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  • 11/06/2025
Avec David Lisnard, maire LR de Cannes, président de l'AMF et président de Nouvelle Énergie

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-06-11##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:06Notre invité David Lysnard, maire de Cannes et président de l'Association des maires de France.
00:10Bonjour.
00:11Bonjour.
00:11Merci d'être avec nous.
00:12Alors, nous allons revenir évidemment pour commencer sur le drame de nos gens, 14 ans, un ado,
00:19qui sort un couteau et qui tue une assistante, une assistante d'école qui fait son boulot,
00:26qui aide les élèves, Mélanie, 31 ans, un élève de 14 ans.
00:31François Bayrou parle de dérive de la société.
00:35Vous diriez les mêmes mots ?
00:37D'abord, pardon, mais ne comptez pas sur moi pour être soit dans l'étalage émotionnel,
00:44soit dans le commentaire.
00:46D'abord parce qu'en tant que citoyen, moi j'en peux plus de tout cela.
00:49Et que le rôle des dirigeants, c'est d'analyser les situations et de prendre des décisions.
00:56Ce n'est pas de faire des effets d'annonce qui ne sont jamais suivis d'effet.
01:01Ce n'est pas de nier la réalité, c'est d'exécuter des choses.
01:05Et aujourd'hui, sur ce qui s'est passé hier, je pense qu'il faut attendre d'en savoir plus.
01:12L'éducation nationale s'est empressée de dire que l'auteur des faits n'est pas d'antécédent,
01:17puis on apprend par ailleurs qu'il a déjà été exclu deux fois de façon pourrieuse.
01:20Pour assister à des conseils d'établissement.
01:26Ce n'est pas anodin qu'il a essayé d'étrangler un de ses camarades lorsqu'il était en sixième, il y a trois ans.
01:34Donc attendons de voir cela.
01:36Ce qui, là-dedans, est troublant, c'est que ça intervient à la suite d'autres événements qui sont d'autres natures,
01:42mais qui renvoient toujours à une violence extrême.
01:47Et c'est là que le rôle de la puissance publique, c'est quoi ?
01:51Un, l'État, c'est d'assumer sa fonction régalienne.
01:56Je sors du cas d'hier qui, à mon avis, renvoie à d'autres sujets, dont la santé mentale,
02:01qui a juste titre été évoqué hier.
02:03Je vais vous en parler.
02:03Qui a juste titre été évoqué hier.
02:05Mais on verra ce que diront les pédopsychiatres, on verra ce qui sera dit.
02:08Mais en attendant, c'est que hier, comme c'était le cas lorsqu'il y a eu le meurtre d'Elias,
02:15comme c'était le cas lorsqu'on a retrouvé ses crépoles,
02:22bref, c'est qu'il n'y a jamais, jamais la réponse qui consiste à dire que la société doit être protégée
02:29lorsqu'on identifie des enfants et des adolescents violents dont on sait qu'ils peuvent passer à l'acte.
02:35Donc, un exécutif responsable engagerait un travail, non pas d'affichage, mais réel,
02:42à travers les clubs de sport, les établissements scolaires,
02:45pour identifier ces individus que l'on connaît dans nos villes.
02:48On retrouve quasiment toujours les mêmes dans les actes de violence,
02:52et les mettre dans des centres fermés, disciplinaires.
02:56Disciplinaires à nos gens, pardon, pas loin de Chaumont.
02:59Disciplinaires à nos gens.
03:00Deuxième élément, non pas...
03:01Deuxième élément.
03:02Bon, allez, terminé.
03:03C'est qu'ensuite, c'est de poser la question aussi de...
03:07Ce sont des actes qui traduisent le fait que,
03:11quand vous interrogez ces enfants et ces adolescents,
03:13tous les policiers vous le disent,
03:15ils n'ont aucune empathie,
03:18aucune sensibilité à l'égard des victimes.
03:20Donc, on est dans ce processus
03:23qui fait que la civilisation,
03:26qui est le fait d'intérioriser des règles communes,
03:28d'appartenir à une nation, à un groupe,
03:31s'est délité.
03:33Alors, il ne s'agit pas de déresponsabiliser, au contraire.
03:36Donc, on va d'abord chercher la responsabilité individuelle
03:38des individus fauteurs de troubles,
03:40on les isole pour protéger la société.
03:42Ensuite, on va produire une politique publique
03:46qui, enfin, redonne du sens de l'autorité,
03:49du respect de l'adulte,
03:51de comprendre que...
03:53d'apprendre à gérer les frustrations.
03:54Enfin, troisième élément, les familles.
03:57Le rôle de l'État, ce n'est pas d'éduquer,
03:59c'est d'instruire et de protéger.
04:01Le rôle des familles, c'est d'éduquer.
04:03Et donc, lorsque les familles n'éduquent plus,
04:05eh bien, il est du ressort de la puissance publique
04:07de sanctionner les familles qui n'éduquent pas.
04:09Bien, mais un cas ne ressemble pas à un autre cas.
04:12Vous êtes bien d'accord, David Lysnard.
04:14Bien, établir des comparaisons,
04:17est-ce la bonne solution ?
04:19Non, je vous pose cette question, pourquoi ?
04:23Parce que depuis hier, j'ai vu quoi ?
04:25Après la mort de Mélanie, j'ai vu quoi ?
04:28J'ai vu un Premier ministre nous dire
04:29il faut absolument interdire la vente
04:31des couteaux aux mineurs.
04:34Oui, non, mais ça vous fait sourire.
04:35Moi aussi, ça me fait sourire.
04:37Parce que le mineur n'a pas besoin d'aller acheter un couteau,
04:39il suffit qu'il aille dans la cuisine de ses parents
04:41pour prendre son couteau.
04:44D'ailleurs, c'est souvent des couteaux de cuisine qui sont utilisés.
04:46C'est souvent des couteaux de cuisine qui sont utilisés.
04:48Ça, c'est la première chose.
04:49Deuxième chose, le Président de la République dit
04:50il faut interdire les réseaux sociaux au moins de 15 ans.
04:54Bon, très bien.
04:56Qu'est-ce que vous en pensez ?
04:57C'est-à-dire qu'une interdiction peut être légitime
05:00dans l'action publique.
05:01Oui.
05:01On peut prendre le temps.
05:03Oui.
05:03Mais l'interdiction doit toujours être justifiée
05:05et étayée sur des faits avérés.
05:07La règle dans une démocratie libérale,
05:09la règle dans une république,
05:12c'est qu'on est libre sauf si on empiète
05:14sur la sécurité des autres et la liberté des autres.
05:17S'il est établi que les réseaux sociaux,
05:20de façon sûre et avérée,
05:22produisent une violence pour les moins de 15 ans,
05:25jusqu'à maintenant, il n'y a rien qui a établi ça.
05:27Il y a des éléments...
05:28Vous êtes favorable ou pas à l'interdiction ?
05:30Tant qu'il n'y a aucun élément scientifique
05:33qui démontre cette nocivité,
05:35je suis par définition contre l'interdiction.
05:39Si on démontre qu'il y a une nocivité...
05:41Vous êtes un libéral assumé,
05:43vous êtes contre l'interdiction.
05:44Mais ce n'est pas une question d'être contre l'interdiction,
05:47c'est d'être pour une interdiction
05:48lorsqu'elle est légitime et justifiée.
05:51J'ai des enfants.
05:52Mes enfants ne regardent pas un écran
05:55à partir d'un certain âge.
05:56Mais mes enfants ne regardent pas un écran le matin.
06:00Il y a des règles qui dépendent des familles.
06:03Et donc, si on estime qu'il y a une nocivité
06:06et une dangerosité des réseaux sociaux
06:07et c'est avéré,
06:08je serais pour l'interdiction.
06:09Pour l'instant, tout ça,
06:10ce sont des effets d'affichage et d'annonce.
06:12Et puis, on parle des réseaux sociaux,
06:13mais on ne parle pas des jeux vidéo.
06:15Quand je vois la violence des jeux vidéo
06:19et le fait de leur ressemblance avec la réalité,
06:24c'est extrêmement figuratif.
06:27Et pourtant, pour l'instant,
06:28on n'a pas d'études qui démontrent cela.
06:29Donc, il faut faire attention aux emballements,
06:31aux effets d'annonce.
06:32Et si vous voulez,
06:34parce que quand on dit le réseau social,
06:36le jeu vidéo,
06:37on ne va pas voir l'individu
06:38qui est responsable des actes
06:39ou la cellule familiale
06:41qui est responsable des actes du mineur.
06:44Et ça, c'est insupportable.
06:46C'est insupportable.
06:47Et puis, deuxièmement,
06:47qu'on redonne un peu de force morale
06:50à notre société.
06:51C'est ça qui est important.
06:53C'est que quand vous transmettez
06:55de l'espérance à vos enfants,
06:57quand vous leur transmettez
06:58du sens et des valeurs,
07:00c'est difficile,
07:02on n'y arrive pas toujours,
07:03mais vous les placez
07:04dans une probabilité d'élévation.
07:07Parce que si vous ne le faites pas,
07:08c'est Anna Haren qui disait
07:09que c'est dans le vide de la pensée
07:10que s'inscrit le mal.
07:11Eh bien, si vous ne leur donnez pas
07:13de l'espoir, de la confiance
07:14et des repères,
07:16eh bien, certains vont leur donner
07:18de la violence et des couteaux.
07:19C'est comme ça.
07:20Oui, alors, David Lysnard,
07:21je vous écoute,
07:24je vous écoute.
07:25J'ai écouté tous les responsables politiques
07:27intervenir depuis ce drame,
07:30depuis hier matin.
07:31J'ai entendu beaucoup de choses.
07:32Et j'ai entendu Bruno Retailleau
07:34nous dire
07:34la réponse n'est pas que sécurité.
07:36Oui, il a raison.
07:36Et il a raison.
07:37Mais quel est le responsable politique
07:39qui s'interroge sur les efforts
07:41que nous faisons
07:42pour aider les ados
07:44qui souffrent,
07:45pas que physiquement,
07:47mais qui souffrent psychologiquement ?
07:49Quels sont les efforts
07:50que nous faisons
07:50pour aider tous ceux
07:52qui encadrent ces ados
07:53dans les collèges
07:54et dans les lycées ?
07:55Comme Mélanie.
07:56Comme Mélanie.
07:57Et qui sont parfois
07:58en sous-effectif
07:59et qui sont parfois...
08:00Quel effort fait la société ?
08:03Pour ces...
08:04Deux choses.
08:05Oui.
08:05D'abord, il y a plus de gens
08:06que vous me semblez le penser
08:08qui travaillent là-dessus,
08:10y compris dans des élus.
08:11Moi, je vous emmène voir
08:12beaucoup de maires
08:12et d'élus locaux
08:13qui, voyant les carences du système,
08:16essaient de mettre en place
08:17des structures.
08:17Je n'ai pas entendu grand-chose
08:18dans la bouche des politiques hier.
08:20Peut-être que vous n'avez pas
08:20entendu grand-chose,
08:21mais moi, je vois ce qu'ils font.
08:23Donc, je n'écoute pas
08:24que ceux qui parlent
08:25sur les médias.
08:27Et pardonnez-moi de le dire,
08:28et c'est avéré,
08:30et ça a été annoncé,
08:31nous avons fait organiser
08:32une réunion spécifique
08:34sur cette problématique
08:35il y a trois mois
08:36dans ma commune.
08:36et la commune met en place
08:39une unité d'accueil,
08:42de repos pour les parents
08:43et les aidants,
08:44mais d'accueil aussi
08:44jusqu'à une semaine
08:45d'enfants et d'adolescents,
08:46pas que d'adolescents,
08:47et d'enfants suicidaires,
08:49notamment.
08:50Mais des aidants comme ça,
08:51je le cite,
08:51et ce n'est pas pour parler
08:52de ce que je fais,
08:52mais il y en a beaucoup plus
08:53qu'on ne le pense.
08:54Et c'est une question majeure.
08:56Il y a tout un problème
08:57de santé mentale en France.
08:59Il y a d'abord la psychiatrie
09:00qui est en carence manifeste
09:02de praticiens,
09:02y compris la psychiatrie hospitalière,
09:04et il y a une problématique
09:06de santé mentale.
09:07Mais ne nous arrêtez,
09:09essayez,
09:10il faut le faire ce travail.
09:11Sauf que,
09:12quand vous regardez
09:13l'évolution dans le temps,
09:14vous aviez moins d'encadrants
09:15il y a 15 ans
09:16et il y a 30 ans
09:17qu'aujourd'hui.
09:19C'est une réalité factuelle.
09:21Et que vous aviez aussi
09:22beaucoup moins de phénomènes
09:24de violences juvéniles.
09:26Et que c'est...
09:26Ou alors que ces violences
09:27de phénomènes juvéniles,
09:28parce qu'il y avait beaucoup
09:28de bagarres,
09:29se passaient à coups de poing.
09:30Et qu'aujourd'hui,
09:31il se passe à armes létales,
09:32c'est-à-dire à couteaux.
09:34Donc,
09:34l'enjeu,
09:36c'est de ne pas noyer
09:37les responsabilités.
09:38Et il n'y a pas
09:39de contradiction
09:40entre une action
09:42de long terme
09:43qui consiste
09:44à recréer
09:45un cadre éducatif,
09:47une action
09:47d'instruction,
09:49mais une action
09:50répressive.
09:51Et j'en ai assez
09:51de voir les oppositions
09:52entre tout cela.
09:53Ceux qui ne parlent
09:53que de répression,
09:55ceux qui nisent
09:55la réalité
09:56d'avoir enfin
09:57une justice pénale
09:58des mineurs
09:58adaptée à l'époque,
09:59qui enferme,
10:01qui sanctionne
10:02tout de suite,
10:03la césure
10:04qui a été mise en place
10:05par l'ancien garde
10:06des Sceaux
10:06entre le moment
10:08de la culpabilité
10:10et le moment
10:11de l'exercice potentiel
10:13de la sanction
10:13de plusieurs mois
10:14est une catastrophe.
10:15Et c'est exactement
10:17ce qui s'est passé
10:18sur Elias.
10:19Pardonnez-moi,
10:20mais il y a tout
10:21ce que je vois
10:21dans les communes
10:23et chez moi,
10:23dans ma commune.
10:25Alors évidemment,
10:25quand vous avez
10:26des villes
10:26où il y a du laxisme,
10:28vous avez une plus forte
10:28probabilité de fait dramatique,
10:30mais un meurtre au couteau
10:32peut arriver n'importe où,
10:33même dans les communes.
10:34N'importe où.
10:35Il faut le dire.
10:35Regardez nos gens,
10:373500 habitants,
10:38petites communes.
10:39On intervient vite,
10:40etc.
10:41La gendarmerie
10:41est intervenue
10:42en quelques secondes,
10:43quelques minutes.
10:43Mais elle était là.
10:45Et là-dessus,
10:47l'enjeu,
10:48ce n'est pas de dire
10:49on va interdire le couteau,
10:50ce qui est aberrant.
10:52Il y avait beaucoup moins
10:53d'attaques au couteau
10:54il y a 20 ans,
10:55il y a 10 ans.
10:56David Lissnard,
10:57vous proposez.
10:57Et c'est pour ça
10:57que les propos
10:58du président de la République
10:59étaient insoutenables,
11:00y compris hier soir,
11:01lorsqu'il compare
11:02ces faits de société
11:04qui révèlent
11:05cette hyper-violence
11:06à la polémique
11:08sur les punaises de lits.
11:10C'est ce qui a été dit
11:11hier soir.
11:12Et donc,
11:12le rôle de l'État,
11:14comme le dit
11:14le docteur Berger,
11:16comme on l'a proposé
11:17avec Alexandra Martin
11:18depuis 5 ans,
11:19comme je l'ai constaté
11:20quand les 3 agresseurs
11:21ont frappé
11:22Angel,
11:23qui avait 89 ans,
11:24on ne pourrait plus
11:24la laisser morte,
11:25il faut qu'il y ait
11:26une sanction immédiate.
11:27Pourquoi ?
11:28Parce que c'est une façon
11:28de protéger la société.
11:30C'est une réponse
11:30à apporter aux victimes.
11:31Et troisièmement,
11:32certains de ces enfants
11:33et de ces adolescents
11:34vont s'en sortir
11:35lorsqu'ils seront
11:36dans un cadre disciplinaire.
11:37proposer d'abaisser
11:39la majorité pénale
11:39à 16 ans.
11:40Depuis longtemps.
11:41Bon, mais là,
11:41Chaumont,
11:42ça n'aurait rien changé.
11:43Oui,
11:43mais à partir de 13 ans,
11:45de pouvoir abaisser
11:47l'excuse de minorité
11:48à partir de 13 ans.
11:50Oui,
11:50des règles d'atténuation
11:51de peine.
11:51Parce que beaucoup
11:52de faits que l'on constate
11:53aujourd'hui...
11:54Levé des règles
11:54d'atténuation de peine.
11:55Depuis une dizaine d'années,
11:56ce que l'on constate,
11:57c'est que beaucoup
11:57de faits de violence
11:58chez les enfants et adolescents
12:00ont lieu entre 14 et 18 ans.
12:02Bien,
12:03je change complètement
12:04de sujet,
12:04David Lissnard,
12:05et je regarde
12:05ce qui se passe
12:06aux Etats-Unis,
12:07à Los Angeles,
12:08couvre-feu.
12:09Donald Trump
12:10utilise l'armée
12:11contre le peuple
12:12et l'État de Californie.
12:13Est-ce que vous imaginez
12:14en France un président
12:15qui envoie l'armée
12:16pour réprimer
12:17des manifestations ?
12:21Est-ce que nous ne sommes
12:22pas en route
12:22vers une forme
12:23de dictature ?
12:24Est-ce que la démocratie
12:26américaine vacille ?
12:27Comment regardez-vous cela ?
12:28Là,
12:29on est peut-être
12:31en route
12:31vers une forme de dictature,
12:32j'en sais rien.
12:32Je crois qu'on ne peut pas
12:35aujourd'hui le constater,
12:37pas encore.
12:39La démocratie,
12:41lorsque la décision démocratique
12:44répond à une volonté populaire
12:47et respecte les principes
12:48d'un État de droit,
12:49que la démocratie fasse appliquer
12:51le droit par les moyens
12:52qu'elle juge adaptés,
12:55ce n'est pas antidémocratique.
12:57Ce que je veux dire,
12:58c'est que Staline n'avait pas besoin
12:59d'envoyer l'armée face au peuple,
13:00il l'envoyait de temps en temps,
13:01mais la police suffisait.
13:03Donc,
13:04ce qui caractérise
13:05la dérive
13:06vers une dictature,
13:07c'est le fondement même
13:09des décisions
13:09qui sont appliquées.
13:11Est-ce que la décision
13:12de maîtriser l'immigration
13:14prise par Trump
13:14et antidémocratique,
13:15je ne le crois pas,
13:16je pense qu'elle est légitime,
13:17on peut la condamner,
13:18la trouver excessive,
13:19ne pas être d'accord,
13:20en tout cas,
13:20il a été élu pour ça.
13:22Dès que l'armée
13:23intervient face au peuple,
13:24c'est qu'il y a quelque part
13:25un échec
13:26d'un système sécuritaire.
13:28Mais enfin bon,
13:29quand vous voyez
13:29la façon dont la France
13:31a traité
13:32les gilets jaunes
13:34à un moment donné,
13:34on peut aussi
13:35se poser des questions.
13:36Donc,
13:37la difficulté aujourd'hui,
13:39elle est bien au-delà
13:39de Trump,
13:40les Etats-Unis,
13:41etc.
13:41C'est la difficulté
13:42pour les démocraties
13:43de respecter
13:44ce qui fait
13:45leur singularité,
13:47leur beauté,
13:47leur fragilité,
13:48c'est-à-dire
13:48les principes
13:49de l'État de droit,
13:50c'est quoi ?
13:51C'est
13:52l'égalité des armes
13:55devant la justice,
13:55c'est le contradictoire.
13:56Tout ça,
13:58c'est essentiel,
13:59mais de ne pas tomber
14:00dans l'inefficacité.
14:01Parce que l'impuissance publique
14:02qu'on évoquait tout à l'heure
14:03sur les sujets,
14:05c'est ce qui amène
14:06à l'incivisme,
14:08c'est ce qui amène
14:08à la révolte,
14:10c'est ce qui conduit
14:10aux extrémismes.
14:12Donc,
14:12la démocratie
14:13ne doit pas être synonyme
14:14d'impuissance publique.
14:15Et tout l'enjeu aujourd'hui,
14:17c'est de montrer
14:18que la démocratie
14:18dans le XXIe siècle,
14:19qui est un siècle
14:20de compétition
14:23des nations,
14:23de retour des empires,
14:25parfois de violence,
14:25est efficace.
14:27L'Union Européenne,
14:28qualifiée par Marine Le Pen
14:29et Victor Orban
14:30de régime marchand,
14:36wokiste,
14:37et a-t-elle dit,
14:39ultra-libérale.
14:41Et vous vous êtes opposé
14:42à cette...
14:43Vous avez dit
14:44ce que vous pensiez
14:45de ces propos-là.
14:47Oui,
14:47parce que je pense
14:48que l'Union Européenne
14:48a beaucoup de défauts,
14:50y compris parfois
14:52des dérives wokistes,
14:53raison là-dessus,
14:54mais que l'Union Européenne,
14:56c'est avant tout
14:57un machin...
14:58C'est devenu
14:58un machin technocratique.
15:01Elle parle
15:01d'un empire ultra-libéral,
15:03ça fait presque sourire.
15:05Ce serait un empire
15:05sans police
15:06et sans armée,
15:07incapable d'imposer
15:08au reste du monde...
15:10Oui, l'empire,
15:10c'est Poutine.
15:11Oui, c'est la Russie,
15:12c'est la Chine.
15:13C'est la Chine.
15:13C'est Poutine
15:14qui attaque l'Ukraine.
15:16C'est...
15:16Voilà, c'est ça,
15:17les empires.
15:18C'est reptilien,
15:19c'est expansionnisme.
15:20L'Union Européenne,
15:21pardonnez-moi,
15:21mais jusqu'à maintenant,
15:24à part créer des normes.
15:26Deuxièmement,
15:27ultra-libéral,
15:28entre 2019
15:29et 2023,
15:32l'Union Européenne
15:33a généré
15:3414 000 textes
15:35réglementaires
15:36d'entrave
15:37à l'activité économique
15:39et à la libre circulation.
15:41L'IREF, ce matin,
15:42qui est toujours très sérieux,
15:44sort une étude du FMI
15:45qui démontre
15:45que ces normes
15:48correspondent
15:49à une sorte de droit
15:50de douane caché
15:51de 40%
15:51pour les pays étrangers
15:53et à l'intérieur
15:54du marché européen
15:55qui est un faux marché libre
15:56de 110%.
15:57C'est le FMI
15:58qui le démontre.
15:59Donc,
16:00je veux dire,
16:01c'est qu'il faut avoir
16:02une ambition européenne
16:03parce que dans le monde
16:03multipolaire,
16:04on a besoin
16:05d'avoir de la coopération
16:06inter-européenne,
16:07d'avoir des projets communs,
16:09évidemment,
16:09d'avoir une ambition
16:10puisque c'est une civilisation,
16:11Victor Hugo l'avait si bien dit,
16:12l'Europe,
16:13et il faut préserver
16:14cette civilisation,
16:14la transmettre
16:15et la rendre vivante
16:16dans le XXIe siècle,
16:18mais dire que,
16:19et c'est un truc
16:20qu'on entend partout,
16:21il y a plein de gens
16:21qui nous écoutent
16:21qui pensent qu'effectivement
16:22l'Europe est ultra-libérale.
16:24C'est archi faux.
16:25L'Europe est devenue
16:26malheureusement
16:27par une commission
16:28qui a un pouvoir...
16:30Non, mais si vous voulez,
16:31il y a la réalité économique,
16:33c'est que l'Europe
16:34est constituée
16:34des pays
16:35qui ont les plus forts
16:36taux de prélèvement
16:37obligatoire d'impôts
16:38et de charges
16:38et les plus grosses
16:39dépenses publiques.
16:40Donc ça,
16:40c'est pas vraiment libéral.
16:42Deux,
16:42l'Europe a produit
16:4314 000 normes contraignantes
16:45depuis 5 ans.
16:46Trois,
16:47la commission a pris le pouvoir
16:48et la commission,
16:49elle concentre
16:50un pouvoir législatif
16:51et exécutif.
16:52C'est tout le contraire
16:52de Montesquieu
16:53et de Locke
16:54qui avaient défini
16:54ce qu'était le libéralisme,
16:56c'est-à-dire des régimes
16:57d'équilibre des pouvoirs,
16:58de liberté
16:58et de séparation des pouvoirs.
16:59Et l'Union Européenne
17:00met son énergie
17:01dans un projet de guerre
17:02programmée,
17:03a-t-elle dit aussi.
17:04Ça veut dire quoi ?
17:05Programmer ?
17:06C'est l'UE
17:06qui aurait programmé
17:07la guerre
17:07entre l'Ukraine et la Russie ?
17:09Non, mais je condamne
17:10ses propos,
17:11je ne l'avais pas entendu celui-là.
17:13Mais c'est...
17:14Non, non,
17:14aujourd'hui,
17:15il y a des guerres
17:15effectives et réelles.
17:17Celle en Ukraine
17:18en est une.
17:20Il y a le Cachemire,
17:21il y a le Moyen-Orient,
17:22il y a le Soudan,
17:23il y a le Soudan,
17:24on va en citer une multitude.
17:26Et donc,
17:27dans ces vis-pas
17:28quand même parabellums,
17:29donc il est évident
17:30que pour essayer
17:32de préserver une paix,
17:33il faut être fort.
17:35Et que les nations européennes
17:36doivent être fortes
17:37et que des coopérations européennes
17:39concrètes
17:39et non pas bureaucratiques
17:40doivent nous permettre
17:41d'être plus forts.
17:42Alors,
17:43vous vous battez
17:44pour faire des économies,
17:47pour que l'État
17:48fasse des économies
17:49dans de multiples domaines,
17:51et vous proposez
17:52un plan de 200 milliards.
17:53Oui.
17:54200 milliards d'économies.
17:56Quelles sont les...
17:57C'est presque trop raisonnable.
17:59Quelles sont les grandes lignes
18:00de ce plan ?
18:01Ou les économies ?
18:03Je vais vous dire,
18:04pourquoi, comment et où ?
18:05Comme ça,
18:06rapidement.
18:06C'est parce que je le vois
18:07dans votre regard.
18:08Donc, 200 milliards,
18:11c'est même pas
18:127 points de PIB.
18:13C'est-à-dire que
18:14si on réduit notre dépense
18:15de 200 milliards,
18:17on est toujours le pays
18:18qui a le record
18:18de la dépense publique.
18:20Et vous voyez,
18:20tout à l'heure,
18:21vous disiez,
18:21on manque d'encadrants,
18:22etc.
18:22Et pourtant,
18:23on dépense bien plus qu'ailleurs.
18:24Pourquoi ?
18:25Il faut le faire.
18:26Parce qu'aujourd'hui,
18:27la dépense n'est pas
18:28une fin en soi,
18:29mais c'est devenu obligatoire
18:30pour redonner
18:31une dynamique économique
18:32qui va nous permettre
18:32ensuite d'avoir plus de moyens,
18:33y compris dans l'État.
18:34L'excès de dépenses
18:37tue le service public.
18:39Et ça,
18:40c'est contre-intuitif,
18:41mais on peut le démontrer
18:41rapidement,
18:42mais peut-être pas
18:42sur une matinée.
18:43Deuxième élément.
18:44Vous regardez d'abord
18:45le plus gros volant.
18:46Il y a 1700 milliards
18:47de dépenses publiques
18:48aujourd'hui en France.
18:49Vous avez 900 milliards
18:50sur les dépenses sociales.
18:52Le reste,
18:52c'est l'État 500 milliards
18:54et le reliquat
18:54300 et quelques milliards,
18:56les collectivités.
18:56Les dépenses sociales
18:57dans les retraites.
18:57Dont les retraites.
18:59La moitié
18:59de l'évolution
19:01de la dette publique,
19:03les 1000 milliards
19:04qui ont augmenté
19:05sous Emmanuel Macron,
19:06500 milliards
19:07sont les retraites.
19:08Donc,
19:08je dis depuis des années,
19:09j'ai vu que maintenant
19:10d'autres le reprenaient,
19:10je m'en réjouis.
19:11Je m'en réjouis.
19:12Quel dommage
19:13qu'à l'époque,
19:13on ait balié ça
19:14d'un revers de mort
19:15au moment de la réforme
19:16des retraites.
19:17Que 1,
19:17le système de retraite.
19:18On ne pourra pas
19:19faire exister
19:20une retraite digne
19:22pour les générations
19:23actuelles d'actifs
19:24et futurs
19:24sans capitalisation
19:25collective obligatoire.
19:26Premier élément.
19:27Deuxième élément,
19:29que sur les retraites
19:29à partir d'un certain niveau.
19:31Moi,
19:33qui sont capables
19:36de comprendre
19:36qu'on ne peut
19:37ne pas indexer
19:38les retraites
19:38si les enfants
19:40et les petits-enfants
19:40sont gagnants.
19:41Ce qu'ils ne supportent pas,
19:42c'est qu'on leur prenne
19:43de l'argent
19:43pour un puissant fond
19:45qui est l'État
19:45qui continue de s'endetter.
19:46Les réformes sociales,
19:47la dépense sociale,
19:48900 milliards.
19:50Si vous faites 5%
19:51sur 900 milliards,
19:52c'est 45 milliards.
19:54Quel est l'organisme
19:55qui ne sait pas faire
19:555% d'économie ?
19:57Aucun quand il est bien géré.
19:59Le fait de faire
20:00une allocation sociale unique
20:01qui avait été reprise
20:02par Michel Barnier
20:03dans ses discours
20:04que l'on propose
20:04depuis des années
20:05permettrait
20:06de mieux traiter
20:07le social
20:08parce qu'aujourd'hui
20:09on n'a jamais
20:09autant dépensé
20:10d'argent dans le social,
20:11on n'a jamais autant eu
20:11de SDF
20:12qui dorment dehors
20:12dans la rue.
20:13Pourquoi ?
20:13Parce qu'il y a plus
20:14de centaines de dispositifs
20:16qui créent chacun
20:16leur bureaucratie,
20:18chacun leur effet
20:20de parasitage
20:21de richesse
20:22et qui favorisent
20:23ceux qui savent
20:24aller chercher
20:24les allocations
20:25et qui pénalisent
20:26les plus modestes
20:27d'entre nous.
20:29Autre exemple,
20:30vous pouvez sur l'AME
20:31en gardant un système
20:33de soins d'urgence
20:34pour les personnes
20:35y compris clandestines
20:36mais vous pouvez économiser
20:37800 millions
20:38très rapidement.
20:40Autre exemple,
20:42vous faites un moratoire
20:43sur les dépenses
20:45qu'on impose
20:46supplémentaires aux collectivités.
20:47C'est ce que je vais proposer
20:48au Premier ministre
20:49et à tout le monde.
20:50Pendant qu'on nous dit
20:51de faire des économies,
20:52on nous sort
20:53des décrets
20:54qui nous obligent
20:56à dépenser plus.
20:57C'est ça qui est délirant.
20:59C'est-à-dire que vous allez
20:59demander un moratoire
21:01sur tout ce qui génère
21:03des dépenses supplémentaires.
21:05C'est-à-dire ?
21:05Expliquez-nous.
21:06Par exemple.
21:07Très concrètement.
21:08Aujourd'hui,
21:09on vous dit
21:10vous devez
21:11alors ça paraît
21:13un peu techno
21:13mais c'est ce qu'on nous impose.
21:15Vous devez
21:16au titre
21:17du décret tertiaire
21:18automatiser
21:19les bâtiments
21:21de moins de 250 m2.
21:22Le coût pour les collectivités
21:24annuelles
21:24va être de 10 milliards d'euros.
21:26Absurde.
21:26Ça vient de sortir.
21:27Donc, suspendez ce machin.
21:29Ce n'est pas le moment.
21:30Il faut assainir
21:30les comptes publics.
21:31C'est un exemple
21:32que je vous donne.
21:33Et on pourra dépenser moins
21:35si on ne nous impose pas
21:37de dépenser plus.
21:38Et on supprime
21:39des postes de fonctionnaires
21:40parce que ça y est.
21:42J'ai l'impression
21:43qu'on y revient.
21:44Oui, parce qu'aujourd'hui
21:45vous avez la France
21:46qui a le record
21:47du nombre d'agents
21:48de la fonction publique
21:50par habitant
21:50et pourtant on ne trouve plus.
21:51On n'a pas assez de soignants,
21:52pas assez d'infirmiers.
21:53Pourquoi ?
21:54Parce que le nombre...
21:55Trop dans les mairies,
21:56trop dans les départements.
21:57Trop dans les...
21:58Non, ce n'est pas là
21:58qu'ils sont
21:59parce qu'aujourd'hui
22:00les dépenses des collectivités
22:01où il peut y avoir
22:02des gaspillages
22:02et des excès
22:03représentent 11%
22:05de la richesse produite.
22:06Toutes les collectivités,
22:07le millefeuille
22:08qu'on nous a imposé,
22:09les régions,
22:09le département, etc.
22:10La moyenne européenne
22:11c'est 20%.
22:13Donc, on ne veut pas
22:14regarder les choses en face.
22:15C'est qu'on est
22:16dans un État hyper centralisé
22:17et l'excès de dépenses
22:20c'est quand vous regardez
22:21dans l'hôpital
22:22que l'Allemagne
22:23qui est un hôpital
22:23très performant
22:24et très administré,
22:25il y a 24%
22:26de postes administratifs
22:27et techniques
22:27et que nous
22:28on a 33%.
22:29Que c'est pareil
22:30dans toutes les fonctions publiques
22:32y compris locales,
22:33c'est les postes
22:34hyper administrants
22:35parce que comme
22:36on a un droit
22:38qui est devenu
22:38envahissant,
22:39contradictoire,
22:40vous êtes obligés
22:41en permanence
22:42de faire appel
22:43à de la bureaucratie.
22:45Donc, il faut s'attaquer
22:46à cette bureaucratie.
22:47Trop de bureaucrates
22:48tue l'infirmier,
22:50tue le policier, etc.
22:51C'est ça qui fait
22:52le...
22:53qui flingue l'État.
22:54S'il suffisait
22:55de dépenser
22:56de l'argent public
22:56pour avoir
22:57un bon service public,
22:58on serait le pays
22:58au meilleur service public
22:59du monde
22:59où ça se dégrade.
23:00C'est ce qu'il faut
23:01faire comprendre.
23:01David Lissnard,
23:02vous venez de résumer
23:03un peu les grandes lignes
23:04de votre programme
23:05de 2027.
23:06Quoi qu'il arrive,
23:07vous serez candidat.
23:08Quoi qu'il arrive,
23:09je proposerai ce projet.
23:10J'espère être en mesure
23:11de le porter.
23:12Vous serez candidat.
23:12Les Républicains
23:14ne sont pas favorables
23:15à une primaire.
23:16Ma finalité dans la vie,
23:17ce n'est pas d'être candidat
23:18à une élection,
23:18ma finalité dans la vie,
23:19c'est que mes enfants
23:20puissent avoir
23:21une espérance française
23:22d'être dans un pays sûr,
23:24prospère
23:24et un peu optimiste.
23:27C'est que la France rayonne.
23:29Donc, aujourd'hui,
23:30seul, je crois,
23:31un projet qui libère
23:32l'économie
23:33pour la prospérité,
23:34un projet sécuritaire
23:35par l'autorité,
23:36un projet d'unité
23:37de la nation,
23:37par un source éducatif
23:39et scientifique
23:40que personne ne veut.
23:42Pourquoi ?
23:42Parce que moi,
23:43ce que je veux,
23:43c'est l'efficacité.
23:44Il y a deux travers à éviter.
23:45Un, la division.
23:46Si vous avez
23:47une multitude de candidats
23:48sur ce qu'on appelle
23:49la droite,
23:50vous aurez la défaite.
23:51C'est-à-dire que vous retrouverez
23:52avec un second tour
23:53entre le RN
23:55et certainement Mélenchon
23:57parce que dans l'élection,
23:58ce sera les filles
23:59les plus forts.
24:00Et donc,
24:01ce sera sordide.
24:02Donc, il faut éviter
24:03la division qu'il faut perdre.
24:04Mais il faut aussi éviter
24:05la compromission des projets.
24:06Si ce n'est pas
24:08une grande compétition
24:09avant le premier tour
24:10qui permet de déterminer
24:11une personnalité
24:12avec un projet cohérent,
24:14vous allez avoir
24:15un arrangement
24:16de notable.
24:17Et moi,
24:18je suis désolé,
24:18je pense que le mode de sélection,
24:20ça ne doit pas être
24:20soit le classement de l'ENA,
24:21je n'ai pas fait l'ENA,
24:22soit un arrangement
24:24de notable
24:25sur un pseudo-sondage
24:26qui se plante toujours
24:28à quelques mois
24:28des élections.
24:29Je crois à la compétition
24:30parce que la compétition,
24:31c'est un révélateur.
24:32C'est un révélateur
24:33des tempéraments,
24:34c'est un révélateur
24:35des projets,
24:35c'est un révélateur
24:36des personnalités
24:37et c'est ce qui doit nous permettre
24:39de retrouver un élan
24:40et une dynamique.
24:41Pour l'instant,
24:42je n'ai jamais entendu
24:42une contre-proposition
24:43plus crédible.
24:44Merci David Lissard
24:45d'être venu nous voir ce matin
24:47à 8h58.
24:47à 8h58.
24:48Sous-titrage Société Radio-Canada

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