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  • 30/05/2025
Le PSG affronte l'Inter en finale de la Ligue des champions, samedi à 21h sur RMC. L'émission "Rothen s'enflamme", ce vendredi, s'est demandés si le PSG était favori de ce choc. Si Manu Petit voit les Parisiens supérieurs sur le fond de jeu, Pascal Olmeta espère que les joueurs de Luis Enrique ne se voient pas trop gagnants. Le gardien corse a rappelé la défaite de l'OM en 1991 que tout le monde annonçait favori face à l'Étoile Rouge de Belgrade.

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00:00Il n'y a pas de favoris en finale, je ne sais pas, de toute façon on est passé par là et l'avantage c'est que Manu et Pascal aussi ont joué des finales, ils en ont gagné, ils en ont perdu, moi je suis désolé, une finale les cartes sont redistribuées dans tous les cas, là on ne parle pas d'une finale où tu as un écart de niveau important, ce qui était le cas de la finale de la Coupe de France, je ne vais pas te dire qu'il n'y avait pas un favori entre Paris Saint-Germain et Reims, mais là on parle de la plus belle des compétitions, la finale de la Ligue des Champions,
00:30avec des qualités différentes des deux équipes, ils l'ont montré mais ils n'ont rien volé en étant là, donc à partir de là quand tu dis ça, tu dis que sur ce match là il y a tellement de paramètres qui rentrent en jeu, c'est des détails prêts et nous on le sait très bien, plus que, et ce n'est pas dire les gens qui n'ont pas connu ce genre de finale, ils ne peuvent pas parler, mais la réalité c'est que nous on sait à quel point les petits détails font la différence, et encore plus sur un événement comme ça et sur une finale,
00:57donc pour moi c'est très compliqué, on parlera tout à l'heure d'Embélé, mais bien sûr que tes joueurs qui doivent être décisifs, les grands joueurs ils doivent être au rendez-vous, si ces joueurs là, dans tous les cas, du côté de l'Inter comme du côté de Paris, sont un peu en dedans, on fait leur finale un petit peu avant dans leur tête, sont moins bien physiquement,
01:15parce que c'est très contraignant ce que demandent Inzaghi d'un côté et Louis-Henriquet de l'autre, donc tu peux aussi manquer de jus, parce que le jus, avec l'excitation de cette finale, il s'est évaporé sur les jours d'avant,
01:31ça c'est une possibilité, et ça c'est pour ça que je te dis que ressortir un favori d'une finale c'est impossible, impossible, voilà, du moins à moi c'est mon avis.
01:39Oui, je suis d'accord avec Jérôme, mais je pense qu'il y a quand même un léger avantage pour les Parisiens, même si l'expérience parle pour l'Inter de Milan,
01:49l'histoire également du club parle pour l'Inter de Milan, mais je ne sais pas, c'est mon intuition, j'ai le sentiment que le PSG part avec un léger avantage, je ne sais pas énorme,
01:59mais je pense qu'ils sont légèrement au-dessus de l'Inter de Milan, sur le fond de jeu en fait, il y a un jeu bien propre, bien défini côté des intéristes,
02:06on connaît leur faculté à bien maîtriser le 3-5-D depuis pas mal d'années, avec un groupe, une épine d'orsale, qui a joué,
02:13d'ailleurs je crois qu'il y en a 8 ou 9 qui sont champions d'Europe, ils ont joué pour la plupart aussi la finale il y a deux ans,
02:198 joueurs ont joué la finale il y a deux ans, ils se connaissent très très bien, mais quand je vois le match qu'ils ont perdu la semaine dernière
02:24contre la Lazio, alors qu'ils auraient pu gagner, et gagner le Scudetto avant même de préparer justement ça,
02:29ils avaient perdu aussi en demi-finale de la Coupe d'Italie, donc le fond de jeu pour moi est le plus important,
02:35il y a énormément de paramèles, comme tu l'as dit Jérôme, qui rentrent en cause, on peut rajouter aussi le côté émotionnel,
02:41mais moi je reste persuadé que le fond de jeu reste quand même déterminant et prédominant pour une finale,
02:46si tu as des certitudes, il y a des certitudes côté intériste, dans le côté tactique, dans leur façon de procéder en contre-attaque,
02:51en transition, sur les coups de paix arrêtés, dans les jeux sur les côtés, il y a pas mal de garanties à ce niveau-là,
02:57mais je trouve que dans le contrôle du match, dans la gestion du match, dans le tempo du match,
03:01je pense que les Parisiens ont démontré qu'ils étaient probablement une des meilleures, sinon la meilleure équipe.
03:05Oui mais c'est très énergivore ce que demande Louis-Henriquet, on l'a vu,
03:10et il faut que tous les mecs soient au diapason et soient prêts.
03:13Ils sont prêts pour ça.
03:14Oui mais sauf que Manu, et tu le sais mieux que moi encore,
03:18que le côté émotionnel sur des événements et des matchs comme ça,
03:21peut jouer sur le jus que tu as.
03:24Et il peut y avoir un manque de jus du côté parisien,
03:28et qui serait peut-être moins problématique pour l'Inter.
03:30Je suis d'accord avec toi, mais je le contrebalance dans la mesure où les Parisiens ont démontré
03:35des facultés physiques énormes sur leur tour précédent.
03:39Ils ont écrasé quasiment tout le monde physiquement.
03:42Oui mais sauf qu'il y a eu des pictures de rappel.
03:43Là où l'Inter a été extrêmement fort sur le plan mental,
03:45où on les sentait à la ramasse, et d'un seul coup, ils sont à un genou à terre,
03:48ils te mettent un uppercut et ils gagnent le match.
03:50Rappelle-toi quand même des derniers matchs, il faut aussi avoir de la même...
03:53Pour moi, ce n'est pas le reflet de la saison,
03:55mais si on part par là sur la façon de fonctionner du PSG et de l'Inter,
03:58si on essaye de s'amuser tactiquement à ce que l'un va proposer et l'autre va proposer,
04:03ils ont des sécurités des deux côtés.
04:06Tu l'as très bien dit.
04:06Par contre, du côté du PSG, vu que c'est très énergivore,
04:10moi je me souviens quand même du match contre l'Aston Villa,
04:13ça a été une galère, et j'ai trouvé que physiquement ils étaient...
04:16Il y avait le contexte, ils menaient 5-1 sur les deux matchs, il y a eu un décompression.
04:20La première mi-temps d'Arsenal, au parc, quand tu prends pendant une mi-temps...
04:24Parce qu'ils savaient pertinemment qu'Arsenal avait tellement raté leur premier match
04:28qu'ils allaient jouer leur va-tout justement sur la première demeure,
04:31il fallait absolument qu'ils marquent rapidement dans ce match-là pour les faire douter.
04:35Mais là où je te dis que je pense que le PSG, même au niveau physique,
04:39le mental aussi que les intérêts ont démontré, je te prends l'exemple,
04:45c'est que lors du match précédent, les Parisiens ont démontré aussi des facultés
04:53à tous les niveaux, pas simplement physiques, mais également mentales.
04:56Oui, oui, ça c'est vrai.
04:57Moi, je te pose simplement une question.
05:00Si Barcelone avait eu la défense du PSG, Barça serait passée.
05:04Voilà, c'est aussi simple que ça.
05:07Avec tout le respect que j'ai pour les intérêts, ils ont fait souffrir l'Inter.
05:11Le Barça prenait deux à trois buts quasiment à chaque match dans les gros matchs.
05:14Donc tu vois, s'ils avaient eu une défense hermétique, je pense qu'ils seraient passés.
05:18Pascal, ton analyse là-dessus, est-ce que tu vois le PSG favori, toi ?
05:21Non, il ne faut pas qu'il soit favori, parce que nous, on l'était en 91,
05:25et pourtant, c'est 91, ça remonte à il y a quelques années.
05:30Mais quand tu as eu la chance, en tant que joueur, de jouer cette coupe-là,
05:34on était vraiment favori.
05:36Je me rappelle les stages où le coach, le pauvre Gotthal, se nous disait
05:40« Bon, on finit par des séances de tir au but. »
05:43Et nous, on disait « Ouais, c'est ça, reste et on verra. »
05:47On était sûr.
05:48Et par contre, 93, j'étais sur le banc.
05:51Et là, les joueurs, en parlant entre eux, on n'était pas favori.
05:56On se posait des questions, on disait en face de nous,
05:59il y a une équipe bien solide, bien en place.
06:01Et le match, ces matchs-là, il ne faut pas les faire la veille.
06:05Et le plus important, c'est cette nuit.
06:06Cette nuit, si les jeunes joueurs jouent déjà dans leur lit, dans leur esprit,
06:12ça va être très, très difficile.
06:15Oui, mais Pascal, le jour de la finale, vous aviez quand même une sérénité
06:18qui se dégageait de votre groupe.
06:19Elle était énorme, elle était énorme.
06:21Vous sentiez que vous aviez la force et la possibilité de gagner.
06:2391, on était sûr, on était persuadé.
06:25Et dans le table de match, on se demandait pourquoi le ballon ne rentrait pas.
06:30On frappait à côté.
06:31Et on s'est dit à tout moment, bon, l'étoile rouge, jamais j'ai eu un ballon.
06:35Mais à la fin, on s'est dit, bon, les gars, on n'arrive pas à trouver le filet.
06:40Attention, il faut éviter qu'eux viennent jusqu'au pénalty.
06:43Parce qu'ils avaient l'habitude, tu ne finissais jamais les matchs de championnat en match nul.
06:47Ils frappaient toujours.
06:49Éthique, éthique, les minutes passaient.
06:50Et là, c'était le piège.
06:53Et là, tu te retrouves pensé.
06:55Mais là, le côté, c'est important quand tu dis, vous vous sentiez favori en 91.
07:00Alors moi, j'étais gamin.
07:01Mais en effet, en 91, vous aviez quand même une équipe qui dégageait beaucoup de force.
07:06C'était énorme.
07:06Avec les tours d'avant, le scénario des tours d'avant.
07:10Quand tu as éliminé le Milan assez de cette façon-là, le grand Milan.
07:13Donc forcément, tu vois, à parler de ça, moi, j'étais passionné de foot aussi.
07:17Donc forcément, tu te sens fort.
07:21Et la réalité, c'est que le PSG se sent fort certainement.
07:24Mais j'espère juste que le PSG, les joueurs, le staff, n'a pas écouté trop l'ambiance, le climat ambiant.
07:32Parce que tout le monde les voit, en effet, soulever cette fameuse Ligue des Champions en disant,
07:36on est meilleur que l'Inter, on est ceci, le PSG est supérieur et tout.
07:40Parce que moi, je pense que ce serait la meilleure des façons pour rater ton enjeu et te faire surprendre comme vous avez fait surprendre en 91.
07:48Mais Jérôme, quoi qu'il arrive, Jérôme, on le sait, Manu, Jérôme, on le sait, il y aura un vainqueur.
07:54Et il y aura ceux qui vont la soulever ou les fagnons, parce qu'avant le match, il y a les fagnons de chaque côté des oreilles.
08:00Et il y a ceux qui ne la soulèveront pas et qui auront les yeux que vont pleurer.
08:02Et c'est ceux qui font que le football est beau.
08:05Mais là où je ne le suis pas dans l'argument, Jérôme, c'est que c'est la spécialité de Louis Enrique, quand même, de gérer les égaux de son équipe.
08:11Oui, mais tu n'as pas un exemple en tête où ils sont arrivés à être en confiance, jamais.
08:14Tu les as déjà vus faire preuve de condescendance sur un match important cette saison ?
08:17Tu as raison, tu as totalement raison sur l'importance de Louis Enrique.
08:21Mais je vais te renvoyer.
08:22Et encore une fois, ce n'est pas dire, moi, je l'ai joué, ça va se passer comme ça, parce que je ne vais pas être donneur de leçons.
08:28Mais la réalité, c'est que nous, il y a 20 ans avec Monaco, on était, je te dirais,
08:32un petit peu dans le même confort que les Parisiens.
08:34C'est-à-dire que toute l'année, on a fait des exploits, toute l'année, on était suivi par la France,
08:38toute l'année, tous les matchs, tout le monde a dit, mais ils sont impressionnants, cette équipe, ils sont trop forts, ils sont ceci.
08:44Et qu'en finale, c'est la seule fois où on s'est retrouvé limite dans la peau du favori.
08:49Parce que c'était deux surprises avec Porto aussi.
08:51Oui, parce qu'on avait éliminé les Galactiques du Real, Chelsea, à l'époque, avait éliminé les Invincibles d'Arsenal.
08:56Donc, tu vois, ce que je veux dire, c'est que tu passes les tours, tu es surprenant comme ça,
09:00t'arrives en finale, tout le monde te voit beau.
09:02Le PSG, c'est exactement ça.
09:04Parce que le travail de Didier Deschamps jusqu'à là, il avait été parfait, nous, avant la finale,
09:08que ce soit contre le Real Madrid, contre Chelsea.
09:11Et au contraire, c'était une de nos grandes forces, c'était le chef d'orchestre qui était Didier Deschamps.
09:15Il arrivait à nous transcender, à nous absorber la pression,
09:20pour que nous, on n'ait que une pression positive.
09:22Et c'est ce qu'a très bien fait Luis Enrique jusqu'à là.
09:25Le match de Liverpool, la vérité, c'est que personne ne voyait le PSG s'imposer.
09:28Tout le monde disait, le PSG va être en...
09:32C'est bon, allez, avec ce qu'ils nous ont montré sur les faces de poules.
09:35Pop, ils ont fait la surprise.
09:36Oui, mais regarde Arsenal, le scénario est le même.
09:38Arsenal, tu dis qui est favori, tu ne sais pas, tu dis un peu les Parisiens.
09:40Sauf que Luis Enrique a fait du très bon boulot.
09:44Moi, je reste...
09:45Alors, Manu m'explique sur des situations différentes.
09:49Et peut-être que tu as raison, Manu, sur la première mi-temps contre Arsenal,
09:52le match retour où tu prends un bouillon.
09:54Peut-être que le contexte, le match à Aston Villa où ils ont quatre buts d'avance
09:58et ils prennent un bouillon après sur la dernière demi-heure.
10:01Mais Luis Enrique, là, il était dépassé par les événements, on est d'accord ?
10:05Donc, il y a quand même des petits signes qui te disent,
10:08attention, parce que la finale, c'est un événement.
10:11Luis Enrique, il a...
10:13La grande...
10:14Ce qui fait bien, Luis Enrique, c'est de ne pas casser la dynamique.
10:17C'est-à-dire qu'il fait la même chose, il prépare l'équipe de la même façon.
10:22Demain, il n'y a pas de...
10:24Comme nous disait Fabrice, c'est la même chose.
10:25Ils vont se lever, ils vont faire un petit réveil musculaire,
10:27ils vont faire une vidéo.
10:28Il ne va pas changer les habitudes.
10:30Ils sont partis aujourd'hui à Munich, c'est très bien.
10:32Ça, c'est...
10:33Ça dédramatise peut-être un peu plus l'événement.
10:35Mais malgré tout, ça reste un événement planétaire, la finale de la Ligue des Champions.
10:39Mais Jérôme, ce niveau-là,
10:42si tu n'as pas Donnarumma les deux derniers matchs,
10:44tu ne passes jamais, il faut se rappeler que défensivement,
10:49à un moment donné, tu prends le bouillon,
10:50même lui, Donnarumma, qui ne sortait jamais dans les 5m50,
10:54il a fait ce qu'il fallait.
10:55Et demain, demain, s'il est encore là,
10:57parce qu'il y a d'autres équipes où leurs gardiens ne se sont pas troués,
11:02mais n'étaient pas présents,
11:03ils ont dégagé.
11:04Oui, exactement.
11:05Et là, moi, comme je te sens parler,
11:07je suis sûr que tu ne les vois pas gagner.
11:11Oui, tu es défaitiste, je ne le vois pas dans tes yeux.
11:13Je ne suis pas défaitiste.
11:14Regarde quand il me met le doute dans la tête.
11:16Il m'a vu tout à l'avis.
11:17Il ne m'a pas transpiré déjà.
11:19Il a changé de visage, c'est incroyable.
11:22Il a changé de visage, Jérôme.
11:25Je discute avec plein de supporters parisiens.
11:27Mais non, c'est parce que c'était pareil pour les tours précédents.
11:31Mais ça vous va bien.
11:32Mais arrête, Manu, ça vous va bien.
11:34Mais arrête.
11:35Il faut être confiant.
11:37Vous ne voulez pas qu'on gagne ?
11:39Mais si, vous avez retourné votre peste,
11:41parce qu'aujourd'hui, on est en finale d'avis.
11:43Mais si !
11:44Parce que les critiques sont allées loin.
11:46Qu'est-ce que tu racontes ?
11:47Donc maintenant,
11:48maintenant,
11:49ce qui est les grands retourneurs de veste,
11:51il y en a beaucoup,
11:52il y en a eu énormément des retourneurs de veste.
11:54Aujourd'hui, ils se disent
11:55« Oh, le PSG sont forts, le PSG vont gagner ».
11:57Parce que c'est une façon
11:59de désamorcer le truc en disant
12:01« Bah si, ils perdent, on va les fracasser ».
12:02Mais pas du tout.
12:03C'est pas du tout.
12:04Moi, je suis objectif.
12:06Je dis juste que
12:06sur une finale,
12:08je suis très objectif.
12:11Sur une finale,
12:12c'est 55 ans.
12:15Non mais tu as mis le doute en une phrase.
12:17On sait qu'on sera en train de la soulever
12:19face à la Tour Eiffel quand même.
12:21Mais pas toi.
12:22Quoi ?
12:23Pas moi, mais écoute,
12:25c'est la même chose que quand je jouais.
12:27Écoute, je suis passé à côté à Monaco.
12:29Vraiment, je l'ai fleuré.
12:30Attends, rassure-moi,
12:31c'est là, je vais la prendre.
12:32Tu n'es pas sur le palmarès.
12:33Pascal, je t'annonce une chose.
12:36Dans Rotten sans flamme,
12:37la coupe aux oreilles,
12:38elle sera là si elle est là.
12:39Elle sera face à moi.
12:40Et tu seras là en plateau, toi, Pascal.
12:41Elle sera là.
12:42Tu verras.
12:43Tu verras qu'elle sera là.
12:45Alors là, je m'engage.
12:46Si vous voulez,
12:47elle sera ici.
12:48Oh là là.
12:48C'est noté.
12:49Oh là là, c'est du lourd.
12:50On a les bandes,
12:51comme on disait.
12:52Vous pouvez y repartir.
12:54C'est sûr que ça va être gratuit.
12:58C'est sûr que ça va être gratuit
13:00de la poser là.
13:01Allez, accueillons-nous,
13:02supporter parisien.
13:03Je vais aller voir Karim.
13:03Il faut un chèque.
13:05Louis avec nous, Jérôme.
13:06Salut, Louis.
13:07Je crois que c'est animé.
13:08Salut, Louis.
13:09Écoute, c'est animé.
13:10C'est normal.
13:11C'est Rotten sans flamme.
13:12Et puis, c'est la passion,
13:14la passion du football.
13:15Bien sûr.
13:16Vas-y, Louis.
13:17L'antenne est pour toi.
13:17Pour répondre à la question,
13:18non, on est clairement favoris.
13:20Denis Charbet,
13:20ce n'est pas un discours aux joueurs
13:21dans les vestiaires le matin.
13:22Je pense qu'on est clairement favoris.
13:25Déjà, on arrive avec une équipe au complet.
13:28On a un collectif qui est huilé depuis janvier
13:29avec la même équipe.
13:30Alors, Barcola, Doué, ça dépend.
13:32Mais globalement, les joueurs, quand même,
13:33ont fait le plein de confiance ces dernières semaines.
13:36Et je pense que sur le mental,
13:37on arrive avec un petit supplément d'âme
13:39par rapport à l'Inter,
13:40qui a, eux, perdu le Scudetto.
13:42Et je pense que, pour moi,
13:45le match aller-retour Barça-Inter,
13:47l'Inter, en fait,
13:47ils sont inexistants sur une grande partie du match.
13:50Et en plus,
13:52le Barça se saborde
13:53avec une défense kamikaze
13:54qui ne fonctionne pas du tout.
13:56Et nous, je ne pense pas
13:56qu'on puisse se faire avoir
13:57sur ce type d'erreur.
13:59D'autant plus qu'on a quand même
14:00des milieux de terrain comme Joao
14:01qui sont capables de récupérer le ballon
14:02rapidement dans les pieds de l'adversaire
14:04et qui pourront couper les passes,
14:06les lignes de passe entre Thuram et Lohotaro.
14:09Donc, je pense qu'on ne sera pas à voir
14:10comme le Barça.
14:11On est beaucoup plus irréaliste que ça.
14:13Et encore une fois,
14:14l'Inter, pour moi,
14:14n'a pas le même niveau qu'en début d'année.
14:16Et notamment physiquement,
14:17où on voit quand même
14:18qu'ils ont baissé de rythme
14:20sur ces derniers mois
14:21et qui, encore une fois,
14:23a eu beaucoup de réussite
14:24sur sa demi-finale.
14:25Ouais, redescends de ta planète, Louis.
14:28Dis-moi.
14:29Tu sais que c'est l'Inter.
14:32Tu sais que c'est l'Inter devant.
14:33Ces pièges-là, ces pièges-là,
14:35ces équipes-là,
14:37ça ne relâche rien, c'est costaud.
14:38Louis, quand tu vois Jérôme Rotten
14:40qui est proche du groupe parisien
14:41mais qui perd tous ses moyens
14:43dès que Pascal Lebetal
14:44lui fait une réflexion
14:44et que ça te trèche pas
14:45pour ton précieux.
14:46Il a changé de tête,
14:49on l'avait changé de tête.
14:50Il t'a dit quoi Nasser aujourd'hui ?
14:52Il t'a mis le doute dans ta tête.
14:54Mais vous savez quoi ?
14:57Ils ne m'ont rien dit du tout.
14:58Je n'ai échangé avec personne.
15:00Je les laisse
15:00parce qu'il faut profiter
15:01de ces moments-là.
15:02Et je vais vous dire
15:03la vérité
15:04parce que je ne peux pas me cacher.
15:06et le PSG,
15:07j'ai grandi là,
15:08j'ai grandi à 2 km du parc.
15:10J'ai une boule dans le ventre
15:11depuis 2 jours
15:12comme si j'étais joueur.
15:13J'ai la même boule dans le ventre
15:14que quand je fais
15:15la Ligue des Champions
15:16il y a 20 ans.
15:17Donc écoute,
15:18si je la gagne,
15:19je la gagnerai avec les joueurs.
15:21Et je peux te dire
15:22que je vais la faire gagner
15:23au commentaire.
15:24Ça c'est sûr.
15:25Oui, au commentaire,
15:26tu seras là à l'antenne
15:26dès 20h,
15:27d'ailleurs en direct de Munich.
15:29Antenne spéciale
15:30de Munich,
15:31des Champs-Élysées.
15:33Ce sera magnifique.
15:34Louis, un pronostic ?
15:35C'est quoi ton prono alors Louis ?
15:39Prono, je pense,
15:41fait de match pour nous,
15:421-0 à la mi-temps.
15:44Peut-être,
15:44peut-être,
15:45baisse de rythme un peu,
15:46allez, 3-1,
15:472-1 à la fin pour le PSG.
15:49Merci Louis !
15:49Le premier but aura son importance
15:51parce que l'Inter
15:52n'a quasiment jamais été mené
15:53dans cette compétition.
15:54Oui, alors le seul problème
15:55de l'Inter,
15:55c'est qu'ils avaient une super défense
15:56en Ligue des Champions
15:57mais qu'ils ont pris 7 buts
15:58face au Barça.
15:59Oui, d'accord.
16:00Mais ils en ont mis 7.
16:02Ils en ont pris 6,
16:03ils en ont mis 7.
16:04Exactement.
16:04en payant aussi cher
16:06pour dire des banalités.
16:07Oui, et Manu,
16:07tu m'as fait rêver en 98
16:08et je veux rêver aussi demain.
16:09Ah, voilà.
16:10Nous, on n'avait pas
16:11la boule au ventre
16:11avant la finale.
16:12Eh ben voilà,
16:13ce sera un des conseils
16:14de Manu à 19h,
16:15c'est notre feuilleton.
16:15Mais qu'est-ce que tu rigoles, toi ?
16:16Tout ça parce que tu l'as gagné
16:18en 98,
16:19mais alors,
16:20je vais te rappeler
16:20celle que t'as perdue aussi
16:21si tu veux.
16:22Et tu l'avais la boule au ventre
16:23à mon apport.
16:24Non, justement.
16:25Et l'autre,
16:26c'est laquelle que t'as perdue ?
16:27Il n'est pas serein.
16:28C'est laquelle je t'ai perdue l'heure.
16:29Il y a 10 mois à l'année.
16:30J'ai Pascal,
16:32la veille du match
16:33et le jour du match,
16:34comment tu te sens,
16:35la sérénité
16:35dans laquelle tu évolues,
16:37l'émotion que tu dégages,
16:38tous collectivement.
16:40C'est ça que,
16:40quand tu arrives au vestiaire,
16:41quand tu arrives au stade,
16:42c'est ça qui fait la différence.

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