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00:00Bonjour, hier je citais Tony Gomez, que vous connaissez peut-être, qui est un homme de la nuit parisienne et de la restauration.
00:09Il est obligé de fermer son restaurant sur les Champs-Elysées, donc il n'était pas très content.
00:12Et non seulement il est obligé de fermer son restaurant samedi soir, donc de perdre une recette importante.
00:16Mais aussi dimanche !
00:17Mais en plus, on lui demande de sécuriser son endroit.
00:21Ah oui !
00:22Alors évidemment, on peut trouver ça anecdotique ce que je dis là, mais en même temps ça en dit beaucoup sur la société française.
00:27C'est-à-dire que tu ne peux pas en France, c'est très intéressant.
00:36Il y a 50 ans, évidemment, ce n'était pas possible.
00:39Même en 98, ce n'est pas très vieux, en 98, vous n'avez pas eu un restaurant qui a fermé autour des Champs-Elysées,
00:45parce qu'on imaginait que les...
00:48C'est un peu le début d'ailleurs de ces grands rassemblements, l'histoire de grande finale,
00:53enfin moi, le premier souvenir que j'en ai.
00:56Dans les Champs-Elysées, personne n'avait... On n'avait rien cassé ?
01:00Non, non, on n'avait rien cassé.
01:01Il y avait une voiture dans la foule.
01:02Non, mais sauf Dimitri, qu'avant, on ne gagnait pas des matchs, donc on n'allait pas se rassembler.
01:05Vous êtes marrants.
01:06C'est-à-dire que...
01:07Ce que je veux dire, c'est que...
01:08Saint-Etienne avait perdu en 73.
01:09C'est qu'on avait manifesté de joie pour eux quand même, parce qu'ils étaient secondes.
01:13Bien sûr.
01:14Il y a des gens qui disent le fat-ball.
01:15Moi, j'aime bien ça.
01:16Le fat-ball.
01:16Le fat-ball.
01:17Le fat-ball.
01:19Parfois, déjà un petit peu âgé.
01:20Le fat-ball.
01:21C'est une coquetterie d'Olivier Delagarde aussi.
01:23Il dit le fat-ball.
01:25Ceux qui n'aimaient pas Mitterrand disaient Mitterrand.
01:27Il y en a d'autres qui disent le soccer et nous, on dit le foot.
01:30Il y a 40 heures de programme sur Canal+.
01:3340 heures non-stop sur les antennes du groupe Canal, avec toute la Dream Team qui est déjà à Munich,
01:40autour d'Hervé Matou, les équipes de Thomas Sénécal, etc.
01:43Ça, vous pouvez voir en direct, bien sûr.
01:45Et puis demain soir, le match à 21h.
01:47Ce qui est sympa, c'est de le partager.
01:48C'est-à-dire que même si on n'est pas fan de foot, on est quand même en famille,
01:53on est avec ses enfants, on met une écharpe.
01:57Et c'est plutôt sympa de le regarder d'ailleurs dans des bars parfois.
02:00Et vous parliez de Canal et de son dispositif impressionnant.
02:04C'est vrai que Canal+, propose depuis lundi des programmes géniaux.
02:07Et il y a un documentaire qui s'appelle Vous ne pouvez pas comprendre,
02:10qu'il faut absolument voir sur Louis Sénriquet.
02:12Il est fabuleux ce documentaire.
02:14Alors on pleure un petit peu.
02:14C'est la plus grande fan française de Louis Sénriquet.
02:16Elle a raison, mais j'adore cet homme.
02:17Le coach parisien.
02:18Mais parce que c'est normal, les uns et les autres, ils ne connaissent pas le football.
02:22De la même manière que c'est Jaquet qui a fait l'équipe de France de football,
02:24et que sans Jaquet, on n'aurait jamais été champion du monde.
02:26Jamais, jamais.
02:28C'est-à-dire que de la même manière, si Louis Sénriquet n'est pas là,
02:30il n'y a pas cette équipe-là.
02:32Alors c'est compliqué pour ceux qui connaissent le football de loin,
02:35qui pensent que les meilleurs joueurs forment les meilleures équipes.
02:37Ben non, pas du tout.
02:38C'est un, comment dire, c'est vraiment collectif le foot, pour le coup.
02:42Et c'est une alchimie.
02:45Entre les porteurs d'eau, comme on dit, et entre les stars,
02:49il y a beaucoup de psychologie, il y a beaucoup de...
02:52Bon, est-ce qu'on vous verra avec un maillot PSG sur les épaules, tout à l'heure, entre 11h et 13h ?
02:56Il n'y a pas de maillot, mais moi je suis content si le PSG gagne,
02:59parce qu'on a envie d'émotions un peu positives.
03:01Tiens, vous pensez quoi de ces Marseillais qui, par esprit de concurrence...
03:04C'est du folklore, ça les amuse.
03:05Ils prennent le contre-pied, soutiennent l'interbilan.
03:07Honnêtement, c'est du folklore.
03:08Moi je les connais tous, les Marseillais.
03:10Ils sont sympas comme tous, ça les amuse, ça fait partie.
03:13S'il n'y avait que ça dans la société française comme hostilité, tout irait bien.
03:17Il y en a qui sont au premier degré quand même.
03:19Qui en cas de victoire seront un peu déçus.
03:21Quelques-uns, mais il y a une part de folklore.
03:23Voilà, c'est normal.
03:25Et vous savez qu'il y aura un Sochalien en finale de la Ligue des Champions ?
03:28C'est pas vrai ?
03:29Marcus Turam, il est formé au FC Sochaux.
03:31Ah, bien sûr.
03:32Autre passion d'Anissa Haddadi, le FC Sochaux.
03:35Non, mais il faut un peu de chauvinisme aussi dans une finale de la Ligue des Champions.
03:37Bien sûr, mais Sochaux était une grande école de formation il y a de nombreuses années.
03:42Bien sûr, bien sûr.
03:43Bon, on va parler football, donc on gère à 13h.
03:45Vous venez de bien synthétiser, effectivement, le sens de notre conversation, chers camarades.
03:51Autre sujet qui vous intéresse ce jour, Pascal.
03:52Non, il y a un truc qui m'agace, c'est l'interdiction de fumer sur les plages.
03:55Vous ne pouvez pas saveur comme ça.
03:56Vous êtes non-fumeur, vous devriez être content, Pascal.
03:58Mais c'est pas le problème, c'est un état d'esprit.
03:59Ce qui m'agace, c'est comme on ne peut pas agir sur les choses importantes.
04:02Mais la clope devant les écoles, vous trouvez que c'est la liberté, ça ?
04:05Et les caméras qu'on a supprimées hier devant les écoles avec la CNIL.
04:12En fait, ce qui m'agace, c'est que comme on ne peut pas agir sur les choses importantes,
04:17on fait diversion avec des choses qui n'en sont pas.
04:19Vous pensez vraiment qu'un gosse de bambin va être intoxiqué parce qu'il y a quelqu'un
04:23qui fume sur une plage en plein air ? C'est grotesque.
04:25Voilà ce que je pense.
04:26Le camp du bien va me tomber dessus et la morale réunie.
04:29Évidemment, fumez-tu, vivre aussi.
04:31Les mégots dans le sable, c'est préoccupant quand même.
04:33Oui, oui, les mégots dans le sable.
04:35Je vous rejoins, Pascal, sur cette idée d'une sorte de diversion de l'autorité.
04:38Ça m'agace parce que si on faisait tout bien, mais on fait tout mal,
04:45donc on protège les enfants des écrans.
04:47Si on arrêtait aussi vite les consommateurs de drogue que ceux qui fument, la vraie drogue.
04:52Eh bien, voilà, le débat est lancé.
04:53Je voudrais quand même remercier Xavier Bertrand qui, en 2008, a décidé qu'on ne fumerait pas dans les restaurants.
05:01Et ça, il faut le remercier.
05:02Parce que ça a changé la vie des serveurs, de tout le monde, des consommateurs.
05:05D'ailleurs, aujourd'hui, on supporte les reprises.
05:07Allez, le débat est lancé, c'est de 11h à 13h.
05:08C'est la première fois que quelqu'un remercie Xavier Bertrand depuis 50 ans.
05:14Donc là, franchement, personne ne l'avait jamais remercié.
05:17Allez, Pascal Prodeau, de 11h à 13h avec vous, le numéro du standard Anissa Haddi.
05:21C'est le 0, 1, 4, 20, 20, 39, 21 pour joindre Pascal Prodeau tout à l'heure entre 11h et 13h.
05:25Et Pascal, il est avec vous aussi pour l'heure des pros dans un instant sur Europe un bon week-end.