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  • 01/06/2025
Regardez Le grand jury avec Thomas Despré du 01 juin 2025.

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Transcription
00:00Le Grand Jury présenté par Thomas Desprez
00:12Bonjour à tous et bienvenue dans ce Grand Jury en direct du Grand Studio RTL et à la télévision sur Public Sénat Canal 13 de la TNT.
00:20Bonjour Sébastien Chenu.
00:21Bonjour Monsieur.
00:22Vous êtes vice-président du Rassemblement National et député du Nord.
00:25François Bayrou doit-il craindre la censure du RN ?
00:28Depuis Nouméa en Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen dont vous êtes proche à clairement menacer le Premier ministre.
00:33S'il persiste à augmenter la TVA, vous n'hésiterez pas, dit-elle, à essayer de faire tomber le gouvernement comme vous avez fait chuter Michel Barnier.
00:41Mais alors où trouver les 40 milliards d'euros d'économie que recherche le gouvernement d'ici l'été ?
00:46Bienvenue dans ce Grand Jury Sébastien Chenu.
00:49A mes côtés pour vous interroger aujourd'hui Geoffrey Marin-Joris d'M6, Steve Jourdain de Public Sénat et Loris Boachot du Figaro qui nous rejoindra en deuxième partie d'émission.
00:58Dans ce Grand Jury Sébastien Chenu, nous évoquerons également les relations entre Marine Le Pen et Jordan Bardella.
01:04Le RN est-il à la veille d'une guerre des chefs ? Ce sera notre moment 2027.
01:08On s'intéressera également à l'actualité parlementaire et vous répondrez à nos questions express.
01:14Le Grand Jury, l'actualité de la semaine.
01:16Mais d'abord Sébastien Chenu, l'actualité ce dimanche matin, c'est évidemment ce sacre du Paris Saint-Germain.
01:22Hier soir, 5 à 0 face à l'Inter Milan.
01:25Une victoire fêtée partout en France, mais des rassemblements émaillés de violences.
01:29Au moins deux morts à Dax et Paris.
01:31Plusieurs blessés graves, dont un policier placé en coma artificiel.
01:36559 interpellations.
01:37Qu'est-ce que vous retenez de cette soirée ?
01:39Les scènes de l'IS ou les débordements ?
01:41Les deux malheureusement, mais d'abord, évidemment, il faut féliciter l'équipe de France.
01:45C'est toujours extraordinaire quand un pays vibre derrière son équipe.
01:49C'était le cas hier soir et je crois qu'il ne faut pas mégoter là-dessus.
01:54Les Français étaient contents de vivre derrière le PSG une belle victoire.
01:58Douai a été, je crois, celui qui a le plus marqué le match.
02:02À mes yeux, je ne suis pas un spécialiste loin de là, mais j'ai trouvé que c'était assez remarquable.
02:05La Tech en Paris Saint-Germain.
02:06Oui, voilà, avec ses deux buts.
02:08Donc, franchement, sur ça, ça fait plaisir de voir un pays vibrer pour son équipe, pour son drapeau.
02:14Et puis, malheureusement, évidemment, et la France est un peu en cela une exception,
02:19parce que je vois qu'il ne se passe pas les mêmes choses à l'étranger,
02:22eh bien, le PSG gagne et les Français perdent.
02:25C'est-à-dire qu'ici, les Français, les Parisiens, les commerçants, les habitants des grandes métropoles,
02:30parce que c'est souvent dans les grandes métropoles qu'il n'y a plus que des débordements,
02:33eh bien, French Air, deux morts dans notre pays, deux morts un soir de victoire.
02:39Jordan Bardella parle d'un fiasco ?
02:41Évidemment.
02:42Enfin, je veux dire, quand on voit le bilan, quand on voit les voitures brûlées,
02:46quand on voit le périphérique envahi, quand on voit les magasins Footlooker et Maisons du Monde
02:51sur les Champs-Elysées pillés, deux morts, des piétons et des personnes fauchées.
02:56Mais on parle d'un fiasco, mais la responsabilité sur le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
03:01Vous reprenez ces termes ?
03:03Ça sert à quoi d'avoir Bruno Retailleau misé à l'Intérieur ?
03:05Qu'est-ce que ça a changé ?
03:07La situation est presque pire même que ce que nous avons connu il y a quelques semaines.
03:11Il y avait pourtant un dispositif exceptionnel, 5400 policiers et gendarmes mobilisés.
03:16Est-ce que ça ne suffit pas ?
03:17Par ailleurs, ces scènes se sont déjà produites, des scènes de violence à côté de la liesse lors de matchs de foot.
03:23Non, mais visiblement, ça ne suffit pas.
03:25Et d'ailleurs, Bruno Retailleau, et je parle sous le contrôle de Mathieu Vallée, député européen,
03:29qui m'accompagne dans votre studio aujourd'hui,
03:31qui est spécialiste des questions de sécurité, le disait.
03:33Il ne s'agit pas uniquement du nombre et de la mobilisation de policiers,
03:37il s'agit aussi de la qualité et des spécialistes en matière de sécurité qu'on mobilise,
03:41des brigades de CRS qu'on mobilise.
03:42Il y avait d'autres brigades de CRS à mobiliser.
03:45Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, égale ses prédécesseurs.
03:48Il n'y a pas de changement.
03:50Je vous donne juste quelques chiffres.
03:51Final France 2018, deux morts, des heures, 292 gardes à vue.
03:56Final France 98, une voiture fauche, 80 personnes, un mort.
04:00Bruno Retailleau n'était pas au pouvoir.
04:01Non, donc ça ne change rien.
04:02C'est bien ce que je vous dis.
04:03Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, pas de changement.
04:06Or, on nous le serine matin, midi et soir.
04:08Vous dites que le ministre de l'Intérieur ne sert à rien dans ce gouvernement ?
04:11Il doit quitter le gouvernement, Bruno Retailleau ?
04:12Mais Bruno Retailleau n'a rien à faire dans un gouvernement
04:14dans lequel il n'a pas les leviers pour agir.
04:17Bruno Retailleau est simplement l'idiot utile de ce gouvernement.
04:21En fait, il leur permet de dire qu'il s'intéresse aux questions de sécurité
04:24alors qu'il ne traite pas les questions de sécurité.
04:27Et Bruno Retailleau, et c'est là où je lui en veux,
04:28parce que c'est un homme de conviction, je lui reconnais cela,
04:31entretient une illusion.
04:33Il entretient l'illusion de rétablir la sécurité auprès des Français.
04:37Il ment aux Français en cela.
04:39Il raconte n'importe quoi.
04:40Le bilan, vous l'avez dit, est le même que les années précédentes.
04:43Rien ne change avec Bruno Retailleau.
04:44Pour autant, les mots qu'il utilise sont les mêmes que les vôtres.
04:46Il parle de barbares, il parle d'une minorité de voyous
04:48qui ne respectent rien.
04:49Vous êtes en phase, finalement, sur la sémantique.
04:51À Bruno Retailleau, les mots M-O-T-S,
04:53aux Français, les mots M-A-U-X.
04:54Et c'est bien là le problème.
04:56Si Bruno Retailleau se gargarise de mots,
04:58s'il considère que parler, c'est agir,
05:00alors effectivement, il n'est pas à sa place.
05:01Ou plutôt, il est vraiment à sa place dans un gouvernement macroniste.
05:05Finalement, sa place est vraiment avec les macronistes.
05:07Qu'est-ce que vous auriez fait différemment, très concrètement ?
05:08Vous parlez aussi beaucoup, il y a beaucoup de critiques.
05:10Qu'est-ce que vous auriez fait ?
05:11Deux choses.
05:12Je viens de vous faire une remarque,
05:14une proposition, en tous les cas,
05:15qui émanait de Mathieu Vallée,
05:17mais qui était une mobilisation d'autres forces de l'ordre.
05:19Mais sur la stratégie de la mobilisation,
05:21moi, je pense qu'il faut faire confiance aux professionnels.
05:23Mais en tous les cas, le ministre de l'Intérieur
05:24a visiblement sous-estimé la situation
05:27et l'impact sécuritaire de la situation hier soir.
05:30Et puis, on le sait,
05:31et rien ne change non plus au bout de 8 ans de Macronie,
05:34la situation dans les tribunaux.
05:37En réalité, la sévérité de la justice
05:39n'est toujours pas au rendez-vous.
05:41Le laxisme judiciaire est toujours une des réponses,
05:44une absence de réponses les plus marquantes
05:46à ces 8 ans de macronisme.
05:47Les gens qui se permettent de commettre des méfaits
05:50le font parce qu'ils savent qu'ils ne risquent rien.
05:52Pour aller au bout de votre réflexion sur Bruno Retailleau,
05:54ce matin, vous lui demandez de démissionner,
05:56de quitter le gouvernement ?
05:56Mais il fait ce qu'il veut, Bruno Retailleau.
05:58On a bien compris que sa perspective,
06:00elle est tout à fait personnelle.
06:02C'est un politicien dont sa perspective,
06:05c'était d'abord de piquer la place,
06:06de Laurent Wauquiez à la tête des Républicains,
06:08mission accomplie.
06:09Et maintenant, c'est de préparer une candidature
06:11à l'élection présidentielle.
06:12Tout ça sur le regard totalement décalé
06:14d'un président de la République,
06:15dont les tweets, sincèrement,
06:17hier soir, le tweet du président de la République,
06:18même s'il reprend, j'ai pu comprendre,
06:20l'expression d'un footballeur qui disait...
06:22Champion mon frère.
06:22Champion mon frère.
06:23Enfin, je veux dire, un moment où...
06:26Qu'est-ce qui vous dérange ?
06:27Vous savez ce que disait François Mitterrand ?
06:28L'autorité est un mystère
06:29et le mystère est une distance.
06:31Avec Emmanuel Macron,
06:32il n'y a ni autorité,
06:33ni mystère, ni distance.
06:34Ce soir, les joueurs du PSG
06:35seront reçus à l'Elysée à 19h par Emmanuel Macron.
06:38Oui, mais ça, c'est très bien.
06:39C'est très bien ?
06:39Oui, c'est très bien de recevoir des champions.
06:41C'est très bien.
06:42Mais Emmanuel Macron se grandirait
06:44lorsqu'il habitera un peu mieux
06:46la fonction présidentielle.
06:47Peut-être un mot juste sur le Qatar
06:49qui a racheté le Paris Saint-Germain en 2011.
06:51À l'époque,
06:53il est valorisé 70 millions d'euros.
06:55Aujourd'hui, c'est plus de 4 milliards d'euros.
06:57Et on se souvient des mots de Marine Le Pen en 2012
06:59qui regrettaient que le Qatar ait acheté le PSG.
07:02Elle a eu d'or ?
07:03Non, mais elle a raison.
07:04Moi, je préfère qu'on n'ait pas d'ingérence étrangère
07:07dans aucun champ national.
07:08Il y a une ingérence étrangère ?
07:09C'est une façon...
07:11Ben oui, quand un pays étranger s'insère
07:12dans ce qui est une économie,
07:14parce que le foot, c'est aussi une économie,
07:15oui, c'est une ingérence.
07:17Et je préférais qu'effectivement,
07:18on n'ait pas besoin de ces financiers étrangers.
07:21Mais aujourd'hui, moi, je salue
07:22les performances des sportifs.
07:24On a des grands sportifs dans notre pays.
07:26Mais on a des dirigeants politiques
07:27qui, eux, sont nuls.
07:28Vous avez fait un petit lapsus
07:29en début d'émission.
07:29Vous avez dit l'équipe de France
07:31qui a remporté cette Ligue des Champions.
07:35Si je vous pose la question,
07:35c'est qu'il y a un débat
07:37parmi les journalistes sportifs
07:38ces derniers jours
07:39qui revient sur le caractère français
07:41ou non de cette équipe du PSG.
07:43Est-ce que pour vous,
07:43le PSG est une équipe française ?
07:45Oui, mais bien sûr.
07:46Le PSG, c'est l'équipe derrière
07:47laquelle tous les Français se reconnaissent.
07:49Hier soir, tous les Français soutenaient le PSG.
07:52C'est clair.
07:53On va passer à une partie plus économique
07:56maintenant, Sébastien Chenu.
07:57Cette semaine, François Bayrou
07:58s'est longuement exprimé à la télévision
08:00pour présenter sa stratégie
08:02avant le budget 2026.
08:03Pour rappel, l'État doit trouver
08:0540 milliards d'euros
08:06pour respecter sa trajectoire.
08:07François Bayrou dit qu'il va demander
08:09un effort à tous les Français.
08:12Est-ce qu'il peut compter
08:12sur le soutien du Rassemblement National
08:14dans cet objectif, le premier ministre ?
08:15Vous savez, la citation du dîner de con,
08:17ce qui m'inquiète,
08:18ce n'est pas la stratégie,
08:19c'est le stratège.
08:20Et François Bayrou est effectivement
08:22tout sauf un stratège
08:23ou plutôt le stratège
08:24de ceux qui ont mis le pays
08:25dans cet État-là.
08:26C'est-à-dire de ceux
08:27qui, depuis 40 ans,
08:27mènent les mêmes politiques.
08:29Et avec les mêmes logiques,
08:30vous aurez la même absence de résultats.
08:31Donc, si l'idée,
08:33c'est d'aller taxer les Français,
08:34c'est visiblement l'idée
08:35qui est en cours.
08:36Quand il dit
08:36tout le monde devra faire des efforts,
08:37c'est-à-dire tout le monde
08:38va mettre la main à la poche.
08:39Il ne faudra pas compter
08:39sur le Rassemblement National.
08:41Et oui, nous nous apprêtons,
08:43effectivement,
08:44si tel était le cas,
08:45a censuré François Bayrou.
08:46Parmi les pistes,
08:47il y a notamment la TVA sociale,
08:49c'est-à-dire d'augmenter
08:50de quelques points la TVA
08:51pour alléger en face
08:52les cotisations patronales,
08:54baisser le coût du travail.
08:56Est-ce que, selon vous,
08:57ça va dans le bon sens ?
08:59Très mauvaise idée.
09:00Alléger les cotisations
09:00pour les patrons
09:01et donc, quelque part,
09:02préserver l'emploi en France ?
09:03Non, ça, c'est une façon
09:04de le présenter
09:05qui ne correspond pas à la réalité.
09:07La réalité,
09:08la TVA sociale,
09:09c'est une augmentation d'impôts.
09:10C'est-à-dire,
09:10tout le monde,
09:11quel que soit son revenu,
09:12va voir la TVA augmenter
09:14sur des produits de consommation
09:15et tout le monde va la payer,
09:16sauf que quand vous n'avez
09:17pas les mêmes revenus,
09:18ça n'a pas le même impact.
09:19Vous, quand vous prenez
09:19votre verre de blanc
09:20le matin vers 8h au comptoir,
09:24vous pouvez le payer
09:25peut-être un euro de plus.
09:26Quand vous êtes au SMIC,
09:27vous ne pouvez pas.
09:28Donc, vous le ressentez
09:29beaucoup plus fortement.
09:31Donc, on voit bien
09:32que c'est un impôt injuste.
09:33Et puis, vous dites,
09:34mais ça va pouvoir...
09:35D'abord, ça va faire baisser
09:36la croissance
09:36parce qu'en réalité,
09:37les répercussions
09:38que vous évoquez,
09:40elles ne sont pas automatiques.
09:41Rien ne garantit
09:42que les entreprises
09:43vont répercuter ça.
09:44C'est ce qu'il y a quand même.
09:45Les patrons ont baissé
09:45les charges nationales
09:46pour favoriser,
09:47créer de l'emploi
09:48et présenter les entreprises.
09:49Je connais le discours du MEDEF
09:51qui vise toujours à dire
09:52qu'il y aura un geste
09:54ensuite qui sera fait
09:55pour la consommation.
09:56Ce geste, en général,
09:57on ne le voit pas arriver.
09:58Et d'ailleurs, des pays,
09:59je pense à l'Italie
10:00et à l'Espagne,
10:01se sont prémunis
10:01de cette TVA sociale.
10:02On choisit de ne pas aller
10:03dans ce sens-là
10:04parce qu'ils savent que la fin,
10:05c'est une augmentation...
10:06qui ont des taux de TVA
10:07plus élevés déjà que la France.
10:0921% en Espagne,
10:1022% en Italie,
10:11quand le taux moyen de TVA
10:13en France, c'est 20%.
10:14Oui, l'idée,
10:15ce n'est peut-être pas
10:15de continuer.
10:16L'idée, ce n'est peut-être pas
10:17d'augmenter
10:18et de taper encore
10:19le pouvoir d'achat des Français.
10:20Est-ce qu'à un moment,
10:21on peut considérer
10:22que l'immensité
10:25des erreurs commises
10:26en matière économique
10:27et fiscale
10:28par ceux qui nous gouvernent,
10:29par Emmanuel Macron
10:31en particulier,
10:32puisque je crois
10:32qu'il a, à lui seul,
10:34fait tellement...
10:35Il a fait exploser la dette
10:36autant que tous ses prédécesseurs
10:38pendant 30 ans réunis.
10:40Donc, on est vraiment...
10:41Covid, entre-temps.
10:42Oui, d'accord,
10:43mais le Covid,
10:43il a bon dos.
10:45Il y a le Covid,
10:45il y a l'Ukraine.
10:46Il y a toujours une bonne raison
10:47de dire aux Français
10:47serrez-vous la ceinture
10:48et de l'autre côté,
10:50à l'autre bout,
10:50il n'y a aucune raison
10:51que l'État, lui,
10:52se serre la ceinture.
10:53Il n'y a aucune raison
10:54de s'attaquer
10:54aux dépenses taboues
10:56de notre pays,
10:56dont je veux bien
10:57vous parler, évidemment,
10:58dans les minutes qui viennent.
10:59Et donc, si l'idée,
11:00c'est de dire aux Français
11:01réparer notre incompétence,
11:04à nous, les Mozart de la finance,
11:06les Macron, les Le Maire
11:07et autres,
11:09eh bien, nous, nous disons non.
11:1040 milliards d'euros
11:11d'économies à trouver
11:12à la fin de l'année.
11:13Qu'est-ce que le Rassemblement
11:14National propose ?
11:1540 milliards d'euros ?
11:16Ce n'est pas simple.
11:17On sait que le dernier budget
11:18a déjà été très difficile
11:19à faire adopter.
11:19Non, ça, c'est clair.
11:20Ça, c'est clair.
11:21La situation que nous laissent
11:23ces gouvernants
11:23est excessivement inquiétante
11:25pour les Français.
11:26Et la dette, ça se paye.
11:28Voyez-vous, je le dis
11:29parce que j'entendais aussi
11:29l'extrême-gauche
11:30de Jean-Luc Mélenchon
11:31qui dit, mais ce n'est pas grave,
11:32la dette, on peut faire avec, etc.
11:34Non, une dette, ça se paye
11:35parce que le jour où vous...
11:36Donc, vos pistes, vos pistes.
11:38Oui, j'y viens.
11:38Le jour où vous ne pouvez plus
11:39payer votre dette,
11:40les marchés financiers
11:40ne vous prêtent plus.
11:42Donc, une dette, ça se paye
11:43et c'est le discours
11:43de responsabilité de Marine Le Pen.
11:45Nos pistes, elles sont
11:45de plusieurs ordres.
11:46D'abord, revoir effectivement
11:47les dépenses de l'État.
11:49Quand je vois que l'IFRAB
11:50de Mme Vernier-Mbolinier
11:51nous dit qu'il y a
11:5280 milliards d'euros
11:54à aller chercher
11:55dans les agences d'État
11:56dont les discours,
11:58les organisations
11:58se superposent
11:59et suradministrent notre pays
12:01pour rien.
12:0280 milliards.
12:03Le gouvernement déjà
12:03essaie d'en supprimer
12:04en ce moment.
12:05Non, non, monsieur.
12:06J'ai participé au débat
12:07à l'Assemblée nationale
12:08sur ces lois
12:10qui visaient à simplifier,
12:12à fusionner des agents.
12:13Je pense par exemple
12:13à l'ADEME,
12:14à l'Agence française
12:15de la biodiversité,
12:16au Conseil économique
12:17et social.
12:18Tous ces organismes
12:18qui servent aussi
12:19à planquer les copains.
12:20Ça, vous les supprimez.
12:21Vous regardez
12:21qui dirige tout ça,
12:22c'est les copains
12:23du système
12:23des députés battus,
12:24des candidats macronistes
12:26qui ont fait
12:27des scores minables.
12:27Tout ça, on les a recasés
12:28dans toutes ces agences.
12:29Vous les supprimez.
12:29Non, on peut en fusionner
12:30certaines.
12:31On peut effectivement
12:32en supprimer certaines.
12:33On peut en fait
12:34sur les 80 milliards d'euros
12:35dont je vous parlais
12:36aller chercher probablement
12:37plusieurs dizaines
12:38de milliards d'euros.
12:39Ça, c'est la première chose.
12:40Ça, ça suffit.
12:40Deuxième chose.
12:41Non, ça ne suffit pas.
12:42Deuxième chose,
12:43c'est évidemment
12:43le coût de l'immigration
12:45dans notre pays.
12:46Enfin, je veux dire,
12:46c'est le tabou.
12:47Dans l'interview
12:47de François Béroux
12:48chez vos confrères
12:50il y a quelques jours,
12:51même, je crois,
12:52le mot immigration
12:53n'a pas été prononcé.
12:55Comme si l'idée
12:56d'accueillir dans notre pays
12:58500 000 personnes
12:59chaque année
13:00ne coûtait rien du tout.
13:02Tous ces gens
13:03sont logés,
13:04leurs enfants sont salarisés,
13:05ils sont nourris.
13:07Non, monsieur,
13:08parce qu'il y a
13:08une majorité
13:09d'étrangers
13:10qui sont au chômage
13:11et parce que l'immigration
13:12que nous accueillons
13:12n'est pas une immigration
13:13de travail.
13:14C'est une immigration
13:15à vocation sociale.
13:17C'est-à-dire que nous avons
13:17le système social
13:19le plus généreux du monde
13:19et que des gens
13:20au bout du monde
13:21considèrent qu'effectivement
13:22ils peuvent venir en profiter.
13:23Donc vous prenez l'immigration
13:23et vous récoltez combien de milliards ?
13:25Nous, nous avions
13:26dans le programme de Marine Le Pen
13:27évalué à 5 milliards d'euros par an
13:29la possibilité d'économie
13:31sur l'immigration.
13:32Je pense qu'on peut probablement
13:33même encore aller au-delà
13:34mais en tous les cas
13:34voilà encore une piste.
13:35Et puis la troisième piste
13:37ce sont les propositions
13:38qu'on a faites en matière
13:39de fiscalité.
13:40Oui, nous pensons
13:40qu'il y a là encore
13:42une taxe sur les rachats d'actions
13:44que nous avions estimé
13:45je crois à peu plus
13:46de 9 milliards.
13:47Il y a aussi
13:47une capacité à revisiter
13:49la fiscalité dans notre pays
13:51avec effectivement
13:53la fin aussi
13:54je rebondis sur l'aide médicale
13:55d'État
13:55c'est un milliard et demi.
13:57Sur la fiscalité
13:58des impôts en plus ?
13:58Un retour de l'ISF ?
14:00Non, non, non, pas du tout.
14:01Nous sommes contre
14:02ce type d'imposition.
14:03Nous sommes pour un impôt
14:05sur les fortunes immobilières.
14:06Donc ça veut dire
14:08sur les fortunes fiscales
14:09pardon, pas sur l'inverse
14:10des fortunes immobilières
14:11pardon, je corrige ce lapsus.
14:13Nous, nous voulons valoriser
14:14les gens qui transmettent
14:16leur patrimoine
14:17parce que transmettre un patrimoine
14:18c'est une façon
14:19de s'ancrer dans son territoire.
14:21Ça correspond à la fois
14:23à notre philosophie
14:23mais aussi à nos traditions.
14:24Mais nous voulons aller taper
14:25les fortunes financières
14:26l'inverse d'Emmanuel Macron.
14:28Donc ce que vous dites
14:28à François Bayrou aujourd'hui
14:30c'est que s'il persiste
14:31à vouloir réintroduire
14:32cette TVA sociale
14:33il sera censuré
14:34comme Michel Barnier
14:35c'est ce qu'a dit Marine Le Pen
14:36cette semaine ?
14:36Oui.
14:38A quelle occasion ?
14:39Il y a par exemple
14:39cette semaine
14:40une motion de censure
14:41qui sera déposée
14:42par la France Insoumise
14:43pour protester
14:45notamment contre
14:46cette proposition de loi
14:47Duplon
14:48qui vise à réintroduire
14:49certains néonicotinoïdes
14:50la France Insoumise
14:52va déposer une motion de censure
14:53est-ce que le RN la votera ?
14:55Mais ça on va décider
14:56parce que la France Insoumise
14:57elle dépose des motions de censure
14:58de façon un peu pavlovienne
14:59c'est-à-dire
15:00sur tout, sur rien, etc.
15:01Et vous, vous dites tous les ans
15:02que vous avez censuré le Premier ministre ?
15:03Non mais nous nous sommes des gens sérieux
15:04nous avons déjà censuré Michel Barnier
15:06nous avons quelque part
15:08laissé sa chance
15:08à François Béroux
15:09pour ne pas bloquer le pays
15:11mais si François Béroux
15:12s'entête à faire du Barnier bis
15:14s'entête à faire du copier-coller
15:15de Michel Barnier
15:16eh bien il subira
15:17le même sort
15:18un mot également
15:19parce qu'on parle
15:20effectivement des économies
15:22affaires
15:22je parle de la fiscalité
15:24je parle de l'immigration
15:24je voudrais aussi redire
15:26combien on a oublié
15:27les propos de Gabriel Attal
15:29rappelez-vous
15:29qui voulait
15:29désmicardiser la France
15:32aujourd'hui qu'est-ce qu'on voit
15:33c'est que le nombre de travailleurs
15:34qui sont au SMIC
15:34il a augmenté
15:35j'ai regardé les chiffres
15:36il a augmenté
15:37de 12 à 17%
15:39là encore
15:39l'effort sur les salaires
15:40que nous abordons
15:41par une capacité
15:43à augmenter les salaires
15:43de 10%
15:44en échange
15:45d'un gel
15:45des cotisations patronales
15:46eh bien c'est je crois
15:48une proposition très concrète
15:49qui permettrait
15:50d'aller vers cette
15:51désmicardisation
15:52qui a été encore une fois
15:53un mensonge
15:53de la Macronie
15:54je me souviens
15:55vous seriez capable
15:56donc de voter
15:57une mention de censure
15:58comme vous l'avez fait
15:59en décembre dernier
15:59pour faire tomber
16:00le gouvernement Barnier
16:00on s'en souvient
16:01c'était une motion
16:01déposée par LFI
16:02sur le projet de loi
16:03de financement
16:03de la sécurité sociale
16:04ça veut dire
16:04que ça pourrait intervenir
16:05dès octobre
16:06lors de l'examen
16:08du budget 2026
16:10et auquel cas
16:11est-ce que vous ne jouez
16:12pas la stratégie du chaos
16:13est-ce que ça ne vient
16:14pas percuter votre volonté
16:15de respectabilité ?
16:17Non mais le chaos
16:17c'est maintenant monsieur
16:18le chaos c'est ce qu'on voit
16:19le chaos c'est ce qu'on a vu
16:20hier soir dans Paris
16:20le chaos fiscal
16:21c'est ce que les français
16:22s'apprêtent à subir
16:23avec François Béroux
16:25le chaos c'est ce que
16:26les politiques
16:27Le chaos politique
16:27t'appelait encore au-delà
16:28Oui d'accord
16:29mais enfin moi je crois
16:30que la véritable réponse
16:32ce serait une dissolution
16:33dès qu'elle serait possible
16:34c'est-à-dire redemander
16:35aux français
16:35de donner une majorité
16:37à ce pays
16:37pour qu'il soit
16:38au plus vite
16:39pour qu'il soit gouverné
16:40et qu'on entame
16:41les grandes réformes
16:42dont notre pays a besoin
16:43Vous êtes prêt ?
16:44Le parti est prêt ?
16:45Oui on est prêt monsieur
16:46Il y a ses 177 candidats ?
16:47Oui on est prêt
16:48et au moins autant
16:48que les autres
16:49je vais vous dire
16:49parce que oui
16:50nous nos candidats
16:51sont choisis
16:53sont évalués
16:54sont sélectionnés
16:55formés
16:56pour pouvoir assumer
16:57leurs responsabilités
16:59demain
16:59quand je vois
17:00les guignols
17:00qui ont été envoyés
17:02par la Macronie
17:03ou par la France Insoumise
17:04dont les français
17:05peuvent regarder
17:06tous les jours
17:06l'exemple de leur efficacité
17:08de leur dignité
17:09de leur capacité de travail
17:11on n'a pas de complexe à avoir
17:12et pas de brebis galeuses
17:13Non non
17:14et surtout
17:14certainement
17:15des candidats
17:16d'un bien meilleur niveau
17:17que ce qu'on voit
17:17aujourd'hui à l'Assemblée Nationale
17:18Quand on a interrogé
17:19des français
17:20à l'issue de la dernière dissolution
17:21et même de la censure
17:23de Michel Barnier
17:24les français
17:25n'ont pas forcément
17:27envie de ce bazar
17:27les français
17:28veulent de la stabilité
17:30ils voient aussi
17:30qu'un premier ministre
17:31qui reste en place
17:32et bien
17:33ça a parfois aussi
17:34des avantages
17:34d'un point de vue international
17:35aussi
17:36est-ce que vous ne craignez pas
17:37de fragiliser
17:38la place de la France
17:39à l'international
17:40en multipliant
17:41les coûts politiques
17:42les censures
17:43et donc en déstabilisant le pays
17:44Non mais c'est la raison
17:45pour laquelle nous n'avons pas
17:46censuré aussi François Béroud
17:47la dernière fois
17:47c'est qu'on a considéré
17:48qu'il fallait donner
17:49un peu de stabilité
17:50une capacité à voir
17:51à court et moyen terme
17:53ce qu'il était capable de faire
17:54mais nous sommes en train de voir
17:55ce qu'il est capable de faire
17:56c'est-à-dire que non seulement
17:56François Béroud
17:57ne s'attaque pas
17:58aux problèmes des français
17:58et je pense que c'est un
17:59un marqueur de François Béroud
18:01qui est celui
18:02de l'inaction
18:03François Béroud
18:04il veut durer
18:09il n'ouvre pas
18:10les grands chantiers
18:11que notre pays
18:11est en droit d'attendre
18:12donc c'est l'inaction
18:13mais c'est aussi
18:14dès qu'il ouvre
18:15un dossier comme celui du budget
18:16une seule solution
18:18une seule logique
18:19c'est celle qu'on connaît
18:20depuis des années
18:20c'est d'aller taper
18:21les français au portefeuille
18:23et je pense que ça
18:24les français n'en peuvent plus
18:25on est le pays le plus
18:26qui paye le plus d'impôts
18:27enfin qui récolte le plus d'impôts
18:29dans les poches des français
18:30et de l'autre côté
18:31j'ai eu l'occasion de le dire
18:32on prélève beaucoup
18:33on répartit mal
18:34on ouvre des guichets
18:34on prélève beaucoup
18:35on vient beaucoup chercher
18:39des français
18:39on répartit mal
18:40tous nos services publics
18:41sont exsangues
18:42la police, la justice
18:43les hôpitaux
18:44l'éducation nationale
18:45il n'y a pas un domaine
18:46dans lequel on peut dire
18:47ce service public fonctionne
18:48et on ouvre des guichets
18:49c'est-à-dire de temps en temps
18:50on distribue quelques chèques
18:52ou on fait en sorte
18:53de calmer
18:54une éventuelle colère sociale
18:55par ce type de comportement
18:57donc non
18:58il n'y a pas de politique économique
18:59qui tienne la route
19:00dans notre pays
19:01la contribution tenée
19:02à l'Union Européenne
19:03qui va encore augmenter
19:04cette année
19:04on pourrait peut-être
19:05à un moment dire stop
19:06on pourrait peut-être
19:07arrêter
19:07oui c'est ça
19:08mais ça augmente sans arrêt
19:09ça augmente sans arrêt
19:11c'est en perpétuelle augmentation
19:12et en France
19:12on est aussi bénéficiaires
19:13oui mais non
19:14nous sommes contributeurs nets
19:15c'est-à-dire qu'on donne plus
19:16qu'on ne reçoit
19:17donc à un moment
19:17on peut dire
19:17on va donner un peu moins
19:18cette année
19:19on ne va tout simplement
19:19pas augmenter notre contribution
19:21parce que nous avons
19:22des priorités dans notre pays
19:23vous voyez des pistes d'économie
19:25il y en a
19:26mais effectivement
19:26ça ne correspond pas
19:27à la doxa
19:28libéralo-socialo-européiste-centriste
19:33ça ne correspond pas à cela
19:34nous on veut
19:34un changement radical de politique
19:36Steve Jourdan
19:37autre sujet Sébastien Chenu
19:39l'interdiction des zones
19:40à faible émission
19:41cette interdiction a été votée
19:43par l'Assemblée Nationale
19:44cette semaine
19:44c'était l'un de vos combats
19:46votre parti a voté pour
19:48cette interdiction
19:4940 000 morts
19:5040 000 décès prématurés
19:52par an
19:52à cause de la pollution
19:53de l'air
19:54vous vous en fichez ?
19:55non pas du tout
19:56mais ces chiffres
19:57ne sont pas prouvés
19:58il y a un débat
19:58autour de ces chiffres
19:59il y a eu lieu
20:00effectivement
20:01donc comme tout le reste
20:02je doute
20:03je doute
20:04comme tout ce que dit
20:05le gouvernement
20:05donc le constat
20:08il est suivant
20:09ces zones
20:09à forte émission
20:11étaient en fait
20:12des zones
20:12à forte exclusion
20:13qui venaient encore une fois
20:14taper la France populaire
20:15celle qui a besoin
20:16de sa voiture
20:17pour se transporter
20:18celle qui
20:19aurait été impactée
20:21celle qui n'a pas
20:21les moyens
20:22d'acheter forcément
20:23une voiture électrique
20:24nous y avons mis
20:25un coup d'arrêt
20:26je salue d'ailleurs
20:26Pierre Meurin
20:27député Rassemblement National
20:28du Gard
20:28qui a mené le combat
20:30dans nos troupes
20:31un peu seul
20:32un peu seul
20:32parce que les LR
20:33qui disent
20:33oui oui nous aussi
20:34on trouve ça très bien
20:35qu'il n'y ait plus
20:36de zone à faible émission
20:37il y en avait 6
20:37en séance
20:38je vous évoquais
20:38on ne le voit jamais
20:39c'est un retour en arrière
20:40du point de vue de l'environnement
20:42non non
20:44c'est pas un retour en arrière
20:45il y a d'autres solutions
20:46il y a d'autres pistes
20:47à aller chercher
20:48mais l'idée encore une fois
20:49d'impacter les français
20:50qui vient encore une fois
20:51c'est une directive
20:52qui vient de l'Union Européenne
20:53c'est toujours la même chose
20:55c'est une sorte d'écologie punitive
20:56c'est pas notre logique
20:57qu'on vous comprenne bien
20:58il y a aujourd'hui
20:5942 agglomérations
21:00qui sont concernées
21:01par ces zones à faible émission
21:02qu'est-ce qu'on fait ?
21:03on fait stop ou encore ?
21:04on fait stop partout
21:05ou est-ce qu'on fait encore
21:06par exemple à Paris, Lyon et Grenoble
21:07qui sont très avancés
21:08dans ce dispositif
21:09on fait
21:10on recule en race campagne
21:12que préconisez-vous ?
21:13on arrête
21:14on arrête
21:14ces zones à faible émission
21:15deux véhicules sur trois
21:16étaient concernées à Paris
21:18deux véhicules sur trois
21:18c'est-à-dire qu'économiquement
21:19vous allez avoir
21:20effectivement un impact
21:21très fort
21:22pour les entreprises
21:23donc on arrête immédiatement
21:25ces dingueries
21:26ces trucs de bobos
21:27ces trucs qui ne plaisent
21:28qu'à des gens
21:28qui plaisent à certains habitants
21:29malgré tout
21:29oui oui c'est ce que je dis
21:30certains bobos
21:32trouvent ça très bien etc
21:33la France du réel
21:34celle qui travaille
21:35ça concerne aussi ceux qui habitent
21:35dans ces villes
21:36bien sûr
21:37mais le coût du renouvellement
21:38du parc automobile
21:40l'impact sur l'économie locale
21:42tout ça me semble être
21:43effectivement prioritaire
21:45la santé publique
21:46doit être prise en compte
21:47il y a de quoi faire
21:48je crois qu'il y a beaucoup de pistes
21:49qui ont été dans ces débats
21:50d'ailleurs à l'Assemblée nationale
21:52évoquées
21:52mais l'idée
21:53de rajouter des contraintes
21:55dans la vie des français
21:56matin, midi et soir
21:57dans leur vie sociale
21:58et dans leur vie économique
21:59je crois
22:00n'est pas la réponse
22:01si le conseil constitutionnel
22:02venait à censurer
22:03cette disposition
22:04du projet de loi simplification
22:06est-ce que le RN
22:06déposerait une proposition
22:08de loi spécifique
22:09pour interdire ces ZFE ?
22:11mais probablement
22:12nous avons toujours
22:13été opposés
22:14à ce type de
22:16de propositions
22:18que représentent les ZFE
22:20mais je trouve
22:21hallucinant
22:22qu'on en vienne
22:23à se dire
22:23que les partisans
22:24des ZFE
22:25viennent à se dire
22:26que le conseil constitutionnel
22:29puisse venir
22:29leur sauver la mise
22:30enfin nous sommes
22:31des élus du peuple
22:32nous représentons
22:33les français
22:34majoritairement
22:35les français sont hostiles
22:36aux ZFE
22:37que derrière
22:38effectivement
22:39on essaye d'utiliser
22:40politiquement
22:42l'état de droit
22:42pour venir contredire
22:43ce que dit
22:44la représentation nationale
22:45pose question
22:45Le Grand Jury
22:47Question Express
22:49Sébastien Chonu
22:50vous connaissez le principe
22:51des questions courtes
22:53des réponses
22:53on l'espère
22:54aussi courtes
22:55si possible
22:55pour ou contre
22:56créer une nouvelle zone
22:58sans tabac
22:59à la plage
23:00dans les parcs
23:00ou près des écoles
23:01comme l'a annoncé
23:02le gouvernement
23:02cette semaine
23:03On n'a pas assez
23:04d'interdits encore en France
23:05il faut encore en ajouter
23:06moi je trouve ça grotesque
23:08Vous dites
23:09d'en garder les français ?
23:10Non mais c'est même pas ça
23:11c'est à dire que
23:12ah ça c'est sûr
23:12que pour lutter
23:13contre le trafic de drogue
23:14contre le voile
23:15dans l'espace public
23:16contre l'immigration
23:17ça on n'y arrive pas
23:19le gouvernement
23:20s'en occupe pas
23:21mais pour aller
23:22interdire
23:23mettre un PV
23:24à un type
23:24qui sur une plage
23:25à 30 mètres
23:26d'un bambin
23:27aura allumé une cigarette
23:28c'est probablement très mal
23:29Non c'est très mal
23:30bien sûr
23:31il faut lutter
23:31contre le tabagisme
23:32bien sûr
23:33mais je crois
23:34qu'à un moment
23:35on n'est pas du tout
23:35dans les priorités
23:37de notre pays
23:38on ne s'attaque pas
23:39à ce qui pèse
23:40sur la sécurité
23:41sur l'économie
23:42de notre pays
23:43et on vient
23:44décréter un beau jour
23:45qu'on va mettre
23:46des PV aux français
23:47qui fument
23:47dans un square
23:48dans un parc
23:49sur une plage
23:50à 50 mètres de distance
23:51de leurs voisins
23:51mais je veux dire
23:53je trouve ça ridicule
23:55voilà
23:55ce que je veux vous dire
23:56c'est que
23:56la superposition
23:57des interdits
23:58ce côté hygiéniste
23:59d'une société
24:00je considère
24:02que ça ne résout
24:02aucun problème
24:03et que surtout
24:04ça masque le fait
24:05de ne pas s'attaquer
24:06aux problèmes de fond
24:07c'est très bien
24:07de lutter
24:08contre le tabagisme
24:09il faut lutter
24:09contre le tabagisme
24:10on en connaît tous
24:11effectivement
24:12les effets
24:13mais à un moment
24:14soyons aussi sérieux
24:16Autre question sociétale
24:17pour ou contre
24:18installer des caméras
24:19de surveillance
24:20devant tous les collèges
24:22c'est une des propositions
24:22du rapport
24:23de Moutchou
24:24Naïma Moutchou
24:25vice-présidente horizon
24:26de l'Assemblée nationale
24:27pour lutter contre
24:28les attaques
24:29notamment au couteau
24:29qui sont multipliées
24:30ces derniers mois
24:31moi je suis favorable
24:32à ce qu'on développe
24:33la vidéoprotection
24:34la vidéoprotection
24:35quand on n'a rien à se reprocher
24:36elle n'est absolument pas
24:37attentatoire aux libertés publiques
24:38elle répond à un certain nombre
24:39d'ailleurs d'obligations
24:41on ne met pas des caméras
24:42n'importe où
24:43pour regarder les gens
24:43dans leur vie privée
24:44donc j'y suis favorable
24:45caméras obligatoires
24:46ça veut dire que ça aura un coût
24:47également
24:48oui bien sûr
24:49mais la sécurité
24:49c'est un coût dans le pays
24:50bien sûr
24:51mais d'ailleurs l'insécurité
24:52elle a un coût
24:53et probablement encore plus fort
24:54moi je dénonce d'ailleurs
24:55les villes de gauche
24:56j'en connais dans ma circonscription
24:58je pense à cette ville
24:58communiste de Douchy-les-Mines
25:00dans lesquelles
25:00les maires ne veulent pas
25:02par principe idéologique
25:03de vidéoprotection
25:04c'est-à-dire ne veulent pas protéger
25:06ne veulent pas utiliser
25:07la technologie
25:07pour protéger leurs habitants
25:09je dénonce tout ça
25:10Sébastien Chenu
25:10120 ans après sa réhabilitation
25:12faut-il élever le capitaine
25:14Alfred Dreyfus
25:14au rang de général de brigade
25:16c'est une proposition
25:17de Gabriel Attal
25:18qui sera débattue demain
25:19à l'Assemblée Nationale
25:20oui j'y suis favorable
25:21nous y sommes favorables
25:22maintenant personne n'est dupe
25:24Gabriel Attal
25:25cherche évidemment
25:26à racheter son comportement
25:27tout à fait
25:28politicien
25:31politicard
25:32d'avoir appelé à voter
25:33pour les insoumis
25:34qui nourrissent l'antisémitisme
25:36dans notre pays
25:37et donc il fait cette proposition
25:38pour essayer de se
25:40se parer
25:41de toutes les vertus
25:43j'y suis favorable
25:43et vous la voterez
25:44pour tirer un trait
25:45assez antisémite
25:46aussi de votre parti
25:47nous n'avons pas
25:48aujourd'hui je crois
25:50à prouver quoi que ce soit
25:51je crois que
25:52d'ailleurs les français
25:53de confession juive
25:54le savent
25:55ils votent très fortement
25:57en faveur du Rassemblement National
25:58parce qu'ils savent
25:59que la menace
25:59aujourd'hui
26:00n'est plus celle
26:01d'une extrême droite
26:02qui a existé dans notre pays
26:03il y a bien longtemps
26:04il y avait un antisémitisme
26:05d'extrême droite
26:06qui existait
26:06la menace
26:07elle est nourrie
26:07par l'extrême gauche
26:09par la LFI
26:09chaque jour davantage
26:11par tous ceux
26:12qui amènent
26:13à voir ce qu'on a vu
26:14encore dans les jours
26:15ces jours derniers
26:16avant-hier je crois
26:17à Paris
26:17c'est à dire
26:18une synagogue
26:19qui a été abîmée
26:20des commerces
26:21qui l'ont été tout autant
26:22la menace
26:22de l'antisémitisme
26:24elle repose sur
26:25la France insoumise
26:25dans notre pays
26:26l'affaire Dreyfus
26:26c'est l'affaire
26:27de l'extrême droite
26:28antisémite
26:29c'est ce que disent
26:29les députés Modem
26:30dans le Figaro
26:31mais il y avait
26:32un antisémitisme
26:33d'extrême droite
26:34effectivement à l'époque
26:35c'est une réalité
26:35Sébastien Chenu
26:36est-ce que vous voterez
26:37ce jeudi
26:37l'abrogation
26:38de la réforme
26:38des retraites
26:39à l'Assemblée Nationale
26:39c'est une proposition
26:41symbolique
26:41des députés communistes
26:42mais nous
26:43nous avons toujours
26:44été favorables
26:45à abroger
26:45cette réforme
26:46des retraites
26:46le problème
26:47c'est que c'est la gauche
26:48nous l'avons proposé
26:49d'ailleurs
26:50ils ne l'ont pas voté
26:50vous voyez
26:51nous on va le voter
26:52parce qu'on est cohérent
26:53donc vous voterez
26:53nous on votera
26:54l'abrogation
26:55de la réforme
26:56des retraites
26:56parce qu'on considère
26:57qu'elle est injuste
26:58qu'augmenter
26:59d'ailleurs
26:59l'âge du départ
27:00de retraite
27:00c'est augmenter aussi
27:07mais c'est la gauche
27:08qui a empêché
27:09qu'on puisse voter
27:10sur la réforme des retraites
27:11qui avait fait
27:11un embouteillage
27:12législatif
27:13d'amendements
27:13qui avait empêché
27:14qu'on aille jusqu'au vote
27:15c'est la gauche
27:16qui en fait
27:16utilise toutes ces thématiques
27:18pour pendant les élections
27:19essayer de mobiliser
27:20des électeurs
27:21et lorsqu'ils ont la possibilité
27:22de faire bouger les choses
27:23et bien abandonnent
27:24leur programme
27:25donc nous on n'abandonne pas
27:26notre programme
27:26et on n'abandonne pas l'idée
27:27de effectivement
27:29abroger cette réforme
27:30des retraites
27:30vous nous dites donc
27:31ce dimanche
27:32que vous voterez
27:32cette proposition
27:33de résolution
27:34d'abrogation
27:34de la réforme des retraites
27:35Sébastien Chenu
27:36on se retrouve dans un instant
27:37dans la deuxième partie
27:38du Grand Jury
27:39nous parlerons politique
27:40notamment
27:40et le match peut-être
27:42qui se joue
27:42entre Marine Le Pen
27:43et Jordan Bardella
27:44à tout de suite
27:44Suite du Grand Jury
27:56présenté par Thomas Després
27:57Et toujours avec nous
27:58Sébastien Chenu
27:59vice-président
28:00du Rassemblement National
28:01et député du Nord
28:02nous évoquerons
28:03dans un instant
28:04l'autre match
28:05de cette semaine
28:05à distance
28:06cette fois-ci
28:07entre Marine Le Pen
28:07et Jordan Bardella
28:08à deux ans
28:09de l'élection présidentielle
28:10mais d'abord
28:11cette question
28:12la France
28:12doit-elle reconnaître
28:13l'état palestinien ?
28:15Le Grand Jury
28:16tout est politique
28:17Cette semaine
28:19Sébastien Chenu
28:20depuis Singapour
28:21Emmanuel Macron
28:21a estimé que la création
28:23d'un état palestinien
28:24sous condition
28:25n'était pas simplement
28:26un devoir moral
28:27mais une exigence politique
28:29vous avez toujours plaidé
28:30au Rassemblement National
28:31ces dernières années
28:32pour une solution
28:33à deux états
28:33j'imagine donc
28:35que vous soutenez
28:35cette proposition
28:36d'Emmanuel Macron ?
28:37Si on veut mettre
28:37de la morale
28:38la morale c'est
28:38de soutenir Israël
28:39si Emmanuel Macron
28:41veut donner des leçons
28:41de morale
28:42alors c'est de soutenir
28:44un état ami
28:45Israël est un état ami
28:47qui a été agressé
28:48qui a subi
28:49l'un des pogromes
28:49les plus épouvantables
28:50de l'histoire
28:51et qui est menacé
28:53à ses frontières
28:53par le Hamas
28:56qui évidemment
28:57est relayé
28:58aujourd'hui
28:59à travers
28:59toute une série
29:00d'exactions
29:01vis-à-vis
29:03d'Israël
29:04Donc il en est fini
29:05de la ligne
29:06du Rassemblement National
29:07solution à deux états ?
29:08Non, non
29:08c'est l'objectif
29:09il faudra deux états
29:10c'est l'objectif
29:11c'est je crois
29:13ce qui peut
29:14à terme
29:14permettre à chacun
29:16de pouvoir vivre
29:17en sécurité
29:17dans son pays
29:19mais aujourd'hui
29:20il y a
29:20la Palestine
29:21ou la représentation
29:23de l'état palestinien
29:24elle est aujourd'hui
29:25arc-bouté
29:26sur le Hamas
29:27elle est sous-tendue
29:28par le Hamas
29:29c'est-à-dire
29:29par une organisation
29:30terroriste
29:31Marine Le Pen
29:31dit reconnaître
29:32un état palestinien
29:33aujourd'hui
29:33c'est reconnaître
29:34un état Hamas
29:34Elle a raison
29:35elle a 100% raison
29:36c'est exactement cela
29:37c'est-à-dire qu'aujourd'hui
29:38ce serait donné
29:38la prime
29:39à des terroristes
29:40qui auraient dit
29:41écoutez
29:41nous on a tapé
29:42fortement Israël
29:44on veut les détruire
29:45et en échange
29:46la communauté internationale
29:47reconnaît
29:48un état palestinien
29:49mais c'est
29:50en fait
29:50reconnaître
29:51la barbarie
29:52c'est accepter
29:52l'inacceptable
29:53non je pense que
29:54notre devoir moral
29:55puisque Emmanuel Macron
29:56donne des leçons de morale
29:57c'est de soutenir Israël
29:58Mais la reconnaissance
29:59précisément
29:59de cet état palestinien
30:00elle est conditionnée
30:01par Emmanuel Macron
30:02au désarmement du Hamas
30:03et à la sortie
30:05de la gouvernance
30:07du Hamas
30:07au sein de la Palestine
30:09donc est-ce que vous pensez
30:10que c'est envisageable
30:10est-ce qu'on peut
30:11s'en donner les moyens
30:11ou c'est une chimère ?
30:13Non mais à terme
30:13je pense qu'on aura
30:15deux états
30:15il faut s'en donner les moyens
30:16il faut aller vers cela
30:18mais aujourd'hui
30:19ce sont des mots
30:21tout simplement
30:21parce que
30:22moi la seule chose
30:23que je veux bien accepter
30:25c'est qu'on puisse
30:25évidemment
30:26pour des raisons sanitaires
30:28humanitaires
30:28permettre aux populations
30:29civiles de Gaza
30:31d'être secourues
30:31évidemment
30:32mais pour le reste
30:33dès qu'on fait
30:34de la géopolitique
30:34je pense qu'il faut
30:35s'en tenir
30:36à une ligne
30:37d'extrême fermeté
30:38c'est-à-dire
30:39pas de reconnaissance
30:40de la Palestine
30:40tant que le Hamas
30:41tire les ficelles
30:42Emmanuel Macron
30:43a aussi brandi
30:44la menace
30:45de sanctions européennes
30:46contre Israël
30:47je cite
30:47s'il n'y a pas
30:48une réponse
30:48qui est à la hauteur
30:49de la situation
30:50humanitaire
30:51dans la bande de Gaza
30:52est-ce que vous considérez
30:53que cette violence
30:54n'a pas assez duré
30:56non mais là aussi
30:57Emmanuel Macron
30:57c'est le monde à l'envers
30:58Israël est attaqué
31:00Israël subit
31:01des attentats
31:02Israël est massacré
31:04Israël est encore
31:05dans une défense légitime
31:05oui oui oui
31:06tant que le Hamas
31:07n'est pas à terre
31:07Israël est dans une défense légitime
31:09malgré les alertes
31:09lancées par de nombreuses
31:10associations
31:11sur la situation
31:12humanitaire
31:12à Gaza
31:13je vous ai dit
31:13sur l'humanitaire
31:14et le sanitaire
31:15que je considérais
31:16qu'il fallait agir
31:17je crois même
31:18que d'ailleurs
31:18en Israël
31:20il y a beaucoup de voix
31:20qui se font entendre
31:21pour cela
31:21il n'y a pas de volonté
31:24de voir les civils
31:27impactés
31:28je rappelle que les civils
31:28ils sont utilisés
31:29comme des boucliers
31:30humains
31:30par le Hamas
31:31donc par conséquent
31:32ne plions pas
31:34ne cédons pas
31:35soutenons Israël
31:36qui se défend
31:37pour survivre
31:38et imaginons
31:39si nos voisins
31:40si nous avions un voisin
31:41dont l'unique objet
31:44était de nous voir
31:45disparaître
31:46et qui nous avait massacré
31:47tel que Israël
31:48a été massacré
31:49comment on réagirait
31:50et on attendrait
31:51le soutien
31:51de la communauté internationale
31:52donc moi je pense
31:53qu'Emmanuel Macron
31:54qui nous a démontré
31:56l'étendue de ses compétences
31:58en matière de diplomatie
31:59puisqu'il nous a brouillé
32:00à peu près
32:00avec la moitié
32:01de la planète
32:02et bien devrait garder
32:04la tête froide
32:04se dire que nous avons
32:05des alliés
32:07nous avons des amis
32:08Israël en fait partie
32:09Le Grand Jury
32:11ça se passe au Parlement
32:12Sébastien Chouenu
32:14cette semaine
32:14l'actualité du Parlement
32:15c'est bien sûr
32:16ce vote historique
32:17à l'Assemblée Nationale
32:18la proposition de loi
32:19créant une aide
32:20à mourir
32:20a été adoptée
32:21vous-même
32:22vous avez voté pour
32:23là où la plupart
32:24de vos collègues du RN
32:25ont voté contre
32:26pourquoi ?
32:27Qu'est-ce qui vous a convaincu
32:28dans les débats ?
32:28Il y a une phrase
32:29qui m'avait convaincu
32:30d'une détenante
32:30de la politique
32:32des soins palliatifs
32:33qui disait
32:33il ne s'agit pas
32:34d'ajouter des jours
32:35à la vie
32:36mais d'ajouter de la vie
32:37aux jours qui restent
32:39ce qui m'a le plus convaincu
32:42c'est-à-dire d'abord
32:42il y a un soutien populaire
32:44beaucoup de français
32:45réclament un cadre légal
32:47pour ce qui
32:47il faut bien le dire
32:48se fait parfois
32:49dans l'ombre
32:51des couloirs
32:52d'hôpitaux
32:53donc un cadre légal
32:55me semblait nécessaire
32:56la deuxième chose
32:57c'est qu'on a voté
32:57une loi sur les soins palliatifs
32:59quand je dis on
32:59c'est l'ensemble
33:00de la représentation nationale
33:01à l'unanimité
33:02c'est-à-dire qu'on a pris
33:04en considération
33:04que les soins palliatifs
33:05dans notre pays
33:05ne sont pas accessibles
33:06à tous les français
33:07il y a 20 départements
33:08qui
33:09n'ont pas de capacité
33:10de soins palliatifs
33:11donc nous avons souhaité
33:12unanimement
33:13donner
33:14un soutien
33:16financier également
33:17des perspectives financières
33:19qui resteront à traduire
33:20dans le projet de loi de finances
33:21de la sécurité sociale
33:22pour les soins palliatifs
33:23et je pense que c'était
33:25la nécessité
33:27avant de se pencher
33:27sur la loi sur la fin de vie
33:28il fallait d'abord
33:29s'assurer que
33:30nous allions développer
33:31les soins palliatifs
33:32dans notre pays
33:32et puis une fois
33:33qu'on a acté cela
33:35il restait effectivement
33:36cette loi difficile
33:37ce vote difficile
33:39mais ce qui m'a donné
33:41les garanties
33:41ce sont les critères
33:42cumulatifs
33:43vous savez
33:43il y a 5 critères
33:44cumulatifs
33:45il faut l'avoir exprimé
33:46il faut être
33:47totalement lucide
33:48il faut être
33:49dans le cadre
33:49d'une maladie incurable
33:51sans perspective
33:51de voir la vie revenir
33:53enfin il y a 5 critères
33:54cumulatifs
33:55j'ai trouvé que c'était
33:56plutôt bien bordé
33:57encadré par un collège
33:58de médecins
33:59j'ai trouvé que
34:01c'était assez sérieux
34:02et on ne légifère pas
34:03sur de l'idéal
34:04on légifère sur du réel
34:06c'est Giscard
34:07qui disait ça
34:07le président Giscard d'Estaing
34:09et je me suis dit
34:09qu'effectivement
34:10mon rôle
34:11ma responsabilité
34:11de parlementaire
34:12c'était de légiférer
34:13sur du réel
34:14cette proposition de loi
34:15a été donc votée
34:17à l'Assemblée
34:18elle doit maintenant
34:18être examinée
34:19par le Sénat
34:20a priori cet automne
34:21est-ce que vous souhaitez
34:22qu'elle soit rapidement
34:22mise à l'ordre du jour
34:24du vote au Sénat ?
34:26Oui alors
34:26deux choses
34:27d'abord
34:27nous au Rassemblement National
34:28c'est vrai que la majorité
34:29du groupe n'a pas voté
34:30la proposition de loi
34:32mais Marine Le Pen
34:33nous a donné
34:34c'est aussi
34:34je veux lui dire
34:36un hommage à lui rendre
34:37elle nous a donné
34:37la liberté de vote
34:38sur ces sujets de société
34:40et je trouve que
34:41c'est aussi à cela
34:42qu'on reconnaît
34:42la grandeur
34:43et la foi d'une femme politique
34:45et d'un parti politique mature
34:47Est-ce qu'il faut que ce texte
34:48maintenant soit programmé
34:49à l'ordre du jour du Sénat ?
34:50Oui avec
34:50je crois des modifications
34:51par exemple
34:52il y a quand même dans ce texte
34:53moi quelque chose qui me gêne
34:54c'est le délit d'entrave
34:55On va essayer d'expliquer
34:56ce qui se passe
34:57c'est-à-dire qu'on va pouvoir
34:58sanctionner des personnes
35:00qui vous auront incité
35:01à ne pas avoir recours
35:04au suicide
35:05d'assister des personnes
35:06plutôt des structures
35:07des associations
35:08etc.
35:09et peut-être que
35:10c'est écrit
35:11comme ça
35:11C'est un délit qui existe
35:12aujourd'hui
35:13pour l'IVG par exemple
35:14aujourd'hui on ne peut pas
35:15empêcher une femme
35:16d'avoir recours à l'IVG
35:17c'est inscrit dans la loi
35:18Oui mais vous savez que
35:19la liberté
35:20de conscience
35:22le dialogue
35:23la capacité
35:23à effectivement
35:24exprimer
35:25une position différente
35:27enfin moi j'y suis
35:28très favorable
35:29et l'idée qu'on vote
35:30un délit d'entrave
35:31qui vienne par des sanctions
35:32qui peuvent être pénales
35:33sanctionner tout cela
35:35meurtre
35:36donc moi j'aimerais
35:36le voir disparaître
35:37ça ne m'a pas empêché
35:38de voter la loi
35:38mais je pense qu'effectivement
35:40on pourrait se dispenser
35:41de ce délit d'entrave
35:42Vous comprenez bien
35:42vous êtes pour
35:43une aide active à mourir
35:44mais vous êtes contre
35:45le fait que
35:46de sanctionner
35:49ceux qui viendraient
35:49s'opposer
35:50à ce que ce droit soit
35:51De les sanctionner
35:52on peut s'opposer
35:53on peut venir
35:54donner un point de vue
35:55mais je pense que
35:55rajouter du pénal
35:57dans ce cadre là
35:58n'a pas de sens
35:59Est-ce qu'il faut
36:00avoir recours
36:00à un référendum
36:01en cas de blocage
36:02c'est le scénario
36:03qui a été présenté
36:05il y a quelques semaines
36:06par Emmanuel Macron
36:07qu'est-ce que vous en pensez ?
36:08Il n'y a pas de blocage
36:08Il n'y a pas de blocage
36:10au Parlement
36:10on a eu des débats
36:11sereins
36:12parfois vifs
36:14mais respectueux
36:15toujours respectueux
36:16dans tous les groupes politiques
36:17je crois qu'il n'y a
36:18pas un seul groupe politique
36:19dans lequel il y a
36:20une unanimité de vote
36:21dans tous les groupes politiques
36:22il y a eu des gens
36:22qui ont voté pour
36:23ou contre
36:23Donc le référendum
36:24ne sera pas pertinent ?
36:25Non mais il l'aurait été
36:27avant
36:27demander à la société
36:29de trancher une question
36:30de société
36:30c'est intéressant
36:31moi je pense que
36:32les grandes questions
36:32de société
36:33elles se tranchent
36:34évidemment par la société
36:35et pas forcément
36:36uniquement au Parlement
36:37mais là
36:38le débat
36:39il a eu lieu
36:40il a avancé
36:40il n'y a pas eu de blocage
36:41ça montre encore une fois
36:43qu'Emmanuel Macron
36:43ne comprend rien
36:44au jeu parlementaire
36:45je veux dire
36:46il ne comprend pas
36:47les rapports de force
36:48dans la situation
36:49qu'il a lui-même créé
36:50mais il n'y a pas de raison
36:51aujourd'hui
36:51au milieu du guet
36:53d'empêcher
36:54l'étude au Sénat
36:55donc qu'on vous comprenne bien
36:56selon vous
36:57ce texte sera adopté
36:59d'ici à 2027
36:59et vous ne serez pas
37:00un facteur bloquant
37:01non
37:01non à titre personnel
37:03je ne serai pas
37:04un facteur bloquant
37:04et vous essayerez
37:05de poser au sein
37:05de votre groupe
37:06pour que votre groupe
37:06ne le soit pas non plus
37:07un facteur bloquant
37:08non je suis respectueux
37:09très respectueux
37:10on a reçu nous
37:11la docteure Claire Fourcade
37:12qui était très opposée
37:13au texte
37:14et on a reçu
37:14la DMD
37:15qui était très en faveur
37:16de l'association
37:17pour le droit à mourir
37:17dans la dignité
37:18qui était très en soutien
37:19de ce texte
37:20moi je suis très respectueux
37:21des avis des autres
37:22des convictions des autres
37:23parce que j'ai envie
37:25qu'on soit respectueux
37:26des miennes
37:26et donc je ne cherche pas
37:28à convaincre
37:29je sais que Marine Le Pen
37:29était très opposée
37:31à ce texte
37:32je respecte infiniment
37:33son positionnement
37:35je respecte infiniment
37:36la philosophie
37:37qui est la mienne
37:38pour les raisons
37:38que j'ai expliquées
37:39des raisons d'ordre pratique
37:41des raisons d'encadrement légal
37:42moi j'ai souhaité
37:43en tous les cas le voter
37:44Le Grand Jury
37:462027
37:47c'est demain
37:48Justement vous évoquez
37:49Marine Le Pen
37:50cette semaine
37:51depuis la Nouvelle-Calédonie
37:52où elle était en déplacement
37:53elle a estimé
37:53que si le RN
37:55était convié
37:56aux négociations
37:56sur l'avenir de l'archipel
37:58autour d'Emmanuel Macron
37:59elle serait la plus légitime
38:00à y aller
38:01parce qu'elle ne croit pas
38:02je cite que
38:02Jordan Bardella
38:03connaisse très bien
38:04les problèmes
38:05de la Nouvelle-Calédonie
38:06comment ça va entre eux ?
38:08ça va très bien
38:08mais que Marine Le Pen
38:09soit la plus expérimentée
38:10et la meilleure connaisseuse
38:13du dossier calédonien
38:14n'est insultant
38:16pour personne
38:16Jordan Bardella
38:17dit qu'il connaît très bien
38:18les dossiers ultramarins
38:19et qu'il connaît très bien
38:20le dossier de la Calédonie
38:21je n'en doute absolument pas
38:22d'ailleurs
38:22mais Marine Le Pen
38:24connaît depuis très longtemps
38:25depuis toujours
38:27ce dossier-là
38:28et elle le porte
38:29quelque part
38:29aussi bien
38:30politiquement
38:31qu'affectivement
38:32Marine Le Pen
38:33c'est un des rares
38:33leaders politiques
38:34qui va plusieurs fois
38:35dans sa carrière politique
38:36en Nouvelle-Calédonie
38:37qui a des propositions
38:39aujourd'hui
38:39moi je suis allé représenter
38:41Marine Le Pen
38:42il y a quelques années
38:42en Nouvelle-Calédonie
38:43lors d'un voyage
38:44elle a expliqué
38:44effectivement
38:45que tant qu'on ne traiterait pas
38:46la question économique
38:47à travers le nickel
38:48eh bien
38:48on n'aurait pas fait
38:49avancer le dossier
38:51on ne serait qu'à la moitié
38:52du chemin
38:52Marine Le Pen connaît bien
38:53cela
38:54et le fait de dire
38:55qu'elle est la meilleure
38:55connaisseuse de cela
38:56n'est je crois
38:57insultant pour personne
38:58de ces bisbilles récentes
39:00Sébastien Finu
39:01vous comprenez
39:01qu'il y a la question
39:03des rapports
39:04entre Marine Le Pen
39:04et Jordan Bardella
39:05dont on se demande
39:06à quoi il se prépare
39:08aujourd'hui
39:08à être Premier ministre
39:09de Marine Le Pen
39:10en cas d'élection
39:11si sa peine d'inéligibilité
39:13est levée
39:14ou à être lui-même
39:15candidat
39:15à la prochaine élection
39:16présidentielle
39:17oui c'est assez simple
39:18je crois
39:18mais je ne sais en fait
39:19jamais trop
39:20dans quelle langue
39:21il faut le répéter
39:22mais je suis prêt
39:23à faire des efforts
39:23et à en apprendre certaines
39:25mais Marine Le Pen
39:26sera notre candidate
39:28à l'élection présidentielle
39:29et Jordan Bardella
39:30sera son Premier ministre
39:31si les Français
39:32élisent Marine Le Pen
39:33et nous donnent
39:34une majorité
39:34à l'Assemblée Nationale
39:35ce qui sous-entend donc
39:36que Marine Le Pen
39:37ne puisse pas être empêchée
39:38c'est je crois
39:39le scénario le plus probable
39:40et si tel n'était pas le cas
39:41le président
39:42du Rassemblement National
39:43Jordan Bardella
39:44mènerait la bataille
39:46des idées
39:47de nos idées
39:48si Marine Le Pen
39:48ne pouvait le faire
39:49ça me semble
39:50assez compréhensible
39:51c'est pas très dur
39:51si on est très factuel
39:52Sébastien Chenu
39:53celui qui vient de sortir
39:54deux livres
39:55en quelques mois
39:55qui vient d'en sortir un
39:56qui va en sortir un autre
39:57dans quelques semaines
39:58qui a des une des journaux
40:00comme on a pu le voir
40:01cette semaine
40:01avec Jordan Bardella
40:02objectif 2027
40:04c'est bien le président
40:05du Rassemblement National
40:06aujourd'hui
40:06c'est pas Marine Le Pen
40:07on voit bien
40:08qu'entre les deux
40:09a priori
40:10il y a au moins
40:11une guerre d'influence
40:11qui est en train de se mener
40:12non mais ça c'est votre rêve
40:13mais je comprends
40:14vous savez c'est comme
40:15quand vous les uns et les autres
40:17vous nous sortez chaque semaine
40:17et si c'était lui
40:18avec des gens
40:19les plus improbables
40:20et si c'était lui
40:21le vainqueur 2027
40:22Dominique de Villepin
40:23l'abbé Pierre
40:24ou que sais-je
40:25et si c'était lui
40:25non mais moi je vous dis
40:26et si c'était la victoire
40:28des idées du Rassemblement National
40:29et si c'était effectivement
40:30l'objectif 2027
40:31la victoire des idées
40:32du Rassemblement National
40:33portée par Marine Le Pen
40:34et si elle ne pouvait pas le faire
40:36portée par Jordan Bardella
40:37mais il n'y a pas de mystère
40:38chez nous
40:39on agit en toute transparence
40:40vous savez nous
40:40on n'est pas comme
40:41les autres partis politiques
40:41dans les petites phrases
40:42et parfois
40:43c'est un conflit larvée
40:44qui perce au bonjour
40:46entre Marine Le Pen
40:47et Jordan Bardella
40:48que Marine Le Pen
40:48dise qu'elle est la meilleure
40:49connaisseuse
40:50du dossier calédonien
40:51probablement
40:52tous partis politiques
40:53confondus
40:54encore une fois
40:55n'est insultant pour personne
40:56c'est une réalité objective
40:57mais c'est pas le sens
40:57d'aller suffisamment à deal
40:58pour savoir que c'est un taquet
40:59a priori
41:00non non non
41:01c'est perçu comme tel
41:02parce que vous avez
41:03mauvais esprit
41:04et que nous n'avons pas
41:05ce mauvais esprit
41:06vous le savez bien
41:07parce qu'il faut faire du buzz
41:08mais voilà
41:10je pense que
41:10ce que nous proposons
41:11aux français est clair
41:12et tout le monde
41:13ne peut pas en dire autant
41:14c'est sûr que ce n'est pas
41:15Gabriel Attal
41:16Edouard Philippe
41:17Gérald Darmanin
41:18Elisabeth Borne
41:18enfin je ne sais plus
41:19il y en a un nouveau
41:20tous les jours
41:20qui proposent quelque chose
41:21de clair aux français
41:24quand on vote pour nous
41:25on vote pour nos idées
41:26quand on vote pour nous
41:27on sait pourquoi on vote
41:28et bien quand on vote pour nous
41:29on sait même pour qui on vote
41:30Marine Le Pen a été condamnée
41:31à une peine d'inéligibilité
41:32à effet immédiat en mars
41:34condamnée pour détournement
41:35de fonds publics
41:36dans l'affaire des assistants
41:37parlementaires du Front National
41:38la Cour d'appel envisage
41:40une décision à l'été 2026
41:42pour bien comprendre
41:43donc tant qu'il existera
41:44un petit espoir
41:45qu'elle puisse se présenter
41:46il n'y aura pas de plan B
41:48c'est un risque
41:49que le parti est prêt à prendre
41:50jusqu'au dernier moment
41:51à vos yeux
41:51nous nous contestons la peine
41:54et ce que subit aujourd'hui
41:56Marine Le Pen
41:56nous considérons
41:57qu'on nous mène
41:57une guerre juridique
41:58qu'on nous mène
41:59une guerre judiciaire
42:00une guerre financière
42:01également
42:02et nous avons intégré
42:03depuis longtemps
42:03qu'il fallait évidemment
42:04tenir compte de ces paramètres
42:06est-ce qu'il n'y a pas de risque
42:07que le plan B
42:08arrive trop tard
42:08le cas échéant
42:09nous utilisons
42:10tous les moyens du droit
42:12pour faire valoir
42:13l'innocence de Marine Le Pen
42:14mais surtout
42:15nous considérons
42:16que s'il y a
42:17un deuxième degré
42:18de juridiction
42:19c'est donc bien
42:19pour une raison
42:20c'est que le premier
42:21degré de juridiction
42:21a pu se tromper
42:23ou a pu avoir
42:24un raisonnement
42:25qui soit coloré
42:26politiquement
42:27puisque je vous rappelle
42:28que la peine
42:28d'exécution provisoire
42:29c'est-à-dire
42:30empêcher Marine Le Pen
42:31d'être candidate
42:31à une élection
42:32aujourd'hui
42:33est prévue par la loi
42:34mais elle n'était pas obligatoire
42:35et elle a été motivée
42:36par une magistrate
42:37qui dit
42:37il faut empêcher
42:38Marine Le Pen
42:39d'être candidate
42:39à la présidence
42:40Si Marine Le Pen
42:41est condamnée
42:41il y aura sans doute
42:42un pourvoi en cassation
42:43ça veut dire
42:44une décision définitive
42:45peut-être
42:46en janvier 2027
42:48à quelques mois
42:48de l'élection présidentielle
42:49ce ne sera pas trop tard
42:50à ce moment-là ?
42:51Je crois que Marine Le Pen
42:52a indiqué
42:52qu'elle ferait son choix
42:54selon la décision
42:55simplement de l'appel
42:56elle n'attendrait pas
42:57la cassation
42:58justement
42:58pour ne pas mettre
43:00sa famille politique
43:00dans une difficulté
43:01Dès le mois de septembre 2026
43:03le RN aura un candidat
43:04Évidemment
43:05et d'ailleurs on l'a déjà
43:06Marine Le Pen
43:06est déjà candidate
43:07et si tel n'était pas le cas
43:09Jordan Bardella
43:09prendra la suite
43:11donc les choses sont claires
43:12nous sommes prêts
43:13nous travaillons à cela
43:14je crois que les Français
43:15à travers les sondages
43:16que je peux lire
43:17ont visiblement envie
43:18de voir le Rassemblement National
43:20et Marine Le Pen
43:20à l'Elysée
43:21ils ont envie
43:22des solutions
43:22que nous proposons
43:23nous allons encore
43:24faire preuve d'ailleurs
43:25d'imagination
43:26notre programme
43:26va amener
43:27de nouvelles perspectives
43:29de nouvelles propositions
43:30la situation de 2027
43:31n'est pas celle de 2022
43:33elle est pire
43:33donc nous allons
43:34encore faire des propositions
43:36et je pense que les Français
43:37savent très bien
43:38pour qui et pourquoi
43:39ils votent
43:39en votant pour nous
43:40Vous le montrez ce dimanche encore
43:41vous êtes un très proche
43:42de Marine Le Pen
43:43vous la soutenez
43:43comment est-ce que vous qualifiez
43:45l'attitude
43:47la préparation
43:48de Jordan Bardella
43:49est-ce qu'il pourrait être
43:49plus discret
43:50comment est-ce que vous la qualifiez
43:52cette préparation ?
43:53Ça parfait
43:53c'est-à-dire que Jordan Bardella
43:55oui
43:55est dans une situation
43:57qui n'est pas simple
43:58non plus pour lui
43:59mais je l'ai déjà dit
43:59ils ne sont pas interchangeables
44:02vous n'êtes pas les uns
44:03les autres interchangeables
44:04Marine Le Pen
44:06n'a pas les mêmes qualités
44:08que Jordan Bardella
44:09il n'a pas les mêmes qualités
44:10qu'elle
44:11ils n'ont pas la même histoire
44:12etc
44:12et donc ce sera une campagne
44:13fondamentalement différente
44:15pas sur les idées
44:16mais vous savez que c'est la rencontre
44:17entre un homme
44:18une femme
44:19en l'occurrence
44:19et les français
44:20une présidentielle
44:21et donc ça veut dire
44:22qu'ils ont des qualités
44:23un parcours
44:24un profil
44:24un âge différent
44:25ils ne sont pas interchangeables
44:27mais ils portent les mêmes idées
44:28et vous ne pensez pas
44:29que
44:29dernière question rapidement
44:30sur ce volet
44:31que d'ici à 2027
44:32Jordan Bardella
44:3329 ans
44:34pourrait passer du statut
44:35de fils préféré
44:35à celui de Brutus
44:37si par exemple
44:37il échaudait par des petites phrases
44:39qui se répètent
44:39non je ne crois pas du tout
44:41je crois qu'il a
44:42l'intelligence
44:43le recul
44:44et la volonté
44:46de voir nos idées
44:47triompher
44:47c'est probablement
44:49ce qui nous anime
44:49le plus chez nous
44:50c'est qu'on veut voir
44:51nos idées
44:52arriver au pouvoir
44:53et donc
44:54on sait les pièges
44:55on sait les commentaires
44:56on sait
44:57je parlais du mauvais esprit
44:58on sait la façon
44:59dont on est regardé
45:00et on sait
45:01ce qu'attendent nos adversaires
45:02nos adversaires
45:03se frotteraient les mains
45:04de voir une situation
45:05qui ne serait pas convenable
45:06dans notre famille politique
45:07ils n'auront pas à le faire
45:08parce que
45:08nous serons
45:09je crois
45:09exemplaires
45:10avant 2027
45:11Sébastien Chenu
45:12il y a 2026
45:13les élections
45:14municipales
45:15ce sera l'année prochaine
45:16vous avez aujourd'hui
45:17125 députés
45:18mais votre implantation
45:19locale aujourd'hui
45:20est faible
45:21840 sièges
45:22de conseillers municipaux
45:23dans 258 communes
45:25l'objectif
45:26quel est-il
45:27pour le rassemblement national
45:28remporté
45:29300 communes
45:30est-ce que c'est toujours
45:31d'actualité
45:31c'est ce que disait
45:32un maximum de communes
45:33un maximum
45:34moi je ne mets pas de chiffres
45:35parce qu'on part de très peu
45:36de communes
45:37donc tout ce qui sera
45:38remporté par le rassemblement national
45:39sera positif
45:41d'abord que nos sortants
45:42soient réélus
45:42d'abord Louis Alliot
45:44l'exemplaire maire de Perpignan
45:46dont je crois
45:47la gestion de sa commune
45:49fait pâlir d'envie
45:51beaucoup de nos adversaires
45:53et puis gagner des vies
45:53C'est juste David Racheline
45:54mis en cause
45:55Aucun problème
45:56David Racheline a été
45:57très bien réélu
45:58et je crois que
45:59dans un sondage
46:00dernièrement
46:00une majorité
46:01d'habitants de sa commune
46:02se disaient très satisfaits
46:04de la gestion de sa commune
46:05donc ils auront l'occasion
46:05de l'exprimer
46:06évidemment à travers
46:07le vote
46:08Vous-même vous serez candidat ?
46:10Je vais prendre l'été
46:11pour réfléchir
46:12ce ne sont pas
46:12des réflexions
46:14qu'on a
46:14à la légère
46:16j'incite
46:16Mathieu Vallée
46:17député européen
46:19Lillois
46:19à réfléchir aussi
46:20cet été
46:21à s'engager
46:23à Lille
46:24où là encore
46:25l'insécurité
46:26est la problématique
46:27probablement numéro 1
46:28Lille classée parmi
46:29les villes les plus insécures
46:29de France
46:30donc nous avons encore
46:31des parlementaires
46:33des hommes et des femmes
46:33ou des candidats de qualité
46:34qui vont prendre
46:36des décisions
46:36au cours de l'été
46:37ce sera mon cas
46:37Dans quelle ville ?
46:38Vous réfléchissez
46:39dans quelle ville ?
46:40On parle de Valenciennes
46:41Moi je suis attaché
46:42à la ville de Denain
46:43dont je suis le député
46:45même s'il y a un sénateur
46:47je pense à Joshua Auchard
46:48qui sera un excellent
46:49candidat pour cette élection
46:50municipale
46:50ça pourrait aussi
46:52être Valenciennes
46:52si je décidais
46:53d'aller au combat
46:54des municipales
46:56mais c'est vrai
46:56que tout ce secteur du nord
46:58a besoin
46:59de trouver
46:59des élus
47:00qui dynamisent
47:02les communes
47:02un peu comme
47:02Enin-Beaumont
47:03qui retrouvent
47:04de l'attractivité économique
47:05qui rétablissent
47:06la sécurité
47:06qui n'augmentent pas
47:07les impôts
47:08c'est notre fil rouge
47:09regardez ce qu'a fait
47:10Steve Briouat
47:11Enin-Beaumont
47:11regardez ce qu'a fait
47:12Fabien Angelman
47:13à Ayange
47:13regardez ce qu'ont fait
47:14les maires du Rassemblement
47:16et dites-vous
47:16lorsque vous êtes
47:17un habitant de Toulon
47:17et que vous avez
47:18Laure Lavalette
47:19de Carcassonne
47:19avec Christophe Barthès
47:20de Menton
47:21avec Alexandre Amasson
47:22posez-vous la question
47:24est-ce que ces gens-là
47:25ne seraient pas des meilleurs maires
47:25que les équipes
47:26au bout du rouleau
47:27que vous avez
47:27Est-ce que vous avez peur
47:28qu'un front républicain
47:29comme celui qu'on a vu
47:30lors des législatives
47:31du mois de juin 2024
47:32ne bloque l'ascension
47:33du Rassemblement national
47:34dans ces villes
47:35est-ce que vous ne craignez pas
47:36que l'histoire se répète ?
47:37Alors nous n'avons peur de rien
47:38nous avons démontré
47:39que nous étions capables
47:40de gagner des villes
47:41malgré les magouilles
47:42les alliances de circonstances
47:44des gens qui se disent
47:45être des opposants
47:47les uns aux autres
47:48mais qui trouvent toujours
47:48à s'entendre
47:49lorsqu'il s'agit
47:50de nous empêcher de gagner
47:51quand la droite
47:53a fait voter pour la gauche
47:54aux législatives
47:54quand Gabriel Attal
47:55a fait voter pour LFI
47:56quand Edouard Philippe
47:57a fait voter communiste
47:58ces gens n'ont donc
47:59aucune conviction
48:00ce qui les intéresse
48:01c'est la lutte des places
48:02ça pourrait jouer des tours
48:03d'ailleurs Edouard Philippe
48:04au Havre
48:04j'ai vu les très mauvais sondages
48:06le concernant
48:07il devrait s'occuper peut-être
48:07un peu plus de sa ville du Havre
48:09que d'imaginer un destin présidentiel
48:12il y aura une campagne active
48:13du RN au Havre
48:14il y aura des campagnes actives
48:16partout où nos idées
48:17doivent inverser
48:18le cours des choses
48:19il y a des villes
48:20qui sont très mal tenues
48:21je pense à Lens
48:22d'ailleurs dans le Pas-de-Calais
48:23j'espère que Bruno Clavet
48:24député du Pas-de-Calais
48:25se lancera dans la bataille
48:26des villes qui sont très mal tenues
48:28et qui méritent
48:29d'aimer Rassemblement National
48:29qui sera candidat
48:30pour le Rassemblement National
48:31à Paris
48:31c'est Thierry Mariani
48:33qui aujourd'hui anime
48:34la Fédération de Paris
48:35qui nous a dit
48:36sa disponibilité
48:37pour mener ce combat
48:38on a évoqué l'envie
48:40de Marion Maréchal-Le Pen
48:41je crois qu'elle a elle-même
48:42exprimé qu'elle n'était pas candidate
48:44Thierry Mariani
48:45il a l'épaisseur
48:46il a la solidité
48:47que requiert
48:48le combat municipal à Paris
48:49et il y a une excellente
48:50fédération à Paris
48:51il a fait sa carrière politique
48:52dans le sud
48:52ce serait un parachuté à Paris
48:54oui enfin il vit à Paris
48:54depuis 25 ans
48:55il a été ministre des Transports
48:56je pense que le parachutage
48:58n'est pas le mot qui convient
49:00mais il a redynamisé
49:01la Fédération de Paris
49:02je les salue d'ailleurs
49:04dans une ville
49:04qui est difficile
49:05on a aujourd'hui
49:06des hommes et des femmes
49:07avec des profils
49:08très sérieux
49:09qui pourraient évidemment
49:10redonner des couleurs
49:11non seulement à nos idées
49:12mais quand même
49:13animer un peu plus
49:15le Conseil de Paris
49:16et éviter des dispositifs
49:19tels que les ZFE
49:20par exemple
49:21Alors les élections municipales
49:23de 2026
49:23l'élection présidentielle
49:24de 2027
49:25sur votre chemin
49:26vers ces différentes
49:27échéances électorales
49:28est-ce que Bruno Retailleau
49:30n'est pas un candidat
49:32dangereux pour vous ?
49:33Certains lui prêtent
49:34des ambitions
49:35notamment présidentielles
49:36depuis qu'il a ravi
49:37la tête du parti
49:38Les Républicains
49:39c'était il y a
49:40quelques jours
49:41il est d'ailleurs
49:42dans la dernière enquête
49:43IFOP pour le Figaro
49:44crédité
49:46de trois points
49:49par rapport à
49:50l'hypothèse de sa candidature
49:51pardon
49:51fait perdre trois points
49:52à Marine Le Pen
49:53ou à Jordan Bardella
49:54est-ce que c'est donc
49:55un candidat qui vous fait peur ?
49:57Et si c'était lui ?
49:58C'est ce que je vous disais
49:59tout à l'heure
49:59à chaque fois qu'il y a quelqu'un
50:01qui entre dans le paysage politique
50:02la presse dit
50:03et si c'était lui
50:04et si c'était lui
50:05le sauveur de la droite
50:06ce Bruno Retailleau
50:07encadré de Michel Barnier
50:08et de Gérard Larcher
50:09comme on l'a vu
50:10lorsqu'il a gagné
50:11la primaire
50:12l'élection des Républicains
50:13et si c'était lui ?
50:14Qu'est-ce que vous répondez alors
50:15à cette question ?
50:15Et si c'était lui
50:16qui était en échec
50:17sur toutes les politiques
50:18d'immigration
50:18et si c'était lui
50:19qui était en échec
50:20sur la sécurité
50:21le soir
50:21de la ligue de foot
50:23comme hier
50:23et si c'était lui
50:24qui ne réussissait pas
50:25à obtenir un arbitrage favorable
50:26et si c'était lui
50:27qui rentrait en Vendée
50:28Et si c'était lui
50:29qui était à nouveau
50:29le fossoyeur de vos espoirs
50:31comme le fut Nicolas Sarkozy
50:32en 2007
50:33qui avait un peu braconné
50:34ou siphonné
50:35votre réservoir de voix
50:37qui avait ciblé
50:38votre électorat
50:39est-ce que vous ne craignez pas
50:40là encore
50:40que l'histoire se répète ?
50:41Ça ne marche pas deux fois
50:42en général
50:43vous savez
50:43je crois que j'ai déjà cité ici
50:44Sioran qui dit
50:45ne vous suicidez pas tout de suite
50:47il y a encore quelqu'un
50:48à décevoir
50:48c'est un peu la citation
50:49pour les Républicains
50:51les Républicains
50:51qui disent à leurs électeurs
50:52laissez-nous vous trahir
50:53une dernière fois
50:54Bruno Retailleau
50:55c'est ça
50:55ce qu'il dit en fait
50:56à ses électeurs
50:57laissez-nous encore une chance
50:59de vous la faire à l'envers
51:00regardez je parle bien
51:01regardez comme
51:02c'est agréable à entendre
51:04rassurez-vous
51:05il n'y aura pas de résultat
51:06rassurez-vous
51:06je renverrai les ascenseurs
51:07à la gauche
51:08rassurez-vous
51:09je suis prêt à voter
51:09pour Edouard Philippe
51:10en réalité
51:11Bruno Retailleau
51:12c'est je l'ai dit
51:12l'idiot utile du système
51:14Est-ce qu'il faut enterrer
51:15la ligne ni droite ni gauche
51:17ligne historique
51:18du Rassemblement National
51:19pour mener une campagne
51:20plus à droite
51:21ça semble être
51:21la tentation
51:22d'une partie
51:24notamment Jordan Bardella
51:25qui est plutôt liée
51:28à une ligne libérale
51:29conservatrice
51:30non notre message
51:31va au-delà de la droite
51:32au-delà de la gauche
51:33notre message
51:34il s'adresse à tous les français
51:36des français patriotes
51:37des français attachés
51:39à l'identité de notre pays
51:40sa souveraineté
51:41au moment où on célèbre
51:42les 20 ans
51:43du référendum
51:44nié
51:45sur l'Union Européenne
51:48il y en a
51:48à droite et à gauche
51:49moi je suis élu
51:50d'une circonscription
51:51qui a toujours élu
51:52des gens de gauche
51:53avant moi
51:53quand on écoute Jordan Bardella
51:54il dit qu'il s'adresse
51:55à la droite
51:56aux électeurs de droite
51:57il faut bien commencer
51:57par quelque chose
51:58aujourd'hui ce sont ceux
51:59qui probablement
52:00nous font le plus confiance
52:01j'allais dire naturellement
52:02parce que la société
52:03a évolué
52:03parce que les thématiques
52:04aujourd'hui
52:05qu'on relie instinctivement
52:07idéologiquement à la droite
52:08c'est à dire
52:09le retour de l'autorité
52:10la baisse des impôts
52:12ce sont des thématiques
52:13effectivement
52:13qui ont pris pied
52:14dans la société
52:15très fortement
52:16la société s'est décalée
52:17vers la droite
52:18on le voit bien
52:19et donc je pense
52:20qu'il faut avoir
52:21des messages très clairs
52:22mais notre message
52:23il va au-delà
52:24des vieux clivages
52:25de droite et de gauche
52:26on accueille chez nous
52:27des gens de droite
52:28et de gauche
52:29à l'inverse
52:30Emmanuel Macron
52:31qui lui a voulu mener
52:32la politique
52:33de la droite
52:34et de la gauche
52:34ou plutôt
52:35du pire de la droite
52:36et du pire de la gauche
52:36défenseur du dépassement politique
52:38comme Gabriel Attal
52:39comme Emmanuel Macron
52:40oui mais je viens
52:40de vous indiquer
52:41que notre différence
52:42c'était pas d'empiler
52:42les plus mauvais
52:43de la droite
52:44et de la gauche
52:45c'était de dépasser
52:46les clivages
52:46merci beaucoup
52:47merci
52:48d'avoir été notre invité
52:49ce dimanche
52:50pour le grand jury
52:50il me reste 20 secondes
52:52pour dire à nos auditeurs
52:53à nos téléspectateurs
52:53que le grand jury
52:54est de retour
52:54la semaine prochaine
52:55sur RTL
52:56et à la télévision
52:57sur Public Sénat
52:58canal 8
52:58de la TNT
52:59les chaînes parlementaires
53:00déménagent
53:01mais le rendez-vous
53:01reste le même
53:02rendez-vous la semaine prochaine
53:04dimanche à midi
53:05et à la télévision