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  • 18/04/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; René Chiche, rédacteur en chef du groupe Entreprendre ; Tom Connan, artiste et essayiste ; Bertrand Pancher, co-signataire d'une tribune dans Ouest-France pour l'abaissement du vote aux municipales à 16 ans, président de l’organisation Décider ensemble et ancien président du groupe Liot à l’Assemblée nationale.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-18##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans Les Vraies Voix, pour cette Vraies Voix de vendredi,
00:00:10en compagnie de Cécile de Ménibus, avec une superbe veste rouge,
00:00:14assortie aux couleurs de la radio.
00:00:16Je travaille chez Darty ce week-end.
00:00:21Je vais vendre des machines à laver.
00:00:22On a un contrat de confiance dans l'émission, c'est pour ça.
00:00:26C'est un contrat de confiance.
00:00:27De confiance ou de défiance ?
00:00:28Non, c'est de confiance.
00:00:30Moins de défiance, à votre regard.
00:00:31Ça, ça ne m'étonne pas de toute façon.
00:00:33Vous savez pourquoi ?
00:00:34Oui, parce que vous, vous êtes intruant.
00:00:36Et j'adore cette phrase, vous savez pourquoi ?
00:00:39La question dont on connaissait la réponse.
00:00:42Voilà, c'est ça, parce que vous êtes un tricheur, Philippe David.
00:00:45Merci.
00:00:46Bon, on va passer à la défiance.
00:00:47Un manipulateur, un mauvais arbitre.
00:00:49Un pervers narcissique.
00:00:52Donc, il y a Philippe Bilger, effectivement, autour de cette table.
00:00:55Et bien sûr, on va vous présenter dans quelques instants,
00:00:58puisque, avant tout, le sommaire.
00:01:00Absolument sûr.
00:01:02Le sommaire de cette émission, le grand débat du jour,
00:01:04ce sera à 17h30 avec l'UNICEF, soutenu par 32 maires de France,
00:01:08qui demandent d'abaisser à 16 ans la majorité électorale
00:01:10pour le scrutin des élections municipales pendant 2026.
00:01:14Ils se disent convaincus qu'il est temps de donner plus de place aux jeunes
00:01:17dans notre démocratie.
00:01:18Alors, parlons vrai.
00:01:19Est-ce que changer les règles à moins d'un an du scrutin vous semblerait normal ?
00:01:22Et à cette question, faut-il passer le vote à 16 ans pour les municipales ?
00:01:25Vous dites non à 93%.
00:01:27Vous voulez réagir ?
00:01:28Le 0826 300 300.
00:01:30Bertrand Pancher sera avec nous, co-signateur de cette tribune
00:01:33et président de l'organisation Décider Ensemble
00:01:36et ancien président du groupe Lyot à l'Assemblée Nationale.
00:01:38Et puis, le coup de projecteur des vrais voix à 18h40.
00:01:41Des syndicalistes de cheminots ont déposé un préavis de grève
00:01:44sur le pont du 8 mai pour obtenir des revalorisations salariales.
00:01:49Ça commence à bien faire, rétorque le ministre des Transports,
00:01:51Philippe Tabarro, en appelle à ne pas lâcher encore des millions d'euros.
00:01:54Alors parlons vrai, est-ce que ces grèves à répétition pour les départs en vacances vous choquent ?
00:01:59Et à la question, menace de grève pour le 8 mai, faut-il refuser de céder ?
00:02:03Comme dit le ministre, vous dites oui à 72%.
00:02:05Vous voulez réagir ?
00:02:07Et elle n'est pas en grève, c'est Aude au 0826 300 300.
00:02:11On vous souhaite la bienvenue, les vrais voix, jusqu'à 19h.
00:02:14Les vrais voix Sud Radio.
00:02:15Vous avez entendu Philippe Bilger est avec nous.
00:02:17Bonsoir mon cher Philippe.
00:02:18Bonsoir mes amis.
00:02:19Je me sens si bien, je pense être jeudi.
00:02:21Ah ben voilà, c'est très bien.
00:02:23J'ai trouvé un surnom à Philippe Bilger.
00:02:26Le Al Capone du qui c'est qui qu'il a dit.
00:02:29Ah non, mais attends.
00:02:30Pourquoi il faut savoir ?
00:02:31Ah ben parce qu'il a des méthodes mafieuses.
00:02:33Vous le mettez dans une apothéose du sexe.
00:02:36C'est Rocco-Fifréni.
00:02:37Maintenant de...
00:02:39C'est vrai.
00:02:40Tricherie.
00:02:41C'est vrai que...
00:02:43Qu'est-ce qu'il reste ?
00:02:44Mais je me demande s'il n'est pas jaloux de vous, c'est pour ça.
00:02:46De la vieillesse, Mathieu.
00:02:49Moi je dirais plutôt le Arsène Nupin.
00:02:51Le Arsène Nupin.
00:02:52C'est trop fin pour moi.
00:02:56Oui, mais c'est parce que vous redonnez au plus faible.
00:02:58Oui, parce que vous avez raison, c'est le plus grand des voleurs.
00:03:01Oui, mais c'est un gentleman.
00:03:02Non, non, mais c'est...
00:03:04Il a volé les étoiles dans vos yeux, Philippe.
00:03:07Allez, non.
00:03:07C'est si beau.
00:03:08J'en peux plus là.
00:03:09Ça commence bien.
00:03:10Vous étiez une poétesse.
00:03:10Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu.
00:03:13René Chich est avec nous, rédacteur en chef du groupe Entreprendre.
00:03:15Bonsoir Philippe.
00:03:17Je suis ravi de vous revoir et je vous attends demain 10h pour la réparation de mon frigidaire.
00:03:22Eh bien, écoutez, je serai là, bien entendu.
00:03:25Ah bah là, il a mis un coup de froid dans l'émission.
00:03:27Mais je ne vous vois pas sur le contrat de confiance.
00:03:30Peut-être qu'on peut signer un petit bulletin.
00:03:32Tom Conan est avec nous.
00:03:34Bonsoir Tom Conan.
00:03:35Et figurez-vous que je suis aussi très intéressé en ce moment par l'électroménager.
00:03:40Et ça m'intéresse énormément.
00:03:42C'est même une passion.
00:03:43C'est fou.
00:03:44Il y a plein de modèles possibles, des fonctions.
00:03:46C'est fou la technologie comme elle avance, y compris en la matière.
00:03:48Je ne sais pas si c'est parce qu'on a fait une émission sur le blanchiment qui sent comme ça.
00:03:52C'est le thème de son prochain livre.
00:03:55Vous voulez qu'on change les thématiques ?
00:03:56Faut-il une 800 tours et son H variable ?
00:04:00Une 1400 tours et son H fixe.
00:04:02Venez de vous donner votre avis au 0826 300 300.
00:04:04Alors excusez-moi, nous avons un auditeur qui travaille chez Darty
00:04:07qui nous appelle tout de suite au 0826 300 300.
00:04:12Il y a peut-être des promos pour le week-end de Pâques.
00:04:15Peut-être, on ne sait jamais.
00:04:16Ce serait l'aubaine.
00:04:16En tout cas, je ne sais plus où on en est.
00:04:18C'est notre auditeur, c'est Laurent ?
00:04:19Oui, Laurent, bien sûr.
00:04:21Bonsoir Laurent.
00:04:22Oui, bonjour.
00:04:23Laurent, vous ne travaillez pas chez Darty ?
00:04:25Non, mais par contre, vous pouvez laisser ma télé en panne
00:04:27parce que vu les infos en ce moment, ça ira très bien.
00:04:29Mon cher Laurent, en tout cas, on est ravis de vous accueillir.
00:04:36Vous habitez Mérignac, c'est ça ?
00:04:38Tout à fait, tout à fait.
00:04:39C'est à côté de Bordeaux.
00:04:40Oui, bah merci.
00:04:40Excusez-moi, les rafales sont fabriquées à Mérignac.
00:04:50Vous avez pris un missile de croisière, là, directement.
00:04:53C'est très bon.
00:04:54Au cas où la blonde n'aurait pas quelques notions de géographie,
00:04:59on dit ça, on ne dit rien.
00:05:02Vous êtes patron d'agence de voyage
00:05:04et vous dites que malgré les tensions diplomatiques,
00:05:07les clients retournent aux Etats-Unis.
00:05:08Oui, oui, c'était un petit peu le coup de cœur du jour.
00:05:13Moi, je trouve que, bon, tout ce qu'on vit de négatif
00:05:17autour des tensions diplomatiques et de la géopolitique compliquée,
00:05:21bon, moi, j'y trouve un effet positif
00:05:23parce que les gens reviennent dans mon agence de voyage
00:05:25et dans les agences de voyage en général,
00:05:28ça fait plusieurs mois que ça dure comme ça,
00:05:31et se détournent des sites Internet et des centres d'appel
00:05:34au bénéfice du vrai commerce local
00:05:36avec des vrais gens qui travaillent, des experts qui sont au service des gens.
00:05:40C'est une très, très bonne nouvelle.
00:05:41Alors, derrière ça, on y voit forcément
00:05:44tout le professionnalisme des gens qui bossent en agence,
00:05:48c'est-à-dire les gens viennent chercher de la sécurité,
00:05:51de la réassurance, du conseil et de l'expertise.
00:05:54Et ça, c'est une très, très bonne chose.
00:05:56Bon, comme quoi, dans toutes les situations,
00:05:59on peut voir du positif.
00:06:00Si je comprends bien, Laurent,
00:06:04vous vantez plutôt le travail des agences
00:06:06que le fait que les gens iraient tout de même aux Etats-Unis
00:06:10parce que j'ai entendu dire le contraire ces derniers temps.
00:06:14Alors, effectivement, il y a eu une vague
00:06:17où les gens se sont un peu détournés des Etats-Unis.
00:06:21On a eu une vague avec des progressions négatives
00:06:23sur les réservations aux Etats-Unis.
00:06:25Par exemple, au mois de mars,
00:06:28sur les réservations, on était sur moins 12.
00:06:31Alors, en France, hein, moins 12.
00:06:33Par contre, sur les réservations qui concernent l'été, là...
00:06:35Oui, ça cartonne.
00:06:38Ah, ça va être coupé.
00:06:39Ça change dans l'autre sens.
00:06:41Il y a eu, je pense, un effet de stupéfaction
00:06:43suite à tout ce qu'a fait M. Trump.
00:06:47Et, ben, finalement, ça a peut-être fait aussi baisser les prix.
00:06:50Moi, j'ai constaté ça.
00:06:51Ah, c'est pas mal.
00:06:52Il y a des prix qui baissent un petit peu.
00:06:53C'est pas mal.
00:06:53Et sur les départs de mars, par exemple,
00:06:57on est sur des plus 15% en volume.
00:06:59Et puis, sur les réservations,
00:07:03on est aussi en forte progression,
00:07:04un peu de chiffres sur les Etats-Unis.
00:07:07Eh bien, merci, Laurent, parce qu'on n'a plus le temps.
00:07:10Et dites-moi, Mérignac, c'est bien l'aéroport de Marseille ?
00:07:13C'est bien l'aéroport de Marseille, c'est bien l'aéroport de Marseille, c'est très connu.
00:07:21Et sachant que vous allez affronter au qui-c'est-qui qui l'a dit,
00:07:24le Al Capone, il y a des promos sur Chicago ou pas ?
00:07:27C'est vrai, j'ai fait attention à mes pains et Al Capone, je vais me méfier, oui.
00:07:32Et si vous avez un charter sans retour, on a Philippe David, si vous voulez.
00:07:36Il est prêt.
00:07:37Je vais étudier ça.
00:07:38Allez, merci beaucoup, Laurent, vous êtes mon nouveau meilleur ami.
00:07:41Allez, restez avec nous, vous restez avec nous jusqu'au qui-c'est-qui qui l'a dit, bien sûr,
00:07:440826 300 300, si vous voulez commenter cette actualité avec nos vraies voix du jour.
00:07:49Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:07:50Chers amis les vraies voix et vous qui nous écoutez,
00:08:04je ne suis responsable en rien de cette émission.
00:08:06Je dois dire que ça a démarré sous des auspices.
00:08:10Bon, bref, c'est un peu bizarre, je ne sais pas si je vais pouvoir les tenir.
00:08:14Je vous le dis tout de suite, je ne sais pas ce qu'ils ont pris.
00:08:17Vous avez pris des trucs ou pas, non ?
00:08:18On n'a même pas eu le temps du tout.
00:08:20On n'a même pas eu le temps.
00:08:21Non, non, on vous regarde et rien que ça, ça nous transmet ses pensées.
00:08:24Non, mais ce n'est plus possible.
00:08:29Vous allez m'appeler la police tout de suite.
00:08:32On va faire un dépistage.
00:08:32Ça va, elle est là avec vous.
00:08:33Non, mais on va faire un dépistage.
00:08:35Philippe Bilger est avec nous, Tom Conan, René Chiche, pour l'instant ils sont là.
00:08:39Ça parle normalement, mais après on verra.
00:08:41En attendant, Félix Mathieu est avec nous.
00:08:44Bonsoir Félix Mathieu.
00:08:45Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:08:46Dans un instant, les trois mots dans l'actu.
00:08:47On va parler des Etats-Unis qui expliquent avoir d'autres priorités que l'Ukraine si la peine n'arrive pas très vite.
00:08:52On va parler aussi de Yaël Braun-Pivé.
00:08:54Elle était ce matin sur Sud Radio.
00:08:55Elle se dit déçue par le macronisme.
00:08:57La présidente de l'Assemblée souhaite aussi une session extraordinaire du Parlement en juillet.
00:09:01Et puis on va parler aussi de l'obélisme que tient de la Concorde qui recelait des messages cachés encore jamais découverts.
00:09:08À la gloire de Ramsès II.
00:09:10Fallait les trouver.
00:09:10Ils étaient très discrets, très mystérieux à décrypter en trois mots.
00:09:13Priorité, déception et obélisque.
00:09:16Allez, tout de suite, le procureur.
00:09:19Les vraies voix Sud Radio.
00:09:21Le réquisitoire du procureur.
00:09:23Philippe Bilger.
00:09:24Et votre réquisitoire est simple.
00:09:26Peut-on être un grand patron de droite et catholique ?
00:09:29Absolument.
00:09:29J'ai le droit de douter de cela.
00:09:31Parce que quand je lis les médias, et j'en lis un certain nombre, les patrons de gauche, s'il en existe, qu'ils soient civilisés, urbains, élégants, mondains, comme Denis Oliven ou Pigas, plus idéologues, on parle d'eux.
00:09:48Et ils sont assez volontiers perçus comme des valeurs.
00:09:52Alors que lorsqu'on parle d'un patron extraordinaire comme Vincent Bolloré et de Pierre-Édouard Sterrin, qui depuis quelques semaines a droit à des torrents, je ne dirais pas debout, tout de même, il ne faut pas exagérer,
00:10:05mais un tout petit peu d'opprobre, parce que lui, il assume, il est conservateur, il veut que la droite l'emporte, il a des enfants, donc j'en ai par-dessus la tête que ces patrons de droite catholiques ayant des enfants soient systématiquement critiqués dans les médias.
00:10:26René, gardez-vous dans vos réserves, vous vous contenterez d'en...
00:10:32C'est très radiophonique, les réponses par un hochement de tête, René Chiche.
00:10:38Non, je comprends ce que vous dites, mais je trouve que...
00:10:39Allez, c'est bon, merci beaucoup.
00:10:42Non, non, mais...
00:10:43Je comprends ce que vous dites, mais je trouve que vous exagérez un peu.
00:10:48Vous trouvez.
00:10:49Oui, on ne peut pas dire que Vincent Bolloré soit vraiment à ce point, vous voyez, attaqué...
00:10:54Tout le temps.
00:10:55Non, non, en retour.
00:10:56Mais vous plaisantez justement.
00:10:58Non, non, non, excusez-moi, non, non, non, Vincent Bolloré est en même temps...
00:11:01Mais vous ne lisez pas ?
00:11:02Mais si, je lis juste...
00:11:03Mais après, je vous parlerai de Stérain, par contre, si vous voulez, que je connais.
00:11:06Bolloré, il a l'avantage d'afficher ses convictions, mais sans non plus le faire de manière trop ostentatoire.
00:11:12C'est quelqu'un qui est plutôt discret dans ses convictions.
00:11:15Il a le droit d'avoir des convictions de droite et d'afficher même son attachement catholicisme.
00:11:19Il fait très peu d'interviews quand même.
00:11:20Exactement.
00:11:20Et il est moins, excusez-moi, il est quand même moins militant.
00:11:25Et c'est pour ça que je trouve que vous exagérez un peu par rapport à Stérain.
00:11:27Parce que Stérain, à outre son parcours absolument formidable de chef d'entreprise,
00:11:32c'est quand même un patron qui est extrêmement impliqué politiquement.
00:11:36Vous connaissez son fameux projet Pericles, entre autres.
00:11:40Il finance plein de choses.
00:11:41Il finance aussi un autre institut qui s'appelle Politica pour former des élus,
00:11:45pour essayer de conquérir 300 villes.
00:11:48Il a le droit aussi, pour le RN.
00:11:50Il a donc un vrai, vrai parcours politique qui peut lui amener des critiques.
00:11:54Ça, je le comprends.
00:11:55Mais par contre, de dire qu'il est jeté, qu'il est très dans la boue, non.
00:11:58Là, vous exagérez.
00:11:59Vous devrez changer de serre.
00:12:01Mais je lis, je lis.
00:12:03Après, si je connais le dossier Stérain à fond,
00:12:05vous exagérez qu'on dit qu'il est jeté, qu'il est très dans la boue.
00:12:07Honnêtement, de manière plus générale, je ne pense pas du tout que ça soit vrai.
00:12:12En réalité, énormément de patrons sont de droite dans leur conviction
00:12:16et l'affichent plus ou moins discrètement.
00:12:18Mais je veux dire, ce n'est pas un secret qu'énormément de personnes,
00:12:21même du CAC 40, ont des convictions de droite.
00:12:23Et j'ai envie de dire, tout le monde s'en fout,
00:12:25dans le sens où ça n'a pas d'impact direct,
00:12:27enfin, dans la mesure où ça n'a pas d'impact direct sur leur politique
00:12:29et leur action dans l'entreprise qu'ils ont à gérer ou qu'ils détiennent.
00:12:35Là, les cas que vous citez sont tout à fait différents, à mon sens,
00:12:38puisque là, c'est des gens qui ont pris des positions plus favorablement
00:12:41pour l'extrême droite, ou en tout cas, notamment pour l'extrême droite.
00:12:44Ben si, pas exclusivement.
00:12:46Mais quand on veut une union des droites
00:12:50qui rassemble LR jusqu'au RN,
00:12:53ça inclut donc bien l'extrême droite.
00:12:55C'est donc assez normal qu'il y ait une critique là-dessus.
00:12:57Pour l'étouffer.
00:12:58Ça me semble quand même normal qu'on ne traite pas l'extrême droite
00:13:00de la même manière que la droite.
00:13:02Lorsque Pigaf veut amener un gouvernement de gauche,
00:13:06il fait quoi, à votre avis ?
00:13:07Il se fait critiquer par certains médias de droite ?
00:13:10Non, mais il n'est pas pour un gouvernement marxiste-léniniste.
00:13:14Je veux dire, c'est quand même extrêmement différent.
00:13:16C'est un mouvement de centre-gauche.
00:13:18Et puis franchement, Oliven et Pigaf,
00:13:21c'est quand même des gens de centre-gauche extrêmement modérés.
00:13:24Oliven, oui, Pigaf.
00:13:25Il n'est plus de la gauche qu'Oliven.
00:13:27Oui, oui, oui, sur certaines questions.
00:13:30Mais fondamentalement, c'est quand même tous des libéraux.
00:13:32Ce n'est pas une insulte.
00:13:33On a fait le tour.
00:13:34Oui, mais cette contradiction est insupportable.
00:13:39Non mais Philippe, si vous voulez qu'on mette fin pour eux à l'émission, vous nous dites ?
00:13:42Cécile, on va rebaptiser l'émission La Vraie Voix.
00:13:45Et c'est Philippe Bilger qui va monologuer pendant deux heures.
00:13:48Non mais on va faire Lénine-Bilger.
00:13:51Je ne suis pas toujours d'accord avec vous-même.
00:13:54Allez, tout de suite, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:13:57Les Vraies Voix Sud Radio.
00:13:58Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont priorité déception et obélisque.
00:14:02Si la paix n'arrive pas rapidement en Ukraine, Washington aura d'autres priorités, prévient le chef de la diplomatie des Etats-Unis, Marco Rubio, suite à la réunion d'hier à Paris.
00:14:10Yael Brunpivé, une déçue du macronisme.
00:14:13La présidente de l'Assemblée nationale l'a dit ce matin sur Sud Radio.
00:14:16Elle se prononce par ailleurs en faveur d'une session parlementaire extraordinaire en juillet.
00:14:21Et puis un égyptologue affirme avoir trouvé des messages cachés sur l'obélisque de la place de la Concorde à Paris.
00:14:27Des symboles mystérieux à la gloire de Ramsès II.
00:14:32Les Vraies Voix Sud Radio.
00:14:35They have other fish to fry.
00:14:37Oui, apparemment en anglais.
00:14:39Philippe Villeneuve.
00:14:41On ne dit pas en anglais.
00:14:43Ils ont d'autres chats à fouetter.
00:14:45On dit qu'ils ont d'autres poissons à frire.
00:14:47C'est moins bizarre quand on y pense.
00:14:48C'est vrai que moi, je ne fouette pas de chats personnellement.
00:14:51Bref, en tout cas, après la rencontre à Paris hier sur la guerre en Ukraine,
00:14:55le chef de la diplomatie des Etats-Unis, Marco Rubio, nous dit en gros que ça commence à bien faire ce dossier ukrainien.
00:15:01Nous serons prêts à aider lorsqu'ils seront prêts à faire la paix.
00:15:06Mais nous n'allons pas poursuivre cette entreprise pendant des semaines et des mois.
00:15:10Nous devons donc déterminer très rapidement, et je parle de quelques jours,
00:15:14si cela est faisable ou non au cours des prochaines semaines.
00:15:17Si c'est le cas, nous sommes prêts.
00:15:19Si ce n'est pas le cas, nous devons nous concentrer sur d'autres priorités.
00:15:22Voilà, Marco Rubio qui a d'autres priorités, secrétaire d'Etat des Etats-Unis,
00:15:26avec la traduction, non pas de Philippe Bilger.
00:15:28Mais de Quentin Cabanis.
00:15:30Quentin Cabanis.
00:15:31Oui, oui, absolument.
00:15:32Il sait tout faire.
00:15:33Qu'on embrasse, qu'on embrasse, d'ailleurs.
00:15:34Deuxième mot, la déception exprimée ce matin par la présidente de l'Assemblée nationale.
00:15:38Yael Brunpivet déçue par le macronisme invité politique du Grand Matin Sud Radio.
00:15:42La présidente de l'Assemblée a évoqué ce sentiment qui transparaît dans le livre qu'elle vient de publier.
00:15:47Emmanuel Macron avait des premiers ministres, il avait des membres de gouvernement,
00:15:51il avait une majorité des députés.
00:15:53Et c'est dans notre collectif qu'on a été trop vertical.
00:15:56On n'a pas assez associé les corps constitués.
00:16:00On voit bien sur la réforme des retraites à point,
00:16:02on n'a pas réussi à correctement négocier avec les forces syndicales.
00:16:07On voit bien qu'on n'a pas réussi à embarquer les citoyens sur un certain nombre de réformes.
00:16:12Alors que la promesse initiale qui avait fait que beaucoup s'étaient engagés derrière Emmanuel Macron,
00:16:18c'était justement d'avoir une autre façon de faire de la politique avec beaucoup plus de participation citoyenne.
00:16:24Et alors que François Bayrou a promis ses pistes pour redresser les finances publiques à partir du 14 juillet,
00:16:29se posait la question d'une session extraordinaire du Parlement cet été.
00:16:33Et bien la présidente de l'Assemblée en tout cas y est favorable.
00:16:37Je la souhaite parce que nous avons un certain nombre de textes qu'il nous faut finir d'examiner.
00:16:44Et je crains que nous n'ayons pas le temps jusqu'au 30 juin.
00:16:47Donc je souhaite qu'il y ait une session extraordinaire et que l'Assemblée soit au travail au mois de juillet et probablement au mois de septembre.
00:16:53Regardez, en ce moment on a beaucoup, on a un agenda parlementaire qui est assez chargé.
00:16:57On a un texte sur la simplification qui est important.
00:17:00Yael Broun-Pivé, c'était donc ce matin au micro de Jean-Jacques Bourdin dans le Grand Matin Sud Radio.
00:17:05Philippe Bilger, on peut dire qu'elle a parlé vrai dans ce domaine que Macron avait déçu.
00:17:09Parler vrai, je ne suis pas emballé par ce type d'attitude qui, avant même 2027,
00:17:16certes elle a parfois eu des critiques, mais je ne trouve pas ça trop bien.
00:17:21Après je trouve ça intéressant de mettre en avant la question pratique, la question du travail parlementaire en tant que tel.
00:17:27Donc au-delà des idées, je trouve que c'est plutôt une bonne chose.
00:17:29Moi je suis d'accord avec Philippe Bilger, en plus je trouve cette attitude un petit peu bizarre,
00:17:34alors qu'elle doit quand même beaucoup à Emmanuel Macron.
00:17:36Pour dire qu'aux dernières législatives, c'est Macron qui l'a aidé, qui l'a poussé à redevenir présidente de l'Assemblée.
00:17:42Certes, à la première législature, en 2022, il avait poussé plutôt Roland Lescure,
00:17:46mais là il l'a poussé.
00:17:47Elle lui doit quand même beaucoup, et je trouve ces propos comme ça de critique à tout va,
00:17:51avec un livre, moi je n'apprécie pas ce genre de comportement.
00:17:54Elle pourrait attendre un peu, je ne sais pas,
00:17:56en plus on est déjà tellement compliquée, non seulement pour Macron, mais aussi pour la France en général.
00:18:02Je trouve qu'en tant que présidente de l'Assemblée, elle aurait dû avoir un peu plus de mesures et de recul.
00:18:07En bref, quatre hommes ont été placés en garde à vue après la fusillade à Rennes hier après-midi sur un point de vie.
00:18:11La fusillade a blessé trois personnes, ainsi qu'une quatrième renversée par la voiture des agresseurs,
00:18:16quand ils ont pris la fuite.
00:18:17L'un des suspects avait été arrêté peu après.
00:18:19Les trois autres, donc, qui ont plutôt la vingtaine, plutôt jeunes, ont été interpellés par le raid la nuit dernière.
00:18:24La nuit dernière, ils sont en garde à vue pour tentative d'homicide en bande organisée.
00:18:29Et on sait qui fait, non ?
00:18:30Non, non.
00:18:31La vingtaine, parce que la scène est hallucinante.
00:18:35Le troisième mot, obélisque, avec cette découverte sur l'obélisque de la place de la Concorde.
00:18:39Un égyptologue affirme avoir trouvé des messages cachés parmi tous les hiéroglyphes sur le monument qui provient du temple de Luxor en Égypte.
00:18:46Des tout petits symboles qui étaient plutôt tout en haut du monument.
00:18:50Jean-Guillaume Ouellet Pelletier indique les avoir découverts en 2021 lorsqu'un échafaudage enserrait le haut du monument,
00:18:56ce qui permettait de scruter de plus près qu'on avait pu le faire jusqu'ici.
00:19:00Et surtout, combinés entre eux, les symboles qu'il a trouvés sont inscrits sur trois faces différentes du monument.
00:19:06Et combinés entre eux, ils forment le nom de Ramsès II, une cryptographie tridimensionnelle
00:19:11qui vise donc à affirmer le règne du Pharaon sur toute l'Égypte,
00:19:14l'ancêtre de ce qu'on pourrait appeler un peu la propagande ou aujourd'hui la com.
00:19:17Ça vous surprend, Philippe Ligard, vous qui avez bien connu Ramsès II ?
00:19:20Ça ne vous surprend pas, j'ai vu qu'il y avait un message...
00:19:22Il vous embrasse d'ailleurs.
00:19:23C'est Sinopis.
00:19:25C'est Sinopis.
00:19:27Non mais c'est dingue de se dire que c'est quand même la première fois qu'on regarde l'obélisque de près.
00:19:31C'est-à-dire que personne jusqu'ici s'est intéressé de voir ce qui se passait.
00:19:35Je trouve ça fascinant.
00:19:36Et ce que je trouve encore plus fascinant, c'est que je viens de comprendre il y a dix secondes
00:19:39qu'obélisque avait donné Obélix dans la Bézé.
00:19:43Je vous ai sûr que je n'avais pas fait l'accord.
00:19:47Mais vous aviez raison tout à l'heure de dire que...
00:19:50Même les calembours foireux, vous les comprenez.
00:19:54Mais tous les Gaulois des Albums...
00:19:57Je déchire votre contrat, c'est fini.
00:20:02Non mais c'est terminé là.
00:20:03Mais tout là, c'est rien.
00:20:05On égige les Tom Conan.
00:20:07Non, c'est bon.
00:20:07Moi, j'ai rien dit sur Astérix.
00:20:08Ça va.
00:20:09Pour information.
00:20:10Astérix, la petite étoile, si vous ne l'aviez pas à Tom Conan.
00:20:12Attendez, attendez.
00:20:12Je vous le dis.
00:20:13Ah, c'est mieux comme ça.
00:20:14Allez, allez.
00:20:15Sud Radio.
00:20:19Sud Radio.
00:20:20Parlons vrai.
00:20:20Parlons vrai.
00:20:21Sud Radio.
00:20:22Parlons vrai.
00:20:23Vraie Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:29Bienvenue dans les Vraies Voix avec, autour de cette table très dissipée aujourd'hui,
00:20:33Philippe Bilger, auteur de Me Too Much aux éditions Eliopold.
00:20:37C'est-à-dire que c'est un auteur, mais c'est aussi un...
00:20:39Excellent livre.
00:20:40Ouais.
00:20:40Excellent livre.
00:20:41Merci, mon cher René.
00:20:42Il a sorti excellent livre.
00:20:43Vous vous rattrapez un peu.
00:20:43Mais vous l'avez déjà dit.
00:20:45C'est vrai.
00:20:45Là, ça sent un peu le lége mot.
00:20:47C'est gratuit.
00:20:47C'est généreux.
00:20:49Vous l'avez acheté ou pas ?
00:20:50Oui, vous l'avez offert.
00:20:51Ah, non, je ne l'ai pas acheté.
00:20:51Attendez.
00:20:52Ah, c'est pour ça que vous êtes gentil.
00:20:54Je ne jette pas le livre, en mode à son.
00:20:55On ne l'est jamais assez.
00:20:58Eh bien, vous, c'est quoi ?
00:20:59Rendez-lui.
00:21:00Tout de suite.
00:21:02Tom Conan est avec nous.
00:21:03Ça va, Tom ?
00:21:03Bonsoir.
00:21:04Ça va très, très bien.
00:21:04Bon, vous êtes content ?
00:21:05Je ne comprends pas tout, mais je suis content.
00:21:09Vous allez faire quoi, ce week-end ?
00:21:11Écoutez, demain, je pars peut-être dans le Nord.
00:21:13Voir les ch'tis et compagnie.
00:21:15Ça peut être sympathique.
00:21:16Oui, ça va l'être.
00:21:17J'espère.
00:21:18Et vous faites quoi, vous, René Chiche ?
00:21:19Alors, non, je ne vais pas dans le Nord.
00:21:21Je ne vais pas dans le Nord.
00:21:21Je reste à Paris.
00:21:23D'accord.
00:21:23Je devais partir, figurez-vous.
00:21:24D'accord.
00:21:25Mais vu la météo annoncée dans la région où je devais aller,
00:21:27j'ai annulé.
00:21:27Oui, mais on veut juste savoir où vous allez.
00:21:29Pas mon problème.
00:21:30Attendez, j'ai annulé, j'ai annulé, parce que vous allez venir demain à 10h, au frigo.
00:21:35Ah, ben, c'est vrai.
00:21:36Et Philippe, vous allez faire quoi, ce week-end ?
00:21:37Moi, demain, je l'andouille, après le dimanche, c'est le grand moment.
00:21:41Ah, tout le pack, c'est vrai.
00:21:43Et vous, Philippe, David ?
00:21:44Moi, je pars voir ma fille, mon jambre et ma petite fille à Strasbourg.
00:21:48D'accord.
00:21:48À Strasbourg.
00:21:48Vous, vous mangez de la saucisse, là, encore ?
00:21:50Ah oui, ah ben là, les becs au feu, etc.
00:21:54Il va revenir avec deux tailles de plus.
00:21:57Allez, tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:59Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:22:03On votait à 16 ans.
00:22:04Ah bon ?
00:22:04Aux prochaines élections municipales.
00:22:06C'est en quelque sorte l'appel que signent, dans une tribune, 32 maires.
00:22:10On doit vous dire ce qu'on en pense.
00:22:11Voilà.
00:22:11Oui, Alidalgo à Paris, Éric Piole à Grenoble, Michael Delafosse à Montpellier, ou encore le maire de Bayonne.
00:22:17Bon, ce que je peux vous dire, oui.
00:22:18Qui a le droit, qui a le droit, qui a le droit à faire ça ?
00:22:30À un enfant, qu'à toi, c'est de grand, ce que disent les gens.
00:22:37Allez, plus sérieusement.
00:22:40Il y en a un qui prétend de chanter avec ses fils, c'est ça ?
00:22:44C'est ça.
00:22:46Écoutez, en tout cas, c'est une information sérieuse, puisque l'UNICEF, soutenu par 32 maires de France,
00:22:52demande d'abaisser à 16 ans la majorité électorale par le scrutin des élections municipales.
00:22:56Depuis le 2026, ils se disent convaincus qu'il est temps de donner plus de place aux jeunes dans notre démocratie.
00:23:02Alors, parlons vrai.
00:23:03Faudrait-il, par hasard, passer l'âge de vote à 16 ans pour d'autres scrutins ?
00:23:08Et à cette question, faut-il passer le vote à 16 ans pour les municipales,
00:23:11et même à 12 ans d'âge mental pour que Philippe Bilger puisse enfin voter ?
00:23:15Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:23:19Vous êtes maintenant à 94%.
00:23:21Ah bon ?
00:23:22Bertrand Pencher est avec nous, co-signataire de cette tribune,
00:23:24président de l'organisation Décidé Ensemble,
00:23:27et ancien président du groupe Liot à l'Assemblée Nationale.
00:23:30Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:23:33Philippe Bilger, est-ce une bonne ou une mauvaise idée ?
00:23:36Alors, je suis plutôt en faveur, si j'ose dire, de la mauvaise idée.
00:23:41Parce que j'ai bien conscience que je ne représente pas le point de vue classique du français.
00:23:47Je n'aime pas, je ne suis pas un jeuniste.
00:23:51Je constate que la jeunesse d'aujourd'hui, en me rendant compte peut-être de la difficulté de l'appréhender globalement.
00:24:01Il y a des jeunes de diverses espèces.
00:24:03Mais je pense qu'aujourd'hui, la jeunesse, sur tous les plans qui m'importent,
00:24:08est moins douée, moins intelligente, moins vive, moins cultivée que celle d'il y a des années.
00:24:15En même temps que je dis ça, on me répond et j'entends l'argument.
00:24:20Au fond, est-ce qu'elle ne sait pas faire des choses que nous ne savions, que je ne savais pas faire à l'époque ?
00:24:27Et donc, elle compense, par exemple, un défaut de culture par des réactivités plus fines, plus modernistes.
00:24:35Je constate tout de même que dans l'ensemble, il serait paradoxal de lui permettre de voter à 16 ans,
00:24:42alors que son niveau a baissé.
00:24:45René Chiche.
00:24:46Alors moi, je suis favorable à cette mesure.
00:24:47J'étais sûre.
00:24:48Ah oui, mais je suis favorable à cette mesure.
00:24:50Écoutez, les jeunes de 16 ans ont déjà d'autres droits.
00:24:54Ils peuvent avoir une carte bleue, ils peuvent avoir un contrat de travail,
00:24:59ils peuvent avoir une carte vitale.
00:25:03Je demande s'ils peuvent se marier même, je crois, à 16 ans.
00:25:05On a le droit ou pas ?
00:25:0615 tonnes, c'est pas logique.
00:25:08La pétière est autorisée, etc.
00:25:09J'entends ce que vous dites, Philippe, mais j'ai l'impression qu'on a quand même une image un peu,
00:25:15même si vous n'avez pas tort sur tout,
00:25:17mais on a un peu une image caricaturale de la jeunesse d'aujourd'hui.
00:25:21Moi, je trouve qu'il y a une jeunesse qui est assez impliquée, qui est assez cultivée.
00:25:27Il ne faut pas croire que tous les jeunes sont tous des abrudis,
00:25:30comme je l'ai écouté ce matin sur une autre radio.
00:25:32C'était odieux, je vous dirai ensuite après.
00:25:34Pourquoi ?
00:25:35Toute la jeunesse n'est pas uniquement sur TikTok.
00:25:37Il y a des jeunes qui s'intéressent aussi à la politique.
00:25:40Moi, j'en connais des jeunes de 15, 16, 17 ans avec qui je parle souvent politique.
00:25:43Et je vais même vous dire quelque chose.
00:25:45J'ai même des jeunes qui sont même, c'est pas un défaut,
00:25:47ils ont le droit, qui sont même prêts à voter pour le Rassemblement National.
00:25:51Vous voyez ?
00:25:51Il ne faut pas croire que les jeunes de 17, 17 ans sont plus proches de la gauche.
00:25:55Ça, c'est une caricature.
00:25:56Et c'est beaucoup des questions de catégorie sociale.
00:26:00Moi, j'ai un grand-père, il a commencé à bosser à 14 ans.
00:26:02Il n'a jamais su écrire de sa vie.
00:26:05Il parlait avec un vocabulaire extrêmement limité.
00:26:08Sa femme faisait tout, etc.
00:26:10Donc, je veux dire, l'incompétence ou l'incapacité éventuelle
00:26:13ou le manque de culture de la jeunesse,
00:26:16ça a pu exister, j'imagine, dans d'autres cieux, à d'autres époques.
00:26:20Je pense effectivement qu'aujourd'hui, en revanche,
00:26:21la culture générale est probablement moins forte au sens canonique.
00:26:25Je ne sais pas, la philosophie des mathématiques, le français, etc.
00:26:27En revanche, dans d'autres domaines,
00:26:29par exemple, vous avez des gens aujourd'hui,
00:26:30ils arrivent à monter des boîtes,
00:26:32à créer des médias en ligne,
00:26:34à faire des vidéos avec le montage, l'étalonnage,
00:26:37créer de la musique, je ne sais pas, de l'art digital, ce que vous voulez.
00:26:40Et tout ça, ce n'est pas forcément quelque chose qui est évident.
00:26:42C'est des compétences qu'on apprend un peu sur le tas, etc.
00:26:45Donc, effectivement, je pense que les compétences se sont un peu déplacées.
00:26:47Mais pour autant, les gens ne sont pas plus abrutis qu'avant,
00:26:49à mon avis, absolument pas.
00:26:50Ils sont mieux informés aussi et plus critiques.
00:26:52Bertrand Pancher, co-signateur de cette tribune,
00:26:55président de l'organisation,
00:26:56décidée ensemble.
00:26:58Bienvenue, merci d'être avec nous.
00:26:59Est-ce que les jeunes, aujourd'hui, sont plus engagés que leurs parents ?
00:27:03Alors, écoutez, moi, je suis très...
00:27:06Bertrand Pancher ?
00:27:08C'est Philippe Bilger qui vous a coupé.
00:27:10Il n'a pas le droit de parler.
00:27:11Bertrand Pancher ?
00:27:12Coupez le faisceau.
00:27:14On a un problème de liaison téléphonique.
00:27:16A priori, c'est en train de se remettre en route,
00:27:18comme c'est passé en jaune.
00:27:20Est-ce que, étant donné que le permis est à 17 ans,
00:27:24Philippe Bilger, aujourd'hui,
00:27:26on estime que la jeunesse d'aujourd'hui
00:27:29est peut-être plus éveillée que celle d'hier ?
00:27:31Mais précisément, ma chère Cécile,
00:27:33vous ne me contredisez pas.
00:27:35En réalité, on n'a pas à comparer des activités
00:27:39qui n'ont rigoureusement rien à voir.
00:27:42Le permis à 17 ans, ça ne me choque pas,
00:27:44parce que je pense,
00:27:46et je ne me prends même pas comme exemple,
00:27:48moi qui suis totalement nul dans tous ces domaines-là,
00:27:51mais le permis induit une réactivité,
00:27:55une intelligence pratique,
00:27:57un sens des mesures,
00:27:58je n'en discute pas.
00:28:00Mais voter, c'est tout autre chose.
00:28:03On va prendre peut-être notre auditeur,
00:28:05Laurent de Mérignac.
00:28:06Laurent, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:28:08Est-ce que vous êtes pour le droit de vote à 16 ans
00:28:09pour les prochaines municipales ?
00:28:12Je suis absolument contre,
00:28:13et je rejoins tout à fait
00:28:14l'avis qui vient d'être donnée.
00:28:16Le permis et les droits de vote,
00:28:18c'est quelque chose de complètement différent.
00:28:21On a déjà transformé l'Assemblée nationale
00:28:23en cours de récré
00:28:25avec des gens qui ont bordélisé la chose
00:28:28et qui ne respectent pas les institutions.
00:28:31On n'a qu'à faire à voter des jeunes de 16 ans
00:28:33et qui vont voter pour celui qui sera
00:28:35le plus provocateur
00:28:36et qui fera le plus de TikTok.
00:28:39Comme ça, dans nos mairies,
00:28:40on aura des TikTokers.
00:28:43Laurent, c'est votre point de vue.
00:28:44Est-ce qu'on a retrouvé Bertrand Panchère ?
00:28:46Oui.
00:28:46Alors voilà, Bertrand Panchère,
00:28:48on vous a retrouvé,
00:28:48la ligne est bonne, a priori.
00:28:50Merci beaucoup.
00:28:52On vous écoute.
00:28:53Écoutez, moi, d'abord,
00:28:54je suis très très frappé
00:28:56par l'engagement des jeunes,
00:28:59leur curiosité,
00:29:01leur compréhension
00:29:01de nos systèmes politiques,
00:29:05des gens,
00:29:05de la société.
00:29:06On m'invite très souvent
00:29:08dans des lycées
00:29:09où je témoigne de mes engagements
00:29:13et je peux vous dire
00:29:14que je suis assez bluffé
00:29:15par la réaction des jeunes.
00:29:17Première, première réflexion.
00:29:18On en save parfois même
00:29:20beaucoup plus sur nos institutions
00:29:21que leurs parents.
00:29:23Deuxième observation,
00:29:25dans cette tribune,
00:29:26nous appelons un vote des 16 ans
00:29:28pour les élections municipales.
00:29:30Pourquoi pour les élections municipales ?
00:29:31Parce que dans les communes,
00:29:34les maires ont beaucoup d'initiatives
00:29:36pour impliquer les jeunes
00:29:37à travers notamment
00:29:38des conseils municipaux des jeunes,
00:29:40à travers des actions spécifiques
00:29:42dans le domaine de la jeunesse
00:29:44et dans les pays qui nous entourent
00:29:48qui se sont livrés
00:29:49à ces expérimentations.
00:29:50Je pense notamment à l'Autriche,
00:29:52je pense à la Finlande,
00:29:53je pense à l'Estonie.
00:29:55Eh bien, qu'est-ce qu'on constate ?
00:29:56On constate que faire voter les jeunes,
00:29:59notamment pour des élections locales,
00:30:00à partir de 16 ans,
00:30:02eh bien, on a une impétence
00:30:04pour les questions politiques
00:30:05qui augmente considérablement,
00:30:08qu'ensuite, ces mêmes jeunes
00:30:10participent beaucoup plus régulièrement
00:30:13que leurs aînés
00:30:13aux processus électoraux
00:30:17et par conséquent,
00:30:18c'est une très très bonne voie d'entrée
00:30:20dans notre fonctionnement démocratique.
00:30:21Mais Bertrand Pencher,
00:30:22c'était Châteaubriand
00:30:23qui disait c'est le devoir
00:30:24qui crée le droit
00:30:25et non le droit qui crée le devoir.
00:30:26Si on donne le droit de vote à 16 ans,
00:30:28il faut passer la majorité pédale
00:30:29à 16 ans alors.
00:30:30Parce qu'on ne peut pas dire
00:30:31qu'ils ne sont pas mûrs
00:30:32quand ils commettent un délit
00:30:34ou un crime,
00:30:35donc on va atténuer la peine,
00:30:36mais ils sont assez mûrs
00:30:37pour aller voter.
00:30:38Oui, c'est un autre,
00:30:41comment c'est effectivement
00:30:42un autre débat d'ailleurs
00:30:43qui se pose
00:30:43sur la question de l'abaissement
00:30:45de la majorité pénale.
00:30:46Comment elle se pose ?
00:30:47Moi, j'observe que
00:30:48dans beaucoup de pays
00:30:50qui nous entourent
00:30:51et qui se sont livrés
00:30:52à ce type d'expérimentation,
00:30:53l'expérimentation a été
00:30:55très concluante.
00:30:56Et qu'il y a un tel intérêt
00:30:57pour les jeunes,
00:30:58pour la chose publique,
00:31:00le faire,
00:31:00notamment pour les élections
00:31:02municipales,
00:31:03c'est vraiment
00:31:03leur mettre le pied
00:31:05à l'étrier
00:31:05et ça permet aussi
00:31:08de renforcer
00:31:09une démocratie
00:31:10qui est souvent
00:31:11mise en danger.
00:31:12Et j'ai l'impression
00:31:13qu'il y a aussi
00:31:14quand même un enjeu
00:31:14derrière
00:31:15d'équilibre générationnel.
00:31:17Comme on le sait,
00:31:17il y a un vieillissement
00:31:18de la population
00:31:19en France et en Europe,
00:31:20évidemment,
00:31:21dans l'ensemble
00:31:21des pays occidentaux
00:31:23et pas seulement.
00:31:24Donc, ça permettrait
00:31:25également de rééquilibrer ça.
00:31:26Je sais qu'en soi,
00:31:27ce n'est pas un argument
00:31:28qui se suffit à lui-même,
00:31:29mais ça peut venir
00:31:30abonder ça.
00:31:30Parce qu'à un moment donné,
00:31:31si la proportion
00:31:32de gens de plus de 60,
00:31:34plus de 110 ans,
00:31:34plus de 80 ans
00:31:35devient extrêmement massive,
00:31:37ce n'est pas un problème
00:31:38en soi,
00:31:39mais du coup,
00:31:39ça peut créer
00:31:39ce rééquilibrage
00:31:40d'avoir des gens
00:31:41plus jeunes
00:31:41qui peuvent aussi
00:31:42donner leur vision
00:31:43du monde
00:31:43et leur avis.
00:31:45Bertrand Panchard,
00:31:47est-ce que ça peut,
00:31:49par exemple,
00:31:49aider à l'inscription ?
00:31:51Parce que c'est toujours
00:31:51un problème,
00:31:52l'inscription.
00:31:54L'histoire électorale ?
00:31:55Oui.
00:31:55Oui, mais j'observe
00:31:58à travers cette comparaison
00:32:00internationale
00:32:01que les jeunes,
00:32:04notamment,
00:32:06dès 16 ans,
00:32:08sont vraiment
00:32:10très intéressés
00:32:11par les choses publiques.
00:32:14Ils ont une tendance
00:32:15à s'inscrire
00:32:16beaucoup plus facilement,
00:32:18à les voter
00:32:18beaucoup plus facilement
00:32:19que leurs aînés.
00:32:21Deuxième observation,
00:32:22moi, je préside
00:32:22ce gros signe,
00:32:23dans cette grosse organisation
00:32:24qui s'appelle
00:32:25Tessiné Ensemble,
00:32:26de vulgarisation
00:32:26de la démocratie participative
00:32:28et on fait remonter
00:32:30toutes les expériences
00:32:31de participation citoyenne.
00:32:33Les jeunes,
00:32:35notamment sur leur territoire,
00:32:36quand ils sont associés
00:32:37au processus de décision,
00:32:39qui sont consultés,
00:32:40eh bien,
00:32:41en parlent dans leur famille,
00:32:43en parlent à leurs parents,
00:32:44en parlent à leurs grands-parents
00:32:45et tout ça contribue
00:32:48à renforcer le lien
00:32:49entre les élus
00:32:51et leur population concernée.
00:32:54Donc, je pense
00:32:54qu'il ne faut pas se priver
00:32:56de consulter les jeunes
00:32:58et d'abord,
00:33:01commençons par des élections locales.
00:33:03voyons si tout ça
00:33:04est concluant.
00:33:05Si ça prend ou pas, oui.
00:33:06Et si c'est le cas,
00:33:06pour ne pas l'ouvrir.
00:33:08Ça fait beaucoup réagir
00:33:09au 0826 300 300
00:33:11en direction
00:33:11de la magnifique ville
00:33:13de Villefranche-de-Rouergue.
00:33:14Bonsoir, Jacques.
00:33:15Bonsoir, Jacques.
00:33:17Bonsoir.
00:33:17Bonsoir à toute l'équipe.
00:33:19Vous êtes impeccable.
00:33:19Je vous écoute
00:33:20tous les soirs.
00:33:22Merci.
00:33:22Merci.
00:33:22Vous êtes nickel, nickel.
00:33:24Ah, merci.
00:33:25Je vous donnez mon avis
00:33:27au sujet
00:33:28de votre conversation.
00:33:30Moi, quand je vous entends
00:33:32parler
00:33:32que les jeunes
00:33:34peuvent avoir
00:33:35une carte vitale
00:33:35à 15 ans,
00:33:3616 ans,
00:33:37très bien.
00:33:37Mais du moment
00:33:38qu'ils font avoir leur argent,
00:33:39c'est très bien.
00:33:40Mais moi, j'envoie tellement
00:33:41d'être connecté complet.
00:33:43Moi, je vois que c'est
00:33:44électoraliste.
00:33:45Il y a certaines mairies
00:33:46qui ont besoin
00:33:47de jeunes en plus
00:33:49pour avoir des voix.
00:33:50C'est tout.
00:33:51Moi, je vois ça comme ça.
00:33:52Un truc qui me choque aussi,
00:33:55c'est les gamins
00:33:56qui conduisent
00:33:57à 17 ans.
00:33:58Ils ne sont pas majeurs
00:33:59et ils ont une voiture
00:34:01dans les mains.
00:34:02C'est très bien.
00:34:03Il faut avancer.
00:34:04Je ne dis pas,
00:34:04je ne critique pas tout.
00:34:07Ça ferait deux points
00:34:08où on n'est pas majeur
00:34:10et on a le droit
00:34:11de voter
00:34:11et on a le droit
00:34:12de conduire une voiture.
00:34:13Moi, je ne sais pas.
00:34:14Il faut faire quelque chose.
00:34:15Soit on donne
00:34:16la majorité en 16 ans
00:34:17ou en 17 ans,
00:34:18mais avec quelque chose.
00:34:20Voilà, c'est tout.
00:34:20Avec les devoirs
00:34:22qui vont avec,
00:34:23bien entendu.
00:34:24Merci, Jacques.
00:34:25Philippe Bilger.
00:34:26Bertrand,
00:34:27penchez,
00:34:28adorant penser
00:34:30contre moi-même,
00:34:31tout à l'heure,
00:34:32je n'étais pas du tout
00:34:34favorable à cette mesure
00:34:35parce que je pense
00:34:36que jusqu'à maintenant,
00:34:38on a plus entendu parler
00:34:40d'une catégorie
00:34:41de jeunesse
00:34:42inquiétante
00:34:43pour notre société
00:34:44que capable
00:34:45d'un civisme
00:34:46lui permettant
00:34:47de voter
00:34:48à partir de 16 ans.
00:34:50Mais en vous écoutant,
00:34:52et peut-être pas
00:34:53dans le sens
00:34:54que vous souhaitez
00:34:55tout de même,
00:34:56je me demande
00:34:58si votre proposition
00:34:59ne serait pas
00:35:01en quelque sorte
00:35:02de nature
00:35:03à les mettre
00:35:05dans le bain
00:35:06démocratique,
00:35:07en quelque sorte.
00:35:08S'ils ne sont pas mûrs
00:35:09pour voter,
00:35:11au moins le fait
00:35:11de leur permettre
00:35:13de le faire
00:35:13à partir de 16 ans
00:35:15pourrait les inciter
00:35:17à avoir plus
00:35:18de maturité ?
00:35:19Est-ce que vous
00:35:19ne croyez pas
00:35:20que c'est une piste
00:35:21qui pourrait s'accepter ?
00:35:23Oui,
00:35:24ça serait déjà...
00:35:25Je vous remercie
00:35:26pour cette discussion
00:35:29et cette ouverture.
00:35:32Effectivement,
00:35:33ça permettrait
00:35:35très très vraisemblablement
00:35:36de leur faire se poser
00:35:37toutes les bonnes questions.
00:35:40Moi, vous savez,
00:35:41il ne se passe pas
00:35:42un mois
00:35:42sans qu'on m'invite,
00:35:44puisque j'étais auparavant
00:35:45parlementaire,
00:35:46j'ai un peu plus de temps
00:35:47et on m'invite
00:35:48dans des lycées
00:35:49à faire des conférences
00:35:50sur l'engagement
00:35:51politique,
00:35:54les institutions
00:35:55et je suis vraiment
00:35:57très très frappé
00:35:59par toute cette curiosité,
00:36:02cette connaissance
00:36:03des grands enjeux
00:36:06du monde
00:36:06et à chaque fois
00:36:08que je ressors
00:36:09de ce type de discussion,
00:36:11je vous dis finalement
00:36:12ils sont presque
00:36:14plus au fait
00:36:16des grandes problématiques
00:36:18de notre société
00:36:19que leurs parents
00:36:20ou leurs grands-parents.
00:36:21Il y a cette curiosité,
00:36:23vraiment cette envie
00:36:24de participer.
00:36:25Et je me dis
00:36:27que s'agissant
00:36:28des élections municipales,
00:36:29on n'est pas
00:36:30dans des élections nationales,
00:36:32bon,
00:36:32on juge
00:36:34des élus
00:36:36sur des actions
00:36:38dans tous les domaines,
00:36:39on les juge
00:36:40par exemple
00:36:41en matière
00:36:42d'accompagnement
00:36:43dans le domaine scolaire,
00:36:44on les juge
00:36:45en matière
00:36:46de transport,
00:36:47on les juge
00:36:47en matière
00:36:48d'animation,
00:36:49on les juge
00:36:50en matière
00:36:51de soutien
00:36:52dans beaucoup de politiques
00:36:53et je me dis
00:36:53que finalement,
00:36:54bon,
00:36:55c'est vraiment
00:36:56l'occasion
00:36:56de tisser
00:36:59ces liens
00:36:59et de faire
00:37:00s'intéresser
00:37:01les jeunes
00:37:02à la chose publique
00:37:03et à la politique.
00:37:04Et de leur faire confiance
00:37:05peut-être aussi.
00:37:06Et faire confiance,
00:37:07et faire confiance,
00:37:08faire confiance.
00:37:08Je pense vraiment
00:37:10que ça contribue
00:37:11à renforcer
00:37:12également
00:37:13notre système démocratique
00:37:14qui entre nous
00:37:15est bien malade.
00:37:16Merci beaucoup
00:37:17Bertrand Pancher
00:37:18d'avoir avec nous
00:37:19un co-signataire
00:37:20de cette tribune,
00:37:21président de l'organisation
00:37:22Décidé Ensemble.
00:37:24Merci d'avoir été avec nous,
00:37:25merci à Jacques aussi
00:37:25de nous avoir appelés.
00:37:27Laurent,
00:37:27vous restez avec nous
00:37:27puisque vous êtes
00:37:28notre vraie voix du jour
00:37:29et dans un instant
00:37:30c'est le qui c'est qui
00:37:31qui l'est dit.
00:37:31Ah, chouette !
00:37:32Et nous on sait
00:37:33qui c'est qui
00:37:34qui l'est dit.
00:37:35De suite.
00:37:36Sud Radio,
00:37:37votre attention
00:37:38est notre plus belle récompense.
00:37:39J'adore Sud Radio
00:37:41dans la mesure où
00:37:42là au moins
00:37:43on peut s'exprimer en direct
00:37:44et donner notre avis.
00:37:46Sud Radio,
00:37:47parlons vrai.
00:37:48Les vraies voix Sud Radio,
00:37:5017h-19h,
00:37:51Philippe David,
00:37:52Cécile de Minibus.
00:37:53Et vous avez reconnu
00:37:55la voix chatoyante
00:37:57de Philippe Bilger
00:37:57autour de cette table,
00:37:58celle de René Chiche
00:37:59et celle de Tom Conan
00:38:00qui comprend depuis aujourd'hui
00:38:02les blagues de Philippe Daville.
00:38:04C'est un début.
00:38:06Il en comprend 5%.
00:38:08C'est quand même
00:38:09Noël en avril,
00:38:10j'ai envie de dire.
00:38:12Laurent est avec nous.
00:38:15Cher Laurent,
00:38:15c'est à vous
00:38:16de jeter le jingle,
00:38:18si je puis dire.
00:38:20Eh bien très bien,
00:38:20avant d'aller
00:38:21acheter votre machine à laver,
00:38:22bien jouant
00:38:22qui c'est qui qui l'a dit.
00:38:27Pour ceux qui viennent nous rejoindre,
00:38:28c'est parce que j'ai une veste rouge
00:38:29et que j'ai la veste de Darty.
00:38:32Et on commence.
00:38:34Je vais vous faire écouter
00:38:35un son
00:38:35qui c'est qui qui l'a dit.
00:38:37Écoutez bien.
00:38:43Ah, ça ne serait pas
00:38:44la chaîne de Philippe David ?
00:38:46Oui, c'est Capucine.
00:38:47Non, c'est Capucine,
00:38:48mais vous n'êtes rien.
00:38:50Sérieusement,
00:38:50je me suis dit Capucine.
00:38:51C'est un putain.
00:38:51C'est la chaîne
00:38:55la plus discrète du monde.
00:38:56Oui, très discrète.
00:38:58C'est la chaîne
00:38:58de Philippe David.
00:38:59C'était une petite jambe.
00:39:00Et on ne l'a pas soufflé.
00:39:01Ça compte zéro.
00:39:03Il n'y a pas de points.
00:39:05Une vraie question.
00:39:05Question qui c'est qui
00:39:06qui l'a dit trois points.
00:39:07L'intelligence artificielle
00:39:08est un metteur en scène.
00:39:10Moi, je suis un metteur en vie.
00:39:12Laurent.
00:39:14C'est une bonne question.
00:39:16C'est un réalisateur de cinéma,
00:39:17c'est sûr.
00:39:17Oui.
00:39:19Lequel ?
00:39:20Le louche.
00:39:21Non, mais il y avait le son.
00:39:24Mais il n'a même pas dit l'arrivée.
00:39:26Il n'a dit ça.
00:39:27Il n'a pas dit la réponse.
00:39:28Il n'y avait pas le son
00:39:29qui disait qu'on avait le droit d'arrivée.
00:39:31Non, mais taisez-vous.
00:39:33Non, c'est le week-end.
00:39:34Il passait un beau week-end.
00:39:35Je vous demande de vous arrêter.
00:39:37Cécile.
00:39:37Non, non, Cécile.
00:39:38Attendez.
00:39:39Laurent, vous vouliez parler de qui ?
00:39:41Vous êtes un tricheur.
00:39:48Alors, Laurent, aviez-vous une réponse à apporter ?
00:39:52Que le louche.
00:39:54C'est pour lui.
00:39:56Ben oui.
00:39:57Vous êtes un homme parfaitement honnête.
00:40:00Merci.
00:40:01Bravo, Laurent.
00:40:02Bravo, Laurent.
00:40:03L'auditeur.
00:40:05L'auditeur.
00:40:06Qui c'est qui qu'il a dit ?
00:40:08C'est un juste.
00:40:08Bravo, Laurent.
00:40:09Qui c'est qui qu'il a dit ?
00:40:10L'auditeur a tout raison.
00:40:11Laurent.
00:40:12J'ai été déçu par le macronisme dans son ensemble.
00:40:15On a dit ça.
00:40:16Il y a une bonne réponse.
00:40:17Bonne réponse, Laurent.
00:40:19Bravo, Laurent.
00:40:19Il faut écouter l'émission le matin.
00:40:21Ouais, c'est ça.
00:40:22Qui c'est qui qu'il a dit sur les 40 milliards à trouver ?
00:40:25Il n'y a pas de tabou.
00:40:26Il faut revoir l'ensemble des politiques publiques.
00:40:28Il ne faut rien s'interdire.
00:40:29Il faut moderniser l'action de l'État.
00:40:31Laurent.
00:40:32Il a longtemps qu'on n'avait pas entendu.
00:40:34Ah oui, je pense au Premier ministre.
00:40:36Éric Lombard.
00:40:37Non.
00:40:37Éric Lombard.
00:40:37Il l'a été.
00:40:39Il l'a été.
00:40:39Mais il est ministre.
00:40:40Éric Lombard.
00:40:41Mais il a été Premier ministre, oui aussi.
00:40:42Manuel Valls.
00:40:43Bonne réponse.
00:40:44Ah, c'est lui qui a dit ça ?
00:40:45Oui.
00:40:45Qui c'est ?
00:40:48Regardez la haine dans les yeux de Philippe David, de Bilger, sur vous.
00:40:52Oui, je sais.
00:40:53Il fallait y avoir trois points.
00:40:54Je sais.
00:40:55Qui c'est qui qu'il a dit, Laurent, sur la grève à la SNCF ?
00:40:59Ce sont principalement les contrôleurs qui ont fait partir le mouvement.
00:41:02Ce ne sont pas les personnes les plus maltraitées dans l'entreprise.
00:41:05Ah oui, je sais.
00:41:06Laurent.
00:41:07C'est le ministre du ministre des Transports.
00:41:08Bonne réponse, Philippe Tabarro.
00:41:10Quelle ministre des Transports ? Quelqu'un qui est nac à l'époque ?
00:41:14Non, mais la ministre des Transports.
00:41:16Mais vous...
00:41:17Mais vous savez, René Chiche, vous allez aller au coin, je vous le dis tout de suite.
00:41:24Mais lui, c'est une vraie, une vraie tricherie.
00:41:27Mais non, mais non, c'est une scène.
00:41:29Mais moi, je suis un winner, j'aime gagner.
00:41:31C'est une scène.
00:41:31Écoutez-moi, René Chiche, c'est une phrase qui a été dite aujourd'hui.
00:41:36Tout à fait, oui.
00:41:37Donc, qui est aujourd'hui ministre des Transports ?
00:41:39Mais non, mais non, le ministre des Transports, ça aurait pu être...
00:41:42Non, sinon, ça aurait été l'ex-ministre.
00:41:45Ça aurait été l'ex-ministre.
00:41:45De Giscard-Gesta, oui, de René Cotty aussi.
00:41:48Si vous ne comprenez pas le jeu, je suis désolée de vous le dire.
00:41:52Voilà, il y a des règles, il faut les tenir.
00:41:53Bon, d'accord.
00:41:54Allez-y, Philippe.
00:41:55C'est à vous, Cécile.
00:41:56Non, c'est à vous.
00:41:57Non, c'est à moi.
00:41:57Qui c'est qui qui l'a dit sur les droits de douane US, Donald Trump est monté comme
00:42:01un orang-outan sur son ring ?
00:42:03Heureusement qu'il y a sur son ring...
00:42:05Oui, c'est un grand patron français.
00:42:07Ah, je sais.
00:42:09Ça, je ne sais pas.
00:42:10Édouard Leclerc.
00:42:11Michel Édouard Leclerc.
00:42:12Bonne réponse de René Chiche.
00:42:14Attention.
00:42:15Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:16Trois points.
00:42:17Je ne suis pas un grand fan de Zelensky.
00:42:19Laurent.
00:42:22C'est Trump ?
00:42:23Bonne réponse, Donald Trump.
00:42:25Il est bon, Laurent.
00:42:27Qui c'est qui qui l'a dit sur le Mercosur ?
00:42:30Ce n'est pas parce qu'on est sous pression de douanières des Etats-Unis qu'on va aller
00:42:33se précipiter à signer de mauvais accords.
00:42:37Laurent, c'est un ministre qu'on cite régulièrement.
00:42:40Un ministre qu'on cite régulièrement ?
00:42:42Oui.
00:42:43Éric Lombard ?
00:42:43Non.
00:42:45Il est député de la circonscription à côté.
00:42:47Il a le même prénom que Franklin.
00:42:49Benjamin.
00:42:50Comment ?
00:42:51Adad !
00:42:51Adad !
00:42:52Benjamin Adad !
00:42:53Mais vous avez dit Benjamin.
00:42:54Vous, vous, vous, vous, vous allez dire Benjamin violé.
00:42:58Benjamin violé.
00:43:00Benjamin violé.
00:43:00Vous adorez violer.
00:43:02Il y en a mort.
00:43:03On m'a floué tout à l'heure.
00:43:04Parce que moi, j'ai un peu, un peu généate dans ma famille.
00:43:06Mais vous vous taisez.
00:43:07Non, monsieur.
00:43:08Monsieur le procureur, vous êtes un niais.
00:43:10Surtout, vous dites une absurdité tout à l'heure sur le ministre.
00:43:14Mais le ministre des Transports,
00:43:18Laurent est d'accord avec moi, j'en suis sûr,
00:43:20il aurait pu être de n'importe quel point.
00:43:21Vous devriez...
00:43:22Laurent, vous qui êtes agent de voyage,
00:43:25vous avez des promos pour le Cap d'Ague ?
00:43:27Philippe Dégère aurait besoin de se détendre un peu.
00:43:30Philippe Dégère, je suis en train de chercher un charter.
00:43:32Ah, mais il est en train de chercher un charter.
00:43:34Non, mais c'est pour vous, Philippe Dégère.
00:43:36Et les trois points, c'est pour moi.
00:43:37Avec un pot d'échappement, c'est possible.
00:43:41Je vais vous faire tous exploser en vol, vous allez voir.
00:43:43Non !
00:43:45Vous trichez.
00:43:51Excusez-moi, Maxime, est-ce qu'on peut appeler la sécurité pour René Chiche ?
00:43:55Non, mais c'est Laurent qui a gagné.
00:43:57Ce n'est pas René Chiche, c'est Laurent qui est devant.
00:43:59Laurent qui a gagné.
00:44:00Bravo, Laurent !
00:44:01Bravo, Laurent, merci beaucoup.
00:44:03Trois points de mots.
00:44:05Même avec mes moins trois.
00:44:07Oui, oui.
00:44:08Même avec ses moins trois.
00:44:11Laurent, vous avez été un excellent candidat.
00:44:13Merci en tout cas d'avoir passé ce moment avec nous.
00:44:15Vous êtes très sympathique et vous revenez comme vous voulez.
00:44:17Et n'oubliez pas les charters.
00:44:18Maintenant, il me faut quatre places.
00:44:20Merci, oui.
00:44:21Ah, vous venez avec nous, ça va être bien.
00:44:24Je vais prendre la place dans la rue.
00:44:26On vous embrasse, Laurent.
00:44:27Allez, dans un instant.
00:44:28Merci beaucoup.
00:44:28Bonne journée.
00:44:30Merci.
00:44:31C'est la...
00:44:31Je ne sais plus où on en est d'ailleurs.
00:44:33Le journal et puis la météo de Rémi André et le coup de gueule de Philippe David.
00:44:36Je me demande, en voyant certaines propositions de nos fonctionnaires, s'ils n'ont pas été bercés trop près du mur.
00:44:42Non, ça devient grave, cette histoire.
00:44:44Allez, à tout de suite.
00:44:46Sud Radio.
00:44:47Sud Radio.
00:44:47Parlons vrai.
00:44:48Parlons vrai.
00:44:49Sud Radio.
00:44:49Les Vraies Voix Sud Radio.
00:44:5117h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:44:56On vous souhaite la bienvenue, Les Vraies Voix, pour cette dernière journée de la semaine avec Philippe David.
00:45:02Elle était bien cette semaine, Philippe ?
00:45:03Cette semaine était très bien et cette première heure était, on peut le dire, volcanique.
00:45:07Chatoyante, comme votre veste, et volcanique comme le puits de Dôme.
00:45:11Voilà.
00:45:11C'est ok.
00:45:12Oui, il y a des volcans dans le puits de Dôme.
00:45:14Lesquels ?
00:45:16Il y a le puits de Dôme, le puits de Sancy, il y en a plein.
00:45:18J'avais oublié que c'était un puits de culture.
00:45:20Il y a des vulcanières.
00:45:21Surtout le puits sans fond.
00:45:24C'est géographique.
00:45:27Le puits à titre.
00:45:29Autour de cette table, Philippe Bilger, Tom Conan, René Chiche.
00:45:32Bonsoir, Cécile.
00:45:33Et bonsoir, Monsieur.
00:45:34Et comme vous laissez des messages sur notre ligne, 0826 300 300, on les écoute.
00:45:39Oui, à l'attention de beaucoup de journalistes et puis de parlementaires gauchistes,
00:45:45qui finalement quand même ont des très bons salaires,
00:45:48qui attendent tous que Bernard Arnault ait des soucis.
00:45:52Ils sont bien contents que les actions baissent, etc.
00:45:55Que les grands patrons quittent la France.
00:45:57Mais ça va devenir un parc d'attraction, la France.
00:45:59Il faudrait arrêter de taper sur Bernard Arnault,
00:46:01parce que LVMH a donné 300 millions d'euros à Notre-Dame pour la réparer.
00:46:06Il n'aurait pas dû le faire finalement, puisque tout le monde lui lance des tomates.
00:46:09Et puis aussi, il a renflué les restos du cœur.
00:46:12Alors il faut être un peu objectif, les journalistes, tout le temps,
00:46:14tout le temps de vous réjouir des problèmes de Bernard Arnault.
00:46:18Merci.
00:46:20Philippe Ligier.
00:46:21Là, ma chère Cécile, je compte sur vous pour donner à cette seconde heure
00:46:26une qualité qu'elle n'a pas eue à cause de mes contradictions.
00:46:30Mais, sérieusement, il met en cause l'auditeur quelque chose de très vrai
00:46:36dans quoi je suis souvent tombé.
00:46:38Par détestation d'une personne, et ce n'est pas mon cas pour Bernard Arnault,
00:46:44on confond un petit peu, l'hostilité personnelle domine le souci de la France.
00:46:50Et en réalité, je le rejoins totalement.
00:46:54Des gens n'aiment pas Bernard Arnault,
00:46:56et ils oublient tout ce qu'il a fait, et tout ce qu'il fait.
00:47:00J'ai l'impression que c'est exactement l'inverse.
00:47:02Ce n'est pas du tout la personne de Bernard Arnault,
00:47:04qui est peut-être une personne très sympathique,
00:47:05ce n'est pas du tout la question.
00:47:06C'est ce qu'il représente, c'est-à-dire que c'est le groupe,
00:47:09c'est la question des milliardaires, la taxation des milliardaires,
00:47:12le patrimoine en particulier, et des écarts de richesse.
00:47:14C'est ça la question derrière Bernard Arnault.
00:47:17Bernard Arnault pourrait s'appeler Ludivine Pomme de Terre,
00:47:20que ce serait la même question.
00:47:21Ce n'est pas sa personne, c'est ce qu'il représente,
00:47:24et ce qu'il incarne, par rapport à la question du partage des richesses en France,
00:47:27qui est effectivement un problème.
00:47:28Mais si c'est ça, c'est encore plus stupide !
00:47:31Ben non, ça veut dire que...
00:47:32C'est de la richesse, oui, bien sûr.
00:47:33Non, non, ça veut dire que ce n'est pas la personnalisation qui est intéressante,
00:47:36c'est le débat sur la répartition des richesses.
00:47:38Mais c'est celui que vous voulez, vous !
00:47:40C'est celui qui est suggérant dans les critiques, c'est ça que je veux dire.
00:47:45Mais Bernard Arnault, justement, lui, est un exemple
00:47:47en matière de distribution des richesses dans son groupe.
00:47:49Alors là, franchement...
00:47:50Ah non, mais je ne parle pas dans son groupe,
00:47:51je ne parle pas de la taxation par rapport à l'État,
00:47:53je ne parle pas des salaires de chez le VMA.
00:47:55Il a actuellement, malheureusement pour lui,
00:47:57parce que c'est quelqu'un que j'admire, bien sûr,
00:47:59il est actuellement dans la ligne de mire pour ses propos,
00:48:02par rapport à Trump et son attachement un peu à la politique américaine, etc.
00:48:08Et ce qu'il vient de dire encore récemment,
00:48:09enfin même hier, qu'il était peut-être prêt à délocaliser
00:48:12à cause des droits de douane aux USA,
00:48:14c'est là qu'il est un petit peu pris en défaut
00:48:16d'absence de nationalisme.
00:48:20Excusez-moi, il y a un patron en France qui n'a pas délocalisé,
00:48:24et surtout parce qu'il y a du luxe, c'est quand même lui.
00:48:26Parce que regardez, l'automobile, ça a délocalisé à mort.
00:48:28Bien sûr.
00:48:30Il a été critiqué parce qu'il a apporté quand même un enthousiasme,
00:48:35c'est son droit, à Trump, il a même co-financé,
00:48:38il a co-financé les cérémonies d'investisseurs de Trump.
00:48:39Juste un petit mot sur Bernard Arnault.
00:48:42Quand il a donné de l'argent pour Notre-Dame,
00:48:44il a été critiqué parce que ce n'était pas assez.
00:48:45Quand il a donné pour le Resto du Coeur,
00:48:47il a quand même donné 10 millions d'euros,
00:48:49ce n'était pas assez.
00:48:50En fait, ça ne va jamais.
00:48:51Je pense que les gens qui critiquent ces gens-là
00:48:54ne donnent pas non plus au Resto du Coeur.
00:48:56On est bien d'accord.
00:48:57J'aimerais bien voir sur tous ces journalistes qui le critiquent,
00:49:01j'aimerais bien voir à quel moment eux donnent de l'argent
00:49:04pour aider les autres.
00:49:05Il y en a aussi certains, c'est ici, des journalistes qui,
00:49:07au contraire, 13 des couronnes de lauriers à Bernard Arnault.
00:49:10Il ne faut pas non plus...
00:49:11Mais on ne peut pas tracher sur des gens,
00:49:14quels qu'ils soient et quel que soit le niveau,
00:49:16qui donnent de l'argent à l'endroit des autres.
00:49:17On ne va pas.
00:49:18On est trop généreux avec l'argent des autres.
00:49:20C'est ça.
00:49:21On n'a plus le temps.
00:49:23Non, on n'a plus le temps.
00:49:25Normalement, quand je parle plus personnelle,
00:49:26c'est cassé, là.
00:49:30Allez, dans un instant, Philippe David avec son coup de gueule à lui.
00:49:33Sud Radio.
00:49:34Sud Radio.
00:49:35Parlons vrai.
00:49:35Parlons vrai.
00:49:36Sud Radio.
00:49:36Parlons vrai.
00:49:37Et Vraie Voix Sud Radio, 17h-19h,
00:49:40Philippe David, Cécile de Minibus.
00:49:44On se dit tout sur Sud Radio.
00:49:45C'est ça qui est bien.
00:49:46Parlons vrai.
00:49:46Et ça, pour le coup, on parle vrai.
00:49:49Vous avez la possibilité, en tout cas,
00:49:51si vous voulez appeler Aude au 0826 300 300
00:49:54pour partager avec nous des moments,
00:49:56vous êtes les bienvenus.
00:49:57Autour de cette table, Philippe Bilger, Tom Conan, René Chiche.
00:50:00Bon, Tom Conan et René Chiche,
00:50:01on s'en sera pas assez aujourd'hui.
00:50:03Maintenant qu'ils sont là, on va les garder.
00:50:05Si vous continuez comme ça, je vous renvoie chez Darty.
00:50:07Moi, je suis très bien chez Darty.
00:50:09Sud Radio, c'est fini.
00:50:10Je suis très bien chez Darty.
00:50:11C'est votre dernière émission.
00:50:12C'est mon père, c'est votre dernière émission.
00:50:14C'est votre dernière émission.
00:50:14Alors, ça suffit maintenant.
00:50:15C'est fini pour vous.
00:50:16Maintenant, on place au frigo et aux machines à laver.
00:50:18Mais, oui.
00:50:20Moi, elle ne fait pas peur, la Cécile.
00:50:21Vous savez qui sont les patrons, ici ?
00:50:23Oui, oui.
00:50:23Oui, c'est Philippe Bilger.
00:50:24Cécile, est-ce que la seconde heure va s'améliorer ou pas ?
00:50:30Non, j'ai peur qu'elle se dégrade.
00:50:35Mais bon, j'ai assez...
00:50:37Tom a appris l'écart.
00:50:39J'essaie, j'essaie en tout cas.
00:50:41En revanche, on peut être sérieux deux secondes.
00:50:43Oui, il faut.
00:50:44Juste pour lancer le jingle.
00:50:45Vous faites ce que vous voulez.
00:50:46Allez, à tout de suite.
00:50:46Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu d'un village.
00:50:52Un village qui se situe dans le premier arrondissement de Paris.
00:50:55Pourquoi le premier arrondissement de Paris ?
00:50:57Parce que c'est là que se trouve la cour des comptes
00:50:59et que, à quelques jours de la foire de Paris,
00:51:01où les vraies voix seront présentes le 30 mai,
00:51:03j'ai l'impression que le concours l'épine de l'idée la plus saugrenue
00:51:07pour baisser la dépense publique a déjà commencé.
00:51:10Ainsi, les sages, alors je mets des guillemets à sages,
00:51:13de la rue Cambon, qui n'ont de sages que le nom, ont imaginé,
00:51:16modèle allemand oblige de plafonner le reste à charge des ménages
00:51:19proportionnellement à leur revenu pour les soins de santé.
00:51:22Je décrypte.
00:51:23Si vous gagnez plus d'argent, vous serez moins remboursé.
00:51:26L'État considérant que vous avez les moyens de prendre à charge
00:51:29une partie de vos soins de santé.
00:51:31Une méthode qui rappelle ce que Coluche appelait la méthode de feu
00:51:34les pays de l'Est.
00:51:35Donne-moi ta montre, je te donnerai l'heure.
00:51:37Comment, en effet, expliquer aux gens qui vont cotiser le plus
00:51:40qu'ils vont être plus mal remboursés ?
00:51:43Comment ne pas démotiver les plus bosseurs
00:51:46qui se bougent pour gagner de l'argent
00:51:47si, en cas d'accident de santé,
00:51:49ils sont plus maltraités que ceux qui attendent
00:51:51que le chèque tombe à la fin du mois ?
00:51:53Comment expliquer à ces gens qui travaillent dur
00:51:56et qui sont déjà les plus taxés,
00:51:5876% de l'impôt sur le revenu étant payé
00:52:00par 10% des contribuables
00:52:02qui seront ciblés par cette mesure,
00:52:04qu'avec la CMU ou la ME,
00:52:06des personnes qui restent chez elles toute la journée
00:52:08ou qui sont illégalement en France,
00:52:10auront des soins de santé payés à 100%
00:52:12quand elles, qui auront le plus cotisé,
00:52:14devront mettre la main à la poche ?
00:52:16Une proposition de la Cour des comptes
00:52:17qui donne raison à Margaret Thatcher
00:52:19lorsqu'elle disait
00:52:19le 5 février 1976
00:52:21alors qu'elle était chef de l'opposition,
00:52:23le problème avec le socialisme,
00:52:25c'est qu'on finit toujours par avoir dépensé
00:52:27tout l'argent des autres.
00:52:28Alors, après avoir cramé la caisse,
00:52:30comme l'a dit Valérie Pécresse,
00:52:31merci aux gens de la Cour des comptes
00:52:33et aux autres
00:52:33de ne pas proposer tout et n'importe quoi
00:52:36pour la renflouer.
00:52:38Juste pour dire que la Foire de Paris,
00:52:40ce sera le 30 avril, pas mai.
00:52:42Ah, j'ai fait une lumière.
00:52:44Vous voyez, tout à l'heure,
00:52:45j'ai parlé d'une qualité que j'avais,
00:52:47j'ai continué à m'orner de compliments.
00:52:51J'ai indiqué qu'il fallait savoir
00:52:53penser contre soi.
00:52:55Et c'est à l'évidence une chose
00:52:57que vous ne faites jamais.
00:52:58Parce que vous avez un point de vue
00:53:00que vous développez toujours avec talent,
00:53:02mais vous oubliez, dans votre propos,
00:53:04d'imaginer que d'autres pourraient trouver
00:53:08que cette mise en cause
00:53:11de l'égalité française,
00:53:13qui est un fléau dans notre pays,
00:53:15on pourrait prendre d'autres exemples,
00:53:18peut justement être approuvée.
00:53:20Et quand vous êtes si désagréable
00:53:23avec la Cour des comptes,
00:53:24je vous trouve un peu injuste.
00:53:26Parce que ça peut être parfaitement admis
00:53:29que plus on a de revenus,
00:53:31et bien plus on paye.
00:53:32Et bien, c'est qu'à l'entrée en assurance privée,
00:53:34on ne cotise plus pour les autres.
00:53:36Moi, je suis rarement d'accord
00:53:37avec les coups de gueule de Philippe,
00:53:39mais là, je suis tout à fait d'accord avec lui.
00:53:41Vous êtes censé, contrairement à Bill J.
00:53:43Mais non !
00:53:43Vous ne payez pas !
00:53:45Non !
00:53:45Vous ne s'en savez rien.
00:53:47Mais en fait,
00:53:48parce que ça repose sur un principe universaliste,
00:53:50et c'est vraiment les fonds...
00:53:51Mais il est comment, il est idiot !
00:53:54Ce principe...
00:53:55C'est un principe universaliste, justement,
00:53:59d'égalité,
00:54:00où tout le monde, effectivement, a accès.
00:54:01Mais évidemment, on ne cotise pas de la même manière,
00:54:02puisqu'évidemment, si vous cotisez plus,
00:54:04par définition,
00:54:04proportionnellement à vos revenus,
00:54:06vous cotiserez beaucoup plus d'argent.
00:54:07Donc si vous allez demain vous faire soigner,
00:54:09vous aurez finalement payé beaucoup plus en amont.
00:54:11Mais vous êtes quand même remboursé de la même manière.
00:54:13Donc en réalité,
00:54:14ça me semble être un très bon système.
00:54:16En revanche,
00:54:17là où effectivement c'est problématique,
00:54:18et ce n'est pas forcément mentionné
00:54:19dans les propos de Philippe,
00:54:20c'est que dans le même temps,
00:54:22il faut qu'il y ait une équité fiscale
00:54:23et sur le plan des prélèvements sociaux
00:54:25qui soit parfaite, effectivement.
00:54:26Et ça, ça rejoint ce qu'on disait tout à l'heure.
00:54:28La Cour des comptes,
00:54:29elle met en avant notamment la fraude sociale.
00:54:31Elle devrait se concentrer davantage
00:54:32sur la fraude fiscale
00:54:33qui est chiffrée à des montants
00:54:35beaucoup plus...
00:54:36Mais Moscovici a dit
00:54:37qu'il y avait beaucoup moins à gratter
00:54:38sur la fraude fiscale
00:54:39que sur la fraude sociale avant-hier.
00:54:40Ça a été très contesté...
00:54:41Mais les deux, Tom ?
00:54:42Les deux ?
00:54:42Ah non, mais les deux,
00:54:42je suis tout à fait d'accord.
00:54:43Les deux,
00:54:43mais ça a été très contesté
00:54:45par plusieurs écolistes,
00:54:46notamment Gabriel Zucman
00:54:47que je suis beaucoup
00:54:48et que je vous recommande.
00:54:49Je vais faire court
00:54:49puisqu'il a été très long.
00:54:51Mais d'accord ?
00:54:51Non, mais je plaisante, Tom.
00:54:53Déjà, vous perdez du temps.
00:54:54Non, mais moi,
00:54:55tout ce concept d'égalité,
00:54:57d'universalité,
00:54:58je crois qu'il faut un petit peu
00:54:59revenir dessus
00:55:00et je suis d'accord
00:55:00avec Philippe Bilger.
00:55:01Excusez-moi,
00:55:01ayons un peu de bon sens.
00:55:04Un cas concret.
00:55:05Mais vous dites à celui
00:55:05qui coiffe le plus
00:55:06qui est loin.
00:55:07Mais attendez,
00:55:08si quelqu'un gagne...
00:55:09On n'a pas le temps.
00:55:10Ah bon, on n'a pas le temps ?
00:55:13Une info importante
00:55:18puisque l'église a proclamé
00:55:20le 72e miracle
00:55:21du sanctuaire de Lourdes
00:55:22et ça n'est pas vous,
00:55:23René Fich.
00:55:25Guérison jugée miraculeuse
00:55:26d'une patiente italienne
00:55:27qui était atteinte
00:55:28par une sclérose latérale,
00:55:30maladie neurodégénérative,
00:55:32proche de ce qu'on appelle
00:55:32la maladie de Charcot.
00:55:34Cette Italienne,
00:55:35âgée de 67 ans,
00:55:35dit avoir senti
00:55:36une caresse
00:55:37lorsqu'en 2009,
00:55:38elle est descendue
00:55:39dans les piscines du sanctuaire
00:55:40lors d'un voyage
00:55:40avec son diocèse italien.
00:55:41On suivit
00:55:42un sentiment de douleur
00:55:43aux jambes
00:55:44puis finalement
00:55:45de bien-être
00:55:45avec, c'est elle qui dit ça,
00:55:47une voix rassurante.
00:55:48Ensuite,
00:55:48ces symptômes ont disparu
00:55:50peu à peu
00:55:51au point qu'une vingtaine
00:55:52de jours plus tard,
00:55:53les médecins étaient surpris
00:55:54par sa soudaine rémission
00:55:55sans explication scientifique
00:55:57apparente.
00:55:58Alors tout ça,
00:55:58c'était donc en 2009.
00:55:59Mais le miracle
00:56:00vient d'être validé
00:56:01officiellement
00:56:02par son diocèse italien
00:56:03puis par l'église
00:56:04et notamment
00:56:05par Alessandro de Francisquiss,
00:56:07médecin du Bureau
00:56:08des constatations médicales
00:56:09de Lourdes.
00:56:10Il expliquait tout à l'heure
00:56:11chez nos confrères
00:56:12de CNews
00:56:12la méthodologie
00:56:13d'homologation
00:56:14entre guillemets
00:56:15des miracles.
00:56:16On a reconnu
00:56:17dans la réunion annuelle
00:56:18du Comité médical
00:56:19international de Lourdes
00:56:20le mois de novembre passé
00:56:22sa guérison
00:56:23parce que nous avons
00:56:25des critères très stricts
00:56:26à Lourdes
00:56:26sous l'expérience
00:56:27désormais d'un siècle et demi
00:56:29et parmi eux,
00:56:30il y a le critère aussi
00:56:31de la guérison durable
00:56:32dans le temps.
00:56:33On ne pouvait pas
00:56:34évidemment risquer
00:56:35d'arriver à une conclusion
00:56:37si on était
00:56:38pendant une période
00:56:39qu'on appelle
00:56:39une période
00:56:40de rémission temporaire
00:56:42des symptômes.
00:56:43Mais franchement,
00:56:44au but de 15 ans,
00:56:45on était sûr et certain
00:56:46qu'elle était
00:56:46effectivement guérie
00:56:47en manière
00:56:48inexpliquée
00:56:49pour nos connaissances.
00:56:50Voilà, 72ème
00:56:51miracle reconnu
00:56:52à Lourdes,
00:56:53le dernier,
00:56:54le 71ème,
00:56:55c'était la reconnaissance
00:56:55il y a quelques mois
00:56:56d'une guérison
00:56:57inexpliquée
00:56:57datant de 1923,
00:56:59un soldat britannique
00:56:59blessé durant la Première
00:57:00Guerre mondiale.
00:57:01Eh bien,
00:57:02le 73,
00:57:02et si on arrive
00:57:03à finir cette émission.
00:57:04Vous restez avec nous,
00:57:05merci Félix Mathieu,
00:57:06on est ensemble
00:57:07jusqu'à 19h,
00:57:08à tout de suite.
00:57:09Sud Radio,
00:57:10Sud Radio,
00:57:10Parlons Vrai,
00:57:11Parlons Vrai,
00:57:11Sud Radio,
00:57:12Parlons Vrai.
00:57:13Les vrais voix
00:57:14Sud Radio,
00:57:1517h-19h,
00:57:16Philippe David,
00:57:17Cécile de Ménibus.
00:57:18Retour des vrais voix
00:57:21avec évidemment
00:57:22Philippe Bilger,
00:57:23Tom Conan,
00:57:24René Chiche
00:57:25qui ne sont pas
00:57:26franchement disciplinés
00:57:27aujourd'hui,
00:57:27Cécile de Ménibus
00:57:28et c'est l'heure
00:57:29du tour de table
00:57:31de l'actualité.
00:57:32Mais on est chez les fous,
00:57:33là.
00:57:33Oui, je vous le donne en mille,
00:57:34le meilleur fion,
00:57:35c'est celui de Lucette.
00:57:36Ah mais là,
00:57:37c'est sérieux.
00:57:37Précisons que le fion,
00:57:39ça se mange.
00:57:39Vous déformez ma sensualité.
00:57:41Arrêtez-vous, quoi.
00:57:42Vous avez vu,
00:57:43vous êtes moches
00:57:44comme des culs, quoi.
00:57:45D'habitude,
00:57:45quand on parle de fion
00:57:46sur Sud Radio,
00:57:46c'est entre 14h et 16h
00:57:48avec Brigitte Lett.
00:57:48Et il reste 4 secondes
00:57:50pour avaler.
00:57:50Le tour de table
00:57:51de l'actualité.
00:57:53Et Philippe Bilger,
00:57:54vous allez nous parler
00:57:55de l'Iran
00:57:56avec votre regard perçant.
00:57:58Oui,
00:57:59en fait,
00:58:00c'est un sujet sérieux.
00:58:02Vous avez entendu
00:58:03tout à l'heure
00:58:03le secrétaire d'État
00:58:05américain
00:58:06qui a dit,
00:58:07en gros,
00:58:08si on ne règle pas
00:58:09le problème
00:58:10rapidement de l'Ukraine,
00:58:12s'il nous casse
00:58:13les pieds
00:58:14pour rester poli,
00:58:16eh bien,
00:58:16on abandonne.
00:58:18Autrement dit,
00:58:19on lâche
00:58:19ou on se laffe.
00:58:21C'est clair.
00:58:23Et pour l'Iran,
00:58:25il espère
00:58:25un accord exceptionnel,
00:58:28mais cet accord exceptionnel,
00:58:30il le veut
00:58:30tellement rapidement
00:58:31qu'en réalité,
00:58:33il est prêt
00:58:33à valider aujourd'hui
00:58:35ce qu'il a refusé
00:58:37il y a 7 ans.
00:58:38Donc,
00:58:38je vois là
00:58:39un tempérament
00:58:40catastrophique
00:58:41de Donald Trump
00:58:42en matière internationale,
00:58:44c'est-à-dire
00:58:45qu'il aborde
00:58:46de manière superficielle
00:58:48les problèmes
00:58:49qu'il a promis
00:58:50de régler
00:58:50en très peu de temps
00:58:51et quand il ne peut
00:58:53pas les régler
00:58:54ou bien
00:58:54il les lâche
00:58:56carrément
00:58:57ou bien
00:58:58en réalité,
00:58:59il se lâche,
00:59:00il est incapable.
00:59:01ça n'est pas
00:59:02un homme de constance
00:59:04et en réalité,
00:59:05pour l'instant,
00:59:06il ne tient aucune promesse.
00:59:07Oui,
00:59:07mais c'est vraiment
00:59:08une politique
00:59:09qui est brutale
00:59:09et surtout
00:59:10qui est très manichéenne.
00:59:11Effectivement,
00:59:11il lance des idées,
00:59:12il essaye d'aller jusqu'au bout
00:59:14s'il sent que ce n'est pas possible,
00:59:15il revient en arrière
00:59:15sans perdre vraiment la face
00:59:17mais en se contredisant
00:59:18complètement
00:59:19et c'est vrai.
00:59:21La nuit dernière,
00:59:21il a bombardé les outils
00:59:22qui sont des alliés de l'Iran
00:59:23donc c'est quand même
00:59:24un peu antinomique
00:59:25d'être prêt
00:59:26à passer l'éponge
00:59:27plus ou moins
00:59:28avec les chefs
00:59:30et c'est un peu bizarre.
00:59:32C'est très bizarre
00:59:32les contradictions
00:59:33sont à la fois
00:59:33aussi au niveau international
00:59:35et au niveau intérieur
00:59:36parce que même
00:59:36ce qui se passe
00:59:37avec Dodge
00:59:37avec le fameux plan
00:59:39d'économie
00:59:39mis en place
00:59:41également par Musk
00:59:42il y a plein de retours
00:59:43en arrière
00:59:44c'est-à-dire que
00:59:44là vous avez vu
00:59:45ils vont couper des vivres
00:59:46à l'université de Harvard
00:59:47donc il y a un bras de fer
00:59:48entre le président de Harvard
00:59:49et Trump
00:59:50sur les budgets également
00:59:51de la sécurité sociale
00:59:52où il y a près
00:59:5240 milliards de dollars
00:59:53qui possiblement
00:59:54pourraient être coupés
00:59:55sachant que les Etats-Unis
00:59:56ce n'est quand même pas
00:59:56non plus
00:59:57vraiment un modèle
00:59:58de protection sociale
00:59:59déjà avant l'arrivée
01:00:01de Trump
01:00:01donc tout ça
01:00:02est très problématique
01:00:03à la fois pour les Américains
01:00:04qui sont un peu pris en otage
01:00:05quand même
01:00:05de leur propre président
01:00:06et puis également
01:00:07pour le reste du monde.
01:00:08Ben oui
01:00:08on a un président
01:00:10qui est totalement
01:00:10insaisissable
01:00:11d'ailleurs sur tous les niveaux
01:00:12alors déjà
01:00:13comme vous l'avez dit
01:00:13diplomatiquement
01:00:14il y a deux semaines
01:00:15on avait parlé
01:00:15qu'il devait favoriser Israël
01:00:17pour bombarder l'Iran
01:00:18ce qui ne se fera pas du tout
01:00:19il était prêt à bombarder l'Iran aussi
01:00:20il y a quelques semaines
01:00:21on avait dit
01:00:22non
01:00:22on ne s'est pas trompé
01:00:23et sur le plan
01:00:24en plus même économique
01:00:26etc et financier
01:00:27c'est un président
01:00:28je trouve qui fait peur
01:00:28et qui est entouré
01:00:29de quelques personnes
01:00:30qui font peur aussi
01:00:31d'ailleurs à la limite
01:00:31Rubio
01:00:32finalement
01:00:32c'est l'un des
01:00:33moins dangereux
01:00:35parce que lorsque
01:00:36vous voyez les autres
01:00:37oui mais René
01:00:38c'est très dangereux
01:00:39ceux qui ne l'aimaient pas
01:00:41au début
01:00:41qui maintenant
01:00:42travaillent à son service
01:00:44ils vont être plus
01:00:45fanatiques que lui
01:00:46c'est vrai
01:00:47je crois
01:00:48c'est vrai
01:00:48Tom Conan
01:00:49la disparition
01:00:51de la journaliste
01:00:51Fatima Oussana
01:00:52héroïne d'un doc
01:00:53sélectionné à Cannes
01:00:54qui a été tué à Gaza
01:00:55tout à fait
01:00:56Fatima Oussana
01:00:58qui est morte
01:00:59à l'âge de 25 ans
01:01:00avec plusieurs personnes
01:01:00de sa famille
01:01:01en fait sa maison
01:01:02a été ciblée
01:01:04par un bombardement
01:01:04alors évidemment
01:01:05on pense que
01:01:06ce n'est pas forcément
01:01:06elle qu'on ciblait
01:01:07mais de fait
01:01:08elle a été éliminée
01:01:09avec plusieurs personnes
01:01:10de sa famille
01:01:11et il se trouve
01:01:11qu'en effet
01:01:11elle était l'héroïne
01:01:12d'un documentaire
01:01:13qui a été sectionné
01:01:14à Cannes
01:01:14pour la prochaine édition
01:01:15du festival
01:01:16donc c'est une mort
01:01:17qui est tragique
01:01:18d'autant que
01:01:19ça a été énormément relayé
01:01:21dans les médias
01:01:21de manière très impressionnante
01:01:23donc avec 10 de ses proches
01:01:25elle est décédée
01:01:26et en fait
01:01:27elle était par ailleurs
01:01:28chroniqueuse du quotidien
01:01:30en fait à Gaza
01:01:31parce que comme vous le savez
01:01:31depuis le 7 octobre
01:01:33Israël empêche
01:01:34l'accès des journalistes
01:01:35étrangers à Gaza
01:01:36donc pour avoir
01:01:37des informations
01:01:38sur ce qui se passe
01:01:39au quotidien
01:01:40il faut que des gens
01:01:41fassent quand même
01:01:42le travail
01:01:42le journalisme
01:01:43étant quand même
01:01:44un service aussi public
01:01:45d'une certaine façon
01:01:46et donc elle le faisait
01:01:47avec beaucoup de succès
01:01:50et donc voilà
01:01:51le fait qu'elle soit touchée
01:01:52ça met en lumière
01:01:54la grande difficulté
01:01:56qu'il y a de comprendre
01:01:57et de mettre la lumière
01:01:58sur ce qui se passe
01:01:59au quotidien à Gaza
01:02:00sur le massacre en cours
01:02:01et donc c'est d'autant plus
01:02:03dramatique
01:02:04qu'au-delà de la personne
01:02:05qu'elle était
01:02:05elle était d'une grande utilité
01:02:07Oui alors le problème
01:02:08Alors je vais juste
01:02:09te dire quelque chose
01:02:10qu'elle a écrit
01:02:10qui sont ses dernières volontés
01:02:12elle dit
01:02:13si je meurs
01:02:14je veux que ce soit
01:02:14une mort tonitruante
01:02:15je veux que le monde entier
01:02:17entende parler de ma mort
01:02:18je veux qu'elle ait
01:02:19un impact
01:02:20qui ne s'estompe pas
01:02:21avec le temps
01:02:22je veux des images
01:02:23qui ne peuvent pas
01:02:24être enterrées
01:02:25dans l'espace du temps
01:02:26Oui tout à fait
01:02:27alors d'abord
01:02:28c'est une journaliste
01:02:29je ne sais pas
01:02:30si c'est une journaliste
01:02:30professionnelle
01:02:31c'est une chroniqueuse
01:02:32de terrain
01:02:33qui était impliquée
01:02:34qui vivait vraiment
01:02:36sur place
01:02:37Israël n'a pas ciblé
01:02:40spécifiquement
01:02:40c'est ce que j'ai dit
01:02:42c'est ce que j'ai dit
01:02:42c'est ce que j'ai dit
01:02:43c'est ce que j'ai dit
01:02:44c'est ce que j'ai dit
01:02:44islamiste, barbare
01:02:45et malheureusement
01:02:46je vais vous dire
01:02:47c'est horrible
01:02:48ce que je vais dire
01:02:48parce que moi personnellement
01:02:49j'ai vécu personnellement
01:02:50familialement
01:02:51un drame terrible
01:02:52d'une grande journaliste
01:02:53qui était ma belle-sœur
01:02:54vous voyez
01:02:54à RFI
01:02:54qui a été tuée par les talibans
01:02:56en 2001
01:02:57lors de l'invasion
01:02:58par l'Alliance du Nord
01:02:59donc je sais ce que c'est
01:03:00de perdre quelqu'un
01:03:01qui était vraiment
01:03:02une journaliste encartée
01:03:03une grande reporter
01:03:03cette personne
01:03:04Fatima
01:03:05paix à son âme
01:03:06d'ailleurs le film
01:03:06est sélectionné
01:03:07dans une sélection parallèle
01:03:08acide
01:03:08cette personne
01:03:09elle n'est pas vraiment
01:03:11journaliste professionnelle
01:03:12elle est chroniqueuse
01:03:13et c'est ce qu'on appelle
01:03:13les risques d'une guerre
01:03:15car c'est une guerre
01:03:15elle se met au milieu
01:03:17de la population
01:03:18Israël encore une fois
01:03:19sans être partisan
01:03:21à tout prix
01:03:21mais quand même
01:03:22Israël prévient
01:03:23lorsqu'il y a des bombardements
01:03:24lorsqu'il y a des bombardements
01:03:26sur des immeubles
01:03:27où il y a des terroristes
01:03:28ah bah oui
01:03:29ah bah ils bombardent
01:03:30et bah excusez-moi
01:03:31cette malheureuse Fatima
01:03:32paix à son âme
01:03:33encore une fois
01:03:33bah voilà
01:03:35elle reste au milieu
01:03:36elle prend ses risques
01:03:37je suis désolé
01:03:37elle prend ses risques
01:03:38alors elle a ce documentaire
01:03:39qui sort
01:03:40ça sera peut-être
01:03:40un hommage posthume
01:03:41on verra
01:03:42mais moi excusez-moi
01:03:43il y a quand même
01:03:44une dimension
01:03:45qui est très symbolique
01:03:46au-delà de sa
01:03:47personne
01:03:47et sachant qu'il y a
01:03:49à peu près
01:03:49selon les chiffres
01:03:50qui reviennent souvent
01:03:51200 journalistes
01:03:52qui auraient été tués
01:03:53à Gaza
01:03:54depuis le début
01:03:54alors attention encore une fois
01:03:55qui sont ces journalistes
01:03:56parce qu'il y a beaucoup
01:03:57de journalistes
01:03:57qui étaient
01:03:58le 7 octobre même
01:03:59je ne sais pas si vous vous souvenez
01:04:00dans les kibouz
01:04:02lorsqu'on tuait les gens
01:04:03c'est fou
01:04:04pardon
01:04:04c'est fou de cristalliser
01:04:06systématiquement
01:04:06sur Israël et Gaza
01:04:08alors que des journalistes
01:04:09malheureusement
01:04:09il y en a partout
01:04:10dans le monde
01:04:10qui meurent tous les jours
01:04:11et on n'en parle jamais
01:04:13et le seul problème
01:04:14c'est qu'en ne parlant
01:04:15que de cette guerre
01:04:16à Gaza Israël
01:04:17on anonyme
01:04:18enfin en tout cas
01:04:19on rend invisibles
01:04:20tous les journalistes
01:04:21qui aujourd'hui
01:04:21meurent un peu partout
01:04:22il faut le faire
01:04:24il faut en parler
01:04:25dès qu'un journaliste
01:04:26meurt
01:04:26il y a une manifestation
01:04:27des journalistes
01:04:28soit disant palestiniens
01:04:29il y a deux jours
01:04:30excusez-moi
01:04:31ces journalistes palestiniens
01:04:31qu'ils aillent essayer
01:04:32de faire leur métier à Gaza
01:04:33si ce sont des journalistes
01:04:35femmes
01:04:35journalistes homosexuels
01:04:36vous allez voir
01:04:36c'est vouloir faire leur métier
01:04:37à Gaza
01:04:37ces journalistes palestiniens
01:04:38alors moi je ne suis pas
01:04:39un partisan à 100%
01:04:40de Netanyahou
01:04:41ou de la politique israélienne
01:04:42c'est pas ça
01:04:43mais il faut quand même
01:04:43avoir une certaine mesure
01:04:45et voilà
01:04:46c'est tout
01:04:46et il y a plein de journalistes
01:04:47soi-disant palestiniens
01:04:48qui étaient dans les kibbutz
01:04:50en train de faire des directs
01:04:51où on disait
01:04:51et les gens étaient
01:04:52en train de se faire tuer
01:04:53des bébés se faisaient tuer
01:04:55des femmes se faisaient violer
01:04:56ils étaient là en direct
01:04:57à faire tout
01:04:58sur les réseaux sociaux
01:04:58bah excusez-moi
01:04:59c'est Fatima
01:05:00paix à son âme
01:05:00mais excusez-moi
01:05:01je vais être un peu méchant
01:05:02peut-être un peu
01:05:02vraie voix
01:05:03encore plus que l'habitude
01:05:04bah tant pis pour elle
01:05:05ah bah non
01:05:06on ne peut pas dire ça
01:05:06c'est risque
01:05:07dans la mesure
01:05:10dans la mesure
01:05:11dans la mesure
01:05:13en plus comme je le disais
01:05:14l'accès des journalistes
01:05:15à la zone étrangère
01:05:17n'est pas possible
01:05:17bah il y a quand même
01:05:18une nécessité d'informer
01:05:20le public
01:05:20sur ce qui se passe
01:05:21et donc l'utilité
01:05:22de ces journalistes sur place
01:05:23six journalistes d'Al Jazeera
01:05:25il y a un mois
01:05:25soi-disant d'Al Jazeera
01:05:26qui étaient finalement
01:05:27membres du Hamas
01:05:27ils étaient pourtant
01:05:28encartés
01:05:29cartes de presse
01:05:30à Al Jazeera
01:05:30et c'était des membres du Hamas
01:05:32alors c'est Fatima
01:05:32quand je dis en tout forel
01:05:33je retire mes propos
01:05:34si j'ai choqué
01:05:35excusez-moi
01:05:35je retire mes propos
01:05:36si j'ai un thé
01:05:37oui je retire
01:05:37je suis là
01:05:38mais voilà
01:05:39je ne vais pas non plus
01:05:40faire tout un hommage
01:05:43on ne va pas en rajouter
01:05:44mais j'ai été très intéressant
01:05:45à votre produit
01:05:46quoi qu'il en soit
01:05:46on a une pensée
01:05:48pour tous les journalistes
01:05:49qui font leur travail
01:05:50sur le terrain
01:05:50et qui tombent tous les jours
01:05:51bien sûr
01:05:51et c'est ce que je voulais dire
01:05:54voilà
01:05:54si c'était une vraie photojournaliste
01:05:57c'est très étrange
01:05:58comme attaque
01:05:59toujours un tabou
01:05:59parce que j'ai vu une petite enquête
01:06:00d'une société d'enquête
01:06:02qui s'appelle Robert Waters
01:06:03et nos Yomenis
01:06:03sont deux études
01:06:04des études
01:06:05qui ont fait des études
01:06:06sur le rapport
01:06:07des français à l'argent
01:06:09et c'est vrai
01:06:09que c'est quand même
01:06:10c'est incroyable
01:06:11en France
01:06:11c'est un tabou
01:06:12l'argent
01:06:12mais c'est incroyable
01:06:13on ne peut pas dire
01:06:14on ne peut pas dire
01:06:15combien on gagne
01:06:15on ne peut pas dire
01:06:16voilà
01:06:17en même temps
01:06:18il y a un fantasme
01:06:19vis-à-vis de l'argent
01:06:19les français adorent
01:06:20on parlait des salaires
01:06:21des grands patrons
01:06:22des footballeurs
01:06:23des acteurs
01:06:23on adore
01:06:24mais par contre
01:06:25parler eux-mêmes
01:06:26de ce qu'ils gagnent
01:06:27de leurs revenus
01:06:27ça c'est impossible
01:06:28vous avez remarqué
01:06:29que les salaires
01:06:30des footballeurs
01:06:32choquent moins
01:06:32que celles des grands patrons
01:06:33oui c'est vrai
01:06:34c'est vrai
01:06:35c'est vrai
01:06:35et par contre
01:06:39ce qui est incroyable
01:06:39c'est que par exemple
01:06:40tout ce qui est médias
01:06:41et cinéma
01:06:41en France
01:06:42il y a une sorte d'omerta
01:06:44pour savoir les salaires
01:06:44on ne sait jamais
01:06:45vraiment les salaires
01:06:46c'est incroyable
01:06:46alors qu'aux Etats-Unis
01:06:47tout de suite
01:06:47un film se fait
01:06:48DiCaprio
01:06:4925 millions de dollars
01:06:49quelque chose comme ça
01:06:50mais ce qui est incroyable
01:06:51c'est que en plus
01:06:51cette enquête a montré
01:06:53c'était très intéressant
01:06:53même si les français
01:06:55ne sont pas ceux
01:06:56qui parlent le moins
01:06:57de leur argent en Europe
01:06:57les allemands
01:06:58ce sont les plus discrets
01:06:592%
01:07:00ensuite il y a l'Italie
01:07:00l'Irlande
01:07:01et ce qui est aussi intéressant
01:07:03c'est que les français
01:07:03par contre n'hésitent pas
01:07:05à parler
01:07:05alors ça c'est aucun problème
01:07:06de leurs aventures sentimentales
01:07:08de leurs escapades sexuelles
01:07:10n'est-ce pas Philippe Bilger ?
01:07:13vous parlez pas
01:07:14pardon je plaisante
01:07:14mais on ne peut plus dire
01:07:15ce qu'on pense
01:07:16et aussi de leur patrimoine immobilier
01:07:20mais par contre
01:07:21on ne parle pas d'argent
01:07:22de revenus de salaire
01:07:23donc voilà
01:07:23c'est un tabou français
01:07:24qui vient aussi d'un héritage
01:07:26de l'héritage un peu
01:07:27traditionnel
01:07:29c'est vrai
01:07:29et on peut parler
01:07:31du dépassement de l'heure ou pas ?
01:07:32non pas du tout
01:07:32et pourtant il faudra bien
01:07:34allez je vous coupe la parole
01:07:35René Fiche
01:07:36merci beaucoup
01:07:36vous restez avec nous
01:07:37dans un instant
01:07:38le coup de projecteur
01:07:38des vrais voix
01:07:39à tout de suite
01:07:39Sud Radio
01:07:41votre attention
01:07:42est notre plus belle récompense
01:07:43c'est un grand plaisir
01:07:45que maintenant
01:07:45qu'on a la Sud Radio
01:07:46sur Lyon
01:07:47et la famille grandit
01:07:48c'est une super nouvelle
01:07:49Sud Radio
01:07:51parlons vrai
01:07:52les vrais voix
01:07:53Sud Radio
01:07:5417h19h
01:07:56Philippe David
01:07:57Cécile de Ménibus
01:07:58soyez les bienvenus
01:08:00on ouvre jusqu'à 19h
01:08:01pour les vrais voix
01:08:02si c'est pour Darty
01:08:04il suffit de commander
01:08:07sur internet
01:08:07j'ai mis ma veste
01:08:09mais donc je suis
01:08:10toujours opérationnel
01:08:11j'ai ma veste rouge
01:08:12donc ce contrat de confiance
01:08:13de Sud Radio
01:08:13tout va bien
01:08:14avec Philippe Bilger
01:08:16qui est bon
01:08:16lui qui est
01:08:17vous êtes au rayon quoi
01:08:18Philippe ?
01:08:19moi je suis au rayon
01:08:20je sais pas
01:08:21pas bricolage
01:08:22en tout cas
01:08:23les librairies
01:08:25il n'y en a pas
01:08:26il faut en mettre une
01:08:29vous êtes à quel rayon
01:08:30Tom Cohn ?
01:08:31une charcuterie
01:08:32tiens
01:08:32un charcuterie
01:08:33fromage
01:08:34on vend pas de fromage
01:08:35chez Darty
01:08:36ça pourrait venir
01:08:37vous savez
01:08:37Ikea par exemple
01:08:38fait beaucoup de cuisine
01:08:39maintenant
01:08:40c'est vrai
01:08:40vous avez raison
01:08:40ça pourrait venir
01:08:41on ouvre rayon
01:08:43objet et ustensile
01:08:44de plaisir
01:08:45oh très bien
01:08:45Philippe David
01:08:46vous êtes où ?
01:08:47moi je meurs
01:08:48j'aimais bien le blanc
01:08:49les lave-linges
01:08:49les lave-vaisselle
01:08:50les frigos
01:08:51vous êtes à la trancheuse
01:08:52de saucisson
01:08:53tout ça
01:08:53ah bah si vous voulez
01:08:54ça se fait un coup de main
01:08:55il n'y a pas de problème
01:08:56mais aussi à la machine à cocktail
01:08:57oui c'est ça
01:08:58il y a ce qu'il faut
01:08:59c'est tout pour le plaisir
01:09:02en tout cas
01:09:02soyez les bienvenus tout de suite
01:09:03pour le plaisir
01:09:04non on chante
01:09:05on chante pas
01:09:06parce que déjà
01:09:06le temps va pas être terrible
01:09:07allez tout de suite
01:09:08le coup de projecteur
01:09:09des vraies voix
01:09:09les vraies voix Sud Radio
01:09:11le coup de projecteur
01:09:13des vraies voix
01:09:14maintenant il faut nous écouter
01:09:15parce que là on en a gros
01:09:16oh là là
01:09:18tu s'y a là
01:09:19il y a un vrai mot
01:09:20nous à la CGT
01:09:24nous n'estimerons pas
01:09:25satisfaits
01:09:26tant que nous
01:09:26n'obtiendrons pas
01:09:27satisfaction
01:09:29je sens que je vais craquer
01:09:31mais moi je sens que
01:09:32je vais devenir faux
01:09:34solidarité
01:09:36avec la CGT
01:09:39des syndicats de cheminots
01:09:41ont déposé un préavis
01:09:42de grève
01:09:43sur le pont du 8 mai
01:09:45pour obtenir
01:09:45des revalorisations
01:09:47de salaires
01:09:48ça commence à bien faire
01:09:49c'est ce qu'a dit
01:09:50le ministre des transports
01:09:51Philippe Tabarro
01:09:52en appelle
01:09:53même à ne pas lâcher
01:09:54encore des millions
01:09:56alors parlons vrai
01:09:57est-ce que ces greffes
01:09:58font le jeu de la concurrence
01:09:59qui arrive désormais
01:10:00sur certaines lignes
01:10:01à cette question
01:10:02menace de greffe
01:10:03pour le 8 mal à SNCF
01:10:04faut-il refuser
01:10:05de céder
01:10:06comme dit le ministre
01:10:06vous dites oui
01:10:07qui a 77%
01:10:09voulait réagir
01:10:10le 0826 300 300
01:10:11et en tête de file
01:10:12de cette manifestation
01:10:13Philippe Bilger
01:10:14est-ce que
01:10:15qu'est-ce qu'on fait
01:10:17en fait
01:10:17j'ai bien compris
01:10:19je pense à l'argumentation
01:10:21de notre ami
01:10:21François Vdegoy
01:10:22qui sur ces sujets
01:10:24dit en permanence
01:10:26et sans doute
01:10:26a-t-elle un semblant
01:10:27de raison
01:10:28s'il faisait la grève
01:10:31sans que ça embête
01:10:33ennuie personne
01:10:34ça n'aurait aucun succès
01:10:36mais tout de même
01:10:37je trouve
01:10:38qu'il ne faut pas
01:10:39en abuser
01:10:39par moment
01:10:40j'ai l'impression
01:10:41d'une sorte
01:10:42de sadisme social
01:10:44syndical
01:10:45qui cherche à créer
01:10:47le plus de nuisances
01:10:48aux citoyens
01:10:49qui n'en peuvent
01:10:50mais en réalité
01:10:51ce ne sont pas
01:10:52eux les responsables
01:10:54des baisses
01:10:55dont ils réclament
01:10:57la mise à niveau
01:10:58et avec la concurrence
01:11:00vous avez raison
01:11:00Cécile Philippe
01:11:02ça devient
01:11:02encore plus problématique
01:11:04je ne connais pas
01:11:05les détails
01:11:06des revendications
01:11:07il ne faut pas juger
01:11:08a priori
01:11:09mais en tout cas
01:11:11je pense que
01:11:11c'est de la négo
01:11:12c'est de la négo
01:11:13à mener
01:11:13entre la SNCF
01:11:14et les personnes concernées
01:11:16de façon à désamorcer
01:11:17le conflit
01:11:17avant qu'ils ne s'en réunissent
01:11:18la bonne négo
01:11:20elle est du côté
01:11:21de la SNCF
01:11:21elle n'est malheureusement
01:11:22pas de notre côté
01:11:23nous on ne peut rien faire
01:11:24là-dessus
01:11:24voilà parce qu'en fait
01:11:25les agents
01:11:25pour répondre à votre question
01:11:26à votre interrogation
01:11:28réclament 100 euros
01:11:29je crois
01:11:29d'augmentation par mois
01:11:31c'est les contrôleurs
01:11:32et aussi
01:11:33un peu
01:11:34une réforme
01:11:35des plannings
01:11:36parce que là
01:11:37les plannings étaient
01:11:37un peu trop chargés
01:11:38qui ont eu
01:11:39selon le ministre
01:11:40entre 17 et 18%
01:11:41d'augmentation
01:11:42ces trois dernières années
01:11:43voilà on est d'accord
01:11:43alors
01:11:44Françoise de Gois
01:11:45a raison
01:11:46je vous venais dire
01:11:47bien sûr
01:11:47c'est quand ça ennuie
01:11:49les gens
01:11:49qu'une grève
01:11:50peut parfois
01:11:50intervenir malheureusement
01:11:52mais moi je fais confiance
01:11:53je fais confiance
01:11:54à la direction
01:11:54des ressources humaines
01:11:56de la SNCF
01:11:57qui est quand même
01:11:57réputée
01:11:58pour son sens
01:11:59du dialogue social
01:11:59même s'il y a eu
01:12:00des graves et tout
01:12:00enfin ils arrivent quand même
01:12:02parfois à avoir un accord
01:12:03tout comme celle de la RATP
01:12:04c'est quand même
01:12:05deux directions
01:12:05des DRH
01:12:06qui sont assez bons
01:12:07quand même
01:12:07et qui arrivent
01:12:08enfin si la négo se passe
01:12:10vous donnez tout ce qu'on demande
01:12:11c'est plus une négo
01:12:12c'est une capitulation
01:12:13très bonne question
01:12:14non justement
01:12:14on va peut-être trouver
01:12:15un terrain d'entente
01:12:17à mi-chemin
01:12:18vous voyez
01:12:18c'est possible que
01:12:19la direction
01:12:20va peut-être lâcher
01:12:21effectivement
01:12:21peut-être 60-10 euros
01:12:23et non pas les 100 euros
01:12:25parce qu'effectivement
01:12:26il y a la concurrence
01:12:27de Très-Nuita
01:12:28il y a tout même
01:12:28quelque chose de choquant
01:12:30René
01:12:30elle est déjà là
01:12:30après
01:12:31il y a la concurrence
01:12:32Paris-Marseille
01:12:33et dans le fait
01:12:34qu'en permanent
01:12:35il menace
01:12:36de faire grève
01:12:37dans les moments
01:12:37les plus festifs
01:12:39après il y a aussi
01:12:39une autre question
01:12:40vous savez
01:12:40c'est que c'est une entreprise
01:12:41qui est très profitable
01:12:41désormais
01:12:42ce qui est une très bonne chose
01:12:42après que l'État
01:12:44ait racheté
01:12:44des dizaines de milliards
01:12:45de dettes
01:12:45ce qui aide quand même
01:12:47un peu
01:12:48la dette de Réseau Féré de France
01:12:49c'est bien vrai
01:12:50néanmoins
01:12:51c'est une entreprise
01:12:52qui a l'air d'être
01:12:52assez bien gérée
01:12:53donc après
01:12:53c'est pas complètement
01:12:54absurde
01:12:55comme dans n'importe
01:12:56quelle entreprise
01:12:56que les employés
01:12:58veulent avoir
01:12:58leur part du gâteau
01:12:59je veux dire
01:12:59c'est comme n'importe
01:13:00quelle boîte
01:13:00qui fonctionne bien
01:13:01pourquoi la SNCF
01:13:02serait exclue
01:13:03de cette logique
01:13:03ce qui est dommage
01:13:04c'est toujours
01:13:05au même moment
01:13:06où les français
01:13:07je suis d'accord
01:13:08d'ailleurs
01:13:10peut-être qu'il faudrait
01:13:11interdire
01:13:12ils en parlaient
01:13:13d'ailleurs
01:13:14depuis le temps
01:13:17qu'on parle
01:13:18de faire une loi
01:13:19interdisant
01:13:20en gros
01:13:20les grèves
01:13:21durant les périodes
01:13:21de vacances
01:13:22mais elle n'a toujours
01:13:23pas été
01:13:24disant
01:13:24si vraiment
01:13:25Philippe Taparot
01:13:27trouve que c'est
01:13:28le moment
01:13:28le ministre des Transports
01:13:29pourquoi
01:13:31c'est peut-être pas
01:13:32le moment actuellement
01:13:32parce qu'il n'y a
01:13:33aucune majorité
01:13:33malheureusement
01:13:34mais le service
01:13:35ça existe sur eux
01:13:36le service minimum
01:13:38ça ça existe
01:13:39oui mais
01:13:39il n'y a pas
01:13:40de mesure législative
01:13:42de loi
01:13:42qui est interdite
01:13:44comme c'est le cas
01:13:45en Italie
01:13:45il y a seulement
01:13:49certaines fonctions
01:13:49il me semble
01:13:50que c'est quand même
01:13:50heureux
01:13:50qui effectivement
01:13:51ne peuvent pas
01:13:52faire grève
01:13:52je crois que c'est
01:13:52les militaires
01:13:53il y a quelques personnes
01:13:54aussi dans le domaine
01:13:55médical
01:13:55mais voilà
01:13:56on ne peut pas remettre
01:13:57en cause le droit
01:13:58de grève
01:13:58de manière générale
01:13:58pourquoi eux
01:13:59en seraient privés
01:14:00alors que les autres
01:14:01peuvent faire grève
01:14:01on ne leur interdit
01:14:03pas le droit de grève
01:14:03on sanctuarise
01:14:06deux trois périodes
01:14:07dans l'année
01:14:08où on ne ferait pas grève
01:14:10parce qu'effectivement
01:14:10il y a beaucoup de semaines
01:14:12qu'il faudrait sanctuariser
01:14:13non non non
01:14:13mais il y en a peut-être
01:14:14par exemple
01:14:14effectivement le 8 mai
01:14:15le 24 mai
01:14:16je vais vous prendre un exemple
01:14:18pour des couples séparés
01:14:19où les gamins
01:14:20par exemple
01:14:21les pères
01:14:21les voient
01:14:22un week-end sur deux
01:14:23là ils ont un week-end
01:14:24prolongé
01:14:25ils se disent
01:14:25tant mieux
01:14:26je vais les avoir
01:14:26parce qu'ils sont
01:14:27à l'autre bout de la France
01:14:27et qu'ils n'ont pas
01:14:29leurs enfants
01:14:29c'est quand même
01:14:30un peu hard
01:14:30après vous savez
01:14:31c'est le cas dans d'autres pays
01:14:32moi récemment
01:14:33j'ai une personne
01:14:33dans ma famille
01:14:33qui fait partir en Grèce
01:14:34tout a été annulé
01:14:36parce qu'il y avait une grève
01:14:37à l'aéroport d'Athènes
01:14:39et dans une bonne partie
01:14:40effectivement de la zone
01:14:41et donc ils n'ont pas pu
01:14:42faire leur voyage
01:14:43c'est un problème
01:14:43qui n'est pas français
01:14:44c'est pas cool
01:14:45c'est pas cool
01:14:46je suis d'accord
01:14:46quand on le subit
01:14:47c'est très chiant
01:14:47je crois que les indicalistes
01:14:49de Sud
01:14:49des fois comme on dit
01:14:50non mais en plus
01:14:51c'est toujours ceux qui
01:14:51pardon
01:14:52les plus fragiles
01:14:53qui ont
01:14:54parce que ceux qui ont des sous
01:14:56ils se disent
01:14:57c'est pas grave
01:14:57je vais prendre l'avion
01:14:58je vais faire autre chose
01:14:59c'est pas cool en fait
01:15:01c'est marrant
01:15:02ce sont des gens
01:15:02dont je respecte
01:15:04bien sûr les revendications
01:15:05et les droits d'Athènes
01:15:05mais je trouve justement
01:15:06il manque de solidarité
01:15:07avec les autres personnes
01:15:08les passagers
01:15:09parce que souvent
01:15:09ce sont des gens
01:15:10de conditions moyennes
01:15:11effectivement
01:15:12qui ont réservé leurs billets
01:15:13souvent à l'avance
01:15:13comme a dit Philippe
01:15:14famille séparée
01:15:15patati patata
01:15:16la stratégie ne fait pas la bonne
01:15:17pourquoi choisir absolument
01:15:19ce moment
01:15:19qu'on pourrait imaginer
01:15:22d'autres
01:15:22je ne connais pas lesquels
01:15:24d'autres stratégies
01:15:26qui pénaliveraient moins
01:15:27les citoyens
01:15:28exemple
01:15:28les contrôleurs
01:15:30font la grève du zèle
01:15:31pourquoi pas
01:15:31ils ne contrôlent personne
01:15:32ben oui pourquoi pas
01:15:33bien sûr
01:15:33ça serait une grève populaire
01:15:34merci beaucoup
01:15:35merci messieurs
01:15:37parce qu'il y en a un
01:15:37qui ne fait pas grève
01:15:38au contraire
01:15:39il est dans les starting blocs
01:15:41starting blocs
01:15:43pardon pas glocs
01:15:43je dis n'importe quoi
01:15:44Alex Priam est avec nous
01:15:46bonsoir Alex
01:15:47salut Alex
01:15:48bonsoir les vrais voix
01:15:48apparemment on veut me tirer dessus
01:15:49non pas du tout
01:15:50pas du tout
01:15:50oui c'est un gloc
01:15:51c'est un pistolet
01:15:53c'est mon côté police
01:15:54à un moment donné
01:15:56ça dépasse
01:15:56Pro D2
01:15:57Top
01:15:58quoi ?
01:15:59Pro D2 oui
01:15:59Top 14
01:16:01je pensais que vous alliez
01:16:02oui bah d'accord
01:16:02Top 14 ce week-end
01:16:05alors déjà
01:16:06Nevers Biarritz
01:16:07évidemment
01:16:09dans quelques instants
01:16:10on va vivre
01:16:12évidemment
01:16:12cette soirée de Pro D2
01:16:14on aura du Top 14
01:16:15et puis une petite info
01:16:16Sud Radio
01:16:16qu'on vient d'annoncer
01:16:18sur les réseaux sociaux
01:16:18de Sud Radio Rugby
01:16:19avec la fin
01:16:20de l'affaire Jaminet
01:16:21Melvin Jaminet
01:16:22remboursé par le Stade Toulousain
01:16:23aujourd'hui
01:16:25le remboursement a été enclenché
01:16:27on vous dit tout
01:16:28dans un instant
01:16:28sur Sud Radio
01:16:29avec toute l'équipe
01:16:30et bien bon match
01:16:31et puis merci beaucoup
01:16:32et bon week-end
01:16:33à vous tous
01:16:34en tout cas on vous embrasse
01:16:35vous retrouvez lundi
01:16:36Philippe avec
01:16:37non lundi j'y suis pas
01:16:38lundi c'est Frédéric Brindel
01:16:39Frédéric Brindel
01:16:40mardi avec Christine Bouillot
01:16:42mardi mercredi jeudi
01:16:44avec Christine Bouillot
01:16:44et vendredi en solo
01:16:45puisque vous allez nous laisser
01:16:46une petite semaine
01:16:47vous allez nous manquer
01:16:48absolument
01:16:49ça a coûté très cher
01:16:49en paquette Kleenex
01:16:50ouais je sais mon petit chat
01:16:51allez oui
01:16:52non je pars pour travailler
01:16:54Philippe
01:16:54passez un très bon week-end
01:16:56on vous embrasse
01:16:56et prenez soin de vous
01:16:57salut

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