- 31/05/2025
Regardez Le journal inattendu avec Nathalie Renoux du 31 mai 2025.
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00:00Musique
00:00Le journal inattendu spécial final de la Ligue des champions avec Nathalie Renou sur RTL
00:13Eh oui cette musique elle nous met dans l'ambiance. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce journal inattendu.
00:19Notre invitée aujourd'hui a de grandes oreilles, elle est en métal et elle fait rêver Paris.
00:25Je veux parler bien sûr de cette coupe que le PSG espère soulever ce soir mais pour cela il faudra battre l'intermilan en finale de la Ligue des champions
00:34plus que quelques heures avant le coup d'envoi à 21h à l'Allianz Arena de Munich.
00:38La tension monte et ce n'est pas le supporter parisien qui se trouve à mes côtés qui me contredira.
00:44Bonjour Gérard Darmon. Bonjour.
00:47Vous êtes un fervent supporter du PSG depuis toujours ? Depuis que je suis né.
00:51Eh bien voilà, c'est simple. Depuis que le PSG est né, avant c'était le Racing.
00:57Bon alors, cette année est-ce que vous y croyez ?
00:59Oui, mais bien sûr comme tous les ans mais cette année franchement on va dire qu'ils le méritent.
01:04Moi j'ai assez méritocratié, je trouve que là ils ont passé les étapes, ils ont éclaté plein de plafonds de verre, de grosses équipes.
01:13Là ils sont en finale et ils ont une équipe à leur portée, ils peuvent battre n'importe qui sur un match.
01:19C'est très délicat.
01:20Après, bon.
01:21Les dés sont jetés, nous n'avons plus que 8 heures à attendre, un peu plus de 8 heures à attendre.
01:26Vous avez remarqué comme Paris est en apnée, il y a moins de bruit dans Paris, tout le monde est en suspens.
01:32Alors est-ce que c'est parce que c'est le week-end de l'Ascension ou est-ce que c'est parce qu'on attend cette finale ?
01:35Il y a les deux mais très franchement il y a une espèce de calme avant les grandes batailles.
01:40Cette grande bataille, on en parlera aussi avec nos consultants à Munich, Luis Fernandez et Karine Galli qui seront en direct avec nous.
01:46Mais d'abord, les informations.
01:49Et au sommaire de l'actualité, évidemment cette fièvre qui monte autour du PSG.
01:53Les Parisiens tenteront donc de décrocher leur première Ligue des champions ce soir à Munich face à l'Inter Milan.
01:59Événement à vivre sur RTL mais aussi à la télévision sur M6 ce soir.
02:02Nous serons en direct de Munich, vous entendrez des fans et nous ferons le point sur les mesures de sécurité mises en place autour de ce match à Paris.
02:11Dans l'actualité également, ces tags sur des lieux fréquentés par la communauté juive, trois synagogues, le mémorial de la Shoah et un restaurant à Paris, acte qualifié d'odieux par le ministre de l'Intérieur.
02:23Roland-Garros et l'abandon d'Arthur Fils et les deux dernières françaises encore en liste qui s'affrontent.
02:29La météo avec Claire Delorme, il fait lourd aujourd'hui.
02:31Et c'est une ambiance qui va tourner à l'orage pour cet après-midi avec des averses qui vont se multiplier des régions centrales vers les frontières belges.
02:38Elles pourront prendre une tournure orageuse et se montrer un petit peu plus violent du bassin parisien en remontant vers les Ardennes.
02:44Donc c'est-à-dire localement de la grêle, de fortes rafales de vent.
02:47En revanche, partout ailleurs, c'est un ciel beaucoup plus calme, à peine voilé mais qui n'entache pas la sensation de beau temps.
02:52On remarquera tout de même de la grisaille persistante le long du littoral aquitain et vers les côtes de la Manche.
02:56Pour ce qui est des températures encore bien lourdes pour cet après-midi, on va dépasser allègrement la barre des 30 degrés sur tout l'est du pays.
03:04Ça sera beaucoup plus tempéré.
03:05En revanche, sur le quart nord-ouest, 20 degrés, pas plus du côté de Brest.
03:08Merci Claire Delorme.
03:11Le journal inattendu, spéciale finale de la Ligue des champions.
03:15Dans un peu plus de 8 heures, les Parisiens entreront sur la pelouse de l'Alliance Arena de Munich pour disputer leur finale de la Ligue des champions contre l'Inter Milan.
03:24Nicolas Georgerot, vous suivez les Parisiens pour nous.
03:28Comment est-ce que l'on occupe ces dernières heures avant le coup d'envoi ?
03:30Quel est le programme des Parisiens ?
03:32Les joueurs parisiens sont à leur hôtel situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Munich.
03:37Ils vont y rester toute la journée avant de se rendre au stade tout à l'heure.
03:41Le déjeuner actuellement pour tout le groupe, joueurs et staff techniques.
03:45Il y a eu en fin de matinée quelques points tactiques précis abordés et transmis aux joueurs.
03:50C'est à partir du début d'après-midi souvent que la journée qui s'étire au possible semble longue à certains.
03:56Sieste pour ceux qui arriveront à fermer l'œil un peu.
03:58Les joueurs vont aussi échanger avec leurs proches par téléphone, les familles, les amis arrivent dans la capitale de la Bavière en milieu d'après-midi avec un vol affrété par le Paris Saint-Germain.
04:07Il y aura la collation ensuite, les ultimes consignes, la causerie, les derniers mots de Luis Henrique.
04:13L'équipe qui l'a choisie sera communiquée aux joueurs.
04:15Tout cela autour de 18h15, 18h30.
04:17Départ pour le stade situé à 15 kilomètres de l'hôtel vers 19h15 sous escorte.
04:2215 minutes de trajet à peine pour une arrivée dans l'enceinte.
04:25Une heure et demie avant le coup d'envoi, c'est strictement la feuille de route habituelle du Paris Saint-Germain.
04:30Merci Nicolas Georgerot en direct de Munich et ça fait monter la pression de vous entendre.
04:35Alors les Parisiens pourront compter sur le soutien de 20 000 supporters dans le stade ce soir.
04:39Des supporters qui se retrouvent dans la fanzone, dans le centre de Munich pour vivre ensemble ces quelques heures d'attente avant le coup d'envoi.
04:47C'est là que vous vous trouvez, Mourad Jabari.
04:48Bonjour.
04:49Bonjour.
04:50L'ambiance est déjà festive.
04:52Oui, il y a des milliers de supporters avec leur maillot bleu, blanc, rouge autour de moi.
04:55Tous les supporters parisiens à Munich sont ici.
04:58Des supporters, des titis parisiens venus de Paris évidemment et de partout en France.
05:01Et il y a aussi nos amis que vous avez peut-être entendus ce matin sur RTL.
05:05Les supporters de la Réunion avec Alain juste à côté de moi et son beau maillot parisien floqué RTL.
05:11Rappelez-nous déjà votre périple pour arriver jusqu'ici.
05:13Oui, bonjour.
05:16Alors on a mis 24 heures de voyage, 11 heures d'avion pour faire le Réunion Paris.
05:20Et après, depuis Orly, on a pris 2-9 places.
05:24Donc on est 18 adhérents du fanclub PG Réunion.
05:28Et on a fait 10 heures de voiture aussi, plus les arrêts, donc 24 heures de voyage pour arriver à Munich.
05:32Donc vous êtes arrivé à Munich hier soir.
05:35Bon, il y a la fatigue du voyage, mais il y a des petits yeux aussi.
05:38J'ai l'impression que la nuit a été courte pour vous.
05:39Vous avez fait un peu la fête.
05:40On a fait un peu la fête dans Munich, donc on est sortis quand même assez tard.
05:45Et on a bu quand même pas mal de bière.
05:47Avec modération, mais je n'ai pas l'impression.
05:49Aujourd'hui, les chauffeurs, comme on repart tout de suite après le match, les chauffeurs ne boivent pas.
05:55On a fait très attention à ça quand même.
05:57On va faire la fête toute la journée.
06:00Et la nuit dernière, c'était une grosse fête aussi.
06:01Bon, parlons sérieusement.
06:03On est à quelques heures du match.
06:04Elle est longue cette journée, il faut se le dire.
06:05Franchement, vous vous sentez comment ?
06:07Vous avez la boule au ventre ?
06:08Vous êtes toujours aussi confiant ?
06:09Toujours un peu stressé quand même, parce que l'Inter est une très grosse équipe.
06:12Pour avoir éliminé Bayern et Barcelone, ça ne va pas être facile.
06:17Maintenant, on est confiants quand même, parce qu'on a une équipe effectivement très très jeune.
06:21Mais c'est la jeunesse qui va nous permettre d'être un peu insouciants
06:25et puis d'aller au sommet de la cour.
06:30Sur le toit de l'Europe.
06:31Alors, la légende dit que les supporters réunionnais du PSG sont les plus chauds.
06:35Est-ce qu'on peut avoir une démonstration ?
06:36Merci Moran, merci aux supporters en direct de la phase d'eau du PSG à Munich.
06:56La tentation d'aller à Munich, vous ne l'avez pas eu Gérard Darmont ?
06:59C'est chaud, non, non, je ne l'ai pas eu.
07:02Vous allez regarder le match où ?
07:03Je suis regardé chez moi, chez moi avec mon fils.
07:05Tranquillement ?
07:06Oui, tranquille, parce que je crains beaucoup l'après, quel que soit le résultat.
07:12Donc, tranquille, on ne tire pas la queue du lion quand il dort.
07:16D'accord, donc vous ne ferez pas partie des 48 000 personnes qui se retrouveront ce soir au Parc des Princes
07:23où 4 écrans géants ont été installés, un stade plein.
07:27Les bars de la capitale également se préparent évidemment.
07:30Paris est en effervescence.
07:32Oh, j'ai la voix qui se trouble.
07:34Et pour que la fête reste belle, les forces de l'ordre sont mobilisées en nombre.
07:385 400 policiers et gendarmes à pied d'oeuvre pour éviter tout débordement, Maxime Lévy.
07:43Oui, dont 2 000 forces de l'ordre mobilisées ce soir, rien que pour le quartier des Champs-Elysées.
07:48C'est énorme.
07:48Beaucoup ont été rappelés pendant leur congé.
07:51Le haut de l'avenue vers l'Arc de Triomphe est d'ailleurs interdit à la circulation et au stationnement depuis une demi-heure.
07:56Une dizaine de stations de métro sera fermées à partir de 18h.
08:00Tous les commerces devront baisser le rideau autour des Champs-Elysées entre 19h aujourd'hui et demain soir.
08:05Une sécurité également renforcée autour du Parc des Princes où, vous l'avez dit, le match sera retransmis sur un écran géant.
08:11Aux abords des gares parisiennes et des péages franciliens, les contrôles de police sont renforcés.
08:16Les forces de l'ordre seront attentives aux feux d'artifice et aux pétards, ainsi qu'aux bâtons, boules de pétanque, pierres.
08:21Tout objet qui pourrait se transformer en armes par destination.
08:25Merci beaucoup Maxime Lévy.
08:27Dans le reste de l'actualité, cette information, RTL.
08:31A Paris, trois synagogues, le mémorial de la Shoah et un restaurant fréquenté par la communauté juive ont été la cible de tags à la peinture durant la nuit dans le quartier du Marais.
08:41Hermine Leclerc, vous êtes sur place.
08:44Bonjour Hermine.
08:46A quoi ressemblent ces dégradations ?
08:48On parle là de l'arche traînée de peinture verte qui recouvre les murs de ces cinq différents lieux de Paris.
08:53Pas d'inscription antisémite, mais c'est la même peinture, de la même couleur, qui a été utilisée à chaque fois,
08:58qui semble comme avoir été jetée sur les différentes façades.
09:02Les faits ont été découverts par les forces de l'ordre ce matin, lors de leur patrouille, aux alentours de 5h15.
09:06Un individu vêtu de noir a été filmé par les caméras de surveillance du mémorial de la Shoah,
09:12en train de taguer les murs, notamment la liste des justes parmi les nations,
09:16ceux qui ont mis leur vie en danger pendant la Seconde Guerre mondiale pour sauver des personnes juives.
09:23Choc les riverains, Hermine.
09:25Oui, il y a même une sidération ici, notamment rue des Rosiers, là où se situe le restaurant chez Marianne,
09:31taguée ce matin sur la terrasse recouverte d'eau.
09:34La gérante passe le balai avec sa voisine, dont la porte d'entrée a été dégradée.
09:39De la peinture partout, tout le long du restaurant, sur la porte de chez les voisins, sur les vitres.
09:45Pour nous, il n'y a pas lieu, quelque part, parce qu'on ne représente rien du tout.
09:49Nous, on travaille, donc Sylvie, qui a vu ça ce matin, qui est dans le quartier depuis ce temps, Sylvie.
09:53Je suis descendue vers 6h du matin, à peu près, et la police se trouvait déjà sur les lieux, furieuse.
09:59Dès le matin, ça prend dans les tripes.
10:02C'est surtout que ça va en crescendo.
10:04Voyez, je vous parle, ça me prend dans les tripes.
10:06Voilà, même sentiment chez le responsable de la synagogue des Tourneigles, avec qui j'ai pu m'entretenir.
10:11Il m'a confié, bien évidemment, être très choquée, surtout que la synagogue n'avait jamais été taguée jusqu'ici.
10:17Beaucoup m'ont confié aussi avoir l'impression que tout cela est une répercussion de la situation au Proche-Orient.
10:21Ce sera à l'enquête de l'éclaircir.
10:23Merci, Hermine Leclerc, en direct.
10:25Pour RTL, dans le quartier du Marais, Gérard Darmont, je vous entends grogner en écoutant ces informations.
10:33Venez, borboring.
10:35Oui, enfin bonjour.
10:36Je vous dis, on va paraphraser le ministre de l'Intérieur.
10:41C'est odieux.
10:41Je n'ai pas commenté les actes de ce salopard.
10:43Voilà, un de plus.
10:46Ce n'est pas en pleurant au micro d'RTL que ça va changer les choses.
10:52Je suis comme tout le monde.
10:53Je suis outré de voir les proportions que ça prend.
10:57Je rappelle effectivement la réaction du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
11:02Immense dégoût devant ces actes odieux qui visent la communauté juive.
11:06C'est ce qu'il a écrit sur X.
11:07Voilà.
11:08Une rave party non déclarée, tourne au drame dans l'Ain.
11:12Une Néerlandaise de 34 ans est décédée.
11:14Plusieurs autres personnes ont dû être prises en charge.
11:165 000 tuffeurs étaient présents ce matin lors de ce rassemblement illégal.
11:21Dans l'actualité également ce chiffre.
11:23Plus de 83 000 détenus dans les prisons françaises au 1er mai.
11:26C'est un niveau jamais atteint qui illustre le problème de la surpopulation carcérale.
11:31A l'étranger, la Russie revendique la prise d'un nouveau village dans la région de Soumy.
11:37Kiev craint un assaut d'ampleur et vient d'ailleurs d'ordonner de nouvelles évacuations dans cette région.
11:44Vous le savez, l'événement du jour c'est la finale de la Ligue des Champions entre le PSG et l'Inter Milan.
11:49Et cela éclipserait presque un autre événement sportif dans la capitale française.
11:53Roland-Garros bien sûr.
11:54Nous sommes en direct avec Sébastien Rouxel.
11:55Bonjour.
11:57Salut, bonjour à tous.
11:58Et il n'y a plus de français dans le tableau messieurs.
11:59Arthur Fils a déclaré forfait et ce matin il a expliqué les raisons de son abandon.
12:04Oui, des douleurs dans le bas du dos, une fracture de fatigue comme il en a déjà eu plus jeune.
12:08Il avait déjà mal avant de commencer le tournoi et son combat de 4h25 contre l'Espagnol Mounard n'a fait qu'aggraver les choses.
12:15Mais le numéro 1 français prend ça avec beaucoup de recul.
12:18Ça ne m'inquiète pas tant que ça.
12:19J'en ai 10, 12, des Roland encore à jouer donc c'est dommage.
12:22On avait fait un bon match contre Mounard avec le public.
12:24C'était une très belle atmosphère, c'était dingue.
12:25Mais pendant le match, j'ai vite compris que le tour suivant, je n'allais pas pouvoir le jouer.
12:31Et je n'avais pas que des crampes comme il a dit.
12:334 à 6 semaines loin des cours, c'est ce que prévoient pour l'instant les médecins.
12:36Sa participation à Wimbledon est donc très incertaine.
12:39On va voir, c'est entre grosses parenthèses.
12:42J'ai que 20 ans, j'ai encore du temps sur le circuit.
12:43Ce n'est pas le moment où il faut que je me presse, il faut que j'accélère, etc.
12:46Non, au contraire, si je peux prendre un peu plus de temps pour bien récupérer et être prêt à jouer toute la fin d'année, ce n'est pas plus mal.
12:53En attendant, il sera ce soir devant sa télé pour soutenir son équipe de cœur, le Paris Saint-Germain.
12:58Évidemment. En revanche, bonne nouvelle chez les femmes, on aura forcément une Française en huitième.
13:02Oui, puisqu'on a un duel entre les deux seules rescapées du clan tricolore.
13:06Deux jeunes joueuses à l'ascension contrariée.
13:08Elsa Jacquemot, l'ancienne championne du monde junior, aujourd'hui 138e mondiale.
13:12Et Louise Boisson, 361e, qui aurait dû participer à son premier Roland-Garros l'an dernier.
13:17Et si elle n'avait pas été victime d'une rupture des ligaments croisés, leur match va commencer dans quelques minutes sur le cours.
13:23Simone Mathieu, où l'Australienne Casadquina vient de battre en 2-7 l'Espagnol Badoza, tête de série numéro 10.
13:28Merci Sébastien Rouxel.
13:30Et nous sommes toujours avec Gérard Darmon, un supporter depuis sa naissance du PSG.
13:46Depuis la naissance du club, qui est en 70. J'aimerais bien.
13:49J'ouvre à jeunir.
13:49Oui, absolument.
13:50C'est pas mal, finalement.
13:51Et nous sommes aussi en direct avec Louise Fernandez, consultant M6 depuis Munich, chouchou du PSG, 273 matchs en tant que joueur, un club qu'il a aussi entraîné.
14:02Bonjour Louise.
14:04Bonjour, bonjour à Gérard.
14:06Bonjour Louise.
14:08Dites-nous Louise, cette année on a vu un PSG solidaire, un PSG jeune mais collectif.
14:15Est-ce que c'est ça le grand atout de cette équipe ?
14:18C'est ce grand changement qu'il y a eu du côté du PSG depuis le début de la saison, avec cet état d'esprit romain.
14:24La équipe qui joue ensemble et un entraîneur et son staff qui ont mis en place une animation, un style.
14:31Ce style plaît, ce style me plaît, ce style je l'ai.
14:34On sent que tout le monde est investi, tout le monde va de l'avant, tout le monde fait les efforts les uns pour les autres.
14:40C'est ce football.
14:42Louise Fernandez, qu'on a du mal à entendre sa coupe.
14:45Évidemment, il y a énormément de monde à Munich, énormément de connexions, c'est probablement pour ça.
14:50Dans ce studio, Eric Silvestro, notre spécialiste foot, nous a rejoint.
14:55Salut Nathalie, bonjour à tous, bonjour Gérard.
14:56Bonjour.
14:57Bon alors, à vous deux messieurs, est-ce que vous trouvez qu'effectivement, Paris, avant, c'était une agrégation de stars, de super stars, mais pas vraiment une équipe ?
15:06Et est-ce que c'est ça qui fait la différence cette année ?
15:09Oui, enfin, je ne sais pas ce que vous en pensez, il n'y a pas eu que ça non plus, il y a eu des coachs qui ont essayé, il y a Laurent Blanc, il y a eu Turel, il y a eu Angelotti, qui ont essayé de monter.
15:19Bon, après, ils n'étaient pas les seuls, donc c'était très compliqué de monter comme ça une équipe partant de quasiment rien pour arriver à une finale de Coupe d'Europe.
15:30Et finalement, c'est aussi le temps qui joue en la faveur du PSG, l'expérience accumulée ?
15:34Oui, Ousmane Dembele a eu une phrase très juste en disant, peut-être que le PSG, cette année, si Kylian Mbappé était resté, aurait été encore plus fort.
15:41Pour dire, oui, évidemment, cette année, on a un vrai collectif, on a un vrai sens du travail ensemble, mais ce n'est pas parce que Kylian Mbappé ou un autre fait partie.
15:47Oui, c'est le seul à dire ça, mais je trouve que c'est bien qu'il le dise, parce qu'on se focalise beaucoup sur cette absence de stars.
15:53Ce qui est sûr et certain, c'est que Kylian Mbappé, tous, déjà.
15:56D'ailleurs, j'allais vous dire, la star, finalement, c'est lui, c'est une star, le géorgien, c'est une star, doué, vous croyez qu'il n'y a pas une star ?
16:04Ce qui est certain, c'est que Louis-Henriquet a réussi, en l'espace d'une saison et demie, à construire, à emmener les joueurs avec lui, à faire croire à son projet, à les tirer tous ensemble.
16:14Ça, c'est une valeur qu'on n'avait pas vue, peut-être, précédemment. Et c'est tout le mérite qu'a Louis-Henriquet.
16:19Après, comme dit Gérard, il y a des stars partout, il n'y a pas trois stars qui sont partis et d'autres qui ne sont pas connus.
16:24Il a changé l'état d'esprit et ça, c'est important, c'est le plus important, c'est tout.
16:27Il a retroussé tout ça, ils se sont pris pour ce qu'ils n'étaient pas, parce que l'argent coulait à flot, parce que des noms prestigieux,
16:36quand on compte sur le papier, on voit Neymar, Messi, Mbappé, Di Maria, tout ça, c'est quand même incroyable.
16:42Sur le papier, c'est une équipe de jeux vidéo, qui jouait d'ailleurs comme les jeux vidéo.
16:46Et bon, ça n'a pas marché, Henriquet, il a pris tout ça de la racine, il a tout nettoyé.
16:54Luis Fernandez, vous êtes de retour avec nous, est-ce que vous pensez qu'effectivement,
16:58c'est le travail de fond de Luis Henriquet qui est en train de payer ?
17:01C'est un travail collectif et il y a un entraîneur qui travaille bien, qui met en place un système, une animation et qu'un groupe adhère.
17:10On sent ce groupe qui est totalement derrière son entraîneur, lorsque son entraîneur demande de jouer de la sorte,
17:15et on les sent ensemble et unis, et quand il fait son tourneuveur de ses joueurs et tout le monde participe,
17:22tout le monde se sent concerné.
17:24Luis Henriquet avec son stade, tout le monde est enthousiasmé, les supporters,
17:31et comme les anciens que je suis, il me fait un plaisir énorme à l'avoir joué de la sorte.
17:37Bon alors, on reviendra du côté de Munich dans un instant, mais aussi, on ira faire un tour sur les Champs-Elysées
17:43qui se préparent à accueillir des milliers de fans ce soir.
17:47A tout de suite, c'est le journal inattendu spécial final de la Ligue des Champions.
17:54Nathalie Renou sur RTL, le journal inattendu spécial final de la Ligue des Champions.
18:07Le journal inattendu spécial final de la Ligue des Champions, avec Nathalie Renou sur RTL.
18:13Vous les sentez les poils se dresser là ?
18:16Eh oui, cette musique-là, elle nous donne...
18:18Qu'est-ce qui se passe Saint-Élysée ?
18:19Ah bah écoutez, il y a un peu d'excitation dans l'air quand même Gérard.
18:22Vous n'allez pas me contredire ?
18:23Non, non, non, je ne vous contredis pas.
18:24Je vous l'ai dit tout à l'heure, par rapport à Paris, à ce qui se passe dans Paris,
18:28une espèce d'apnée comme ça, de suspension du temps.
18:31Suspense ton vol.
18:33Et justement, tiens, dans Paris, que se passe-t-il ?
18:35Parce que la capitale est complètement transformée par cette finale qui se joue,
18:39rappelons-le, à Munich, mais qui évidemment concerne tous les Parisiens.
18:42Lise Tavellet, vous êtes sur les Champs-Elysées.
18:45Les Champs-Elysées qui ont un tout autre visage aujourd'hui.
18:48Oui, tout à fait.
18:50Ici, l'avenue des Champs-Elysées prend des allures de bonnes cœurs.
18:53Toutes les boutiques des grandes marques ont par exemple installé
18:55d'imposants grillages sur toute leur devanture.
18:59Et parfois, sous les yeux, il faut bien le dire, interloqués de certains touristes.
19:03Tournevis à la main, Nassaldine achève, lui, la protection de sa boutique.
19:06Alors, normalement, vous devriez entendre Nassaldine qui est un commerçant
19:13et qui, lui, était en train de monter lui-même la grille.
19:17Il me le disait, c'était depuis les Gilets jaunes.
19:20Il a commencé à mettre en place ses mesures de sécurité.
19:23Et un petit peu plus loin, Faustine qui, elle, est manager dans une bijouterie.
19:27Elle a dû revoir toute son organisation.
19:29Écoutez.
19:29On va fermer à 18h au lieu de 20h30.
19:33On s'attend à des débordements.
19:35Et après, demain, on ne sait pas si on va ouvrir.
19:37Ça sera en fonction des résultats du match.
19:40Si le PSG gagne, comme il y aura le défilé le lendemain,
19:44on ne pourra pas ouvrir.
19:45Et du coup, on a prévu de répartir l'équipe sur d'autres points de vente
19:49qui auraient besoin.
19:51Mais en cas de défaite, la boutique devrait pouvoir rouvrir dimanche.
19:55Idem pour le restaurant qui jouxte la bijouterie.
19:57Aucun client après 19h.
19:59C'est l'heure de fermeture pour tous les commerçants.
20:01Elle a été décidée par le préfet de police de Paris.
20:04Sur les 5400 policiers prévus, la moitié dans la capitale,
20:08la moitié seront déployés sur les Champs-Elysées.
20:11C'est tout de même dommage d'en venir à espérer une défaite
20:13pour qu'on puisse être tranquille.
20:15Me confiait un commerçant à l'instant.
20:17Bah oui, on...
20:18C'est pas tout à fait juste.
20:19On n'entend pas ce commerçant.
20:21On ne va pas espérer une défaite quand même.
20:23Non, bien sûr que non.
20:23Mais on ne veut pas espérer non plus que cette phrase de supporter que j'ai entendue
20:27en venant ici dans le taxi qui disait
20:30« On gagne, on casse, on perd, on casse ».
20:33Bon ben...
20:34Oui, mais là, ce n'est plus des supporters, Gérard.
20:36Oui, c'est quoi ?
20:37Les gens qui viennent pour en découdre.
20:39Normalement, on vient pour faire la fête, non ?
20:41Oui, oui, normalement, oui.
20:42Alors, les Champs-Elysées...
20:44Je remercie Louis Stavellet d'avoir été en direct avec nous.
20:46Les Champs-Elysées seront aussi le théâtre d'une grande parade demain en cas de victoire.
20:51Le fait de penser à ces parades, à ces festivités possibles,
20:55est-ce qu'on va trop vite en besogne ?
20:58Oui, comme toujours en France.
20:58Il ne faut pas leur mettre l'œil.
20:59Il faut les laisser maintenant.
21:00C'est fini les commentaires, c'est fini les faux enthousiasmes avant l'événement.
21:05C'est fini les questions.
21:07Maintenant, c'est l'heure de vérité.
21:08C'est le terrain.
21:09C'est tout ce qu'ils ont dans la tête,
21:11ce qu'ils sont en train de digérer.
21:12Tout leur enthousiasme.
21:13Ils vont mouiller le maillot.
21:15Ils vont mourir sur le terrain.
21:16Il faut arrêter avec eux.
21:17Alors, si jamais ils gagnent, on pourra le dire.
21:19Et quand ils gagneront ?
21:20Et en général, en France, on se retrouve.
21:22On va pleurer le lendemain, tous ensemble.
21:24Parce qu'on a trop bas.
21:25Oui, ils n'ont pas réussi.
21:26A noter que le Paris Saint-Germain a tout fait
21:29pour ne pas divulguer justement les festivités éventuelles.
21:32Pour justement ne pas dire
21:34« Nous, on se voit déjà gagné, donc on imagine faire ci, faire ça ».
21:36Après, le problème...
21:37Il faut bien préparer les choses.
21:40Vous n'organisez pas une descente ou une montée des Champs-Elysées
21:42comme ça et qu'il y a des besoins.
21:44Le PSG n'a pas du tout communiqué là-dessus.
21:47Parce que justement,
21:48là, la mentalité du club a évolué aussi.
21:50On ne parle plus que du Qatar.
21:52Souvenez-vous, quand le Qatar est arrivé,
21:53tout ce qu'il y avait avant n'existait pas.
21:55Aujourd'hui, on associe les anciens.
21:57On a un discours beaucoup plus polissé.
21:59On a construit aussi en coulisses.
22:01Le PSG a appris, a grandi de ce côté-là.
22:03Le bling-bling, ce n'est pas que les stars qui sont partis.
22:05C'est aussi les dirigeants, le staff, le Qatar lui-même
22:08qui est devenu beaucoup plus discret
22:10et beaucoup plus constructif.
22:12Et ça, c'est important aussi.
22:13Finalement, c'est peut-être ça l'expérience.
22:14Tirer les leçons de ce qui n'a pas vraiment fonctionné auparavant
22:17pour en tirer le meilleur parti.
22:19Oui, le PSG a longtemps été moqué par les grands clubs d'Europe
22:22en disant qu'ils n'ont que l'argent,
22:23qu'ils n'ont pas d'histoire, qu'ils n'ont pas de culture,
22:25qu'ils ne se comportent pas comme un grand club.
22:27Aujourd'hui, quand vous écoutez les commentaires des clubs comme le Real,
22:30alors le Real, c'est un peu compliqué parce qu'il y a eu l'histoire bappée,
22:32mais le Bayern, par exemple, en Allemagne,
22:33ils ont été très durs avec le PSG.
22:35Aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas.
22:36En gros, ils ont intégré le Qatar.
22:38Maintenant, ils font partie.
22:39Ils ont été adoubés.
22:39Ils ont fait leur preuve.
22:40Bien sûr.
22:41C'était normal.
22:43Puis, c'était de bonne guerre, surtout les Allemands,
22:45de se moquer de Paris.
22:48Mais bon, voilà.
22:50Là, ils ont fait leur preuve.
22:51Ils méritent.
22:51Je vous l'ai dit au début.
22:53Franchement, ils méritent.
22:54Ils ont fait un très joli parcours cette année.
22:57Cette équipe-là, Gérard, vous l'aimez.
22:59Elle vous séduit.
23:00Oui, beaucoup.
23:01Et qu'elle soit, pas seulement les 11,
23:03il y en a plein qui vont être sur le banc,
23:06qui pourraient très bien la jouer, la finale.
23:08Alors, ce qui est remarquable,
23:10c'est qu'elle a 24 ans de moyenne d'âge,
23:11alors que l'Inter Milan est à plus de 30 ans de moyenne d'âge.
23:15Cette jeunesse-là,
23:17est-ce qu'elle a la fougue pour y aller,
23:18mais aussi l'inexpérience qui pourrait la pénaliser ?
23:22Moi, l'inexpérience, ça existe,
23:25mais je n'y crois pas beaucoup dans les sports.
23:26Regardez le mec de Barcelone.
23:27Il y a mal.
23:28La mine a mal 17 ans.
23:29Il a 17 ans et demi.
23:30Il les enterre tous.
23:31C'est comme si elle avait 60.
23:33Il joue comme Pelé,
23:35comme tous ces gens-là.
23:38Vous voyez ce que je veux dire ?
23:39Il y a un irrationnel.
23:42Dans notre équipe du PSG,
23:44il est aussi excellent.
23:45Oui, quand Mbappé courait comme un chevrin,
23:49c'est vrai.
23:52Vous savez ce que disait Eugène Saccomano,
23:54notre célèbre créateur dont refait le match ?
23:56Il disait toujours
23:57« L'expérience est un peigne pour les chauves ».
24:00C'était l'une de ses expressions favorites.
24:02Aujourd'hui, il y aura les jambes contre l'expérience.
24:05Chacun ses armes.
24:06Là où ça peut éventuellement jouer,
24:08c'est les trois petites minutes
24:10qui précèdent l'entrée sur le terrain
24:12où on va s'étiner un peu.
24:14Les deux équipes sont côte à côte.
24:17Mais vous savez,
24:18ça ne change pas grand-chose.
24:20Pardon, je fais un parallèle comme ça
24:22avec les acteurs.
24:23Quel que soit l'âge et votre notoriété,
24:25avant de rentrer ou avant de tourner un plan...
24:28Vous avez peur ?
24:29Bien sûr.
24:30Après, on la gère autrement.
24:32Non, non, c'est pour ça que je vous dis maintenant
24:34l'heure des questions,
24:36l'heure des...
24:37Voilà, c'est fini.
24:38Maintenant, on rentre dans le No Man's Land.
24:40Allez, on va prendre la direction de Munich
24:43et retrouver Morad Djabari.
24:44Morad, vous êtes en direct de la Fan Zone
24:47et là-bas, on ne se pose pas de questions.
24:49C'est festif.
24:51Oui, c'est la fête, tout simplement,
24:53parce que c'est un espace
24:54où tous les supporters parisiens
24:57qui sont à Munich
24:57se sont donnés rendez-vous.
25:00Donc, c'est organisé aussi par le PSG.
25:02Donc, il y a toutes les gloires du PSG
25:04qui passent là sur l'estrade.
25:06Il y a Mamadou Sacco, capitaine à 17 ans,
25:08qui vient de passer,
25:09qui vient de faire un petit coucou.
25:10On a vu Ludovic Giuli,
25:11Aoharo, Guillaume Aoharo.
25:14Et puis, il y a tous ces supporters
25:15qui commencent à...
25:17qui comblent l'attente, en fait,
25:18qui comblent l'impatience,
25:19cette boule au ventre,
25:20cette angoisse qui les grignote
25:22depuis ce matin
25:23parce qu'on se rapproche du match.
25:25Mais c'est effectivement très long.
25:27Il y a quand même des sourires.
25:28Et à côté de moi, il y a Géraldine.
25:29Géraldine, vous venez de Blois,
25:31si je ne dis pas de bêtises.
25:32De Blois, c'est ça.
25:32Alors vous, vous faites partie
25:34de ces supporters
25:34qui sont venus à Munich
25:36pour vivre l'ambiance
25:36parce que vous n'avez pas eu de billet,
25:37malheureusement.
25:38Oui, tout à fait, oui.
25:39Et on a profité en même temps
25:41parce qu'on fêtait nos 40 ans
25:42de rencontre.
25:43Avec votre mari, c'est mignon.
25:44Voilà, donc au mois de février,
25:45on a dit Paris sera en finale.
25:47On prend la destination unique.
25:49Et voilà, le hasard a fait
25:50que la chance aussi.
25:52Et le savoir-faire des joueurs
25:56a fait que, voilà, on est là
25:59et on les supporte.
26:00Malheureusement, pas de billet
26:01pour ce soir.
26:02Oui, vous êtes un peu déçus,
26:03mais racontez-nous cette ambiance.
26:04Vous êtes entre parisiens,
26:06là où vous serrez les coudes.
26:06Oui, super.
26:07Il y a une super bonne ambiance.
26:08Tout le monde chante,
26:10tout le monde cède.
26:11Voilà, c'est super sympa.
26:13On se passe les écharpes
26:14pour les photos, etc.
26:15C'est super sympa.
26:17Alors Gérard Darman
26:18était un peu superstitieux,
26:19mais vous,
26:20est-ce que vous pouvez
26:20nous donner un petit prono ?
26:22Moi, je dirais 2-1 pour Paris.
26:26Score serré, mais on signe.
26:27Oui, mais on signe.
26:28Non, on va signer.
26:29On ne va pas l'avoir comme ça.
26:32Facilement.
26:33Il y a une belle équipe en face.
26:34Oui, il y a une belle équipe.
26:35Ils ne sont pas là par hasard non plus.
26:37Donc voilà.
26:38Mais depuis le mois de février,
26:40il a le même maillot.
26:41Pas lavé, rien.
26:43C'est ça, je sentais une petite odeur.
26:44Non, mais c'est ça.
26:47Eh bien, Morat,
26:48qu'est-ce qu'il ne faut pas faire
26:49pour faire gagner son équipe ?
26:52Merci en tout cas,
26:53merci à ses supporters
26:54qui ont fait le déplacement
26:56jusqu'à Munich
26:56pour vivre cette finale.
26:58Munich où nous retrouvons
26:59notre consultant
27:00Luis Fernandez.
27:01Luis, on parlait
27:02de la différence
27:03de moyenne d'âge
27:04entre le PSG
27:05et l'interminant.
27:0730 ans pour l'interminant,
27:0824 ans pour le PSG.
27:09Pour vous,
27:10est-ce que ça change quelque chose ?
27:11Ça peut éventuellement
27:13dans le contexte
27:15dans l'envie,
27:16dans l'engagement,
27:17dans cet enthousiasme
27:18qu'il peut y avoir
27:19sur une certaine jeunesse
27:20que l'on a
27:21et qui est remarquable à avoir.
27:22Et puis de l'autre côté,
27:23vous avez quand même
27:24une équipe
27:24qui, il y a deux ans,
27:25j'étais président
27:26du côté d'Istanbul,
27:27avait joué une finale
27:28face au Manchester City,
27:30le grand Manchester City,
27:31pas celui de cette saison,
27:32celui d'il y a deux ans
27:34où ce Inter de Milan
27:36avait fait un grand match.
27:37Il y en aura huit
27:38de ce soir
27:39sur sept à huit
27:40de ce dernière
27:42confrontation
27:43qu'ils avaient eue
27:43à jouer une finale.
27:44C'est pour ça
27:44qu'il y a l'expérience
27:45d'un côté,
27:45il y a la jeunesse.
27:46Mais bon,
27:46ces jeunes que l'on a
27:47du côté du PSG,
27:48ils sont remarquables
27:49par leur attitude,
27:50leur comportement
27:50dans le jeu,
27:51de ces expressions
27:53et cette intelligence
27:54qu'ils ont.
27:55Voilà,
27:55moi je suis totalement
27:56convaincu par cette équipe
27:57et elle est plaisante
27:59et on espère tous
27:59voir ce PSG
28:00se ramener
28:01à la Ligue des Champions.
28:02Eh bien,
28:03c'est ce qu'on espère évidemment.
28:04Merci beaucoup Louis
28:04d'avoir été en direct
28:05avec nous depuis Munich.
28:07Restez avec nous
28:07pour ce journal inattendu
28:08spécial Ligue des Champions
28:10en compagnie de Gérard Darmon
28:12et d'Éric Silvestro.
28:13A tout de suite
28:13après le rappel
28:14des titres de 13h.
28:16Le journal inattendu
28:17sur RTL.
28:19Spéciale finale
28:20de la Ligue des Champions.
28:23RTL.
28:24Il est 13h.
28:29Le journal inattendu
28:31spéciale finale
28:32de la Ligue des Champions.
28:3313h.
28:33Les titres de l'actualité.
28:35Nathalie Renaud.
28:36C'est une information RTL.
28:38À Paris,
28:38cinq lieux de culte juif
28:39visés par des tags
28:40à la peinture,
28:41trois synagogues,
28:42le musée de l'Holocauste
28:44et un restaurant
28:45fréquenté par la communauté juive.
28:47Sur X,
28:47le ministre de l'Intérieur
28:48Bruno Retailleau
28:49a exprimé son immense dégoût
28:51devant ces actes odieux
28:52qui visent la communauté juive.
28:55Aucun message,
28:56aucune revendication
28:57n'a été découvert
28:58à ce stade.
29:00Dans l'actualité,
29:01également ce chiffre
29:02plus de 83 000 détenus
29:03dans les prisons françaises
29:04au 1er mai.
29:05Un niveau jamais atteint
29:06qui illustre le problème
29:08de la surpopulation carcérale.
29:10Une rave partie non déclarée
29:12tourne au drame dans l'Ain.
29:13Une néerlandaise
29:14de 34 ans est décédée.
29:15Plusieurs autres personnes
29:16ont dû être prises en charge.
29:185000 tuffeurs étaient présents ce matin
29:20lors de ce rassemblement illégal.
29:23A l'étranger,
29:23la Russie revendique la prise
29:25d'un nouveau village
29:26dans la région de Soumy.
29:28Kiev craint un assaut d'ampleur
29:29et vient d'ailleurs
29:30d'ordonner de nouvelles évacuations.
29:32Toujours à l'étranger,
29:33le secrétaire de la défense américain
29:35accuse la Chine
29:36de se préparer
29:37à, je cite,
29:38potentiellement utiliser
29:39la force militaire
29:41dans la région indo-pacifique.
29:42Une menace imminente,
29:44ajoute-t-il,
29:45notamment pour Taïwan.
29:46Déclaration lors d'un forum
29:47sur la sécurité
29:48et la défense en Asie.
29:50Du sport,
29:51la Ligue des champions
29:52n'arrête pas le tennis.
29:54A Roland-Garros,
29:55le français Arthur Fils
29:56abandonne.
29:57Le numéro 1 français
29:58souffre d'une rupture
29:59de fatigue au dos.
30:01La bonne nouvelle,
30:01c'est chez les femmes.
30:02On aura forcément
30:03une française en 8ème de finale
30:04car un duel 100% tricolore
30:06est sur le point de démarrer.
30:07Loïs Boisson
30:08affronte Elsa Jacquemot.
30:10Également un duel spectaculaire
30:12chez les hommes
30:12avec vous,
30:13Jérémy Billot.
30:14Bonjour Nathalie,
30:15bonjour à tous.
30:16Avec le 3ème tour
30:17du chuchu du public,
30:18Joao Fonseca.
30:20Oui Nathalie,
30:20l'ambiance s'annonce électrique
30:22en fin d'après-midi
30:23sur le cours Suzanne Langlène
30:24et pour cause,
30:25le britannique Jack Draper
30:26affrontera
30:27Joao Fonseca,
30:2818 ans,
30:29le phénomène
30:30de cette première semaine
30:31à Roland.
30:31Tombeur du français
30:32Pierre Hugerbert
30:33au tour précédent,
30:34le brésilien de 18 ans
30:35qui dispute
30:36son tout premier Roland-Garros
30:38pour raconter
30:38sur l'enthousiasme
30:39du public
30:40de la porte d'Auteuil.
30:41Mais face à lui,
30:42un client solide,
30:43Jack Draper,
30:43l'actuel numéro 5
30:45du classement ATP.
30:46La cote du jour,
30:471,50 pour Draper,
30:482,60 pour Fonseca.
30:50En clair,
30:51vous misez 10 euros
30:52sur le brésilien,
30:53vous empochez 26 euros.
30:55En cas de victoire,
30:55le vainqueur
30:56de ce duel explosif
30:57s'ouvrira à la porte
30:58d'un huitième de finale
30:59accessible
30:59et pourra rêver
31:01d'une belle aventure
31:02en deuxième semaine.
31:03Merci Jérémy Billot.
31:05La météo,
31:06dès cet après-midi,
31:07des averses orageuses
31:08vont se développer
31:09des régions centrales
31:10au nord-est,
31:11prenant un caractère
31:12plus violent
31:12du bassin parisien
31:13aux Ardennes
31:13avec un risque de grêle
31:15et de fortes rafales de vent.
31:16Par ailleurs,
31:17le temps est plus calme
31:18malgré de la grisaille
31:19persistante
31:20le long de la Manche
31:21et du littoral aquitain.
31:22Côté température,
31:24la journée s'annonce chaude
31:25pour ne pas dire lourde.
31:28C'est surtout à l'est
31:28où on attend
31:29les plus fortes chaleurs
31:30en attendant l'arrivée
31:31des orages.
31:32Jusqu'à 33 degrés
31:32à Strasbourg et Grenoble,
31:34il fera 30 à Paris
31:35cet après-midi,
31:36à Tarbes,
31:37à Nîmes,
31:3825 à Rennes.
31:39Et on continue
31:51de parler
31:51de cette finale
31:52à venir
31:53de la Ligue des Champions
31:54avec à mes côtés
31:55Gérard Darmon,
31:56supporter depuis toujours
31:57du PSG,
31:58mais écoute également
31:59Éric Silvestreau
32:00dans ce studio,
32:01le spécialiste foot
32:02d'RTL.
32:03Depuis Munich,
32:04Karine Galli
32:05nous a rejoint.
32:07Je voudrais,
32:07messieurs,
32:08parler,
32:08et Karine,
32:09également,
32:10parler des individualités.
32:11On a beaucoup dit
32:12que ce groupe parisien
32:13était collectif
32:14et solidaire
32:14et du coup,
32:15on n'a pas vraiment
32:16parlé des individus,
32:17des stars finalement
32:18de cette équipe.
32:19Ousmane Dembele,
32:20par exemple,
32:21est-ce qu'on peut
32:21imaginer qu'en cas
32:22de victoire ce soir,
32:23ce sera lui,
32:24le ballon d'or ?
32:26Peut-être,
32:27pourquoi pas.
32:27En tout cas,
32:28il en a les qualités.
32:29Si ce n'est pas maintenant,
32:30ce sera une année
32:31très proche.
32:33Oui,
32:33s'il marque en finale
32:35que le PSG réussit
32:36le triplé
32:36avec la saison
32:37qu'il a faite,
32:37évidemment,
32:38il fera partie
32:38des candidats
32:39prioritaires
32:41pour le ballon d'or.
32:41Après,
32:41c'est vrai que
32:42Laminia Mal
32:42a beaucoup marqué
32:43les esprits,
32:44notamment dans le monde entier,
32:45mais Barcelone
32:45ayant perdu en demi-finale.
32:47Si Dembele marque ce soir
32:49et que le PSG remporte
32:50la finale avec des champions,
32:50sa cote va vraiment monter.
32:52Si le PSG s'incline
32:53et que Dembele
32:53ne fait pas une grande finale,
32:55ça sera plus compliqué.
32:56Ce qui est remarquable
32:57chez Ousmane Dembele,
32:58c'est que son rôle
32:59a changé
32:59sur le terrain,
33:00bien sûr,
33:01mais visiblement
33:02également dans le vestiaire.
33:04Il a pris
33:04des responsabilités,
33:06il a pris des épaules,
33:07Ousmane Dembele.
33:08Oui,
33:09ça correspond d'ailleurs
33:10au...
33:10Pardon,
33:11je ne vais pas relancer
33:12une polémique
33:13un peu imbécile,
33:14qui est le départ
33:15de Mbappé.
33:16Comme Ronaldo,
33:18quand il est parti,
33:19Benzema a pris sa place
33:20aussi à...
33:20Vous voulez dire
33:21que le départ de Mbappé
33:22lui a laissé un peu plus
33:22de place ?
33:23Parfois, oui,
33:24des joueurs comme ça
33:24qui prennent beaucoup
33:25d'espace,
33:26beaucoup d'air
33:26parce qu'ils ont le volume
33:28de ça
33:28et que malgré eux,
33:29ils s'en intimident d'autres
33:31ou les autres n'arrivent pas
33:32à s'épanouir pleinement
33:34ou parce que le jeu
33:35est dirigé vers ce joueur
33:37et qu'eux n'ont pas
33:39moins de choses à faire.
33:40Oui, c'est surtout ça.
33:41En fait,
33:41on a tendance
33:42à aller rechercher
33:42la star de l'équipe,
33:44de lui donner le ballon
33:44quoi qu'il arrive.
33:46Souvenez-vous,
33:46la Colombie en Coupe du Monde,
33:48Radamel Falcao
33:48était la méga star
33:49de cette équipe.
33:50Il s'est blessé
33:51et après l'équipe
33:52ne savait plus jouer.
33:53Non, l'équipe au contraire
33:53est allée en quart de finale
33:54parce qu'en fait,
33:55tout le monde ensuite
33:56a pris sa part
33:58de responsabilité
33:59et au lieu de jouer
34:00uniquement sur cette star-là,
34:02l'équipe s'est mise
34:02à jouer chacun de son côté,
34:04en tout cas collectivement,
34:05un peu comme le PSG
34:06cette année
34:06et ça a fonctionné.
34:08Parfois,
34:08ça peut déstabiliser.
34:11Karine Galli,
34:11vous êtes en direct
34:12avec nous depuis Munich,
34:13vous êtes consultante M6
34:14parce que rappelons-le,
34:15ce soir à la télévision,
34:17ce match sera à vivre
34:18en direct sur M6.
34:19Bonjour Karine,
34:21cet effectif parisien,
34:22il arrive au grand complet,
34:23il n'y a pas de petits bobos,
34:25tout va bien ?
34:27Bonjour à tous,
34:27je vois que vous êtes
34:28très très bien entouré
34:29en tout cas ma chère Nathalie.
34:30Effectivement,
34:30le PSG va très bien,
34:32grand soleil sur le PSG
34:34comme à Munich
34:35où il fait un temps de rêve.
34:37C'est aussi l'une des réussites
34:38du staff de Louis-Henriquet,
34:39c'est une équipe
34:40qui a eu très très peu
34:41de blessés
34:41tout au long de la saison,
34:42c'est une équipe
34:43qui est également montée
34:44en puissance.
34:44Le but,
34:45c'est d'être évidemment
34:45à 100% physiquement,
34:47d'être prêt lors des matchs
34:49qui comptent.
34:49Et les matchs qui comptent,
34:50c'est évidemment en fin de saison,
34:51en mars, avril, mai.
34:53Et le PSG a eu une montée
34:55en puissance tout au long
34:55de la saison.
34:56On était très inquiets
34:57parce que le début de saison
34:58n'était pas bon,
35:00mais les grandes équipes
35:01arrivent à maturité
35:02lors des grandes échéances.
35:03Et c'est effectivement
35:04ce qui s'est passé
35:05cette saison.
35:07Le PSG est au complet.
35:08Le PSG a progressé
35:10avec une vraie progression
35:11depuis le début
35:12de l'année 2025
35:13et notamment ce match
35:14face à Manchester City.
35:16Et on a l'impression
35:16que le PSG
35:18est vraiment béni des dieux
35:19cette saison
35:20par rapport à tout
35:21ce qu'ils ont vécu
35:21les saisons précédentes
35:22avec des soucis en interne,
35:25avec des blessures,
35:26avec des histoires
35:27rocambolesques.
35:28Là, cette année,
35:28le PSG a été vraiment
35:29préservé de tout.
35:31Puisqu'on parle individualité
35:32et que vous parlez
35:34justement de cette
35:35transformation progressive
35:36au cours de l'année
35:37de l'équipe,
35:38parlons de John Luigi
35:39Donnarumma,
35:40le gardien de l'équipe
35:42parisienne,
35:42qui a été pas mal décrié
35:44en début de saison
35:44et qui finalement
35:45a fait des matchs
35:46flamboyants
35:47lors des derniers tours
35:49de qualification.
35:50Oui, on peut même dire
35:51que sur 4 des 6 derniers matchs,
35:55c'est lui l'homme du match.
35:56Donc d'ailleurs,
35:57est-ce que ça code
35:58pour Ballon d'Or
35:58en cas de grande finale ?
35:59Il pourrait aussi.
36:00Alors les gardiens
36:00souvent ne sont pas invités
36:02au débat du Ballon d'Or,
36:03mais c'est vrai
36:03que sa deuxième partie
36:04de saison à Donnarumma,
36:05Gérard,
36:06est extraordinaire.
36:07Extraordinaire.
36:07Extraordinaire.
36:08Et pourtant,
36:09moi j'ai toujours
36:09le petit frisson
36:10quand il a la balle au pied.
36:13J'ai toujours peur
36:14de la connerie
36:14de dernière minute.
36:16Karine,
36:17vous vouliez dire un truc
36:18sur John Luigi
36:19Donnarumma.
36:20Donnarumma,
36:21c'est un petit peu
36:21ce que je disais aussi,
36:22c'est que cette année,
36:23tout sourit au PSG.
36:23Donnarumma,
36:24malheureusement,
36:25depuis qu'il est arrivé
36:25au PSG,
36:26c'est-à-dire en 2021
36:27après l'Euro
36:27où il avait été
36:28l'homme
36:29de cette compétition.
36:31Il a eu des hauts
36:31et des bas,
36:32il a été mis en concurrence
36:33et il a aussi eu
36:35des moments compliqués
36:36avec le PSG
36:37parce qu'il y a
36:37des éliminations
36:38qui restent en tête,
36:39qui restent dans les mémoires,
36:40notamment celles
36:41face au Real Madrid.
36:42Il a été auteur de bourde
36:43et là,
36:44cette année,
36:45il y a eu une transformation.
36:47Il a été l'homme
36:48qu'il fallait
36:48dans les grands rendez-vous
36:50face à Liverpool,
36:51face à Aston Villa,
36:52face à Arsenal
36:52et c'est ce qu'on demande
36:54à un immense gardien
36:55comme Donnarumma
36:56parce que le PSG
36:57a mis beaucoup d'attentes
36:58sur le gardien italien
37:00et là,
37:01on a l'impression
37:01qu'il est en pleine confiance
37:03et qu'effectivement,
37:04il joue aussi un peu
37:05le match de sa vie
37:06parce qu'on rappelle
37:07qu'évidemment,
37:07c'est face à l'Inter Milan
37:08et que lui a été formé
37:10à l'AC Milan
37:10et que son club
37:12à la base,
37:12c'est l'AC Milan,
37:13ennemi juré de l'Inter.
37:15Ça devrait être
37:16une motivation supplémentaire.
37:17Ce qui est très rigolo d'ailleurs,
37:18c'est qu'il est parti fâché
37:19de Milan
37:20parce qu'il réclamait
37:21beaucoup d'argent,
37:21il était parti libre en plus
37:22et les supporters
37:23du Milan AC
37:24détestent aujourd'hui Donnarumma
37:26mais là,
37:26comme c'est l'Inter en face,
37:28il y a même une pétition
37:29qui circule
37:30où on signe pour
37:31je ne m'en prendrai plus jamais
37:32à Donnarumma,
37:33j'excuserai tout Donnarumma
37:35et il y a une pétition
37:36qui circule.
37:37On oublie tout,
37:38on remet tout à zéro.
37:39Et moi,
37:39je voudrais parler,
37:40si vous le permettez,
37:41du Géorgien de Crava.
37:43Barachelia.
37:44On va dire Crava.
37:45Voilà.
37:45Alors ça,
37:46je trouve que c'est...
37:47Voilà.
37:47Moi,
37:47j'allais au stade
37:48pour voir des joueurs
37:50comme ça.
37:50C'est un poumon.
37:52Il est inspiré.
37:53Il aime le jeu.
37:54Il aime le foot.
37:55Il joue au foot.
37:56Il est magnifique.
37:59Et il a une particularité,
38:01c'est qu'il joue
38:02les bas...
38:03Ah oui,
38:04il n'a pas de protège-tibia,
38:05on a l'impression.
38:06Et vous savez que
38:06ça ne se fait plus
38:07depuis des années.
38:08Moi,
38:08lorsque j'étais tout mouflé,
38:10tout môme,
38:11il n'y avait qu'un seul joueur
38:11qui jouait comme ça.
38:13Il jouait à la Juventus de Turin.
38:15Il s'appelait Sivori.
38:16Et il avait les bas en bas,
38:19comme ça.
38:19Et le résultat des courses,
38:21il prend un peu moins de coups
38:22que les autres
38:22parce que quand même,
38:23ils font un tout petit peu
38:24plus attention.
38:26Et c'est pas mal.
38:27Je vous propose
38:28qu'on se quitte
38:29quelques instants
38:30et on reviendra.
38:30On parlera peut-être
38:31du capitaine emblématique
38:33de cette équipe parisienne,
38:34Marquinhos, bien sûr.
38:35A tout de suite.
38:36C'est le journal inattendu
38:37spécial final
38:38de la Ligue des Champions.
38:39Le journal inattendu
38:43sur RTL
38:45Spécial final
38:47de la Ligue des Champions
38:48Le journal inattendu
38:52spécial final
38:53de la Ligue des Champions
38:54avec Nathalie Renou
38:56sur RTL
38:57Et je suis en studio
38:59avec deux fans de foot
39:00qui continuent
39:00à discuter
39:01même pendant la pause
39:02Gérard Darmon d'un côté
39:03Eric Silvestro de l'autre.
39:06Marc Ignos,
39:07capitaine emblématique
39:09du PSG,
39:12cette finale,
39:13il a très envie
39:14de la gagner.
39:15Est-ce que c'est le ciment
39:16de cette équipe ?
39:17En tout cas,
39:1712 ans au Paris Saint-Germain.
39:19Il a tout connu.
39:21Il mérite,
39:21il mérite.
39:22Pour lui,
39:23je serais très heureux
39:24pour lui.
39:24Et notamment les désillusions
39:25parce qu'il y en a quand même
39:26eu beaucoup
39:26des désillusions.
39:28Et il sait aussi
39:28que pour lui,
39:30la fin de cycle
39:30au Paris Saint-Germain approche.
39:32Alors ça ne veut pas dire
39:32qu'il ne sera plus là
39:33l'année prochaine
39:34mais on sait que le club
39:34cherche aussi
39:35à le mettre en concurrence
39:36à son poste.
39:38Et il a tellement donné,
39:39il a tellement donné
39:40pour ce club
39:40que c'est vrai
39:41qu'à titre individuel,
39:42il la mérite peut-être
39:43encore un peu plus
39:43que les autres.
39:44Bien sûr, bien sûr.
39:45Et vous savez,
39:45moi j'ai été sensible
39:47au fait qu'il parle
39:47très très vite la langue.
39:50Dans la première année,
39:51je trouvais qu'il avait
39:51fait des progrès
39:52monumentaux en français.
39:55En français,
39:55il s'exprime tout à fait.
39:57Et ça, je trouve que ça
39:58c'est un état d'esprit.
39:59Vous voyez,
40:00ce n'est pas une question
40:01de...
40:02C'est un état d'esprit.
40:03Il a laissé même
40:04un très bon souvenir
40:05en Italie
40:05parce qu'avant de venir à Paris,
40:06il était à la Roma.
40:07On a l'impression
40:08qu'il a toujours été à Paris.
40:09On a l'impression
40:09qu'il est parisien de cœur
40:10et depuis toujours.
40:12Ne parlons même pas
40:13de la Roma.
40:14Ici, c'est Paris.
40:16Ici, c'est Paris.
40:16Tiens, on va au Parc des Princes
40:18retrouver Flora Granchette.
40:20C'est là que vont se rassembler
40:2248 000 spectateurs.
40:23Le stade sera plein ce soir
40:24pour assister à la rencontre
40:26sur quatre écrans géants
40:27qui ont été installés
40:28au milieu de la pelouse.
40:30Est-ce qu'il y a déjà du monde ?
40:33Oui, il y a déjà
40:33beaucoup de monde.
40:34Ils sont surtout rassemblés
40:35devant la boutique du PSG
40:38qui est juste à côté du stade,
40:40juste à côté du Parc des Princes.
40:42Certains ont déjà leur maillot
40:43et ils profitent de l'attente
40:45pour prendre une photo du stade
40:47comme Maxime,
40:49originaire de Valenciennes,
40:50comme beaucoup de supporters.
40:51Il a tenté d'avoir une place
40:53pour la retransmission du match au Parc
40:55mais il a vite abandonné.
40:57Il a tenté d'avoir une place.
40:59On me les a proposées
41:01au prix de 75 euros
41:02mais malgré ça,
41:05c'était un peu pour sur un écran plat.
41:08Personnellement,
41:08on ira dans un bar ce soir
41:09et après,
41:11on espère simplement la victoire.
41:13Dans la queue,
41:14les supporters ne sont pas tous parisiens.
41:16Maxime et Mélissa
41:17viennent d'Indre-et-Loire.
41:19Ils ont fait le déplacement
41:21spécifiquement pour le match.
41:24Ils tenaient à faire le déplacement.
41:25On va célébrer avec l'ambiance
41:26déjà autour du stade,
41:28même l'ambiance dans le bar,
41:30même si on la gagne,
41:31chaque but.
41:32En tout cas,
41:37victoire ou pas.
41:38Les supporters
41:39avec lesquels j'ai pu échanger
41:41me le confirment.
41:42Ils seront là dans la rue ce soir
41:44pour célébrer
41:45comme pour célébrer
41:47une des fêtes.
41:48Donc,
41:48qu'importe l'issue du match,
41:50ils seront dans la rue.
41:51Oui,
41:51ils ont envie de faire la fête.
41:52Merci beaucoup Flora.
41:53Alors,
41:53ce qui est amusant,
41:54c'est qu'on voit qu'à Paris
41:56se rassemblent aussi des gens
41:57qui viennent d'ailleurs.
41:58Il y a des fanzones
42:00dans certaines villes françaises.
42:02On a l'impression
42:03que cette équipe parisienne
42:05a réussi,
42:05cette gageur cette année,
42:06de rassembler
42:07au-delà de la capitale.
42:08Mais alors,
42:09est-ce qu'elle a réussi...
42:10On a la fanzone de Marseille
42:11là en direct.
42:12Est-ce qu'elle a réussi
42:13à faire venir jusqu'à elle
42:15les Marseillais ?
42:16C'est ce qu'on va voir
42:17avec Ninon Meilleur.
42:18Ninon Meilleur,
42:20vous êtes en direct de Marseille.
42:23Les Marseillais vont-ils
42:24soutenir les Parisiens ce soir ?
42:27Alors,
42:28pour vous donner une idée
42:29de l'ambiance dans la ville,
42:31je n'ai pas vu
42:32un maillot du PSG.
42:34Beaucoup de monde
42:34avec le maillot de l'Inter Milan
42:36ou celui de l'OM.
42:38Et si vous voulez,
42:39le seul maillot du PSG
42:40que j'ai vu,
42:41c'est devant un magasin
42:43de sport
42:43qui les a étalés par terre
42:45en guise de paillasson.
42:46C'est juste pour montrer
42:47qu'avant de rentrer
42:48dans la boutique,
42:49il faut se nettoyer les pieds.
42:50C'est la politesse.
42:52On a mis ça juste pour montrer
42:53que s'il la gagne
42:55ou il ne la gagne pas,
42:56on sera toujours
42:56sépérés à eux pour nous
42:58parce qu'on sera les premiers
42:59et à jamais,
43:00à jamais les premiers chez nous.
43:01On est en championnat en tout cas.
43:04Ce responsable de magasin,
43:05vous l'avez compris,
43:06il soutiendra l'Inter Milan
43:08ce soir,
43:09comme beaucoup ici.
43:11Et alors,
43:11évidemment,
43:12ce n'est pas spécialement
43:12par amour
43:13du club italien,
43:15comme le dit Diego,
43:16un supporter de l'OM
43:17de la première heure.
43:18On est tous contre le PSG.
43:20Tout Marseille
43:20est derrière l'Inter ce soir.
43:22L'Inter,
43:22ils vont gagner,
43:22je le sais.
43:23C'est scientifiquement impossible
43:25que Paris gagne ce soir.
43:26Est-ce que vous ne seriez pas
43:26un peu dans le déni, là ?
43:27Non, pas du tout.
43:28Je suis objectif,
43:29je vous ai dit.
43:30Objectif,
43:30à 100%.
43:31Alors,
43:32il faut le dire,
43:33d'autres sont quand même
43:33un peu plus fébriles.
43:35Il y a même un supporter marseillais
43:36qui m'a glissé
43:37qu'il ne regarderait pas le match.
43:39Trop dangereux
43:40pour sa santé mentale.
43:42Bon,
43:42les bars s'attendent quand même
43:43à avoir full devant la finale
43:45ici ce soir.
43:46Mais en noir et bleu,
43:47les couleurs de l'Inter Milan,
43:48voilà ce que c'est
43:49la fanzone à Marseille.
43:51Merci beaucoup,
43:52Manon.
43:52Je comprends ça,
43:53vraiment.
43:54Ah oui ?
43:55Ça fait partie du folklore,
43:57cette rivalité Paris-Marseille ?
43:58Non,
43:59mais c'est totalement superficiel.
44:00Ça a été fait,
44:01alors que la vraie rivalité,
44:03c'était Marseille-Bordeaux,
44:05à l'époque.
44:05C'était avec les deux présidents.
44:06Le baisse Bernard Tapie.
44:07Voilà,
44:08exactement.
44:09Comme Bernard Tapie
44:10était quelqu'un d'intelligent
44:11et que j'aimais beaucoup,
44:12il a dévié le problème
44:14en mettant,
44:16voilà,
44:17Paris et Marseille
44:18en antagonisme.
44:20Mais,
44:20mais,
44:21je comprends complètement,
44:23mais il y a des moments
44:24comme ça,
44:25j'ai envie de leur dire,
44:25les mecs,
44:26c'est que du foot,
44:28on va se calmer,
44:29c'est pas grave.
44:30D'ailleurs,
44:31on entend dans les voix
44:32quand même
44:32qu'il y a des sourires.
44:33Oui,
44:33mais moi j'aime bien
44:34quand il y a un peu de rire
44:35derrière,
44:36quand il y a un petit,
44:37voilà.
44:37Mais je comprends
44:38complètement,
44:38complètement,
44:40ce positionnement
44:42des Marseillais,
44:42mais moi j'aime bien
44:43en plus,
44:43c'était si Dieu à dire,
44:45mais je l'aime bien
44:45cette équipe,
44:46j'aime bien l'OM.
44:47On rappelle quand même
44:47qu'il y a certains
44:48Marseillais de cœur,
44:49Zidane qui est né là-bas,
44:51Didier Deschamps
44:52qui a gagné la Ligue des Champions
44:53avec l'OM,
44:54qui ont décidé
44:55de supporter Paris.
44:57Oui,
44:57alors Didier Deschamps
44:57a dit d'ailleurs,
44:58il n'a pas trouvé
44:59qu'on lui pose
45:00deux,
45:00trois fois la question,
45:00il a dit,
45:01bon,
45:01évidemment,
45:01je suis représentant
45:02du club français
45:03sélectionné,
45:03donc c'est un club français
45:05de temps final,
45:06mais bon,
45:06ça a été quand même
45:06dur de lui racheter,
45:07vous avez vu
45:07qu'Éric Cantona
45:08a posté sur les réseaux sociaux
45:10une photo avec le maillot
45:11de l'Inter
45:12et écrit dessus,
45:13il a écrit dessus
45:14C'est Marseille bébé,
45:15donc il y en a quand même
45:16certains qui osent
45:17se rebeller contre eux.
45:19En fait,
45:19c'est vrai qu'on a envie
45:20que le foot français gagne,
45:22mais on ne doit pas
45:23obliger les gens non plus
45:24à aimer le PSG.
45:26Chacun est libre
45:27d'avoir son sentiment,
45:27son club,
45:29et puis bon,
45:29après,
45:29s'il y a une majorité
45:30de français
45:30qui soutient le PSG,
45:31tant mieux.
45:31Moi,
45:32le fait d'avoir dit
45:33tout à l'heure,
45:34j'ai dû avoir beaucoup
45:35de réactions,
45:36le fait d'avoir dit
45:37non,
45:37mais moi,
45:38j'aime bien l'OM,
45:39ça me coûtait beaucoup.
45:41Là,
45:41vous allez vous faire
45:42huer par certains parisains.
45:44Ils connaissent quand même
45:45mes racines
45:46et mon attachement
45:46à Paris.
45:47Franchement,
45:47je suis imprenable
45:48sur ce coup-là.
45:50Il ne faut pas
45:50m'emmerder avec ça.
45:51Je ne sais pas
45:52si Karine Galli
45:53est toujours en direct
45:53avec nous depuis Munich.
45:55Je vous écoute.
45:57En tout cas,
45:59vous allez vivre ce match,
46:00vous,
46:00dans l'enceinte
46:01de l'Allianz Arena.
46:0218 000 places
46:04avaient été réservées
46:05aux Parisiens.
46:05Je crois que
46:0620 000 billets
46:08ont même été achetés
46:09parce que certains
46:10petits malins
46:11ont réussi
46:11à s'en procurer
46:12au-delà même
46:12des places
46:13accordées aux PSG.
46:15Ça veut dire
46:15que vous pensez
46:16qu'on aura une ambiance
46:17très parisienne
46:17dans cette Allianz Arena ?
46:19Dans le stade,
46:20je pense qu'on aura
46:21du 50-50
46:22parce que du côté
46:23des interistes
46:24et des Parisiens,
46:25quand on est supporter
46:26d'un des deux clubs,
46:27on a fait le maximum
46:28pour se procurer des places.
46:29Par contre,
46:29ce qui est vrai,
46:30c'est que nous,
46:30on est arrivés hier
46:31à Munich
46:32et on ne voit
46:33que des maillots
46:34du PSG.
46:35Je ne comprends pas
46:35parce qu'on a lu partout
46:36qu'il y avait
46:3640 000 interistes présents.
46:39Quand je dis 40 000,
46:39c'est un chiffre global
46:40dans la ville
46:41et aussi en comptant
46:42les places
46:42qui leur sont allouées
46:43au stade.
46:44Et j'ai très peu vu
46:45de maillots
46:45de l'Inter Milan
46:46alors que des Parisiens,
46:47il y en a partout.
46:48Mais ils vont les sortir
46:49au bon moment.
46:51Depuis hier,
46:52ils sont tous
46:52avec le maillot.
46:53On entend parler français.
46:54On était,
46:55vous l'avez dit,
46:55dans le dispositif
46:56notamment avec Antoine
46:57et Louise depuis hier.
46:58Et donc Antoine Comboire
46:59et Louise Fernandez
46:59se font constamment arrêter
47:00pour faire des photos
47:01avec des fans du PSG.
47:03Donc dans les rues,
47:04en tout cas,
47:04le match est largement gagné
47:05par les Parisiens
47:06de ce qu'on a vu
47:07dans le centre-ville
47:08où nous sommes depuis hier.
47:10Et au stade,
47:11je pense que ça sera
47:11quand même du 50-50
47:13parce que quand on est
47:13supporter de l'un des deux clubs,
47:14on ne va absolument pas
47:15rater l'occasion
47:16de voir son équipe
47:17briller en Ligue des Champions.
47:18Oui, mais ce que vous nous dites,
47:19c'est bon signe.
47:20C'est peut-être qu'il y a
47:21une plus grande motivation
47:22de la part des Parisiens.
47:23Non, alors vous faites l'amour.
47:24Non, je suis sceptique
47:25parce que évidemment,
47:26les deux camps vont mettre
47:27de l'ambiance.
47:27Alors ce qui est bien,
47:28c'est qu'on a deux vrais clubs
47:29avec des vrais supporters.
47:31C'est-à-dire que l'Inter
47:32a aussi une vraie culture
47:33du supporterisme
47:34parce que souvent
47:35dans les finales,
47:35comme il y a beaucoup
47:35d'officiels,
47:36beaucoup d'invités,
47:38ce n'est pas les plus
47:38belles ambiances
47:39qu'on peut avoir
47:40dans un stade plein
47:41quand il y a un match
47:41à domicile.
47:42Mais là,
47:43du côté parisien
47:44comme du côté interiste,
47:44on a quand même
47:45de vrais copes,
47:46de vrais supporters.
47:46La vraie racine
47:48de l'international
47:49des Milano,
47:51c'est quand même
47:52la classe ouvrière
47:53et tout ça.
47:55L'AC Milan,
47:56c'était pour
47:56des clubs de riches,
47:58de Nanty,
47:59de tout ça,
48:00des Fiat,
48:00des machin d'un.
48:02Et bon,
48:03voilà,
48:03ils ont de vrais supporters.
48:06Donc ça devrait chanter
48:07ce soir.
48:07Et nous,
48:08on va continuer à chanter,
48:09à écouter des supporters.
48:10Restez avec nous,
48:11c'est le journal
48:11inattendu spécial
48:12final
48:13de la Ligue des Champions.
48:16Nathalie Renou
48:18sur RTL,
48:20le journal inattendu
48:21spécial final
48:22de la Ligue des Champions.
48:23Paris Saint-Germain
48:25Le journal inattendu
48:30spécial final
48:31de la Ligue des Champions.
48:35Et on prend
48:36la direction de Munich,
48:37on retrouve
48:37Morad Djavari
48:38dans la fanzone
48:39réservée aux Parisiens
48:41et l'ambiance
48:42est en train
48:42de monter
48:43très sérieusement,
48:44Morad.
48:45Oui,
48:45on est monté
48:45d'un cran,
48:46les supporters parisiens.
48:47Ils sont des milliers
48:48ici dans cette vanzone
48:49en plein centre de Munich
48:50et les supporters parisiens
48:51que vous entendez
48:52derrière moi
48:52sont montés
48:53sur les tables
48:54pour chanter
48:55à la gloire
48:56du Paris Saint-Germain.
48:57À côté de moi,
48:58il y a des supporters
48:58évidemment.
48:59Alors racontez-moi
49:00un peu cette ambiance.
49:01Il va y avoir
49:02un match ce soir
49:03au stade
49:03entre les supporters
49:04italiens
49:04qui font énormément
49:05de bruit.
49:05Il y a une vraie tradition
49:06de football
49:07et de supporterisme
49:08ces jeux.
49:08Et vous,
49:09vous allez devoir exister.
49:10Est-ce que ça va le faire ?
49:10On va faire plus qu'exister.
49:12On va la vivre cette finale.
49:13On l'attend depuis tellement longtemps
49:14et preuve en est
49:16c'est que ça commence
49:16à monter en puissance
49:17et je peux vous assurer
49:19que dans le stade
49:19vous allez voir
49:20les milliers
49:20on va les éteindre.
49:21Alors les supporters chantent
49:22évidemment
49:23mais se rongent aussi
49:24un peu les ongles.
49:25Comment vous sentez
49:25ce match qui arrive
49:26cette journée qui est longue ?
49:28On comble le temps
49:28en chantant
49:29la gloire du Paris Saint-Germain
49:30mais on pense quand même
49:31à cette finale en permanence.
49:33Exactement.
49:34On la sent très très bien
49:35cette finale.
49:35On a fait un parcours incroyable.
49:37Tout Paris a fait
49:38le déplacement à Munich.
49:39Ça va être vraiment incroyable.
49:41Je pense que
49:41l'Alliance Arena va être
49:43comme tous les autres stades européens
49:45acquis à la cause de Paris
49:46et voilà
49:47le PSG ne pourra que gagner.
49:50Attention il y a des milliers
49:51en face.
49:5118 000 supporters parisiens
49:5318 000 supporters interistes
49:55donc vous êtes quasiment ex-eco
49:56il faudra pousser plus fort.
49:57Je pense
49:58écoutez, écoutez
49:59on est à peut-être
50:008 heures du coup d'envoi
50:01ça chante
50:02et ça va faire que s'amplifier
50:03donc on est confiant.
50:05C'est vrai qu'au fil des minutes
50:06maintenant la pression monte
50:08et on chante de plus en plus fort
50:09ici dans cette fanzone
50:10au centre de Munich
50:11où il y a des milliers
50:12de Parisiens
50:13et évidemment
50:14c'est la ville
50:14où c'est la fête de la bière
50:16donc la bière coule à flot
50:16et évidemment
50:18ça chauffe un peu les esprits
50:19en même temps.
50:19Ce qui explique peut-être cela
50:21mais il faut qu'ils gardent
50:21de l'énergie
50:22vos supporters
50:23Maura
50:23d'un Hitler
50:24évidemment.
50:26Gérard Darmon
50:26cette finale
50:28évidemment
50:28Paris a envie de la gagner
50:29les Qataris aussi
50:30ce serait
50:31évidemment
50:32une apothéose pour eux
50:33qui ont repris le club
50:34il y a 11 ans
50:35maintenant.
50:37Elle est où la clé ?
50:38La clé de la victoire
50:39dans ce match ?
50:40A votre avis ?
50:42Enfin qu'est-ce qu'il faut ?
50:42Quel est le déclic qu'il faut ?
50:45C'est dur comme question.
50:47Oui c'est une question
50:48mais c'est ce que je vous ai dit
50:50tout à l'heure
50:51maintenant
50:51c'est l'impondérable
50:53l'heure des bilans
50:57des questions
50:58des gamberges
51:00des il faut ci
51:00il faut ça
51:01il y a qu'à ci
51:02il y a qu'à ça
51:02c'est fini
51:03c'est l'heure de vérité
51:05c'est le moment
51:05où ils vont rentrer
51:06sur le terrain
51:06avec l'impondérable
51:10avec les choses magnifiques
51:12qui peuvent se passer
51:13des choses tragiques
51:14s'il y a des blessés
51:15s'il y a un blessé
51:15comme tout à coup
51:16Dembele à la deuxième minute
51:18il se fait casser le genou
51:19on ne sait pas
51:20ça tient à ça
51:22de toute façon
51:24ce serait un détail
51:24je pense que le score
51:25moi je ne sais pas pourquoi
51:27pour une fois
51:27je vois un score Flav
51:28à l'avantage de Paris
51:29mais bon
51:30c'est voilà
51:30parce que
51:31franchement
51:32s'il se déclenche les mômes
51:33il peut en mettre 3 à 4
51:35mais boum boum boum
51:36comme ça
51:36parce qu'il n'y a pas
51:37Kousman Dembele
51:38qui marche dans cette équipe
51:39Ruiz il peut sortir
51:40un tir de 25 mètres
51:41on ne sait pas pourquoi
51:42du diable Vauvert
51:44ça rentre
51:45Douai
51:46on ne le connait
51:47s'il va rentrer
51:48il rentrera
51:49je pense qu'il a fait confiance
51:50à Barcola
51:50c'est pas encore
51:51c'est la seule incertitude
51:53qui reste
51:53Barcola ou Douai
51:54au coup d'envoi
51:55c'est pas encore décidé
51:56mais Barcola a beaucoup marqué
51:57aussi cette année
51:58oui après c'est un choix tactique
52:00est-ce que l'Intern
52:00va jouer bas
52:01du coup plutôt Douai
52:02pour la gestion des petits espaces
52:03et Barcola
52:03quand il y aura de la fatigue
52:04pour dévorer justement
52:06les espaces
52:06moi je pense que ça va
52:07surtout se jouer
52:08les deux équipes se connaissent
52:09par coeur
52:09aujourd'hui
52:10tout le monde connait tout
52:11sur tout le monde
52:11il n'y a pas de surprise
52:12on sait comment va jouer
52:13à peu près l'Inter
52:14on sait comment va jouer
52:14le Paris Saint-Germain
52:15donc je pense
52:16Ousmane Nemeli
52:16l'a beaucoup répété hier
52:17la gestion des émotions
52:19ça va beaucoup jouer
52:21dans les têtes
52:21la façon de se libérer
52:23parce qu'une finale
52:24c'est quand même différent
52:25on peut dire ce qu'on veut
52:26quand on rentre sur une plus
52:27pour une finale
52:28c'est pas la même chose
52:28qui va le gérer le mieux
52:30qui va réussir à gérer ça
52:32c'est peut-être ça
52:33la chose principale
52:34c'est l'irrationnel
52:35total
52:35c'est la beauté du sport aussi
52:38c'est l'incertitude
52:39fameuse
52:40si jamais on perd
52:41on pourra toujours
52:42se
52:42faut pas commencer
52:44une phrase comme ça
52:45bon alors je recommence
52:47ce que je veux dire
52:48c'est qu'il y a deux français
52:49quand même
52:49à l'intermilan
52:50dont on n'a pas parlé
52:51Marcus Durand
52:52et puis Benjamin Pavard
52:54alors voilà
52:54eux
52:55ils ont pas envie
52:56qu'elle revienne
52:57à la France
52:58oui évidemment
52:59et Benjamin Pavard
53:00alors d'ailleurs
53:00Benjamin Pavard
53:01il faudra le surveiller
53:01parce qu'il n'a pas joué
53:02depuis un mois
53:02il était touché à la cheville
53:03évidemment une finale
53:05tout le monde veut la jouer
53:05donc il a fait en sorte
53:06d'être prêt
53:07et je pense qu'il sera
53:08titulaire ce soir
53:08mais ça peut aussi
53:10dans quel état physique
53:11est-il réellement
53:12parce qu'il va dire
53:12à son coach
53:13évidemment je me sens
53:13de jouer cette finale
53:14peut-être que Benjamin Pavard
53:15n'est pas complètement
53:16à 100%
53:17et que la vitesse parisienne
53:19pourra le déstabiliser
53:20ça ça peut jouer aussi
53:21écoutez
53:23on va croiser les doigts
53:25évidemment
53:25je vais vous demander
53:26votre pronostic
53:28Gérard Darmon
53:28moi je vais dire
53:31je vais me lancer
53:31de toute façon
53:32si je me gourre
53:32c'est pas grave
53:33je voulais parler
53:34des fameux 1 à 0
53:35mais je vais pas dire ça
53:36je pense qu'on va gagner
53:373 à 1 moi
53:38je croise les doigts
53:40Eric ?
53:40moi j'espère que ça va aller
53:41jusqu'en prolongation
53:42pour qu'on ait du sustenu
53:44une finale haletante
53:45jusqu'au bout
53:46vous voulez des crises cardiaques
53:47et pourquoi pas
53:48au penalty
53:49non mais au moins
53:50en prolongation
53:50Gérard
53:51c'est trop dur
53:52c'est trop dur à vivre
53:53ça fait trop peur
53:54franchement
53:55les pénaux
53:55en tout cas
53:57ce match
53:58il est à vivre
53:59en direct
53:59sur M6
54:00à la télévision
54:01il est à vivre aussi
54:02sur RTL
54:03avec vous Eric
54:03vous prenez l'antenne
54:04à partir de là
54:04des 19h
54:05RTL Foot
54:06merci messieurs
54:08d'avoir parlé football
54:10et finale de la Ligue des Champions
54:11dans ce journal inattendu
54:13avant de retrouver Confidentiel
54:15un petit mot de Roland Garros
54:16avec vous Sébastien Roussel
54:18on fait un point en direct
54:19Boisson qui prend les commandes
54:22de ce duel
54:23100% tricolore
54:24face à Elsa Jacquemot
54:26c'est elle qui a braqué
54:27la première dans ce match
54:28elle mène
54:284 jeux à 1
54:30dans le premier set
54:32après 27 minutes de jeu
54:34Elsa Jacquemot au service
54:35pour revenir à 4 jeux à 2
54:38pour l'instant
54:38c'est Louise Boisson
54:39qui dit
54:40C'est parti
Recommandations
54:06
|
À suivre
49:02
47:26
51:10
53:54
49:11
47:53
50:29
47:26
49:24
51:31
46:53
50:34
51:02
49:33