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Avec Andréa Kotarac, Porte-parole du Rassemblement National et conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes & Alexis Izard, Ancien député Renaissance de l’Essonne

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##LE_DEBAT_DU_SAMEDI-2025-06-14##

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Transcription
00:00On en parle et on en débat avec nos deux invités Andréa Kotarak, bonjour.
00:05Porte-parole du Rassemblement National Conseiller Régional d'Auvergne-Renalp, Alexis Isard, bonjour.
00:09Bonjour.
00:10Ancien député Renaissance dans l'Essonne, 8h34 sur Sud Radio, je le disais.
00:15Est-ce que le soutien de la France à Israël est crédible ?
00:19Est-ce que la France a raison de vouloir maintenir au plus vite, je dis au plus vite, je cite Emmanuel Macron,
00:23toujours dans le Parisien aujourd'hui, la reconnaissance de l'État palestinien d'ici quelques jours ou quelques semaines.
00:28Ça fait partie des questions qu'on va se poser.
00:30Mais avant ça, la France qui affirme qu'Israël a le droit de se protéger contre la menace représentée par l'État iranien,
00:37la République islamique d'Iran, et la France qui ajoute qu'elle appelle les deux parties à la retenue afin d'éviter une escalade.
00:43Pardon, mais on est déjà dans l'escalade, Alexis Isard.
00:45Alors elle a le droit, elle a le devoir de se défendre aussi.
00:47Il faut rappeler qu'il y a un danger également pour l'Occident dans cette guerre entre ces deux pays.
00:53Il faut savoir que l'Iran a accéléré l'enrichissement de son nucléaire.
00:57L'Iran possède des missiles à longue portée qui pourraient atteindre un pays comme la France.
01:01Il faut le rappeler, donc Israël a raison de se défendre.
01:04Elle a attaqué, je le rappelle, des zones militaires là où sa population civile est attaquée.
01:07Est-ce qu'Israël se défend ou est-ce qu'Israël attaque pour le coup ?
01:11Israël se défend depuis le 7 octobre, ça c'est une évidence.
01:14En revanche, cette escalade, elle a été décidée par Israël et pas par l'Iran.
01:19Oui, je ne me fais pas porte-parole des décisions militaires d'Israël.
01:25Mais en l'occurrence, lorsqu'elle attaque les bases militaires, c'est parce qu'elle anticipe des attaques qui arriveraient.
01:31Et qui ont longtemps été promises d'ailleurs par le régime des Mollas, il faut le rappeler.
01:34Bien sûr.
01:35André Akotarac.
01:36Je pense qu'il faut revenir moi à la source.
01:39J'ai lu ce que disait le conseiller de M. Netanyahou Meyir Habib, qui explique sur Twitter,
01:43eh bien écoutez, M. Trump avait donné 60 jours à l'Iran pour faire un deal.
01:48L'Iran a refusé, 69ème jour, on attaque.
01:52Je considère que ce n'est pas des négociations ça, c'est un ultimatum.
01:56Et chez les Américains, c'est souvent le cas.
01:58On se souvient de l'Irak, rendez-nous, donnez les armes de destruction massives, sinon on vous attaque.
02:03Les Irakiens ont dit mais on n'en a pas.
02:05On va vous attaquer.
02:06Avec la Serbie c'était pareil, les accords de Rambouillet.
02:09Acceptez de vous séparer les serbes de 17% de votre territoire, si vous ne voulez pas, on vous attaque.
02:14Vous parlez du Kosovo.
02:15Ça s'appelle des ultimatums.
02:16Donc quand M. Trump dit qu'il faut un deal avec l'Iran, je suis parfaitement d'accord avec M. Trump,
02:22parfaitement d'accord avec les Israéliens, parfaitement d'accord avec les Iraniens, ce n'est pas la question.
02:25Sauf que les Israéliens n'ont pas cherché un deal.
02:26Pour le coup ils ont frappé en considérant que le régime des Mollas ne voulait pas de ce deal.
02:30Je vous dis que c'est un ultimatum et ce n'est pas comme ça qu'on agit diplomatiquement.
02:34M. Trump avait un accord entre les mains lors de la précédente mandature.
02:38C'était un accord des Français, c'était un accord des Iraniens qui avaient signé, des Américains, des Allemands, des Britanniques
02:43qui avaient dit bon ben voilà, on est tous d'accord, l'Iran va être contrôlé sur son enrichissement d'uranium,
02:49il y aura des inspecteurs de la IUA qui vont aller contrôler sur leur territoire dans les centrales ce qu'ont accepté les Iraniens
02:54et parallèlement nous allons ouvrir l'Iran, en tout cas l'économie iranienne, lui donner de l'oxygène
02:58et tout le monde était d'accord.
03:00Celui qui a déchiré cet accord, il s'appelle M. Trump.
03:02Et donc il y a une incompréhension, je pense qu'il ne faut pas regarder les choses comme ça le jour J
03:07mais regarder ce qui s'est passé avant et manifestement pour le coup c'est ni les Israéliens ni les Iraniens qui sont fautifs,
03:13c'est les Américains.
03:13Oui, sauf que pour le coup le patron de l'agence internationale de l'énergie atomique l'a révélé,
03:19on a découvert quand même des sites d'enrichissement qu'on ne connaissait pas, du stockage qu'on ne connaissait pas,
03:25ce qui veut dire que l'Iran ne jouait pas le jeu non plus Alexis Izar, on va débattre et vous allez répondre.
03:29Et c'est effectivement un danger pour la planète entière.
03:33C'est pour ça que ces attaques, même si je ne vais pas ce matin les légitimer,
03:38elles avaient réellement un sens et la crainte était réelle.
03:41Les attaques israéliennes.
03:41Les attaques israéliennes.
03:43Les attentes étaient réelles, il y avait une réelle crainte d'escalade qui a été annoncée
03:47malgré le fait que le régime iranien disait qu'il ne souhaitait pas l'arme nucléaire.
03:52C'est un fait, on le découvre aujourd'hui, ces armes existaient.
03:55En tout cas, les armes n'étaient pas tout à fait prêtes, mais elles étaient prêtes à exister et l'Iran était sur la voie.
03:59A long porté, je le rappelle.
04:00A long porté.
04:01Donc l'Iran avait des vecteurs, l'Iran voulait fabriquer une bombe et l'Iran aurait pu se doter de missiles nucléaires.
04:08Ça c'est la version israélienne.
04:09Oui, ça c'est la version israélienne.
04:10Les Israéliens n'ont jamais dit ça.
04:11Est-ce que ça veut dire, puisque vous êtes porte-parole du Rassemblement National Andréa Kotarak,
04:15que le Rassemblement National condamne publiquement les frappes, les opérations israéliennes menées en Iran il y a deux jours ?
04:23Marine Le Pen a toujours défendu le droit international.
04:26Vous vous souvenez sur la Libye, sur l'Irak, sur la Serbie, sur toutes les interventions qui ont d'ailleurs mené à la catastrophe.
04:32La Libye c'est aujourd'hui la Somalie, une terre pour djihadistes.
04:35L'Irak c'est la création de Daesh.
04:36Donc Marine Le Pen a toujours eu raison de s'opposer aux interventionnistes.
04:40Là en l'occurrence, et c'est pour ça que je ne vais pas parler, on en parlait tout à l'heure avec monsieur Isra,
04:44on a la même philosophie, on ne va pas faire un match de foot avec les très gentils et les très méchants.
04:48La réalité c'est quoi ? La réalité c'est qu'il y a des lieux de stockage d'uranium,
04:56des lieux radioactifs qui ont été frappés.
04:58Je vous rappelle que ça, ça s'appelle un crime en matière de droit de la guerre.
05:02Souvenez-vous sur l'Ukraine, j'étais le premier à m'inquiéter que la centrale de Zaporizhia ne soit pas frappée,
05:07ni par les uns, ni par les autres.
05:08Et l'AIEA, si on suit encore une fois le droit international, a fermement condamné Israël
05:13parce qu'on ne bombarde pas des centrales nucléaires.
05:15Et l'inverse est vrai aussi.
05:16Les Iraniens ont tenté de frapper une centrale nucléaire au sud d'Israël.
05:22C'est extrêmement grave, on ne peut pas accepter cela.
05:24Et je pense qu'il faut revenir à des négociations diplomatiques sans rendre cette situation dans une escalade incontrôlée.
05:35Je pense que l'Israël et l'Iran, en tout cas le peuple israélien et le peuple iranien,
05:40se connaissent très bien depuis des milliers et des milliers d'années.
05:43Beaucoup plus qu'on ne l'imagine ici sur ce plateau ou à Paris.
05:46Ils se connaissent très bien.
05:48Et d'ailleurs, vous regardez ce que dit M. Netanyahou, ce que dit M. Meyar Habib,
05:52ou inversement chez les Iraniens, ils parlent de leur adversaire comme d'un grand peuple.
05:56C'est quand même assez étonnant.
05:57Donc ils se connaissent très bien.
05:58Peut-être même qu'ils se connaissent 3 ou 4 000 ans avant même que les Etats-Unis de M. Trump ou d'Obama ne naissent.
06:03C'est certain. Après, on connaît aussi très bien le régime des Mollas iraniens,
06:07qui est un vieil ennemi d'Israël, de l'Occident en général, et de la France en particulier,
06:11puisqu'ils nous comparaient au petit Satan.
06:13Si je cite l'Ayatollah Khomeini, est-ce qu'Israël, vous parlez de droit international,
06:18alors on parle en vrai sur Sud Radio, est-ce qu'Israël a eu raison, malgré tout,
06:21d'éliminer une bonne partie de l'état-major iranien ?
06:23C'est ce qui s'est passé quand même, il y a deux jours.
06:24On est sur Sud Radio, parlons en vrai, allons au bout de la question.
06:27Est-ce qu'Israël a eu raison d'éliminer M. Salami,
06:30qui était le leader des gardiens de la Révolution, en Iran ?
06:34Honnêtement, je ne sais pas.
06:36Mais l'enjeu aujourd'hui, il est certain, c'est la désescalade,
06:38et c'est d'essayer de trouver une solution.
06:40C'est compliqué après des gestes pareils.
06:42C'est jamais compliqué si l'ensemble des pays occidentaux
06:45essaient de négocier également pour la reconnaissance réciproque,
06:48et pour, je le rappelle, parce qu'on va certainement en parler juste après,
06:52de l'annonce de reconnaissance de l'état palestinien,
06:54c'est une reconnaissance aussi par les pays arabes de l'état israélien.
06:58C'est que ces deux pays puissent vivre en sécurité.
07:02C'est réellement l'enjeu aujourd'hui, et le débat de ce matin,
07:04moi je m'en réjouis, il montre bien une chose,
07:05c'est qu'il n'y a pas d'import du conflit à faire dans notre pays.
07:09Il faut résoudre ce conflit de manière diplomatique,
07:12c'est extrêmement important.
07:13Il y a beaucoup d'incidents qui peuvent arriver en France à cause de ce conflit-là.
07:17Je parle d'incidence évidemment militaire, mais aussi économique.
07:20On le voit, suite à l'attaque, le cours du pétrole, il a pris près de 10 dollars.
07:2410 dollars, c'est avec un conflit qui se pérennise,
07:27c'est un baril autour de 100 dollars, et donc le prix au litre à 2 euros.
07:31Il y a l'aspect militaire, il y a l'aspect économique,
07:33c'est quelque chose qui est extrêmement important.
07:34Oui, je vais même aller au-delà, c'est que les autorités iraniennes hier soir
07:38ont annoncé qu'ils bloquaient le détroit d'Hormuz,
07:42où 20% du fret pétrolier.
07:46Je rappelle que l'Iran, c'est la deuxième réserve de gaz au monde,
07:49c'est la quatrième réserve de pétrole, c'est la première réserve de lithium.
07:52Bien évidemment qu'ils ont un levier, c'est à la fois de bloquer Hormuz,
07:56mais à la fois de pousser les outils au Yémen à bloquer aussi le canal de Suez.
08:01Donc effectivement, la conclusion de tout ça, c'est que les prix vont exploser à la pompe.
08:06Vous n'êtes peut-être pas une raison pour laisser le régime de Mola faire,
08:08et dire tout ce qu'il veut, je n'ai d'accord.
08:09Moi, je ne partage pas le régime de Mola, je vous rappelle que c'est une théocratie,
08:12et que moi je suis un laïc.
08:13Donc je ne suis pas comme les autres à avoir une variable d'ajustement,
08:17moi je suis un laïc, et donc je réfute toute théocratie, quelle qu'elle soit, tibétaine ou iranienne.
08:23Tibétaine ou iranienne, le Dalai Lama appréciera pour cette balle perdue.
08:27Revenons maintenant au débat plus froco-français.
08:29Emmanuel Macron qui souhaitait reconnaître officiellement l'État palestinien,
08:34le 18 juin prochain, lors d'une réunion qui devait avoir lieu à l'ONU.
08:37Cette réunion, évidemment, elle est repoussée.
08:39Il se trouve en plus qu'un certain nombre d'États arabes n'étaient pas pressés d'avancer en ce sens,
08:43et en direction de l'État hébreu par ailleurs.
08:45Est-ce que la France a raison de vouloir maintenir au plus vite sa reconnaissance de l'État palestinien, Alexis Isard ?
08:52C'est la seule sortie cohérente à faire, et il faut la préparer.
08:54Évidemment, on entend beaucoup dans les commentaires dire que c'est trop tôt,
08:56mais non, il n'est jamais trop tôt pour s'y préparer.
08:58Il faut voir les conditions derrière.
09:00Les conditions, c'est la démilitarisation, de supprimer le Hamas, d'organiser des élections,
09:05et dans ces conditions-là, avec une reconnaissance réciproque des États de Palestine et d'Israël,
09:10on peut arriver vers une paix durable.
09:12C'est le plus important et c'est la seule solution viable.
09:15Emmanuel Macron qui a reçu d'ailleurs une lettre en ce sens du patron de l'autorité palestinienne,
09:19Mahmoud Abbas, Andréa Cotarac.
09:21Oui, Mahmoud Abbas, on l'a vu, et je crois que Marine Le Pen en a parlé aussi,
09:24a vivement critiqué le Hamas.
09:26Vivement critiqué le Hamas.
09:27Il est palestinien, il est de Cisjordanie.
09:30On sait que son territoire a des affrontements, en tout cas,
09:36a des problèmes avec Israël, certes, mais il critique vivement le Hamas.
09:39Je pense qu'il faut écouter Mahmoud Abbas parce que c'est un laïc et parce que lui aussi a une vision sur la Palestine.
09:45Bien évidemment que nous, nous sommes pour la reconnaissance de la Palestine, en tout cas, d'avoir deux États qui vivent en paix.
09:50C'est la position du Rassemblement national.
09:52Maintenant, est-ce qu'on peut les reconnaître avec le Hamas à la tête à Gaza ?
09:56Non.
09:56Donc, si je vais précisément pour votre position, est-ce que ça veut dire que pour vous, c'est encore trop tôt pour reconnaître la Palestine,
10:04parce que le Hamas existe toujours, ou au contraire, il faut y aller pour légitimer l'autorité palestinienne ?
10:08Nous, nous ne voulons pas valider l'islamisme sunnite qu'il est là.
10:12Moi, je n'ai pas de peur de dire que, même si je suis pour la paix, vous l'avez entendu tout à l'heure, entre l'Iran et Israël, etc.,
10:18je ne légitimerai jamais une organisation terroriste.
10:22Sauf que vous venez de dire que Mahmoud Abbas était un laïc, et c'est l'autorité palestinienne qu'on reconnaît, si on reconnaît l'État palestinien.
10:28Donc, est-ce que vous soutenez ou non cette reconnaissance de l'État palestinienne ?
10:30Moi, j'ai toujours dit qu'il fallait reconnaître l'autorité palestinienne, il n'y a aucun problème.
10:34Et je me pose une question, ça fait 75 ans qu'il y a un conflit, et ça fait 75 ans qu'il n'y a pas de force de l'ONU.
10:40Vous savez, dans d'autres pays, on reconnaît la Palestine telle qu'elle, et concernant Gaza, c'est les casques bleus, c'est une zone bleue, autonome,
10:48où l'aide humanitaire peut passer avec les casques bleus.
10:50Pour le fait de reconnaître l'autorité palestinienne comme un État palestinien ?
10:54Pour l'instant, le Hamas est toujours là, pour l'instant...
10:58À Gaza, pas en Cisjordanie.
10:59Oui, mais vous savez bien que tout ça est très petit, et que c'est à 20 minutes en taxi entre les deux.
11:06Par ailleurs, Marine Le Pen a été très claire, et Jordan Bardella aussi.
11:10Concernant le Proche-Orient, ce qui est autre chose que le nucléaire, je ne vais pas aller de tout mélanger,
11:16il faut la libération des otages.
11:18Une promesse en ce sens a été adressée, pareil, par Mahmoud Abbas et Emmanuel Macron, même si...
11:23Libération des otages.
11:25Deux, éradication du Hamas.
11:27Et trois, on va dire, sauver une population gazaouie qui, objectivement, n'a pas d'aide humanitaire,
11:33qui rentre depuis le 3 mars dernier.
11:35Je rappelle quand même que ça a des conséquences, puisque à la frontière entre Gaza et l'Égypte,
11:39de nombreux Égyptiens ont tenté de forcer le blocus de l'Égypte pour faire rentrer l'aide humanitaire.
11:44Donc vous voyez que c'est toute la région qui, en ce moment, est à feu et à sang,
11:47et sur la libération des otages, l'éradication du Hamas, et sauver la population palestinienne gazaouie,
11:54aucun de ces objectifs n'est rempli pour l'instant.
11:55Pour l'instant, non, c'est pour ça que la situation est très difficile sur place.
11:59Le mot de la fin avec vous, Alexis Isard.
12:00Alors, il faut évidemment la reconnaissance de l'État palestinien après ce processus-là,
12:04libération des otages, démilitarisation, organisation d'élections.
12:07Et c'est après l'organisation de ces élections, c'est extrêmement important.
12:09Il faut rappeler qu'aucune élection ne s'est tenue en Palestine.
12:13Donc après l'organisation de ces élections et une nouvelle force politique représentée,
12:16là, on pourra reconnaître l'État avec une reconnaissance réciproque.
12:18J'insiste, c'est très important.
12:20Même si ces élections accouchent d'un pouvoir islamiste qui aurait été élu,
12:24c'est des choses qui peuvent arriver.
12:25C'est arrivé en Égypte, il y a quelques années.
12:26C'est vrai, c'est le risque, mais c'est la démocratie.
12:28C'est la démocratie.
12:28Ce sera le mot pour vous aussi, André Akotarac ?
12:31Oui, je pense que démocratie, apaisement, accord, négociation,
12:35plutôt que ultimatum, islamisme, otage et tout ce qu'on connaît aujourd'hui.
12:40Bon, mais on restera sur ce vieux pieu pour une fois partagé,
12:42tiens, dans le studio de Sud Radio.
12:44C'est ça être français.
12:45Ça doit être ça, effectivement.
12:46On va vite revenir à nos vieux réflexes, je pense,
12:48quand même si c'est aussi ça être français.
12:50Merci à vous, André Akotarac, porte-parole du Rassemblement National,
12:53conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.
12:54Merci à vous, Alexis Isard, ancien député Renaissance de l'Essonne.

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