- 11/06/2025
Avec Régis Le Sommier, reporter de guerre, directeur de la rédaction de Omerta
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-06-11##
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00:00Il y avait Sex and Rocks and Rock'n'Roll, tout le monde s'aimait, happy, happy, happy, formidable, hein ?
00:06C'était bien. Alors aujourd'hui, aujourd'hui, c'est pas du tout, du tout la même chose.
00:11San Francisco, Los Angeles, flambe, flambe, c'est déjà arrivé, mais à ce point, je ne sais pas.
00:18On va en parler avec Régis Saumier, merci d'être là.
00:21Bonjour André.
00:22Grand reporter, vous êtes directeur de la rédaction d'Omerta, vous venez de sortir d'ailleurs le magazine Omerta
00:27sur Trump et Poutine à l'assaut de l'Europe, encore un autre assaut dont je crois qu'on parlera pendant longtemps.
00:32Il y a beaucoup à dire.
00:33Il y a beaucoup à dire.
00:35Et puis je rappelle votre plus récent livre qu'on recommande, vous avez reçu pour ça,
00:38Qui est le diable ? L'autre ou l'Occident ?
00:40Alors effectivement, l'Occident se demande à quelle sauce où il sera mangé, où il s'auto-dévore.
00:46Alors qu'est-ce qui se passe effectivement, Régis, à Los Angeles, notamment, enfin surtout à Los Angeles,
00:53où on entend que vraiment c'est en train de monter en puissance et en tension ?
00:58Écoutez, au départ, tout est parti, on va dire, du projet qui a été déjà mis en place par Donald Trump,
01:05d'envoyer ses agents fédéraux justement pour arrêter les migrants et les expulser.
01:10Les migrants illégaux.
01:11Illégaux, bien sûr. Il ne s'agit pas d'une immigration légale.
01:16Une bonne partie des Américains ont voté pour Donald Trump, il faut le rappeler, sur cette plateforme.
01:21Donc, même si tous ne sont pas d'accord, mais en particulier en Californie,
01:26parce que si tous les migrants illégaux s'en vont, il n'y aura plus grand monde pour récolter les champs en Californie.
01:35Ça, c'est une habitude de l'immigration clandestine.
01:38Mais Donald Trump a promis d'y mettre un terme.
01:40Donc, il a envoyé ses agents fédéraux et il rencontre actuellement ses agents de véritable résistance dans les quartiers,
01:48et en particulier dans les quartiers mexicains, c'est-à-dire à l'est de Los Angeles.
01:53On n'est plus dans l'émeute classique telle qu'on avait pu la connaître en 92.
01:58Vous savez, la fameuse affaire Rodney King, où là, c'était les Noirs américains de South Central
02:04qui s'étaient soulevés, en particulier contre les Coréens.
02:07C'était déjà des émeutes à caractère racial.
02:09Et à l'époque, Los Angeles avait connu des semaines d'émeutes.
02:15Là, actuellement, ça commence, ça monte en puissance.
02:18En plus, résistance armée, ils sont armés.
02:22On sait très bien qu'il y a des gangs derrière tout ça.
02:24On sait très bien que tout ça est organisé.
02:26Alors aussi, les ennemis habituels de Donald Trump, évidemment, sont peut-être, peut-être,
02:32parce que la question, elle est de pouvoir prouver.
02:35Mais on se souvient, on a un peu oublié ça, mais il faut se repencher là-dessus.
02:39La façon dont s'était déroulée la dernière année du gouvernement Trump en 2020,
02:44le premier mandat, notamment suite à la mort de George Floyd à Minneapolis,
02:49où, on va dire, toute la fin de l'année, ça s'était produit en septembre 2020,
02:54et toute la fin de l'année avait été chaotique.
02:57Des villes entières avaient été assiégées.
03:00Des centres-villes contrôlées par, à l'époque, les Antifa, Black Lives Matter,
03:04qui protestaient, justement, contre les violences policières.
03:07On était déjà dans un affrontement à l'autorité.
03:09Et là, Donald Trump a pris une mesure, c'est-à-dire qu'il a décidé de faire déployer l'armée,
03:14en l'occurrence le corps des Marines, dans Los Angeles,
03:18alors pour une mission, on va dire, de pacification.
03:21Mais on est, pour le moment, il n'y a pas d'échange de feu entre l'armée et les manifestants.
03:27Mais l'idée étant de rétablir l'ordre, parce que Donald Trump est un homme d'ordre,
03:31et c'est là-dessus qu'il a été élu.
03:32– C'est clair. Alors justement, je voudrais qu'on dise, parce que c'est spécifique à l'Amérique,
03:36que vous connaissez bien, Régis Le Sommier,
03:38l'ordre, les forces de l'ordre sont assurées par qui ?
03:42Dans l'État et dans le fédéral.
03:44Il faut bien voir.
03:45– Très bien.
03:45– Qu'est-ce que c'est la police d'État, la garde nationale et les Marines ?
03:48– Tout à fait. Il y a d'abord les villes aussi, avec les shérifs,
03:51avec les départements de police, les divers départements de police,
03:54qui dépendent justement des villes.
03:56C'est la grosse différence entre les États-Unis et nous.
03:58– Alors, ils dépendent des maires ou des gouverneurs ?
04:00– Ils dépendent des maires, voilà.
04:02Et vous avez aussi une police fédérale, mais vous avez le FBI aussi qui a sa police.
04:08Mais si vous voulez, les États-Unis, ce n'est pas du tout comme la France.
04:11On n'est pas dans une police nationale, voilà.
04:13Et quand il y a exaction d'une police, c'est une police locale,
04:18et en l'occurrence, à Minneapolis pour la mort de George Floyd,
04:20ça avait été cette police-là qui avait été réformée, accusée de racisme, etc.
04:25Donc, si vous voulez, c'est très différent de la France.
04:27Pour le moment, c'est eux qui rétablissent l'ordre en premier.
04:30Ensuite, vous avez d'autres…
04:31– C'est la police municipale, enfin municipale.
04:33– On va dire, oui, si on veut, sauf qu'à Los Angeles,
04:37elle est véritablement militarisée, cette police.
04:39La police de Los Angeles, vous savez, moi, mon dernier séjour à Los Angeles,
04:44une voiture me fait un tête-à-queue,
04:46il y a un motard de la police de Los Angeles, L. Epidi, qui arrive à côté,
04:50il sort un fusil à pompe pour demander au type de se mettre sur le côté
04:53et lui mettre une amende.
04:54Un fusil à pompe, vous voyez.
04:56Donc, c'est tout de suite…
04:57– C'est un autre geste.
04:58– Je vous parle d'une scène que j'ai vue et qui m'a marqué.
05:01Bon, qu'on ne voit pas, heureusement, en France.
05:02Donc, on est dans une autre dimension.
05:05Là, en l'occurrence, il y a un renfort de l'armée.
05:08Alors, ce renfort de l'armée, est-il légal ou est-il illégal ?
05:11La vraie question, c'est que pendant les fameuses émeutes de 1992,
05:15on avait été invoqué à l'époque, c'était l'ère Clinton,
05:20on avait été invoqué le Insurrection Act,
05:25qui date de…
05:27– 1807, voilà, 1807, et qui permet au gouverneur d'État
05:31ou au président des États-Unis de faire intervenir l'armée
05:36quand la situation est jugée désespérée.
05:39Donc, ce n'est pas encore le cas, ni à Los Angeles, ni ailleurs,
05:42puisqu'il y a aussi des foyers de contagion aux États-Unis.
05:45On parlera de…
05:45– Mais Clinton, ce n'était pas désespéré non plus, complètement.
05:48– Ah ben, Los Angeles, c'est quand même allé très, très loin.
05:50– À l'époque, oui.
05:51– C'est quand même allé très loin.
05:52Je veux dire, c'était vraiment…
05:54Le centre-ville était une zone de guerre, quasiment.
05:57On se souvient des Coréens,
05:59puisque le principal point de crispation,
06:01c'était justement cette pression du quartier coréen
06:04sur South Central, qui était le ghetto noir de Los Angeles.
06:07On se souvient des Coréens se défendant
06:09avec des mitraillettes Uzi,
06:12habillées en uniforme sur les toits.
06:14– C'est vrai que là-bas, c'est tout de suite,
06:16ça prend des dimensions de guerre.
06:17– C'est incroyable.
06:19Et puis, tout le monde a des armes.
06:20C'est ça qu'il faut…
06:21– Je veux dire, tout Américain a des armes.
06:24– Oui, alors, Régis de Sommier,
06:26pour revenir à ce qui se passe aujourd'hui,
06:27donc, effectivement, c'était un programme Donald Trump,
06:31il applique son programme,
06:32il a dit les illégaux, les illégaux, terminez,
06:35vous venez légalement, aucun problème.
06:37Enfin, voilà, on regarde tout ça.
06:39Là, et puis, comme ils sont des millions…
06:41– Des millions, bien sûr.
06:42– Des millions, voire des dizaines de millions,
06:44en tout cas des millions,
06:46il applique son programme.
06:47Et à votre avis, quand on voit ça,
06:49ça fait quelques jours,
06:50est-ce que ça peut ne pas être,
06:51quand même, sans tomber dans le complot,
06:54mais est-ce que ça peut ne pas être coordonné ?
06:56Parce qu'on sent quand même un mouvement
06:58qui est très organisé.
07:00Je parle des opposants.
07:02– Oui, alors, certains…
07:03J'écoutais Nicolas Conquer,
07:04qui est le représentant de Trump en France,
07:07expliquer, justement, que les ennemis de Trump,
07:10sous-entendu, la galaxie Soros, on va dire,
07:13plus la gauche américaine aussi,
07:15les démocrates, on sent bien que Galvin Newsom,
07:18qui est la gauche de la gauche américaine,
07:21qui est le gouvernement de Californie,
07:23n'est pas dans une…
07:25On se demande s'il est du côté des émeutiers
07:26ou du côté du pouvoir,
07:28ou du côté de l'ordre.
07:29Là, il y a vraiment un…
07:30Et Trump a suggéré qu'il soit arrêté, déjà.
07:33Donc, on est quand même…
07:35Bon, on a un peu l'habitude de Trump
07:36avec cette inflation des mots.
07:39– C'est hyperbole.
07:40– Voilà, et je ne pense pas qu'on en arrivera là.
07:42Mais néanmoins, il faut quand même reconnaître
07:46que, oui, tout ça semble extrêmement coordonné,
07:49comme ça l'avait été à l'époque de George Floyd,
07:51où la contagion, justement, des groupes,
07:54on a su par la suite,
07:55avait des soutiens,
07:56notamment ouvertement par les démocrates.
07:59C'est sûr que les violences policières
08:01étaient l'argument facile pour dire
08:03« Semons le chaos »
08:04de façon à en accuser Donald Trump.
08:06Là, Donald Trump est un peu plus préparé.
08:09Il a aussi beaucoup d'alliés,
08:10notamment le gouverneur du Texas,
08:13qui lui a suggéré de faire intervenir
08:15la garde nationale, là, cette fois-ci,
08:16parce qu'il commence à y avoir des émeutes,
08:18notamment à Austin,
08:19qui est la ville la plus démocrate du Texas,
08:21par hasard.
08:22Et on a vu à San Francisco,
08:25Chicago également,
08:27où il commence à y avoir des manifestations.
08:30Donc, il y a des émeutes à droite, à gauche,
08:32mais on n'est pas encore dans un embrasement total.
08:35Donc, c'est quand même un peu prématuré
08:36de parler de guerre civile
08:37et un peu prématuré d'imaginer
08:40que les choses vont empirer.
08:41Maintenant, on ne sait pas.
08:42On est dans une Amérique
08:43qui est à couteau tiré.
08:45Les démocrates et les républicains
08:46n'ont plus rien en commun, ou presque.
08:48Vous avez des États comme la Floride
08:50qui partent très, très, très à droite.
08:52Des États comme la Californie
08:53qui partent très, très, très à gauche,
08:55au point qu'on se demande
08:56où est le terreau commun américain
09:00entre ces deux États.
09:01On a beaucoup parlé de sécession,
09:03ça n'est jamais arrivé.
09:05Mais, voilà.
09:06Vu la puissance de l'État
09:08qui est aussi important que la France,
09:10on peut se poser des questions.
09:12Bien sûr.
09:12Mais, Régis Sosomi,
09:13il y a eu quand même un sondage,
09:14dites-moi,
09:15je pense que vous l'avez vu,
09:17que ce qui est assez,
09:18non pas paradoxal,
09:20mais très intéressant, en tout cas,
09:22c'est qu'il y a eu un sondage
09:24auprès des immigrés légaux,
09:26enfin des migrants.
09:27L'Amérique est un pays de migrants,
09:28mais je parle des migrants
09:29de la deuxième, troisième génération.
09:31qui sont, il paraît,
09:32en majorité pour Trump
09:34et contre, justement,
09:36et pour la remigration des illégaux.
09:39Mais, tout à fait.
09:39On est dans un phénomène typiquement américain,
09:42que je vais résumer,
09:43un peu caricaturé,
09:44c'est-à-dire,
09:45à partir du moment
09:45où on passe la barrière
09:46de la frontière au Texas,
09:49on n'a pas envie
09:49que le type qui passe derrière nous
09:51passe la barrière.
09:52C'est-à-dire, il y a un peu,
09:54on va dire,
09:54à partir du moment
09:55où quelqu'un arrive aux Etats-Unis,
09:59souvent, il va se comporter
10:01en Américain à 100%.
10:04Et donc, il y a beaucoup d'immigrés,
10:06en effet,
10:07et d'ailleurs,
10:08c'est une des raisons
10:08pour lesquelles Trump a été élu.
10:10Il a été élu sur un vote,
10:12majoritairement, on va dire,
10:14blanc, traditionnel américain,
10:16républicain,
10:17mais aussi avec un certain nombre
10:20de gens venant des minorités.
10:21C'est une très forte minorité
10:21d'afro-américains
10:22et d'hispanos-américains.
10:23Tout à fait, c'est pareil.
10:25La classe moyenne noire
10:27est de plus en plus tentée
10:28de voter par le vote républicain,
10:30alors que longtemps,
10:31longtemps,
10:32c'était l'électorat.
10:33Vous vous souvenez
10:33des années Clinton,
10:35c'était la mine
10:36des noirs américains
10:37et c'était là
10:37où les démocrates faisaient 90%.
10:39Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
10:41Les démocrates ont toujours
10:42la majorité
10:43chez les noirs américains,
10:45mais de moins en moins.
10:46Et chez les latinos,
10:47ça a été net.
10:48En Floride,
10:49la Floride est tombée
10:50dans l'escarcelle de Trump
10:51très tôt pendant la nuit électorale,
10:53il faut se souvenir,
10:54alors que c'était un État
10:55très disputé à une époque.
10:57Donc, il y a une différence
10:58aujourd'hui
10:59et ce phénomène migratoire
11:00de masse,
11:01ce phénomène de migration
11:02incontrôlée,
11:03il ne faut pas oublier
11:04qu'à l'époque Biden,
11:05on était à 2 millions
11:06d'immigrés par an
11:07qui rentraient aux États-Unis.
11:092 millions !
11:10Donc, 8 millions d'immigrés
11:11au moins sont rentrés.
11:12Contre 400 000
11:13pendant l'époque Trump.
11:15Donc, vous voyez,
11:16un peu l'appel d'air
11:17qui s'est produit
11:18et ça, face à ça,
11:20beaucoup d'Américains,
11:21je vous dis,
11:21nouveaux Américains,
11:22nouvelle arrivée,
11:23légaux
11:24et anciens Américains
11:25ne veulent pas
11:26être submergés tout simplement.
11:27C'est le enough,
11:27is enough,
11:28basta co-sie.
11:29On va continuer d'en parler.
11:31Que peut-il se passer ?
11:33On continue d'en parler
11:34avec Régis Loussaumier
11:35après cette petite pause.
11:37A tout de suite.
11:38Sud Radio.
11:39Sud Radio.
11:39Parlons vrai.
11:40Parlons vrai.
11:40Sud Radio.
11:41Parlons...
11:42Sud Radio.
11:45Bercov dans tous ses états.
11:46Et nous sommes toujours
11:49avec Régis Loussaumier,
11:50grand reporter,
11:51directeur de la rédaction
11:51d'Omerta,
11:53sur effectivement
11:54ce qui se passe
11:55aux Etats-Unis
11:56et qui évidemment
11:57nous concerne.
11:59Régis Loussaumier,
12:00au fond,
12:02derrière cela,
12:03il y a quand même,
12:04je ne dirais pas
12:04la lutte finale,
12:05mais enfin,
12:05une lutte très forte
12:07qui existe depuis 2016
12:09mais qui a été
12:10un tour au plus
12:10avec l'échec
12:11de Trump en 2020,
12:13qui recommence
12:14avec la réélection
12:15absolument incroyable
12:17de Trump en 2024
12:19et qui est quand même
12:21ce qu'on appelle
12:23l'état profond,
12:24le deep state américain
12:25qui existe
12:26et qui est fort.
12:27Qu'est-ce que aujourd'hui,
12:30qu'est-ce que ça donne ?
12:32Si on regarde
12:33un tout petit peu,
12:34parce que Trump
12:34est plus préparé aujourd'hui
12:35qu'il ne l'était,
12:36effectivement,
12:37au cours de son premier mandat,
12:39est-ce que c'est un chapitre
12:43ce qui se passe en ce moment
12:44en Californie et ailleurs
12:46de cette lutte ?
12:48Vraiment,
12:49on a l'impression,
12:51sans répit et sans relâche,
12:52et le combat ne cessera
12:54qu'aux fautes de combattants ?
12:56Écoutez,
12:56j'évoquais tout à l'heure
12:58les pentes prises
13:00par la Floride
13:01avec son gouverneur républicain
13:03et la Californie
13:04avec son gouverneur démocrate.
13:07Il est évident
13:07que depuis
13:08l'élection
13:09de Donald Trump,
13:11le Deep State,
13:12ou l'État profond
13:14incarné,
13:15on va dire,
13:15par les démocrates américains,
13:17en gros,
13:18c'est un peu
13:18leur façon,
13:21leur projet de société,
13:23n'ont pas baissé les bras.
13:26Certains considèrent
13:26que Trump
13:27n'est qu'une parenthèse
13:28qui va durer
13:29le temps de sa mandature
13:30et qu'ensuite,
13:31après,
13:32les choses reviendront
13:33dans l'ordre.
13:33mais ce Deep State
13:35auquel Donald Trump
13:36a décidé
13:37de lutter,
13:39c'est-à-dire que
13:39il a fait le constat
13:42très simple,
13:42c'est-à-dire que
13:43pendant la minute
13:45où il est entré,
13:47où a commencé
13:48sa mandature
13:48en 2016,
13:51ce Deep State
13:51lui est tombé dessus
13:52immédiatement.
13:53et cet état profond,
13:55ce n'est pas simplement
13:56ses adversaires politiques.
13:58Il n'y a pas une discussion
13:58que la Russie
14:00l'avait acheté,
14:01tout,
14:02enfin,
14:03destitution,
14:05assassinat,
14:06tentative d'assassinat,
14:07etc.
14:07Bien sûr,
14:08alors ça,
14:08c'est ce qui s'est déroulé
14:09par la suite,
14:10mais à l'époque,
14:11il faut se rappeler,
14:11les articles du New York Times,
14:13toute la presse
14:14qui était arc-boutée
14:15contre ce personnage
14:17jugé illégitime,
14:19c'est-à-dire
14:19qui avait été élu
14:20par surprise
14:21parce que le peuple
14:21l'avait voulu
14:22et là,
14:23ce n'était pas du tout prévu.
14:24D'ailleurs,
14:25même un conseiller de Trump
14:26m'avait dit à l'époque,
14:27vous savez,
14:28on a construit l'avion
14:29alors qu'on avait déjà décollé.
14:30C'est entendu,
14:31on ne s'attendait pas vraiment.
14:33Là,
14:34c'est complètement différent
14:35parce que Donald Trump
14:36a mis son armée
14:38en ordre de bataille,
14:39il s'est attiré
14:41des personnages
14:43dévoués
14:44et surtout efficaces.
14:47Ce qui est assez incroyable,
14:48c'est qu'avec Donald Trump,
14:50on a l'impression
14:51que quand il fait
14:52les choses qu'il a dit,
14:54en France,
14:54on n'est plus habitué,
14:55vous savez,
14:55on a tellement d'hommes politiques.
14:57On est même choqué.
14:58Comment il fait ce qu'il dit ?
14:59On dit attention.
15:00Et je crois que François Hollande
15:01avait dit
15:01attention,
15:02il est sérieux,
15:03il va faire ce qu'il dit.
15:05C'est vrai que François Hollande
15:07a assez peu fait
15:08ce qu'il avait dit.
15:09Et donc,
15:09nous-mêmes,
15:10ça nous choque.
15:11Mais en tout cas,
15:12il faut être très sérieux.
15:14Donald Trump
15:15ne va pas
15:15comment reculer
15:16dans cette histoire.
15:18il a d'abord
15:19l'approbation
15:21des électeurs,
15:22une large majorité.
15:23Il a eu le vote populaire
15:24cette fois-ci en plus.
15:25Le vote populaire largement,
15:26avec plus de 2 millions
15:27de voix en plus
15:33sur son adversaire.
15:34Donc bref,
15:35il est vraiment,
15:36voilà,
15:37c'est le cœur
15:38de son programme.
15:39Et d'ailleurs,
15:39ce qui est très intéressant,
15:40c'est que vous avez évoqué
15:42sur cette antenne
15:43la brouille
15:43entre Trump et Musk,
15:45mais que là,
15:46à la faveur
15:47de la question migratoire,
15:48Musk est en train
15:49de revenir au bercail.
15:51Ce matin,
15:51il a fait un tweet
15:52expliquant qu'il était
15:53allé trop loin.
15:54Hier,
15:55il a commenté
15:56avec deux drapeaux américains,
15:57sous-entendu,
15:58les patriotes
15:58reviennent chez eux,
16:01un tweet de J.D. Vance
16:02qui faisait l'éloge
16:04du leadership
16:04de Donald Trump.
16:06Donc,
16:06on est vraiment
16:07dans un moment
16:07où, oui,
16:08il faut se serrer les coudes,
16:10mais ils sont,
16:11voilà,
16:13véritablement,
16:15décidés
16:16à mener leur politique
16:18face à des gens.
16:20Et si on peut
16:20dire deux mots
16:21sur George Soros
16:22qui n'a pas terminé
16:24ses financements,
16:26que ce soit...
16:27Alors,
16:27peut-on appeler ça...
16:28Bien secondé
16:29par son fixe Alex ?
16:30Bien sûr,
16:31bien sûr qu'il y a
16:31le même projet,
16:32mais est-ce qu'on peut
16:33aller jusqu'à dire
16:34qu'il s'agit
16:35de révolution de couleurs
16:36à l'intérieur
16:37des États-Unis ?
16:38Est-ce qu'on peut
16:39imaginer,
16:40par exemple,
16:40qu'à travers un personnage
16:41comme Gavin Newsom,
16:42on sait que
16:44George Soros
16:45ambitionne électoralement
16:47à des projets électoraux
16:49sur les États-Unis,
16:50c'est-à-dire de faire
16:51basculer les États bleus,
16:53les États rouges
16:53en États bleus,
16:54et en particulier
16:55le Texas,
16:56qui l'investit là-dedans.
16:58Donc,
16:58pourquoi,
16:59évidemment,
16:59l'émeute,
17:00c'est,
17:01on va dire,
17:01le chaos ?
17:02On peut se poser la question.
17:04On peut se poser la question,
17:05maintenant,
17:05nous n'avons pas de preuves,
17:06nous sommes des journalistes,
17:07donc on va enquêter là-dessus
17:08et on va voir ce qui va se passer.
17:10Merci Régis Le Saumier.
17:12Merci.
17:12Qui suivra,
17:14verra,
17:14et on suivra.
17:15Tout à fait.
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