- 03/06/2025
DB - 03-06-2025
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TVTranscription
00:00Oh oh oh, qui ne sait jamais laisser enchaîner
00:08Oh oh oh, ne saura jamais ce qu'est la liberté
00:16Oh oui, je le sais, je suis un des valets
00:30Oh oh oh, faut-il pouvoir un jour un ciel tout bleu
00:36Oh oh oh, supporter un ciel noir trois jours sur deux
00:44Je l'ai supporté, je suis un émané
01:00C'est pas possible, c'est absolument pas possible
01:02Il faut que je voie M. Henry immédiatement
01:05Mais c'est impossible, M. le directeur est en conférence
01:09Mais c'est urgent, c'est très important
01:10Je suis désolé M. Flambard, M. le directeur a dit absolument personne
01:16Mais avec qui est-il ?
01:17Mais avec M. Vidocq
01:20M. Vidocq
01:23Je peux bien vous le dire maintenant
01:26Je voulais faire de vous le chef de la nouvelle brigade de sûreté
01:30Mais que voulez-vous ?
01:32Vous voyez ces lettres ? Vous savez ce que c'est ?
01:34Des plaintes, des protestations et même des menaces
01:36Tout le personnel de la police est contre vous
01:39On n'admet pas que je fasse appel au service d'un galérien en rupture de vent
01:42On dit que votre présence déshonneure la maison
01:46Vous savez très bien, laissez-moi finir
01:48On vous accuse de susciter vous-même des vols pour mieux arrêter les voleurs
01:52Mais vous ne le croyez pas en moi ?
01:53Bien sûr que non
01:54Et je vous défends comme je peux
01:57Mais ceux qui vous attaquent font flèche de tout bois
02:00Qu'est-ce que c'est que toutes ces histoires ?
02:03Mais vous savez très bien pourquoi vos inspecteurs se charlent contre moi
02:05C'est parce qu'ils sont jaloux
02:07Qui a arrêté l'assassin Pugolini ?
02:13Eux ou moi
02:15Et en plus vous n'avez pas le succès modeste
02:17Vous claironnez vos victoires, ce qui n'arrange pas les choses
02:21Non, on a envie de que...
02:22Écoutez-moi, je le dis, il y a un regret, mais...
02:25Il faut que vous partiez
02:27Non, j'ai tout fait pour vous garder, mais je crois que c'est impossible
02:30Alors...
02:33Quittons-nous, bons amis ?
02:36Oui, bons amis
02:38Et dès que j'aurai remis les pieds dehors, j'aurai tous vos flicards à mes trousses
02:43Et alors, il faudra que je reprenne la vie comme avant
02:47C'est bien pire qu'avant
02:51Je ferai de mon mieux pour qu'on vous laisse tranquille, mais je n'ai que des pouvoirs limités
02:56Écoutez, bien sûr, un conseil
02:59Disparaissez
03:02Ah oui, oui, c'est ça, hein ?
03:03Quitt !
03:03Pas ces muscades, hein ?
03:04Comme si on pouvait...
03:05Ah non, ah non, on va jamais demander qu'on ne me dérange pas
03:08Monsieur le directeur, on a cambriolé le musée de la police
03:11Quoi ?
03:12Oui, on a volé le chapeau de l'empereur
03:15Le chapeau de l'empereur
03:38Et l'empereur qui doit inaugurer le musée lundi matin
03:43Ah oui, oui, nous sommes dans le beau drap
03:46Vraiment, messieurs, toutes mes félicitations
03:48Oui, oui, oui, oui, oui, oui, on a des tâches sans d'être pressifs
03:51Le vol a dû être commis
03:53Hier soir, entre 5 et 6
03:54Et pourquoi précisément entre 5 et 6 ?
03:56Parce que c'est le seul moment où le gardien s'absente
03:57Et qu'est-ce qu'il fait, le gardien entre 5 et 6 ?
03:59Et je veux qu'un cabaret dans la face
04:01Mais vous devriez le savoir, et vous-même, Flambert
04:03Que faisiez-vous entre 5 et 6 ?
04:04Je faisais le tour des bureaux
04:06Et pourquoi faisiez-vous le tour des bureaux ?
04:07Je vérifiais le niveau des lampes, eh oui.
04:09Ah, je vous reconnais bien, là.
04:10On vole le chapeau de l'Empereur, et pendant ce temps-là, qu'est-ce que vous faites ?
04:12Vous vérifiez le niveau des lampes, eh oui, j'en ai.
04:15Oh, mais ils ont même ouvert le coffre et ont porté le diamant noir.
04:20Ce diamant unique au monde que le Maharaja de Kipatala nous a donné en récompense de nos services.
04:24Ah oui, ah oui, nous sommes dans le beau drap.
04:26J'en ai, j'ai une idée.
04:27Ah, vous avez une idée, vous avez une idée.
04:29Vous ferez mieux envoyer une estapette pour prévenir le ministre.
04:31J'en ai.
04:31Ah, vous, vous êtes encore là, vous.
04:32Et d'abord, qu'est-ce qui nous prouve que ce ne sont pas vos hommes qui ont fait le bonheur ?
04:35Non, je vous donne un conseiller.
04:35Débarrassez-moi le plancher tout de suite, ou je vous réexpédie au Pagne de Toulon, hein.
04:39Vous avez compris ?
04:47Milan Weber.
04:48Monsieur Vidocq.
04:49Quand ton papa est allé jouer au quartier hier soir, tu es resté, toi ?
04:52Oui, là, dans notre chambre.
04:54Tout seul ?
04:54Bien sûr.
04:55Tu n'as pas bougé ?
04:55Non.
04:56Bon.
04:57Vous n'entendez personne passer dans le couloir et farfouiller dans la serrure ?
05:00Non, monsieur Vidocq, je n'ai rien entendu.
05:02Bon, amuse-toi bien.
05:08Non, non, mais restez assis, je viens comme ça, bavardé avec vous en amie.
05:15Quelle mauvaise histoire.
05:19Et vous connaissez le mot de Talran ?
05:21À Paris, les éclats de bombes blessent, mais les éclats de rire tuent.
05:25Dès qu'on apprendra que le musée de la police a reçu la visite des voleurs, nous serons moqués, brocardés, chansonnés.
05:35Osez le ministre et moi, nous sommes entièrement d'accord.
05:38Pour sauver l'honneur de la maison, il faut que quelqu'un se sacrifie et donne sa démission.
05:43Peut-on demander ce geste héroïque à n'importe qui, non ?
05:49Pour l'accomplir, il faut un homme qui ait de l'intelligence, du dévouement, de la grandeur d'âme.
05:56Vous me comprenez, Henri ?
06:00Tout à fait. Et j'ai justement l'homme qu'il vous faut, Flambard.
06:04Mais c'est-à-dire que...
06:05Oh, je sais bien ce que vous allez me répondre. Flambard est votre meilleur adjoint, Henri, et vous allez le perdre.
06:09Eh bien, tant pis. L'intérêt général avant tout, je me sacrifie.
06:12C'est-à-dire, monsieur le préfet, j'ai compris. Flambard démissionnera. Je vous en donne ma parole.
06:21Mon cher Flambard, que je suis content de vous voir.
06:24Moi aussi, monsieur le directeur, je suis même en train de vous écrire une lettre.
06:27À moi ?
06:28Oui. Chaque fois que je suis de service, vous trouvez toujours de nouveaux reproches à me faire.
06:33J'en ai assez. Je démissionne.
06:36Mais c'est parfait.
06:37Mais vous aurez beau insister comme d'habitude pour que je la retire, cette fois mon parti est pris, je maintiendrai ma démission.
06:42Eh bien, aujourd'hui, mon parti est pris à moi aussi, et je l'accepte.
06:46Quoi ?
06:48Je dis que j'accepte enfin votre démission, vous êtes content ?
06:51Mais pardon, pardon, monsieur le directeur.
06:54Je désire d'abord savoir pourquoi vous l'acceptez.
06:58Parce que vous me l'offrez, tiens.
06:59C'est pas une raison.
07:00Et puis, et puis le renche-ervis à tout le monde votre démission.
07:03Ah, mais pardon, pardon, monsieur le directeur, mais dans ces conditions, je demande à réfléchir.
07:09Ah non, enfin, vous ne...
07:10D'ailleurs, c'est tout réfléchi, je reste.
07:11Bon, très bien, parfait.
07:13Mais si lundi matin, vous ne m'amenez pas le voleur, ça ira loin.
07:16Ça ira même très loin.
07:17Je reste, monsieur Henri.
07:23Je reste.
07:26Flambard ?
07:28Ben, où il est ?
07:29Celui-là ?
07:30Ah !
07:31Eh ben, vous en faites pas.
07:33On va s'y mettre ensemble et on le retrouvera.
07:35Mon vieux flambard.
07:36Mon vieux flambard, non mais dites donc, on n'a pas regardé les cochons ensemble ?
07:39En effet.
07:40Dans ma chaîne de vie, c'est plutôt les cochons qui m'ont regardé, moi.
07:42Un peu de tenue, Vidocq.
07:43Respectez l'administration pénitentiaire.
07:45Oh non !
07:47Ne prenez plus vos grands airs.
07:50Nous voilà loger la même enseigne.
07:52Hein ?
07:53Dégommez tous les deux.
07:55Mais il y aura encore des surprises.
07:57J'ai d'ailleurs commencé mon enquête.
07:58Vous n'en avez plus le droit.
07:59Eh ben, je le prends.
08:00Hier, à l'heure précise où le vol a dû être commis,
08:03il y avait un visiteur qui faisait pas mal de bruit à l'étage au-dessous.
08:07Et pendant ce temps-là, au musée, hop !
08:10Ah oui, oui, Talardon.
08:12Un ancien sergent de l'armée d'Italie,
08:15il cherche un emploi chez nous.
08:16De toute façon, vous savez, celui-là, quand il part, on ne s'arrête plus.
08:19En tout cas, nous ferions pas mal de l'interroger.
08:20Ah pardon, celui qui interroge, c'est moi.
08:22Eh oui !
08:24En quittant le village de Maragot, j'ai fait mon bilan.
08:26Trois blessures, trois citations, trois maîtresses.
08:29Vous voyez, je suis voué au chiffre droit.
08:32Talardon, vous répondez toujours à côté.
08:34Je vous demande votre emploi du temps, vous me racontez vos campagnes.
08:37Eh oui, d'ailleurs, je suis prêt à repartir, hein.
08:39J'ai du plomb dans la jambe.
08:41Mais le coffre est bon.
08:42Bon, eh bien, nous reprendrons cette conversation un autre jour.
08:45J'ai suivi Bonaparte, je suis prêt à suivre Napoléon.
08:49Sergent Talardon.
08:51Présent, mon empereur.
08:52Oui, mais c'est ça, mon bras.
08:53Le recrutement, c'est à côté.
08:55C'est à côté.
09:01Bornichon.
09:02Présent, mon inspecteur.
09:04Flambard.
09:05Oh, pardon.
09:07Monsieur Flambard.
09:08Ah, il est parfait, votre Talardon.
09:10Oui, mais attention.
09:11Quand il vous a parlé de ses blessures, il vous a montré sa jambe droite.
09:15Oui, eh bien.
09:16Oui, eh bien, quand il est sorti, il boitait de la jambe gauche.
09:21Tiens, oui.
09:23Or, c'était à la jambe gauche qu'on attache le boulet des galériens.
09:26J'en sais quelque chose, moi.
09:28Sa campagne d'Italie, il a dû la faire du côté de Toulon.
09:31Eh bien, je vais le faire suivre par un de mes agents.
09:35Bornichon, par exemple.
09:36Enfin, Vidocq.
09:37Il le reconnaîtra tout de suite.
09:39Il ne dévierait pas que Talardon s'aperçoive qu'il est filé.
09:42Voyons, il évitera tous ses complices.
09:44Justement.
09:45Il va tous les soirs aux pieds humides.
09:48Je tâcherai d'être là pour savoir à qui il ne dira pas bonjour.
09:54Alors, Bornichon.
09:55Compris, Vidocq.
09:56Eh bien, c'est lui.
10:10Chouras, vous avez déjà été arrêté deux fois.
10:12Et relâché aussitôt après.
10:15La police peut se tromper.
10:16N'empêche que je vais être obligé de vous garder.
10:18Pas plus de trois jours.
10:20Je connais le règlement, moi.
10:21Et puis, vous devez me délivrer un arçu pour mon portefeuille.
10:24D'abord, où il est mon portefeuille?
10:26Eh, on vous le rendra quand vous sortirez.
10:30Alors, vous ne voulez toujours pas me dire d'où vient tout l'argent qu'on a trouvé dedans?
10:35J'aime sentir mes économies sur mon cœur.
10:38Je n'ai pas le droit, non?
10:38Voilà, fouillé, à fouillé la chambre de Chouras.
10:56Rien.
10:57Eh bien, moi, j'ai trouvé ça.
10:59Plus d'oiseaux?
11:01Aucun intérêt.
11:01C'est vrai.
11:02Si.
11:03Si cet oiseau est un pigeon voyageur.
11:04Et comment savez-vous qu'il s'agit exactement d'un pigeon voyageur?
11:08Ah, que ce soit un pigeon, j'en suis certain.
11:11Voyageur, je suppose.
11:12Parce qu'entre autres,
11:14j'étais contrebandier également.
11:15Et maintenant?
11:27Non, bidocque, non.
11:28Vous ne me ferez jamais croire que le chapeau de l'Empereur a pu être transporté dans l'espace.
11:34Le chapeau de l'Empereur, bien sûr que non.
11:37Mais le diamant noir, pourquoi pas?
11:38C'est une pièce unique que personne ne peut négocier dans Paris.
11:42Qu'est-ce que vous allez faire dans cet accoutrement?
11:46Je vais dans une certaine boutique,
11:48où je ne tiens pas à être reconnu.
11:51Et voilà ce que nous allons faire.
11:59Je suis poursuivi par la police.
12:00Aidez-moi.
12:02Cachez-vous là.
12:07Police!
12:07Qu'est-ce qu'il y a?
12:10Il y a que...
12:11que nous courons après un voleur.
12:14Un voleur de bijoux.
12:16Il ne tente pas personne ici.
12:18Personne?
12:20On voit l'arcaine en verre.
12:31Oh, mon Dieu, j'ai l'air.
12:34Je n'aime pas les voleurs, mais j'ai eu pitié de vous.
12:37Les bijoux, vous les avez?
12:38Oui, je les ai planqués dans un renfoncement pas loin d'ici.
12:42Qu'est-ce que c'est comme bijoux?
12:43Oh, des petites bagues.
12:47Un solitaire.
12:48Les bagues, c'est facile à vendre, mais ça ne rapporte rien.
12:52Un solitaire, c'est plus intéressant à condition de le vendre ailleurs qu'à Paris,
12:55et si possible à l'étranger.
12:56Pour le diamant en verre en Belgique, c'est vraiment ce qu'il y a de mieux.
12:58Oui, mais voilà comment on est passé.
13:01Parce qu'avec les policiers, les douaniers, les frontières, tout ça, très dangereux.
13:06On peut passer par-dessus?
13:09Par-dessus quand, ou ça?
13:10Ah, ça c'est mon affaire.
13:11Vous êtes intéressé?
13:13Ben oui, bien sûr.
13:15Mais remarquez qu'on ne peut pas lâcher une petite fortune comme ça sans garantie.
13:19Ah ben j'ai un correspondant.
13:20Et quand on m'inspire confiance, je verse moi-même un accompte.
13:23Un accompte de combien?
13:24Montrez-moi la pierre, je vous dirai le chiffre.
13:31C'est pas fini.
13:32Le filet.
13:33La roche des villes.
13:40Ben voyez-vous, monsieur Saffirmin, c'est un très beau métier, mais je vous conseille d'être prudent.
13:46Le plus difficile, ce n'est pas d'élever les oiseaux, c'est de les attraper.
13:48Oui, le rouge-gorge, tenez par exemple, se prend en mars ou avril, au gluot, vous voyez.
13:54Pour les oiseaux de rivière, c'est plus délicat, parce qu'ils se méfient.
13:58Mais j'ai inventé un piège qui n'a l'air de rien.
14:01Un nid flottant, vous voyez, avec des hameçons à l'intérieur.
14:04C'est intéressant, c'est intéressant, oui.
14:06Dites-moi, pour les pigeons, qu'est-ce que vous faites?
14:09Ah, pour les pigeons, c'est autre chose.
14:11On les prend avec ça, tenez.
14:14Vous voyez, vous prenez ça comme ça, vous laissez aller, vous vous approchez
14:18du pison.
14:19Doucement, en biais, et hop!
14:22Le pison, maintenant, c'est toi!
14:24Un pison qui ne s'échappera plus.
14:28J'ai été averti à temps.
14:30Mon correspondant de Paris a trouvé votre visite un peu bizarre, après coup.
14:34Et puis, un bon policier n'aurait pas arraché l'étiquette avec mon nom, sur mes caisses.
14:40Alors là, il a compris, mon correspondant.
14:41Hans, enferme-le là-dedans, et s'il bouge, tire dedans.
14:43Sous-titrage Société Radio-Canada
15:13Sous-titrage Société Radio
15:43Enfin, il ne vous a pas dit dans quelle ville il allait.
15:52Mais, M. Flambard, je ne l'ai pas vu cinq minutes.
15:53Tout ce qu'il m'a dit, c'est, préviens Flambard que tout va bien,
15:56je file en Belgique, et je lui donnerai des nouvelles dès demain.
15:59En Belgique.
16:02Sans même en référer à ses supérieurs.
16:04Alors?
16:06Il n'y a rien de nouveau?
16:07Pas encore, M. le directeur.
16:08Pas encore?
16:09Mais enfin, Flambard, est-ce que vous vous rendez compte que dans 24 heures, l'Empereur sera ici,
16:14et que ce sera une catastrophe pour moi, et pour vous?
16:16M. le directeur, si vous voulez ma démission...
16:18Ah, je vous en prie, Flambard, c'est pas le moment.
16:26J'avertis la police de votre trafic.
16:28Vous êtes recéleur et contrebandier en bijoux.
16:30Maintenant, vous serez accusé de complicité de meurtre.
16:33Votre seule chance d'échapper à la guillotine est de courir à la préfecture
16:36des réceptions de ce message pour donner à l'inspecteur Flambard l'adresse de votre complice, Berken.
16:41On vous en tiendra compte.
16:43Signé Vidocq...
16:45De la police...
16:49Parisienne.
16:52Ça va lui faire comme un choc.
16:54Enfin, si jamais il le reçoit.
16:56Bon.
17:01Puisque tu es domicilé à Paris...
17:04Eh bien, mon petit,
17:06tu vas retourner à Paris.
17:09Voilà.
17:11C'est bien la première fois que tu travailles pour la police, hein?
17:14Mais en vigueur-toi que moi aussi.
17:16Et ça me fait un drôle d'effet, je t'assure.
17:18Allez.
17:20Bon voyage et bon vent.
17:22Et surtout,
17:23fais vite.
17:31Bon.
17:31Bonnichon, emmenez-moi ça tout de suite au trou et en vitesse.
17:35Allez, au trou.
17:35Mais, mais, mais, on m'a promis de m'en tenir compte.
17:37Silence !
17:37Au trou.
17:39Bon, alors, vous partez.
17:40Partez, où ça ?
17:42Pour envers, bien sûr.
17:44Chère mademoiselle.
17:46Enfin, je veux dire, chère madame.
17:48Primo, je ne peux aller envers sans une autorisation de monsieur Henri,
17:51qui d'ailleurs ne me l'accorderait pas.
17:53Secondo, votre mari n'est plus attaché à la maison
17:55et en principe, je devrais même lui passer les menottes.
17:59Monsieur Flambard.
18:02Allons-y.
18:04Ne séduisez pas l'administration.
18:07La prochaine poste part dans une heure.
18:09Monsieur Flambard.
18:11Bon, je...
18:12J'y vais, mais nous nageons en pleine irrégularité.
18:31Bon.
18:33Ben, va te jeter au large cette nuit.
18:35Et si jamais on retrouve ton corps,
18:37on croira que tu t'es pris dans un filet de pêcheur.
18:40Ça arrive, tu sais.
18:42Ah, ben dites-moi.
18:59Vous avez fait vite, hein ?
19:00Le falais.
19:02Comment avez-vous fait pour obtenir les papillons si rapidement ?
19:04Je suis venu sans passeport.
19:07Sans passeport ?
19:08Il faut savoir, parfois, oubliez le règlement.
19:12Ça, c'est le diadème de la marquise de Monchon.
19:16Et ça, les boutons de manchette du duc de Bréchignac.
19:19Et ce sale petit caillou, vous le reconnaissez ?
19:22Le diamant noir.
19:25Eh bien, après ça,
19:27je crois que Monsieur Henry ne pourra plus me demander ma démission.
19:32Dis-donc.
19:34Les chapeaux de l'Empereur, avant tout ça.
19:35Ne vous en faites pas pour le chapeau, mon petit flambard.
19:37Qui doc est là pour ça.
19:50Monsieur le directeur.
19:51Monsieur le directeur,
19:52l'Empereur vient d'entrer dans la cour.
19:53Oui, alors, Bréchignac,
19:54ce n'est pas une raison pour s'énerver comme ça.
19:56Pas du sang froid, prudien.
19:57Du sang froid.
19:58Et ce chapeau, ça y est ?
19:59Non, Monsieur le directeur.
20:00Alors, allez me chercher, vide-oré Flambac.
20:02Enfin, Flambord est vide-oré Flambac.
20:03Allez me les chercher.
20:04Allez !
20:04Ah, vous voilà !
20:09Allez, tenez, venez me donner un coup de main.
20:11Alors, Flambard, voyons, c'est impossible.
20:13Quelle excuse voulez-vous que je trouve ?
20:15Mais non, pas comme ça !
20:17Vous n'avez pas vu Bébert ?
20:19Bébert.
20:20Ah oui, Bébert, le fils du gardien.
20:22Non, nous n'avons pas vu Bébert.
20:26Flambard, il me faut ce chapeau.
20:29Eh bien, demandez-le à Vidocq.
20:31Vous ne savez pas où est Bébert ?
20:33Bébert, on s'en fout, vous comprenez ?
20:34On s'en fout, oui.
20:35Vidocq, ce matin même, vous m'avez donné votre parole que le choc...
20:38Mais c'est Bébert qu'il a, le chapeau de l'Empereur !
20:40Bébert, oui, et je le savais dès le début.
20:43Le voleur du diamant de mort est parti en laissant la porte ouverte et Bébert en a profité.
20:47Il me l'a voué ce matin, il n'a pas envie de me le donner.
20:50Et maintenant, plus de Bébert !
20:50Bébert !
20:51Mon Dieu, l'Empereur arrive, j'y vais.
20:56Vous irez aux bagnes de Toulon, et vous aussi !
21:00Salam, au clair !
21:07Sire, voici M. Henry, directeur de la police parisienne.
21:10Nous apprécions fort.
21:12Ah bon, messieurs.
21:16Alors ?
21:17Rien.
21:18Eh bien, monsieur, qu'est-il ?
21:20Mais, rien, s'il vous plaît.
21:22Allons ?
21:22Bon, eh bien, c'est Réjule.
21:32L'Empereur est là.
21:34Où ça ?
21:34Là.
21:34Oh, mon Dieu !
21:46Bébert, donne-moi le chapeau.
21:51Non !
21:51Donne-le-moi, je te dis !
21:52Lâche-moi, je crie !
21:53Écoute, si tu me donnes ce chapeau, tu auras ce que tu voudras.
21:58Tu entends ? Ce que tu voudras.
22:00Alors, qu'est-ce que tu veux ?
22:01Je veux le gros caillou noir.
22:03Le diamant noir.
22:04Oui.
22:05Bon, bon, bon.
22:07Bah, tu l'auras, c'est promis.
22:08C'est juré ?
22:09C'est juré.
22:10Comment tu feras, dit, pour me donner le diamant noir ?
22:40Je te le valrai.
22:43Et sire, permettez-moi de vous présenter l'un de mes meilleurs...
22:46Ça te joie.
22:47L'inspecteur Flambard.
22:49Flambard ? Mais ce n'est pas son nom d'inspecteur, ça.
22:52Ça convient à un inspecteur divisionnaire.
22:54Vous y veillerez, monsieur, oui.
22:55Sire, je ne sais comment.
23:04Et voici le chapeau que votre majesté portait
23:08au moment de l'attentat de Boulogne.
23:11Je m'en souviens.
23:13Sire, puis-je vous présenter François Vidocq,
23:19dont votre majesté, certainement, attendait parler.
23:20Voici donc l'éternel évadé.
23:31Est-ce qu'il paraît que vous voulez maintenant défendre les honnêtes gens ?
23:35Avec votre permission, sire.
23:37Et c'est grâce à François Vidocq, sire,
23:39que nous avons pu déjouer le complot des royalistes
23:41contre votre majesté.
23:43Hein ?
23:44J'ignorais.
23:46Assez donc, monsieur, je vous dois peut-être l'avis.
23:48Mais, sire, je ne demande qu'à vous devoir la mienne.
23:53Et on a même de l'esprit, à ce qu'il paraît.
23:56Et c'est pourquoi j'ose vous proposer, sire,
23:59la création d'un service spécialement chargé de votre majesté,
24:02la brigade de sûreté, en fait,
24:05et donc on file la direction à François Vidocq.
24:10Que la sécurité soit confiée à un ancien Bagnard,
24:14voici qui ne me déplait pas.
24:16Accordez.
24:16Sous-titrage Société Radio-Canada
24:46Sous-titrage Société Radio-Canada
24:51Sous-titrage Société Radio-Canada
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