- 29/05/2025
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Alex Taylor, journaliste européen, François Delétraz, président de la Fnaut, Sayah Baaroun, secrétaire général du SCP VTC (syndicat des chauffeurs privés) et Nicolas Gourdol, journaliste, éditeur français du Moniteur automobile.
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Catégorie
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ÉducationTranscription
00:00Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h-20h, les vraies voies qui font rouler la France.
00:08Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France ou quelle mobilité pour demain et pour aujourd'hui d'ailleurs avec une grosse actualité, la suppression des ZFE.
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08:00Deux options, bien souvent, pour vous qui partez en week-end prolongé sur le territoire français,
08:06la voiture, on en a beaucoup parlé, ou le train, on va en parler.
08:10Vous êtes nombreux, peut-être, à regretter le monopole étatique de la SNCF
08:15et il est question de privatiser de plus en plus l'offre ferroviaire.
08:21Nos amis britanniques, eux, vont sans doute faire l'inverse.
08:25Il existe 28 compagnies ferroviaires au Royaume-Uni
08:28qui couvrent généralement une zone géographique ou une région.
08:3130 ans après la privatisation du rail, une réforme de renationalisation promise par le gouvernement travailliste
08:37est donc en train d'être validée par le Parlement.
08:41L'éclairage, il vient du journaliste européen que vous connaissez de référence, Alex Taylor.
08:47Bonsoir, Alex.
08:49Bonsoir.
08:50Avec nous, nous aurons François Deletras, président de la FNOT,
08:54la Fédération Nationale des Usagers des Transports.
08:57Bonsoir François.
08:59Bonsoir.
09:00Alors Alex, parlez-nous de ce qui se passe en Grande-Bretagne.
09:05C'est assez surprenant parce qu'en 1993, le gouvernement conservateur de John Major
09:09dénationalisait British Rail et puis là, c'est le mouvement inverse.
09:15Pourquoi ?
09:16Ce n'est pas étonnant du tout.
09:17Je ne sais pas si vous avez déjà pris un train en Grande-Bretagne.
09:21Oui, mais je suis un mauvais exemple parce que je les ai pris pendant les Jeux Olympiques
09:24de 2012 et ça marchait très bien à Londres.
09:27Ah oui, à Londres, ça marche bien.
09:29Mais si vous avez le malheur d'habiter un peu loin du centre, les trains…
09:35Enfin, il faut savoir par exemple qu'il n'y a pas un seul train à grande vitesse en Grande-Bretagne.
09:40Enfin, c'est étonnant.
09:41Non, le seul train à grande vitesse qui existe, c'est l'Eurostar.
09:45Sinon, il n'y a rien.
09:46Ils ont essayé de construire un train.
09:50Alors, je rigole quand j'entends parler de l'autoroute près de Toulouse.
09:55La 69, oui.
09:56Oui, mais le train à grande vitesse qui devait relier Londres au Grand Nord.
10:02Ça fait 20 ans qu'on en parle et le gouvernement conservateur a décidé de l'arrêter complètement,
10:08enfin, mi-chemin, l'année dernière.
10:10Donc, non, les trains britanniques depuis 30 ans,
10:14et c'est pour ça que les Britanniques sont en train de les renationaliser,
10:18parce que ça ne marche pas du tout.
10:20Vous avez parlé des 26 compagnies,
10:22donc c'est éparpillé d'entités très différentes.
10:26Et moi, quand je rentre en Grande-Bretagne, je prends le train,
10:29et je vous promets, on se plaint des trains en France,
10:32parce qu'il y a des problèmes de train.
10:34De temps en temps, oui.
10:36Il n'y a pas de retard, mais allez prendre un train en Angleterre
10:39et vous allez bénir le service en France comparé à ce qui existe là-bas.
10:45Écoutez, ce que vous nous dites nous fait du bien.
10:47Alors, ce qu'il faut dire, c'est que d'un côté,
10:48les défenseurs du modèle actuel assurent que le nombre de kilomètres passagers a presque doublé,
10:53les infrastructures ont été modernisées,
10:55la sécurité sur les voies est devenue exemplaire,
10:58les sociétés sont devenues rentables.
10:59Ça, ce sont les défenseurs.
11:01Les détracteurs, eux, qu'est-ce qu'ils disent concrètement ?
11:03Ce que vous venez de nous dire, mais la balance penche véritablement en direction des détracteurs.
11:10Pas visiblement.
11:11Le gouvernement est obligé d'agir, et pas seulement d'ailleurs dans le domaine des trains.
11:16C'est la suite...
11:18Tout ça est Thatcher, en gros.
11:19C'est John Major en 1996 qui a privatisé les chemins de fer britanniques,
11:25mais tout ça est parti d'un grand mouvement de privatisation
11:29qui a commencé avec les sociétés d'eau et l'électricité et de gaz dans les années 80
11:35sous l'égide de Margaret Thatcher.
11:37Donc, les trains s'est venu un peu plus tard.
11:39Et force est de constater, vous savez, l'eau, c'est un très bon exemple aussi.
11:46Pendant des semaines, les journaux sont remplis chaque été
11:51de problèmes, des eaux usées qui se déversent sur les plages.
11:56Alors, encore une fois, c'est le résultat d'une privatisation.
12:01Et nous, en Grande-Bretagne, on a vu ça bien des années après.
12:04Donc, je sais qu'en France, où beaucoup de choses sont contrôlées par l'État,
12:10on se plaint.
12:11Mais avec l'expérience britannique, dans tous ces domaines,
12:14ces entités qui ont été vendues aux enchères par les conservateurs
12:19des années 80 et des années 90, maintenant, il y a eu tellement de problèmes
12:24à la fois.
12:25Et aussi, il faut savoir, une chose sur l'électricité, par exemple,
12:28les Britanniques ont les prix de l'énergie.
12:31Encore une fois, on s'en parle en France.
12:33Allez voir en Angleterre ce que vous avez payé.
12:35C'est un discours...
12:37Ils ont le prix d'énergie le plus cher d'Europe.
12:39C'est un discours qui nous remonte un petit peu le moral, pardonnez-moi.
12:42Mais, en tout cas, il y a un chiffre intéressant.
12:44De mars 2023 à mars 2024, 681 trains ont, en moyenne, été chaque jour annulés.
12:52Et là, je me tourne vers vous, cher François de Letrasse, président de la FNOT.
12:56Ça veut dire que, en fait, sous le joug de la volonté d'être compétitif,
13:03si ce n'est pas rentable, il n'y a plus de service.
13:06Donc, vous optez pour quoi, vous, à la FNOT ?
13:09Alors, on opte pour un motus vivendi.
13:13La première chose qu'il faut savoir, c'est que le train, sans une aide de l'État, ne peut pas rouler.
13:19Dans aucun pays du monde, on peut avoir du train qui est entièrement supporté
13:23par le prix du billet payé par le passager.
13:25Donc, ça, ça n'existe pas.
13:27Un État qui ne paierait pas l'infrastructure, comme il paye les routes,
13:31mais qui ne paierait pas l'infrastructure ferroviaire,
13:34les prix seraient tellement élevés que personne ne prendrait le train.
13:37Donc, ça, c'est le premier effet.
13:38Donc, la puissance étatique, elle doit rester pour le réseau,
13:43pour l'électricité, pour les caténaires et pour tout ça.
13:45Là-dessus, se pose le problème de savoir qui fait rouler des trains.
13:49Oui.
13:50Alors, la SNCF a été créée, il faut quand même le rappeler,
13:55parce que toutes les compagnies ferroviaires faisaient faillite à l'époque.
13:59Et si on a créé la SNCF, c'est pour récupérer toutes les compagnies ferroviaires
14:02de France et de Navarre qui faisaient faillite,
14:04pour qu'on ait une compagnie nationale et que les endroits où ça gagne de l'argent,
14:08ça fasse une péréquation avec les endroits où ça ne gagne pas d'argent.
14:12Donc, ça, c'est toute la problématique de l'aménagement du territoire.
14:15Et l'aménagement du territoire, c'est de la responsabilité de l'État.
14:18De l'État, en l'occurrence.
14:19J'ai vu Alex Taylor réagir. Allez-y, Alex.
14:24Ah ben, justement, nous sommes en train de suivre la France,
14:27mais 60 ans en retard, nous sommes en train de réparer les dégâts
14:30de toutes ces sociétés qui avaient été privatisées,
14:34en revenant sur le bon vieux concept, effectivement, je suis d'accord avec vous,
14:38d'une SNCF nationalisée.
14:41Mais le problème, c'est que le Royaume-Uni n'a pas du tout investi
14:46dans les infrastructures comme la France le fait depuis des décennies.
14:50Donc, peut-être d'ici 50 ans, on parlera d'un grand SNCF.
14:55Vous savez, encore une fois, je vais vous étonner,
14:57mais la SNCF française est souvent citée comme un modèle.
15:01Je regarde souvent les débats de la télé anglaise là-dessus.
15:04Et on cite la SNCF comme un modèle de ce qu'il faudrait faire
15:08d'ici quelques années en Grande-Bretagne.
15:10Eh bien, voilà, voilà ce qu'il fallait entendre.
15:12Ça va faire beaucoup d'heureux.
15:13Bon, nous, on cite souvent en exemple la BBC,
15:15c'est pour la télévision, mais bon, c'est autre chose.
15:18François Deletrasse, en ce moment,
15:20il y a des offres complémentaires qui sont proposées
15:23et les usagers français sont contents.
15:25Ça veut dire quoi ?
15:26Ça veut dire qu'il y a un système, il faut qu'on le préserve
15:28parce qu'on l'a vu et c'est sécuritaire, c'est sécurisant.
15:31C'est ce que vous venez de dire, mais ouvrons quand même un peu ou pas ?
15:35Il peut ouvrir un petit peu parce que sinon,
15:36une entreprise qui est en monopole, elle sent qu'il ose.
15:40Ses coûts de production deviennent de plus en plus élevés,
15:42elle a de plus en plus de personnel,
15:43donc le seul moyen d'aiguillonner un peu une entreprise
15:46pour qu'elle soit performante,
15:47il faut qu'il y ait un peu de concurrence quelque part.
15:49Mais la concurrence doit être organisée,
15:51et c'est tout le problème.
15:53En France, elle est malheureusement mal organisée,
15:55c'est-à-dire qu'on va faire,
15:56Trenitalia va faire rouler des trains
16:00sur les deux lignes les plus rentables de France.
16:03Vous vous doutez bien que Trenitalia n'ira pas faire
16:05du Paris-Besançon, du Paris-Grenoble,
16:07du Paris-Romiremont, du Paris-Saint-Dier, etc.
16:11Donc on a un problème d'aménagement du territoire,
16:14et il faut que l'État, à un moment donné,
16:17dise aux nouveaux entrants,
16:18voilà quelles sont vos obligations,
16:20voilà ce que vous pouvez faire,
16:21mais en compensation, vous devez faire ça.
16:23Sinon, c'est la SNCF qui le fera,
16:25et la SNCF ne pourra plus le faire.
16:27Donc, oui, qui fera tout ça ?
16:29Bon, c'était très important d'avoir vos points de vue
16:31à tous les deux.
16:32Alors, merci Alex Taylor, journaliste européen,
16:34de nous avoir donné tellement de bonheur, finalement,
16:37avec vos déclarations sur le système à la française,
16:40et puis de nous éclairer pour finalement trancher
16:42avec votre sagesse qu'on vous connaît,
16:44cher François Deletrasse, président de la FNOT.
16:47Voilà, dans un instant, on va retrouver
16:49Cécile Dominibus et Philippe David,
16:50vous savez, pour la chronique Station E,
16:53Station I, et ils vous retrouvent,
16:55et puis on se retrouve bien sûr tout de suite après,
16:57et vous êtes dans les vraies voies qui font rouler la France.
17:00Voilà, on était très contents de retrouver
17:04Cécile Dominibus et Philippe David
17:06pour cette séquence enregistrée.
17:08Ils reviendront lundi, bien sûr,
17:10mais c'est le pont, et j'ai le plaisir de vous accompagner
17:12pour ces vraies voies qui font rouler la France
17:14avec beaucoup d'actualité.
17:16On a parlé tout à l'heure des ZFE.
17:17Parmi les sujets d'actualité,
17:19il y a également les VTC et les taxis,
17:22suite de la grande bagarre, finalement.
17:25Le ministre des Transports promet aux taxis de lutter
17:27contre les maraudes de VTC
17:29en renforçant les contrôles
17:31via des opérations ciblées dès cette semaine.
17:34Il entend également mettre en place des amendes
17:36plus dissuasives et immédiates
17:38contre les maraudes et le racolage,
17:41les racolages illégaux.
17:43Avec nous, Saïa Baroun,
17:45vous êtes secrétaire générale
17:46du syndicat des chauffeurs privés.
17:49Bonsoir, Saïa Baroun.
17:51Bonsoir, Sud Radio. Comment allez-vous ?
17:52Eh bien, ça va très, très bien.
17:53Il y a plein d'actualités vous concernant.
17:55Merci de nous accorder un peu de votre temps.
17:58Rappelons déjà ce que sont ces maraudes
18:01parce que c'est arrivé comme ça dans l'actualité.
18:04Ça consiste en quoi ?
18:05Qui fait des maraudes ?
18:07Alors, le fait de pouvoir circuler,
18:09s'arrêter et stationner sur la voie publique
18:11en quête de clientèle,
18:12donc à la recherche de clients,
18:14ça, ça vaut une licence de taxi.
18:16En revanche, nous, ce qu'on appelle les VTC
18:18ou historiquement les grandes remises,
18:19on ne travaille qu'avec réservation,
18:21avec planning, etc.
18:22Donc, ce qui fait que si on dit un peu vulgairement les choses,
18:2580-85% des VTC qui tournent
18:27en recherchant des clients sur la voie publique,
18:30techniquement et malheureusement,
18:31ils ont besoin d'une licence de taxi
18:32pour pouvoir le faire.
18:34Bon, c'est important quand même
18:35de rappeler qu'il y a des prérogatives
18:38pour les uns et les autres.
18:39Le taxi doit payer une licence
18:40qui est effroyablement chère
18:42alors que les Français de plus en plus
18:45aiment le concept du chauffeur privé,
18:48de l'Uber, de tout ce qu'on veut.
18:50Vous, vous êtes donc un chauffeur privé.
18:54Il faut garder cet équilibre,
18:55sinon on tue les taxis.
18:58Vous en êtes quand même convaincu de ça ?
19:01Alors, vous voulez quelle solution ?
19:02La vraie avec des nuances
19:04ou on se tape dessus ?
19:06Moi, je veux que vous me disiez
19:08ce qu'il y a au fond de votre cœur.
19:09La vraie avec la logique,
19:11c'est que le taxi,
19:12on lui a demandé en 2009 et 2010
19:13de rajouter des licences
19:15parce qu'on sort à Paris,
19:16on est 100 et on tombe sur un taxi
19:18qui dit qui me paye en cash,
19:20vous allez où, je ne veux pas, etc.
19:22Donc, ils ont décidé de le punir
19:24en lui mettant son propre petit frère
19:26cousin VTC
19:27et en inondant le marché.
19:31Maintenant, on se retrouve
19:31avec des milliers de chauffeurs
19:32qui font le même boulot que l'autre,
19:34que le taxi.
19:36La réglementation qui est demandée
19:37par le VTC,
19:38c'est finalement la même
19:39que celle du taxi ou très proche.
19:41Et l'État se retrouve emmerdé
19:42dans le sens où
19:42je ne peux pas créer
19:43deux métiers identiques
19:44avec les mêmes règles.
19:46Dans ce cas, autant les fusionner.
19:47– Bah oui, c'est très sage,
19:49pardon, c'est très sage
19:50ce que vous dites.
19:50On a bien compris le problème.
19:53Oui, il y a eu des abus
19:54de la part des taxis.
19:55Il y en a toujours.
19:56Enfin, il n'y a rien de plus énervant
19:57de l'histoire de la carte
19:59aller chercher du liquide,
20:00par exemple.
20:00Oui, ça, c'est un gros souci.
20:03Quand on prend sur le sujet
20:05de la CPM
20:06ou sur le sujet
20:06de la taxi VTC,
20:08la solution simple,
20:09ce sera de les fusionner
20:10tôt ou tard.
20:10Oui.
20:11On avait trouvé une belle solution
20:12en 2016-2017.
20:14On avait effacé
20:14pas mal de chauffeurs VTC,
20:16des magouilleurs
20:17avec des sociétés écrans,
20:18etc.
20:18Oui, parce que ça,
20:18c'est le problème.
20:20Sauf que dix ans plus tard,
20:21ils sont revenus
20:22par une autre porte.
20:23Donc là,
20:23les taxis manifestent.
20:25s'ils arrivent à obtenir
20:27gain de cause
20:28pour en supprimer
20:28une bonne partie,
20:29on se retrouvera
20:30dans cinq, huit ans, dix ans
20:31pour refaire encore
20:32la même guerre.
20:33Évidemment.
20:33Donc techniquement,
20:34à la fin,
20:34ils finiront par fusionner.
20:36Sauf que pour l'instant,
20:37ils ont du mal à l'entendre
20:37des deux côtés.
20:39Bon, alors,
20:39on vous pose la question.
20:40Saya Baroun,
20:41je le rappelle,
20:42secrétaire générale
20:43du SCPVTC,
20:44donc le syndicat
20:44des chauffeurs privés.
20:47Mutualiser,
20:48c'est ce que vous dites,
20:48mais comment est-ce possible
20:50avec les uns
20:50qui ont payé
20:52une licence terrible
20:52et les autres
20:53qui sont souvent payés
20:54au lance-pierre ?
20:55On y avait déjà réfléchi
20:57pendant la loi Grandi-Homme.
20:58On discutait
20:58de différents scénarios
20:59comme ça.
21:00Et vous aviez
21:01certains taxis
21:01qui vous disent
21:02ouais, effectivement,
21:04si on rajoute
21:04des licences
21:05pour absorber
21:05une partie des VTC
21:07par la totalité,
21:08mais il faudrait
21:08rechercher cet équilibre.
21:10Si vous écoutiez
21:10certains taxis
21:11à l'époque,
21:11ils vous disent
21:12si on rajoute
21:1340 000 VTC,
21:15on ne va rajouter
21:16qu'une seule licence.
21:17Comme ça,
21:17nos licences actuelles,
21:18elles vont monter
21:18à 600 000 euros,
21:191 million d'euros.
21:20En revanche,
21:21si on rajoute
21:2140 000 VTC
21:22avec 40 000 nouvelles licences
21:23de taxi,
21:25la licence actuelle,
21:25elle va baisser.
21:26Donc,
21:26où est l'équilibre
21:27rationnel,
21:28nuancé et intelligent
21:29de la recherche
21:30de cet équilibre ?
21:32C'est là où on ne va
21:32jamais s'entendre.
21:33En tout cas,
21:33ça va mettre du temps
21:34à se mettre d'accord.
21:36À terme,
21:37disons-le,
21:38et moi,
21:38je le vois,
21:39notamment dans certaines
21:41grandes entreprises
21:42de médias,
21:42étant journaliste,
21:43on voyage beaucoup
21:44et de plus en plus.
21:46Avant,
21:46il y avait un abonnement
21:47avec les taxis.
21:49Aujourd'hui,
21:49c'est un abonnement
21:50souvent avec les chauffeurs privés.
21:52Est-ce qu'à terme,
21:53finalement,
21:54les chauffeurs privés,
21:55le système,
21:55ne va pas gagner
21:56contre les taxis
21:57parce que ça coûte
21:58moins cher ?
22:00Alors,
22:00vous savez,
22:01ce truc-là,
22:02il est très compliqué,
22:03mais si les taxis crèvent,
22:04on est tous dans la merde.
22:05C'est le dernier rempart
22:06à la sauvagerie
22:07de la déréglementation.
22:08En revanche,
22:10tant que le taxi
22:11n'acceptera pas
22:12qu'il va falloir
22:12qu'on s'installe ensemble
22:13pour discuter
22:14de comment s'arranger,
22:16on restera frontalement
22:18en face
22:18et l'État
22:19va pouvoir jouer
22:20de nous.
22:22Vous voyez ?
22:22Non seulement je vois,
22:24mais je comprends bien
22:25et j'apprécie,
22:26j'espère que les auditeurs
22:27de Sud Radio aussi
22:28apprécient votre discours.
22:29Il est très posé,
22:30il est très sage
22:31et ça semble...
22:33Est-ce que vous évoquez
22:34tout cela
22:35avec des ministres ?
22:36Est-ce que vous participez
22:38aux discussions ?
22:39Vous,
22:39le SCP-VTC,
22:41donc le syndicat
22:42des chauffeurs privés,
22:43vous vous faites entendre
22:44parce que votre discours,
22:45il est plutôt convaincant ?
22:46Alors on est plutôt respecté
22:48quand même côté taxi
22:49ou VTC.
22:50Je vous avoue
22:51que depuis 6-7 ans,
22:52on est plutôt sur
22:53400 à 500 dossiers
22:54au Prud'homme
22:55pour aider les chauffeurs
22:56Uber à aller se battre
22:56au Prud'homme.
22:57Et sur le sujet
22:58taxi-VTC,
22:59la guerre,
23:00on va peut-être
23:00un petit peu réapparaître
23:02et essayer de voir,
23:03mais s'il n'y a pas
23:04d'état d'esprit mûr
23:06pour réfléchir
23:06à des vraies solutions,
23:09ça va être des effets
23:09d'annonce.
23:10Là vous voyez les contrôles,
23:11aujourd'hui on a des chauffeurs
23:12VTC qui vous disent
23:12j'ai été contrôlé
23:13entre 3 et 5 fois par jour.
23:14Donc les vrais VTC,
23:17on s'en fiche,
23:17on n'a pas de problème nous.
23:19Les bons VTC,
23:20ça va.
23:21Et les autres là,
23:21il y en a plein
23:22qui sont en train
23:22de se faire dégager un peu.
23:24Donc c'est des mesurettes
23:25de Rustine
23:25qu'on a dans le gouvernement
23:27depuis des années en fait.
23:28Si on regarde
23:28la politique actuelle
23:29du gouvernement,
23:30dans plein de choses,
23:30c'est des Rustines,
23:31des Rustines,
23:31on ne s'attaque pas
23:32au fond du problème.
23:33Et pour s'attaquer
23:34au fond du problème,
23:34il faut des personnes pragmatiques,
23:36intelligentes,
23:36qui arrivent à se poser ensemble
23:37et discuter.
23:38Bon, et là nous y sommes
23:39en ce moment
23:41puisqu'il y a cette actualité
23:42avec les chauffeurs,
23:43avec tout le monde
23:43qui manifeste en ce moment.
23:45Et c'était bien
23:45de vous entendre,
23:47Saya Baroun.
23:48Alors très très très vite,
23:50en deux secondes
23:51parce qu'on doit conclure,
23:52allez-y.
23:53Un point très intelligent,
23:54on ne l'entendait jamais
23:55du côté taxi,
23:56mais là cette année
23:56on l'a entendu
23:57avec la manif,
23:58c'est si on avait su,
23:59on aurait peut-être ajouté
24:00quelques milliers de distances
24:01et on aurait absorbé ça
24:02dès le départ.
24:03Et ça c'est un point
24:03très intelligent
24:04côté taxi.
24:05Merci encore,
24:07Saya Baroun,
24:08secrétaire générale
24:09du SCP-VTC.
24:11On reviendra bien sûr
24:12sur cette question.
24:13Dans un instant,
24:14un coup de cœur,
24:15vous l'avez sans doute lu,
24:16vous l'avez aimé,
24:17le moniteur automobile,
24:18oui le magazine,
24:19il revient dans les kiosques français
24:2116 ans après.
24:23A tout de suite.
24:23La France.
24:25Et beaucoup de,
24:26finalement de propos positifs
24:28dans cette émission,
24:28alors on va en avoir
24:29encore un autre,
24:30ça fait plaisir de voir
24:31que des confrères reviennent.
24:34Vous vous souvenez sans doute
24:35du moniteur automobile
24:37dans les kiosques français.
24:39Il s'est arrêté en 2009,
24:40il avait été créé en 85.
24:42Eh bien, ça reprend.
24:44Alors si vous nous regardez
24:44sur la chaîne YouTube
24:46de Sud Radio,
24:47je vous le montre,
24:48le magazine,
24:48donc c'est un bimestriel.
24:50Et si vous êtes
24:51sur la chaîne YouTube,
24:52vous vous apercevez également
24:53Nicolas Gourdol
24:54qui est le directeur
24:56de la publication,
24:58le journaliste
24:59qui s'occupe donc
25:00du moniteur automobile.
25:02Bonsoir Nicolas Gourdol,
25:03c'est une bonne nouvelle ça ?
25:04Bonsoir.
25:05Oui, c'est une très bonne nouvelle,
25:06rare.
25:07Comment c'est possible
25:08qu'un journal,
25:09alors qu'on évoque tous
25:11la fin du journal papier,
25:13revienne ?
25:14C'est quoi ?
25:14C'est un pari fou
25:15ou c'est parce qu'il y a
25:15une bonne conjoncture ?
25:16C'est un pari fou quand même.
25:19Lancer un titre auto
25:20à grande échelle aujourd'hui,
25:22sincèrement,
25:22ce n'est pas une évidence.
25:24Alors c'est possible
25:25parce que ça reste
25:26avant tout
25:27un magazine belge
25:28qui a continué
25:29à être édité en Belgique
25:30et qui est édité
25:31depuis 75 ans en Belgique.
25:32Ça ne s'est pas arrêté
25:33au pays des Dimmerts.
25:35Alors il y a eu des soucis
25:36à une période,
25:37ils ont eu
25:38leurs mauvais moments
25:39mais ça a continué
25:41et aujourd'hui
25:41ça tient bien la route
25:42et voilà,
25:44c'est possible
25:44grâce à ça,
25:45clairement,
25:46parce que du coup,
25:47une grande partie
25:48du contenu
25:48est repris
25:49de nos amis belges
25:50en fait,
25:50qui essayent les mêmes
25:51voitures que nous,
25:52qui ont un marché
25:52très semblable au nôtre
25:53et donc l'idée
25:55c'était de profiter
25:55de ça,
25:56de mutualiser exactement,
25:57il faut être intelligent
25:58et de profiter aussi
25:59de Nulerno Force
26:00parce qu'on édite
26:01d'autres magazines,
26:01on a quand même
26:02dans l'automobile
26:03un peu d'expérience
26:04aussi,
26:04d'expertise
26:04et l'idée c'était
26:05de mutualiser,
26:06d'arriver,
26:07évidemment en partant de zéro,
26:08c'était impossible
26:09aujourd'hui de relancer
26:10un titre dans le contexte actuel.
26:11Donc bimestriel,
26:12ça veut dire
26:13deux fois par trimestre ?
26:15Tous les deux mois.
26:15Tous les deux mois,
26:16voilà, c'est ça.
26:17J'ai toujours eu des problèmes
26:18avec les...
26:18Six parents.
26:19C'est difficile
26:20de, on va dire,
26:22de familiariser,
26:24de fidéliser plutôt
26:25en ne sortant
26:28que tous les deux mois.
26:30Alors oui,
26:30d'une certaine manière
26:31c'est évident.
26:32D'un autre côté,
26:33ça permet vraiment
26:33d'avoir chaque numéro,
26:35des numéros très riches
26:36et de vraiment...
26:38On va dire que l'achat
26:39quand même de la presse papier
26:40est devenu moins naturel.
26:42Il y a aussi
26:42un contexte économique
26:43et donc se dire
26:44que finalement
26:44tous les deux mois,
26:46les lecteurs,
26:46les clients,
26:47ceux qui achètent des autos
26:48vont comme ça
26:48se nourrir
26:49de toutes les infos
26:50de l'actualité automobile.
26:52130 pages,
26:53donc il y a du contenu.
26:54Il y a quand même,
26:55c'est pas plus mal.
26:56Voilà, donc après,
26:57si jamais ça marchait très bien,
26:59on verra peut-être
26:59passer mensuel,
27:01ce qui était le cas
27:02quand il s'est arrêté à l'époque,
27:03repasser mensuel,
27:04pourquoi pas ?
27:04Mais pour l'instant,
27:04c'est pas d'actualité.
27:055,90 euros,
27:07c'est étudié ?
27:08Oui, c'est un prix de lancement.
27:09Aujourd'hui,
27:09c'est vraiment pas cher
27:10par rapport au prix du papier,
27:14de l'impression
27:14qu'il y a quand même exposé
27:15depuis quelques années.
27:17Donc voilà,
27:17c'est le prix de lancement
27:18à terme peut-être
27:19qui sera à 6,90,
27:20mais franchement,
27:21là pour 5,90,
27:22il y a vraiment de quoi lire.
27:23En plus,
27:23c'est des articles
27:23qui sont en général
27:25assez fournis,
27:26donc les gens en auront
27:27pour leur argent,
27:27il n'y a pas de souci.
27:28Bon, c'est très visuel
27:29et évidemment,
27:30c'est très important.
27:31Et souvent,
27:33en regardant sur Internet,
27:36on s'abîme les yeux.
27:37Et de plus en plus,
27:38on a besoin aussi
27:40de retrouver du papier
27:41parce que ça fait
27:41moins mal aux yeux.
27:43C'est quoi ?
27:44C'est 50% la qualité
27:45des photos pour vous ou pas ?
27:47C'est important
27:48parce que déjà,
27:49on vit dans un monde
27:50très visuel,
27:51donc on ne peut pas
27:51se permettre d'avoir
27:52des photos
27:53et d'avoir un magazine
27:54qui ne soit pas visuel.
27:55Ça a été ça à l'époque,
27:57il y a très longtemps,
27:58les magazines s'en moquaient
27:59un petit peu
27:59parce qu'il n'y avait pas
27:59la concurrence d'Internet
28:01et du reste.
28:02Aujourd'hui,
28:02on doit avoir
28:02des belles images,
28:03une belle maquette,
28:04quelque chose d'aéré.
28:05Donc c'est important.
28:06Et puis c'est vrai
28:06que c'est important aussi
28:07de sortir des écrans
28:08de temps en temps,
28:09de pouvoir se poser,
28:10lire un magazine,
28:11que ce soit dans le train,
28:12chez soi.
28:17Et puis,
28:18en fait,
28:19vous avez un système
28:20de petits articles.
28:22Celui qui est intéressé,
28:24il voit une photo
28:25de voiture
28:26qui lui plaît
28:27et il se pose une question
28:28et il a des petits encadrés
28:29avec un titre très clair
28:31et il a sa réponse
28:32à la question.
28:32C'est finalement
28:33un copain,
28:35le moniteur automobile,
28:36qu'on emmène avec soi
28:37de temps en temps
28:37jette un oeil ?
28:38En fait,
28:39ça porte bien son nom
28:40et c'est vrai
28:40que la particularité
28:41du moniteur depuis toujours,
28:43il était réputé pour ça
28:44à l'époque
28:44et j'espère qu'il va l'être
28:46à nouveau aujourd'hui
28:47en France,
28:47c'était une expertise
28:48et cette idée vraiment
28:49d'accompagner
28:50les gens qui cherchent
28:51et aujourd'hui,
28:52ça n'a jamais été
28:52aussi compliqué sincèrement
28:54de s'y retrouver
28:55dans l'offre automobile
28:55avec tous les constructeurs
28:57qui débarquent,
28:59Asiatique et autres,
29:00avec toutes les offres
29:01hybrides, électriques
29:02et tout ça
29:02et d'avoir justement
29:03un magazine
29:04qui va être assez pointu,
29:06qui va aller loin
29:07dans le détail,
29:07qui va offrir
29:08beaucoup d'informations,
29:09c'est une façon
29:10de s'y retrouver
29:10dans un match,
29:12un comparatif,
29:12de faire un peu son choix,
29:14à tête reposée
29:15et d'avoir quand même
29:15quelque chose de référence
29:16parce que sur Internet,
29:17on voit beaucoup de choses
29:18et parfois,
29:19on aime avoir quand même
29:20un travail un peu plus
29:22sérieux et rigoureux
29:24par des vrais journalistes.
29:25Et dans ce numéro 1
29:26que vous nous avez apporté,
29:27que je remonte
29:28pour ceux qui nous voient
29:31sur la chaîne YouTube,
29:33voilà,
29:33je le mets ici comme ça,
29:35vous posez la question
29:37quel SUV compact ?
29:39C'est difficile
29:40d'être journaliste
29:41spécialiste de voiture
29:42parce que forcément
29:43on vous fait essayer,
29:44vous êtes obligés
29:45d'essayer,
29:45on essaye en général
29:48de vous cirer les pompes,
29:50il faut faire le vide.
29:53Alors ça,
29:53c'est rigolo,
29:54ça fait 25 ans
29:54que je suis journaliste auto,
29:55je me souviens
29:56à l'école de journalisme
29:57avant de le devenir
29:58parce que je voulais l'être
29:58et donc je disais
29:59que je voulais être journaliste auto
30:00et on me disait
30:00mais je journaliste auto,
30:02tu vas voir,
30:02tu seras rincé de partout
30:03et tu feras ce qu'on te dit.
30:05C'est un peu ce qu'on se dit.
30:06En réalité,
30:07ça n'a jamais été le cas,
30:08je le dis en toute sincérité,
30:09les yeux dans les yeux
30:10parce que finalement,
30:12tout le monde fait pareil,
30:13c'est-à-dire tous les constructeurs
30:13nous donnent les mêmes opportunités
30:17et nous font essayer leurs autos.
30:19Après, nous on garde
30:20et pour le coup,
30:21le moniteur,
30:21c'est vraiment ce qui fait sa réputation,
30:25une vraie objectivité,
30:26une impartialité.
30:27En plus,
30:27le fait d'être belge
30:28a cet avantage
30:30de ne pas être taxé
30:31de chauvin,
30:33ce qui peut être le cas.
30:35Vous avez privilégié
30:36Renault,
30:37Peugeot.
30:38Je ne veux surtout pas
30:39visiter mes confrères
30:40de la presse française,
30:42de la presse de l'honneur française,
30:42mais c'est vrai
30:43qu'il peut y avoir,
30:44en tout cas dans l'image,
30:45dans l'esprit des gens,
30:46un peu cette idée
30:47qu'un magazine français
30:48a forcément fait gagner
30:49une Peugeot,
30:49une Renault.
30:50Donc non,
30:51on reste très objectif
30:52et c'est vraiment l'idée
30:53et l'esprit du magazine.
30:55Alors que les Belges
30:56sont fans de cyclisme,
30:57c'est bien connu.
30:57Voilà,
30:58donc il ne faut pas faire
30:58un magazine de cyclisme en Belgique,
31:00sinon c'est forcément orienté.
31:02Alors,
31:03il y a une très très belle
31:05section classique
31:06de 16 pages
31:07consacrées aux voitures anciennes.
31:09Bon,
31:09moi je suis tombé
31:10sur une voiture,
31:11alors redonnez-moi le nom là,
31:14Gilet ou Gilet de Vertigo.
31:16Oui,
31:16Gilet de Vertigo.
31:18Donc vous ressortez une voiture,
31:19alors celle-ci,
31:20elle est passée un petit peu
31:21incognito,
31:22c'était en 1992,
31:23donc moi j'étais né,
31:24j'étais jeune,
31:25et je ne me souviens pas,
31:28mais elle a un côté
31:28film de De Funès,
31:31alors pardon,
31:32mais je suis fan,
31:33mais vous savez,
31:34ces belles voitures
31:34à l'ancienne,
31:35ça revient.
31:36Vous donnez des idées,
31:37vous allez chercher
31:37dans l'ancien,
31:38pour quoi ?
31:39Pour la nostalgie
31:40ou pour essayer
31:41de réinsuffler quelque chose ?
31:42Pour les deux.
31:43En fait,
31:43il y a vraiment les deux
31:44aujourd'hui,
31:45c'est qu'il y a vraiment
31:45cette idée de nostalgie
31:46quand on voit
31:47les automodernes,
31:48il y en a certaines
31:48qui ne font pas envie
31:49d'un point de vue,
31:50voilà,
31:50il faut être quand même,
31:51en termes d'émotion,
31:52c'est plus que c'était,
31:54clairement,
31:54ce n'est pas du passéisme
31:55de dire ça,
31:56et puis d'un point de vue
31:58économique aussi,
32:00c'est intéressant,
32:00c'est-à-dire que les autres
32:01sont d'une nuit très chère,
32:02et d'un moment aussi,
32:03d'aller chercher,
32:04capter comme ça
32:04les autos,
32:05les youngtimers
32:05ou plus anciennes,
32:06ça peut être intéressant
32:07économiquement,
32:08et puis c'est vrai
32:08que c'est pour la nostalgie,
32:09c'est vrai que ça plaît beaucoup,
32:10il y a une grande tendance
32:11sur l'ancienne aujourd'hui.
32:12Bon courage,
32:13cher confrère,
32:14Nicolas Gourdol,
32:15donc pour le moniteur automobile,
32:17n'hésitez pas,
32:18c'est dans les kiosques,
32:19longue vie,
32:21vous repartez pour 16 ans
32:22au minimum.
32:22Là on vient de boucler
32:23le numéro 2,
32:24il sera en 10 juin en kiosque
32:25et on part jusqu'à ma retraite.
32:27Allez,
32:28c'est demain.
32:31Merci et bravo à vous.
32:32Voilà,
32:33c'était les vrais voix
32:33qui font rouler la France,
32:34on a eu vraiment
32:35des bonnes nouvelles,
32:36alors ça fait du bien.
32:37Tout de suite,
32:38Sud Radio à votre service.
32:40Un grand remerciement
32:41à Marie Fay,
32:41notre réalisatrice,
32:43on se retrouve demain bien sûr.
32:45Sud Radio à votre service.
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