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  • il y a 3 jours
Avec Romain Eskenazi, Député PS du Val-d’Oise & Jean-Lin Lacapelle, Ancien députée européen du Rassemblement National

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##LE_DEBAT_DU_SAMEDI-2025-06-28##

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Transcription
00:00Avec cette question qu'on vous pose ce matin, parlons vrai, sur Sud Radio toujours,
00:04le Rassemblement National a-t-il peur de censurer François Bayrou ?
00:07Pourquoi on pose cette question ? Parce que le Rassemblement National a annoncé
00:10qu'il ne voterait pas la motion de censure qui est promise par la gauche
00:14et qui a été annoncée par le Parti Socialiste.
00:17Alors on a décidé d'en débattre ce matin et on en débat avec nos deux invités politiques.
00:21Romain Eskenazi, bonjour !
00:22Bonjour !
00:23Bienvenue sur Sud Radio, député socialiste du Val-d'Oise.
00:26Jean-Lin Lacapel, bonjour !
00:27Bonjour !
00:28Ancien député européen du Rassemblement National, évidemment toujours membre de ce parti.
00:32Si vous étiez député, Jean-Lin Lacapel, vous ne la voteriez pas cette motion de censure cette semaine ?
00:36Bien sûr, je serais conforme à la décision que Marine Le Pen, qui préside le groupe, a prise.
00:43Et je crois qu'elle a raison de le faire, parce que voter une motion de censure, pourquoi ?
00:46Encore faut-il qu'il y ait un intérêt, encore faut-il qu'il y ait un gain pour les Français.
00:50La réforme de retraite n'a jamais été une ligne rouge pour nous.
00:54L'igne rouge, c'était autour de l'immigration, de l'insécurité, du pouvoir d'achat,
00:57également du mode de scrutin, puisque l'instauration de la proportionnelle avait été abordée avec François Béroux.
01:05Donc aujourd'hui, il n'y a aucune raison de voter cette motion de censure.
01:08Pourtant, vos députés avaient voté un texte symbolique qui annonçait l'abrogation de la réforme des retraites.
01:12Oui, mais si on avait voulu abroger la réforme des retraites,
01:15il n'aurait pas fallu voter Emmanuel Macron, qui était le seul à vouloir, dans son programme politique, la réforme des retraites.
01:20Nous étions, le peuple français, des millions de Français avaient défilé dans la rue, contre la réforme des retraites.
01:25Qu'est-ce qui a appelé à voter Emmanuel Macron ? La gauche, les LR et les autres.
01:28Et c'est eux qui, aujourd'hui, portent l'instaurabilité de cette réforme des retraites.
01:31Nous, juste, je termine juste, la réforme des retraites, c'est un engagement politique.
01:34En revanche, si Marine Le Pen et Jean de Mardella, demain, conquièrent le pouvoir, dans l'exercice du pouvoir, ils abrogeront la réforme.
01:40Romain Eskenazi.
01:43Écoutez, je crois que c'est une démonstration que le RN est une imposture.
01:47Il parle de pouvoir d'achat.
01:48On présente à l'Assemblée Nationale l'augmentation du chemin qui vote contre.
01:51Ils se font élire tous les députés du Rassemblement National, ont promis à leurs électeurs,
01:55nous allons abroger la réforme des retraites, et on vient d'entendre la promesse à nouveau.
01:58Là, ils ont l'occasion de sanctionner François Bayrou, qui s'est engagé par écrit,
02:02à ouvrir des discussions, qui ont échoué,
02:05à revenir devant le Parlement, quel que soit le résultat de ces discussions.
02:08Il ne reviendra pas devant le Parlement avec une loi,
02:10et on propose de censurer le gouvernement sur cette question-là,
02:13et le RN refuse.
02:14C'est incompréhensible.
02:16La seule raison, c'est qu'évidemment, aujourd'hui, à l'instant où on se parle,
02:18Marine Le Pen est illégible.
02:20Si demain, il y a une dissolution, elle ne pourrait pas se présenter,
02:23et donc ils n'ont pas intérêt à une instabilité politique dans cette période-là.
02:26Ils vont donc servir de béquille au gouvernement,
02:28qui va pouvoir continuer à fonctionner,
02:29alors qu'on aurait pu les censurer sur cette question majeure.
02:32Jean-Lin Lacappelle.
02:33Quand le groupe Rassemblement National a proposé une loi pour revenir sur la réforme borne,
02:40la gauche s'est opposée et a tout fait pour obstruer les débats.
02:45Donc on n'a pas de leçons à recevoir là-dessus.
02:48Il faut des victoires pour censurer.
02:49Sinon, on souhaite mettre le chaos en France.
02:52Ce n'est pas, je crois, ce que les Français attendent de nous,
02:53ils attendent de la responsabilité.
02:55Lorsque nous avons fait tomber M. Barnier,
02:57lors d'une première censure,
02:59c'est grâce à nous que les retraites ont pu être indexées sur l'inflation.
03:04C'est grâce à nous que l'électricité n'a pas augmenté de 15%.
03:06C'est grâce à nous qu'un certain nombre de frais...
03:07Vous n'êtes pas les seuls à avoir voté la censure.
03:09On n'est pas les seuls, mais simplement, on a pris notre similité,
03:12et c'est grâce à nous que un certain nombre de frais médicaux n'ont pas été déremboursés,
03:17et grâce à nous notamment que les taxes...
03:19Donc ça veut dire que c'est vous qui décidez quand le gouvernement tombe et quand il ne tombe pas ?
03:24Quand vous censurez le gouvernement, qu'on fait tomber un gouvernement,
03:27il y a une instabilité qui se met en place,
03:30et bien il faut le faire, à condition que ce soit l'intérêt général du pays qui prime.
03:35Et aujourd'hui, faire tomber M. Bayrou, aujourd'hui,
03:37pour cette réforme des retraites qui, je le rappelle, n'est pas une ligne rouge,
03:40pour nous n'a jamais été une ligne rouge,
03:42et bien je crois que c'est tout à fait stérile.
03:43En revanche, quand j'entends la petite musique,
03:45quand j'entends M. Bayrou qui nous dit,
03:47lors du budget 2026, nous étudierons en septembre-octobre,
03:50quand il nous dit que les Français devront participer à l'effort,
03:56bien sûr, pour combler le déficit de 3300 milliards, je le rappelle, d'euros,
04:02et bien écoutez, là, on lui dit, ce sera sans nous,
04:04et on le censurera à ce moment-là.
04:06En d'autres termes, vous lui donnez rendez-vous en octobre, vous le censurerez ?
04:09On le censurera, bien évidemment.
04:10On l'a toujours dit, s'il y a une augmentation de taxes pour les entreprises
04:13et d'impôts pour les Français, nous le censurons le gouvernement.
04:15Romain Escanazi, à quoi bon censurer aujourd'hui François Bayrou ?
04:19Imaginons qu'il tombe et que finalement, énorme surprise,
04:22cette semaine, le gouvernement Bayrou tombe.
04:23Il est remplacé par quoi ?
04:24Vous voulez qu'il soit remplacé par quoi ?
04:26Je rappelle que les ministres sont nommés.
04:28Ils n'ont pas de légitimité électorale ni populaire.
04:31En fait, un gouvernement tient uniquement par l'absence de défiance de l'Assemblée nationale.
04:35C'est le fonctionnement de nos institutions.
04:37Ils sont nommés, mais il faut une absence de défiance.
04:39Ils ont une légitimité, pardon.
04:40Ils ont la légitimité, ils tiennent du fait que soit il y a un vote de confiance du Parlement,
04:45soit il y a une absence de motion de censure du Parlement.
04:47Mais c'est l'Assemblée nationale élue par les électeurs qui donne sa légitimité au gouvernement.
04:51Il y a une majorité de Français qui veut abroger cette réforme.
04:53Il y a, manifestement, une majorité à l'Assemblée nationale pour abroger cette réforme.
04:59François Bayrou a fait un engagement écrit
05:01et c'est les socialistes qui ont décidé de ne pas censurer pour assurer un budget à la France
05:05et avoir quelques victoires pour les services publics, pour le pouvoir d'achat.
05:08Et nous avions, dans cette négociation-là, l'engagement
05:10qu'il y aurait un retour au Parlement à l'issue du conclave.
05:13Imaginons que vous le fassiez tomber cette semaine
05:14et que finalement, les amis de M. Lacapelle se réveillent et changent d'avis
05:18et votent finalement discrètement cette motion de censure.
05:20Qu'est-ce que vous voulez comme gouvernement à la place de celui de François Bayrou ?
05:24Emmanuel Macron comprendra que s'il veut un gouvernement qui tient,
05:27il doit nommer un Premier ministre qui abrogera cette réforme
05:30parce qu'il n'y a plus aujourd'hui majorité à l'Assemblée nationale.
05:32C'est l'alpha et l'oméga pour vous d'un programme de gouvernement,
05:35la réforme des retraites, on en est là.
05:36L'alpha et l'oméga, pour nous, c'est en tout cas une volonté extrêmement forte des Français
05:40qui, jusqu'à preuve du contraire, sont censés, à travers leurs représentants,
05:44gouverner ce pays.
05:44Et une fois qu'elle est abrogée, on fait quoi alors ?
05:47Comment on gouverne ? Quel est le programme de gouvernement ?
05:50Quelle majorité on trouve ?
05:51Écoutez, ce n'est pas à moi de mettre ce programme-là.
05:53Simplement, ce que je dis, c'est qu'il y a aujourd'hui
05:55quelques idées, quelques propositions qui sont majoritaires dans ce pays
05:58et qui sont exprimées à travers les urnes.
06:00S'il y a bien une majorité à l'Assemblée nationale,
06:02c'est une forme de front républicain,
06:04c'est la question de l'hôpital, c'est la question du pouvoir d'achat,
06:07c'est la question de l'école, c'est la question de la sécurité du quotidien,
06:10de la relance de notre économie et des emplois à travers la transition écologique.
06:13Il y a un certain nombre de propositions qui peuvent faire une feuille de route
06:17et trouver une majorité jusqu'en 2027.
06:19Nous, on est prêts au compromis, et on l'a fait d'ailleurs.
06:22On était contre ce budget, on a voté contre en commission mixte paritaire, on appelle ça.
06:25Mais on a accepté de ne pas censurer en échange d'engagement.
06:28François Barouin n'a pas respecté ses engagements,
06:30on s'était engagé à censurer, nous avons déposé une motion de censure.
06:33Bon, ce n'est pas la priorité pour vous, la réforme des retraites, Jean-Lençois Capel, j'ai compris.
06:36Non, mais je l'ai dit, ce n'est pas une ligne rouge en vente,
06:38c'est un engagement clair, net, dans le programme de Marine Le Pen et de Jean-Lençois Maradéla.
06:42Mais je m'amuse quand j'entends tout de même nos adversaires politiques
06:44qui font croire que si on censurait aujourd'hui M. Barouin,
06:47on changerait, on aboggerait cette réforme des retraites,
06:51et on passerait de 64 à 62 ans.
06:53Non, il ne se passerait rien du tout, strictement rien du tout,
06:56hormis le chaos, et je pense qu'aujourd'hui, franchement,
06:57les Français, dans une période estivale qui approche,
07:00je pense que les Français attendent autre chose de notre part,
07:03ils attendent de la responsabilité.
07:05Il faut des victoires politiques, quand vous censurez le gouvernement.
07:07Eh bien, les victoires politiques, on les a eues quand on a fait tomber M. Barnier,
07:10on aura des victoires politiques, bien évidemment,
07:11si le budget de M. Barouin est indécent,
07:14et s'il propose donc aux Français...
07:16C'est quoi pour vous un budget indécent ?
07:18C'est qu'aujourd'hui que les entreprises et que les Français
07:21payent les pots cassés d'une gestion calamiteuse depuis 40 ans.
07:25Donc qui doit payer, si jamais pour vous, cette gestion calamiteuse ?
07:28Eh bien, on a proposé un contre-budget avec notre groupe.
07:31Il y a aujourd'hui une contribution auprès de l'Union Européenne
07:33que l'on peut raboter.
07:35Les Allemands le font, on ne le fait pas.
07:37On peut, sur l'immigration, notamment autour de l'AME,
07:39on peut gagner...
07:40C'est l'aide médicale d'État.
07:41Exact, l'aide médicale d'État pour les clandestins.
07:430,5% de dépenses de santé.
07:44Oui, c'est 1,3 milliard.
07:46On peut, sur la fraude sociale, bien évidemment,
07:48trouver des économies.
07:49On peut supprimer un certain nombre d'agences,
07:51du gouvernement ou de comités théodules
07:52qui coûtent des milliards et qui ne servent à rien.
07:55Il y a des sources d'économies que l'on peut faire.
07:57Ça ne suffirait pas.
08:00Mais simplement, on n'a pas demandé aux Français tout de même
08:03d'aller combler les 3 300 milliards de dettes
08:05dont sont responsables la gauche,
08:07qui a été longtemps au pouvoir,
08:08et les Républicains,
08:09qui aujourd'hui, avec la Macronie,
08:11sont en train de continuer à le creuser.
08:13Parce que nous avons appris hier ou avant-hier
08:14tout de même que le déficit continue à se creuser.
08:17On est à 3 300 milliards,
08:18on est à 3 340 milliards.
08:20Cela n'arrête pas.
08:21Donc quand on ne veut pas changer de cap politique,
08:23tant qu'on ne changera pas de cap politique,
08:25ça ne changera pas, en effet.
08:26Romain Iscanazier ?
08:28C'est vraiment des propositions qui sont,
08:32vous l'avez relevé d'ailleurs,
08:33à la fois insuffisantes et populistes.
08:36Oui, c'est les agences, on rabote l'Europe,
08:37l'AME, 0,5%,
08:390,5% des dépenses de santé,
08:41c'est comme ça qu'on va redesserer l'économie du pays.
08:43Il y a une chose qui est vraie,
08:45c'est que les personnes modestes sont de plus en plus pauvres,
08:46et que les très riches, les 1%, sont de plus en plus riches.
08:49Tous les chiffres le démontrent.
08:49Donc nous, on propose effectivement
08:51une fiscalité plus juste
08:53pour financer nos services publics.
08:55Plus juste, c'est-à-dire qu'on paye les personnes
09:00qui ont de plus en plus d'argent.
09:04On augmente les impôts des riches.
09:05On augmente les impôts des riches,
09:07non pas juste des riches, des très riches.
09:09Encore une fois, il y a plus en plus de milliardaires,
09:11les dividendes ont doublé, doublé.
09:12Vous avez doublé votre salaire ces cinq dernières années ?
09:14Non.
09:15Moi non plus.
09:15Par contre, effectivement, les 1% l'ont doublé.
09:18Et donc c'est là qu'il faut aller chercher de l'argent
09:19pour combler le déficit et financer nos services publics.
09:21Est-ce que vous seriez d'accord pour ça ou pas ?
09:23Nous, on était prêts, notamment,
09:26à demander aux entreprises qui profitaient des crises
09:29une contribution exceptionnelle.
09:31Ça, c'est des choses qu'on a intégrées,
09:33gravées dans le marbre, dans le programme.
09:34Mais en revanche, tout de même,
09:35nous sommes le pays le plus...
09:37Enfin, qui...
09:39Champion du monde des impôts.
09:41Je cherchais...
09:42Vous l'avez trouvé.
09:43Champion du monde des impôts.
09:4447,3 du PIB.
09:46Nous avons des entreprises, aujourd'hui,
09:47qui se délocalisent,
09:48car elles n'arrivent pas à être compétitives.
09:50On a 70 000 faillites en France.
09:52Le record, sous Emmanuel Macron,
09:54quand on nous avait dit,
09:55ce serait le mozard de l'économie.
09:56Et ça s'aggrave si on augmentait les impôts
09:57sur les dividendes, par exemple ?
09:58Mais je crois que ça n'est pas aux Français, aujourd'hui.
10:01Ça n'est pas aux Français de payer l'addition
10:03d'une mauvaise gestion
10:04qui a été, sur la stabilité,
10:08je le disais,
10:08des gouvernements de gauche ou de droite.
10:10Alors, quand je vous entends tous les deux...
10:10Aujourd'hui, il faut changer de cap politique,
10:12et ça n'est pas aux Français,
10:13en permanence, de payer l'époque assez.
10:15Quand je vous entends tous les deux,
10:16et pour conclure ce débat,
10:17vous serez d'accord,
10:18à un moment ou à un autre,
10:22il n'y a aucun moyen de trouver un programme commun
10:26ou du moins quelque chose
10:27qui vous permettrait de faire une majorité
10:28aux uns et aux autres.
10:29Est-ce que ça veut dire quand même
10:30qu'on n'aura pas de cap dans ce pays
10:32tant qu'il n'y aura pas de dissolution
10:34avec une nouvelle majorité ?
10:35Romain Esquenazier.
10:36Moi, je pense que si on a un chef de gouvernement
10:38qui a le sens des responsabilités,
10:41et le sens des responsabilités,
10:42ce n'est pas de prendre des engagements écrits
10:44dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
10:46et trois mois plus tard, de revenir dessus.
10:47Le sens des responsabilités,
10:48c'est de prendre des engagements et de les tenir.
10:50Nous, on est prêts à maintenir une stabilité
10:52dans le pays,
10:53mais il n'y aura pas de stabilité sans justice.
10:55Il n'y aura pas de stabilité
10:56sans respect des engagements.
10:58Moi, je pense parfaitement
10:59que cette Assemblée nationale-là,
11:01avec le sens du compromis,
11:02avec le sens des responsabilités,
11:03on peut avoir un budget
11:05et un fonctionnement
11:06jusqu'aux élections présidentielles
11:07qui trancheront un cap,
11:08un cap réel.
11:09On ne fera peut-être pas
11:10de réformes structurelles monstrueuses
11:12dans les deux ans qui viennent,
11:13mais en tout cas,
11:13on peut gouverner ce pays.
11:14On peut tenir deux ans avec cette Assemblée.
11:15Évidemment, mais il faut un Premier ministre
11:16qui a le sens des responsabilités.
11:18Et s'il a 14% dans les sondages d'aujourd'hui,
11:19c'est qu'il ne l'a pas.
11:20Bon, en un mot,
11:21est-ce qu'on peut tenir deux ans
11:21avec cette Assemblée nationale ?
11:23Je crois que ça va être compliqué.
11:25Nous sommes le premier parti politique de France.
11:2736% des intentions de vote.
11:2933% lors des dernières élections légitatives.
11:33Partout en Europe,
11:34avec un mode de scrutin différent,
11:35nous serions au pouvoir.
11:36Madame Mélanie a conquis le pouvoir
11:38avec 25% des suffrages.
11:39Mais pardon, Jean-Lin Acappel,
11:39il fallait gagner le second tour aussi.
11:41Il fallait gagner le second tour,
11:42c'est tout à fait.
11:42Mais bien sûr,
11:43mais alors quand on voit en effet,
11:44c'est là qu'en effet,
11:45le masque tombe.
11:47Quand on voit que la gauche,
11:48avec Macron et la droite,
11:49sont capables de s'allier
11:50de manière contre-nature,
11:52créer un parti unique,
11:53tout ça par idéologie,
11:54pour faire réellement l'idéologie.
11:55Oui, mais leurs électeurs
11:56se sont déplacés aussi.
11:58Non, mais d'accord,
11:59mais leurs électeurs aussi
12:00se sont déplacés volontairement.
12:01Personne ne leur a mis
12:02un pistolet sur la tempe.
12:03Je pense que beaucoup
12:03ne referont pas la même erreur.
12:05Beaucoup ne feront pas la même erreur
12:06parce qu'ils viennent de se rendre compte
12:07que finalement,
12:08ils sont tous blanc-bonnés
12:10et bonnets blancs
12:11et que tout ceci va
12:12à l'inverse
12:13des intérêts collectifs
12:16de la France.
12:17Un membre du Rassemblement national
12:18qui conclut un débat politique
12:19en citant un candidat
12:20communiste à la présidentielle.
12:22On aura tout entendu.
12:23C'était une citation
12:24de Jacques Duclos.
12:25C'est pour ceux
12:25qui s'en souviennent.
12:26Je crois que c'était en 69.
12:27Merci beaucoup en tout cas
12:28Jean-Lin Lacapel
12:29pour le Rassemblement national.
12:30Merci Romain Escanazi
12:31pour le Parti socialiste
12:33et à bientôt
12:33pour un prochain débat,
12:34pourquoi pas,
12:34sur Sud Radio.
12:35pour le Rassemblement national.
12:36Merci à vous.
12:36Merci à vous.
12:36Merci à vous.
12:37Merci à vous.
12:37Merci à vous.
12:37Merci à vous.

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