Sursis pour les émeutiers de la finale de la Ligue des champions : «On est au bout d'un système qui ne marche plus», estime Pascal Praud

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00:00Ce qui va être intéressant, c'est de voir les premières condamnations.

00:04Et ça, c'est très intéressant, puisque ces fameux mots

00:06qu'on entend depuis des années,

00:10« Mon bras ne tremblera pas », « Nous serons implacables », etc.

00:13Tout ça, ce sont des mots.

00:15C'est encore ce qu'a dit le président de la République dimanche soir.

00:18La vérité, c'est que les premières condamnations, il n'y a aucune peine.

00:21C'est du sursis.

00:22C'est du sursis.

00:23C'est tellement choquant que c'est assez rare.

00:27Gérald Darmanin vient d'écrire

00:29regrettant la légèreté des peines.

00:33Un ministre de la Justice

00:34qui commente la légèreté des peines

00:39qui viennent d'être prises...

00:40Ça n'est pas anodin.

00:41C'est évidemment pas anodin.

00:43Ça ne se fait jamais.

00:45Jamais.

00:46Mais on voit bien qu'on est au bout d'un système

00:48qui ne marche plus.

00:50C'est-à-dire qu'il faut effectivement des sanctions

00:52extrêmement fortes.

00:54Les Français voient des images, voient des pillages.

00:57Reda Bellagio était avec nous hier.

00:59Il dit j'ai vu la mort sur le périph'.

01:01Vous avez des tirs de mortier.

01:03Vous avez tout ce que vous avez eu pendant 48 heures.

01:06Et vous avez des gens qui ont du sursis.

01:09Oui.

01:09Alors que Béatrice Brugère, magistrate,

01:11qui vient souvent sur Europe 1 sur CNews,

01:13elle n'arrête pas de le dire.

01:13La certitude de la peine, c'est la seule chose vraiment dissuasive.

01:16Et là, on fait exactement le contraire.

01:18Vous avez des peines planchées.

01:19C'est-à-dire que vous remettez les compteurs à zéro

01:20et vous dites aux uns et aux autres,

01:22un pillage maintenant, c'est temps.

01:24Quoi qu'il arrive.

01:25La philosophie, c'est un peu que la première fois,

01:27ça ne compterait pas, finalement.

01:29On vous renvoie en vous tapant un peu sur les doigts.

01:31Alors que la première fois, elle dit tout.

01:33C'est la plus importante.

01:35C'est la plus importante.

01:35Vous parlez de quoi, Pascal ?

01:37Mais nous parlons effectivement de ce que vous entendez.

01:39Donc, c'est très...

01:42Moi, je pense qu'on est quand même...

01:43Il y a une prise de conscience.

01:44Elle est lente, la prise de conscience.

01:46Bien sûr, elle a mis des années.

01:48Bien sûr.

01:49Mais si je voulais, par exemple, prendre un exemple.

01:52Le journal Le Parisien.

01:54Le journal Le Parisien hier.

01:55Il titre Jour de l'Iesse.

01:57Et il ne met même pas à la une une petite accroche sur la violence.

02:05Il se rattrape ce matin.

02:06Il se rattrape, là.

02:07Exactement.

02:07C'est exactement ça.

02:08Il se rattrape.

02:09C'est le mot qui convient.

02:11Quelle honte.

02:12Eux-mêmes comprennent bien qu'il y a quelque chose.

02:15Et l'espace médiatique, c'est très important.

02:17La bâtisse culturelle jusqu'en 2027.

02:19Et au-delà, elle sera très importante.

02:21Allez, Pascal Pro vous attend à l'antenne d'Europe 1 de 11h à 13h.

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