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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Pierrick Courilleau, fondateur et président du think tank Handicap, République et Société ; Habiba Mejri-Cheikh, ancienne directrice de la communication d'Union Africaine et présidente de l'association I-Dialogos ; Violette Spillebout, députée Ensemble pour la République du Nord ; Fabien Degand, président régional de Mobilians ; Sylvain Régnier, délégué général de l'association Holiday Geek Cup ; Laurent Sebag, magistrat et vice-président d'Association Amour de la Justice ; Stanislas Hannoun, chef du pôle "Inégalités et justice fiscale" chez Oxfam France.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-06-12##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19, Philippe David.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix, en direct de Lille, une situation résumée par Patrick Roger dans un texto qui vient de m'envoyer.
00:00:11Sud Radio ne perd pas le Nord. Oui, bien évidemment, nous sommes à Lille, au garage, 34 boulevard Carnot.
00:00:18C'est en plein centre de Lille, à quelques mètres de la Grand-Place, à quelques centaines de mètres de la gare.
00:00:22Et vous pouvez bien évidemment venir nous rencontrer au menu des Vraies Voix, 17h30.
00:00:27Gérald Darmanin évoque des dysfonctionnements après la mort d'Elias en janvier.
00:00:30Le garde des Sceaux entend réformer la justice des mineurs.
00:00:33Les deux agresseurs d'Elias ont pu sévir alors qu'ils étaient identifiés et avaient interdiction de se voir.
00:00:38Alors parlons vrai. Est-ce que le principal problème est la sanction, ou plutôt l'absence de sanction au premier fait de commis ?
00:00:43Et à notre question du jour, faut-il réformer dans un sens plus restrictif la justice des mineurs ?
00:00:48Vous dites où à 95% ? Vous voulez réagir ?
00:00:51Le 0826 300 300.
00:00:53On en débattra avec Violette Spilbou, députée EPR du Nord et qui est membre de la commission de l'éducation.
00:00:58Ainsi qu'avec Jérôme Poza et Laurent Sebag, magistrat, président et vice-président d'Amour de la Justice, une association, membre du G500 citoyen.
00:01:07A 18h40, le coup de projecteur.
00:01:09En 75, on disait en France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées.
00:01:12En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des associations.
00:01:15Notre pays compte 1 300 000 associations actives selon les estimations, dont celle, bien évidemment, du G500, qui se trouve en ce moment même à Lille.
00:01:24Alors parlons vrai. Est-ce qu'aujourd'hui, les associations sont le principal lien social ?
00:01:29Et à la question, les associations sont-elles plus importantes que les partis politiques et les syndicats ?
00:01:34Vous dites où est à 53% ? Vous voulez réagir ? Le 0 826 300 300.
00:01:40On en parlera avec Pierrick Couriot, président de Handicap République et Société et élu local,
00:01:45et de Abiba Mejricheik, ancienne directrice de la communication de l'Union africaine
00:01:51et présidente de l'association E-Dialogos.
00:01:54Bienvenue dans Les Vraies Voix, en direct de Lille.
00:01:56Les Vraies Voix Sud Radio
00:01:58Notre réalisateur Maxime a toujours la chanson qui va bien.
00:02:06Il va pouvoir nous mettre le petit quinquin aussi, peut-être, dans quelques temps, avec nos vraies voix du jour.
00:02:12Bonsoir Philippe Bilger. Il faut prendre le micro ici, il n'est pas devant vous comme en studio.
00:02:17Philippe, c'est un bonheur d'être à Lille, qui a été mon premier poste judiciaire.
00:02:22Il y a des lustres, Madame la députée.
00:02:24D'ailleurs, vous pourrez témoigner, la justice lilloise ne s'en est jamais remise de votre passage, il faut quand même le rappeler.
00:02:29Vous nous manquez, Philippe.
00:02:31Mais je suis ravi d'être là.
00:02:32Dans le micro, bien le micro à côté de vous, sinon on ne vous entend pas.
00:02:35Vous voyez comme il me donne des...
00:02:36Non, parce que là, on ne vous entend pas.
00:02:38Souvent, vous l'aimez bien, quand vous l'entendez.
00:02:42Avec nous, Violette Spilbou, députée EPR du Nord, c'est votre circonscription ici. Bonjour.
00:02:47Oui, bonjour.
00:02:47Bienvenue sur Sud Radio.
00:02:49Ça vous a marqué, l'époque où Philippe Bilger officiait au tribunal de Lille ?
00:02:52Écoutez, on m'a beaucoup parlé de lui.
00:02:54En tout cas, je crois qu'il n'a pas perdu son humour.
00:02:57Et on va le voir aujourd'hui dans l'émission.
00:03:00Allez, avant de parler de notre premier débat, on va parler avec vous.
00:03:03C'est votre circonscription ici.
00:03:05Connaissiez-vous le G500, le G500 citoyen, donc les associations, mais qui sont bien plus de 500 aujourd'hui,
00:03:10on en parlera dans la troisième heure, avant qu'ils viennent dans votre circonscription ?
00:03:14Alors, avant aujourd'hui, oui, je connaissais le G500 parce que j'ai la chance d'avoir été invité à participer à un débat assez difficile au mois de novembre à Lille,
00:03:24organisé par le collectif Santé en danger.
00:03:27Oui, Arnaud Chich, le président.
00:03:28Arnaud Chich, voilà, avec Arnaud Chich qui était venu me voir.
00:03:31Alors, pour la petite histoire, Arnaud Chich l'est connu d'abord par les réseaux sociaux.
00:03:34On s'est un petit peu disputé sur les réseaux sociaux.
00:03:38Il était assez agressif avec les députés, les parlementaires et leurs actions publiques.
00:03:45Et puis, je me suis défendue sur les réseaux sociaux.
00:03:47Et puis, on s'est changé des messages en se disant, on est du même coin, il est de Mouveau de ma circonscription, parlons-nous.
00:03:53Et nous, nous sommes parlés, nous nous sommes trouvés, c'est-à-dire que j'ai vu quelqu'un d'extrêmement engagé avec tout un collectif...
00:03:59Et très sympathique, d'ailleurs, pour bien le connaître.
00:04:01Voilà, de santé, voilà, et très, très engagé, très énergique, qui savait aussi finalement provoquer le débat.
00:04:07Et du coup, je suis venue participer à deux heures sur les six heures de débat de cette soirée de novembre,
00:04:13dont je me souviens avec aussi beaucoup d'intérêt parce que c'était passionnant d'entendre les parcs professionnels.
00:04:19Pour une députée, c'est très important le contact avec les associations dans sa circonscription ?
00:04:23C'est tout le temps, c'est tous les jours.
00:04:26Quand on est député, on est invité à venir célébrer, par exemple, l'engagement d'un bénévole
00:04:32qui quitte l'association après des années et des années d'engagement désintéressé.
00:04:38Je pense aux associations de premiers secours, aux associations de prévention santé.
00:04:43On a, par exemple, des personnes qui sont retraitées, médecins, infirmiers, et qui continuent leurs actions dans les associations.
00:04:49Puis quand on est député, on soutient aussi les projets culturels des associations sportives, les projets éducatifs d'égalité des chances.
00:04:57Voilà, c'est tous les jours.
00:04:59Et on est souvent surpris encore à quel point le bénévolat, même si on dit qu'il y en a moins,
00:05:06il est toujours très actif sur nos territoires, dans nos villes, et toujours essentiel.
00:05:10Parce que je crois que les villes ne fonctionneraient pas sans les associations et les bénévoles qui les composent.
00:05:15Dernière question avant de faire une courte pause. Vous êtes membre de la Commission de l'éducation nationale.
00:05:19Le drame de nos gens, est-ce qu'il va avoir des conséquences, notamment avec de nouvelles lois ou de nouvelles mesures ?
00:05:27Bien sûr qu'il faut qu'il ait des conséquences.
00:05:30Parce que même s'il y a eu des lois sur la sécurisation des établissements scolaires,
00:05:34après l'attaque terroriste, notamment de Dominique Bernard,
00:05:38même s'il y a eu un travail énorme d'accompagnement des professeurs, des enseignants,
00:05:48qui sont confrontés à de plus en plus de violences verbales,
00:05:51qui parfois dégénèrent en violences physiques et en agressions.
00:05:54Il y en a eu une à Tourcoing, au lycée Sévigné, il n'y a pas longtemps non plus, fin 2024.
00:05:59Même s'il y a eu toutes ces actions, de voir un tel drame, de voir une jeune surveillante,
00:06:03mère de famille poignardée, ça remet en cause tout le bien fondé des actions
00:06:11qu'on a pu voter à l'Assemblée nationale en se disant que ce n'est toujours pas suffisant.
00:06:15Donc je crois qu'à la fois gouvernement et députés, on se sent concernés.
00:06:18Ce ne sera peut-être pas que des lois, c'est peut-être aussi rendre plus efficace
00:06:20un certain nombre de politiques qui existent déjà aujourd'hui.
00:06:23Vous restez avec nous, Violette Spilboux.
00:06:25Dans quelques instants, les trois mots dans l'actu.
00:06:26Bonsoir Félix Mathieu.
00:06:28Bonsoir Philippe, bonsoir tout le monde.
00:06:30Trois mots dans l'actu qui sont ?
00:06:32Qui sont crash, taxe et dissolution ?
00:06:34On va parler de ce drame dans le nord-ouest de l'Inde.
00:06:36Un Boeing qui s'écrase peu après le décollage avec 242 passagers,
00:06:40notamment indiens, britanniques, portugais ainsi qu'un canadien.
00:06:44On va parler aussi de cette taxe Zuckman pour garantir une taxation minimale des plus riches.
00:06:49Elle a été adoptée par les députés.
00:06:51Les sénateurs l'examinaient aujourd'hui, mais elle a de fortes chances d'être rejetée par le Sénat.
00:06:55Et puis de cette dissolution de la jeune garde à droite de l'échiquier politique,
00:06:59on s'en félicite, tandis qu'à gauche, on s'en indigne et on en parle dans un instant.
00:07:03Sud Radio.
00:07:06Sud Radio.
00:07:07Parlons vrai.
00:07:07Parlons vrai.
00:07:08Sud Radio.
00:07:09Les Vraies Voix Sud Radio.
00:07:1017h-19h.
00:07:12Philippe David.
00:07:15Radio pour Les Vraies Voix.
00:07:16Dans quelques instants, le réquisitoire du procureur.
00:07:19Nous avons évidemment Philippe Bilger.
00:07:20En forme, vous aimez le Nord ?
00:07:21J'adore le Nord.
00:07:23Violette Spielbouck qui adore le Nord.
00:07:25Moi aussi, j'adore le Nord.
00:07:26C'est pas étonnant.
00:07:27Et lui, il nous vient vraiment du Grand Sud.
00:07:28On le connaît bien.
00:07:29C'est Laurent Sebag, magistrat, vice-président d'Amour de la Justice.
00:07:33C'est ça.
00:07:34Alors, pas de choc thermique, là, en arrivant du sud de la France, 29 degrés à Lille.
00:07:39Aucun choc thermique.
00:07:40Je m'attendais à devoir être un peu rafraîchi, là, mais pas du tout.
00:07:43Eh bien, c'est parfait.
00:07:44Allez, tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:07:45Et un réquisitoire qui s'intéresse, c'est notamment Laurent Sebag, vous qui êtes ancien avocat général.
00:07:57Pourquoi la magistrature réclame-t-elle sans être jamais satisfaite de ce qu'on propose pour elle ?
00:08:01Absolument.
00:08:02Mais ça vient du fait que j'avais approuvé Gérald Darmanin au soir du 31 mai ou lendemain,
00:08:09lorsqu'il avait estimé que les sanctions à Paris n'avaient pas été à la hauteur.
00:08:13Et la suite m'a plutôt refroidi.
00:08:17Nous avions la haute hiérarchie judiciaire qui a considéré que cette exigence était choquante
00:08:24et qu'en réalité, la magistrature avait parfaitement bien fait
00:08:29durant les quelques jours où les citoyens avaient été relativement étonnés
00:08:34pour ne pas dire indignés par la faiblesse des sanctions.
00:08:37On a le premier président de la cour de cassation qui n'a rien trouvé de mieux
00:08:43que d'aller se faire interviewer à Mediapart.
00:08:46Le procureur général de la cour de cassation a dénoncé le populisme.
00:08:51Et nous avons la procureure de Paris qui a constaté que les peines de prison n'étaient pas nécessaires.
00:08:57Et pour terminer, l'ancien Molins lui-même a été plus que réservé à l'égard de la révolution pénale
00:09:07proposée par Gérald Darmanin que pour ma part, en tant qu'ancien magistrat, j'approuve totalement.
00:09:14Alors je veux dire par là que, bien sûr, la magistrature a le devoir de penser,
00:09:19a parfois même le devoir de protester, mais je trouve qu'elle s'enquisse dans un phénomène collectif
00:09:28qui consiste en permanence à réclamer des choses, parfois de manière un peu corporatiste, vindicative,
00:09:37mais qu'elle n'est jamais contente de ce qu'un garde des sceaux valable, valable, j'insiste là-dessus,
00:09:43fait pour la France et pour la cause judiciaire.
00:09:47– Quand on donne la parole aux magistrats, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:09:51– Ou les dames d'abord, peu importe.
00:09:52– Oui, bien les dames d'abord, dans ces cas-là, Violette Stilbouck.
00:09:54– Peut-être réagir à ce réquisitoire.
00:09:59Dire d'abord que je ne crois pas que ce soit du populisme que d'oser dire que, parfois,
00:10:04les sanctions qui sont décidées par des magistrats ne semblent pas à la hauteur pour des victimes.
00:10:10Moi, j'ai le souvenir de victimes d'accidents de la route,
00:10:13notamment ici, de trois jeunes policiers de l'école de police de Roubaix,
00:10:18qui ont été tués, il y a deux ans, et effectivement, j'ai rencontré les familles il y a peu de temps,
00:10:24et il y a beaucoup d'incompréhension, et ça arrive souvent.
00:10:26Donc, de le dire et d'oser le dire, même quand on est garde des sceaux, moi, ça ne me choque pas.
00:10:30Après, moi, j'ai bien écouté Gérald Darmanin sur cette révolution pénale,
00:10:34qu'il veut mettre en œuvre, et il a bien dit qu'il fallait changer la loi.
00:10:39C'est-à-dire, il a rappelé que les magistrats sont là pour appliquer la loi.
00:10:43Alors, après, on peut avoir des discussions sur la façon dont les peines sont appliquées.
00:10:47Mais, en tout cas, si on veut des sanctions plus fermes, si on veut des sanctions minimales,
00:10:52ce sera au Parlement, qui représente l'ensemble des voix des Français,
00:10:55de le décider pour que ce soit ensuite appliqué par les magistrats.
00:10:57Laurent Sebag, magistrat et vice-président de l'Amour de la Justice.
00:11:00Écoutez, moi, je suis toujours un peu heurté par les impressions collectives de nos représentants publics.
00:11:05sur le regard qui est porté par notre ministre de la Justice sur ces décisions qui ont été rendues.
00:11:12Évidemment, on peut avoir un regard très général.
00:11:15Mais force est de constater qu'il y a quand même eu des peines d'emprisonnement ferme qui ont été prononcées.
00:11:18Ça veut donc bien dire que, dans son pouvoir d'individualisation de la peine,
00:11:22les magistrats qui ont été saisis de ces dossiers-là ont su faire du cas par cas, tout simplement.
00:11:27Et c'est bien là le sens de leur mission, parce qu'on peut entendre l'inquiétude des victimes,
00:11:33on peut entendre l'inquiétude de l'opinion publique sur ce qu'on qualifie, à mon avis, de manière erronée, de laxisme.
00:11:40En réalité, la mission de la justice, elle est bien plus complexe que celle qui est présentée par nos décideurs publics.
00:11:46La mission de la justice, c'est d'adapter la peine, non seulement à la gravité des faits qui sont commis,
00:11:50mais également à la personnalité de ceux qui les commettent.
00:11:52Et de la même manière, il me paraît assez évident qu'on ne peut pas juger pour les mêmes faits exactement
00:11:59des personnes différentes qui ont des parcours différents, qui ont des vies différentes
00:12:02et qui, évidemment, ne se positionnent pas de la même manière lorsqu'elles commettent un acte pénalement répréhensible.
00:12:08Merci beaucoup, monsieur le procureur.
00:12:10Tout de suite, les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:12:15Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont crash, taxe et dissolution.
00:12:18Un Boeing s'écrase avec 242 passagers à bord juste après son décollage dans le nord-ouest de l'Inde.
00:12:24Il devait relier Londres avec à son bord des passagers indiens, britanniques, portugais ainsi qu'un canadien.
00:12:29Au moins 2% de taxes sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.
00:12:33Les sénateurs planchent sur la taxe Zuckman, déjà adoptée par les députés,
00:12:37mais elle risque fort d'être rejetée par la Chambre haute.
00:12:40Et puis la jeune garde antifasciste dissoute en Conseil des ministres.
00:12:43Décision annoncée par Bruno Retailleau.
00:12:45La droite s'en félicite, la gauche s'en indigne.
00:12:47Les vraies voix Sud Radio
00:12:50Un Boeing 787 vol bas, très bas, trop bas, peu après le décollage sur une zone résidentielle du nord-ouest de l'Inde.
00:13:04Puis il s'écrase avec 242 personnes à son bord.
00:13:07Crash sur un bâtiment où déjeunait notamment des étudiants en médecine.
00:13:11Aucun survivant, indique la police indienne.
00:13:13Le vol devait relier à Ahmedabad et Londres.
00:13:15Dans l'appareil se trouvaient 169 passagers indiens, 53 britanniques, 7 portugais ainsi qu'un canadien,
00:13:22mais aussi 12 membres d'équipage.
00:13:24Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lamy, a évoqué la situation tout à l'heure devant le Parlement britannique.
00:13:30Mes pensées, et je suis sûr que celles de toute la Chambre accompagnent ceux qui ont été touchés par le tragique crash d'avion en Inde ce matin.
00:13:43Nous savons que des ressortissants britanniques étaient à bord.
00:13:46Et je peux confirmer que le ministère britannique des Affaires étrangères travaille en urgence avec les autorités locales pour soutenir les ressortissants britanniques.
00:13:54et leurs familles.
00:13:56Nous avons mis en place une cellule de crise à la fois à Delhi et à Londres.
00:14:00De son côté, l'entreprise Boeing s'est dit prête à aider la compagnie Air India.
00:14:04Elle a adressé ses pensées à toutes les victimes de ce crash.
00:14:07L'avionneur américain Boeing qui a perdu 5% à Wall Street après cette catastrophe aérienne.
00:14:13Des images terrifiantes, je ne sais pas si vous les avez vues.
00:14:16Vous ne l'avez pas vues, c'est l'avion qui décolle et on ne voit plus de poussée, il tombe, c'est terrifiant.
00:14:20Il est tombé sur un immeuble au bout des pistes, c'est absolument terrifiant.
00:14:23Deuxième mot, taxe.
00:14:25Les sénateurs planchaient aujourd'hui sur la taxe Zuckman, déjà adoptée par les députés.
00:14:29Oui, sauf que cette taxe, elle a toutes les chances d'être rejetée en revanche au Sénat, contrairement à l'Assemblée nationale.
00:14:34Car beaucoup de sénateurs de la droite et du centre ne sont pas favorables à cette taxe d'au moins 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.
00:14:41Une taxe censée s'assurer que les ultra-riches ne payent pas moins que les autres,
00:14:45à autrement dire rétablir la progressivité de l'impôt, en taxant aussi les revenus du patrimoine.
00:14:50Des manifestants se sont rassemblés devant la Chambre haute pour inciter les sénateurs à l'adopter.
00:14:55Ils ont été rejoints tout à l'heure par Pascal Savoldali, sénateur PCF du Val-de-Marne.
00:14:59500 premières fortunes françaises, 500 d'entre nous détiennent 1228 milliards d'euros d'actifs nets.
00:15:08Non mais vous voyez les chiffres, c'est-à-dire qu'à un moment où on a 60 milliards d'intérêts pour la dette,
00:15:13au moment où on nous dit qu'il faut trouver 40 milliards dans le budget 2026,
00:15:17vous avez 500 foyers qui détiennent 1228 milliards d'euros.
00:15:22Ça vaut le coup de jouer la carte de l'effort partagé.
00:15:24Le sénateur communiste du Val-de-Marne, Pascal Savoldali, au micro de l'AFP.
00:15:29Dans l'Info en Plus de 18h15, dans les Vraies Voix sur Sud Radio,
00:15:32nous serons avec le chef du pôle justice fiscale et inégalité de l'ONG Oxfam.
00:15:36France inquiète à l'initiative de cette mobilisation de tout à l'heure devant le Sénat.
00:15:40Philippe Bilger, une nouvelle taxe pour les très riches, mais qui va taxer les stocks et non pas les flux ?
00:15:45Je ne suis pas un spécialiste de ces problèmes, mais a priori j'avais tendance à considérer
00:15:51qu'il n'y avait rien de choquant dans cette taxe, mais j'ai entendu des contradictions classiques du genre
00:15:58« si on la met en œuvre, beaucoup de milliardaires partiront ou feront autre chose ».
00:16:03Alors je ne sais pas, Madame la députée, mon cher collègue, ce que vous en pensez.
00:16:08Sur le constat avec le sénateur qui vient de s'exprimer, on peut être d'accord sur le fait que
00:16:13des ultra-riches qui échapperaient à l'impôt en France, ça, c'est absolument pas normal et c'est choquant pour tous les Français.
00:16:20Après, effectivement, cette taxe telle qu'elle est conçue, telle qu'elle a été votée à l'Assemblée
00:16:24parce qu'il y a eu une majorité à ce moment-là, elle est assez systématique à partir d'un certain patrimoine,
00:16:30elle ne prend pas en compte les flux et elle ne semble pas résoudre ce problème de ceux qui échappent à l'impôt,
00:16:37et c'est-à-dire la séparation entre ceux qui organisent leur échappée fiscale par rapport à ceux qui disposent d'un patrimoine.
00:16:47Donc, moi, je crois que les travaux qui sont lancés par la ministre Amélie de Montchalin en ce sens
00:16:52et qui doivent être présentés au budget, au vote du PLF 2026, doivent répondre à cette question-là.
00:16:59Mais je ne crois pas que ce soit la taxe Zuckmann qui y répond d'aujourd'hui.
00:17:01Laurent Zuckmann ? Laurent, on ne se blague pas.
00:17:03Je vais commenter la mesure Zuckmann, mais pas la proposer.
00:17:08Encore qu'on pourrait discuter du fait que je la propose, parce que sur le principe, ça ne me choque pas non plus
00:17:13qu'à un moment donné où les dépenses publiques sont importantes et où on a besoin de continuer à financer nos services publics,
00:17:21qu'une partie de la population soit sollicitée pour mettre la main au portefeuille, ça n'a rien de choquant sur le principe.
00:17:26D'autres parties de la population l'est également sollicité à titre exceptionnel à travers des impôts ou des dégrèvements d'impôts qui sont limités.
00:17:35Après, évidemment, on se pose cette question-là aujourd'hui de manière exceptionnelle.
00:17:40On ne se la poserait sans doute pas si on n'était pas dans un pays avec une telle évasion fiscale devant laquelle il y a une relative impunité.
00:17:47Et aussi un très gros taux de prélèvement obligatoire.
00:17:49Bien sûr, mais les prélèvements obligatoires, c'est beaucoup plus général que l'impôt et l'optimisation fiscale, ce n'est pas la fraude.
00:17:58Bien sûr, bien sûr.
00:18:00Troisième mot, dissolution, deux organisations ont été dissous de ce matin au Conseil des ministres, Félix.
00:18:05Oui, le Conseil des ministres a dissous à Lyon Populaire, un groupe d'ultra-droite accusé de faire l'apologie de la collaboration avec le nazisme
00:18:12et de provoquer à la haine, à la violence ainsi qu'à la discrimination envers les étrangers.
00:18:16Mais une autre dissolution fait beaucoup réagir, celle de...
00:18:18Celle de la jeune garde, oui, la jeune garde mouvement antifasciste fondée il y a sept ans par un militant devenu depuis député, tiens, tiens, de la France Insoumise.
00:18:30Raphaël Arnaud, le gouvernement l'accuse, cette jeune garde, de provoquer à des agissements violents contre les personnes.
00:18:36Provocation, je cite, bien souvent suivie d'effet.
00:18:39Beaucoup, ORN se félicite de cette dissolution qu'il réclamait de longue date.
00:18:44En face, la France Insoumise s'indigne.
00:18:46Par exemple, Marin Manon Aubry accuse le ministre de l'Intérieur de mettre sur le même plan, je la cite, les fascistes et les antifascistes.
00:18:53Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:18:55Dans un instant, après la mort d'Elias, Gérald Darmanin dénonce des dysfonctionnements.
00:18:59La justice des mineurs sera bientôt réformée.
00:19:02Alors parlons vrai.
00:19:02Est-ce que le principal problème est la sanction, ou plutôt l'accent de sanction, aux premiers faits commis ?
00:19:07Et à la question, faut-il réformer dans un sens plus restrictif la justice des mineurs ?
00:19:11Vous dites tout à 95%, vous voulez réagir ?
00:19:14Le 0826 300 300, on va en débattre bien évidemment avec Philippe Bilger, avec Violette Spilbou, députée EPR du Nord et membre de la commission de l'éducation,
00:19:21et Laurence Bach, vice-président d'Amour de la Justice et magistrat.
00:19:25Restez bien avec nous dans Les Vraies Voix de Sud Radio.
00:19:27Sud Radio.
00:19:28Parlons vrai.
00:19:29Parlons vrai.
00:19:29Sud Radio.
00:19:30Parlons vrai.
00:19:30Sud Radio.
00:19:31Parlons.
00:19:31Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David.
00:19:35Tout ça ne vaut pas.
00:19:38Un clair de lune à Maubeuches.
00:19:42Ah, c'est Bourbeuches.
00:19:43Vous reconnaissez Bourbeuches ?
00:19:44Ah oui.
00:19:44L'inoubliable Maubeuches, c'est pas très loin d'ici.
00:19:47C'est pas très loin d'ici, une heure en voiture, et la Vénoie c'est magnifique, le Val de Sambre, tout ça, je vous conseille de venir visiter par un temps pareil.
00:19:55Il y a plein de belles choses et les gens sont extrêmement chaleureux.
00:19:58Et il y a une spécialité culinaire comme les bêtises à quoi ?
00:20:00Flamiche au Maroual.
00:20:01La Flamiche au Maroual.
00:20:02On se reconnaît les bêtises de Cambrai qui se laissent manger, n'est-ce pas, Philippe Bilger ?
00:20:06Et puis à Lille, il y a les fameuses Mertes, chez Mertes.
00:20:09En fait, il y a les gaufres dans beaucoup, beaucoup de pâtisseries lilloises.
00:20:13Il y a bien sûr Mertes qui est très connue, mais oui, oui, oui, délicieuses gaufres à la vanille.
00:20:18Allez, tout de suite, notre grand débat.
00:20:20Gérald Darmanin évoque des dysfonctionnements après la mort d'Elias en janvier.
00:20:24Le garde des Sceaux entend réformer la justice des mineurs.
00:20:26Les deux agresseurs d'Elias avaient pu sévir alors qu'ils étaient identifiés, avaient interdiction de se voir.
00:20:30Alors parlons vrai, est-ce qu'il faut aussi mettre plus les parents devant leurs responsabilités ?
00:20:36Et à la question du jour, faut-il réformer dans un sens plus restrictif la justice des mineurs ?
00:20:40Vous dites oui à 95%.
00:20:42Vous voulez réagir ?
00:20:43Le 0826, 300, 300, avec nous toujours Philippe Bilger,
00:20:46Violette Bilbout, députée EPR du Nord,
00:20:49et Laurence Bagues, magistrat et vice-président de l'association du G500 Amour de la Justice.
00:20:54Philippe Bilger.
00:20:55Je voudrais rapidement réfléchir à trois niveaux sur la justice des mineurs.
00:21:02D'abord, elle connaît des dysfonctionnements,
00:21:05parce que les principaux intéressés, parfois, ne respectent pas les injonctions qui leur sont faites.
00:21:13Deuxième élément, et je l'ai observé moi-même en tant qu'avocat général il y a longtemps,
00:21:18c'est le fait qu'il y a, au sein de l'univers judiciaire,
00:21:23parfois une absence de cohérence, de coordination, presque de conscience professionnelle,
00:21:31qui font qu'en réalité la justice des mineurs apparaît défaillante.
00:21:35Et dernier élément, et ça je l'ai vraiment connu, et j'en ai souffert,
00:21:40j'ai l'impression, mon cher collègue, que cette justice des mineurs,
00:21:45avant qu'on se pense véritablement sur elle, à la suite de tragédies récentes,
00:21:51était plutôt une justice de l'amour.
00:21:54Et qu'au fond, il y avait des juges des enfants,
00:21:58qui par exemple, à la cour d'assises des mineurs,
00:22:01étaient naturellement contre l'avocat général.
00:22:04Donc j'arrête là, je crois qu'il est fondamental, en effet,
00:22:08de remettre en chantier cette loi catastrophique de 2021,
00:22:14qu'il faut en réalité, sur le plan de l'excuse de minorité,
00:22:20il faudrait faire plus qu'y réfléchir.
00:22:23Et il me semble peut-être, et là au risque de choquer,
00:22:27on ne peut plus considérer l'enfance d'aujourd'hui
00:22:30comme celle qui avait justifié l'ordonnance de 1945.
00:22:35La députée, tiens, Violette Spilboux.
00:22:37Peut-être réagir avec des avancées,
00:22:39des avancées qui ont eu lieu dans un vote il y a deux mois
00:22:43à l'Assemblée nationale sur la proposition de loi de Gabriel Attal,
00:22:46qui a été largement débattue sur la délinquance des mineurs.
00:22:50On a effectivement réformé l'excuse de minorité,
00:22:52c'est-à-dire que maintenant, quand on a plus de 16 ans,
00:22:55il n'y a plus d'excuse de minorité,
00:22:58sauf décision du juge dans des cas particuliers,
00:23:02d'environnement familial.
00:23:03On a mis en place avec cette loi la comparution immédiate des mineurs
00:23:07pour que lorsqu'il y a un délit,
00:23:09il y ait tout de suite une convocation devant le juge
00:23:14et qu'on n'attende pas deux ou trois mois comme c'était le cas.
00:23:16C'est un contre-pied total de la loi de 2019
00:23:18avec la séjour pénale de Nicole Belloubet.
00:23:20Oui, c'est sûr.
00:23:20Et puis il y a aussi le sujet de la responsabilisation des parents,
00:23:23des parents défaillants.
00:23:24Je ne parle pas, bien sûr, des familles monoparentales
00:23:27qui sont en grande difficulté avec leur enfant,
00:23:29mais un parent qui ne se rendrait pas aux convocations du juge
00:23:32avec son enfant pourrait encourir une amende.
00:23:35Donc cette proposition de loi, elle a été largement débattue.
00:23:39Il y a toujours ce débat.
00:23:40Est-ce qu'un mineur de 16 ans récidiviste, par exemple,
00:23:44qui aura la comparution immédiate,
00:23:47est un enfant ou est quelqu'un qui doit être plus responsable de ses actes ?
00:23:51Comme vous le disiez, je crois qu'il y a 45 ans, dans les premières lois,
00:23:55on ne peut pas dire qu'on avait les mêmes mineurs qu'aujourd'hui
00:23:58et qu'il y a une grande attente des Français,
00:24:00qu'il y ait une fermeté sur les sanctions,
00:24:03mais aussi qu'on met un travail en amont sur la parentalité,
00:24:06les réseaux sociaux, tout ce qui provoque cette violence
00:24:08et ces jeunes qui sont parfois sans cadre.
00:24:12– Laurent Sebag.
00:24:14– Oui, je vais rebondir sur les propos de la députée Spilboot
00:24:17pour dire qu'on n'a pas les mêmes mineurs qu'avant
00:24:20et on n'a pas les mêmes juges des enfants qu'avant non plus.
00:24:22J'entends la critique de Philippe Bilger il y a un instant
00:24:25qui dit que c'est juges des enfants qui vivaient un peu le symbole
00:24:30de l'enfant roi auquel il ne faut rien dire
00:24:33et qu'il ne faut jamais sanctionner.
00:24:36– Le principe d'olto ?
00:24:37– Oui, c'est ça, ça a pu exister, on ne va pas se mentir,
00:24:41ça a pu exister, cette culture-là.
00:24:42– Pas que dans la justice d'ailleurs,
00:24:43l'olto a été considéré comme un phare de la pensée
00:24:46pour l'éducation des enfants.
00:24:48– C'est pour ça que la justice n'étant pas un système
00:24:50déconnecté du reste du monde politique,
00:24:52à partir du moment où on a vécu les années 70 de l'enfant roi,
00:24:56on a pu connaître une justice qui considère également
00:24:58que l'enfant est roi, c'était sa façon à elle
00:25:01d'aller au bout de cette pensée politique.
00:25:04Les choses ont changé aujourd'hui,
00:25:05et j'en parle d'autant mieux que je suis conseiller
00:25:07dans une cour d'appel où je juge au quotidien
00:25:10les décisions des juges des enfants,
00:25:11parce que je suis conseiller à la Chambre spéciale des mineurs,
00:25:13la cour de l'appel d'Aix-en-Provence.
00:25:15On a aujourd'hui des décisions qui sont incroyables de diversité,
00:25:20c'est-à-dire qu'elles utilisent tout le spectre des réponses,
00:25:22aussi bien d'un point de vue pénal que d'un point de vue civil.
00:25:25Et c'est très bien d'ailleurs,
00:25:28parce qu'il ne faut pas perdre de vue quand même
00:25:29que ce mineur, ce n'est pas injusticiable comme un autre,
00:25:32jusqu'à preuve du contraire, c'est un sujet en devenir,
00:25:35donc le juger de la même manière qu'un adulte,
00:25:37ça me paraît être un choix de société qui est critiquable.
00:25:41Et je pense qu'il faut continuer à faire confiance à ces nouveaux juges,
00:25:44qui ont une façon aujourd'hui d'apprécier avec plus de diversité,
00:25:48de mesures et de nuances les réponses à apporter,
00:25:51sans les déposséder de leur pouvoir d'individualisation des choses.
00:25:54Tout ce système que vous évoquez,
00:25:56cette proposition de loi peut avoir des aspects intéressants
00:25:59sur la responsabilisation parentale,
00:26:01pour ma part j'y crois assez,
00:26:02en revanche, sur l'inversion de paradigmes
00:26:05qui consiste à rapprocher ce mineur de la justice des majeurs,
00:26:09en revenant sur l'excuse de minorité,
00:26:11comme si le mineur était injusticiable comme un autre,
00:26:14me paraît être compliqué,
00:26:16et en tout cas pas conforme,
00:26:17d'abord aux principes et à la société qu'on a choisi,
00:26:21aux conventions internationales qu'on a choisi de signer,
00:26:24de continuer à appliquer,
00:26:25telles que la Convention internationale des droits de l'enfant.
00:26:27On arrive dans un système où on dépossède le juge de ce pouvoir
00:26:31et de ce devoir d'individualisation,
00:26:33et je pense que c'est à ça qu'il faut faire très attention.
00:26:36Surtout à un moment, je tiens à le rappeler,
00:26:38où on a un discrédit qui est jeté sur les décisions de justice
00:26:42par des adultes,
00:26:44qu'ils soient trafiquants de stupéfiants,
00:26:47qu'ils soient personnages politiques condamnés,
00:26:50pour certains qui ont un devoir d'exemplarité,
00:26:52et je trouve assez paradoxal qu'au moment où les adultes
00:26:57ne soient pas en mesure d'écouter la réponse sévère de la justice
00:27:00quand elle l'est,
00:27:01ce soit les enfants qu'on responsabilise davantage.
00:27:04Je trouve que là, il y a un schisme dans notre façon de penser
00:27:07et d'organiser les choses qui, moi, m'interpelle un peu.
00:27:09Philippe, il y a un schisme dans notre façon de penser et d'organiser les choses
00:27:09J'ai scrupule, monsieur le conseiller, tout de même,
00:27:12bien sûr, à vous contredire alors que vous êtes sur le terrain,
00:27:18alors que je n'y suis plus depuis très longtemps.
00:27:20Je continue à penser tout de même qu'il est un petit peu dangereux
00:27:27de continuer à cultiver une sorte de mythologie de l'enfance,
00:27:33notamment sur le plan pénal,
00:27:35alors que celle-ci, pour mille raisons,
00:27:38n'a plus rien à voir si jamais il a existé avec le vert paradis.
00:27:44Donc ça veut dire, gardons des choses qui nous maintiennent
00:27:48un petit peu dans une législation particulière,
00:27:52mais peut-être faut-il réellement l'adapter à ce qu'elle est devenue aujourd'hui.
00:27:56Violette Spivaux.
00:27:57Je crois que cette adaptation, effectivement, elle est en cours
00:27:59et je rebondis sur ce que vous dites sur les juges des enfants.
00:28:03Effectivement, on a des juges des enfants aujourd'hui
00:28:05qui ont d'abord un métier extrêmement difficile
00:28:07et qui essayent aussi de faire de la pédagogie avec les élus que nous sommes.
00:28:12Nous, on a été parlementaires, tous les parlementaires de tous bords,
00:28:15invités au tribunal de Lille à une séance spéciale sur la justice des mineurs
00:28:20et où notamment, même si on le sait, on a eu beaucoup plus d'exemples concrets,
00:28:25on a vu à quel point, malheureusement,
00:28:27beaucoup de mineurs délinquants et violents
00:28:29sont des mineurs qui viennent de l'enfance protégée,
00:28:33de violences intrafamiliales,
00:28:37des mineurs qui ont vécu soit un abandon de la responsabilité parentale,
00:28:42soit même des violences.
00:28:43Et il y a un lien extrêmement fort.
00:28:45Donc, quand on parle de justice des mineurs,
00:28:47et je crois que Gérald Darmanin, sur ce sujet-là,
00:28:50est bien conscient et travaille aussi sur l'autre volet,
00:28:52il y a le sujet du scandale de la protection de l'enfance aujourd'hui en France
00:28:55qui fait qu'on a des décisions de justice,
00:28:57en particulier dans le Nord,
00:28:59où on a de nombreux enfants qui devraient être placés dans des familles
00:29:01avec un suivi particulier,
00:29:03et pour lesquels il n'y a pas suffisamment de moyens.
00:29:05Ça veut dire qu'on les laisse dans ce climat de violence
00:29:07et forcément, ils continuent d'être délinquants.
00:29:09Donc, je crois qu'il faut vraiment la fermeté,
00:29:12mais il faut aussi se dire que l'État a une forte responsabilité
00:29:15sur la protection de l'enfant.
00:29:17C'est vraiment les deux volets.
00:29:18Nous sommes parfaitement d'accord là-dessus.
00:29:21Je ne dis pas que c'est systématique,
00:29:22mais un mineur délinquant, c'est assez souvent un enfant
00:29:24qui devait être protégé
00:29:26et qui n'a pas bénéficié des moyens matériels de sa protection
00:29:29dans le cadre des procédures civiles.
00:29:31Et pourquoi ?
00:29:32Pourquoi ?
00:29:32Ça ne fonctionne ?
00:29:33Il n'y a pas d'argent ?
00:29:34Pour quelles raisons ?
00:29:35C'est quand même important de le savoir.
00:29:37Bien sûr, il y a autant de causes qu'il peut y avoir de situations.
00:29:39Il y a des lieux où on ne peut pas financer ces questions-là.
00:29:44Parce qu'on appelle la responsabilité de l'État,
00:29:46c'est d'abord aussi en partie la responsabilité des conseils départementaux.
00:29:51On a des conseils départementaux en France
00:29:53qui font le choix de financer plus ou moins bien l'aide sociale à l'enfance.
00:29:57Donc évidemment, quand c'est la dernière dépense budgétaire d'un conseil départemental,
00:30:01qui est d'abord le premier acteur de la protection de l'enfance,
00:30:04évidemment, ça veut dire des décisions judiciaires qui ne sont pas exécutées,
00:30:07ça veut dire des moyens contractuels de protection des enfants
00:30:11à définir avec les familles qui ne sont pas disponibles,
00:30:13et évidemment, un enfant qu'on ne protège pas, un mineur qu'on ne protège pas,
00:30:17et évidemment, un mineur délinquant en puissance.
00:30:19– Et puis il y a une commission d'enquête à l'Assemblée nationale
00:30:22qui a rendu ses conclusions il y a deux mois sur la protection de l'enfance
00:30:25avec de nombreuses propositions,
00:30:27et le sujet des départements est très complexe
00:30:29parce que les départements sont les collectivités
00:30:31qui ont des grandes difficultés financières pour certaines,
00:30:33c'est le cas du Nord aujourd'hui,
00:30:34et qui, même s'ils mettent la priorité là-dessus,
00:30:36ne trouvent pas non plus suffisamment de familles d'accueil.
00:30:39Il y a le problème des recrutements et des rémunérations de familles d'accueil.
00:30:42Il y a beaucoup de problématiques,
00:30:44mais en tout cas, c'est en train de revenir au centre du problème de la délinquance des mineurs,
00:30:48parce que les deux sont liés, et il ne faut pas l'ignorer aujourd'hui.
00:30:51– Et effectivement, on voit à quel point…
00:30:54– Je perds la bonnette de son micro.
00:30:56– Je perds le matériel.
00:30:57– C'est pas grave, ça s'appelle une bonnette.
00:30:59– On voit à quel point, finalement,
00:31:01quand on ne traite pas un sujet en amont,
00:31:03les difficultés arrivent en aval.
00:31:05Ça a été, je ferai le parallèle assez rapide,
00:31:08on s'est, il y a quelques années,
00:31:10préoccupés de l'importance de l'augmentation des violences intrafamiliales.
00:31:14Et c'était évidemment corrélé,
00:31:17avec les difficultés de la justice notamment,
00:31:20à audioncer rapidement des situations de divorce.
00:31:22Évidemment, quand on doit divorcer,
00:31:23et qu'on n'obtient pas un divorce rapidement,
00:31:25ça devient de plus en plus conflictuel à la maison,
00:31:28et donc, évidemment, ce qui était une mésentente,
00:31:30qui pouvait se régler dans le cas du divorce,
00:31:31devient un acte de violence.
00:31:32En réalité, pour les mineurs, c'est pareil.
00:31:34Ce qui n'est pas de la protection de l'enfance assurée avec efficacité,
00:31:38devient potentiellement, évidemment,
00:31:39plus simplement, de la délinquance des mineurs par la suite.
00:31:44Ce n'est pas une fatalité, mais c'est un fait.
00:31:46Mais là, encore une fois, à l'esprit et aux doigts mouillés,
00:31:50j'ai l'impression que la crise, la société d'aujourd'hui,
00:31:55crée peut-être une infime minorité de mineurs
00:31:59qui relève de, bien plus que de troubles mentaux,
00:32:05qui ont complètement perdu le sens d'autrui.
00:32:09On prend celui qui tue à la machette Elias
00:32:11en lui mettant un coup dans le thorax.
00:32:13On ne croit pas, quoi, c'est dingue.
00:32:15Pour l'essentiel, la majorité de ceux-ci,
00:32:18je pense que les grilles classiques d'humanisme vigoureux
00:32:22doivent s'appliquer,
00:32:23mais j'ai peur que quelques-uns,
00:32:26à cause de la société,
00:32:27ou peut-être de carences éducatives,
00:32:30ou peut-être d'eux-mêmes,
00:32:32je suis persuadé qu'il y a des faillances
00:32:37que l'éducation ne peut pas corriger.
00:32:39Il y a actuellement, avec le meurtre
00:32:41de cette jeune surveillante,
00:32:43effectivement, il y a des gros travaux
00:32:48qui étaient déjà en cours
00:32:48et qui vont être accélérés.
00:32:50Le sujet de la médecine scolaire
00:32:52et du manque de médecins scolaires,
00:32:53c'est-à-dire que les postes sont ouverts,
00:32:54mais il y a 40% de postes qui ne sont pas pourvus
00:32:56parce qu'il y a le problème de la médecine,
00:32:58le budget pour les infirmières scolaires
00:33:00et les psychologues scolaires.
00:33:01Et puis il y a le problème du manque de formation de médecins.
00:33:04Voilà, donc il y a le sujet de la santé mentale des jeunes
00:33:07qui est priorisé.
00:33:08Il y a le sujet aussi des premiers signes
00:33:10de violence chez les élèves
00:33:11avec des conseils de discipline aujourd'hui
00:33:13pour lesquels souvent les chefs d'établissement,
00:33:16les enseignants se sentent seuls
00:33:18dans des décisions à devoir porter devant des parents
00:33:20qui parfois sont résistants.
00:33:21Et donc là, il y a aussi une proposition
00:33:23sur laquelle on est en train de travailler.
00:33:24C'est un barème national des sanctions
00:33:26et une exclusion dès le premier fait de violence
00:33:31parce que quand on a plusieurs conseils de discipline
00:33:33et qu'après on passe quand même à l'acte,
00:33:35ça veut dire qu'on a manqué quelque chose
00:33:36dans le chemin de l'utilité de la sanction.
00:33:40Donc y compris dans les écoles,
00:33:41je crois que là, plus que jamais,
00:33:43il y a besoin que les enseignants,
00:33:45les chefs d'établissement soient soutenus
00:33:46par l'administration et par l'État
00:33:48parce qu'on est dans un moment extrêmement difficile
00:33:50dans les établissements scolaires.
00:33:51Laurent Seval.
00:33:52Absolument.
00:33:52Et comme tous les problèmes complexes de société,
00:33:55c'est jamais à un acteur tout seul de le résoudre.
00:33:57Ce n'est pas un problème de la justice en soi,
00:33:59c'est un problème de concertation des regards
00:34:00avant le passage à l'acte qui pose question.
00:34:04Donc ça manque cruellement à tous les niveaux.
00:34:06Et évidemment, il faut prévoir quelque chose
00:34:09qui soit un regard collectif sur cette situation
00:34:11qui implique la politique des familles,
00:34:13qui implique la politique de l'éducation nationale,
00:34:15qui implique la politique judiciaire,
00:34:17qui implique les conseils départementaux aussi.
00:34:20C'est-à-dire que ce n'est pas seulement
00:34:21une action de l'État qui est attendue,
00:34:22c'est une action de l'ensemble des acteurs publics
00:34:25sur cette question.
00:34:27Comme je suis à Lille, je vais être bienveillant.
00:34:29Vous avez totalement raison.
00:34:32Magnifique.
00:34:33Vous voulez réagir ?
00:34:33Peut-être aussi...
00:34:35Ça rend bienveillant d'être à Lille.
00:34:36Ça rend bienveillant d'être à Lille.
00:34:38Je vous l'assure.
00:34:39Venez à Lille.
00:34:39C'est une belle ville.
00:34:40On a plein d'actions solidaires.
00:34:42On est dans un sommet citoyen.
00:34:43On est un week-end où il y a Solidarte,
00:34:45le secours populaire,
00:34:46qui organise des grandes ventes d'œuvres d'art
00:34:48au profit des plus démunis.
00:34:50Donc on est dans une ville accueillante et solidaire.
00:34:52Pour revenir au débat qui nous anime,
00:34:55derrière tout ce sujet de la violence des mineurs,
00:34:57il y a aussi le sujet des réseaux sociaux.
00:34:59On pourrait refaire un débat sur ce sujet.
00:35:01L'interdiction est aujourd'hui proposée
00:35:03par le président de la République.
00:35:04Elle peut se débattre.
00:35:05On peut être pour ou contre.
00:35:06Mais en tout cas, je crois que personne ne nie
00:35:08que l'enfermement dans les réseaux sociaux,
00:35:10la violence à laquelle sont exposés nos enfants
00:35:12dès le plus jeune âge,
00:35:13y compris avant même le collège,
00:35:16à l'école primaire,
00:35:17la pornographie violente,
00:35:18les jeux vidéo avec des armes,
00:35:20favorisent effectivement cette violence verbale
00:35:23qui est complètement banalisée.
00:35:24Et pas que verbale, même.
00:35:25C'est un sujet aussi sur lequel il y a des travaux parlementaires en cours.
00:35:28Il faut que le gouvernement agisse.
00:35:30Et il y aura des décisions à prendre.
00:35:32Je crois que parents que nous sommes,
00:35:33pour l'avenir de nos enfants, de la société,
00:35:36on ne peut pas laisser nos enfants exposés
00:35:37à autant de violences chez jeunes.
00:35:40Je partage tout à fait l'opinion.
00:35:41Je vais même plus loin.
00:35:42Je dirais que le mot interdiction
00:35:44ne peut pas être le seul mot qui est prononcé.
00:35:45C'est-à-dire que si on veut résoudre un problème,
00:35:46on ne peut pas passer son temps à interdire des actions,
00:35:49des pensées, des idéologies.
00:35:51Face à ce qu'on interdit,
00:35:52il faut à un moment donné proposer des alternatives.
00:35:55Évidemment, à partir du moment où on ferme
00:35:56les réseaux sociaux pour les mineurs,
00:35:58on les réglemente,
00:35:59ce qui va être très difficile,
00:36:00et on aura l'occasion d'en parler
00:36:01dans le cadre de ce sommet citoyen,
00:36:03notamment demain après-midi,
00:36:04sur notre table ronde de justice,
00:36:06réguler ou interdire les réseaux sociaux,
00:36:08ça suppose proposer autre chose à cette jeunesse
00:36:10qui est en perdition ou qui est en difficulté.
00:36:12Donc ça veut dire qu'il faut réinvestir
00:36:13les politiques publiques de la culture,
00:36:15du sport, du loisir,
00:36:17leur proposer des choses saines
00:36:18qui les amènent à sortir de ce téléphone
00:36:20et de leurs ordinateurs.
00:36:21Moi, je vais inviter notre magistrat
00:36:23à nous rejoindre à Lille.
00:36:24On a plein de beaux projets.
00:36:26Et plus il y a de dialogues
00:36:28entre justice et éducation,
00:36:30plus ça sera bénéfique pour nos jeunes.
00:36:32Je vous dirais quelque chose,
00:36:33un plat local, le pot de Jevelèche.
00:36:35J'ai dégusté ça ce midi
00:36:36avec notre ami Arthur, notre réalisateur.
00:36:39Et je dois dire que c'est excellent.
00:36:40Vous ne pouvez pas quitter, vous,
00:36:42un problème de pures idées
00:36:44sans vous plonger dans la bouche.
00:36:48Merci à vous.
00:36:49Tout de suite, on se retrouve
00:36:50pour le clou de l'émission,
00:36:52le qui c'est qui, qui l'a dit,
00:36:54le quiz de l'actu.
00:36:55Restez bien avec nous en Les Vrais Voix.
00:36:57Sud Radio, votre attention
00:36:59est notre plus belle récompense.
00:37:01Merci de nous écouter sur Sud Radio.
00:37:03Non, c'est normal,
00:37:04parce que vous êtes une radio sympa,
00:37:06diversifiée et tout,
00:37:07donc c'est très bien.
00:37:08Sud Radio, parlons vrai.
00:37:10Les Vois Sud Radio,
00:37:1217h-19h, Philippe David.
00:37:14Ah oui, les musiques du Nord,
00:37:23puisque nous sommes à Lille
00:37:24au 34 boulevard Carmo,
00:37:25ça s'appelle le garage
00:37:27pour le G500 citoyen.
00:37:29Et garage ou pas,
00:37:30G500 citoyen ou pas,
00:37:32il y a un incontournable
00:37:33dans cette émission des Vrais Voix,
00:37:35le qui c'est qui qu'il a dit,
00:37:36Philippe Bilger.
00:37:37Alors, la députée Violette Spilbou
00:37:44a dû nous laisser,
00:37:45donc là, ça va être un duel
00:37:46magistrat en retraite
00:37:47contre magistrat.
00:37:49Je vous préviens, Laurent Seba,
00:37:51que Philippe Bilger
00:37:52a un vice absolu dans ce jeu,
00:37:53c'est de tricher.
00:37:55Donc, si jamais vous pensez
00:37:56qu'il vous floue,
00:37:57vous n'hésitez pas
00:37:58à le mettre en examen en direct.
00:37:59Ça vous va ?
00:37:59Aucun problème.
00:38:00Je ne prie jamais.
00:38:01Là, vous avez déjà menti,
00:38:03c'est pas bien.
00:38:04Allez, c'est parti.
00:38:05Qui c'est qui qu'il a dit ?
00:38:07Qui c'est qui qu'il a dit
00:38:09les costumes de François Fillon
00:38:11ont coûté cher au pays ?
00:38:13C'est un député.
00:38:17Oui.
00:38:18Et c'était ce matin
00:38:19sur Sud Radio.
00:38:21Il est chauve.
00:38:23Édouard Philippe ?
00:38:23Non.
00:38:24Ciotti ?
00:38:25Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:38:26Alors, Laurent,
00:38:27il faut répondre.
00:38:28Ah, il faut répondre.
00:38:29Là, il faut envoyer du bois.
00:38:31Mais vous pensez juste
00:38:32vous répondre.
00:38:33Qui c'est qui
00:38:36qu'il a dit ?
00:38:37Sur les retraites,
00:38:38bien sûr.
00:38:39J'aurais aimé
00:38:39que ce conclave
00:38:40ne soit pas enfermé
00:38:41dans les préconisations
00:38:42du Premier ministre
00:38:42qui lui-même a tué
00:38:43le principe du conclave
00:38:44en expliquant
00:38:45qu'il ne toucherait pas
00:38:46à l'âge légal.
00:38:50J'ai entendu ça hier.
00:38:52C'est un chef de parti.
00:38:54Un chef de parti ?
00:38:57Jean-Luc Mélenchon ?
00:38:58Non.
00:38:58Non, c'est pas excité.
00:39:00Tout de même,
00:39:00c'est pas tondelier.
00:39:02Non, c'est à gauche.
00:39:04C'est à gauche.
00:39:05Olivier Faure.
00:39:06Bonne réponse
00:39:07de Laurent Sebag.
00:39:09Olivier Faure,
00:39:10vous égalisez.
00:39:11Trois points partout,
00:39:12c'est trois points la réponse.
00:39:14Qui c'est qui
00:39:14qui l'a dit ?
00:39:16L'école,
00:39:17c'est une cocotte minute.
00:39:18Ça va exploser.
00:39:19La France est devenue
00:39:20une juxtaposition
00:39:21de cocotte minute.
00:39:22Ça peut exploser
00:39:23à tout moment.
00:39:24C'est un député européen.
00:39:30Mais l'ami ?
00:39:31Non, pas le même bord.
00:39:32Pas le même bord.
00:39:33Il était tête de liste
00:39:34aux européennes.
00:39:36Bonne réponse.
00:39:37Il a été un poil plus rapide.
00:39:37Oui, oui, absolument.
00:39:39Vous, au moins,
00:39:40vous êtes honnête.
00:39:40Vous ne dites pas
00:39:41non, non,
00:39:41j'ai été plus rapide.
00:39:42Lui, il l'aurait dit.
00:39:43Raphaël Glucksmann.
00:39:45Qui c'est qui
00:39:46qui l'a dit
00:39:46sur la terrorerie
00:39:47du grand remplacement ?
00:39:48Je ne pense pas
00:39:49qu'il y ait un complot.
00:39:50Il y a une politique
00:39:51d'immigration idéologique
00:39:52et irresponsable
00:39:53de la part de nos dirigeants.
00:39:58Ça pourrait être Zemmour ?
00:40:00Non.
00:40:02Marchand ?
00:40:03Non, chef de parti.
00:40:04Enfin, non,
00:40:05pas chef de parti,
00:40:05chef de groupe parlementaire.
00:40:08Chef de...
00:40:09C'est pas invoqué ?
00:40:10Non.
00:40:11C'est une femme.
00:40:12Une femme ?
00:40:13Il faudrait les connaître.
00:40:16C'est pas Tondelier ?
00:40:17Non.
00:40:17Eh bien non,
00:40:18c'était Marine Le Pen.
00:40:20Vous l'avez juste avant le compte.
00:40:21Oui, oui, juste avant.
00:40:22Donc, ça passe vraiment
00:40:23à la seconde près.
00:40:25Qui c'est qui
00:40:26qu'il a dit
00:40:26sur Rima Hassan
00:40:29sa personne est sacrée,
00:40:31la République,
00:40:32c'est elle.
00:40:33Jean-Luc Mélenchon.
00:40:34Bonne réponse
00:40:35de Laurent Sebag.
00:40:37Qui c'est qui
00:40:38qu'il a dit
00:40:38plein de gens ne bossent pas,
00:40:41il faut les forcer
00:40:42à aller travailler.
00:40:44Alors là,
00:40:44ça pourrait être
00:40:44Laurent Wauquiez.
00:40:45Non.
00:40:46C'est un ministre.
00:40:48Un ministre.
00:40:53Et un ministre important.
00:40:55Un ministre ?
00:40:56Ça pourrait Rotaillot,
00:40:57Darmanin.
00:40:58Darmanin.
00:40:59Bonne réponse
00:40:59de Philippe Bilger
00:41:00qui égalise.
00:41:01Ouh là là,
00:41:02duel à 9-9.
00:41:03qui c'est qui
00:41:05qu'il a dit
00:41:06à une IA
00:41:07comment tu peux aider
00:41:08à réformer l'État ?
00:41:10Je n'ai pas compris.
00:41:11Qui c'est qui
00:41:12qu'il a dit
00:41:12à une intelligence artificielle
00:41:14comment tu peux aider
00:41:15à réformer l'État ?
00:41:16Emmanuel Macron.
00:41:17Bonne réponse
00:41:18au salon Vivatech.
00:41:21On a encore le temps
00:41:21pour une question, Maxime ?
00:41:22Une dernière.
00:41:24Allez, une dernière.
00:41:25Qui c'est qui
00:41:25qu'il a dit
00:41:26à François Bayrou
00:41:27pourquoi protégez-vous
00:41:28Netanyahou
00:41:29plutôt que nos concitoyens ?
00:41:31C'est une femme.
00:41:36C'est pas nous.
00:41:37Si, bonne réponse
00:41:38de Philippe Bilger.
00:41:39Alors là,
00:41:40c'est pas arrivé souvent.
00:41:42Égalité parfaite,
00:41:43douce partout.
00:41:44En fait,
00:41:45j'ai voulu faire plaisir.
00:41:46On va être obligé
00:41:47de tricher
00:41:47pour se départager.
00:41:48Non, vous voyez
00:41:48ce que c'est
00:41:49la peur de la justice.
00:41:50Là, il n'a pas truandé
00:41:51parce qu'il a eu peur
00:41:52d'avoir des soucis.
00:41:53Pas du tout.
00:41:53C'est l'élégance.
00:41:55J'ai voulu laisser une chance.
00:41:56La quoi ?
00:41:58Allez,
00:41:59on se retrouve
00:42:00dans quelques instants.
00:42:01en direct de Lille
00:42:02pour la suite
00:42:03des Vraies Voix.
00:42:04On va voir le journal.
00:42:05Ensuite,
00:42:06la météo.
00:42:07Je pousserai
00:42:08un coup de gueule
00:42:08sur Parcoursup.
00:42:10Et ensuite,
00:42:11on aura le tour de table
00:42:12de l'actualité
00:42:13avec trois associations.
00:42:14Entre-temps,
00:42:14on aura eu l'info en plus
00:42:16de Félix Mathieu.
00:42:17Restez bien avec nous
00:42:17en Les Vraies Voix.
00:42:18Sud Radio.
00:42:20Sud Radio.
00:42:20Parlons vrai.
00:42:21Parlons vrai.
00:42:21Sud Radio.
00:42:22Parlons vrai.
00:42:23Les Vraies Voix Sud Radio.
00:42:2517h-19h.
00:42:26Philippe David.
00:42:26Mlle Frommet Montil,
00:42:29parlez-vous ?
00:42:31Mlle Frommet Montil,
00:42:33Régionale de l'étape.
00:42:34Ligne Renaud,
00:42:35qui n'est pas exactement l'île,
00:42:36qui est d'Armentière,
00:42:37je crois.
00:42:38Mais Armentière,
00:42:38c'est pas très très loin.
00:42:39Vous la connaissez,
00:42:40Ligne Renaud,
00:42:41Philippe Bilger.
00:42:42Très bien.
00:42:42D'arrêt qu'elle est très sympathique.
00:42:44Oui, je l'aime beaucoup.
00:42:45Elle dit du bien de vous ?
00:42:46Non,
00:42:47elle dit du bien d'elle.
00:42:48Nos trois Vraies Voix du jour
00:42:50en direct du garage.
00:42:5234 boulevard Carnot à Lille.
00:42:54On a beaucoup de plaisir.
00:42:55On est au G500 Citoyens.
00:42:57Outre Philippe Bilger,
00:42:58qui est là tout le temps,
00:42:59il est régional de l'étape
00:43:00de Lille à Perpignan
00:43:02et de Brest à Strasbourg.
00:43:03On a deux nouvelles Vraies Voix avec nous.
00:43:05Fabien Degand,
00:43:06président régional de Mobiliens,
00:43:07ce qu'on connaît bien sur Sud Radio.
00:43:09Bonsoir.
00:43:10Bonsoir.
00:43:10Bienvenue sur Sud Radio.
00:43:11Vous allez faire tout à l'heure
00:43:12un tour de table de l'actualité.
00:43:14On va parler notamment
00:43:15d'une table ronde
00:43:15qui aura lieu vendredi.
00:43:16C'est bien ça ?
00:43:17Tout à fait.
00:43:18Et avec nous,
00:43:18on l'avait reçu
00:43:19dans Les Vraies Voix Citoyennes,
00:43:20Sylvain Régnier,
00:43:21président de l'association
00:43:22Holiday Geek Up,
00:43:24qui va nous faire un tour de table
00:43:25sur les jeux vidéo
00:43:26et la santé mentale.
00:43:27C'est bien ça ?
00:43:28C'est bien ça.
00:43:29Parce qu'on en parle beaucoup
00:43:30et vous,
00:43:30vous êtes un éminent spécialiste
00:43:31des jeux vidéo.
00:43:32Vous savez absolument tout
00:43:34là-dessus.
00:43:35J'essaye.
00:43:36Et on va essayer,
00:43:37on va même vous faire
00:43:38très plaisir.
00:43:41Nous sommes à trois jours
00:43:42de la fête des pères
00:43:43et depuis lundi,
00:43:46Sud Radio vous fait gagner
00:43:47un bracelet
00:43:48avec les initiales
00:43:50de votre prénom
00:43:51livré dans un coffret cadeau
00:43:53du vent à la française
00:43:54avec une finition dorée
00:43:56intégralement fabriquée
00:43:58en France,
00:43:58confectionnée à la main,
00:43:59cordon garanti à vie,
00:44:01résistant à l'eau
00:44:02et sans allergène.
00:44:03Et c'est un magnifique
00:44:04cadeau de fête des pères.
00:44:06Allez,
00:44:07Philippe Bilger,
00:44:07vous donnez un chiffre
00:44:08entre 1 et 10
00:44:09pour le 0826 300 300.
00:44:11Gagnez un cadeau
00:44:12de fête des pères.
00:44:12Le 5.
00:44:13Le cinquième appel
00:44:15au 0826 300 300
00:44:17gagne un bracelet
00:44:19de la collection
00:44:21lettres du vent
00:44:21à la française.
00:44:22Allez,
00:44:22c'est parti.
00:44:23Au datant vos appels,
00:44:24le cinquième appel.
00:44:25Nous,
00:44:25on se retrouve tout de suite
00:44:26pour la suite.
00:44:27Mon coup de gueule
00:44:27sur Parcoursup
00:44:28et l'info en plus
00:44:29avec Félix Mathieu.
00:44:31Sud Radio.
00:44:32Sud Radio.
00:44:32Parlons vrai.
00:44:33Parlons vrai.
00:44:34Sud Radio.
00:44:35Parlons vrai.
00:44:35Les vrais voix Sud Radio,
00:44:3617h-19h,
00:44:38Philippe David.
00:44:39Une fille des flandes,
00:44:42fille du foie et de l'eau,
00:44:46une fille qui ressemble.
00:44:48Un retour des vrais voix
00:44:49en direct de l'île
00:44:50depuis le G500 citoyen
00:44:52avec Philippe Bilger,
00:44:53Fabien Degand
00:44:54et Sylvain Régné
00:44:55et c'est l'heure
00:44:56du coup de gueule.
00:44:58Les vrais voix Sud Radio.
00:45:00Comme d'habitude,
00:45:01je vais remettre le clocher
00:45:02au milieu du village,
00:45:03un village qui se trouve
00:45:04dans le 7e arrondissement de Paris.
00:45:06Pourquoi le 7e arrondissement ?
00:45:07Parce que c'est là
00:45:08que se trouve le ministère
00:45:09de l'Éducation nationale
00:45:10et le moins qu'on puisse dire
00:45:12est que le mode de sélection
00:45:13des futurs élèves
00:45:14sur Parcoursup
00:45:15peut paraître pour le moins surprenant.
00:45:17On écoute ceci.
00:45:21Ah, alors il y a un problème de...
00:45:23Ah, alors c'était une élève
00:45:25qui s'appelle Morgane
00:45:26qui raconte que
00:45:27dans sa lettre
00:45:28de Motivation
00:45:29sur Parcoursup,
00:45:30elle avait mis
00:45:30la recette d'un brownie
00:45:32et qu'elle a été admise
00:45:34en faculté de psychologie
00:45:36et ça a marché.
00:45:38La lettre de Motivation
00:45:39avec une recette de brownie
00:45:40permet d'être intégré
00:45:41en fac de psycho.
00:45:42Alors on aurait compris
00:45:43que ça a eu marché
00:45:44pour intégrer une école
00:45:45de pâtisserie
00:45:46mais franchement,
00:45:47le rapport entre le brownie
00:45:48et la psychologie
00:45:49est à peu près aussi flagrant
00:45:50que la fréquence
00:45:51des contacts sociaux
00:45:52entre les homards
00:45:53et les tourterelles.
00:45:54Bref, une histoire
00:45:55qui prêterait à rire
00:45:56si c'était un canular
00:45:58télévisé ou radiophonique
00:45:59mais qui ne fait pas rire du tout
00:46:01quand on pense
00:46:02que c'est de l'avenir
00:46:03de nos enfants
00:46:03qu'il s'agit.
00:46:04Qui pourra justifier
00:46:05de quelque manière
00:46:06que ce soit
00:46:07que la recette de brownie
00:46:09dans la lettre de Motivation
00:46:10ait été un atout
00:46:11pour intégrer
00:46:11une filière psychologie ?
00:46:13En clair, on laisse
00:46:14la technologie faire le tri
00:46:15et peu importe
00:46:16ce que vous écrivez
00:46:17dans votre lettre de Motivation
00:46:18que ce soit
00:46:19une recette de brownie
00:46:19comme on vidangeait sa voiture
00:46:21les paroles d'une chanson
00:46:22ou un extrait
00:46:23du dernier livre
00:46:23de Philippe Bilger
00:46:24Me Too Much
00:46:25qui est franchement
00:46:26un atout
00:46:27pour faire une filière psychologie.
00:46:29La morale de l'histoire
00:46:30est que l'humain
00:46:31a été abandonné
00:46:32par la technologie
00:46:32une technologie bête
00:46:34et non pas méchante
00:46:35mais sans aucune empathie
00:46:37probablement pour faire
00:46:38des économies
00:46:39mais est-ce que
00:46:39l'avenir de nos enfants
00:46:40a un prix ?
00:46:41Cerise sur le gâteau
00:46:42Morgane a été convoqué
00:46:43par son proviseur
00:46:44pour ne pas ébruter l'affaire
00:46:45il faut dire que
00:46:46venant d'un ministère
00:46:47qui emploie plus
00:46:48d'un virgule
00:46:49de million de fonctionnaires
00:46:50on se demande
00:46:51ce que font
00:46:51ceux qui gèrent
00:46:52Parcoursup
00:46:53on espère qu'elle ne subira
00:46:54pas la jurisprudence
00:46:55Guy Béard
00:46:56qui chantait
00:46:57le premier
00:46:57qui dit la vérité
00:46:58il doit être exécuté
00:47:00mais on aimerait bien
00:47:01que du côté
00:47:01de la rue de Grenelle
00:47:02on réfléchisse
00:47:03avant d'agir
00:47:04car comme disait Confucius
00:47:05apprendre sans réfléchir
00:47:07est vain
00:47:07réfléchir sans apprendre
00:47:08est dangereux
00:47:09Philippe Bilger
00:47:10Mais mon cher Philippe
00:47:12Qu'est-ce que vous avez
00:47:13contre les bronies ?
00:47:14Je ne comprends pas
00:47:15Moi j'aime beaucoup ça
00:47:16Mais sérieusement
00:47:17beaucoup de gens
00:47:18qui ont encore
00:47:20leurs enfants
00:47:21soumis à Parcoursup
00:47:23ont la même vision
00:47:24négative que vous
00:47:26Ils sont effondrés
00:47:27sur le système
00:47:28sa bureaucratie
00:47:30sa complexité
00:47:31et le fait
00:47:32qu'on n'a jamais
00:47:33ce qu'on demande
00:47:34On a le plus jeune
00:47:35d'entre nous
00:47:35Sylvain Régnier
00:47:36président de l'association
00:47:37L'idée Geek Up
00:47:38sur les jeux vidéo
00:47:39et la santé mentale
00:47:40notamment
00:47:40Vous êtes passé
00:47:42par Parcoursup ?
00:47:43Alors non
00:47:43Je m'y attendais
00:47:44un petit peu
00:47:45à Parcoursup
00:47:45et du coup
00:47:46vraiment vous allez rire
00:47:48je passais
00:47:49donc il faut savoir
00:47:49que le bac
00:47:50je l'ai passé il y a deux ans
00:47:51c'était des épreuves anticipées
00:47:52donc on passait
00:47:53une partie des épreuves
00:47:54au mois de mars
00:47:54et le reste dans philo
00:47:56etc.
00:47:56au mois de juillet
00:47:57donc en gros
00:47:58on faisait management
00:47:59donc CoF16
00:48:00mars
00:48:01et après à mars
00:48:01la cour de management
00:48:02c'était rien
00:48:03mais c'était 6 heures
00:48:04de cours par semaine
00:48:05donc on faisait plus rien après
00:48:06enfin pas grand chose
00:48:07enfin ça servait à plus à rien quoi
00:48:08parce qu'on apprenait
00:48:09ça servait à rien
00:48:10pour les notes
00:48:11pour Parcoursup
00:48:11donc c'était
00:48:12fallait tout donner avant
00:48:13ou ça servait à rien
00:48:14et donc moi je sentais
00:48:15un peu le truc
00:48:16Parcoursup arriver
00:48:17donc je me suis dit
00:48:17et si je le faisais sans
00:48:18c'est à dire que
00:48:19je passais le bac en mars
00:48:21et le 1er mai
00:48:22j'étais embauché
00:48:23dans mon assoir en CDI
00:48:23donc en fait
00:48:24avant de demander Parcoursup
00:48:25j'étais déjà embauché
00:48:26oh bah c'est parfait
00:48:26donc c'est parfait
00:48:27ou alors sinon
00:48:28alors c'est ça aussi
00:48:28le problème aussi
00:48:29c'est à dire qu'on a des jeunes
00:48:30aujourd'hui j'embauche
00:48:31des jeunes qui passent pas
00:48:32par Parcoursup
00:48:32ils passent des concours
00:48:33dans des écoles privées
00:48:34payantes
00:48:35et aujourd'hui
00:48:36c'est la seule solution
00:48:37qui existe
00:48:38sauf qu'en fait
00:48:38pour éviter Parcoursup
00:48:39c'est ça
00:48:40le problème c'est que du coup
00:48:40on pourrait croire
00:48:41que l'éducation du coup
00:48:42ça a un prix
00:48:42Fabien Degand
00:48:44vous qui êtes président
00:48:44de Mobiliance
00:48:45en France
00:48:45cette affaire
00:48:46elle est quand même surréaliste
00:48:47c'est comme si pour postuler
00:48:48pour être mécano
00:48:49chez Mobiliance
00:48:50on mettait la recette
00:48:51des éclairs à la vanille
00:48:52qui sont excellents
00:48:53dans le nord
00:48:53et qu'on était recruté
00:48:54tout à fait
00:48:55bon moi c'est très simple
00:48:56aujourd'hui
00:48:57il y a de plus en plus
00:48:58de digitalisation
00:48:59à un moment donné
00:49:00on se plantera certainement
00:49:01dans notre monde
00:49:02très moderne
00:49:03bon il en faut
00:49:04c'est sûr
00:49:05mais à un moment donné
00:49:06je pense que ça va poser problème
00:49:07surtout quand il y aura
00:49:08des attaques informatiques
00:49:09bon ça c'est un autre souci
00:49:11mais en tout cas
00:49:12ce qui me rassure
00:49:13bon moi j'ai pas connu
00:49:13Parcoursup
00:49:14vu mon âge
00:49:15mais ce qui me rassure
00:49:16en tout cas
00:49:16c'est que nous dans nos métiers
00:49:17qui sont des métiers manuels
00:49:19donc si aujourd'hui
00:49:19on prend l'ensemble
00:49:20des métiers manuels
00:49:21on rencontre encore
00:49:22les candidats en visu
00:49:23Allez tout de suite
00:49:24l'info en plus
00:49:25de Félix Mathieu
00:49:26Les vrais voix sud radio
00:49:29Bonsoir Félix
00:49:31Les sénateurs
00:49:32se penchaient
00:49:33cet après-midi
00:49:33sur la taxe
00:49:34dite Zuckman
00:49:35Un impôt planché
00:49:36sur le patrimoine
00:49:37des ultra-riches
00:49:38taxe d'au moins 2%
00:49:39sur ceux qui détiennent
00:49:40100 millions d'euros
00:49:41et plus
00:49:41ça rapporterait
00:49:43environ 20 milliards
00:49:43d'euros par an
00:49:44pour environ 1800
00:49:45foyers concernés
00:49:46les députés ont adopté
00:49:48cette taxe
00:49:48mais on s'attend
00:49:49plutôt à un rejet
00:49:50de la part du Sénat
00:49:50beaucoup à droite
00:49:51et au centre
00:49:52n'y sont pas favorables
00:49:53ou en tout cas
00:49:53pas à l'échelle
00:49:54seulement de la France
00:49:55en tout cas
00:49:56des ONG
00:49:56comme Attaque
00:49:57et Oxfam
00:49:57manifestait aujourd'hui
00:49:58devant le palais
00:49:58du Luxembourg
00:49:59pour plaider
00:49:59en faveur de cette mesure
00:50:00et pour en parler
00:50:01nous sommes avec
00:50:02le responsable
00:50:03de campagne
00:50:03justice fiscale
00:50:04et inégalité
00:50:05chez Oxfam France
00:50:06bonsoir
00:50:07Stanislas Hanoun
00:50:07bonsoir
00:50:09merci d'être avec nous
00:50:10dans les vrais voix
00:50:10sur Sud Radio
00:50:11alors les défenseurs
00:50:12de cette taxe
00:50:13Zuckman
00:50:13parlent de rétablir
00:50:14une forme de progressivité
00:50:16de l'impôt
00:50:16autrement dit
00:50:17s'assurer que les ultra-riches
00:50:18ne payent pas moins
00:50:19que les autres
00:50:19est-ce à dire
00:50:20que c'est le cas aujourd'hui
00:50:22et si oui
00:50:22comment ça peut s'expliquer ?
00:50:25oui alors en fait
00:50:25cette taxe Zuckman
00:50:26c'est pas un nouvel impôt
00:50:27c'est simplement
00:50:28un rétablissement
00:50:29de ce qu'on a constaté
00:50:30depuis pas mal de temps
00:50:32c'est l'Institut
00:50:32des politiques publiques
00:50:33bref
00:50:34qui a fait une étude
00:50:35il y a deux ans
00:50:35pour montrer que
00:50:36à partir des 0,1%
00:50:38des plus riches
00:50:39l'impôt devenait
00:50:40non plus progressif
00:50:41mais régressif
00:50:42parce que comme vous le savez
00:50:43les minardaires
00:50:44ne payent pas de revenus
00:50:45ils n'ont pas de salaire
00:50:46comme vous et moi
00:50:47ils placent leur argent
00:50:48dans le déholding
00:50:49et ils détiennent
00:50:50des actions
00:50:51et des actifs
00:50:52qui sont beaucoup moins taxés
00:50:54de fait que
00:50:55par exemple
00:50:55les revenus
00:50:56les salaires
00:50:57et c'est ce qui leur permet
00:50:58du coup
00:50:58de payer beaucoup moins d'impôts
00:51:00que par exemple
00:51:00une infirmière
00:51:01et c'est ça qui est
00:51:02absolument scandaleux
00:51:03et d'ailleurs c'est étonnant
00:51:04qu'il y ait un débat
00:51:05à ce point là
00:51:05au Sénat
00:51:07ou à l'Assemblée
00:51:07de nos politiques
00:51:08c'est qu'on est étonné
00:51:09de voir que simplement
00:51:10que ça ne choque personne
00:51:12finalement
00:51:12que la classe politique
00:51:13n'est pas choquée
00:51:14de voir
00:51:14qu'une infirmière
00:51:15paye proportionnellement
00:51:17plus d'impôts
00:51:17qu'un milliardaire
00:51:18Oui parce que donc
00:51:19derrière cette idée
00:51:20de taxer ces patrimoines
00:51:22de 2% par an
00:51:22il y a l'idée
00:51:23que ces patrimoines
00:51:24génèrent presque toujours
00:51:25presque automatiquement
00:51:26des revenus
00:51:27au moins supérieurs
00:51:28à ce taux
00:51:29que vous souhaiteriez
00:51:29leur voir appliquer
00:51:30Oui en fait
00:51:32ce qui est étonnant
00:51:33on a fait
00:51:34Challenge
00:51:34a fait une étude
00:51:35qui montre que
00:51:36entre 2003 et 2023
00:51:38en fait
00:51:39les 500 plus grandes fortunes
00:51:40françaises
00:51:41leur patrimoine
00:51:42cumulé
00:51:43il était à 124 milliards
00:51:45en 2003
00:51:46il est maintenant
00:51:46à 1228 milliards
00:51:48en 2023
00:51:49donc on voit
00:51:50que c'est
00:51:50exponentiel
00:51:53la façon
00:51:54dont les milliardaires
00:51:54et les ultra-riches
00:51:55se sont enrichis
00:51:57ces dernières années
00:51:58et ce que la taxe
00:51:58Zuckman demande
00:52:00c'est simplement
00:52:00qu'on réduit
00:52:02ces inégalités
00:52:02et que du coup
00:52:03les plus riches
00:52:04payent leur juste
00:52:04part d'impôts
00:52:05ça paraît être
00:52:06du bon sens
00:52:07à votre avis
00:52:09à partir du moment
00:52:11où vous affirmez
00:52:13que votre proposition
00:52:16ne relève pas
00:52:17de cette tradition française
00:52:19qui en veut
00:52:20aux riches
00:52:20et aux milliardaires
00:52:21à votre avis
00:52:22pourquoi y a-t-il
00:52:24de la réticence
00:52:26qui est manifestée
00:52:27à l'égard de quelque chose
00:52:29qui à vous entendre
00:52:30devrait être
00:52:31évidemment accepté
00:52:33alors de toute façon
00:52:35ce qu'on a quand même vu
00:52:36c'est qu'il y a
00:52:37un élan populaire
00:52:38autour de l'idée
00:52:38de taxer les plus riches
00:52:39on a fait un sondage
00:52:41à Oxfam
00:52:41en septembre dernier
00:52:422024
00:52:43qui montrait
00:52:43qu'à 78%
00:52:45les français
00:52:45et les françaises
00:52:46étaient favorables
00:52:47à ce que les ultra-riches
00:52:48soient davantage taxés
00:52:48donc il y a quand même
00:52:49déjà une vraie
00:52:50adhésion populaire
00:52:51dans la classe politique
00:52:52on voit que ça commence
00:52:53un petit peu à bouger
00:52:54les lignes commencent
00:52:54un petit peu à bouger
00:52:55avant on nous traitait
00:52:56de gauchistes
00:52:57et c'est revelé
00:52:58maintenant on voit bien
00:52:59qu'il y a quand même
00:52:59des premiers ministres
00:53:01comme Michel Barnier
00:53:01lorsqu'il était encore
00:53:02aux manettes
00:53:04était en tout cas
00:53:05parlé de justice fiscale
00:53:06donc ce thème là
00:53:07est en train de ressurgir
00:53:08et on n'a pas encore
00:53:09le vote est en train
00:53:10d'être fait au Sénat
00:53:11on n'a pas encore
00:53:12le résultat
00:53:12c'est imminent
00:53:13mais simplement
00:53:14quel que soit le résultat
00:53:17en fait il y a le PLF
00:53:18le projet de loi de finances
00:53:19le budget
00:53:20qui va être voté
00:53:21à l'automne
00:53:21et on continuera
00:53:22à manifester
00:53:23notre souhait
00:53:24que les milliardaires
00:53:27soient taxés
00:53:28à leur juste mesure
00:53:29c'est pas quelque chose
00:53:29qui est contre les riches
00:53:30on n'est pas contre les riches
00:53:31ni les entreprises
00:53:32notamment à Oxfam
00:53:33parce qu'il y en a qui craignent
00:53:35que vous les fassiez fuir
00:53:37effectivement avec ça
00:53:37qui disent
00:53:38on a une concurrence
00:53:38des modèles fiscaux
00:53:39donc la France
00:53:39ne peut pas le faire toute seule
00:53:40c'est un des arguments
00:53:41c'est une des craintes
00:53:42parmi les opposants
00:53:42alors ça c'est un argument
00:53:44effectivement
00:53:44qui est très souvent utilisé
00:53:45d'abord on a vu
00:53:46au moment de l'ISF
00:53:47qu'il y avait très très peu
00:53:48c'était pas nul
00:53:49c'était à hauteur
00:53:50de 0,2%
00:53:52seulement des milliardaires
00:53:53qui étaient partis
00:53:54effectivement de France
00:53:55lorsque Hollande
00:53:56avait proposé l'ISF
00:53:58donc c'est très résiduel
00:54:00donc ça c'est un peu
00:54:00un mythe que parfois
00:54:01on brandit
00:54:02pour éluder un petit peu
00:54:03le débat
00:54:04mais donc ça c'est une chose
00:54:06et après voilà
00:54:08donc c'est pas quelque chose
00:54:09c'est pas le grand
00:54:10en plus la taxe Zuckman
00:54:10c'est pas non plus
00:54:11le grand soir
00:54:12on ne prenait pas non plus
00:54:12de mettre les purées
00:54:14chaudes pilories
00:54:14c'est simplement
00:54:15de réduire
00:54:16encore une fois
00:54:17cette espèce
00:54:17de choses
00:54:19qui est quasiment indécente
00:54:20de voir que les infirmières
00:54:22ou vous et moi
00:54:23ont payé plus d'impôts
00:54:24proportionnellement
00:54:24que les milliardaires
00:54:25merci
00:54:26merci beaucoup
00:54:27Stanislas Sanoun
00:54:28responsable de campagne
00:54:29justice fiscale
00:54:30et inégalité
00:54:30chez Oxfam France
00:54:31très court de Fabien Demond
00:54:32simplement moi
00:54:33je voulais réagir
00:54:33écoutez on est
00:54:34on est champion du monde
00:54:36des impôts déjà
00:54:36est-ce qu'on pourrait pas
00:54:38en même temps
00:54:38devenir champion du monde
00:54:40de l'économie
00:54:40bon par contre
00:54:42effectivement
00:54:43s'il y a des efforts à faire
00:54:44mais sous le risque
00:54:44qu'après ces gens là
00:54:46partent
00:54:46et qu'effectivement
00:54:47on ait encore plus
00:54:48de problèmes
00:54:49mais en tout cas
00:54:50qu'on fasse aussi
00:54:51des économies
00:54:52il y a des strates
00:54:53à voir
00:54:53il y a des normes
00:54:54il y a tout ça
00:54:54c'est très important
00:54:56tout ça
00:54:56merci beaucoup encore
00:54:58Stanislas Sanoun
00:54:58responsable de campagne
00:54:59justice fiscale
00:55:00et inégalité
00:55:01chez Oxfam France
00:55:02allez tout de suite
00:55:03les tours de table
00:55:04de l'actualité
00:55:04Philippe Bilger
00:55:05vous avez parlé de l'IA
00:55:06c'est bien cela
00:55:07en effet
00:55:08vous allez pas
00:55:09oui
00:55:09qui crée une suspicion
00:55:10vous allez parler de quoi
00:55:12Fabien Demond
00:55:12mobilité
00:55:13mobilité
00:55:14et c'est direct
00:55:15ça c'est rapide
00:55:16et vous Sylvain Régnier ?
00:55:18de l'e-sport
00:55:18et de la santé
00:55:19chez les jeunes
00:55:19sur le jeu vidéo
00:55:20et bien on se retrouve
00:55:21tout de suite
00:55:21dans les vraies voix
00:55:22de Sud Radio
00:55:22Sud Radio
00:55:24Sud Radio
00:55:25Parlons Vrai
00:55:25Parlons Vrai
00:55:26Sud Radio
00:55:26Parlons Vrai
00:55:27Les vraies voix Sud Radio
00:55:2917h-19h
00:55:30Philippe David
00:55:31C'est loin pour déclater
00:55:32Il n'y a pas besoin
00:55:33d'aller si loin
00:55:34Je joue du roi
00:55:35Tienne Role à Lille
00:55:36Tienne Role à Lille
00:55:39avec Renaud
00:55:40oui nous sommes en direct
00:55:40de Lille
00:55:41depuis le garage
00:55:43c'est un lieu de rencontre
00:55:44notamment
00:55:45qui est 34 boulevard Carnot
00:55:46c'est le G500 citoyen
00:55:48plein de tables rondes
00:55:48en ce moment
00:55:49à côté de nous
00:55:49et vous pouvez
00:55:51nous rejoindre
00:55:52avec grand plaisir
00:55:52allez
00:55:53c'est l'heure
00:55:53des tours de table
00:55:54de l'actualité
00:55:55mais maniez-vous le trop
00:55:56on va bientôt se mettre à table
00:55:57tout de suite là
00:55:58ça a commencé
00:55:59oui
00:55:59l'émission a commencé
00:56:00c'est ce que je viens de dire
00:56:01excusez-moi
00:56:02je ne savais pas
00:56:03que l'émission avait commencé
00:56:04ah d'accord
00:56:05le tour de table
00:56:06de l'actualité
00:56:07et Philippe Bilger
00:56:09qui est tous
00:56:09une intelligence artificielle
00:56:11et purement naturelle
00:56:12veut parler de l'IA
00:56:13qui crée la suspicion
00:56:14justement
00:56:15j'ai rencontré
00:56:17dans mon environnement
00:56:20dans le monde
00:56:22de l'édition
00:56:22dans le monde du cinéma
00:56:24des interrogations
00:56:26très sérieuses
00:56:27parfois
00:56:27sur l'identité
00:56:30de la personne
00:56:31ou du mécanisme
00:56:34qui avait mis en oeuvre
00:56:35l'oeuvre en question
00:56:37et parfois
00:56:38quand on lit un article
00:56:40on se demande
00:56:41si c'est le résultat
00:56:43de l'IA
00:56:43ou de l'IN
00:56:45de l'intelligence naturelle
00:56:47l'IA représente
00:56:48un immense progrès
00:56:50mais peu à peu
00:56:51elle va conduire
00:56:52à questionner
00:56:53véritablement
00:56:55le véritable créateur
00:56:57de l'oeuvre
00:56:58qui va être proposée
00:57:00autrement dit
00:57:01ça va représenter
00:57:02pour certains
00:57:03une véritable escroquerie
00:57:05individuelle
00:57:06intellectuelle
00:57:07puisqu'ils pourront
00:57:08s'approprier
00:57:09ce qui n'a pas été fait
00:57:11par eux
00:57:12et d'autres
00:57:12évidemment
00:57:13seront
00:57:14pâtiront
00:57:17du fait
00:57:17qu'ayant créé
00:57:19quelque chose
00:57:19de remarquable
00:57:20on pensera
00:57:21peut-être
00:57:22que c'est
00:57:22l'intelligence
00:57:23artificielle
00:57:24qui les a aidés
00:57:25c'est une source
00:57:27de troubles
00:57:27infinis
00:57:28vous avez à réagir
00:57:30Fabien Degand
00:57:30sur l'intelligence
00:57:32artificielle
00:57:32moi je ne suis pas
00:57:33contre
00:57:33c'est quelque chose
00:57:34qui peut aider
00:57:35surtout dans le médical
00:57:37surtout aussi
00:57:38dans nos métiers
00:57:39dans le métier
00:57:40des transports
00:57:41donc c'est
00:57:42pas mal
00:57:43ce qu'il ne faut pas
00:57:44c'est qu'après
00:57:45on n'est plus
00:57:45d'intelligence
00:57:48naturelle
00:57:48comme vous disiez
00:57:49donc il faut
00:57:50quand même
00:57:50surveiller un peu
00:57:51mais de toute façon
00:57:52on est dans un monde
00:57:53international
00:57:53donc on n'aura pas le choix
00:57:54Un mot sur l'IA ?
00:57:56L'IA
00:57:56ça nous aide un petit peu
00:57:58aujourd'hui avec la SO
00:57:58quand on fait des réunions
00:57:59ça fait des résumés
00:58:00ça peut nous aider
00:58:02à trouver des subventions
00:58:03ça nous aide
00:58:03à les rédiger aussi
00:58:04c'est vrai aujourd'hui
00:58:06il y a plein d'applications
00:58:07qui existent
00:58:07maintenant c'est aussi
00:58:08de se dire
00:58:08on ne doit pas faire
00:58:10à la place de l'IA
00:58:11on ne doit pas laisser
00:58:12l'IA faire à notre place
00:58:13on doit juste
00:58:13céder de l'IA
00:58:14s'accompagner avec l'IA
00:58:17mais pas
00:58:18tout remplacer par l'IA
00:58:19Ça ne pourrait pas
00:58:20remplacer
00:58:21Philippe David
00:58:22Ah bah
00:58:22Philippe David
00:58:24Non
00:58:24Évidemment que non
00:58:26Évidemment que non
00:58:27On va parler avec vous
00:58:28Fabien Degand
00:58:29d'une table ronde
00:58:29qui aura lieu samedi
00:58:30ici au G500
00:58:31sur la circulation
00:58:33avec François Durovray
00:58:34l'ancien ministre des Transports
00:58:35quand vous êtes
00:58:36directeur régional
00:58:37de mobilisation
00:58:38Oui alors c'est à dire
00:58:38qu'effectivement
00:58:40il aura fait une vidéo
00:58:41d'intervention
00:58:43il ne sera pas là
00:58:43physiquement
00:58:44mais il aura fait
00:58:45une vidéo d'intervention
00:58:46Oui alors on aura
00:58:47sur cette table ronde
00:58:48on aura des personnalités
00:58:50quand même
00:58:51puisqu'on aura un directeur
00:58:52du Critem 2A
00:58:53qui est un centre de recherche
00:58:54de batterie
00:58:55on aura également
00:58:56un apporteur de deux roues
00:58:59donc ça c'est important
00:59:00puisque moi je vous rappelle
00:59:01que Mobiliance
00:59:02représente quand même
00:59:04tous les métiers
00:59:05donc après la construction
00:59:08des différents véhicules
00:59:09que sont l'automobile
00:59:11que sont la moto
00:59:12que sont le cycle
00:59:13voilà
00:59:14et que sont les camions
00:59:14donc il faut un peu
00:59:16différentes personnalités
00:59:18pour pouvoir parler
00:59:18du problème
00:59:19de la mobilité
00:59:20on aura également
00:59:22donc je vous l'ai dit
00:59:24donc un importateur moto
00:59:27oui
00:59:28ensuite après
00:59:29j'aurai également
00:59:29un fabricant
00:59:32enfin un poseur
00:59:32plutôt de borne
00:59:33voilà
00:59:34et ensuite après
00:59:35je vais avoir également
00:59:36donc quelqu'un
00:59:38qui est la direction
00:59:38donc direction
00:59:41direction
00:59:42de la formation
00:59:43donc ça c'est très important
00:59:44moi je serai là également
00:59:45il y aura certainement
00:59:46peut-être aussi un constructeur
00:59:48qui va venir se rajouter
00:59:48peut-être également
00:59:49un député
00:59:50mais ça c'est pas encore sûr
00:59:51voilà
00:59:51alors moi ce que
00:59:52simplement je voulais dire
00:59:53je considère qu'une table ronde
00:59:55est bonne
00:59:56à partir du moment
00:59:57où on fait une constatation
00:59:58mais surtout derrière
00:59:59il y a des propositions
01:00:00et moi je compte en faire
01:00:02je pense que mes interlocuteurs
01:00:03que j'ai invités
01:00:04vont en faire également
01:00:05et ça ça sera une
01:00:06comment dirais-je
01:00:07une table ronde réussie
01:00:08donc surtout venez nombreux
01:00:09Philippe Bilger
01:00:10un mot
01:00:10en effet
01:00:12vous êtes ambitieux
01:00:14puisque vous ne voulez pas seulement
01:00:16un débat
01:00:16mais des propositions
01:00:18ce qui n'est jamais évident
01:00:19moi ce que je regrette trop
01:00:20c'est qu'en ce moment
01:00:21tous nos hommes politiques
01:00:22ont tendance à dire
01:00:23à dire
01:00:24mon voisin ça va pas
01:00:25ceci ça va pas
01:00:26ça va pas
01:00:27mais derrière
01:00:28il n'y a pas toujours
01:00:28il n'y a pas toujours des solutions
01:00:30et moi je veux des solutions
01:00:31pas de réaction dessus
01:00:33on passe à votre tour de table
01:00:34Sylvain Régnier
01:00:35qui veut parler des jeux vidéo
01:00:37comme c'est son association
01:00:38et des problèmes de santé mentale
01:00:40chez les adolescents
01:00:40certains disent que
01:00:41si certains commettent
01:00:42des crimes abominables
01:00:43c'est à cause des jeux vidéo
01:00:44c'est ça
01:00:45si on prend le tout dernier exemple
01:00:46qu'un jeune jouait à Fortnite
01:00:48ensuite il a perdu sa partie
01:00:50il est parti voir sa copine
01:00:50et l'a planté
01:00:51c'était dans l'Eston ça
01:00:52c'est voilà
01:00:52absolument
01:00:53donc évidemment
01:00:54alors aujourd'hui
01:00:55il y a pas mal de syndicats
01:00:56de jeux vidéo
01:00:56qui disaient que
01:00:57bah non évidemment
01:00:58c'est pas à cause du jeu vidéo
01:00:59vous allez voir un film d'horreur
01:01:00vous allez voir
01:01:00vous lisez un livre un peu gore
01:01:02vous allez pas tuer des gens
01:01:03ou devenir meurtrier demain
01:01:04aujourd'hui maintenant
01:01:05il faut savoir accompagner
01:01:06en fait ces jeunes
01:01:07à une pratique saine
01:01:07du jeu vidéo et responsable
01:01:09aujourd'hui
01:01:09on va dire le petit problème
01:01:11qu'il y a en France
01:01:11c'est que
01:01:12le monde du jeu vidéo
01:01:13et de l'esport
01:01:13n'est pas assez structuré
01:01:15c'est à dire qu'il y a des choses
01:01:15qui sont un peu localement
01:01:17comme ça
01:01:18par-ci par-là
01:01:18mais il n'y a pas de truc concret
01:01:20il n'y a pas une stratégie globale
01:01:21il y a une stratégie globale en France
01:01:23pour développer l'esport
01:01:24en termes professionnels
01:01:25mais pas aujourd'hui
01:01:27en termes d'amateurs
01:01:28c'est à dire qu'aujourd'hui
01:01:29en termes de joueurs professionnels
01:01:31on en a peut-être 2-3% en France
01:01:32des joueurs amateurs
01:01:34on regarde un petit peu les chiffres
01:01:35il y a 93% des jeunes
01:01:36de 10 à 18 ans
01:01:37qui jouent aux jeux vidéo
01:01:38donc c'est quand même beaucoup
01:01:39qui aujourd'hui sont laissés chez eux
01:01:40si on regarde un peu les stats
01:01:41je pense qu'il y en a à peine 10%
01:01:43où leurs parents en fait
01:01:45les accompagnent dessus
01:01:46avec du contrôle parental
01:01:47etc
01:01:47la plupart des jeunes
01:01:49les problèmes qu'on a
01:01:49c'est qu'ils ne dors pas
01:01:51ils jouent toute la nuit
01:01:52ils ne mangent pas
01:01:53parce qu'ils veulent jouer
01:01:53ils veulent sécher l'école pour jouer
01:01:55et tout ça en fait
01:01:56le fait que ça ne soit pas accompagné
01:01:57et pas entendu
01:01:58et pas sensibilisé
01:01:59par un mouvement national
01:02:02c'est vrai que c'est plus compliqué
01:02:03de le faire localement
01:02:04on essaye de le faire
01:02:04Philippe Bilger
01:02:05Justement Sylvain
01:02:06comment faire
01:02:07pour que le monde virtuel
01:02:09ne gangrène pas
01:02:10les jeunes d'esprit ?
01:02:12En fait c'est très simple
01:02:13déjà il faut leur faire
01:02:14prendre conscience
01:02:14c'est-à-dire aujourd'hui
01:02:15nous quand on fait de la sensibilisation
01:02:16c'est pas
01:02:17on vient
01:02:18on vous dit que vous jouez trop
01:02:19il faut jouer moins
01:02:20et basta
01:02:20aujourd'hui on essaye
01:02:21de leur faire prendre conscience
01:02:22leur dire
01:02:22déjà si aujourd'hui
01:02:23vous jouez à 7h d'affilée
01:02:25aux jeux vidéo
01:02:25déjà au bout de 2h
01:02:26vous êtes plus performant
01:02:27donc déjà si vous voulez être performant
01:02:28ça ne sert à rien
01:02:29ensuite on s'essaye de dire
01:02:30qu'en fait
01:02:31aujourd'hui
01:02:31la vie c'est d'avoir des amis
01:02:34créer des liens sociaux
01:02:35sortir
01:02:35avoir de l'argent
01:02:36avoir un métier
01:02:37avoir une famille
01:02:37en jouant tout le temps
01:02:39en jeu vidéo
01:02:39et en s'isolant
01:02:41on ne pourra pas avoir tout ça
01:02:42parce qu'en fait
01:02:43on joue
01:02:44on crée des liens limites
01:02:45avec son jeu
01:02:46et c'est tout
01:02:46l'idée c'est vraiment
01:02:47de jouer avec des gens
01:02:48de sortir aussi
01:02:49de découvrir des nouvelles choses
01:02:50mais encore il y a des sondages
01:02:51qui sont sortis
01:02:52aujourd'hui les joueurs de jeux vidéo
01:02:53vont plus souvent au musée
01:02:54vont plus souvent au cinéma
01:02:55mais aujourd'hui il y a des jeunes
01:02:56qui sont vraiment en difficulté
01:02:57qui ne sont pas forcément aidés
01:02:59parce que les parents sont dépassés
01:03:00et c'est vrai que c'est compliqué
01:03:01aussi de les détecter
01:03:02Fabien Debrun un mot ?
01:03:03Oui ben moi simplement
01:03:04j'ai effectivement un garçon
01:03:07et très vite
01:03:08on lui a expliqué avec sa maman
01:03:10qu'il pouvait jouer aux jeux vidéo
01:03:11sans aucun problème
01:03:12puisque tout le monde
01:03:13il aurait été en dehors de l'école
01:03:14et donc on lui a donné
01:03:16par contre des plages horaires
01:03:17on lui a laissé
01:03:19quelques petites libertés
01:03:21on lui a donné aussi
01:03:22quelquefois
01:03:22une plage horaire supplémentaire
01:03:24par rapport à un résultat scolaire
01:03:25ce qui n'est pas idiot
01:03:25et puis aujourd'hui
01:03:27il a une belle carrière
01:03:30dans l'audit financier
01:03:31voilà
01:03:32C'est parfait
01:03:32merci beaucoup
01:03:34Sylvain Régnier
01:03:35allez merci à tous les trois
01:03:37merci également
01:03:37Fabien Degand
01:03:38tout de suite
01:03:39on a une gagnante
01:03:40alors c'est amusant
01:03:41parce que le G500
01:03:42était à Marseille
01:03:43il est venu à Lille
01:03:43et la gagnante
01:03:44du jeu Sud Radio
01:03:45est à Marseille
01:03:47bonsoir Manuela
01:03:48bonsoir Philippe
01:03:50vous avez été le cinquième appel
01:03:53au 0826 300 300
01:03:54Philippe Bilger
01:03:55est donc votre bienfaiteur
01:03:56et vous avez donc gagné
01:03:58pour la fête des pères
01:03:59un bracelet avec les initiales
01:04:00du prénom
01:04:01livré dans un coffret cadeau
01:04:02c'est un bracelet
01:04:03levant à la française
01:04:05il y a dessus
01:04:06une finition dorée
01:04:07intégralement fabriquée en France
01:04:08confectionnée à la main
01:04:09cordon garanti à vie
01:04:10résistant à l'eau
01:04:11et sans allergène
01:04:13je suis super contente
01:04:17et je remercie beaucoup
01:04:19Sud Radio
01:04:20et le vent à la presse
01:04:21pour ce super cadeau
01:04:22que je vais pouvoir offrir
01:04:23à mon papa
01:04:24magnifique
01:04:26vous allez donc pouvoir
01:04:26lui souhaiter
01:04:27une très bonne fête
01:04:28avec en plus un cadeau
01:04:29qui n'était pas prévu
01:04:30on va dire ça comme ça
01:04:31exactement
01:04:33vous écoutez Sud Radio
01:04:35régulièrement Manuela ?
01:04:36tous les jours
01:04:37tous les jours
01:04:38en fait à partir
01:04:40de 10h le matin
01:04:41et après toute la journée
01:04:42je suis commerciale
01:04:43en voiture
01:04:43et le soir
01:04:45je finis avec vous
01:04:46merci beaucoup
01:04:47c'est vraiment un plaisir
01:04:48on vous embrasse
01:04:49Manuela ainsi que les Marseillais
01:04:51bravo
01:04:51vous avez gagné
01:04:52avec Sud Radio
01:04:53et le vent à la française
01:04:54ce bracelet
01:04:55pour la fête des paires
01:04:55de la collection lettres
01:04:56dans quelques instants
01:04:58à l'île
01:04:58le G500
01:04:59incarne la force
01:05:00de 1,3 million
01:05:01d'associations françaises
01:05:02alors parlons vrai
01:05:02est-ce que les associations
01:05:04sont aujourd'hui
01:05:04le principal lien social
01:05:05et la question
01:05:06les associations
01:05:07sont-elles plus importantes
01:05:08que les partis politiques
01:05:09et les syndicats
01:05:10vous dites oui
01:05:11à 53%
01:05:12vous voulez réagir
01:05:13le 0826 300 300
01:05:14on se retrouve tout de suite
01:05:15Sud Radio
01:05:16votre avis fait la différence
01:05:18vous êtes une super radio
01:05:20vraiment
01:05:20vous êtes la radio du moment
01:05:21continuez
01:05:22c'est super
01:05:23Sud Radio
01:05:24parlons vrai
01:05:25les vrais voix Sud Radio
01:05:2717h-19h
01:05:28Philippe David
01:05:29le petit quinquain
01:05:35ça c'est le chant traditionnel
01:05:36Ch'timi le plus connu
01:05:38on est en direct de l'île
01:05:39depuis le garage
01:05:40avec le G500 citoyen
01:05:42et c'est l'heure
01:05:43du coup de projecteur
01:05:44en France
01:05:44on n'a pas de pétrole
01:05:45mais on a des associations
01:05:46notre pays compte
01:05:471,3 million
01:05:481,3 million
01:05:49oui d'associations
01:05:50actives
01:05:51sont les estimations
01:05:52dont celles du G500
01:05:53avec qui nous sommes alliés
01:05:54leur parlons vrai
01:05:55est-ce que les associations
01:05:56sont prises à leur juste valeur
01:05:57par les pouvoirs publics
01:05:59et à cette question
01:05:59les associations
01:06:00sont-elles plus importantes
01:06:01que les partis politiques
01:06:02et des syndicats
01:06:03vous dites où à 53%
01:06:04vous voulez réagir
01:06:05le 0826 300 300
01:06:07avec nous
01:06:08Pierrick Courillot
01:06:09président de Handicap
01:06:10République et Société
01:06:11élu local à Orsay
01:06:12bonsoir
01:06:13bonsoir Philippe Névin
01:06:14et avec nous
01:06:15Abiba Mejri-Sheikh
01:06:16ancienne directrice
01:06:17de la communication
01:06:18de l'Union africaine
01:06:19et vice-présidente
01:06:19de l'association
01:06:20Idialogos
01:06:21bonsoir
01:06:21bonsoir
01:06:22allez Philippe Bilger
01:06:23vous trouvez que les associations
01:06:25sont très importantes
01:06:26aujourd'hui
01:06:26par rapport aux partis
01:06:27aux syndicats
01:06:27pour une raison très simple
01:06:29à mon avis
01:06:30à partir du moment
01:06:31où on élimine
01:06:32de notre réflexion
01:06:34les associations
01:06:35discutables
01:06:36et dévoyées
01:06:37qui ont des finalités
01:06:38politiques
01:06:39et sectaires
01:06:40les autres
01:06:41sont fondamentales
01:06:43parce qu'elles permettent
01:06:44de servir
01:06:45le bien commun
01:06:47personne ne peut dire
01:06:48que vos associations
01:06:50sont de droite
01:06:51ou de gauche
01:06:52puisque
01:06:53vous vous contentez
01:06:55ces capitales
01:06:56de favoriser
01:06:57un meilleur bien
01:06:58humain
01:06:59et c'est pour ça
01:07:00que les associations
01:07:01sont des
01:07:02structures
01:07:03qui aujourd'hui
01:07:04ont beaucoup de succès
01:07:06on va commencer
01:07:06de l'honneur aux dames
01:07:07Abibamej Richek
01:07:08des deux côtés
01:07:09de la Méditerranée
01:07:10quand vous êtes tunisienne
01:07:11les associations
01:07:12ont un rôle important
01:07:12absolument
01:07:13absolument
01:07:14on ne conçoit plus
01:07:17maintenant
01:07:17des sociétés
01:07:18sans associations
01:07:19c'est un travail
01:07:20nécessaire
01:07:21ça donne l'occasion
01:07:23à la société civile
01:07:24de dire son mot
01:07:25de participer
01:07:26on ne peut pas
01:07:27concevoir
01:07:28nos sociétés
01:07:29aujourd'hui
01:07:29sans que
01:07:30les citoyens
01:07:31organisés
01:07:32dans des associations
01:07:33mais comme disait
01:07:34monsieur
01:07:35des associations
01:07:36crédibles
01:07:37des associations
01:07:38qui travaillent
01:07:39pour le bien
01:07:40de l'humanité
01:07:40d'agir
01:07:42et d'être là
01:07:43Pierre-Yves Couriot
01:07:44vous êtes président
01:07:44de Handicap République
01:07:45et Société
01:07:46élu local à Orsay
01:07:47quand on est élu local
01:07:49est-ce qu'on a
01:07:50un attrait plus spécifique
01:07:52pour les associations
01:07:53ou pas ?
01:07:54parce que c'est quand même
01:07:54un réservoir de voix
01:07:55qu'on le veuille ou non
01:07:56je ne le sais pas
01:08:00mais ce qui est certain
01:08:01en revanche
01:08:01c'est qu'aujourd'hui
01:08:03dans le paysage politique
01:08:05qui est le nôtre
01:08:05les associations
01:08:08ont toute leur place
01:08:09pour remonter
01:08:11les problématiques du terrain
01:08:12produire
01:08:15des idées nouvelles
01:08:16et
01:08:17remettre
01:08:18de la cohésion
01:08:20au cœur
01:08:21du pays
01:08:21et donc
01:08:22on l'a vu
01:08:23dans le champ du handicap
01:08:24qui est celui
01:08:26sur lequel nous sommes engagés
01:08:27les associations
01:08:29ont toujours
01:08:30été
01:08:31faire de lance
01:08:32de l'avancée
01:08:33des droits fondamentaux
01:08:34en faveur
01:08:35de nos concitoyens
01:08:36en situation de handicap
01:08:37Philippe Bilge
01:08:38vous trouvez
01:08:39que
01:08:39en général
01:08:40le régime
01:08:41des associations
01:08:42en France
01:08:43c'est satisfaisant
01:08:44on peut en créer
01:08:46facilement
01:08:47elles peuvent
01:08:48fonctionner
01:08:49librement
01:08:50qu'est-ce que vous en pensez ?
01:08:53Pierre Couriot
01:08:54je crois
01:08:55je crois qu'effectivement
01:08:56elles peuvent fonctionner
01:08:57la difficulté
01:09:00post-covid
01:09:01c'est plutôt
01:09:02d'arriver
01:09:03à
01:09:04faire émerger
01:09:06de nouvelles forces vives
01:09:07à mobiliser
01:09:09dans différents territoires
01:09:10et arriver
01:09:12à obtenir
01:09:13une cartographie
01:09:15des attentes
01:09:16assez large
01:09:18et en ce sens
01:09:20le sommet citoyen
01:09:21qui nous réunit
01:09:22à partir d'aujourd'hui
01:09:24permet de fédérer
01:09:26ces énergies
01:09:26Abibam et Jrichaik
01:09:28à mon sens
01:09:31toutes les associations
01:09:33ne se valent pas
01:09:34et je pense que
01:09:36il ne faut pas
01:09:37qu'elles soient
01:09:38parce que moi
01:09:39je parle un peu
01:09:40d'une expérience
01:09:41
01:09:42il y a des associations
01:09:43mais qui
01:09:44sous couvert
01:09:45d'associatif
01:09:46elles peuvent servir
01:09:48d'autres enjeux
01:09:50d'autres ça
01:09:50c'est
01:09:50parfois des paravents
01:09:51absolument
01:09:52c'est des paravents
01:09:52exactement
01:09:53des vitrines
01:09:54pour autre chose
01:09:55et ça
01:09:55il faut vraiment
01:09:56ça porte atteinte
01:09:58déjà au travail
01:09:59associatif
01:10:00et ça doit être
01:10:02répréhensible
01:10:03par la loi
01:10:04mais est-ce que la loi
01:10:05va jusque là
01:10:07parce que là
01:10:07le système de contrôle
01:10:08de financement
01:10:09par exemple
01:10:10de mon expérience
01:10:11c'est le système
01:10:12de financement
01:10:13d'où vient l'argent
01:10:15à quoi sert l'argent
01:10:16parce que
01:10:17là aussi
01:10:17ça peut donner lieu
01:10:19à des affaires
01:10:19de corruption
01:10:20voire de blanchiment
01:10:21parfois
01:10:21de blanchiment
01:10:22parfois effectivement
01:10:23qu'il faut savoir
01:10:24pouvoir éviter
01:10:26ça exige
01:10:26une parfaite intégrité
01:10:28de ceux qui créent
01:10:30absolument
01:10:30les associés
01:10:31et les font fonctionner
01:10:33bien sûr
01:10:33absolument
01:10:33vous êtes d'accord avec ça ?
01:10:35je suis absolument
01:10:35d'accord avec ça
01:10:36et aussi
01:10:37ça exige
01:10:38aussi un contrôle
01:10:40clair
01:10:42personne ne doit être
01:10:44au dessus de la loi
01:10:45il faut que nous soyons
01:10:47tous
01:10:47société civile
01:10:48et
01:10:49gouvernement
01:10:50gouverné
01:10:52par
01:10:52la loi
01:10:54Pierre-Yves Courilloux
01:10:55est-ce que cette
01:10:56flamme
01:10:57on va dire
01:10:57pour les associations
01:10:581 300 000 en France
01:11:00qui est quand même
01:11:00considérable
01:11:01dans un pays
01:11:01de 68 millions
01:11:02d'habitants
01:11:02est-ce que
01:11:03c'est pas la preuve
01:11:04que les partis politiques
01:11:05et les syndicats
01:11:06répondent peut-être plus
01:11:07aux attentes des citoyens
01:11:08comme on est
01:11:09au G500 citoyen ?
01:11:11en tout cas
01:11:12il y a une forme
01:11:13de déconnexion
01:11:13et
01:11:15les associations
01:11:16peuvent aider
01:11:17à reconnecter
01:11:18c'est certain
01:11:19on le voit
01:11:22nous
01:11:23au sein de
01:11:24On est Capra Public
01:11:25et Société
01:11:25on est régulièrement
01:11:27amené à produire
01:11:27des notes
01:11:28thématiques
01:11:30et alimenté
01:11:32des parlementaires
01:11:34des cabinets
01:11:34mystériels
01:11:35et
01:11:36ce travail là
01:11:37prend du temps
01:11:38et aujourd'hui
01:11:39sous la pression
01:11:42des réseaux sociaux
01:11:42le politique
01:11:44n'a plus le temps
01:11:45de penser
01:11:45et donc
01:11:47parce qu'il y a
01:11:48le moindre truc
01:11:48qui sort sur un réseau
01:11:49social
01:11:49il faut qu'il réagisse
01:11:50à la minute
01:11:51il faut qu'il réagisse
01:11:52à la minute
01:11:52et parfois
01:11:53les hypothèses
01:11:54de travail
01:11:54fuient aussi
01:11:55et donc
01:11:56le rôle
01:11:57des associations
01:11:58devient aussi important
01:12:00parce que
01:12:02on permet
01:12:03aux problématiques
01:12:04de déconter
01:12:05quelque part
01:12:06Moi je pense
01:12:07que
01:12:07c'est pas contradictoire
01:12:09chacun fait son travail
01:12:11nous avons besoin
01:12:12aussi bien
01:12:13de partis politiques
01:12:14que d'associations
01:12:15Est-ce que de syndicats
01:12:16dans les entreprises ?
01:12:17Absolument
01:12:18Parce qu'il y a des syndicats
01:12:18patronaux et salariés
01:12:20il y a les deux
01:12:20Oui en effet
01:12:21alors ça ne peut pas
01:12:23être contradictoire
01:12:24Mais ce que vous faites
01:12:26si je comprends bien
01:12:27dans le cadre
01:12:28de votre association
01:12:30vous ne pourriez pas
01:12:33le faire
01:12:33de la même manière
01:12:34dans un parti
01:12:36ou dans un syndicat
01:12:37Absolument
01:12:38Nous le parti
01:12:39il a sa mission
01:12:41les partis politiques
01:12:42ils ont leur
01:12:42C'est de gagner
01:12:43le pouvoir
01:12:43C'est de gagner
01:12:44et arriver au pouvoir
01:12:45C'est ça
01:12:45C'est sûr
01:12:46L'associatif
01:12:47il travaille pour l'humain
01:12:48il travaille pour
01:12:49une société meilleure
01:12:51il travaille même
01:12:52en association
01:12:53nous sommes dans
01:12:54le dialogue
01:12:55s'ouvrir au dialogue
01:12:56refuser
01:12:57le sens unique
01:12:59donner la parole
01:13:00à tout le monde
01:13:01cette liberté d'expression
01:13:02vous pouvez avoir
01:13:04votre avis
01:13:04il est contraire
01:13:05au moi
01:13:05mais ça ne fait rien
01:13:06je vous écoute
01:13:07cette écoute
01:13:07on écoute
01:13:09pour mieux se connaître
01:13:10pour mieux communiquer
01:13:12Pierre-Yves Courigot
01:13:13veut réagir
01:13:13Oui absolument
01:13:14nous c'est vrai
01:13:16qu'on s'est lancé
01:13:17post-Covid
01:13:18avec handicap
01:13:18républicain société
01:13:19constatant
01:13:21que l'accompagnement
01:13:21des personnes
01:13:22incapées en France
01:13:22et leur place
01:13:23dans la société
01:13:24s'était très fortement
01:13:26fragilisé
01:13:26c'est clair
01:13:28on n'aurait pas
01:13:29lancé cette démarche là
01:13:31nous n'aurions pas eu
01:13:34une telle liberté
01:13:35de réflexion
01:13:36on a eu la capacité
01:13:37de porter
01:13:39plus de 70 mesures
01:13:40assez vastes
01:13:42y compris
01:13:43la création
01:13:43d'un grainier
01:13:44d'un point d'accessibilité
01:13:44pour les TPE
01:13:45PME
01:13:46commerçants
01:13:47artisans
01:13:47afin d'avancer
01:13:49réellement
01:13:50en faveur
01:13:50d'une accessibilité
01:13:51réelle
01:13:51ces pistes là
01:13:53nous n'aurions pas
01:13:55pris le temps
01:13:55de les nourrir
01:13:56avec des talents
01:13:57venus d'horizons divers
01:13:59des convictions
01:14:00variées
01:14:01qu'elles soient
01:14:02politiques
01:14:03philosophiques
01:14:04religieuses
01:14:05des contextes
01:14:06de vie différents
01:14:06et bien
01:14:07elles n'auraient pas pu
01:14:08émerger dans les partis
01:14:09politiques
01:14:10donc
01:14:10c'est fondamental
01:14:13mais est-ce que
01:14:14les partis politiques
01:14:14en particulier les élus
01:14:15qui sont les émanations
01:14:16des partis
01:14:17vous écoutent
01:14:18Abiba
01:14:18oui ou non
01:14:21ils devraient
01:14:23ce qui n'est pas
01:14:25tout à fait la même chose
01:14:26je te vois
01:14:27est-ce qu'ils vous écoutent
01:14:29vous Pierrick Couriot
01:14:30insuffisamment
01:14:32oui
01:14:33c'est certain
01:14:34et ce qui est clair
01:14:36c'est que là on est
01:14:36aux 20 ans
01:14:37de la loi handicap
01:14:38oui
01:14:39donc un bel anniversaire
01:14:40on vous avait reçu d'ailleurs
01:14:41pour les 20 ans
01:14:41de la loi handicap
01:14:42sur Sud Radio
01:14:42avec Aurélie Gros
01:14:43et Stéphane Pelé
01:14:44et on avait fait l'étape
01:14:45des 20 ans à Paris
01:14:46absolument
01:14:47à l'INJA
01:14:47à l'INJA
01:14:48la situation
01:14:48des jeunes aveugles
01:14:49voilà
01:14:49et ce qu'on constate
01:14:52c'est que
01:14:53dans le contexte
01:14:54d'un parlement
01:14:55particulièrement fracturé
01:14:57le handicap
01:14:59pourrait être
01:15:00un sujet
01:15:01et devrait
01:15:02être un sujet
01:15:03qui soit en capacité
01:15:05d'unir
01:15:07les forces politiques
01:15:08au-delà
01:15:09des clivages
01:15:11le handicap
01:15:12c'est pas de droite
01:15:12c'est pas de gauche
01:15:13c'est pas de droite
01:15:13c'est pas de gauche
01:15:14ça vous frappe
01:15:15de manière indifférencieuse
01:15:16et on aurait tous
01:15:19intérêt
01:15:20en cette année
01:15:21anniversaire
01:15:22est-ce que
01:15:23depuis les derniers
01:15:24Jeux Olympiques
01:15:25vous avez remarqué
01:15:26un progrès
01:15:27dans la prise de conscience
01:15:29dans la prise de conscience
01:15:30du grand public
01:15:31oui
01:15:31et après
01:15:33dans les avancées opérationnelles
01:15:34non
01:15:34merci beaucoup
01:15:36Pierrick Couriot
01:15:37président de Handicap
01:15:38République et Société
01:15:39élue locale
01:15:40à Orsay
01:15:41merci beaucoup
01:15:41à Biba Mejri-Sheik
01:15:43ancienne directrice
01:15:44de la communication
01:15:44de l'Union africaine
01:15:46et présidente de l'association
01:15:47E-Dialogos
01:15:48tout de suite
01:15:49les vraies voix citoyennes
01:15:50et on va recevoir
01:15:51évidemment les deux coprésidents
01:15:52Réligro et Stéphane Pelé
01:15:54pour parler du trophée
01:15:55de la meilleure initiative citoyenne
01:15:57sur Radio Sud Radio
01:15:57on aura le premier
01:15:59et le deuxième en studio
01:16:00et on conclura
01:16:01avec Abdoul Haïssen
01:16:03secrétaire général
01:16:04du forum mondial de l'eau
01:16:05pour parler des enjeux
01:16:07mondiaux de l'eau
01:16:08restez bien avec nous
01:16:09sur Sud Radio
01:16:10Altaprofi
01:16:12assure
01:16:13et on va
01:16:16à la fin de l'eau
01:16:17par la fin de l'eau
01:16:18et on va
01:16:19à la fin de l'eau