01:02:52Je ne pense pas que c'est quand tu es dans la voie des stands.
01:02:54C'est quand tu passes la ligne des pits, je pense.
01:02:56C'est bien écrit, la pitainerie.
01:02:58C'est là où il y avait les panneaux 60.
01:03:01Et donc, lui, il n'avait pas encore passé cette ligne quand le full course yellow était complètement activé.
01:03:08Donc, à mon avis, ce n'est pas tout à fait correct ce qu'il vient de faire.
01:03:12Alors, on va vérifier ça.
01:03:14En tout cas, ce full course yellow est déjà enlevé.
01:03:17Il aura duré 1 minute 30 uniquement.
01:03:20On relance la compétition.
01:03:23Et Sébastien Bourdet, lui aussi, a été relancé.
01:03:25Il est déjà en piste.
01:03:26Donc, probablement, c'est juste ce qu'on appelle un splash qui a été fait sur la voiture.
01:03:30Juste un tout petit ajout d'essence.
01:03:33Élise Moury vous l'a expliqué tout à l'heure.
01:03:35C'est le moment où on a le droit, pour une raison de sécurité.
01:03:39Soit si on a un pépin sur la voiture, soit un peu crevé, soit si on frise la panne d'essence.
01:03:44À ce moment-là, on a le droit de revenir.
01:03:46Effectivement, il n'a passé que 46 secondes dans l'année décembre.
01:03:49Donc, on peut s'imaginer qu'il va devoir repasser.
01:03:52Oui.
01:03:53Donc, là, la règle, c'est qu'ils se sont arrêtés.
01:03:55Et donc, ils ont fait un splash.
01:03:57Donc, un très, très court ravitaillement.
01:04:01Donc, je pense que c'est ça.
01:04:05Très, très court ravitaillement.
01:04:06Mais normalement, la règle, c'est de devoir se réarrêter juste après pour faire un pit stop complet.
01:04:11Exactement.
01:04:12C'est, en quelque sorte, le bâton et la carotte.
01:04:17Vous avez le droit d'aller remettre de l'essence, mais juste assez pour faire un tour et vous revenez derrière.
01:04:21Allez.
01:04:23Mylène.
01:04:23Mylène, dans les stands.
01:04:25Oui, je voulais entendre dire ce que vous étiez en train de dire.
01:04:27Je pense que je voulais juste vous dire qu'on se prépare à des remords en arrière.
01:04:30Vous voyez la voiture qui s'est passé à bordel.
01:04:32Oui, exactement.
01:04:34Après ce splash, donc, réglementairement, c'est obligatoire.
01:04:37Il pouvait rentrer dans les stands du fait de se faire le cours Cielo, parce que c'est une raison de sécurité, sinon on ne tombe en panne d'essence.
01:04:46Mais il va devoir revenir, Sébastien Bourdet, pour faire un ravitaillement complet.
01:04:50Donc, un nouveau passage par la voie des stands.
01:04:52Donc, respecter la vitesse limite des 60 km heure et donc perdre un petit peu de temps et reculer dans le classement.
01:05:01Le leader est dans son 300e tour.
01:05:07Richard de Gérus sur l'Iron Links Proton qui échange avec son ingénieur et qui n'est pas d'accord avec la stratégie adoptée.
01:05:16Ils sont 3e pour l'instant derrière Esteban Masson qui a pris le volant de la Panis Racing.
01:05:22Et Tom Dillman toujours au volant de l'Inter Europol Compétition.
01:05:25Ça, c'est la catégorie LMP2.
01:05:27Et donc, 300 tours couverts pour Alessandro Pierre Guidi avec la Ferrari 51.
01:05:32Il est maintenant 21,5 secondes devant Yifeye en tête de ses 24 Heures du Mans à la 3e position.
01:05:4020 secondes derrière, c'est l'autre Ferrari, celle de Miguel Molina à la numéro 50.
01:05:43A tout de suite.
01:05:52Les 24 Heures du Mans sur la chaîne, l'équipe, encore 5 heures et 6 minutes de course.
01:05:58Et évidemment, le balai des ravitaillements qui se poursuit.
01:06:01La course qui fait rage à tous les étages dans les 3 catégories.
01:06:05Ici, nous sommes dans la catégorie LMP2 avec la numéro 23.
01:06:10C'est United Autosport.
01:06:11Tenons du titre et ils sont en retrait.
01:06:13United Autosport, ce week-end, la première voiture de cette équipe occupe la 6e place de la catégorie LMP2.
01:06:23menée toujours par Inter Europol Compétition.
01:06:26Tom Dillman, d'ailleurs, a été relayé par Nick Yeloli au volant de cette voiture
01:06:30qui est toujours devant celle du VDS Panis Racing qui est pilotée par Esteban Masson.
01:06:36En tête de la course, Alessandro Pierre Guidi avec sa Ferrari dans son 304e tour.
01:06:41Il est maintenant 24 secondes devant Yifeye avec la Ferrari 83.
01:06:46Miguel Molina avec la Ferrari 50 occupe toujours la 3e position.
01:06:51en 16 secondes derrière Yifeye.
01:06:54Attention, ça revient petit à petit sur la Ferrari 83.
01:06:57La Porsche 6 avec Kevin S à son volant et la Toyota 8 emmenée par Brandon Hartley complète le top 5.
01:07:05Alors que regardez, ici, il est GT qui ne se lâche pas jusque dans l'estamp.
01:07:09Devant, c'est l'une des Mercedes.
01:07:10Ici, c'est l'une des Ferrari, c'est la 21 avec François Hériot, notamment le Français
01:07:17qui est l'un des trois hommes à son volant.
01:07:20Simon Mann descend, il est appris sur le verbe italien.
01:07:23Et François Hériot, vainqueur à Spa-Francorchamps récemment.
01:07:26On était, il y a quelques instants, avec Sébastien Bourdet.
01:07:30Donc juste avant ce full course yellow, on va revoir les images de Sébastien Bourdet.
01:07:35Ça, c'est son entrée au stand.
01:07:37Hop, voilà.
01:07:38Vous voyez, à ce moment-là, on affiche full course yellow.
01:07:42L'entrée au stand est, on va dire, acrobatique pour le moins de Sébastien Bourdet.
01:07:46Il y a le décompte à ce moment-là qui se passe sur le full course yellow et qui est annoncé
01:07:51à tous les pilotes, parfois par la radio et doublé en tout cas par l'écran à bord de la voiture.
01:07:58C'est un petit écran qui est à droite du cockpit et qui indique au pilote les drapeaux.
01:08:03Ça double les drapeaux.
01:08:04Regardez bien cet écran.
01:08:05Et là, regardez la ligne d'entrée des stands.
01:08:08Au décompte.
01:08:09Hop, il était passé.
01:08:10Il y avait le F-C-Y, full course yellow, dans 3, 2, 1.
01:08:15Alors, premier point, Élise Bourdieu, il est passé avant qu'on soit à zéro, sur la ligne.
01:08:21Oui, alors, je pensais que c'était la ligne qui comptait, que c'était la ligne où il y a écrit 60.
01:08:25Donc, celle-là, il ne l'avait pas encore passée.
01:08:27Mais, en fait, dans les notes du directeur de course qui ont été publiées en tout début de l'event,
01:08:32il a dit que c'est considéré qu'on est rentré dans la piste juste avant ça,
01:08:35quand on passe la ligne à pointillé, juste en tournant à droite, en fait.
01:08:40Donc, à ce moment-là, il avait passé cette ligne juste qu'on voit là.
01:08:45Mais donc, il aurait pu faire un arrêt au stand complet sous full course yellow
01:08:49sans devoir faire l'arrêt d'urgence,
01:08:53qui est un arrêt où on ne peut rajouter que 10 secondes d'essence.
01:08:56Donc, il aurait pu faire cet arrêt complet.
01:08:58Mais, comme je pense qu'il a eu des informations pas très claires à la radio,
01:09:02oui, non, il n'était pas sûr, etc.
01:09:04Et donc, il est resté, au lieu d'être complètement dédié à la voix des stands,
01:09:07il est un peu resté au milieu, en ne sachant pas trop ce qu'il voulait faire.
01:09:11Et donc, à ce moment-là, il était sur la ligne blanche
01:09:14qui sépare la piste de l'entrée au stand.
01:09:17Et ça, c'est une violation technique.
01:09:20Donc, il s'est pris un petit peu double peine,
01:09:23dans le sens où il a dû faire un arrêt d'urgence,
01:09:25alors que je pense qu'il aurait pu faire un arrêt complet
01:09:28et gagner ce cours Cielo.
01:09:30Ça, ça se joue à une seconde.
01:09:31Et ça se joue à rien du tout pour les ingénieurs.
01:09:35Parce qu'à ce moment-là, ils avaient trois secondes pour réagir.
01:09:38Ils ont bien réagi, mais finalement,
01:09:39ils ne sont pas allés jusqu'au bout de leur stratégie
01:09:41qui aurait pu être payante.
01:09:43Mais de nouveau, il faut avoir le cran
01:09:44et être sûr de soi et de son règlement à ce moment-là.
01:09:49Ce qui n'est pas évident du tout.
01:09:51Et ensuite, du coup, comme c'était un petit peu chaotique à la radio,
01:09:55ça a créé cette confusion pour Sébastien Bourdet
01:09:58qui, ensuite, a fait une violation.
01:10:00Et donc, ça, c'est pour le moment...
01:10:03Donc, les commissaires de piste sont en train de revoir l'incident.
01:10:08Et donc, il y aura peut-être une pénalité par rapport à ça.
01:10:10Mais ça prouve à quel point ils doivent aller chercher loin
01:10:12et jouer toutes leurs cartes au niveau stratégie.
01:10:15et tout le reste.
01:10:17C'est un autre Sébastien auquel on parle,
01:10:23Sébastien d'Alvarez, pilote de l'île d'export
01:10:27pour LMP2, félicité pour son travail.
01:10:31On renseigne sur l'écart avec Alpine.
01:10:35Pour ça, c'est une question trafiquée.
01:10:36Donc, en quelque sorte, c'est...
01:10:38J'allais dire, c'est la double peine
01:10:39pour morder la Fadiac 38.
01:10:41Mais là, ce ton de réaction...
01:10:43On comprend qu'ils aient été prudents,
01:10:45qu'ils aient fait que ce splash
01:10:47et qu'ils n'aient pas pris le choix.
01:10:49Alors qu'ils avaient le droit,
01:10:50puisqu'il est passé à une seconde du zéro
01:10:54qu'il a franchi Alpine à ce moment-là,
01:10:56on comprend qu'à ce moment-là,
01:10:58on ne prenne pas le risque de faire le plein d'essence.
01:11:01Parce que sinon, on est vraiment pénalisé après.
01:11:03Oui, tout à fait.
01:11:04Oui, oui, non, mais on comprend.
01:11:06Et puis, c'est difficile...
01:11:09Enfin, à ce moment-là, c'est difficile pour tout le monde.
01:11:11Mais voilà, c'est la préparation qui compte.
01:11:14Et il faut être extrêmement bon à ce niveau-là.
01:11:18Et il faut prendre des risques ou pas.
01:11:20Et donc, voilà, ils ont essayé quelque chose.
01:11:23Et c'est tout à leur honneur.
01:11:25Et alors, acte 3, maintenant, Paul Petit,
01:11:29dans le tour de sortie de Sébastien Bournet,
01:11:31au bout des S-Porsche, devant lui,
01:11:34il y a une voiture de LMP2
01:11:37qui sort de la piste
01:11:38et qui va revenir juste devant lui.
01:11:41Et cette scène, elle nous fait penser un petit peu.
01:11:43La LMP2 devant lui s'est fait piéger
01:11:44comme un peu Paul DiResta hier en début de course,
01:11:46le premier incident de cette Peugeot.
01:11:48Au même endroit, à l'entrée du virage Porsche,
01:11:49il est sur la partie extérieure de la piste,
01:11:51il fait à l'extérieur sur une GT3.
01:11:53Il se fait piéger dans la partie sale,
01:11:54il ouvre, il sort dans le bac à gravier,
01:11:56il arrive malgré tout à la récupérer.
01:11:57Et c'était très chaud pour Sébastien Bournet
01:11:59parce que la LMP2, lorsqu'elle revient sur la piste,
01:12:02elle coupe la trajectoire idéale à Sébastien Bournet.
01:12:04Sébastien avait bien anticipé en restant à l'intérieur,
01:12:06mais c'était chaud
01:12:07et il pouvait emmener les deux voitures dans le mur,
01:12:10la LMP2, là, sur le coup.
01:12:11Donc, belle manœuvre de Sébastien
01:12:13et belle anticipation.
01:12:14Il est top 11h00.
01:12:305h encore de course ici au Mans
01:12:33pour boucler cette 93e édition des 24h.
01:12:37Ferrari mène la course avec la 51.
01:12:41Dans la catégorie LMP2,
01:12:42c'est la 43 qui est devant Inter-Europol Compétition.
01:12:46Nicky Lully vient de remplacer Tom Dillman au volant
01:12:48et vous êtes avec le Français Hayley Edmonds.
01:12:53Le Français Tom Dillman,
01:12:55pilot de la voiture 43.
01:12:58Tu viens de terminer ton triple à quadruple relais
01:13:02avec les mêmes pneus.
01:13:05Ça commence à monter au niveau de température.
01:13:07Ce n'était pas un peu tendu vers la fin ?
01:13:09Le quatrième relais était compliqué.
01:13:12Mais ça nous met dans une meilleure position maintenant
01:13:14avec les pneus.
01:13:16Aussi, on a deux tours d'avance d'essence.
01:13:19Donc, ça se caractérise par 8 secondes.
01:13:218 secondes de moins au pit prochainement.
01:13:24Donc, voilà.
01:13:26L'avance, c'est de 5 secondes.
01:13:27On se bataille fort avec la Panis.
01:13:29Ça va être comme ça jusqu'au bout, peut-être.
01:13:31Oui, justement, la stratégie marche bien.
01:13:34Qu'est-ce que vous avez prévu pour la suite,
01:13:36pour les heures qui restent ?
01:13:38Rien de très spécial.
01:13:39On va enchaîner entre Nick et moi jusqu'à la fin.
01:13:43Vous pensez que vous êtes capable de pousser encore,
01:13:46faire des quadruples avec les pneus,
01:13:48sachant que la piste chauffe quand même ?
01:13:50Je ne sais pas si Panis s'écoute.
01:13:52Alors, on ne va rien dire.
01:13:54Ils ne s'écoutent pas, ils ne s'écoutent pas.
01:13:56Non, mais en fait, c'est là le défi, en vrai.
01:13:58En fait, chaque écurie tente de vraiment changer sa stratégie, etc.
01:14:03Donc, pour vous, on va vraiment pousser, pousser, pousser.
01:14:06Oui, bien sûr.
01:14:07Après, c'est le compromis entre la chauffe des pneus neufs
01:14:11et la perte de temps sur le quatrième relais.
01:14:15Donc, on doit voir ce qui est mieux.
01:14:16Depuis le départ, comment la course s'est passée pour vous,
01:14:20pour l'équipe à Inter Europol Competition ?
01:14:23On a fait le départ intelligemment.
01:14:26On a monté le tempo crescendo.
01:14:29On faisait attention à la voiture,
01:14:30pas trop prendre les vibreurs
01:14:31pour rester dans le coup,
01:14:33ne pas avoir de prépins au début
01:14:35et puis voir un peu où on se plaçait.
01:14:37Puis, ça marchait fort, on était en tête.
01:14:39Donc, voilà, on a déroulé notre plan.
01:14:44Super, merci beaucoup, Tom.
01:14:45Merci.
01:14:45Merci, Tom Dillman.
01:14:47Merci à Elaine Mons.
01:14:48Oh, elle va marcher beaucoup moins bien.
01:14:51La Lexus est dans son malheur.
01:14:52Elle a de la chance.
01:14:53C'est crevaison à l'arrière-gauche, ça, après.
01:14:55Oui, mais j'ai l'impression de regarder.
01:14:56Alors, est-ce que c'est au même moment ?
01:14:57Mais il y a eu un contact aussi à l'avant-droit ?
01:14:59Avant-gauche.
01:15:00Avant-gauche, pardon, oui, Marc.
01:15:02Elle est touchée des deux côtés,
01:15:04arrière-gauche et avant-gauche.
01:15:05Je me demande s'il n'y a pas eu un...
01:15:07Alors, après, là, je...
01:15:08Ouf.
01:15:10Oui, là, c'est pas...
01:15:10Mais même si c'est une crevaison,
01:15:12c'est pas plutôt un contact,
01:15:13parce qu'il y a un peu d'ouverture au niveau de la roue arrière.
01:15:15Je pense qu'il a tapé, oui, oui.
01:15:17Il a perdu la suspension.
01:15:19Oui, c'est bien plus qu'une crevaison.
01:15:20Oui, oui, oui, oui.
01:15:22Attention, l'erreur...
01:15:23Allez, il faut resoulever cette voiture,
01:15:27qu'on puisse la mettre sur les skates.
01:15:27Et là, les problèmes de communication,
01:15:28ça peut être très dangereux.
01:15:31C'est pour ça que les mécanos lèvent la main à chaque fois
01:15:33pour dire qu'ils sont prêts.
01:15:35Oui.
01:15:35Et là, c'est la course...
01:15:37C'est les espoirs de podium
01:15:39et de bien figurer qui s'envolent
01:15:40pour cette voiture
01:15:40qui avait été vraiment aux avant-postes hier.
01:15:42Il avait pris la tête de la course, la 78,
01:15:44avec le pilote Arnold Robin, notamment.
01:15:47Attention, dans 30 secondes,
01:15:48il y a full course yellow de nouveau.
01:15:49C'est qu'il y a des débris, probablement, de cette voiture.
01:15:51Peut-être d'une autre avec laquelle
01:15:52elle a eu un contact sur la piste
01:15:55et il va falloir aller les nettoyer.
01:15:56Ça rappelle cette scène.
01:15:57Alors, que c'est effacé ?
01:15:59Même endroit.
01:16:02Ben voilà.
01:16:03Sauf que là, ça a touché.
01:16:05Et puis, il s'est retrouvé au milieu de la piste.
01:16:08Même endroit que dirait Steyer.
01:16:10Même endroit que la AP2,
01:16:11il y a 5 minutes, devant Bourdé.
01:16:13Et donc, de nouveau, un full course yellow.
01:16:15Et la scène à laquelle vous avez assisté
01:16:17il y a quelques instants,
01:16:18on écoute la radio d'abord.
01:16:19Le car est fini.
01:16:20Il s'est fini.
01:16:21Le car est fini.
01:16:22La voiture est finie.
01:16:24La course est finie pour nous.
01:16:25Ça, c'est ce que dit le pilote à sa radio.
01:16:28Mais, tandis que les commissaires
01:16:30évacuent les débris,
01:16:31il va laisser à son ingénieur,
01:16:34son chef de voiture,
01:16:35le soin d'en juger,
01:16:36lorsqu'il vend avec les mécaniciens,
01:16:38faire le diagnostic de celle-ci.
01:16:41En tout cas, cette scène à laquelle on vient d'assister,
01:16:43où la voiture est retombée d'un côté,
01:16:46ça rappelle celle qui est advenue à Michel Gatting il y a quelques jours,
01:16:50lors de la journée test,
01:16:52où la voiture a été relâchée lors d'un essai de changement de pilote.
01:16:56Et elle est tombée sur le pied droit
01:16:58de Michel Gatting,
01:16:59la danoise des Iron Dan,
01:17:01lui occasionnant des fractures.
01:17:03Et vous savez qu'elle vous l'a montré,
01:17:05son plâtre signé de pas mal de monde.
01:17:08Vous savez qu'elle est remplacée par Sarah Bovy,
01:17:09donc la Belge,
01:17:10au volant de cette voiture.
01:17:11Là, ça paraît quand même extrêmement délicat.
01:17:14Oui, puis à 4h55,
01:17:16puis là, si on se met un peu dans l'ambiance du team,
01:17:18c'est une voiture qui a joué la Gagne,
01:17:19c'est une voiture qui a mené la catégorie.
01:17:21Donc là, très clairement,
01:17:22se remobiliser à 5h du terme,
01:17:25c'est plus les mêmes 24h du Mans
01:17:27qu'il y a quelques années.
01:17:28Je veux dire, aujourd'hui,
01:17:30on l'a dit tout à l'heure,
01:17:31il y a les 6 premiers qui étaient en moins de 2 minutes,
01:17:33je veux dire, un contact comme celui-là.
01:17:35Tu repars, tu ne fais même pas dans les 15 premiers.
01:17:36On rappelle,
01:17:37maintenant, ce n'est plus simplement l'enjeu
01:17:39de gagner les 24h du Mans,
01:17:40il y a également le championnat du monde
01:17:41qui fait partie, voilà,
01:17:42les 24h du Mans, il faut partie du championnat du monde d'endurance.
01:17:45Donc, ça serait important également
01:17:46de marquer des points pour cette voiture, la 78.
01:17:48Mais là, avec un problème comme ça,
01:17:50vous ne marquez pas de points.
01:17:51Vous allez repartir de trop loin.
01:17:52Donc, peut-être après l'enjeu
01:17:53de finir les 24h du Mans,
01:17:54mais ça perd un petit peu.
01:17:55Et là, je pense que les dommages sont bien trop gros.
01:17:57Vous allez voir le pilote
01:17:57qui va normalement être consolé par ses mécanos.
01:18:00Oui, et alors,
01:18:02pendant qu'on revoit la scène,
01:18:03le leader est au stand.
01:18:05Le leader est au stand
01:18:06sous le court cielo, on le rappelle.
01:18:10J'ai l'impression que...
01:18:11Ce n'est pas la bonne caméra embarquée,
01:18:12mais j'ai l'impression
01:18:13qu'il garde beaucoup de vitesse
01:18:14dans le bac à gravier.
01:18:16Alors, la 50h dans les stands.
01:18:19Et là, ce n'est pas pour un splash.
01:18:24On n'a pas bien dans les grandes essences quand même.
01:18:26Oui, c'est que le refuel.
01:18:27Est-ce que ça, on considère
01:18:29que c'est juste suffisant
01:18:31pour la sécurité de la voiture
01:18:33pour continuer à rouler ?
01:18:35Voilà, là, c'est clair.
01:18:36C'est fini pour l'Alexus.
01:18:38Et le public qui revient,
01:18:43qui n'est pas parti.
01:18:43Tiens, Bernard Hinault,
01:18:44maintenant, il porte la moustache.
01:18:46Il est revenu sur son vélo.
01:18:48C'est quoi son surnom, déjà ?
01:18:50Blaireau.
01:18:50Blaireau.
01:18:51Alors,
01:18:53le maillot mythique de Bernard Hinault,
01:18:55le maillot Renault.
01:18:58Allez, c'est reparti pour cette course.
01:18:59Et le public qui revient dans les tribunes.
01:19:02Dans la dernière heure de course,
01:19:04vous verrez de nouveau les tribunes combles.
01:19:05Tout le monde, là, est autour du virage.
01:19:07Regardez les pneus.
01:19:08La bâche a été quand même bien abîmée.
01:19:11La bâche qui est épaisse de 2-3 centimètres
01:19:15et qui protège les piles de pneus
01:19:17pour éviter que les voitures
01:19:18aillent s'encastrer dans les pneus.
01:19:20Ça, vous pouvez être quasiment sûr
01:19:21que ce plan ait été demandé
01:19:23par la direction de course
01:19:24à la réalisation internationale de la télévision
01:19:26pour prendre cet élément de sécurité.
01:19:29Même si la direction de course
01:19:31a toutes les images de surveillance
01:19:33autour du circuit.
01:19:34C'est un élément de sécurité
01:19:36qui est à prendre en considération
01:19:38à l'heure qu'il est.
01:19:40Et voici Finkerschitz,
01:19:41donc ce jeune Australien.
01:19:44Rapide, il s'est mis en évidence
01:19:45en ce début de saison.
01:19:46Allemand ?
01:19:47Oui, pardon, j'ai dit australien.
01:19:49Il s'est mis en évidence
01:19:51en ce début de saison
01:19:52et notamment à Spa.
01:19:56Mylène d'Orange sur la pitlane.
01:19:58On passe du LMGT3 au LMQ2
01:20:01du côté de chez Idec.
01:20:02Oui, on vous emmène.
01:20:03En fait, on a traversé.
01:20:05Vous nous voyez depuis le début
01:20:06de la course ici.
01:20:07On a traversé.
01:20:08On est sur le muret des stands
01:20:09pour retrouver Nicolas,
01:20:11Nicolas Doruel,
01:20:12ingénieur de course chez Idec
01:20:14qui réalise une très belle course
01:20:15puisqu'il aura la troisième position
01:20:16à l'instant.
01:20:18Nicolas, racontez-moi.
01:20:20On a entendu,
01:20:20vous aviez félicité votre pilote.
01:20:22Alors là, on a différents écrans
01:20:26qui nous donnent déjà
01:20:28sur celui-là
01:20:28le classement en live
01:20:34de toutes les voitures,
01:20:35que ce soit les hypercars,
01:20:36les LMP2 ou les GT3.
01:20:38Nous, on est plus focus
01:20:38sur les LMP2.
01:20:40Là, vous avez le track live.
01:20:42On peut suivre toutes les voitures
01:20:43et entre autres la nôtre.
01:20:45On a le live
01:20:46où là, on voit très clairement
01:20:49ce que vous, vous diffusez
01:20:50ou ce que le Mans diffuse.
01:20:52Et après, sur le bas,
01:20:53on a des écrans
01:20:53qui nous concernent un peu plus
01:20:55sur tout ce qui est stratégie.
01:20:56Au milieu,
01:20:57c'est tout ce qui est
01:20:57télémétrie de la voiture.
01:20:59Donc, toutes les infos
01:21:00embarquées de la voiture,
01:21:01que ce soit moteur,
01:21:02que ce soit...
01:21:05On va attendre
01:21:05que ça passe.
01:21:06Les informations sur les pneus,
01:21:08toutes les informations
01:21:09qu'on donne aux pilotes.
01:21:11On leur donne des targets
01:21:12de fuel à respecter,
01:21:13des targets de lap time
01:21:14à respecter.
01:21:14On leur dit de préserver
01:21:15les pneus plus ou moins.
01:21:17Suivant les températures de piste,
01:21:23suivant comment ça évolue.
01:21:24Voilà.
01:21:25Et là, c'est tout un logiciel
01:21:27de stratégie
01:21:28que moi, j'ai l'habitude
01:21:29d'utiliser.
01:21:32On regarde à peu près
01:21:34notre rythme à nous,
01:21:36le rythme des autres.
01:21:37Et on se focus plus
01:21:39pour voir à peu près
01:21:39dans la stratégie
01:21:40où on va se situer.
01:21:42Il reste 4h50 de course.
01:21:43C'est encore très long.
01:21:45Mais 4h50,
01:21:46on est dans le tour du leader,
01:21:47pas très loin.
01:21:49Et ça va être un sprint final
01:21:50qui va être très intéressant.
01:21:52Et on est...
01:21:53Que ce soit nous trois ici
01:21:56ou dans le box derrière,
01:21:57on est très nombreux
01:21:58à être focus
01:22:01sur la stratégie
01:22:02et à essayer de trouver
01:22:03le meilleur plan possible
01:22:04pour pouvoir
01:22:05on va dire finir sur le podium
01:22:08déjà.
01:22:08Et puis, si on peut gagner,
01:22:10ça sera encore un objectif fantastique.
01:22:13Merci Nicolas.
01:22:14Merci Mylène.
01:22:15Merci Nicolas.
01:22:15Regardez ce qui est en train
01:22:16de se passer.
01:22:17Il venait de faire un arrêt
01:22:18sous full course cielo,
01:22:20un arrêt d'urgence
01:22:21pour remettre un peu d'essence.
01:22:23Pierre Guidi,
01:22:24Alessandro Pierre Guidi,
01:22:25le pilote italien de la Ferrari,
01:22:27il rentre au stand.
01:22:28C'est obligatoire.
01:22:29Il doit rentrer au stand
01:22:30pour refaire le plein.
01:22:31Maintenant qu'on était passé
01:22:32sous drapeau vert,
01:22:33on a parlé sans cesse
01:22:35des petites erreurs,
01:22:36des petites bêtises
01:22:37que peut commettre
01:22:38l'équipe Ferrari,
01:22:39l'équipe officielle
01:22:40dans son exploitation.
01:22:41Entrer trop vite,
01:22:42il prend trop les vibreurs,
01:22:44il reste accéléré
01:22:45pour tenter de sortir ici
01:22:46du bac.
01:22:49Renversement de situation
01:22:5011h10 ce matin,
01:22:53un nouveau renversement.
01:22:54C'est chaud,
01:22:55il se passe pas mal de choses
01:22:56ce matin.
01:22:57Quand on vous dit
01:22:57que ça n'est jamais fini
01:22:58ces 24h du Mans,
01:22:59en voici une nouvelle démonstration.
01:23:01C'est le leader
01:23:02qui vient de partir
01:23:03à la faute,
01:23:04le leader Alessandro
01:23:05Pierre Gouidi
01:23:06en rentrant au stand.
01:23:08Je vous rappelle
01:23:08que juste avant,
01:23:09c'était full course cielo.
01:23:11Il a fait un arrêt d'urgence.
01:23:12Il a le droit
01:23:13d'entrer au stand
01:23:14juste pour mettre
01:23:14un tout petit peu d'essence
01:23:16en guise de sécurité
01:23:17pour faire le tour
01:23:19et repartir.
01:23:20Mais il a obligation
01:23:21de revenir ensuite
01:23:22dans les stands
01:23:23et remettre du carburant.
01:23:24Ce que fait également
01:23:25la Porsche 6.
01:23:26Et vous voyez que là
01:23:27sur le panneau lumineux
01:23:29sur les portons des voitures,
01:23:30on donne cette information
01:23:31également.
01:23:33au spectateur
01:23:35pour voir
01:23:37le niveau de carburant.
01:23:38Mais alors,
01:23:39c'est en train
01:23:39de s'accélérer
01:23:40parce que Pierre Gouidi,
01:23:41bien évidemment,
01:23:42avec cette entrée
01:23:43au stand acrobatique,
01:23:44est sous enquête
01:23:45des commissaires
01:23:46de la direction de course.
01:23:48Il est sous enquête
01:23:48et il va prendre
01:23:49une pénalité.
01:23:50C'est une quasi-certitude
01:23:51car il a croisé
01:23:53la ligne blanche
01:23:54d'entrée des stands.
01:23:55ce qui est arrivé
01:23:56à Sébastien Bourdet
01:23:57tout à l'heure.
01:23:58Vous avez vu,
01:23:59on vous a bien expliqué
01:24:00avec Élise Bourgui
01:24:00sur la caméra
01:24:01embarquée de Bourdet.
01:24:02Il était rentré
01:24:03juste avant
01:24:04l'affichage
01:24:04du full course
01:24:05Cielo.
01:24:06En revanche,
01:24:06il est rentré
01:24:07en vrac
01:24:07comme Pierre Gouidi
01:24:08ici dans
01:24:09l'année des stands,
01:24:12le virage des stands.
01:24:14Donc,
01:24:14en mort dans le vibreur
01:24:15et il a franchi
01:24:16la ligne.
01:24:17Donc,
01:24:17Bourdet
01:24:17prend un drive-thru
01:24:19qu'il va devoir observer
01:24:20sur la Cadillac
01:24:23numéro 38
01:24:23et bien évidemment
01:24:25Miguel Molina
01:24:25n'en croit pas
01:24:26ses yeux
01:24:26et chez Porsche
01:24:27non plus.
01:24:28Ours Corantel,
01:24:29Thomas Laudenbar
01:24:30n'en croient pas
01:24:30leurs yeux
01:24:31parce que derrière
01:24:32ça relance tout.
01:24:34Derrière la Porsche
01:24:35la Ferrari 51
01:24:37c'est la Porsche 6
01:24:38précisément actuellement.
01:24:40Et du coup,
01:24:40on retrouve en tête
01:24:41je vous le donne
01:24:42en mille et mille
01:24:43la 83
01:24:44avec Yifeye
01:24:46307 tours
01:24:4821 secondes
01:24:49d'avance
01:24:50sur la 50.
01:24:52Vous avez aperçu
01:24:53juste avant
01:24:55le full course
01:24:55et l'eau.
01:24:56On écoute Kevin Estre.
01:24:59Just for you to know
01:25:00he's under investigation
01:25:01because he crossed
01:25:02the pit and ski
01:25:04whipline.
01:25:04Évidemment,
01:25:05on informe Kevin Estre
01:25:06que la 51
01:25:07est sous
01:25:07dans l'investigation
01:25:08ce qui s'est passé
01:25:09pour aller se rendre
01:25:09au Pierre Guidi.
01:25:11C'est justement
01:25:11à Kevin que je pensais.
01:25:13On se rappelle
01:25:13de l'interview tout à l'heure
01:25:15sur notre antenne
01:25:15quand il disait
01:25:16ils font trop d'erreurs
01:25:17pour mériter la gagner.
01:25:18Et pour moi,
01:25:19on est vraiment là-dedans.
01:25:20C'est vrai que là,
01:25:21Pierre Guidi,
01:25:21ils ont la course
01:25:22tellement en main
01:25:22que quelle erreur
01:25:24entre guillemets
01:25:24à ce moment-là
01:25:25de la course
01:25:25du pilote italien
01:25:26sur la rentrée des stands.
01:25:27Parce que quand on voit
01:25:28la sanction
01:25:28qu'a eue Sébastien Bournet,
01:25:29il faut vraiment attendre
01:25:30normalement
01:25:30dans la logique des choses
01:25:31un éventuel drive-thru
01:25:34pour Pierre Guidi.
01:25:35Donc là,
01:25:36ça va s'enchaîner.
01:25:38Tu rajoutes encore
01:25:3830 secondes de plus.
01:25:40Donc là,
01:25:40Kevin,
01:25:41il remonte sur le podium
01:25:42virtuellement
01:25:42avec cette erreur
01:25:44de Pierre Guidi
01:25:45de la 51.
01:25:46Et ce qui est donc
01:25:46incroyable et positif
01:25:47pour nous
01:25:47pour cette fin de course
01:25:48passionnante,
01:25:49c'est que Ferrari
01:25:50fait des erreurs.
01:25:50Ferrari est friable.
01:25:51On pense qu'ils ont
01:25:52la course en main
01:25:52mais il va se passer
01:25:53encore beaucoup de choses.
01:25:54Complètement.
01:25:54Et on a aperçu
01:25:55les scouts
01:25:55et la messe traditionnelle
01:25:56à 11h du matin
01:25:57ici au virage
01:25:58le bien nommé
01:25:59de la chapelle,
01:26:00Messaoud.
01:26:01Chez Ferrari,
01:26:01on va pouvoir aller
01:26:02brûler des cierges
01:26:03pour que ça tienne
01:26:03jusqu'à 16h.
01:26:05Donc oui, Marc,
01:26:06quand on vous dit
01:26:06que ce n'est jamais
01:26:07terminé le rebondissement
01:26:08qui va changer
01:26:09toute cette fin de course.
01:26:11D'abord,
01:26:11chez Ferrari,
01:26:12c'est la 83 privée
01:26:13qui mène donc.
01:26:14C'est la Ferrari jaune
01:26:15qui est en tête
01:26:16de ces 24 heures du Mans
01:26:17et Porsche
01:26:17qui se relance
01:26:18complètement au minimum
01:26:19pour le podium
01:26:20mais c'est la gagne
01:26:21que Porsche va tenter
01:26:21de disputer
01:26:22face à Ferrari.
01:26:23Les dernières heures
01:26:24s'annoncent passionnantes.
01:26:25On va marquer
01:26:26une courte pause.
01:26:26On accueille Hugues de Chonac,
01:26:28le patron d'Horeca également
01:26:29pour profiter
01:26:29de sa science de la course.
01:26:31Le Mans va nous faire basculer
01:26:33dans une autre dimension
01:26:34avec le temps qu'il reste
01:26:35et les erreurs à venir.
01:26:36Pour l'instant,
01:26:37c'est Ferrari
01:26:37qui commet la première erreur.
01:26:39A tout de suite.

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