Lors de l'émission Punchline WE du 01/06, Jacques Vendroux est revenu sur les violences survenues en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions : «Cela me fait une peine immense (...) alors qu'on a la chance d'être en finale».
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00:00Moi qui adore le football, moi qui suis un passionné de football,
00:04moi qui ai eu la chance de faire 15 Coupes du Monde,
00:07je ne sais pas combien de phases finales de Ligue des Champions avec Dominique Grimaud,
00:11tout ça me fait une peine immense.
00:15Déjà samedi dernier, on a un avertissement.
00:19Il est clair, net et précis, après la victoire du PSG contre l'Esta de Reims,
00:23on a un avertissement, il y a déjà la pagaille.
00:25Vous avez l'avertissement il y a trois semaines après Arsenal aussi.
00:26Oui, on parle de choses récentes, évidemment qu'il y a trois semaines aussi.
00:29Il y a eu des problèmes avec les matchs de la Ligue des Champions.
00:32Moi, ce qui me fait une peine immense, c'est-à-dire qu'on a,
00:36et là je rejoins un peu Karl-Olive,
00:39on a la chance d'être en finale de la Ligue des Champions.
00:43C'est une chance, c'est parce qu'on est une bonne équipe,
00:45comme l'Inter de Milan.
00:46On se retrouve à Munich, une terre de football.
00:49Mais pour les casseurs, c'est une opportunité.
00:50Non, non, attendez, justement.
00:52Donc là, on est tous contents, sereins en se disant
00:56on va être supporters du PSG parce que c'est un club français.
00:59Tout se passe bien, même très bien sportivement.
01:04Et au coup de sifflet final, on part dans une mayonnaise insupportable
01:09à cause de voyous, à cause d'analphabètes, à cause de barbares.
01:13Moi, je n'ai pas peur, je l'assume.
01:15Ils attendaient, ils ont fait une répétition,
01:19ils ont fait quelques répétitions avant les tours directs de la Ligue des Champions.
01:23Après, ils ont mis les choses un peu au point avec le match contre le Stade de Reims
01:27où ils ont mis la pagaille, etc.
01:29Là, ils sont arrivés à point.
01:31C'est-à-dire que sur les Champs-Elysées, il y avait quelques bons supporters,
01:34comme il y en avait dans Paris.
01:36Moi, j'en connais.
01:37Mais 80% des gens qui étaient à Paris,
01:40ce sont des voyous dont le métier,
01:43dont le métier, je pèse mes mots,
01:45c'est de foutre la pagaille.
01:46C'est leur métier.